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La foi dans la méfiance : "la possibilité de l'impossibilité" chez Derrida, à travers sa lecture de Husserl, Heidegger et LevinasNagasaka, Masumi 06 September 2013 (has links) (PDF)
Cette recherche se consacre à l'examen de la formation de la notion de foi, formulée comme "possibilité de l'impossible" dans la philosophie de Derrida. Cette notion, décrite sous plusieurs exemples concrets tels que "pardon", "don", "promesse" ou "témoignage" dans sa dernière philosophie, a néanmoins sa source dès le commencement de sa philosophie. La notion de foi n'est pas identifiable à celle de religion - bien qu'elle en soit l'une des sources -, et signifie plutôt un dépassement de la limite du savoir. Afin d'esquisser la formation de ce concept, notre recherche se concentre sur son développement dans la lecture derridienne de Husserl, Heidegger et Levinas. Derrida met en question leurs distinctions philosophiques, à savoir, la distinction husserlienne entre la réalité et l'idéalité, la distinction heideggerienne entre l'étant et l'être et la distinction lévinassienne entre l'être et l'au-delà de l'être. Au moment même où il tente de suivre ces distinctions d'une manière stricte, Derrida découvre des points dans lesquels il devient impossible d'accomplir ces distinctions. Dans cette impossibilité, les trois auteurs prennent, selon Derrida, leurs décisions au sein de l'indécidabilité. La foi en question n'est rien d'autre que cette croyance en les distinctions. En observant ainsi rétrospectivement cette problématique, notre recherche tente de montrer que la notion de foi est une conséquence inhérente de la déconstruction, pratiquée comme l'expérience de l'impossible.
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Concevoir et imaginer : Imagination, Idée, et Intelligibilité du Dualisme chez DescartesGaudemard, Lynda 29 September 2012 (has links)
Il s'agit dans cette thèse d'explorer la question du dualisme substantiel et sa relation avec l'union chez Descartes en choisissant comme angle d'attaque le rapport entre imagination et idée. Si, comme l'ont soutenu de nombreux commentateurs, l'imagination a été écartée par Descartes dès 1630 et surtout à partir de 1637 parce qu'il lui importait de démontrer la distinction réelle de l'âme et du corps et de fonder cette démonstration sur l'existence de Dieu, alors la théorie des idées qu'il développe dans ce contexte, devrait être déterminée indépendamment de la notion d'imagination. Nous montrons que les notions d'imagination et d'image servent à constituer sa théorie des idées, ce qui indique que cette faculté occupe toujours pour lui une place importante dans sa théorie de la connaissance et qu'elle n'est en aucun cas exclue de sa métaphysique. Comment concilier cette position épistémologique avec la thèse de la distinction réelle? Nous avons reconsidéré le statut ontologique de l'imagination, conçue comme un mode de la substance pensante mais exclue de l'essence de celle-ci. Cette distinction modale est cruciale pour ne pas interpréter la distinction réelle esprit/corps comme un dualisme dur. Car si une propriété est un mode, elle ne peut être exclue de l'essence de la substance dont elle est le mode. Nous concluons que l'imagination est en réalité exclue de l'essence de l'âme purement intellectuelle mais non de l'essence de l'âme humaine et qu'il n'y a de distinction réelle qu'entre l'âme pure et le corps. / This doctoral dissertation concerns the substantial Cartesian dualism and its relation with union in the light of the link between imagination and ideas. If imagination was removed since 1630 and 1637, as a lot of commentators argued, because Descartes wanted to demonstrate the real distinction between body and soul, and found his demonstration on the existence of God, then his theory of ideas should be constituted independently of the notion of imagination. We argue that the notions of imagination and image help to establish this theory: this shows that imagination is still important in Descartes' theory of knowledge and that it is not excluded from his Metaphysics. How to conciliate this epistemological position with real distinction thesis? We reconsidered the ontological status of imagination as a mode of a thinking substance but excluded from the essence of this substance. This modal distinction is crucial in order not to misinterpret the real distinction between soul and body, seen not only as a hard dualism. Yet, if a property is a mode, it cannot be excluded from the essence of the substance of which it is the mode. We conclude that imagination is removed from the essence of a purely intellectual soul but not from human soul and that there is only a real distinction between pure soul and body. Imagination reinforces the intelligibility of dualism since it serves to understand why the real distinction between soul and body is compatible with their substantial union.
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La foi dans la méfiance : "la possibilité de l'impossibilité" chez Derrida, à travers sa lecture de Husserl, Heidegger et Levinas / Faith in mistrust : Derrida’s ‘possibility of the impossibility’ in his reading of Husserl, Heidegger, and LevinasNagasaka, Masumi 06 September 2013 (has links)
Cette recherche se consacre à l’examen de la formation de la notion de foi, formulée comme "possibilité de l’impossible" dans la philosophie de Derrida. Cette notion, décrite sous plusieurs exemples concrets tels que "pardon", "don", "promesse" ou "témoignage" dans sa dernière philosophie, a néanmoins sa source dès le commencement de sa philosophie. La notion de foi n’est pas identifiable à celle de religion – bien qu’elle en soit l’une des sources –, et signifie plutôt un dépassement de la limite du savoir. Afin d’esquisser la formation de ce concept, notre recherche se concentre sur son développement dans la lecture derridienne de Husserl, Heidegger et Levinas. Derrida met en question leurs distinctions philosophiques, à savoir, la distinction husserlienne entre la réalité et l’idéalité, la distinction heideggerienne entre l’étant et l’être et la distinction lévinassienne entre l’être et l’au-delà de l’être. Au moment même où il tente de suivre ces distinctions d’une manière stricte, Derrida découvre des points dans lesquels il devient impossible d’accomplir ces distinctions. Dans cette impossibilité, les trois auteurs prennent, selon Derrida, leurs décisions au sein de l’indécidabilité. La foi en question n’est rien d’autre que cette croyance en les distinctions. En observant ainsi rétrospectivement cette problématique, notre recherche tente de montrer que la notion de foi est une conséquence inhérente de la déconstruction, pratiquée comme l’expérience de l’impossible. / This thesis scrutinises the genesis of Derrida’s notion of faith as the ‘possibility of the impossible’. A milestone of his later philosophy and embodied in many concrete examples as ‘pardon’, ‘giving’, ‘promise’, or “witness”, this notion originates in some problems that inspired him from the beginning of his career. ‘Faith’ is not identical to ‘religion’—although it appears to be one of its sources—, but is rather supposed to designate exceeding the limits of any possible knowledge. To follow the different stages of the formation of the concept, this research focuses on Derrida’s reading of Husserl, Heidegger, and Levinas. Derrida challenges the fundamental distinctions introduced by these authors: Husserl’s distinction between reality and ideality; Heidegger's distinction between being (das Seiende) and Being (das Sein); and, finally, Levinas’ distinction between Being and Beyond of Being. Trying to follow these distinctions strictly, Derrida discovers points where these distinctions appear to be impossible. Thus, according to Derrida, the very impossibility of these distinctions should compel these philosophers to make their decisions in the midst of undecidability. The faith in question is these beliefs in their philosophical distinctions that exceed any epistemological arguments. The main purpose of this retrospective research is, therefore, to show that the notion of the faith as the ‘possibility of the impossible’ is an inherent consequence of deconstruction, formulated as an experience of the impossible.
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Fédéralisme et identité européenne : contribution à une étude politique du phénomène Europe / Federalism and european identity : contribution to a political study of Europe phenomenonLe Beller, Pierre 19 January 2013 (has links)
Depuis les débuts de l'ère moderne, la formule fédérale s'est imposée de par le monde comme un moyen institutionnel de gestion de la diversité sociale et politique. Le système fédéral figure comme modèle idoine de constitution d'un ordre juridique composé. En tant que doctrine politique, le fédéralisme pose la question des appartenances collectives dans des termes différents des modèles identitaires classiques. Il offre une vision ouverte et inclusive du phénomène identitaire et ouvre sur une coexistence d'identités complémentaires dans un cadre institutionnel équilibré.La construction européenne déroge depuis ses débuts avec les principes fondamentaux du fédéralisme mais constitue une expérience nouvelle de communauté composée à fort potentiel intégrateur du point de vue politique et identitaire.L'analyse parallèle et complémentaire du phénomène Europe dans ses manifestations historiques les plus notables et du système fédéral dans ses fondements éthiques et moraux permet de mettre au jour une homologie saisissante entre l'idée d'Europe et le modèle fédératif, révélant dans le même temps les rigidités des forma mentis contemporaines restreignant le processus de constitution concrète d'un ordre politique fédéral européen. / Since the beginning of the Modern Era, the federal formula has been advocated worldwide as the adequate institutional tool to deal with politic and social diversity. It appears as a suitable model for the constitution of a compound legal order. As a political doctrine, federalism raises the question of collective membership in rather divergent terms compared to the classical identity models. Federalism offers an open and inclusive vision of identity phenomenons and guides towards a balanced institutional framework guaranteeing the coexistence of complementary identities.From its start, the European construction derogates with the core principles of federalism, constituting nevertheless a new experience of a compound community endowed with a strong political and identity integration potential.The parallel and comprehensive analysis of the Europe phenomenon in its most remarkable historical manifestations and the ethic and moral basis of the federal system reveals a strong homology between the idea of Europe and the federative model, as well as the rigidities of contemporary forma mentis restraining the process for the constitution of an actual European federal order.
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La défense juridique de l'oeuvre audiovisuelle / The legal defence of the audiovisual workJehl, Philippe 18 September 2013 (has links)
La défense juridique des éléments de l'œuvre audiovisuelle est un domaine complexe où le sort du contentieux dépend en grande partie du choix stratégique que l'avocat adopte pour défendre les intérêts économiques ou moraux des titulaires de droits sur l'œuvre audiovisuelle. Le constat est que tous les éléments de l'œuvre audiovisuelle ne peuvent prétendre être défendus systématiquement par le biais d'une seule et même action. Cette défense peut être assurée par le biais de deux voies : la défense au regard du droit spécial de la propriété intellectuelle (droit des marques, droit d'auteur, droits voisins) ou celle au regard des régimes de mise sous responsabilité pour faute. La stratégie de défense retenue est liée en grande partie à la nature de l'élément de l'œuvre audiovisuelle que l'avocat doit défendre. L'action en contrefaçon au titre du droit d'auteur permet, sous certaines conditions, de protéger et de défendre les droits afférents aux formats télévisés, aux scénario audiovisuels, aux synopsis, aux titres, aux péripéties principales d'un film ou encore aux personnages de celui-ci. Elle permet également de sanctionner la reproduction servile d'une œuvre audiovisuelle. Des exceptions au droit d'auteur permettent également d'exclure toute caractérisation d'un grief de contrefaçon lorsque l'avocat est chargé de prouver que son client n'est pas contrefacteur. Le producteur de vidéogramme, les acteurs, les comédiens et les chaînes de télévision détiennent des droits voisins sur l'œuvre audiovisuelle. Parallèlement à ces actions conférées par le droit d'auteur et ses droits voisins, l'avocat dispose d'autres voies de défense. Ainsi, la voie de l'action en contrefaçon de marques lui permet de défendre les droits afférents à un titre, à un personnage ou encore aux produits dérivés de l'œuvre audiovisuelle. A côté de ses régimes juridiques de droit privatif, coexistent l'action en concurrence déloyale ou en sanction des agissements parasitaires, ainsi que le régime spécial de mise sous responsabilité des hébergeurs. A noter enfin que, si l'avocat souhaite défendre des éléments spécifiques de l'œuvre audiovisuelle, une stratégie particulière peut être retenue. Celle-ci peut être notamment intentée sur le double fondement juridique de la contrefaçon et de la concurrence déloyale ou parasitaire lorsque l'avocat décide de cumuler ces deux actions. Pour autant, il appartient à ce dernier de prouver l'existence d'un fait distinct de la contrefaçon, ce qui, comme nous l'avons vu, est une preuve délicate à rapporter. Cependant, cette stratégie peut permettre d'augmenter le montant des dommages et intérêts. / The legal defense of the elements of the audiovisual work is a complex domain where dispute depends on the strategic choice adopted by the lawyer to defend the economic or moral interests of the holders of rights. The report is that all the elements of the audiovisual work cannot claim to be systematically forbidden by means of one and the same action. This defense can be assured insured trough two ways: the defense with the special law of the intellectual property (brands, copyright, related rights) or with regimes of responsibility which requires fault. The strategy of defense is largely connected to the nature of the element of the audiovisual work that the lawyer would protect. Infringement proceedings allows, under conditions, to protect and to defend rights relative to "formats", to audiovisual scenarios, to the synopses, to the titles, to the main events of a movie or still to the characters of this one. She also allows to punish the reproduction of a audiovisual work. Exceptions in the copyright allow to exclude any characterization of a grievance of imitation when the lawyer is in charge of proving that his customer is not a counterfeiter. It is the case of the exception of short quotation, analysis, parody or still the educational exception. The producer of videogram, the actors, the comedians and the television channels detain similar rights on the audiovisual work. At the same time as these actions conferred by the copyright and its similar rights, the lawyer can arrange other ways of defense. So, the way of the action in trademark infringement allows him to defend the rights relative to a title, to a character or still to by-products of the audiovisual work. The action in unfair competition or in penalty of the parasitic actions can be used, as well as the special regime of putting under responsibility of hosts. Finally, if the lawyer would defend specific elements of audiovisual work, a particular strategy can be retained. This one can be instituted with the double legal foundation of the imitation and the unfair or parasitic competition if the lawyer decides to accumulate these two actions. However, it is up to the latter to prove the existence of a fact different from the imitation. But it is delicate to report this proof. However, this strategy can allow increase the amount of the damages
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Traces de Dieu dans le philosophie d'Emmanuel Levinas / Traces of God in the philosophy of Emmanuel LevinasThomassen, Magdalene 17 October 2015 (has links)
La thèse présente une relecture chronologique et systématique de la question de Dieu dans la philosophie d’Emmanuel Levinas : elle se propose d’examiner le mouvement plurivoque et ambiguë de la « trace » par lequel se dessine le sens du mot ‘Dieu’ dans cette philosophie. En identifiant l’enchevêtrement de trois champs de recherche qui se déploient à travers l’oeuvre – les foyers thématiques de la sortie, de la socialité et de la signifiance –, nous tentons de montrer qu’à travers eux se découvrent trois modalités de la notion de la « trace » qui pénètre la pensée de Levinas sur Dieu et sur l’homme inséparablement. Nous avons d’abord suivi l’émergence de la question de Dieu depuis les premières insinuations jusqu’aux textes parus entre Totalité et Infini et Autrement qu’être (1e partie) ; ensuite, nous avons exploré le déploiement autrement accentué d’une pensée de Dieu jumelée à une reformulation du sujet, au centre de la deuxième oeuvre maîtresse (2e partie) ; enfin, nous avons relevés les points culminants de la recherche de la signifiance du mot Dieu tels qu’ils ont été approfondis et affirmés dans les oeuvres de la maturité (3e partie). La complexité du travail de Levinas sur la question de Dieu en philosophie se lit dans la densité de la notion de la trace : inscrite (1) dans le visage d’autrui, (2) dans la passivité du sujet et (3) dans le dire prophétique, elle permet de penser Dieu comme l’absence-présence d’unetranscendance radicale, transcendance qui dans toute sa séparation absolue néanmoins affecte l’immanence ets’incarne comme intelligibilité première. / The theses presents a chronological and systematic re-reading of the question of God in the philosophy of Emmanuel Levinas, and examines the ambiguous and equivocal movement of the “trace” through which is delineated the meaning of the word ‘God’ in this philosophy. By identifying three areas of research interweaving throughout his work – the three thematic clusters of ‘exit’, of ‘sociality’ and of ‘significance’ –, it is shown how three modalities of the notion of the “trace” are exposed through these areas: the “trace” in its equivocal formulation penetrates the thinking of Levinas on God and man inseparably. First we follow the emergence of the question of God from the first early suggestions through the texts appearing between Totality and Infinity and Otherwise than being (part 1); then we explore the more accentuate thinking on God in association with a reformulation of the subject, at the heart of Levinas’ second major work (part 2); finally we drawn attention to the culminating points of the research on the meaning of the word ‘God’ as deepened and corroborated in Levinas’ later works (part 3). The complexity of the work of Levinas on the question of God in philosophy may be read through the density of the notion of the trace: Inscribed in (1) the face of the other, (2) the passivity of the subject (3) the prophetic saying, it makes it possible to think God as the absence-presence of a radical transcendence, a transcendence that in all its absolute separation still affects immanence and incarnates itself as original intelligibility.
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L’appel du Nord dans le romantisme britannique : étude d’une dynamique géoculturelle en littérature / The Call of the North in British Romanticism : study of a geo-cultural dynamic in the works of William Wordsworth and Sir Walter Scott, among othersBriand, Maxime 13 May 2016 (has links)
L’idée du Nord se manifeste sous diverses formes révélatrices d’un réel magnétisme géo-culturel ayant donné naissance à plusieurs mythes et idéologies. On assiste dès la seconde moitié du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne à un affrontement pour la primauté culturelle entre gothicisme et celtisme, qui finirent par coexister en vertu d’une certaine congénialité septentrionale. Au-delà de la simple formule romanesque, "l’appel du Nord" fut une dynamique centrale dans la naissance du mouvement romantique britannique. En outre, cet intérêt marqué pour l’espace nord-britannique, symptomatique pour beaucoup d’un rejet du Sud incarné par la France révolutionnaire et l’empereur Napoléon, aurait tendance à renforcer notre certitude quant à la réalité de l’appel du Nord dans la littérature romantique britannique, qui, au demeurant, ne se confina pas aux frontières nationales, mais porta son attention jusqu’aux régions nordiques et arctiques. Rappelons finalement que la visée de cette étude latitudinale ne fut jamais d’offrir une définition étriquée du romantisme mais plutôt une lecture thématique du mouvement avec pour axe principal de réflexion le Nord, tel que celui-ci intervint dans la construction identitaire du Royaume-Uni. / The idea of the North appears in diverse forms expressive of a real geo-cultural magnetism that gave birth to many myths and ideologies. The second half of the 18th century in Great Britain was the theatre of a battle for cultural primacy between Celticism and Gothicism, which ended up coexisting in virtue of a certain northern congeniality. Beyond the conventional romantic formula, the call of the North was a crucial dynamic in the emergence of a British Romantic literature. What’s more, this marked interest for the northern space, symptomatic for many of a rejection of the South epitomized by revolutionary France and the emperor Napoleon, tends to reinforce our conviction as to the reality of the call of the North in British Romanticism. However, the scope of such a phenomenon was hardly restricted within the British isles and extended to the Nordic and Arctic regions. Let us finally remind that the aim of this latitudinal study has never been to provide a narrow definition of Romanticism, but more of a geo-cultural reading of the movement, directed by the idea of the North as featured in the national identity-making process of Great Britain
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Levinas et l'idée de l'infini / Levinas and the idea of infinityClement, Arnaud 15 November 2017 (has links)
Emmanuel Levinas élabore une éthique en rupture avec la logique, la phénoménologie et l’ontologie. L’idée de l’infini, qu’il emprunte aux Méditations métaphysiques de Descartes, accomplit cette rupture et produit une philosophie d’un genre nouveau. Notre travail entend ainsi déterminer la façon dont cette idée permet à l’éthique de penser au sein de la philosophie une intrigue qui l’excède. L’idée de l’infini fait l’objet d’un triple discours : elle exprime la forme d’une pensée pensant plus qu’elle ne pense, elle décrit le sens de ce paradoxe dans la responsabilité infinie pour le visage de l’autre homme, et elle pratique une emphase conduisant au-delà de l’être. L’entrelacement de ces trois discours dans l’éthique de l’idée d’infini introduit en philosophie une question plus originaire que la question de l’être : la mise en question de mon être par l’infinie parole d’autrui, la mesure de mon être à l’aune de la question de l’infini, qui me vient à l’idée dans une exigence de justice. / The ethics that Emmanuel Levinas develops breaks with logic, phenomenology and ontology. The idea of infinity borrowed from Descartes’s Meditations on first Philosophy accomplishes this rupture and produces a new kind of philosophy. Our thesis aims to define the role played by the idea of infinity in enabling ethics to think within philosophy an intrigue which exceeds philosophy. This idea is subject to a triple discourse: it expresses the structure of a thought thinking more than it can think, it describes the meaning of this paradox as an infinite responsibility towards the other, and produces an emphasis that goes beyond essence. The unification of these three discourses within the ethics of the idea of infinity introduces a philosophical question that is more radical than the question of being: the question of infinity, which puts my being into question. Infinity comes to mind as a call for justice.
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La théorie platonicienne des idées et sa critique par AristoteLacroix, Francis 20 April 2018 (has links)
Ce mémoire a d’abord pour but de présenter la théorie platonicienne des Idées, pour ensuite évaluer si, et le cas échéant dans quelle mesure, sa critique par Aristote est justifiée. À cette fin, nous avons tenté de bien comprendre la théorie des Idées à travers les différents dialogues de Platon. Nous avons par la suite identifié certaines critiques qu’Aristote a adressées à son maître en Métaphysique A, et évalué chacune d’entre elles en tentant d’offrir une réponse appropriée à partir des dialogues de Platon. Nous concluons de ce débat entourant la théorie des Idées qu’il faut maintenir l’hypothèse des Idées, malgré les difficultés considérables qu’elles laissent subsister.
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La bible, le synopsis et le format à la frontière entre idée et œuvrePedenaud, Florian 17 May 2019 (has links)
La frontière entre l’idée et la forme est un élément fondamental du droit d’auteur, les idées ne sont pas en principe protégeables par le droit d’auteur. À l’inverse la forme va être un critère essentiel pour accéder à la protection par le droit d’auteur. Mais cette frontière est difficile à tracer et parfois certains éléments ne vont pas avoir une forme clairement définie ou bien une oeuvre sera très proche de l’idée. Les bibles, les formats et le synopsis font partie de ces éléments qui n’ont pas une place définie, ils peuvent être des oeuvres comme ils peuvent être de simple idée. Il s’agit alors de définir un point de bascule, l’élément qui permet de passer de la simple idée à la forme, donc à l’oeuvre. Pour ces documents préliminaires on va en trouver deux, d’abord celui de la précision, qui est le critère que l’on retrouve de manière classique pour la plupart des oeuvres, plus les documents sont précis et plus la forme pourra être caractérisée. Mais pour ces documents on retrouve un autre point de bascule, c’est la structure constante, qui va être propre à ces oeuvres-là.
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