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Construire, représenter combattre la peur : la société italienne et l'Etat face à la violence politique des "années de plomb", 1969-1981 / instilling, Describing and Fighting Fear : Italian Society and the State in the face of Political Violence during the ''Years of Lead'', 1969-1981

Le Quang, Gregoire 12 December 2017 (has links)
La décennie des années 1970 est caractérisée en Italie par un « cycle de protestation » et des mobilisations politiques et sociales de grande ampleur, qui s'accompagne – sans s'y limiter – d'une vague de violences politiques de natures très diverses, des attentats à la bombe mis au point par l'extrême-droite aux attentats ciblés de la lutte armée d'inspiration marxiste-léniniste, en passant par les débordements occasionnés par des manifestations ou des agressions. Ces violences s'inscrivent dans des stratégies d’intimidation qu'il s'agit de replacer précisément dans des cultures politiques qui se donnent comme objectif d'utiliser, parfois explicitement, la peur comme outil d'intervention politique, occasion de replacer les différents « terrorismes » dans la perspective de trajectoires de radicalisation. Quels sont les résultats socio-politiques de ces manœuvres visant à généraliser la guerre psychologique ? Au fil de la décennie et en comparant, sans les confondre, les différentes formes de « terrorisme » et leurs effets, se dessine une géographie et une chronologie de l'imprégnation de la peur : au-delà de l'effet de terreur qui dure peu, la violence « terroriste » installe un climat de peur durable, un sentiment de menace qui devient, à partir de 1978, un fait incontournable et que nombre de sources contemporaines permettent de saisir. Se pose alors la question de la représentation de la peur dans l'espace public et politique, son instrumentalisation éventuelle dans des stratégies propres au gouvernement ou à l'opposition, et l'absolue nécessité de rassurer, y compris au prix d'une mise en tension des mesures de sécurité avec les valeurs de l'État de droit. / The 1970s in Italy are characterized by a new “cycle of protests” and a dramatic rise in social and political mobilization. These movements were accompanied by – although not limited to – a wave of political violence of various types, from right-wing bombings to targeted attacks by armed underground Marxist-Leninist organizations, and a great number of outbursts of collective violence during demonstrations and street fights. Not all of this violent activity falls under the heading of “terrorism”, rather it should be considered within the broader context of a political climate where intimidation tactics were on the increase and fear was, sometimes explicitly, used as a political tool. The political culture facilitated the use of violence in a process of radicalisation. What are the socio-political results of such a strategy of intimidation and psychological warfare? Analysis of the different strategies and their effects reveals a propagation of fear through the decade, resulting in a sustained climate of terror and the sense of a pressing threat, particularly from 1978 onwards. This raises the question of the effects of repetitive terrorist attacks, and the representation of fear in the public and political sphere: at the same time a destabilizing factor and a tool for legitimising political activities.
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Le traitement, dans la presse écrite, de la violence politique en Guadeloupe de 1979 à 1989 / How the written press dealt with the political violence in Guadeloupe between 1979 and 1989

Canneval, Jacques 22 October 2013 (has links)
Entre 1979 et 1989, la région des Antilles et de la Guyane, et plus particulièrement la Guadeloupe, ont connu une décennie de violence. 284 attentats à la bombe ont été commis dans ces pays, soit un peu plus de 10 % des 2616 attentats perpétrés sur le territoire français de 1973 à 1980. Ces actes de violence ont été revendiqués par deux organisations “terroristes“ successives : le Groupe de libération armée (G.L.A) et l’Alliance révolutionnaire caraïbe. Cette “lutte armée“ avait pour objectif de “pousser“ le gouvernement français à accorder l’indépendance nationale à ses dernières possessions des Antilles et de l’Amérique du Sud. Cette thèse intitulée : “le traitement, dans la presse écrite, de la violence politique en Guadeloupe de 1979 à 1989“ s’attache à interroger la stratégie discursive des journaux nationaux et régionaux pour rendre compte des violences dans un pays où est à l’œuvre une théorie politique de l’assimilation. En se fondant sur le schéma actanciel, ce travail, dans sa première partie, s’emploie à dégager les grandes étapes de la formule “départementalisation“ qui s’est imposée au fil du temps comme cadre politique de régulation de la vie publique des départements d’outre-mer. Dans sa deuxième partie, il s’attarde à mettre en lumière le long processus historique qui a conduit aux événements de violence précités. Ceux-ci sont analysés, dans la troisième partie, par la technique de mise en relation contrastive du quotidien de “référence“ le “Monde“ et du journal “nationaliste“ le “Journal Guadeloupéen“, et par celle de l’analyse de contenu. Les résultats de ce travail sont de deux ordres : 1) le phénomène de la violence politique est saisi dans son fonctionnement pratique et théorique ; les premières vérités, à la suite d’une enquête approfondie, apparaissent sur cette période troublée. 2) la mise en relation contrastive, les analyses lexicale et thématique révèlent avec quel substrat les journaux construisent leurs dires. / Between 1979 and 1989, the region covering the French West Indies and Guyana, and in particular Guadeloupe, experienced a decade of violence. 284 bomb attacks were committed in these countries, i.e. slightly more than 10% of the 2,616 attacks carried out throughout French territory between 1973 and 1980. Two “terrorist” organizations successively claimed responsibility for these acts of violence: the Liberation Army Group (G.L.A.) and the Caribbean Revolutionary Alliance. The aim of this “armed struggle” was to “incite” the French government to grant national independence to its last strongholds in the West Indies and South America. This dissertation, entitled “How the written press dealt with the political violence in Guadeloupe between 1979 and 1989”, focuses on questioning the discursive strategy implemented by national and regional newspapers for reporting the violence in a country where a political theory on assimilation was brought into play. In its first part, this work, which is based on the actantial model, concentrates on highlighting the major phases in the “departmentalization” formula, which imposed itself over time as the political framework that would be used to regulate public life in overseas departments. In its second part, it emphasizes in detail the long historic process which led to the aforementioned violent events. These are analyzed in the third part through a contrastive study of the reference daily – Le Monde, with the nationalistic newspaper – the Journal Guadeloupéen and by analyzing the content. The results of this work are twofold: 1) the phenomenon of political violence is addressed in its theoretical and practical functioning; following an in-depth enquiry, the basic truths are brought to the fore for this troubled period. 2) the contrastive relationship, the lexical and thematic analysis uncovers the “substance” used by the newspapers for establishing their claims.
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Sociologie du corps militaire en Afrique noire : le cas du Cameroun / Sociology of military corps in black Africa : the case of Cameroon

Ondoua, Antoine 11 January 2013 (has links)
L'évocation de l'armée en Afrique en général et noire en particulier rime, dans la conscience collective, avec coups d'Etat, mutineries, rebellions, violences. Et pourtant, des particularités sont à tirer notamment en ce qui concerne la stabilité des Etats et l'ascension à la magistrature suprême. C'est ainsi qu'en Afrique francophone, le Cameroun et le Sénégal sont à citer car, restés depuis leur « indépendance » à l'abri de prise de pouvoir par la force des armes. Et, ce, malgré des situations sociopolitiques et économiques assez similaires aux autres pays. Pour le Cameroun, au-delà d'une certaine intériorisation du sens professionnel (soumission du militaire au politique), nous pensons que la régularité de l'armée tient du fait qu'elle s'est fondue dans un système néopatrimonial au point de devenir, elle-même, une institution néopatrimonialisée. Mais, bien que défendant des intérêts partisans (du « Prince », de la classe dirigeante et les siens), cette armée se révèle aussi un symbole du processus de rationalisation et de démocratisation de l'Etat (principes bureaucratiques, maintien de l'ordre et de la paix, brassage socioculturel…). Se pose alors la question de savoir qui du système ou du symbole détermine la posture du corps militaire camerounais ? En clair, l'armée camerounaise est-elle loyale parce que néopatrimonialisée ou bien l'ancrage néopatrimoniale s'appuie-t-elle sur cette loyauté ? / It is a common perception that the army in Africa and more particularly in black Africa, is associated with putsch, riots, rebellions and violence. Yet, specificities can be pointed out, especially in the two following points: political stability and promotion to the highest office. In that way, in francophone africa, Cameroon and Senegal since their independence, have managed to preserve themselves from any violent upheaval. In Cameroon, beyond a certain internization of the rofessional sense ( army submitted to political power), we can state that the political stability is due to the fact that it has blended into a neo-patrimonial system up to the point of becoming itself a neo-patrimonialised institution. Nonetheless, in spite of defending partisan interests (the "Prince", the ruling class and his family) the army turns out to be a symbol of the process of rationalization and democratization of the state (bureaucratic principles, law enforcement, peacekeeping, socio-cultural mixing etc.). The question is now to figure out if the position of the cameroonian army is determined either by the symbol or by the system. In other words, is the Cameroonian army loyal because of its being neo-patrimonialised or because the neo-patrimonial system relies on such loyalty?
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La cavalerie romaine des Sévères à Théodose / The Late Roman Cavalry (193-395 A.D.)

Méa, Corentin 04 June 2014 (has links)
Dans son ouvrage de référence L'Empire romain en mutation des Sévères à Constantin (192-337 p.C.), Jean-Michel Carrié évoque les changements intervenus dans les armées au cours du IIIe et du début du IVe siècles. Selon lui, “les tâches de patrouille aux frontières, la nécessité d'intervenir rapidement dans les secteurs menacés, a imposé une plus grande mobilité”. En échos à l'historiographie du XXe siècle, il n'hésite pas à parler pour l'année 378 p.C. d'une “armée largement reconvertie à l'arme équestre” au moment de la bataille d'Andrinople. L'idée d'une montée en puissance de l'arme de cavalerie au sein de l'armée romaine entre les règnes de Septime Sévère et de Théodose n'est pas nouvelle. Tous les auteurs abordant le sujet de l'évolution de l'armée romaine tardive mettent en exergue le renouveau de la cavalerie. Leur argumentaire repose essentiellement sur une source, la Notice des Dignités, et sur le fait que Gallien aurait créé un commandement de cavalerie vers 256 p.C. Il convient donc de reprendre tous les éléments du dossier et de s'interroger sur la réalité de cette “armée largement convertie à l'arme équestre”. Y a-t-il des changements structurels majeurs et un renouvellement de la hiérarchie ? Les missions attribuées, tant militaires que civiles, sont-elles vraiment différentes par rapport à celles du Haut-Empire ? Dans un premier temps, nous favorisons une approche chronologique des métamorphoses intervenues au sein de l'arme de cavalerie. Cette dernière est composée à l'orée du IIIe siècle de trois types d'unités héritées de l'armée du Principat : les alae, les cohortes equitatae et les equites legionis. La première partie s'intéresse à leur transformation -ci au cours des IIIe et IVe siècles. La deuxième partie se penche sur les innovations intervenues entre les règnes de Gallien et de Dioclétien. La troisième partie se concentre sur les mutations du IVe siècle de Constantin à Théodose. Dans un deuxième temps, il convient de revenir sur le quotidien des unités de cavalerie lorsqu'elles sont stationnées dans les camps ou les forts de l'Empire. La quatrième partie, traite ainsi, en deux volets, la vie en garnison. Dans un troisième et dernier temps, nous cherchons à déterminer les éventuels perfectionnements de l'arme de cavalerie. La cinquième partie est centrée sur le couple du cavalier et du cheval. Enfin, dans une sixième partie, il nous faut comprendre la nouvelle place occupée par la cavalerie au sein de l'armée romaine tardive en étudiant la physionomie du combat de cavalerie. / In his reference book L'Empire romain en mutation des Sévères à Constantin (192-337 p.C.), Jean-Michel Carrié evokes changes in the late Roman army. He notes that “tasks of border patrols and the need of quick intervention in threatened areas imposed a better mobility”. Echoing to twentieth-century historiography, he argues that the Roman army appears “largely converted to the cavalry” at the Battle of Adrianople (378 A.D.) Several historians have already written about the rise of the weapon of cavalry in the Roman army during the reigns of Septimius Severus and Theodosius. All of them agree to highlight the revival of cavalry when dealing with the evolution of the Late Roman army. Considering that Gallienus would have created a command of cavalry in 256 A.D., theirs works are mainly based upon the analysis of a fourth-century document called the Notitia Dignitatum. We endeavour to reopen the case in order to question the reality of an army supposedly “largely converted to the cavalry”. Were there such things as great structural changes and a renewal of the hierarchy? Would assigned missions, both military and civilian, be very different in the Late Empire than they were in the Early Empire?
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L'armement dans la région balkanique à l'époque romaine tardive et proto-byzantine (284-641) : héritage, adaptation et innovation / Late roman and early-byzantine weapons from the Balkan Peninsula (284-641) : inheritance, borrowing and innovation

Glad, Damien 25 October 2013 (has links)
Cette thèse de doctorat en archéologie est consacrée à l'étude des "militaria" découvertes dans la péninsule balkanique et issues de contextes datés de l'époque romaine tardive et protobyzantine. La définition des champs de l'enquête permet, dans un premier temps, d'établir un corpus répertoriant 156 sites archéologiques à armes et de proposer l'inventaire des "militaria" dans leurs contextes historiographiques, géographiques et chronologiques. L'analyse typologique replace ensuite ces armes dans leurs contextes de production, de diffusion et d'approvisionnement, d'utilisation, d'entretien et d'abandon. Une telle analyse démontre enfin qu'aucune forme n'est anodine et que l'évolution de celle-ci résulte d'héritage, d'adaptation et d'innovation. / This Phd work in archaeology deals with the study of "militaria", found on the Balkan Peninsula, from late roman and early-byzantine archaeological contexts. At first, the definition of field investigation allows to establish a database indexing 156 archaeological sites with weapons and to take stock of the "militaria" within their historiographical, geographical and chronological contexts. Cluster analysis then puts these weapons in their contexts of manufacture, circulation and supplying, use, maintenance and abandonment. This analysis demonstrates finally that no style is trivial and that the evolution of the latter results of inheritance, borrowing and innovation.
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Une armée révolutionnaire : la guerre d'Algérie du 5e bureau / A revolutionnay army : the fifth bureau's Algerian war

Leroux, Denis 10 December 2018 (has links)
Durant la guerre d'Algérie, des officiers français ont pensé l'armée et son action comme révolutionnaire. Il s'agissait pour eux de réformer radicalement l'institution militaire, en l'adaptant à un conflit présenté comme une guerre révolutionnaire menée par le communisme dont l'enjeu est le contrôle politique de la population. Cette armée révolutionnaire se devait de participer à la modernisation de l'Algérie, intégrant les Algériens au corps social français, permettant l'émergence d'une «Algérie nouvelle». Afin de réaliser cet objectif, ces officiers prônaient un durcissement autoritaire de l'État à même de contrer la subversion communiste. Cette thèse explore cette armée révolutionnaire, dont elle s'attache à saisir les racines, le contenu et les conséquences, à travers l'étude des 5es bureaux, bureaux d'état-major chargés de mener l'action psychologique de 1955 à 1960, à la fois propagandistes, commissaires politiques et théoriciens de l'action politico-militaire. Elle se penche, à travers une approche prosopographique, sur les parcours individuels et collectifs de ses officiers. Elle analyse les logiques institutionnelles, les discours et les pratiques des 5es bureaux. Elle met en lumière l'action politique de l'armée lors de la crise de mai et juin 1958 à travers la mobilisation autoritaire des Algériens lors de manifestations de fraternisation mettant en scène l'adhésion des colonisés à un ordre coloniale rénové. Ce projet se heurte à l'opposition de plus en plus claire du pouvoir gaulliste qui dissout les 5es bureaux en février 1960, suite à la semaine des barricades, mais surtout à une mécompréhension systématique de la situation politique algérienne. / During the Algerian War, French officers considered the army and its action as revolutionary. They aimed to radically reform military institutions, adapting them to a conflict perceived as a revolutionary war led by communism whose goal was the political control of the population. This revolutionary army had to participate in the modernization of Algeria, integrating Algerians into the French social body, allowing the emergence of an "Algérie nouvelle". In order to achieve this goal, these officers advocated an authoritarian hardening of the state capable of countering communist subversion. This thesis explores the roots, content and consequences of this revolutionary army through the study of the 5th bureau : the staff officers responsible for conducting psychological action from 1955 to 1960, as well the propagandists, political commissars and theoreticians of politico-military action. It employs a prospography of the individual and collective career trajectories of these officers, and analyzes the institutional logics; discourses, and the practices of the 5th bureaus. Tt highlights the political action of the army during the crisis of May and June 1958 through the authoritarian mobilization of Algerians for fraternization demonstrations that aimed to evince Algerians' commitment to a renovated colonial order. This project was defeated by the cleat opposition of the Gaullist state, which dissolved the 5th Bureaus in February 1960 following the week of the barricades uprising, but particularly by its systematic misunderstanding of the Algerian political situation.
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Le ravitaillement des armées romaines pendant les guerres civiles (49-30 avant J.-C.) / The logistics of the Roman armies during the Civil Wars (49-30 BC)

Porte, François 18 March 2016 (has links)
Les guerres civiles des dernières décennies de la République, de 49 à 30 avant J.-C., mettent en avant le savoir faire des élites romaines dans la conduite des opérations militaires, éclairent les limites et précipitent les transformations de l’outil militaire et des pratiques guerrières.À partir des effectifs comptabilisés et des besoins ensuite estimés, il apparaît que le ravitaillement sur le terrain ne constitue qu’un complément occasionnel et conjoncturel à un approvisionnement depuis l’arrière.À l’échelle stratégique, la mobilisation des ressources de l’Empire romain connaît alors une ampleur sans précédent. Aucune province n’est épargnée. Le partage du monde romain entre l’Occident et l’Orient, modifie les schémas habituels de mobilisation des ressources et sollicite des régions récemment intégrées au monde romain dans de nouveaux réseaux logistiques. L’ampleur et la nature des besoins des effectifs engagés vont nécessiter des bases stratégiques étendues et faire du transport maritime un axe essentiel des systèmes logistiques.À l’échelle opérationnelle, les infrastructures indispensables pour supporter le réseau logistique réduisent les choix possibles pour l’établissement des bases arrières. Les armées romaines ne bénéficient visiblement pas de structures déjà constituées à cet effet.Enfin, l’acquisition des fournitures et le financement de la logistique nécessitent des bouleversements fiscaux, parfois accompagnés d’exactions et du pillage des ressources provinciales, en raison de l’absence d’une fiscalité efficace. Ces conflits mettent en lumière la perte de pouvoir du Sénat au profit d’imperatores autonomes et indépendants, jusqu’à la confiscation définitive du pouvoir par l’un d’entre eux. / The civil wars that took place during the last decades of the Roman Republic (49-30 B.C.) reveal the expertise of Roman elites in the art of war, along with its limits, and accelerate the transformations of the military tool and Roman warfare.After the manpower and needs of the Roman armies estimation, living off the land doesn’t seem to have been more than an occasional mean of supply, supplemented by a more effective logistical support from the rear.The resources of the Roman Empire are mobilized at an unprecedented scale, sparing no province, as the split of the Roman world between western and eastern sides transforms the usual patterns of logistical mobilization. Recently conquered provinces are therefore added to newly raised logistical systems in the Eastern Mediterranean. The maritime transportation plays a central role, as the amount of the supplies needed requires large strategic bases across the Mediterranean sea.The infrastructures needed to support the logistical network at an operational scale are rare among the Mediterranean cities and restrain the choice of operational bases. The Roman armies can obviously not rely on previous established military structures.Finally, the Roman tax system has to go through deep changes to face the financial needs of the logistical system, along with plunder and spoil. The Senate loses its power during the civil wars to the benefit of independent imperatores, until Octavian’s final rise to supreme power.
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Chefs de guerre dans le Maine et ses abords durant la guerre de Cent Ans / Warchiefs in Maine and its surroundings during Hundred Years War

Raquidel, Charlotte 28 September 2015 (has links)
L'Etude porte sur un groupe social, celui des chefs de guerre, ses contours et ses actions dans le Maine et ses abords durant la guerre de Cent Ans. Elle conduit à s'interroger sur less relations qui lient ces personnages aux rois et aux princes alors qu'ils accomplissent des actes militaires, judiciaires et politiques dans un cadre licite mais aussi à l'occasion illicite (criminalité). Elle amène à se poser la question de la pertinence du choix opéré au niveau de la base géographique retenue ; placés au coeur des tensions qui frappent l'ouest du royaume le Maine et ses abords subissent le passage des compagnies étrangères et finissent par être en grande part occupés par les Anglais. Le groupe intègre essentiellement des "Anglais" (Ecossais, Gallois...), des "Navarrais" et des Français tiraillés, à une époque donnée, entre Armagnacs et Bourguignons et issus en partie des milieux locaux. Le panel des rangs, des statuts et des tires de chefs de guerre est très divers. On discerne deux strates majeures. La base du recrutement est de celle de la petite noblesse rurale, voire de la bourgeoisie, tandis que les plus hauts titres sont réservés à ceux des hautes sphères nobiliaires que sont les princes de sang. Ces chefs de guerre ont une grande importance locale et régionale mais ils jouent aussi, d'une manière plus générale, un rôle majeur dans la structuration de la société nobiliaire Créant des us et coutumes, une idéologie et des habitus, s'intégrant dans les normes liées à leur groupe avec une vie sociale spécifique, notamment lors des joutes, avec la réalisation de gisants, d'épitaphes et d'autres formes de traces eschatologiques. Ces chefs de guerre créent une dynamique militaire et des stratégies d'ascension sociale à la fois au coeur de la sphère militaire mais aussi politique, et ce dans le cadre des cours princières et/ou royales. Ils ont une place de premier plan dans la genèse et l'essor de l'Etat monarchique et la construction de l'armée royale et princière. / The study focuses on a social group, the warlords, its borders and its actions in the Maine and its surroundings during the Hundred Years War.It raises questions about the relationships between these characters to kings and princes when they perform acts of military, judicial and policies in a legal framework but also the illegal acts. It raises the question of the relevance of the choice made concerning its geographical basis that placed in the heart tensions that hit western Maine county and its surroundings that suffered from the passage of Foreign companies and end up being largely occupied by the EngIish. The group mainly includes English (Scottish, Welsh...), the "Navarra" and French pulled at a given time between Armagnacs and Burgundians. The panel ranks, statutes and warlords titles are very different. One discerns two major stratas. The basis of recruitment is that of the small rural nobility or the bourgeoisie, while the highest shares are reserved for those high noble spheres which are the blood princes. These warlords have great local and regional importance but they also play in a more general way, a major role in the company's structure creating noble customs, ideology and habits integrating into related standards their group with a specific social, especially during tournaments with achieving recumbent, epitaphs and other forms of eschatological trace. These warlords are creating dynamic military and up ward social mobility stategies both at the heart of the military sphere but also policy, and as part of prince and / or royal courts. They have a prominent place in the genesis and development of the monarchical state and the construction of the royal and prince army.
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Arriba los que luchan! : sindicalismo revolucionário e luta armada : a trajetória da federação anarquista uruguaia : 1963-1973

Alves, Daniel Augusto de Almeida January 2014 (has links)
La présente dissertation a pour objectif d'analyser l'incidence de la Fédération Anarchiste Uruguayenne (FAU) dans les luttes sociales en Uruguay des années 1968 à 1973. Fondée en 1956, la FAU s'est grandement inspirée d'anarchistes comme Malatesta et Bakounine, ainsi que de nombreuses expériences du mouvement ouvrier dans le pays, comme se fût le cas avec les syndicats autonomes et les groupements de solidarités. Entrée dans la clandestinité aux côtés d'autres organisations de gauche en décembre 1967, la FAU continua de développer une action politico-sociale consistante. Durant cette période, comprise par l'organisation comme une « dictature constitutionnelle », son champ d'influence s'est considérablement développé dans le mouvement syndical et étudiant, créant une importante organisation de masses, la Résistance Ouvrière Etudiante (ROE). La FAU fut aussi capable d'entraîner, sous le nom de la Tendance Combative, tout un pan de regroupements syndicaux qui soutenaient une opposition de gauche à la politique du Parti Communiste Uruguayen dans le mouvement syndical. Elle participa aussi activement au processus d'unification du mouvement syndical, qui culminera avec la création de la Convention Nationale des Travailleurs (CNT). En plus de monter une expression significative dans les luttes de masses, la FAU a aussi développé un petit, mais efficace, appareil armé, l'Organisation Populaire Révolutionnaire 33 Orientaux (OPR-33). Bien qu'elle revendiquait explicitement la lutte armée comme un moyen révolutionnaire, cette organisation n'est jamais tombée dans les thèses du foquisme, qui a tant influencé les organisations du continent, et a soutenu un projet de lutte armée articulée et par une organisation politique, avec une ligne de masses. La lutte armée était comprise, par conséquent, comme une expression d'auto-défense des luttes de masses. / A presente dissertação tem como objetivo analisar a incidência da Federação Anarquista Uruguaia (FAU) nas lutas sociais do Uruguai entre os anos 1968-1973. Fundada em 1956, a FAU se alimentou de uma grande influência de anarquistas como Malatesta e Bakunin, além de inúmeras experiências do movimento operário no país, como foi o caso dos sindicatos autônomos e os grêmios solidários. Posta na clandestinidade junto a outras organizações de esquerda em dezembro de 1967, a FAU seguiu desenvolvendo uma consistente atuação político-social. Nesse período, compreendido pela organização enquanto uma “ditadura constitucional”, ampliou de forma considerável seu raio de influência no movimento sindical e estudantil, conformando uma importante organização de massas, a Resistencia Obrero Estudiantil (ROE) além de impulsionar um campo de agrupações sindicais que sustentavam uma oposição de esquerda à política do Partido Comunista Uruguaio no movimento sindical, a Tendencia Combativa. Também participou ativamente no processo de unificação do movimento sindical, que culmina na conformação da Convención Nacional de Trabajadores (CNT). Além de galgar uma significativa expressão nas lutas de massas, a FAU também desenvolveu um pequeno, embora eficaz, aparato armado, a Organización Popular Revolucionaria 33 Orientales (OPR-33). Apesar de reivindicar expressamente a luta armada como via revolucionária, esta organização não abarcou nas teses do foquismo, que tanto influenciaram organizações no continente, sustentando um projeto de luta armada articulado e dirigido por uma organização política, com incidência de massas. A luta armada era compreendida, portanto, enquanto uma expressão de auto defesa e impulso das lutas de massas. / Este trabajo tiene como objetivo el análisis de la incidencia de la Federação Anarquista Uruguaya (FAU) en las luchas sociales de Uruguay entre los años 1968-1973. Fundada en 1956, la FAU se alimentó de una gran influencia de anarquistas como Malatesta y Bakunin, además de inúmeras experiencias del movimiento obrero en el país, como fue el caso de los sindicatos autónomos y los gremios solidarios. Puesta en la clandestinidad junto a otras organizaciones de la izquierda revolucionaria en diciembre de 1967, la FAU siguió desarrolando una consistente actuación político-social. En este periodo, comprendido por la organización mientras una “dictadura constitucional”, se amplió de forma considerable su rayo de influencia en el movimiento sindical y estudantil, conformando una importante organización de masas, la Resistencia Obrero Estudiantil (ROE) además de impulsar un campo de agrupaciones sindicales que sostenian una oposición de izquierda a la política de Partido Comunista Uruguaio en el movimiento sindical, la Tendencia Combativa. También participó activamente en el proceso de unificación del movimiento sindical, que culmina en la conformación de la Convención Nacional de Trabajadores (CNT). Además de lograr una significativa expresión en las lutas de masas, la FAU también desarrolló un pequeño, pero eficaz, aparato armado, la Organización Popular Revolucionaria 33 Orientales (OPR-33). Aunque reivindicara expresamente la lucha armada como vía revolucionaria, esta organización no abarcó en las tesis del foquismo, que tanto influyeron organizaciones en el continente, sosteniendo un proyecto de lucha armada articulado y dirigido por una organización política, con incidencia de masas. La lucha armada era comprendida, por lo tanto, como una expresión de auto defensa y impulso de las luchas de masas.
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Des "conquistadors" en Afrique centrale : espaces naturels, chasses et guerres coloniales dans l'Etat indépendant du Congo (années 1880 - années 1900) / "Conquistadors" in Central Africa : nature, hunting and colonial wars in the Congo Free State (1880s - 1900s)

Arzel, Lancelot 10 December 2018 (has links)
L’Afrique centrale a été marquée par une longue guerre de Trente Ans, des années 1880 aux années 1900, lorsque s’est imposé dans la région l’État indépendant du Congo, propriété privée du Roi des Belges, Léopold II. Cette thèse a pour objectif d’étudier les violences armées à l’œuvre au Congo à la fin du XIXe siècle en s’intéressant à l’expérience des combattants européens partis faire la conquête – les « conquistadors ». Elle se fonde sur l’utilisation d’archives privées (carnets, lettres, souvenirs) mais aussi étatiques (commission d’enquête) ainsi que sur une série d’images produites par ces hommes (dessins, photographies) : ces sources ont permis de brosser une histoire sociale, depuis le départ de ces hommes vers le Congo jusqu’à leur retour en Europe. L’analyse de leurs représentations et de leurs pratiques durant la conquête coloniale révèle l’importance de leur rapport à la nature et à la faune sauvage. Fervents chasseurs, ils définissent les espaces naturels et les populations comme autant d’exemples de la sauvagerie africaine qu’il faut domestiquer et dominer. Cette thèse démontre les liens puissants établis par ces hommes entre la chasse et la guerre de conquête. Aidés par une armée coloniale puissante, la Force Publique, bien armés et se représentant comme des chefs puissants, ces militaires européens développent des pratiques et des gestuelles cynégétiques dont l’objectif est de soumettre les populations, les contraindre au travail forcé et mettre la main sur les chefs rebelles. Cette thèse met notamment en avant le rôle de ce modèle cynégétique dans les guerres du caoutchouc menées par l’État indépendant du Congo et les compagnies privées, et montre l’importance des trophées dans cette expérience combattante. Les liens entre chasse et guerre se retrouvent à leur retour en Europe par l’exhibition d’objets africains et de trophées animaux. / Central Africa has been characterized by a very long thirty years war from the 1880s to the 1900s as the Congo Free State, the private property of the King of the Belgians Leopold II, was built up in the region. This thesis aims at analysing armed violence and conflicts occurring in the Congo area at the end of the 19th Century and studying war experiences of European soldiers involved in the colonial conquest – also named “conquistadors”. This research is based on a various sources such as private archives (letters, memoirs, notebooks), state archives (commission of inquiry) and iconographic material (drawings, photographs), embracing a large social history of those soldiers from their departure to the Congo to their return in Europe. The analysis of their representations and practices during the colonial conquest period reveals one key element, i.e. the importance of their relationship to nature and wildlife. As fierce hunters they define the natural world and populations as many examples of savagery that need to be domesticated and controlled. Thus this research showcases the strong links established by those men between hunting and war of conquest. Those European soldiers think of themselves as powerful chiefs, well armed and helped by a mighty colonial army, the Force Publique. They have developed hunting gestures and practices that helped them to submit indigenous peoples and impose forced labour. This thesis especially argues that such hunting model is very significant in the rubber wars that were led by the Congo Free State and private companies; it also shows the importance of trophies in colonial war experiences. The links between hunting and war are finally well-exemplified back in Europe when those soldiers displayed African items and animal trophies.

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