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Le concept de citoyenneté : une exploration de ses relations avec les catégories de « société civile » et d’« État » dans le contexte espagnol contemporain / The concept of citizenship : the study that explores the relations between the citizenship and the categories of¨civil society¨ and ¨the state¨ in the Spanish contemporary context. / El concepto de ciudadanía : una exploración de sus relaciones con las categorías de «sociedad civil» y «Estado» en el contexto español contemporáneoSuárez Ruiz, Hero Daniel 21 January 2013 (has links)
La présente recherche doctorale prétend, depuis la philosophie politique, penser les relations entre les individus et la collectivité, au moyen de l’exploration de trois catégories utilisées en référence aux systèmes démocratiques actuels, à savoir les catégories de « citoyenneté », de « société civile » et d’ « État ». Le sens de la recherche repose sur l’approfondissement, depuis une perspective démocratique, de la valeur épistémologique des trois catégories lors d’une réflexion sur les limites et les possibilités offertes par ces systèmes politiques à l’égard des individus, du point de vue de différents courants théoriques. De même, notre recherche, dans une tentative d’appliquer les résultats nés de l’exploration des concepts, esquisse un portrait de la société espagnole contemporaine, à travers lequel nous avons tenté de montrer ses relations avec le système démocratique, en se fondant sur les liens établis entre les individus et la collectivité sur le territoire espagnol, à partir des trois catégories. / This PhD investigation pretends to analyse the relations between the individuals and the communities by usage of political philosophy and taking into consideration the examination of three categories:citizenship, civil society and the state. These categories are usedwhen one refers to contemporary democratic systems.The purpose of this thesis is to study in depth the cognitive value of three above mentioned categories from democratic perspective and when thinking of the limits and opportunities that the political systems offer to the individuals in different theoretical trends. At the same time this investigationis trying to apply the results extracted from the examination of the concepts and drawsa picture of the contemporary Spanish society by showing its relations with democratic system. This system is presented from the perspective of the links that are established between the individuals and the community in Spain and looking into the three categories. / La presente investigación doctoral pretende, desde la filosofía política, pensar las relaciones entre los individuos y las colectividades, mediante la exploración de tres categorías utilizadas para referirse a los sistemas democráticos del presente, esto es, las categorías de «ciudadanía», «sociedad civil» y «Estado». El sentido de la misma es el de profundizar, desde un punto de vista democrático, en el valor epistemológico de las tres categorías a la hora de pensar los límites y las posibilidades que ofrecen dichos sistemas políticos para con los individuos desde diferentes corrientes teóricas. Al tiempo, nuestra investigación, en un intento por aplicar los resultados extraídos de la exploración de los conceptos, traza un retrato de la sociedad española contemporánea, mediante el que se intentan mostrar sus relaciones con el sistema democrático desde la perspectiva de los vínculos que se establecen entre los sujetos y la colectividad en el país ibérico a partir de las tres categorías.
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Democrazia e riconoscimento : l'emancipazione ottocentesca nel pensiero di Jacques Rancière / Democracy and recognition : nineteenth Century Emancipation in Jacques Rancière’s thought / Démocratie et reconnaissance : l’émancipation au XIXe siècle dans la pensée de Jacques RancièreCampailla, Giovanni 27 April 2017 (has links)
Récemment, le débat concernant la pensée politique est en venu aborder les concepts de démocratie et de reconnaissance. Jacques Rancière est surtout connu pour ses idées sur la démocratie, mais ses recherches sur l’émancipation ouvrière au XIXe siècle en France l’ont amené à proposer des réflexions importantes sur la question de la reconnaissance. En partant de l’idée de « post-démocratie », la présente recherche remarque qu’il n’y a pas chez Rancière une « théorie » de la démocratie ou de la reconnaissance qui donnerait de ces concepts une définition complète, mais que ces deux concepts sont l’occasion d’une « intervention critique » en faveur de « la part des sans-part ». On montre également que la manière dont Rancière a développé cette intervention a pris des formes différentes. Dans sa période de la maturité, il a identifié l’espace social à la « police », en risquant ainsi de produire une dichotomie entre le social et la « politique ». Néanmoins, dans cette même période, il a pensé l’agentivité du sujet socio-politique entre le social et la politique. Ce continuum du social et du politique avait été amplement exploré dans les années 1970, à l’occasion de ses premiers écrits sur la « parole ouvrière » des années 1830-1851, qui était interprétée comme une expérience qui ré-tord ou dé-tord la non-reconnaissance par la nomination d’un sujet supplémentaire. Dans les années 1980, Rancière a changé de position en mettant au second plan l’expérience sociale et en centrant l’analyse sur l’expérience individuelle. Il a ainsi abouti à une conception « suspensive » de la reconnaissance. Pour faire ressortir les enjeux de cette transformation, cette thèse pose Rancière au cœur du débat contemporain par l’intermédiaire de confrontations critiques avec des auteurs et des traditions de pensée. La conclusion générale est qu’il faut entendre l’« intervention critique » de Rancière comme une manière de penser et d’intervenir déterminée par les expériences du tort. / Recent debates on political thought often circle around the concepts of democracy and recognition. Jacques Rancière is mostly known for his work on the former, but in his archival studies of the Nineteenth Century French workers’ movement the latter appears central. Starting from his idea of “post-democracy”, this study claims that Rancière doesn’t have a “theory” of democracy or of recognition that would provide an exact explanation of what these concepts mean. Rather, both are objects of a “critical intervention” in favour of “the part that has no part” in the political space. However, the way in which Rancière develops his intervention has taken different forms. In fact, in his mature period he classifies the social space as the “police” order in a way that risks to produce a dichotomy with “politics”. At the same time, he nonetheless thinks the agency of the socio-political subject between the domain of the social and the domain of politics. Such an interrelation has been explored extensively in the 70s, in his early writings on the “workers’ speech/voice” [parole ouvrière] of 1830-1851 as a social experience twisting the non-recognition by means of the nomination of a supplementary subject. In the 80s, Rancière changed his position moving away from the analysis of the social experience while scrutinizing more deeply the individual experience of the wrong. The goal was a “suspensive” idea of recognition. Thus, to evaluate such a transformation, this dissertation places Rancière’s work in the contemporary debate through critical confrontations with some thinkers and traditions. Finally, the study stresses that the Rancièrian “critical intervention” should be understood as a way of thinking and intervening informed by the experiences of the wrong.
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La représentation d'un intérêt local autonome : le système de gouvernement municipal portugais / The representation of an autonomous local interest : the Portuguese municipal system of local governmentZbyszewski, Jean 29 June 2017 (has links)
La Constitution portugaise établit une vaste autonomie locale aux autarcies locales au sein de l'organisation étatique. Elle crée un intérêt local propre à chaque autarcie locale qui coexiste avec l'intérêt général car il bénéficie de la protection de la Constitution. L'intérêt local autarcique est un intérêt autonome. Sa représentation appartient à chaque autarcie locale. La municipalité se distingue parmi les autarcies locales par l'importance de ses compétences et par la singularité de son fonctionnement. Ses deux organes sont élus directement créant une tension quant à leur légitimité démocratique, bien que la Constitution établisse que la Chambre municipale répond devant l'assemblée. Selon la Constitution, l'exécutif municipal est un organe collégial élut proportionnellement et son président est le premier candidat de la liste la plus votée. Il est de fait un organe, bien que la Constitution de la loi ne le reconnaisse pas comme tel. Ses compétences propres sont vastes mais trois de ses compétences font la différence. Elles lui donnent une suprématie sur l'organe qui empêche son fonctionnement collégial. / The Portuguese Constitution grants a large autonomy to the local communities in the context of the State organisation. The Constitution recognizes a local interest regarding each local community, which exists alongside with the general interest and under the protection of the Constitution. The autarchy's interest is autonomous. The municipality bas a prominent role in the autarchy's organisation because of its competences and its singular functioning. Both organs are directly elected witch creates tension concerning their democratic legitimacy although the Constitution stipu1ates that the executive is accountable before the assembly. The Portuguese Constitution states that the municipal executive operates collectively, is elected by a proportional system and bas a president that is the first candidate in the most voted list. In fact, the Constitution and the law do not recognise him as an organ. Although he has vast competences, three of those competences make all the difference. They block the organ from operating collectively.
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L'essor de la théorie juridico-politique sur l'état d'exception dans l'entre-deux guerres en France et en Allemagne : une genèse de l'état d'exception comme enjeu pour la démocratie / The development of the juridico-political theory on the state of exception in interwar France and Germany : a genesis of the state of exception as an issue for democracyGoupy, Marie 21 November 2011 (has links)
Les droits français et allemand ont, par des dispositions constitutionnelles ou des lois d’exception, contribué à l’avènement des régimes autoritaires des années 30 et 40. Et l’on sait qu’à la suite de la seconde guerre mondiale, les attaques se sont multipliées contre la doctrine positiviste, accusée d’avoir favorisé une attitude de passivité à l’égard de l’instrumentalisation du droit par les forces antidémocratiques. C’est pourquoi,à l’encontre de la neutralité des théories juridiques et politiques de l’avant-guerre, il est assez généralement admis depuis que les valeurs de la démocratie méritent d’être défendues, en particulier en distinguant l’état d’exception (légal ou non) démocratique et de l’état d’exception antidémocratique. Or, loin de naître après la seconde guerre mondiale, l’idée d’après laquelle le formalisme juridique rendrait les constitutions démocratiques impuissantes à se préserver de leurs ennemis émerge dès l’entre-deux guerres chez le sulfureux juriste allemand Carl Schmitt. C’est la genèse du déplacement qui conduit à faire de l’état d’exception une question proprement démocratique et substitue à la question du respect de la légalité celle de la préservation de la démocratiequi fait l’objet de notre travail de doctorat. Nous examinons d’abord comment les conflits qui scindent la réflexion juridique portant sur les pouvoirs de crise répondent en France à la crise du parlementarisme en prenant appui sur les travaux de Hauriou, Duguit et Carré de Malberg ; nous montrons ensuite qu’elle correspond en Allemagne à de véritables alternatives opposants des conceptions antinomiques de la démocratie en prenant appui sur les travaux de Schmitt, que nous éclairons par l’étude des auteurs auxquels le juriste fait référence – en particulier Kelsen. / French and German law contributed, through constitutional provisions or laws of exception, to the rise of the authoritarian regimes of the 1930 and 1940s.Following the Second World War, positivist doctrine increasingly came under attack for having induced passivity when law was used to serve antidemocratic purposes.Accordingly, the interwar vision of legal and political theories as neutral gave way to the view that the values of democracy must be defended, particularly by distinguishing between the democratic state of exception (legal or not) and the antidemocratic state of exception.But interestingly, the idea that legal formalism rendered democratic constitutions powerless to protect themselves from enemies was first formulated not after the Second World War, but during the interwar period,by controversial German jurist Carl Schmitt. The genesis of a shift that turned the state of exception into a democratic issue, substituting respect for legality with conservation of democracy, is the object of this work. Drawing on Hauriou, Duguit and Carré de Malberg, we first examine how conflicts over the emergency powers that opposed legal theorists emerged as a solution to the crisis of parliamentary government in France. We then show how in Germany the theory constituted a real alternative to conflicting conceptions of democracy. The works of Schmitt are examined in the light of other authors, particularly Kelsen, to whom he referred.
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O princípio da publicidade e a participação na administração públicaTaborda, Maren Guimaraes January 2006 (has links)
Ce travail étudie la possibilité de l’élargissement de l’éventail de participation politique à l’Administration, étant donné que l’État brésilien a des fins, des buts à réaliser et qu’il s’agit d’une démocratie “procéduraledélibérative”, où le peuple doit participer aux décisions touchant sa vie. En plus, la réalisation de l’intérêt général n’a qu’à gagner en efficacité si les décisions de l’État échappent le plus possible à la logique technocratique du “secret administratif” ; en effet, la participation des intéressés possédant la connaissance des données concrètes et des facteurs humains et techniques qui conditionnent une décision peut apporter un élément susceptible de la modifier, en obligeant l’Administration à expliquer les raisons de son action, ce qui en faciliterait l’exécution. C’est pourquoi nous étudions aussi bien le principe démocratique que le principe de la publicité, les formes possibles de participation des citoyens à l’Administration et les concrétisations de la publicité administrative en droit de savoir, droit de contrôle et droit de participation au processus administratif. / O presente trabalho investiga a possibilidade de aumentar o espectro de participação política na Administração, pela consideração de que o Estado brasileiro tem fins, objetivos a realizar e é uma democracia do tipo “procedimental-deliberativa”, em que o povo deve participar das decisões que afetem sua vida. Além disso, a realização do interesse geral só tem a ganhar em eficácia se as decisões estatais escaparem, o mais possível, da lógica tecnocrática do “segredo administrativo”, porque, graças à participação dos interessados, pelo conhecimento dos dados concretos e dos fatores humanos e técnicos que condicionam uma decisão, estes podem trazer algum elemento que a modifique, obrigando a Administração a explicar os motivos de sua ação, facilitando, assim, a execução. Por isso, estuda-se, tanto o significado do princípio democrático quanto do princípio da publicidade, as formas possíveis de participação dos cidadãos na Administração e as concretizações da publicidade administrativa em direito de saber, direito de controle e direito de participar do processo administrativo. / The present work investigates the possibilities of enlargement of the spectrum of political participation in Administration, considering that the Brazilian State has purposes to accomplish and it is a “proceduredeliberative” kind of democracy, one in which the people must participate in the decision processes, specially those concerning their lives. Besides, the accomplishment of general benefits has only to improve the efficacy of the State decisions escape, as much as it is possible, from the technocratic logics of “administrative secret”, thanks to the participation of the parts involved, and by the knowledge of concrete data and the technical and human factors that make contingent on a decision. These parts may bring some elements that could change the decisions, forcing the Administration to explain the reasons behind its actions, thus making it easier their execution. Because of this, the significance of the democratic principle is studied so extensively, as well as the publicity principle and the possible means of participation of citizens in Administration and the realizations of administrative publicity in the rights of knowledge, rights of control and rights of participation in the administrative procedure.
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Dionisio Ridruejo, de l’idéal phalangiste à la démocratie (1936-1975) / Dionisio Ridruejo, from Falangist ideal to democracy (1936-1975)Filippi, Vanina 24 November 2017 (has links)
Après la Guerre civile espagnole et le franquisme, apparut une nouvelle génération d’intellectuels phalangistes. Dionisio Ridruejo était le modèle de l’intellectuel fasciste, qui avait accédé très jeune à un poste de pouvoir et qui croyait en un homme et en un État nouveaux. Mais ce dernier rompit bruyamment avec le régime franquiste et abandonna son poste de Chef de la Propagande. Il estima que le pouvoir personnel de Franco trahissait l’idéal phalangiste. Cette rupture fut le début d’une longue période d’assignation à résidence, qui le mena à réfléchir sur ses propres convictions. Cela ne signifiait pas que Ridruejo était devenu démocrate, contrairement à ce que prétendent rétrospectivement certains de ses amis, convaincus d’avoir été des libéraux depuis les années 40. Il importait de comprendre la cohérence de l’itinéraire de cet intellectuel, qui passa de l’idéal phalangiste aux normes démocratiques, au point d’inspirer le combat des artisans de la Transition vers la démocratie. / After Spanish Civil War and Francoism, a new generation of Falangist intellectuals appeared. Dionisio Ridruejo was the example of a Fascist intellectual, who rose very young to the power and believed in a new Man and in a new State. But he loudly broke with the Francoist regime and deserted his head of Propaganda post. He thought that Franco’s personal power was betraying the Falangist ideal. This breaking off was the beginning of a long period of house arrest which led him to think about his own beliefs. It does not mean that Ridruejo was a democrat, contrary to what are claiming retrospectively his friends who are convinced that they were liberals since the 1940s. It is important to understand the coherence of this intellectual’s path who changed from Falangist ideal to democratic beliefs, inspiring the fight for transition to democracy.
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Les apprentissages de la participation. Regards croisés sur un dispositif institué et une mobilisation contestataire. / Learning from participation. A cross-analysis between an institutionalised procedure and a protest movementSeguin, Laura 13 June 2016 (has links)
La citoyenneté opère un retour en force dans le domaine environnemental, visible tant dans les dispositifs de participation destinés à inclure l’ensemble des citoyens dans les prises de décision, que dans des mouvement de contestation voire des résistances à des projets d’aménagement ou certains usages de l’espace. Ces deux types d’expériences participatives constituent pour ceux qui y prennent part - citoyens, acteurs associatifs, élus, professionnels des politiques publiques - de véritables lieux d’apprentissages politiques. Par l’exploration d’une procédure institutionnalisée de participation (une conférence de citoyens sur la gestion de l’eau) et d’une mobilisation contestataire (contre le gaz de schiste), ce travail identifie d’une part ce que les acteurs apprennent, et d’autre part les modalités par lesquelles ils apprennent. L’enquête ethnographique et le recours aux sciences de l’éducation font l’originalité de cette recherche qui propose de décrire et d’analyser finement des expériences d’apprentissages politiques, d’éducation au conflit comme à la participation. / Citizenship has been making a strong resurgence in the environmental field, visible both in institutionalised procedures intended to include all citizens in decision-making, and in protest movements or resistance to some planning projects or land uses. For those who take part - citizens, members of associations, policy makers and public policy professionals -, these two kinds of participatory experiences represent significant spaces for political learning. Through the exploration of an institutionalised procedure for public participation (a citizens’ conference on water management) and a protest movement (against shale gas), this work identifies what actors learn on the one hand, and the learning methods on the other. The ethnographic survey and the use of educational sciences constitute the originality of this research which describes and analyses experiments in political learning, education to conflict as well as participation.
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Autorité et pouvoir : approches historique, analytique et critique d'un problème de philosophie politique / Authority and power : historical, analytical and critical approach to a problem of political philosophyMaliti, Dyfrig Joseph 12 January 2012 (has links)
L’autorité étant une forme de « pouvoir » fondée sur la soumission à la hiérarchie, à l’inégalité et aux ordres sociaux préétablis, a été rejetée par les Modernes parce qu’elle est incompatible avec le principe même de la démocratie. Paradoxalement, suite à l’affaiblissement de l’autorité dans le monde moderne, on souhaite aujourd’hui son « retour ». De ce fait, notre réflexion s’est donnée pour tâche d’étudier, dans le domaine de la philosophie politique, les relations complexes qui existent entre les concepts d’autorité et de pouvoir en répondant aux questions : Qu’est-ce que l’autorité et le pouvoir ? Comment se constituent-ils ? Quels sont leurs modes d’institutionnalisation dans les structures politiques et juridiques qui perpétuent la domination et reproduisent l’obéissance ? Ainsi formulées, ces questions nous mettent non seulement au cœur de l’hypothèse que ce travail essaie de soutenir, mais elles touchent aussi la problématique que notre réflexion tente de résoudre. Elle concerne les confusions fréquentes faites par nos contemporains entre, d’une part, les concepts d’autorité et de pouvoir, et, d’autre part, les concepts de pouvoir, de violence, de force, d’autorité et de domination souvent utilisés comme s’il s’agissait simplement de synonymes. Face à une telle confusion, nous avons présumé avec H. Arendt que, puisque « ces mots se réfèrent à des qualités différentes, leur sens devrait donc être soigneusement examiné et déterminé ». Puisque l’usage correct de ces concepts « n’est pas seulement une question de grammaire, mais aussi de perspective historique », un détour par l’acquis antique des notions auctoritas et potestas nous est nécessaire. Ceci nous permet non seulement d’apprécier la valeur d’un héritage que nous n’assumons pas pleinement aujourd’hui, mais également de mieux comprendre certaines notions clés de la philosophie politique et de pouvoir dissiper la confusion fréquente entre les concepts d’« autorité » et de « pouvoir ». Pouvoir, autorité, souveraineté, légitimité, légalité, liberté, démocratie, domination, puissance, force et violence. Tels sont les termes articulés dans ce travail. / The modern philosophers rejected authority because it was judged to be incompatible with democratic values. Paradoxically, following the weakening of authority in the modern societies, we observe a growing number of people demanding for its "return". Following this situation, we decided to undertake, in the field of political philosophy, a study of the complex relationships that involve the concepts of authority and power, namely: What is authority and power ? How are they constituted ? What are the conditions or forces that create direct and use them? What are their modes of institutionalization in the political and legal structures that perpetuate domination and reproduce obedience ? Formulated in that way, these questions touch not only the assumption that this work tries to support, but also the problematic which our study seeks to provide an answer. It concerns the frequent confusion made by our contemporaries between, on one hand, the concepts of authority and power, and on the other, those of violence, force, domination and sovereignty often used as if they are mere synonyms. With H. Arendt we assume that since these notions "refer to different realities, the meaning of each one of them should be carefully examined and determined." We think that the correct use of these notions is "not just a matter of grammar, but also of a historical perspective," a return to the original meaning of auctoritas and potestas is necessary. This returning help us firstly, to measure the gap between what ought to be the notions of authority and power in the ancient world and what they have become today; secondly, to appreciate the inherited value that we probably do not fully make use of it today; and thirdly, the study helps us to have a better understanding of major concepts of political philosophy; and, in so doing, to be able to dispel the confusion often made between authority, power and other related concepts such as force, violence, domination and sovereignty.
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A mídia e a lei : análise comparada das políticas de regulação dos meios de comunicação no Brasil e na Argentina no início do século XXIMarques, Rodolfo Silva January 2018 (has links)
Le présent travail vise à analyser le développement de tentative de réforme dans les modèles de régulation des médias au Brésil et en Argentine. La période analysée représentait au Brèsil les gouvernements du Parti des Travailleurs/PT (de 2003 à 2015), et en Argentine, le soi-disant Kirchnerisme (de 2003 à 2015). Les gouvernements des deux pays ont eu un alignement idéologique plus à gauche, souffrant des critiques des principaux groupes de communication, historiquement lié au centre-droit. Le problème de la recherche réside dans les questions: comment les changements dans les modèles de régulation des médias au Brésil et en Argentine ont-ils des effets positifs sur la démocratie dans les deux pays? Les changements proposés dans les modèles de régulation des médias au Brésil et en Argentine ontils été insuffisants pour faire progresser et améliorer la qualité de la démocratie dans les deux pays? Et pour quelles raisons les cadres réglementaires proposés n'ont-ils pas avancé, ayant préjudice sur les processus démocratiques au Brésil et en Argentine? La thèse présentée ici est que les tentatives de réforme de la réglementation au Brésil et en Argentine n'ont pas eu du progrès, surtout en raison de facteurs politiques – et ont fait de la démocratie (Dahl, 1971 e 2005, Hayek, 1972, Popper et Condry, 1994; O'Donnell 1999 et 2011) un système avec des limitations claires dans les deux pays. Ainsi, les modèles actuels vérifiés au Brésil et en Argentine ont tendance à être préjudiciable aux processus démocratiques dans les deux pays. Afin d'atteindre les objectifs de ce travail, des voies méthodologiques comparatives sont établies avec une revue de littérature approfondie, l'analyse des indicateurs, les entretiens avec les acteurs politiques dans les processus de régulation des médias au Brésil et en Argentine, et l'analyse du contenu documentaire. Comme résultat principal, la recherche montre que la qualité et la stabilité de la démocratie sont minées par l'influence du système des médias au Brésil et en Argentine, précisément en raison de l'absence de règles plus strictes pour combattre la concentration de la propriété des médias parmi quelques propriétaires, l'absence d'investissements plus importants dans les radiodiffuseurs qui favorisent l'intérêt public et d'une mobilisation sociale plus spécifique sur le sujet. / O presente trabalho busca analisar os processos de tentativa de reforma nos modelos de regulação da mídia no Brasil e na Argentina. O período analisado representou, no Brasil, os governos do Partido dos Trabalhadores/PT (2003 até 2015), e na Argentina, o chamado Kirchnerismo (2003 até 2015). Os governos dos dois países possuíam um alinhamento ideológico mais à esquerda, sofrendo críticas dos principais grupos de comunicação, historicamente mais ligados ao centro-direita. O problema de pesquisa está nas questões: de que forma as alterações nos modelos de regulação da mídia no Brasil e na Argentina podem trazer efeitos positivos para a democracia nos dois países? As alterações propostas nos modelos de regulação da mídia no Brasil e na Argentina foram insuficientes para avançarem e melhorarem a qualidade da democracia em ambos os países? E por quais motivos os marcos regulatórios propostos não avançaram, trazendo prejuízos aos processos democráticos no Brasil e na Argentina A tese que se apresenta aqui é que as tentativas de reforma na regulação no Brasil e na Argentina não avançaram essencialmente por fatores políticos – tornando a democracia um sistema com claras limitações (Dahl, 1971 e 2005; Schumpeter, 1961; Hayek, 1972; Popper e Condry, 1994; e O´Donnell 1999 e 2011). Assim, os atuais modelos verificados no Brasil e na Argentina tendem a trazer prejuízos aos processos democráticos em ambos os países. Para atingir os objetivos deste trabalho, estabelecem-se caminhos metodológicos comparativos com ampla revisão de literatura, análise de indicadores democráticos, entrevistas com atores políticos nos processos de regulação da mídia no Brasil e na Argentina, e análise de conteúdo documental. Como resultados principais, a pesquisa apresenta que a qualidade e a estabilidade da democracia ficam prejudicadas com a influência do sistema de mídia no Brasil e Argentina, exatamente pela ausência de regras mais rigorosas para o combate à concentração da propriedade da mídia entre poucos proprietários, pela falta de maiores investimentos nas emissoras que promovam o interesse público e pela falta de uma mobilização social mais específica a respeito do tema. / The present job seeks to analyze the processes of reform attempt in the models of media regulation in Brazil and Argentina. The period analyzed represented tstorically more closely associated with the center-right. The research problem lies in the questions: how can changes in the models of media regulation in Brazil and Argenhe governments of the Workers Party / PT (2003 to 2015), and in Argentina, the socalled Kirchnerism (2003 to 2015). The governments of the two countries had a more left-wing ideological alignment, being criticized by the main communication groups, hitina have positive effects on democracy in both countries? Have the proposed changes in the models of media regulation in Brazil and Argentina been insufficient to advance and improve the quality of democracy in both countries? And for what reasons did the proposed regulatory frameworks fail to advance, damaging democratic processes in Brazil and Argentina The presented thesis is that attempts to reform regulation in Brazil and Argentina have not essentially advanced through political factors - making democracy a system with clear limitations (Dahl, 1971 and 2005, Schumpeter, 1961, Hayek, 1972, Popper and Condry, 1994, and O'Donnell 1999 and 2011). Thus, the current models verified in Brazil and Argentina tend to bring losses to democratic processes in both countries. In order to reach the objectives of this work, comparative methodological paths are established with extensive literature review, analysis of democratic indicators, interviews with political actors in the processes of media regulation in Brazil and Argentina, and analysis of documentary content. As a main result, the research shows that the quality and stability of democracy are undermined by the influence of the media system in Brazil and Argentina, precisely because of the lack of stricter rules to combat the concentration of media ownership among few lack of greater investments in the broadcasters that promote the public interest and the lack of a more specific social mobilization on the subject. / El presente trabajo busca analizar los procesos de intento de reforma en los modelos de regulación de los medios en Brasil y Argentina. El período analizado representó, en Brasil, los gobiernos del Partido de los Trabajadores / PT (2003 hasta 2015), y en Argentina, el llamado Kirchnerismo (2003 hasta 2015). Los gobiernos de los dos países poseían una alineación ideológica más a la izquierda, sufriendo críticas de los principales grupos de comunicación, históricamente más ligados al centroderecha. El problema de investigación está en las cuestiones: ¿de qué forma los cambios en los modelos de regulación de los medios de comunicación en Brasil y Argentina pueden traer efectos positivos para la democracia en los dos países? ¿Las alteraciones propuestas en los modelos de regulación de los medios en Brasil y en Argentina fueron insuficientes para avanzar y mejorar la calidad de la democracia en ambos países? ¿Y por qué motivos los marcos regulatorios propuestos no avanzaron, trayendo perjuicios a los procesos democráticos en Brasil y Argentina La tesis que se presenta aquí es que los intentos de reforma en la regulación en Brasil y en la Argentina no avanzaron esencialmente por factores políticos - haciendo la democracia un sistema con claras limitaciones (Dahl, 1971 y 2005, Schumpeter, 1961, Hayek, 1972, Popper y Condry, 1994, y O'Donnell 1999 y 2011). Así, los actuales modelos verificados en Brasil y en la Argentina tienden a traer perjuicios a los procesos democráticos en ambos países. Para alcanzar los objetivos de este trabajo, se establecen caminos metodológicos comparativos con amplia revisión de literatura, análisis de indicadores democráticos, entrevistas con actores políticos en los procesos de regulación de los medios en Brasil y Argentina, y análisis de contenido documental. Como resultados principales, la investigación presenta que la calidad y la estabilidad de la democracia se ven perjudicadas con la influencia del sistema de medios en Brasil y Argentina, precisamente por la ausencia de reglas más rigurosas para el combate a la concentración de la propiedad de los medios entre pocos propietarios, falta de mayores inversiones en las emisoras que promuevan el interés público y por la falta de una movilización social más específica sobre el tema.
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Representação programática em 16 democracias presidencialistas : América Latina, 2000-2010Oliveira, Augusto Neftali Corte de January 2014 (has links)
Cette recherche se rapporte à une représentation programmatique au sein des démocraties présidentialistes de l’Amérique Latine pendant la première décennie du siècle XXI. Représentation programmatique est un phénomène lié au processus électoral qui comprend les promesses faites au cours des campagnes et leur accomplissement par les présidents élus. Une étude théorique initiale argumente que la représentation comme promettre et s’acquitter des promesses est une forme de créer de la liberté politique dans les démocraties libérales. Dans ce sens, une démocratie capable de réaliser une représentation programmatique doit obtenir un plus grand consentement des citoyens. Pour aborder les promesses électorales il a été formé la Banque d’Assertions Programmatiques avec les données de 138 programmes de gouvernement, tout en utilisant une stratégie d’analyse de contenu développée par la recherche. Du point de vue électoral, la représentation programmatique est favorisée par (a) l’existence d’alternatives idéologiquement différentes parmi les candidatures partidaires/électorales, (b) par une organisation historiquement consistante de ces candidatures et, en même temps, (c) par la sensibilité des candidatures aux opinions et intérêts des électeurs. Après les élections, la représentation programmatique est favorisée si l’action gouvernementale possède une relation avec les promesses faites tout au long des campagnes (congruence idéologique). Ces conditions sont testées pour 48 élections dans les 16 pays étudiés. Après le développement de la recherche empirique, on conclue que la représentation programmatique dans les élections présidentielles est une manière viable de rapport entre les citoyens et la politique publique dans les démocraties de l’Amérique Latine et que son existence se rapporte au o assentiment (satisfaction) des citoyens au système démocratique. / Esta é uma pesquisa sobre a representação programática nas democracias presidencialistas da América Latina durante a primeira década do século XXI. Representação programática é um fenômeno atrelado ao processo eleitoral que compreende as promessas feitas durante as campanhas e seu cumprimento pelos presidentes eleitos. Um estudo teórico inicial argumenta que a representação como prometer e cumprir promessas é uma forma de criar liberdade política nas democracias liberais. Neste sentido, uma democracia capaz de realizar representação programática deve obter maior consentimento dos cidadãos. Para abordar as promessas eleitorais foi formado o Banco de Asserções Programáticas com dados de 138 programas de governo, utilizando uma estratégia de análise de conteúdo desenvolvida para a pesquisa. Do ponto de vista eleitoral, a representação programática é favorecida pela (a) existência de alternativas ideologicamente diferentes entre as candidaturas partidárias/eleitorais, (b) por uma organização historicamente consistente destas candidaturas e, ao mesmo tempo, (c) pela sensibilidade das candidaturas às opiniões e interesses dos eleitores. Após as eleições, a representação programática é favorecida caso a ação governamental possua relação com as promessas feitas durante as campanhas (congruência ideológica). Estas condições são testadas para 48 eleições nos 16 países estudados. Após o desenvolvimento da pesquisa empírica, conclui-se que a representação programática nas eleições presidenciais é uma forma viável de relacionamento entre os cidadãos e a política pública nas democracias da América Latina e que sua existência está relacionada com o consentimento (satisfação) dos cidadãos ao sistema democrático. / This is a research about the programmatic representation in presidential democracies of Latin America, over the first decade of XXI century. Programmatic representation is a phenomenon linked to the electoral process which comprises the promises made during the campaigns and the fulfilment of them by elected presidents. An introductory theoretical study argues that the representation as it makes promises and fulfills these promises is a form of create political liberty in liberal democracies. In this sense, a democracy capable of generate programmatic representation should obtain citizens’ compliance. The Database of Programmatic Assertions were made in order to approach the electoral promises, with the data them 138 electoral platforms, through a strategy of content analysis developed for this research. In the elections, the programmatic representation is favored by (a) the existence of ideological alternatives in the presidential candidatures; (b) by the historical consistence of the organizations behind the candidatures and, at the same time; (c) by the sensibility of the candidatures to the opinions and interests of the electors. After the elections, the programmatic representation is favored when the governmental actions are related to the promises made during the electoral campaign (ideological congruence). These conditions are tested for 48 elections in the 16 countries of the study. After the development of the empirical research, conclusion are that the programmatic representation in presidential elections are a viable form of relationship between the citizens and the public policy in Latin American democracies, as well as the existence of programmatic representation is associated with the citizens’ consentient (satisfaction) with the democratic system.
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