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Vasilij Grigorovic-Barskij et les lieux saints ( 1701-1747) : un sujet russe entre itinéraire spirituel et quête du savoir / Vasilij Grigorovič-Barskij and the holy places (1701-1747) : a Russian subject between spiritual itinerary and quest of knowledge

Odaysky, Myriam 24 June 2013 (has links)
Vasilij Grigorovič-Barskij est un voyageur parti de Kiev en 1723 à l’âge de vingt-deux ans dans le but initial de se soigner et parfaire son éducation à L’viv (Ukraine). Répondant à l’appel de la route, il parcourt sans ressources, seul et à pied, pendant près d’un quart de siècle, les pays bordant la Méditerranée, depuis l’Italie jusqu’à l’Egypte en passant par la Grêce et ses îles, la Syrie et le Liban, la Terre Sainte et Constantinople. Notre étude est consacrée au séjour de Barskij dans les pays du Proche Orient. Nous tâchons tout d’abord de replacer l’œuvre de Vasilij Barskij dans la tradition des récits de pèlerinages slaves en Orient, appelés xoždenija, et initiée par Daniel de Černigov, dont notre pèlerin est le digne héritier. Pourtant Barskij est aussi marqué par son époque : désireux de s’instruire afin de rapporter un savoir dans sa patrie, il se montre d’une curiosité encyclopédique et notamment doué pour les langues. Enfin, nous nous penchons sur l’aspect humain de l’aventure de Vasilij Barskij, qui évolue vers une meilleure connaissance des hommes et de lui-même, jusqu’au plein accomplissement de sa vocation de moine érudit. La traduction en français du périple de Barskij en Orient rend accessible aux francophones l’œuvre originale de ce voyageur entre tradition et modernité. / Vasilij Grigorovič-Barskij was a voyager who left Kiev in 1723 at the age of twenty-two with the initial goals of seeking a cure for himself and of pursuing his education at L'viv. Heeding the call of the road, without provisions, alone and on foot, he took almost a quarter century to traverse the countries on the shores of the Mediterranean from Italy to Egypt, passing through Greece and its islands, Syria, Lebanon, the Holy Land and Constantinople. Our study is dedicated to Barskij's sojourns in the countries of the near east. First, we will endeavour to place the work of Vasilij Barkij in the context of the tradition of accounts of slavic pilgrimages in the East. These were termed xoždenija and first undertaken by Daniel of Černigov, of whom our pilgrim, Vasilij is the worthy heir. However, Barskij was also affected by his times: desirous of improving his knowledge so that he could bring back learning to his country, he demonstrated an encyclopaedic curiosity with a particular gift for languages. Finally, we turn our attention towards the human aspect of Vasilij Barskij's adventure which enabled him to develop a better understanding of humankind and of himself, leading to the full flourishing of his vocation as a scholarly monk. The translation of Barskij's travels in the Orient into French makes the original works of this traveller between traditional and modern worlds accessible to all francophones.
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La scène de premier contact dans les récits d\'exploration: les explorateurs français en Amérique du Sud / A cena de primeiro contato nos relatos de exploração : os exploradores franceses na América do Sul

Roy, Sébastien David Philippe 11 February 2016 (has links)
Pourquoi de nombreux ethnologues ont-ils senti l\'obligation d\'écrire, en plus de leurs travaux scientifiques, un récit de nature littéraire ? Les monographies ethnographiques font généralement l\'économie du récit de la rencontre entre l\'ethnographe et l\'indigène -- l\'Indien d\'Amérique, par exemple. Or, non seulement la rencontre est un moment clé, dont dépend la réussite de l\'enquête de terrain, mais surtout, il semble bien qu\'elle recèle, en elle-même, des éléments essentiels de l\'expérience ethnographique. Jean Rousset a mis en lumière, en comparant de nombreux romans, la structure de la scène de rencontre, qu\'il divise en trois temps : l\'effet, l\'échange et le franchissement. D\'emblée, la rencontre de l\'explorateur et de l\'Indien se révèle originale par ses préliminaires : par son caractère anticipé, voire provoqué. Tous les éléments de ce que Rousset appelle la mise en place permettent de mieux determiner les conditions du premier contact, et de souligner l\'importance de la distance à laquelle se trouvent les protagonistes. L\'effet est déclenché par le regard : il s\'agit bien en cela d\'une « première vue » ; et on en reconnaît aussi toute la gamme des manifestations physiques. Néanmoins, cet effet n\'est pas provoqué par la perception immédiate d\'une miraculeuse affinité, mais par l\'observation de deux séries d\'éléments opposés : tout ce qui fait de l\'Indien, pour l\'explorateur, un être différent ; et tout ce qui, en même temps, en fait un être semblable. L\'effet mélange alors dans l\'explorateur deux sentiments également contradictoires : la répugnance et la reconnaissance. Dans l\'échange, on relève aussi toutes les modalités distinguées par Rousset, depuis les échanges heureux jusqu\'aux échanges trompeurs, où les malentendus peuvent entraîner les conséquences les plus tragiques. Cependant, la scène de premier contact met en avant l\'échange matériel, sous toutes ses formes, le don se révélant le plus propice à nouer une alliance entre l\'explorateur et l\'Indien. Enfin, le franchissement, dernière étape de la rencontre, exprime de manière symbolique l\'union des corps : au rapprochement qui autorise un contact physique, peuvent succéder différentes formes d\'appropriation de l\'Autre, comme l\'imitation ou encore l\'ingestion. Ainsi, l\'étude de la scène de premier contact permet d\'assimiler structurellement la rencontre de l\'explorateur avec l\'Indien à une rencontre amoureuse, tout en soulignant ses particularités. Surtout, elle permet de mieux comprendre pourquoi les ethnographes ont recours à l\'écriture littéraire : seule la littérature, en effet, peut faire coïncider deux dimensions apparemment contradictoires, et montrer combien s\'unissent, dans l\'Indien, l\'altérité la plus grande et la plus profonde similarité. Ce que révèle, finalement, la dimension amoureuse du premier contact, c\'est en fait un certain narcissisme : ce que l\'explorateur admire tant dans cet Indien si différent, c\'est le reflet de sa propre humanité. / Porque muitos etnólogos sentiram a necessidade de escrever, ao lado de seus escritos científicos, um relato de cunho literário ? As monografias etnográficas eludem geralmente o relato do encontro entre o explorador e o indígena o Índio, por exemplo. No entanto, esse encontro não é apenas um momento-chave por dele depender o êxito da pesquisa de terreno, mas também por conter, em si próprio, elementos essenciais da experiência etnográfica. Comparando inúmeros romances, Jean Rousset revelou a estrutura da cena de encontro, que se divide em efeito, troca e ultrapassagem. Logo, a cena de primeiro contato, nos relatos de exploração, revela-se original pelas preliminares : pelo fato de ser antecipada e até provocada. Todos os elementos que compõem, segundo Rousset, a localização do encontro permitem definir melhor as condições do primeiro contato, e de frisar a importância da distância que separa os protagonistas. O efeito é provocado pelo olhar : é portanto uma « primeira vista », na qual se reconhece também o leque de suas manifestações físicas. No entanto, esse efeito não se deve à percepção imediata de uma milagrosa afinidade, mas à de duas séries de elementos opostos : tudo o que faz do Índio, para o explorador, um ser diferente, e tudo o que faz desse, ao mesmo tempo, um ser semelhante. O efeito mescla então no explorador dois sentimentos igualmente contraditórios : a rejeição e o reconhecimento. Na troca se notam também todas as modalidades estabelecidas por Rousset, desde as trocas felizes até as trocas enganosas, nas quais os desentendimentos podem provocar as mais trágicas consequências. No entanto, a cena de primeiro contato se distingue pela troca material, em suas diversas formas, o dom revelando-se o mais propício para firmar uma aliança entre o explorador e o Índio. Finalmente, a ultrapassagem, última etapa do encontro, expressa de maneira simbólica a união dos corpos : à aproximação que autoriza um contato físico, podem seguir várias formas de apropriação do Outro, como a imitação ou a ingestão. Portanto, o estudo da cena de primeiro contato permite assimilar estruturalmente o encontro do explorador com o Índio a um encontro amoroso, frisando ao mesmo tempo suas peculiaridades. Por outro lado, permite também entender melhor porque os etnógrafos recorrem à literatura : só ela pode juntar dois aspetos contraditórios, e mostrar como, no Índio, a maior alteridade se une à mais profunda similaridade. O que, de fato, revela a dimensão amorosa do primeiro contato, é um certo narcisismo : pois, o que o explorador admira tanto nesse Índio muito diferente, é o reflexo de sua própria humanidade.
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La Voie cruelle d\'Ella Maillart: un récit de la fin des voyages / La Voie cruelle dElla Maillart : un récit de la fin des voyages

Roy, Sebastien David Philippe 22 February 2011 (has links)
Pretendeu-se que o século XX tinha presenciado o fim das viagens, condenando as narrativas que as contavam a não ser mais do que fábulas. A obra de Ella Maillart e, sobretudo, A Via cruel, relato escrito durante a Segunda Guerra Mundial, testemunham desse momento crítico. Ella Maillart inscreve-se na tradição das relações de viagens, tanto pela escolha de um itinerário seguindo a Rota da Seda, como por uma percepção do espaço asiático no qual situa, como os viajantes da Idade-Média, o Éden ou, pelo menos, uma tribo edênica, graças à qual o Ocidente poderia reencontrar suas origens perdidas. No entanto, a viagem de carro até o Afeganistão leva Ella Maillart a medir quanto, ao revés de uma filiação antiga entre Ásia e Europa ainda visível em certos sinais, o Ocidente aos poucos vai se expandindo pelo Leste, trocando a variedade das culturas por uma civilização industrial baseada na satisfação de necessidades artificiais. Além disso, o encontro tão almejado com o Outro, que leva a nuançar o exotismo de Ella Maillart por um relativismo moderado no qual a evolução das culturas é possível se vier de uma força interna, termina em um fracasso duplo: ou o Outro, como o iraniano já europeizado, ou mesmo o afegão mais preservado, se revela demasiado parecido com o viajante; ou, como os nômades, mostra-lhe sua irredutível alteridade. Assim, frente à impossibilidade de alcançar um Éden geográfico, Ella Maillart desprende-se do mundo objetivo e vira-se para o mundo subjetivo, do qual os diálogos com Annemarie Schwarzenbach (Christina), atormentada pela depressão e pela dependência à morfina, a levam a reconhecer a superioridade, encontrando nele a única viagem possível e, na literatura e na poesia, a única escrita capaz de contá-la. Portanto, ainda que herdeira de uma tradição das relações de viagens remetendo à Idade-Média, A Via cruel revela também seus limites no século XX, abrindo uma via para uma literatura de viagem que, ao contrário dos textos até então escritos tanto por viajantes como por escritores, assuma plenamente sua dimensão literária. / On a pu prétendre que le XXe siècle avait connu la fin des voyages, condamnant les récits qui en rendaient compte à n\'être plus que des fables. Or, l\'oeuvre d\'Ella Maillart et, en particulier, La Voie cruelle, écrit pendant la Seconde Guerre Mondiale, sont des témoins de ce moment critique. Ella Maillart s\'inscrit dans la tradition des récits de voyage, tant par le choix d\'un itinéraire qui suit la Route de la Soie, que par une perception de l\'espace asiatique au coeur duquel, comme les voyageurs du Moyen-Âge, elle situe l\'Éden ou, du moins, une tribu édénique, qui permettrait à l\'Occident de renouer avec ses origines perdues. Cependant, le voyage en voiture jusqu\'en Afghanistan permet à Ella Maillart de mesurer combien, à rebours d\'une filiation antique entre l\'Asie et l\'Europe, encore visible à certains signes, l\'Occident gagne peu à peu du terrain vers l\'Est, remplaçant la variété des cultures par une civilisation industrielle fondée sur la satisfaction de besoins artificiels. De plus, la rencontre tant désirée avec l\'Autre, tout en permettant de nuancer l\'exotisme d\'Ella Maillart par un relativisme modéré, où l\'évolution des cultures est possible si elle vient d\'une poussée interne, débouche sur un double échec : ou bien l\'Autre, comme l\'Iranien déjà européanisé, ou même l\'Afghan plus préservé, se révèle en fait trop semblable au voyageur ; ou bien, comme les nomades, il lui montre au contraire son irréductible altérité. Aussi, devant l\'impossibilité de rejoindre un Éden géographique, Ella Maillart se détourne-t-elle du monde objectif pour explorer le monde subjectif, dont ses dialogues avec Annemarie Schwarzenbach (Christina), tourmentée par sa dépression et sa dépendance à la morphine, l\'amènent à reconnaître la supériorité, trouvant en lui le seul voyage possible et, dans la littérature et la poésie, la seule écriture capable d\'en rendre compte. Ainsi, tout en étant héritier d\'une tradition des récits de voyages remontant au Moyen-Âge, La Voie cruelle en révèle aussi les limites au XXe siècle, tout en ouvrant la voie pour une littérature de voyage qui, contrairement aux textes écrits jusqu\'alors tant par des voyageurs que par des écrivains, assume vraiment sa part littéraire.
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Barthélemy Faujas de Saint-Fond, parcours d’un homme de science mondain au tournant des Lumières (1741-1819) / Barthélemy Faujas de Saint-Fond, journey of a socialite science man at the enlightment turn (1741-1819)

Comparato, Guillaume 07 December 2018 (has links)
L’Europe de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle est un espace de mouvements et d’échanges de savoirs. En cette période, de nombreux savants parcouraient l’espace européen pour découvrir de nouveaux horizons et faire l’expérience du voyage. Un rite de passage presque obligatoire que le chevalier de Jaucourt, dans l’Encyclopédie, jugeait nécessaire. Les savants alors commençaient à élaborer de nouveaux savoirs et peu à peu à se spécialiser. Mais de son côté la vie littéraire était en train de passer des Lumières au Romantisme et certains de ces savants préféraient encore se définir comme des lettrés plutôt que comme des scientifiques.Dans cet espace et dans ce temps de transitions, nous nous arrêterons sur un homme qui rêve de sciences, de voyages et de gloire. Il s’agit du géologue drômois Faujas de Saint-Fond, né à Montélimar en 1741 et mort en 1819 à Saint-Fond, non loin de Loriol. Ce Dauphinois, formé à Lyon, puis Avocat à Grenoble et Juge de 1ère instance à Montélimar devient dans les années 1780 un des minéralogistes les plus en vue de la capitale. Disciple de Buffon - qui est alors le maître incontesté de l’Histoire naturelle de l’époque – et ami de l’Isérois Dolomieu, il gravit peu à peu les échelons du monde scientifique. / Europe of the end of the XVIIIth century and of the beginning of the XIXth century is a space of movements and exchanges of knowledges. In this period, numerous scholars crossed the European space to discover new horizons and experience the journey. An almost compulsory rite of passage which the knight of Jaucourt, in the Encyclopedia, considered necessary. The scholars then began to elaborate new knowledges and little by little to specialize. But from his/her part the literary life was crossing Lights in the romanticism and some of these scholars again preferred to define themselves as men of letters rather than as scientists.In this space and in this time of transitions we shall arrest on a man who dreams about sciences, about journeys and about glory. It is about the geologist drômois Faujas de Saint-Fons, born in Montélimar in 1741 and died in 1819 to Saint-Fons, not far from Loriol. It Dauphiné,,formed in Lyon, then Lawyer in Grenoble and Judge of 1re authority to Montélimar,one of the foremost mineralogists of the capital becomes in the 1780s. Follower of Buffon - Who is then the undisputed master of the Natural History of period - and friend of the isérois Dolomieu, he climbs little by little the levels of the scientific world.
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À la recherche de l’île oubliée : la Sardaigne des voyageurs / Searching for the Forgotten Island : Sardinia Seen through the Eyes of the Travelers

Faure, Elisabeth 11 July 2017 (has links)
Peut-on encore aujourd’hui s’engager dans un travail de recherche qui se donne pour objet la littérature du voyage en Italie ? Scruté par des exégètes passionnés qui en revisitent inlassablement les dynamiques touffues, mis en lumière dans ses élans et ses césures, le Grand Tour semble désormais s’offrir au chercheur comme un terrain d’investigation singulièrement orphelin de zones d’ombres.Or l’attention fervente dédiée à la péninsule est loin d’être uniforme, pas plus que ne l’a été son arpentage. Elle tend à se focaliser sur les pulsations significatives de certains épicentres sensibles, rejetant du même coup dans une périphérie quelquefois imprécise certains excursus mineurs affranchis des itinéraires codifiés appelés à drainer le flux des élites européennes.La présente étude se donne pour objet l’une de ces « marges » du voyage : l’île de Sardaigne, terre de confins ancrée au cœur de l’espace méditerranéen, encore inconnue alors que s’achève ailleurs le recensement du monde. À la fois jalon cardinal sur les principales routes méditerranéennes et Ultima Thulé condamnée à une longue relégation, le territoire insulaire affiche durablement la virginité d’antipodes indécis avant de devenir l’ultime étape d’un « Petit Tour » retardataire sous l’impulsion d’un bataillon clairsemé de découvreurs alternatifs.Afin de retracer l’aventure du voyage en Sardaigne, il convient d’explorer dans un premier temps le jeu de représentations complexe dont se nourrit l’image de l’île, marquée par une énigmatique ambivalence. Il s’agit ensuite de comprendre les mécanismes qui président à un lent dévoilement : longtemps cantonnée au statut d’étape fortuite, la Sardaigne va également devenir promesse d’explorations pionnières. Après avoir dressé le profil des acteurs du voyage, enquêté sur les motivations qui les animent, on les suivra dans leur itinérance, de la découverte de l’espace à la bouleversante confrontation avec une altérité aussi dérangeante que fascinante. On s’attache ainsi à mettre en lumière la richesse des visions inspirées par le microcosme insulaire, creuset de mythologies contrastées et berceau d‘imaginaires, ainsi que la vigueur des stratégies déployées par les voyageurs pour légitimer leur entreprise au regard de la référence écrasante constituée par la tradition du Grand Tour. Délaissé par ces écrivains qui vont ailleurs s’accaparer le récit de voyage, le périple sarde se confirme sans doute comme un excursus mineur. Toutefois le corpus qui en retrace les expériences singulières ne pouvait se soustraire aux dynamiques appelées à déterminer les enjeux et les ambitions de la littérature viatique au cours du XIXe siècle. Le cheminement de l’écriture fait donc l’objet d’une réflexion spécifique visant à capturer au fil des pages l’aspiration timide à une littérarité possible.Le corpus exploré, encore largement inédit, couvre un « grand siècle » (1792-1909) et se focalise sur les voyageurs de l’aire francophone, sans s’interdire les apports précieux que constituent les témoignages d’autres visiteurs européens et certains textes choisis (édités ou issus de fonds d’archives) empruntés à une chronologie élargie. / Italy occupies a very peculiar place in the history of travel. Considered a cradle of the Western world, the country was seen by travelers as the essential destination of the European Tour, where members of the classically trained elite, exposed to the finest achievements of art and architecture, yearned to reclaim the legacy of ancient civilizations.By the end of the 18th century, the Italian Grand Tour had stretched as far as Calabria and Sicily, inspiring countless travel accounts. But most travelers deliberately forgot to embark on the ultimate journey : remote, supposedly wild and dangerous, the little-explored island of Sardinia remained an enigma.This study explores the relatively small corpus of texts dedicated to Sardinia, focusing on French travel writing (although a wider range of sources is used in the study) and covering what may be called a “long nineteenth century” (from 1792 to 1909).
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Imaginaire mythique de l’Afrique subsaharienne à l’âge classique / The imaginary mythical sub-Saharan Africa of the classical age

Alves Vaz, Paulo 29 November 2013 (has links)
Différents voyageurs ont décidé de leur fait ou de par leurs obligations gouvernementales, religieuses ou commerciales de visiter et d’explorer l’Afrique. Ce qu’ils ont pu observer de la population des côtes va être généralisé aux peuples de toute l’Afrique. Dès leur arrivée, les voyageurs sont frappés par la différence qui existe, entre la population africaine, la faune et la flore et celle du reste du monde. La découverte d'un monde différent est très certainement à la source de la fascination pour l’Afrique. L’Afrique est seule capable, de produire des prodiges au niveau de la nature, des royaumes et de leurs souverains, ainsi que des animaux et des hommes. C’est de l’observation et de l’écriture que naissent les mythes. Alors que l’Afrique est décrite comme un continent avec des peuples pauvres, ignorants, superstitieux, de sauvages et d’anthropophages, les auteurs font part de terres où les pierres précieuses et l’or poussent à même le sol, quand ils ne sont pas transbordés après la pluie par les fleuves en crue. Dans les terres inconnues, au-delà de la domination de l’Islam, se conçoit l’existence de régions fabuleusement riches en or, authentiques paradis terrestres. Là est localisé l’Ophir de Salomon, mais aussi le royaume de la Reine de Saba, riche en or et encens. C’est là que se trouve, quelque part, l’Empire du Royaume du Prêtre Jean, symbole d’une chrétienté idéale, mais aussi le fabuleux royaume du Monomotapa, dirigé par le Mwenemutapwa, où habitent les Amazones. / Different travellers decided to visit and explore Africa either on their own or because of government, religious or commercial obligations. They had various motivations : some were really interested in this continent and wanted to know more about it, others went there to satisfy a desire of discovery and to share unknown lands for trade. As soon as they arrived visitors were struck by the difference - in physionomy - between the African population and the rest of the world. Travel stories - reports of bygone days - bring back the African peoples who were seing white people for the first time. The discovery of a new world, its exploration and literature are the root of the fascination for Africa. In this context the representation and the enchantment - that Sub-Saharan Africa aroused in the collective imagination of the Classical Age travellers - will be studied. Africa has become over the centuries a name which sounds mysterious, suggesting to the minds of men a stream of unusual landscapes. Myths were born from the observation of unknown lands through writing. In fact thanks to different travellers from previous centuries Africa shows in the collective imagination of Europeans from the 16th, 17th and 18th centuries two mythical and real pictures, opposed but complementary. This continent is described as a huge desert territory filled with fabulous beings where precious stones and gold grow or are washed away by the rivers flooded after rain. Africa is then described as a contintent with poor, ignorant, superstitious peoples : savages and cannibals. Everything looks different for travellers : men, civilisations, plants and lands so myths linked with Africa sprouted from them. The symbolic value of the myth is transferred in travel books and provide a common background of marvellous pictures.
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Voyages fantastiques pour la jeunesse italienne du début du XXe siècle / Fantasy journeys for young italians at the beginning of the twentieth century / Viaggi fantastici per la gioventu italiana del primo Novecento

Pezzuolo, Giulia 19 May 2012 (has links)
Cette thèse étudie un corpus de quinze romans italiens pour jeunes lecteurs, qui ont été publiés entre1900 et 1925 et racontent un voyage fantastique. Il s'agit aussi bien d'ouvrages qui s'adressent aux enfants que d'oeuvres plus prolixes, dont les destinataires pourraient être des adolescents. Pour l'analyse de ce corpus, nous avons associé une approche narratologique à une approche sociologique. Premièrement, nous avons reconstitué la manière d'envisager le jeune âge dans la culture italienne entre le XIXe et le XXe siècles, et nous avons abordé la question de l'influence des éducateurs et du marché éditorial sur le livre pour enfants. Deuxièmement, nous avons étudié la présence du thème du voyage dans la littérature de jeunesse, ainsi que les contenus idéologiques et la dimension littéraire de nos quinze textes. L'union de ces deux approches nous a permis de comprendre le fonctionnement narratif des oeuvres, tout en les replaçant dans le contexte de leur première diffusion. / This thesis studies fifteen Italian novels for young readers, published between 1900 and 1925, and narrating fantasy journeys. Some of these works were addressed to children and others, given their prolix content, could have been addressed more to teenagers. In our analysis of these works, we have associated a narratological approach to a sociological approach. First, we have reconstructed how the Italian culture between the nineteenth and twentieth centuries considered youthfulness, and additionally, we took into consideration the influence of the educators and the editorial markets of that time on children’s literature. Secondly, we studied the presence of the theme of voyage in this type of literature, the ideological contents and the literal dimension of our fifteen texts. The combination of these approaches allowed us to understand the narrative functioning of those works, while placing them in their first historical context upon publication.
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Le passage de l'oralité à la scripturalité : tensions et défis pour l'insertion de l'immigré ivoirien en France. / The passage of the oral act to the writing : tensions and challenge for the insertion of immigrated native in france

Okaigne, Henri 29 November 2018 (has links)
Les travaux entrepris pour cette thèse s’inscrivent dans le cadre de la philosophie de l’éducation. Plus spécifiquement, ceux-ci traitent de la thématique de l’éducation et de la formation comparée.L’objectif est de démontrer que la reconversion de la culture orale à la culture écrite est possible. Notamment dans le cas de l’immigré venu d’Afrique (culture orale) pour s’établir en France (culture scripturale). Ces travaux ont la prétention de relever, entre autres, les conséquences du passage de l’oral à l’écrit sur la vie du migrant, mais également sur l’environnement hôte.En d’autres termes, que devient le migrant, le voyageur, l’aventurier, après avoir posé ses valises à destination ? Ce dernier perd-t-il sa culture d’origine ou l’enrichit-elle avec de celle du pays d’accueil ? Qu’apporte-il en retour au pays d’accueil ?Autant de questions qui conduisent à rechercher les enjeux du voyage que décide d’entreprendre le migrant africain.La démarche de voyager s’inscrit dans la tradition humaniste. Cette dernière qui dévoile les deux visions du voyage s’appuie sur une aspiration à des droits et une projection dans l’espace liée au cosmopolitisme. Ainsi, deux courants de pensées s’annoncent d’ores et déjà : les « proficiens » et les « peregrinans ».Dans tous les cas, le migrant appelé à faire le récit de son aventure, témoigne d’une expérience significative personnelle soit d’enrichissement, soit de métamorphose, soit encore de dépouillement, d’ascèse, de délivrance et de conversion. Comment pourrait-il en être autrement ?Cette exigence prend un accent particulier quand il s’agit d’opérer un choix linguistique. Celui du passage de l’oralité à la scripturalité. Se faisant, on ne peut parler d’immigration sans expliquer les rapports qu’entretiennent l’écriture et l’oralité qui sont des questions substantielles à sa compréhension.Une aventure humaine qui ouvre sur un entre-deux culturel où les tensions et les défis constituent l’essentiel de la vie du migrant pour son insertion. Avec ses hauts et ses bas, avec ses joies et ses peines, ces tensions et ces défis qui vont se traduire par des phénomènes de rejet, de sentiment d’exclusion sociale, d’acculturation à l’écrit, de transculturation, de différenciation de rapports à la réalité et au savoir.THESE DE DOCTORAT Henri OKAIGNEUniversité PARIS 8 4 Novembre 2018A travers ces récits de vie, ces témoignages et ces trajectoires individuelles qui tiennent également compte de l’écriture comme mode de narration de ses pérégrinations, le migrant exprime ses difficultés. L’écriture devient alors pour lui, un lieu de repli sur soi, un refuge.Pour passer toutes ces réalités théoriques au banc de l’essai, un retour au bercail en Côte d’Ivoire a été nécessaire pour procéder à une enquête qualitative. L’objectif étant le choix d’orientation de la vie et les critères d’insertion du migrant au regard de l’utilisation qu’il fait de sa langue maternelle en France. Son rapport singulier à la pratique de l’oralité qui s’inscrit dans la tradition culturelle de la Côte d’Ivoire et les influences que celle-ci pourrait avoir sur son insertion.Les techniques de recueil des données telles que la triangulation et le choix d’un échantillonnage représentatif ont été préférées. Il s’est agi d’utiliser le récit des migrants comme support d’une enquête sous forme d’entretiens compréhensifs ou narratifs semi-directifs, de découvrir les récurrences qui s’y cachent afin de construire un modèle.Une enquête qui mènera à la compréhension de ce qui, dans les usages linguistiques du migrant, reste attaché à des formes incompatibles (tensions) avec son monde nouveau, son pays d’accueil qu’il doit surmonter (défis).Les conclusions des analyses des données conduiront sur des pistes pour le dégagement des compétences professionnelles en vue de l’accompagnement de ces migrants. / The works which we began for this thesis join within the framework of the philosophy of the education. More specifically, these deal with the theme of the education and with the compared training.We assign for objective to demonstrate that the retraining of the oral culture in the written culture is possible. In particular in the case of the immigrant come from Africa (oral culture) to become established in France (scriptural culture). It is a question meets it between two cultures: the oral culture and the written culture. These works claim to be able to raise, among others, the consequences of such a change on the life of the migrant in his host country.In other words, that becomes the migrant, the traveler, the adventurer, having put down his/her suitcases in destination ? Did the immigrant loses his culture of origin or does he enrich him with of that of the host country?So many questions which finally return to the stakes in the journey on which decides to begin the African migrant.This approach to travel joins in the humanist tradition. The latter which reveals both visions of the journey leans on an inhalation in rights and projection in the space bound to the cosmopolitanism. So, we shall have on one side, "proficiens" and on the other one, "peregrinans".In every case, the migrant who is called to tell the story of his adventure, shows of a personal significant experiment either enrichment, or metamorphosis, or still a perusal, an asceticism, a delivery and a conversion. How could it be otherwise?This requirement takes a particular accent when it comes to operate a linguistic choice. That of the passage of the oral character in the scripturality. Being made, we cannot speak about immigration without explaining the relationships that maintain the writing and the oral character which are substantial questions in his understanding.A human adventure which opens on a cultural intervening period where the tensions and the challenges establish the main part of the life of the migrant for its insertion. With his tops and his bottoms, with his enjoyments and his punishments, these tensions and these challenges are going to be translated by phenomena of rejection, feeling of social exclusion, acculturation to the paper, of transculturation, differentiation of relationships in the reality and in the knowledge.THESE DE DOCTORAT Henri OKAIGNEUniversité PARIS 8 6 Novembre 2018Through these narratives of life, these testimonies and these individual trajectories which also take into account the writing as the mode of story of its wanderings, the migrant expresses his difficulties. The writing becomes then for him, a place of withdrawal, a refuge.To cross all these theoretical realities in the bench of the essay, we had to surrender on the ground in Ivory Coast to proceed to a qualitative investigation. The objective being the choice of orientation of the life and the criteria of insertion of the migrant with regard to the use which it makes of his mother tongue in France. His singular relationship in the practice of the oral character which joins in the cultural tradition of Ivory Coast and the influences which this one could have on her insertion.The techniques of data collection such the triangulation and the choice of a representative random sampling were preferred. It is a question for us from the narrative of the migrants as the support of our investigation in the form of conversations comprehensive or narrative semi-directive, of discover the recurrences which hide from it to build a model.So, we shall reach the understanding of what, in the linguistic uses of the migrant, remains attached to incompatible tensions with his new world, its host country that he has to surmount challenges.The conclusions of data analyses will lead us on runways for the release of the professional skills with the aim of the frame of these migrants.
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Le vertige de Bardamu.

Smith, Andre. January 1967 (has links)
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Les représentations du lecteur réel dans quelques récits de voyage de Michel Butor

Birouk, Nadia 16 January 2012 (has links) (PDF)
Le lecteur joue un grand rôle dans la production et dans l'élaboration du sens. En effet, dès le premier contact avec un énoncé littéraire, le lecteur réel est engagé dans une " communication interactionnelle " avec l'auteur réel, surtout lorsqu'il s'agit de saisir le sens d'un récit " déroutant ". Pourtant, nous ne pouvons pas toujours préciser les types de lecteurs réels et leur capacité dans l'activation de l'acte de lecture qui doit être productif. La thèse essaye de mettre en lumière les particularités de la lecture littéraire et la difficulté d'approcher un énoncé littéraire, qui demeure un défi et une contrainte au vu de sa spécificité. Nous avons tenté de déterminer à l'aide d'exemples précis empruntés à Michel Butor, l'activité du lecteur réel que nous sommes, car ils présentent un outil intéressant pour approcher la question de la lecture chez Michel Butor, dans la mesure où ils illustrent le parcours d'une écriture " de voyage " qui va jusqu'à la mise en question du genre (Récit de voyage). Bref, il s'est avéré que la réception d'un texte est liée à nos choix les plus intimes, à nos partis pris, à nos sentiments et à nos pulsions...

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