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Les accords politiques dans la résolution des conflits armés internes en Afrique

Ehueni Manzan, Innocent 07 December 2011 (has links) (PDF)
L'Afrique est, depuis quelques décennies, " la zone stratégique la plus déstabilisée de la planète ". La question des conflits armés constitue un véritable " casse-tête africain " aussi bien pour les acteurs locaux qu'internationaux qui s'y intéressent en ce que son caractère interne contraste avec les conséquences transnationales qui en résultent.Comment sortir de cette insécurité chronique et de la guerre civile qui guette en permanence derrière le rideau et parvenir à une stabilité et un développement durables afin de limiter au mieux les nombreuses violations des droits de l'homme occasionnées à cet effet?Des approches de solution n'ont pas manqué, allant de la solution militaire, peu respectueuse des vies humaines, à la solution négociée qui appelle au génie créatif de l'homme et de son intelligence, soucieuse de préserver le genre humain en " imaginant " ou en " inventant " des compromis inscrits dans des accords, essentiellement, politiques. C'est donc, à juste titre, que l'objet de notre étude porte sur cette question africaine traduite par un intitulé très actuel : " Les accords politiques dans la résolution des conflits armés internes en Afrique ". L'analyse envisagée dans la présente étude expose la conclusion des accords politiques en insistant distinctement sur l'environnement politique de leur formation ainsi que le cadre juridique qui les caractérise, d'une part. D'autre part, il paraît indiqué d'examiner l'application de ces accords en décortiquant la feuille de route dans laquelle ils évoluent en vue d'en dresser un bilan scientifiquement objectif afin de mesurer l'effectivité de leur mise en œuvre et leur efficacité en matière de protection des droits de l'homme.
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Les intellectuels et le caractère antipolitique de la culture en RDA

Huard, Alexandre 08 1900 (has links)
La problématique de ce mémoire a pour point d’ancrage la conception antipolitique de la culture en Allemagne présentée par le sociologue allemand Wolf Lepenies. L’appel à la culture au-delà de la politique en RDA aurait bien survécu chez les intellectuels « officiels » est-allemands, d’où la survivance d’une tradition humaniste ancrée dans l’idéalisme allemand du 18ième siècle. Ce mémoire défend à titre d’hypothèses que le primat de la culture sur la politique en RDA n’était pas aussi omniprésent que ne le croit Lepenies, d’une part, et qu’il y a eu d’autre part instrumentalisation de la culture par le parti au pouvoir (SED), qui donna lieu à une idéologisation de l’héritage humaniste des classiques allemands et à une moralisation de la politique. En prenant en compte les intellectuels « inofficiels » est-allemands que Lepenies laisse dans l’ombre et à partir de la confrontation des idéaux-types de l’humanisme politique des Lumières, représenté par les groupes d’opposition qui œuvrèrent de concert avec les Églises protestantes, et de l’humanisme réel, compris comme un prolongement de l’idéologie matérialiste du marxisme qui inspira les politiques du SED et qui concorda avec une ritualisation du travail en RDA, ce mémoire explore l’antithèse de la démocratie et du totalitarisme à la lumière de deux types opposés d’Aufklärung : l’Aufklärung du citoyen et l’Aufklärung de l’homme. / The focus of this study is based on the antipolitical conception of culture in Germany presented by the German sociologist Wolf Lepenies. The appeal to culture beyond politics would have well survived amongst “official” East-German intellectuals, hence the survival of a humanist tradition anchored in the German idealism of the 18th century. This study argues by means of hypotheses that the supremacy of culture over politics in the GDR is not as omnipresent as Lepenies believes it is, on the one hand, and that there is on the other hand an instrumentalization of culture by the party in power (SED), which gave way to an ideologization of the humanist heritage of the German classics and to a moralisation of politics. By considering “inofficial” East- German intellectuals left aside by Lepenies and starting from the confrontation of the ideal-types of political humanism of the Enlightenment, represented by opposition groups which worked along with the protestant Churches, and real humanism, understood as an extension of the materialist ideology stemming from Marxism, which inspired SED politics and which corresponded with a ritualization of labour in the GDR, this study explores the antithesis between democracy and totalitarianism under the light of two types of Aufklärung : the Aufklärung of citizen and the Aufklärung of man.
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Crise, néolibéralisme et démocratie en Équateur : les perspectives de développement à l'heure de la mondialisation

Ricard, Jan Frans January 2006 (has links) (PDF)
Le mémoire traite du modèle de développement néolibéral et de ses effets sur la démocratie en Équateur à l'heure de la mondialisation. Ce texte constitue une analyse des modèles de développement qui se sont succédés en Équateur et de leurs répercussions sur la société au niveau social, économique et politique (qualité de vie, justice sociale, institutions, citoyenneté, dette, rente pétrolière, conflits sociaux, etc). Il vise à mettre en lumière les convergences entre les structures de domination coloniales et le modèle néolibéral, tout en posant les bases d'une réflexion sur un modèle de développement alternatif. L'hypothèse de départ soutient que le modèle néolibéral n'est pas approprié pour l'Équateur, en ce qu'il est à l'origine d'une crise multidimensionnelle qui perturbe le pays depuis le début des années 1980 et qu'il cristallise les conditions du sous-développement héritées des modèles de développement antérieurs. En plus d'approfondir les écarts socio-économiques, il nuit au processus démocratique et occasionne de graves déséquilibres dans les domaines clés du développement. La fracture sociale qui résulte de l'application du modèle néolibéral porte les tensions sociales à son paroxysme et contribue à l'instabilité du pays ainsi qu'à l'approfondissement de la crise. C'est dans ce contexte qu'émergent à l'avant-plan de la scène politique le puissant mouvement indigène et le mouvement des femmes, comme fers de lance de la société civile et de l'altermondialisme équatorien. Les résultats des recherches confirment l'hypothèse de départ et permettent de conclure que l'Équateur doit abandonner le modèle néolibéral au profit d'un modèle de développement durable centré sur le potentiel national afin d'amenuiser sa dépendance vis-à-vis du marché international et de retrouver une certaine stabilité. Ainsi seulement pourra-t-il distribuer plus équitablement ses richesses et prendre la voie de la prospérité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Néolibéralisme, Mondialisation, Développement, Démocratie, Mouvement indigène.
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La configuration des pouvoirs en milieu agricole et la démocratie

Migneault, Paul-Émile 10 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire de maîtrise tente d'illustrer certaines influences sur la prise de décision en démocratie, et ce, par le biais de la situation du syndicalisme agricole. La prise de décision en matière de politique peut être comprise comme une compétition entre des coalitions d'individus partageant des croyances concernant une politique publique. La compréhension d'une situation est d'ailleurs modifiée lorsque les acteurs découvrent un changement dans les paramètres définissant cette situation. Afin de rendre compte de cela, le modèle des Coalitions de cause développé par P.A. Sabatier sera dans un premier temps présenté et illustré par la question de la situation du syndicalisme agricole au Québec. Le secteur agricole connait en effet des tensions au niveau de la représentation de ses membres et de la reconnaissance offerte par le gouvernement du Québec. Afin de rendre compte des problèmes propres au secteur agraire, le cas de la production porcine sera par la suite présenté. Les enjeux environnementaux y sont très présents et la domination des gros joueurs, les mégas-porcheries, semble favoriser le statu quo. Pour finir, des pistes de solution seront amenées avec l'objectif d'améliorer la participation des personnes intéressées aux enjeux en démocratie. Plus encore, considérant que l'information aide les individus à se coaliser, il sera question de l'utilisation du Web. ______________________________________________________________________________
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La représentation politique des femmes au Québec : obstacles et résistances à une égalité de fait

Guay-Dussault, Charlotte 02 1900 (has links) (PDF)
La représentation politique des femmes au Québec n'a que très peu évolué au cours de la dernière décennie. Toujours sous le seuil du tiers, les femmes peinent à tailler leur place à l'Assemblée nationale. La définition même de la démocratie libérale, basée sur l'individualisme et une conception de l'universel pensée au masculin, ne permettent pas aux femmes d'accéder à une citoyenneté égalitaire. Bien qu'elles soient davantage présentes que les hommes sur les bancs des universités québécoises, le pouvoir politique résiste encore à leur faire la place qui leur revient. Malgré une égalité de droits entre les femmes et les hommes, ce n'est pas seulement la socialisation des femmes qui pose obstacle à leur représentation politique égalitaire, mais les discriminations systémiques qu'elles vivent encore malgré leurs avancées dans les secteurs de l'éducation et de l'emploi. Les tentatives d'amélioration de leur représentation politique que sont la réforme du mode de scrutin et les programmes gouvernementaux pour l'égalité n'ont su apporter les solutions espérées. La prise en compte des difficultés des femmes comme individus et non comme groupe discriminé dans l'élaboration des politiques d'égalité a fait en sorte de viser les mauvaises cibles et de ne pas permettre une augmentation significative du nombre de femmes en politique provinciale et municipale au Québec. L'étude du Parti québécois, du Parti libéral et de Québec solidaire démontre la résistance des institutions politiques en place, exception faire de Québec solidaire, un nouveau parti encore minoritaire, qui a su jusqu'à intégrer les femmes et le féminisme à ses structures et à son programme. Le manque de volonté politique et d'implication du mouvement des femmes en faveur d'une plus grande représentation politique des citoyennes nuisent à une prise de pouvoir égalitaire et paritaire par les femmes. Les partis politiques font malgré tout divers efforts pour tendre vers l'égalité, mais sans une volonté politique réelle et un lien fort avec le mouvement des femmes, il semble difficile d'atteindre les résultats escomptés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Représentation politique, Femmes, Féminisme, Égalité, Québec solidaire, Parti québécois, Parti libéral du Québec, Démocratie libérale, Universalisme, Citoyenneté, Mode de scrutin, Programmes gouvernementaux, Mouvement des femmes
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La conversation républicaine, sine qua non de la démocratie américaine, première victime de la guerre au terrorisme

André, Marie-Kettlie 03 1900 (has links) (PDF)
Se présentant comme une démocratie modèle fondée sur un contrat sans cesse renégocié au travers de la conversation républicaine, les États-Unis se sont dotés d'un système politique respectueux des droits de la personne et garant des libertés civiles dans tous les secteurs d'expression sociale. Ce régime, imparfait à sa naissance, a progressé de façon lente, mais constante. Même à la fin du XXe siècle, il n'avait pas encore atteint son plein épanouissement. La démocratie américaine reste perfectible! Bien sûr, des forces restreignent la réalisation du projet initial. Même si, dès 1789, elle a permis d'élaborer la Constitution et, plus tard, ses principaux amendements, la conversation républicaine, SINE QUA NON de la démocratie, n'a jamais pu fonctionner pleinement. L'exclusion d'importantes parties de la population (infortunés, minorités ethniques, femmes) donne une idée des lacunes qu'elle a plus ou moins comblées avec le temps. Déjà limitée en temps de paix, durant les conflits, la conversation républicaine est confrontée à des « mesures de guerre » porteuses de censure et d'autres procédures transformant la communication en propagande et l'information en désinformation. Propagande et désinformation promeuvent alors les intérêts des élites politiques et économiques. La guerre ralentit donc considérablement la mise en pratique des idéaux et elle entraîne même la régression de ce régime. Ces constats de ralentissement, d'arrêts ou de reculs nous interpellent sur la place de la pratique démocratique aux États-Unis. Nous nous sommes demandée si ce pays, très souvent en guerre, s'est effectivement doté d'une démocratie dont le fonctionnement et la progression normale auraient été malencontreusement stoppés par de nombreux épisodes guerriers ou si, au contraire, le recours récurrent aux mesures de guerre porteuses d'entraves au bon fonctionnement de la conversation républicaine n'est pas, finalement, le scénario rêvé par l'Establishment pour faciliter et rendre incontestable, la gestion efficace du système économique et financier dont cette puissance mondiale est devenue le champion? Pour répondre à cette question, nous avons suivi une approche chronologique qui nous permet de procéder à une analyse des faits et des idéologies qui ont légitimé les guerres. Nous avons étudié les épisodes guerriers qu'ont connus les États-Unis, de la Révolution de 1776 aux conflits locaux qui ont failli « faire éclater » la « guerre froide ». Évidemment, nous avons particulièrement insisté sur la « guerre au terrorisme » menée par Georges W. Bush, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Nous en arrivons à croire qu'en lançant cette Guerre, le Président des États-Unis, conseillé par les Néoconservateurs, a contraint les Américains à abandonner leur idéal de « conversation républicaine ». L'examen précis du contexte de la guerre au terrorisme étaye notre hypothèse. Il souligne le caractère instrumental de cette guerre, et rend compte ainsi de l'impraticabilité de « la conversation républicaine ». Pour garantir la pratique efficace du capitalisme sauvage, l'idéal de « conversation républicaine » a été transformé en un simple outil de propagande, un symbole publicitaire, un thème central de campagne de relations publiques! Nous concluons en soulignant que la guerre au terrorisme dans laquelle Bush a précipité les États-Unis a un impact considérable sur la façon d'interpréter l'histoire de cette grande puissance. Loin d'être « une grande démocratie » temporairement malmenée par quelques conflits, depuis la guerre au terrorisme, nous percevons l'histoire de ce pays comme celle d'une oligarchie qui ne peut fonctionner efficacement que dans un état de guerre permanente où l'idéal démocratique de « conversation républicaine » est remplacé par celui de l'American way of life, sorte de culte de la consommation propice à l'enrichissement des managers et des financiers américains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Communication, États-Unis, espace public, guerre, guerre au terrorisme, démocratie, conversation républicaine, censure, désinformation, répression, sceau de secret, secret d'État, propagande, sécurité nationale, intérêts public et national, Destinée Manifeste, pragmatisme managérial de Thayer-Ravault, instrumentalisme de Habermas.
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Penser la laïcité avec Habermas : étude critique de la conception habermassienne des rapports religion-politique

Jean, Marco 07 1900 (has links) (PDF)
À la base de ce travail se trouve la problématique de la place et du rôle de la religion dans l'espace public des sociétés occidentales contemporaines. Son but est de dégager des propositions qui permettront d'adapter le politique, c'est-à-dire les institutions publiques et le comportement des citoyens, à la pluralité des doctrines englobantes et des conceptions du bien qui caractérise le monde d'aujourd'hui. Et cela, tout en honorant l'ensemble des valeurs et des principes libéraux et démocratiques, à commencer par l'égalité fondamentale entre les personnes et la liberté de conscience et de religion. L'objectif général est donc de définir le sens et la forme de cette composante essentielle de toute démocratie libérale qu'est la laïcité. Étant donné sa nature normative, ce problème est abordé sous l'angle des théories normatives en philosophie morale et politique contemporaine. Il s'agit de dégager et d'analyser la conceptualisation de la laïcité présente dans l'œuvre du philosophe allemand Jürgen Habermas (1929-), plus précisément d'extraire de sa théorie de la religion et de sa théorie politique les principes constitutifs de la laïcité. Cela comprend en outre la détermination des conditions et des moyens de leur application. La religion pouvant s'insérer dans l'espace public selon deux modalités, le problème central de cette recherche se divise en deux questions. La première est celle de la mobilisation des ressources normatives de la religion pour l'orientation de la vie collective ; la seconde celle de la reconnaissance des particularismes religieux. Elle consiste donc à expliquer les réponses que leur apporte, directement ou indirectement, Habermas, de même qu'à vérifier leur force, leur validité et leur cohérence. Pour ce faire, est mise à contribution l'analyse des propositions d'autres penseurs de la religion, du social et du politique. Les propos de Habermas sont particulièrement mis en parallèle avec ceux de deux grands représentants du libéralisme politique contemporain, John Rawls et Will Kymlicka, et de Charles Taylor, un éminent représentant du communautarisme. Ce travail se divise donc en trois grandes parties. La première porte sur le concept de religion chez Habermas. Y est étudié le tournant qu'a connu la pensée habermassienne sur la religion au cours des deux dernières décennies, lequel consiste en une valorisation du potentiel sémantico-normatif de la religion en modernité. La seconde concerne l'articulation de la religion avec la raison publique. La troisième a trait à l'aménagement politique de la diversité religieuse. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : citoyenneté, démocratie, démocratie délibérative, espace public, laïcité, libéralisme politique, multiculturalisme, raison publique, religion, Habermas, Kymlicka, Rawls, Taylor
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L'essor de la théorie juridico-politique sur l'état d'exception dans l'entre-deux guerres en France et en Allemagne : une genèse de l'état d'exception comme enjeu pour la démocratie

Goupy, Marie 21 November 2011 (has links) (PDF)
Les droits français et allemand ont, par des dispositions constitutionnelles ou des lois d'exception, contribué à l'avènement des régimes autoritaires des années 30 et 40. Et l'on sait qu'à la suite de la seconde guerre mondiale, les attaques se sont multipliées contre la doctrine positiviste, accusée d'avoir favorisé une attitude de passivité à l'égard de l'instrumentalisation du droit par les forces antidémocratiques. C'est pourquoi,à l'encontre de la neutralité des théories juridiques et politiques de l'avant-guerre, il est assez généralement admis depuis que les valeurs de la démocratie méritent d'être défendues, en particulier en distinguant l'état d'exception (légal ou non) démocratique et de l'état d'exception antidémocratique. Or, loin de naître après la seconde guerre mondiale, l'idée d'après laquelle le formalisme juridique rendrait les constitutions démocratiques impuissantes à se préserver de leurs ennemis émerge dès l'entre-deux guerres chez le sulfureux juriste allemand Carl Schmitt. C'est la genèse du déplacement qui conduit à faire de l'état d'exception une question proprement démocratique et substitue à la question du respect de la légalité celle de la préservation de la démocratiequi fait l'objet de notre travail de doctorat. Nous examinons d'abord comment les conflits qui scindent la réflexion juridique portant sur les pouvoirs de crise répondent en France à la crise du parlementarisme en prenant appui sur les travaux de Hauriou, Duguit et Carré de Malberg ; nous montrons ensuite qu'elle correspond en Allemagne à de véritables alternatives opposants des conceptions antinomiques de la démocratie en prenant appui sur les travaux de Schmitt, que nous éclairons par l'étude des auteurs auxquels le juriste fait référence - en particulier Kelsen.
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La mutation de la gauche et la recomposition du champ politique occidental : 1968-2010

Bock-Côté, Mathieu 08 1900 (has links) (PDF)
La crise du marxisme, à partir des années 1950, enclenche une dynamique idéologique qui forcera la gauche occidentale à se transformer en redéfinissant à la fois sa vision de la société occidentale et la critique qu'elle en fait. Elle la forcera aussi à redéfinir en profondeur son projet politique en misant non plus sur la lutte des classes mais sur le politique des identités, à partir de laquelle elle réinterprétera l'idéal démocratique au cœur de la modernité. Cette entreprise culminera autour de ce qu'on a appelé la « troisième voie », qui a représenté une forme de normalisation gestionnaire du radicalisme. Cette redéfinition se définira autour de quatre grands axes : une critique de la conscience historique occidentale, la formulation d'une théorie antidiscriminatoire, une multiculturalisation de l'identité collective qui entraînera une mutation du régime de représentation démocratique et une refondation cosmopolitique de la souveraineté. À travers cela se formulera une nouvelle définition de la légitimité démocratique qui disqualifiera fondamentalement les critiques du nouveau régime « progressiste », en pathologisant le conservatisme, désormais conceptualité à la manière d'une tentation régressive en contradiction avec la promesse émancipatoire de la modernité. Cette « mutation » de la gauche entraîne conséquemment une transformation en profondeur du clivage « gauche-droite » dans les sociétés occidentales, en changeant à la fois son contenu idéologique, ses frontières politiques et sa base sociale. ______________________________________________________________________________
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La création culturelle et les significations imaginaires sociales dans la société "démocratique" contemporaine : réflexion critique sur l'œuvre de Cornelius Castoriadis

Plante, Dominic 03 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est d'offrir une réflexion critique sur l'œuvre de Cornelius Castoriadis, plus précisément sur son concept de création humaine (psychique, sociale, culturelle et artistique) ainsi que sur son interprétation de la création culturelle dans la société « démocratique » contemporaine. Pour ce faire, nous confronterons la pensée de Castoriadis à deux auteurs liés à l'herméneutique contemporaine, soit Paul Ricoeur et Hans-Georg Gadamer. Le dialogue entre Castoriadis et Ricoeur mettra en lumière certaines lacunes dans la conception de la psyché humaine et de la création psychique chez Castoriadis. Nous remettrons donc en question l'idée de Castoriadis selon laquelle la psyché humaine, à l'origine (chez l'infans), est dans un état totalement clos (monadique) qui serait rompu seulement avec la socialisation de la psyché. Ce dialogue montrera aussi l'importance des termes de clôture et de rupture dans la pensée de Castoriadis. Dans un deuxième temps, nous mettrons en scène un dialogue entre Castoriadis et Gadamer concernant leur compréhension du monde humain. Nous verrons alors que Castoriadis, en insistant sur l'idée que la société est une création d'un monde singulier de significations imaginaires sociales, développe cependant très peu sur l'idée de l'humanité comme monde, ainsi que sur l'importance de l'intercompréhension dans la formation du sujet et de la société. Finalement, dans le dernier chapitre nous traiterons de l'interprétation que propose Castoriadis de la création culturelle dans la société « démocratique » contemporaine, en la confrontant à celle de Gadamer. Nous verrons alors que, chez Castoriadis, la création culturelle contemporaine est interprétée à partir de l'idée selon laquelle un projet politique (le projet d'autonomie) doit resurgir dans la société. Globalement, nous arrivons à la conclusion qu'il y a une certaine mécompréhension, chez Castoriadis, de la transmission du sens et de la tradition dans la création humaine. Cette mécompréhension de Castoriadis, selon nous, s'explique à partir de sa propre conception de la création humaine qui, en étant conçue comme ex nihilo, ne permet pas de comprendre la nouvelle création humaine autrement que comme une forme radicalement nouvelle, que comme ce qui crée une rupture ontologique avec les formes précédentes, faisant en sorte qu'il néglige les liens entre les formes anciennes et les nouvelles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Castoriadis, Gadamer, Ricoeur, culture, art contemporain, société contemporaine, herméneutique, socialisation, démocratie

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