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Activité physique et obstacles à sa pratique chez des individus à risque de diabète de différentes origines ethnoculturelles

Ouimet, Isabelle January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Ethnicisation du commerce à N'Djamena / The ethnicization of trade in D’Jamena

Kimitene, Ezept Valmo 23 September 2013 (has links)
Sujet d’actualité, le phénomène de l’ethnicisation est devenu un fait urbain contemporain dans les métropoles du monde. Dans le contexte actuel du Tchad, les conflits ethniques et sociaux semblent investir les champs économiques par une ethnicisation du commerce, la spécialisation de certaines branches. La ville de N’Djamena, avec son espace marchand varié et coloré, fournit un exemple d’étude singulier. L’étude du commerce ethnique - dans l’espace marchand tchadien à travers la ville de N’Djamena - traite d’une part les branches des commerces spécialisées par les groupes ethniques, en majorité nordistes et musulmans, d’autre part les divers circuits et réseaux marchands sur lesquels s’appuient ces groupes. La géographie humaine, comme discipline et méthode, pointe à travers cette étude une double approche théorique : celle qui interroge les modalités de formation, du maintien et de l’extension des réseaux sociaux et marchands par la pratique du commerce ethnique, et celle qui analyse ces modalités comme moyen de reproduction sociale et identitaire des commerçants. A l’instar des autres villes tchadiennes, N’Djamena est devenu, au fil de temps, le théâtre de ces conflits d’intérêts ethno-régionalistes, instrumentalisés par le contexte de la "géopolitique tchadienne"[recherche d’équilibre entre le nord musulman et le sud chrétien]. Ainsi, au prisme d’analyses nécessairement pluridisciplinaires autour d’une approche géographique qui privilégie l’organisation spatiale, l’ethnicisation du commerce apparait comme un processus de mutation socio-économique par lequel se consolide l'économie ethnique et la spécialisation des quartiers [des régions] de la ville. / As a contemporary topic, the phenomenon of racialization has become a contemporary urban phenomenon in the world's metropolises. In the current context of Chad, ethnic and social conflicts seem to invest economic fields along ethnic trade, specialization in certain industries. The city of N'Djamena, with its varied and colorful merchant space, provides an example of singular study. The study of ethnic business - in the merchant Chad area around the city of N'Djamena - addresses a hand branches of specialized shops by ethnic groups, mostly northerners and Muslims, on the other hand the various merchants trails and networks that support these groups. Human geography as a discipline and method, leading through this study a double theoretical approach which questions the methods of training, maintenance and expansion of social and merchants through the practice of ethnic business networks, and the analysis that these terms as a means of social reproduction and identity of the traders. Like other cities of Chad, N'Djamena has become, over time, the theater of ethno-regionalist conflicts or interest, manipulated by the context of the "geopolitical Chad" [search for balance between the north Muslims and south Christians]. Thus, through the prism of necessarily multidisciplinary analyzes around a geographic approach that emphasizes the spatial organization, the ethnicization of trade appears as a process of socio-economic transformation through which consolidates the ethnic economy and specialization areas [regions] of the city.
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Les femmes artistes d'origine miao, mongole et ouïgoure dans le champ artistique chinois 1950-2010 / Female artists of Miao, Mongolian and Uyghur origin in the Chinese artistic field 1950-2010

Zhang, Naiyong 28 June 2019 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’évolution de la place des femmes artistes d’origine miao, mongole et ouïgoure dans le champ artistique chinois 1950-2010. Son axe central consiste à montrer comment les mutations sociales ont modifié la place des femmes, et, plus précisément, comment leur place a été redéfinie dans un discours identitaire. Si dans les années 1950-1980, les œuvres portant sur l’idéologie collectiviste et la représentation de « la femme d’acier » occupaient une place primordiale, dans les années 1981-2000, les femmes artistes décrivent la situation réelle des femmes et mettent l’accent sur la question de l’identité des femmes modernes et sur des relations entre les femmes et les hommes. Elles cherchent à maîtriser des formes d’expression artistique ethnique plus variées et plus légitimes. Depuis 2001, afin de préserver les cultures ethniques face à la mondialisation, les femmes artistes essaient d’interpréter la profondeur de la culture ethnique dans leurs œuvres. C’est vers les traditions, telles que la mémoire historique, les mythologies, les chansons et les danses, que se tournent les artistes femmes issues des ethnies minoritaires à la recherche de racines culturelles. Cette recherche s’appuie à la fois sur l’analyse de la situation socio-culturelle des femmes artistes issues des ethnies minoritaires, l’analyse de la construction de l’identité féminine et l’analyse des particularités de l’expression des femmes artistes eu égard à leur appartenance ethnique. / This thesis is devoted to studying the evolution of the place of female artists with Miao, Mongolian and Uygur origins in the Chinese artistic field 1950-2010. The central theme is to demonstrate how social changes have changed the place of women, and more specifically, how the place of women has been redefined in an identity discourse. If in the years 1960-1980, the art works dealing with the collectivist ideology and the representation of the ‘iron woman’ occupied a primordial place, in the years 1981-2000, the female artists describe the real situation of the women and put the focus on the question of the identity of modern women and the relations between women and men. They seek to master the different forms of ethnic artistic expression. Since 2001, in order to preserve ethnic cultures facing the globalization, the female artists are trying to interpret the depth of ethnic culture in their art works. It is towards traditions, such as historical memory, mythologies, songs and dances, that the female artists with ethnic minority origins are looking for their cultural roots. This research is based at the same time on the analysis of the socio-cultural situation of female artists with minority origins, the analysis of the construction of the feminine identity and the analysis of the particularities of the expression of female artists because of their ethnicity.
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Génétique des populations et histoire du peuplement de l'Afrique. Essai d'historiographie et d'épistémologie.

Lainé, Agnès 20 November 1998 (has links) (PDF)
Le rapport de l'anthropologie biologique avec l'Afrique remonte aux origines des sciences de la nature au XVIIIe siècle, qui réaménagèrent le regard porté par l'Occident sur l'Afrique depuis le Moyen-Age. Des rapports de peur, de méfiance, de fascination, d'exploration et de domination ont marqué cette histoire qui a influencé les travaux d'objectif scientifique. Dans quelle mesure cette science, en retour, étant celle du pouvoir, a-t-elle orienté la perception que les Africains ont eu d'eux-mêmes, de leur identité, et leurs rapports sociaux et politiques ? Ces aspects des liens entre histoire et science, sont examinés au travers d'un ensemble de textes qui constituent des sources inhabituelles pour l'historien : articles de médecine, de biologie, de génétique, d'anthropologie physique. Ces textes sont analysés et confrontés avec, premièrement les événements contemporains de la production de ces articles, deuxièmement l'histoire ancienne des peuples concernés telle qu'elle est mieux connue aujourd'hui, troisièmement l'état des sciences en biologie, en anthropologie et en histoire au moment de la publication des textes. Ces différentes approches ont permis de discerner les aspects idéologiques ou politiques des travaux, d'en critiquer les données, les interprétations, les aspects théoriques et conceptuels, de suivre aussi le cheminement intellectuel, social, des auteurs quand cela a été possible.<br /> Dans sa relation à l'histoire du peuplement de l'Afrique, la génétique des populations implique des analyses sur trois champs différents :<br />- histoire des sciences,<br />- histoire du peuplement ancien de l'Afrique,<br />- histoire contemporaine, par l'analyse des liens récents entre la recherche anthropologique et les événements de l'histoire africaine.<br /> La thèse se situe donc au carrefour de plusieurs disciplines et tente d'embrasser des situations allant du général (1ère et 2ème parties sur la situation de l'Afrique dans l'ensemble mondial) au particulier (3ème partie sur les situations régionales). Après une mise en perspective historique assez large (XVIIIe - 1950), elle se concentre sur une période restreinte (1945-1985), quarante années qui constituent la grande époque de la recherche sur la diversité biologique humaine à partir des systèmes sanguins).<br /> Deux grandes lignes de réflexion ont été suivies :<br />- Une réflexion sur l'évolution de la production des sciences bio-anthropologiques dans le domaine du peuplement de l'Afrique, rapportée au contexte de l'évolution scientifique en général et au contexte politique international depuis la dernière guerre mondiale. Une analyse est conduite sur les auteurs et les grands thèmes de cette anthropologie. <br />- Une réflexion comparative sur les travaux produits par les principales Puissances ayant exercé une influence durable sur la recherche en Afrique dans la période susdite : Puissances coloniales, Etats-Unis. La comparaison permet en outre de révéler l'internationalisation croissante de la recherche au cours de la période d'étude. Des liens entre science et histoire sont recherchés par une étude systématique du contexte dans lequel ces travaux ont été conduits : colonisation, décolonisation, guerre froide, construction des Etats, crises politiques internes.<br /><br /> Ce travail est construit en trois parties dont les articulations sont à la fois thématiques et chronologiques. <br /> La première partie situe le sujet dans l'histoire depuis le XVIIIe siècle. Il s'agit le plus souvent de appels brefs sur la situation de la biologie et de l'anthropologie, sur la connaissance des Occidentaux au sujet de l'Afrique subsaharienne et sur la naissance des théories transformistes. Le deuxième chapitre se concentre sur les aspects épistémologiques et idéologiques des travaux de Charles Darwin, leurs prolongements dans les différents domaines de l'érudition africaniste (linguistique, ethnologie, anthropologie physique) et de la politique internationale (impérialisme, nationalisme, colonisation, libéralisme et communisme). Le troisième volet de cette partie retrace l'émergence de la génétique des populations au carrefour des sciences de l'hérédité, des théories de l'évolution, de la mathématique statistique et de l'immunologie. La contribution personnelle de l'auteur est d'avoir fait de cette histoire déjà connue une lecture originale en adoptant le point de vue central de l'Afrique dans cette perception occidentale où s'entrecroisent les questions scientifiques, idéologiques, religieuses et politiques. Ainsi apparaît l'étonnante permanence des idées, des controverses, des représentations sur les origines de l'Homme et des "races", des interrogations sur la nature et la généalogie des Hommes. En Afrique, ces thèmes ont été alimentés par la présence de groupes de populations nettement différenciés aux yeux des Occidentaux, qui ont vu en eux les descendants des races originelles. Lieu de convergence de trois grands courants migratoires supposés, l'Afrique est devenu, dans l'imaginaire occidental, le miroir de cette triangulation raciale blanche, noire et asiatique. <br /> Dans la deuxième partie, est traité l'ensemble des publications qui forment les sources. Le premier chapitre (§2,1) est une description d'un premier ensemble constitué de toutes les publications parues de 1950 à 1985 faisant état de données originales sur la typologie sanguine de populations africaines. Il s'agit d'une étude formelle d'un fichier de références bibliographiques réalisée par des moyens informatiques. Au plan méthodologique, cet aspect de la recherche est le plus original. La bibliographie, un corpus de 898 références livrées en annexe, y est traitée comme des séries d'informations quantifiables, ce qui a permis une description des principales caractéristiques de la production scientifique sur le sujet : pays émetteurs, Etats africains concernés, marqueurs étudiés, nature et thèmes des supports de publications... Une analyse diachronique de ces éléments est présentée. <br /> Il s'y s'ajoute une documentation plus spécifiquement anthropo¬logique (§2,2), c'est-à-dire des textes qui se proposent d'interpréter la distribution des caractères sérologiques envisagés comme marqueurs. Est étudiée l'évolution du contexte scientifique, social et politique, dans lequel toutes ces publications ont pris place, très différent de celui qui précède la deuxième guerre mondiale (§2,2) : le concept de race est questionné, la recherche sur l'origine des ethnies africaines rejoint la problématique des origines de l'Homme. Aussi le troisième chapitre (§2,3) est consacré à cette question centrale de la place du peuplement de l'Afrique dans l'histoire mondiale du peuplement humain, thème majeur de l'anthropologie biologique sur toute la période considérée, mais où émerge en contrepoint, dès la fin des années cinquante, une anthroplogie de l'adaptation, faisant de l'Homme africain un acteur de son évolution sur sa terre. Il apparaît un regard différencié en fonction de l'origine des chercheurs (Britanniques, Sud-Africains), façonnés souvent par la perspective dans laquelle leur culture nationale les porte à effectuer les catégorisations des peuples en présence. Les évolutions sont appréciées en parallèle de celle, concomitante, des autres sciences (linguistique, archéologie, histoire) et de la participation croissante des intellectuels africains à la réflexion sur leur histoire et leur identité.<br /> La troisième partie présente l'étude de trois régions de l'Afrique choisies pour servir une démarche comparative :<br />1)-l'Afrique de l'Est sous influence belge (Rwanda, Burundi, est du Zaïre), où est présentée notamment une analyse des travaux d'anthropologie biologique sur les populations hutu et tutsi, l'évolution des conceptions de l'historiographie coloniale au sujet de l'origine de ces ethnies et la place de ces travaux dans les suites politiques tragiques de ces clivages ethniques.<br />2)-l'Afrique orientale britannique de la région des Grands Lacs (Ouganda, sud du Soudan, nord-ouest de la Tanzanie et ouest du Kenya), où est retracée l'évolution des travaux scientifiques en relation avec l'émergence difficile de certains jeunes Etats africains, le problème des populations du sud du Soudan, d'une part, la question des clivages entre peuples nilotiques ou soudaniques, et bantu, d'autre part. Il est décrit comment les résultats de la biologie ont invalidé les classifications classiques (hamites, nilotiques) et qu'apparaissent de nouvelles conceptions, régionales plutôt que linguistiques. Par ailleurs ces résultats, à l'issue de la période considérée, confirment une rencontre sans doute très ancienne entre des peuples africains issus de parties différentes de l'Afrique, leur entrecroisement progressif et très intime dans la région des Grands Lacs, confirmant les analyses les plus récentes dans les domaines de la linguistique historique et de l'archéologie des éco-systèmes.<br />3)-les pays de l'Afrique occidentale situés à l'intérieur de la boucle du Niger (Burkina Faso, Liberia, Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigeria), où sont comparées les approches de l'anthropologie française, britannique et américaine, leur évolution avant et après les indépendances : centres d'intérêts et différences d'interprétation. Cette analyse permet de prendre du recul sur l'ensemble des travaux réalisés sur l'Afrique par les Puissances considérées et de retrouver le fil d'une réflexion amorcée dans les chapitres des premières et deuxième parties sur la façon différente dont les Puissances ont intériorisé l'idée d'évolution au XIXe siècle : la conception que se sont faite les Européens des devoirs et des droits du plus apte envers le moins apte, inscrite au coeur de l'idéologie coloniale, a également influé sur le mode d'administration des peuples colonisés. Du côté britannique l'anthropologie biologique a tendu à répondre aux besoins de compréhension et d'organisation hiérarchique de la société coloniale. Ceci est également valable pour les territoires sous influence belge en Afrique orientale. Du côté des Français en Afrique de l'Ouest, l'anthropologie n'a été que dans une moindre mesure chargée de répondre au même besoin. Du même coup l'anthropologie française n'a pas été ébranlée, comme l'ont été les conceptions des Britanniques, par l'avènement des Etats africains à la fin des années 1950. L'anthropologie biologique anglo-saxonne a reflété les changements politiques et, par conséquent, a évolué plus vite vers cette anthropologie de l'adaptation promise par les idées darwiniennes, mais paralysée pendant plus d'un siècle par le besoin de justifier l'entreprise coloniale. Les travaux des Américains en Afrique, très tôt orientés sur les questions adaptatives, suscitent des réflexions du même ordre, en raison de leur émergence à ce moment crucial de l'histoire de l'Afrique, à la veille des indépendances, en raison aussi de leur caractère marginal dans la production anthropologique américaine, restée très naturaliste. <br />* *<br />*<br /> Les aspects scientifiques ne sont pas négligés : les découvertes successives des systèmes sanguins, l'évolution des méthodes d'analyse et d'investigation, la réflexion épistémologique. La thèse montre l'importance extrême accordée par les chercheurs aux hémoglobines atypiques (notamment l'hémoglobine S responsable d'une maladie grave nommée drépanocytose), caractères qui ont semblé durant plusieurs décennies promettre des informations anthropologico-historiques de premier plan. Il a été montré que cette préoccupation devant les hémoglobines anormales a des raisons multiples dont certaines sont à rechercher dans les débuts de la génétique des populations, en ce qu'elle comportait de préoccupations eugénistes.<br /> En conclusion de la troisième partie, après avoir résumé les hypothèses récentes de la recherche bio-anthropologique sur la diversité humaine (théorie de l'Eve africaine, théorie polycentriste), il est procédé à une critique des principaux problèmes épistémologiques, méthodologiques et conceptuels des travaux actuels (légitimité des arborescences, horloges moléculaires, distances génétiques, coalescence, ambiguité du statut épistémologique des catégories ethniques, critique historique des données et des échantillons). Un bilan des acquis et des perspectives de ces recherches en matière d'histoire du peuplement, est présenté. Enfin, on s'interroge sur les possibilités de développement d'une génétique historique.
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Les Motivations du paysage. Le vide et le plein. Perception paysagère et compétition ethnique dans l'ouest Cameroun

Paupert, Maéva 04 July 2011 (has links) (PDF)
Faire une étude sur le paysage en dehors des civilisations paysagères, à propos de sociétés n'ayant pas de mot pour le dire, pose d'emblée un problème épistémologique et méthodologique à la géographie. C'est par des chemins détournés, à partir de sa perception et au travers des discours portés sur le visible que le paysage peut être approché. Les perceptions individuelles, tantôt spontanées, tantôt provoquées par le chercheur, sont analysées au travers du vécu, des représentations, des idéaux et des valeurs qu'elles mobilisent. Il s'agit ainsi d'explorer les déterminations du processus perceptif à partir du contexte et des circonstances de son expression. Les motivations engageant les individus à la prise en compte du visible ont également été recherchées. Elles expriment le caractère intentionnel et intentionné de ce processus. Une cinquantaine d'entretiens ont permis de révéler une interprétation commune du visible. Elle est produite à partir d'une conception stéréotypée des groupes qui inspire en outre un paysagement. Un exercice de prises de vue, réalisé avec quelques personnes, révèle une autre composante du rapport de ces populations au monde : les forces de l'invisible avec lesquelles elles doivent composer (divinités, ancêtres, etc) pour assurer leur reproduction. Le visible peut ainsi apparaître différemment aux Hommes, en fonction des circonstances de sa perception et des intérêts qu'elle doit soutenir. Cette étude interroge l'intervention du visible dans les rapports entre individus et groupes, Hommes et espace, et dans la construction des identités et territoires, et questionne les relations entre idéel et matériel dans la production paysagère.
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Histoire et fiction, contextes, enjeux et perspectives : récits épiques du Foûta Djalon (Guinée) / History, fiction, contexts, issues, and perspectives : epic stories of Fouta-Djalon (Guinea, West Africa)

Diallo, Amadou Oury 16 June 2014 (has links)
La présente étude questionne les rapports complexes de la fiction et de l’histoire, les retentissements du contexte, le poids des enjeux historiques, idéologiques, axiologiques dans l’épopée orale. Dans l’Épopée du Foûta-Djalon, la fiction narrative relie les faits réels et les faits fictifs dans un élan de construction d’une histoire mémorable où la vérité épique élève au premier plan la figure héroïque (Abdoul Rahmâne) au détriment de la figure historique (Almâmy Oumar) et où certains faits, réaménagés et réactualisés font émerger les mythes fondateurs investis de nouveaux sens. Le conflit qui opposa en 1867 Peuls et Mandingues rejaillit dans le récit sous forme d’une opposition de valeurs, que la vision épique, ambivalente, accentue au moyen d’une dualité contrastée : Peuls vs Mandingues, Musulmans vs Animistes. Du fait de sa vocation d’exaltation des valeurs fondatrices, l’épopée se distingue de l’Histoire dont elle se nourrit mais qu’elle infléchit dans le sens d’un drame qui flatte et réveille la conscience collective sans cesse invitée à relever les défis du présent. Outre le ton idyllique ou encomiastique, l’épopée prend aussi des allures satiriques en faisant une critique sans complaisance des vicissitudes et des drames de l’Afrique contemporaine (L’enfant prodige). L’analyse de la composition, de la structure et de la performance narrative révèle une esthétique fondée sur le « style formulaire », la narration épisodique et une forte « épicisation » rhétorique, couronnée par les effets de l’accompagnement musical qui agrémente l’écoute et traduit en sons les thèmes essentiels. / : This work questions the complex relationships between fiction and history, the effects of contextual background, the weight of historical, ideological, and axiological issues in oral epic. In Épopée du Foûta-Djalon, the narrative fiction links real and fictional facts in a dynamic momentum to construct a memorable story, one in which epic truth enhances the heroic figure – Abdul Rahmane – at the expense of the historical figure – Almâmy Oumar -, and one in which some facts have been rearranged and updated, and thus bring forth the founding myths which are endowed with whole new meanings in the process. The conflict which opposed Fulah and the Mandinka people in 1867 is represented in the story in the form of adversary values which the bivalent, epic vision reinforces in a set of contrasting dualities: Fulah versus the Mandinka people, Muslims versus Animists. Because it aims to exalt founding values, the epic story differs from, though is inspired by, History, the essence of which is shifted to fit a drama meant to flatter and awaken the collective conscience endlessly urged to meet today’s challenges. Apart from its idyllic and eulogistical tone, the epic also takes on satirical airs through a thorough criticism of the vicissitudes and dramas of contemporary Africa (L’enfant prodige). The analysis of the narrative composition, structure and performance reveals an aesthetics based on what is called “the formulaic style”, the episodic narrative structure and a strong rhetorics of “epicisation”. This aesthetics culminates in the effects of the musical accompaniment which embellishes the listening of this oral epic and translates the main themes into sounds.
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La République du Bénin et ses voisins : dynamiques transfrontalières, enjeux spécifiques, et logiques d'intégration / The Republic of Bénin and its neighbours : cross-border dynamics, specific, and logical issues of integration

Abbecy, Serge 14 September 2018 (has links)
Le Bénin partage près de 2000 km (cumulés) de frontières avec le Nigeria, le Togo, le Niger et le Burkina Faso. Des dynamiques transfrontalières, particulièrement importantes, viennent souligner à la fois, l’impertinence des frontières-barrières coloniales hâtivement tracées, mais aussi des modèles d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Aux confins des États limitrophes, des territoires transfrontaliers économiquement, ethniquement et culturellement homogènes relativisent le concept de frontière-ligne, sans toutefois faire disparaître les différences d’ordre institutionnel, administratif et politique. Ces territoires «flottants», caractérisés par un syndrome de l’«entre-deux», disposent d’extraordinaires potentiels d’intégration qui pourraient être davantage exploités dans un contexte administratif décentralisé. La question est celle des stratégies et modalités d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. L’absence de volonté politique ne peut suffire à expliquer la vacuité des processus d’intégration. Cette thèse offre des perspectives de définition d’une matrice nouvelle en relations internationales et en politique publique, complémentaire des approches classiques d’analyse des mécanismes d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Le grand défi consistant à trouver des formules permettant aux communautés et identités qui transcendent les frontières nationales de s’épanouir dans une logique bottom up, sans que le fait ethnique ou les dynamiques locales autonomes ne soient considérées comme remettant en cause la souveraineté des États et leurs prérogatives. L’unité culturelle profonde de la région est un atout fondamental de l’action publique. Car, ce n’est qu’enraciné dans sa culture et son histoire que l’Africain peut se réinventer une patrie qui libère des frontières nationales. D’où la pertinence de la coopération transfrontalière, une tentative d’endogénéisation des mécanismes d’intégration, une tentative pour mettre le développement local au service de l’intégration régionale. Elle devrait consacrer une seconde évolution stratégique de la CEDEAO. Créée le 28 mai 1975 à Lagos, la CEDEAO entendait rompre avec la balkanisation coloniale et doter la région d’un espace économique et social intégré. L’organisation prit dès 1990, une tournure ouvertement politique avec une flambée des conflits internes et ses interventions de maintien de la paix. La promotion de la coopération transfrontalière devrait donner à la CEDEAO, un second souffle. / Benin shares nearly 2000 km of borders with Nigeria, Togo, Niger and Burkina Faso. Cross- border dynamics, which are particulary important, highlight both the irrelevance of hastily- drawn colonial boundaries-barriers and of models of regional integration in West Africa. On the borders of neighbour states, economically, ethnically and culturally homogenous cross- border territories relativize the concept of border-line, without, however, eliminating institutional, administrative and political differences. These “floating” territories, characterized by an “in between” syndrome, have extraordinary potential for integration that could be feth implemented more in a decentralized administrative context. The question is that of strategies and modalities of regional integration in West Africa. The absence of political will cannot suffice to explain the emptiness of integration processes. This dissertation offers perspectives for defining a new matrix in international relations and public policies, in addition to traditional approaches to analyzing regional integration mechanisms in West Africa. The great challenge is to find ways for communities and identities that transcend national borders to flourish in a bottom-up logic, without ethnic fact or autonomous local dynamics being seen as challenging the sovereignty of states and their prerogatives. The deep cultural unity of the region is a fundamental asset for public action. Because it is only rooted in its culture and its history, the African can reinvent for himself a homeland free from national borders. Hence the relevance of cross-border cooperation, an attempt to endogenise integration mechanisms, an attempt to put local development at the service of regional integration. It should characterize a second strategic development of ECOWAS. Created on 28 May 1975 in Lagos, ECOWAS intended to break with colonial balkanization and to provide the region with an integrated economic and social area. As early as 1990, the organization took an overtly political turn with soaring internal conflicts and its peacekeeping interventions. Cross-border cooperation, which is a new concept in West Africa, should give ECOWAS a second hope.
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Les retombées du génocide rwandais : analyse géopolitique de l'instabilité perpétuelle du Nord-Kivu / The repercussions of the genocide in Rwanda : a geopolitical analysis of the constant instability in North Kivu

Zobel, Thierry 10 April 2015 (has links)
Vingt ans après le génocide rwandais, le Nord-Kivu reste fortement marqué par les métastases de cette tragédie. Depuis 1994, cette province en subit les répercussions dans une région où les rivalités communautaires étaient déjà très tendues. En effet, cette région est devenue un condensé de géopolitique régionale où tous les acteurs de la crise sont des héritiers du génocide rwandais. Son étude géopolitique, avec une recherche particulière portée sur le Petit-Nord qui s'étend principalement de 1990 à 2007, permet d‟analyser une période au cours de laquelle les conflits locaux se sont à la fois aggravés et nationalisés jusqu'à se transcender au niveau régional avec l'implication des acteurs étrangers nationaux. L‟instabilité perpétuelle du Nord-Kivu relève de causes multifactorielles où la richesse de son sous-sol combiné par la demande mondiale de matières premières minérales explique la relation de causalité entre l'exploitation illicite des ressources minières et la perpétuation de la guerre, à savoir que la guerre est la continuation de l'économie par d'autres moyens. Elle est également marquée par l'inexistence voire l‟inconsistance de l'État congolais, la densité démographique extrêmement forte de cette région, la porosité des frontières coloniales, l'exacerbation des tensions ethniques et foncières et la profusion de milices armées face à des Nations Unies impuissantes. Mais la prétention régionale du Rwanda reste le coeur de l'instabilité du Nord-Kivu. Kigali a su pleinement profiter et exploiter la culpabilité de la communauté internationale de n'avoir pas réagi au moment du génocide. Ce sentiment d'impunité grâce au « crédit du génocide » est notamment rendu possible par la bienveillance de la communauté internationale et le soutien des « amis du nouveau Rwanda » à commencer par les États-Unis. Le Rwanda a toujours prétexté d'une menace des ex-FAR et des Interahamwe, pour justifier sa présence directe ou indirecte sur le terrain. Pourtant, les FDLR paraissent loin aujourd'hui de représenter une menace réelle pour le Rwanda mais demeure toujours un prétexte facile pour justifier l'ingérence de ses troupes au Nord-Kivu. La conséquence directe de la déstabilisation permanente de la province, est finalement la mise en place d'une forme de « souveraineté partagée » qui a donné la possibilité au Rwanda, directement jusqu'en 2002 puis indirectement jusqu'à aujourd'hui, de profiter à pleines dents « du gâteau » que représente ce territoire. / Twenty years after the Rwanda genocide, the fallout from this tragedy is still leaving a profound mark on North Kivu. Since 1994, this province has continued to suffer from the repercussions in a region where community rivalry was already close to flashpoint. In fact, the region has become a condensed representation of regional geopolitics where all the players in the crisis are the heirs of the Rwanda genocide. A geopolitical study of the region, with in-depth research focussing on the northern province running mainly from 1990 to 2007, offers an analysis of the period during which local conflict worsened and took on a national bias before expanding onto a regional level with the involvement of foreign national players. The causes of perpetual instability in North Kivu are multifaceted – the riches in its subsoil combined with world demand for mineral raw materials explains the causal relationship between the unlawful exploitation of mining resources and continued warfare, namely that war is a continuation of the economy by other means. It has also been marked by the non-existence or even inconsistency of the Congo State, the extremely high density of population in this region, porous colonial frontiers, the exacerbation of ethnic tension and the pressure of land scarcity and the profusion of armed militia opposing a powerless United Nations. But the regional aims of Rwanda remain central to the instability in North Kivu. Kigali has been able to fully take advantage of and exploit the guilt of the international community for not reacting at the time of the genocide. This feeling of impunity due to “credit for the genocide” is notably made possible by the goodwill of the international community and support from the “friends of the New Rwanda”, starting with the United States. Rwanda has always claimed a threat from ex-FAR troops and Interahamwe militia to justify its direct or indirect presence in the field. Nonetheless, the FDLR (Forces for the Democratic Liberation of Rwanda) nowadays seem far from representing an actual threat to Rwanda but still remain an easy pretext to justify the interference of their troops in North Kivu. The direct consequence of permanent destabilisation of the province is ultimately the establishment of a form of “shared sovereignty” that has given Rwanda the possibility – directly up to 2002 and then indirectly up to the present time – to take full advantage of the “slice of the pie” represented by this territory.

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