• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 78
  • 10
  • 10
  • 5
  • 4
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 110
  • 110
  • 56
  • 48
  • 48
  • 35
  • 18
  • 17
  • 16
  • 16
  • 16
  • 15
  • 15
  • 15
  • 14
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
81

Facteurs linguistiques et sociolinguistiques de l'intégration en milieu multilingue : le cas des immigrants à Montréal

Calinon, Anne-Sophie 04 1900 (has links)
réalisé en cotutelle à l'Université de Franche-Comté (France) / Cette recherche a pour but de définir et de décrire les facteurs linguistiques et sociolinguistiques de l’intégration des immigrants dans le contexte multilingue qu’est Montréal. Elle se fonde sur un corpus d’entretiens effectués avec des immigrants, suivant les cours de francisation gouvernementaux. Notre travail repose principalement sur la notion – à la fois politique et sociolinguistique – d’intégration linguistique. Nous étudions les politiques de gestion de l’immigration et de la pluralité linguistique qui influencent l’intégration des immigrants dans une société d’installation culturellement diversifiée et francophone. Notre démarche est à la fois macrosociolinguistique et microsociolinguistique, aussi bien dans la problématique que dans la méthodologie appliquée. Nous cherchons à apprécier l’impact des mesures de politique linguistique sur la préservation du français au Québec en nous intéressant aux perceptions des immigrants concernant les fonctions sociales des langues à Montréal. La francisation étant présentée comme la mesure politique la plus significative, nous nous intéressons au contenu des cours, sur le plan linguistique et culturel. Nous déterminons le niveau de compétence que les immigrants-apprenants atteignent à la fin de leur formation à l’aide d’une grille originale d’observables énonciatifs, structurels et normatifs. Après avoir évalué le degré d’autonomie linguistique des sujets, nous décrivons leur mobilité sociale en étudiant la fréquence et le type d’interactions dans lesquelles les immigrants ont l’occasion d’utiliser les différentes langues de leur répertoire langagier, en vue de déterminer leur intégration sociale. A partir de ces données, nous mettons en évidence l’influence du degré de maîtrise linguistique sur le sentiment d’intégration. Les résultats montrent que le français jouit d’une vitalité linguistique importante. De par ses fonctions véhiculaires et sociales, le français est généralement la langue de communication première dans toutes les sphères de la vie sociale à Montréal. De ce fait, la capacité de communiquer, grâce à l’appropriation de la variété standard du français, est un facteur linguistique de l’intégration. Or, à la fin de la formation en français, les immigrants ont des compétences linguistiques et sociolinguistiques qui leur permettent seulement une mobilité linguistique et sociale limitées. Ce facteur linguistique doit être obligatoirement accompagné d’autres éléments intégrateurs qui constituent les étapes suivantes du processus d’intégration. / Linguistic and Sociolinguistic Factors of Integration within a Multilingual Context : the case of immigrants in Montreal The purpose of this study is to define and describe the linguistic and sociolinguistic factors of integration of immigrants within the multilingual context of Montreal. Based on a corpus of interviews (discussions, conversations) with immigrants enrolled in government-sponsored French language training programs, our work focuses mainly on linguistic integration, understood here as both a political and sociolinguistic notion. We examine the policies of immigration management and linguistic plurality which influence the assimilation of immigrants into a francophone and culturally diversified society. Our approach to the research subject and the methodology applied to it is both macro-sociolinguistic and micro-sociolinguistic. We attempt to determine the impact of linguistic policy measures on preserving the use of the French language. To do this, we study how immigrants perceive the social functions of languages in Montreal. Since francization is presented as the most significant political measure, we analyze training course content, on a cultural and linguistic level. In order to determine the level of skill obtained by the immigrants at the end of their training program, we use an original scale measuring observable cognitive, structural and normative items. After assessing immigrants’ degree of linguistic autonomy, we describe their social mobility to see how well they are actually assimilated into the francophone living environment. We analyze the type and frequency of the interactions in which immigrant are called upon to use the different languages making up their language repertoires. This data allows us to show how immigrants’ command of the French language affects their feeling with regard to social integration. Our results demonstrate that the linguistic vitality of the french-speaking community in Montreal is increasing. Indeed, French is the primary language of communication in all aspects of social life. The ability to communicate easily in standard French is, therefore, a linguistic factor contributing to successful social and cultural integration. However, at the completion of their French language training program, immigrants’ linguistic and sociolinguistic skills allow them only limited linguistic and social mobility. This linguistic facet of cultural integration must necessarily be accompanied by other means to facilitate and consolidate the process of integration.
82

Hispanité, Hispanophonie : étude de la rhétorique des discours et de l'agir

Ribas, Mélanie 11 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat a été réalisée en cotutelle internationale entre l'Université de Montréal (Canada) et l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 (France). / L’objet général de la recherche est de baliser un champ de réflexion sur la notion d’Hispanophonie, à travers une approche transversale de la communauté hispanophone linguistique, culturelle, politique et économique. Notre objectif est de tenter d’en comprendre les mécanismes de définition et d’affirmation et de questionner ses fondements et ses enjeux. Nous avons déterminé deux angles pour analyser la construction de l’Hispanophonie : le registre du discours et le registre de l’agir. Pour mener à bien la recherche, nous combinons deux types de réflexion à partir de ces deux axes de structure centrale : (a) l'une centrée sur le registre du discours, portant sur l'élaboration de la notion d'Hispanophonie, par analogie à celle de Francophonie, en nous basant sur l'existence d'une « Communauté de fait » et en livrant un éclairage à la fois historique et politique de sa construction ; (b) et l'autre axée sur le registre de l’agir, portant sur la compréhension et le décryptage des logiques de réseaux qui mobilisent activement les nations du sous-continent américain, dans leur recherche de visibilité politique, économique, diplomatique, linguistique et culturelle sur la scène internationale. A partir d’une analyse sur les stratégies discursives, nous étudierons les courants idéologiques et les différentes formulations, de l’Hispanité à la Communauté Ibéro-américaine des Nations, qui sous-tendent la construction de l'Hispanophonie. Nous démontrerons que les liens, qui fondent le sentiment d’appartenance et d’adhésion communautaire, dans le registre du discours, ne sont pas exclusifs dans le registre de l’agir. Si les discours politiques, célébrant les liens, parviennent à définir la communauté hispanophone et à la faire exister symboliquement ; au-delà des discours, l’Hispanophonie se cherche dans sa quête de construction et ne parvient pas à affirmer clairement son existence en son sein et, par conséquent, sa légitimité sur la scène internationale, dans le registre de l’action. / The general purpose of this thesis is to delimit a field of reflection about the notion of Hispanophony, the Spanish-speaking World, through a transversal approach of the linguistic, cultural, political and economic Hispanic community. Our aim is to try to comprehend the mechanisms of its definition and assertion and to question its foundations and challenges. We have identified two angles to pursue in this analysis of the construction of Hispanophony: the register of speech and the register of action. In order to pursue this research, we will combine two types of reflection, deriving from these two axes of the general structure: (a) one centered on the register of discourse, and the idea of elaborating the notion of Hispanophony, by analogy to that of the Francophony, taking as our basis the existence of a “Community of Fact” or “Established Community” and highlighting its historical and political construction; (b) the other focused on the register of action, based on the comprehension and the deciphering of the logic of social networks that actively mobilize the nations of the South-American continent, in their quest for political, economic, diplomatic, linguistic and cultural presence on the international stage. Starting from an analysis of discursive strategies, we will examine the ideological currents and different ways of expressing them from Hispanity to the Ibero-American Community of Nations which underlie the construct of Hispanophony. We will demonstrate that the close links that create the feeling of belonging and sense of community, in the register of discourse, are not exclusive in the register of action. If political speeches, by celebrating these links, succeed in defining the Hispanic community and making it symbolically exist; beyond the rhetoric of discourse, Hispanophony is seeking for itself in its quest for self-construction and remains unable to clearly affirm its existence within its core, and, consequently, its legitimacy on the international scene, in the register of action.
83

La construction collective de l'action publique en faveur de la langue dans un cadre transfrontalier au Pays Basque et en Catalogne / The collective action of public policy in favor of a language in a cross-border frame in the Basque Country and Catalonia

Amado-Borthayre, Lontzi 29 May 2012 (has links)
Beaucoup ont qualifié la construction de mouvements identitaires à base linguistique de Nouveaux Mouvement Sociaux dans les années 70. S’il est vrai qu’en France ils se sont fait connaitre à ce moment-là, en réapparaissant sous de nouvelles formes, il n’en demeure pas moins qu’ils puisent leurs racines dans une opposition historique aux Etats modernes européens. La longévité et la structuration des réseaux militants des langues basque et catalane, tant en France qu’en Espagne, en sont la preuve. Ainsi, outre les grands cycles de protestation, ce sont surtout les nouvelles formes de l’action publique locale et de la construction européenne qui vont permettre une prise en compte et une mise en œuvre de politiques linguistiques en Pays Basque et en Catalogne. La construction collective de manière transfrontalière des politiques linguistiques de la langue montre combien les acteurs collectifs deviennent des acteurs essentiels à la mise en œuvre de politiques publiques contemporaines. Et ce, non seulement en les cadrant lors des luttes politiques et lors de leurs élaborations mais également en étant des acteurs essentiels à l’expertise et à la mise en œuvre, puisqu’ils en sont la cause et les bénéficiaires à part entière. Finalement, les réseaux d’action politique en faveur de la langue se transforment, une fois la langue devenue enjeu et objectif de politique publique, en réseaux d’action publique local ouvrant ainsi un nouveau cycle d’action. / The construction of language-based identity movements was called New Social Movements in the 70’s. If in France, they make themselves known at that time, reappearing under new forms, the fact remains that they originate from an historical opposition with the Europeans Modern States. The longevity and the structuration of the language-based militant networks of basque and catalonian languages, both in the Basque country and in Catalonia, are the proof. Besides the larges protest cycles, it is above all the new forms of local public policy and of European construction which will permit consideration and implementation of language policies in the Basque country and in Catalonia. The collective construction and across borders of language policies shows how collective actors become key players in the implementation of contemporary public policy, not only framing politics and policy making but also being essentials in the expertise and implementation because they are the cause and the beneficiaries. Finally, policy networks based on language turn, once the language become issue and target of public policy, on local public networks opening a new cycle of action.
84

L'enseignement du russe en France dans le système éducatif public (lycées) : état des lieux et perspectives / Russian language education in French public high schools : situation and prospect

Afanas'Yeva, Lyudmyla 12 December 2012 (has links)
2010 a été proclamée Année croisée de la Russie en France, mais quel est le statut de la langue russe au sein de l’enseignement public français depuis la désagrégation de l’Union soviétique en 1991 ? quelles sont les politiques linguistiques et éducatives des deux pays à l’égard de la langue russe en France métropolitaine ? pourquoi les élèves faisant actuellement leurs études en France choisissent le russe comme la langue vivante prioritaire (LV1, LV2) ? quelles images de la Russie ont les apprenants et les enseignants en France ? Afin de donner des réponses à ces questions, nous avons d’abord fait l’état des lieux sur la situation actuelle de l’enseignement du russe en dressant la liste des établissements où le russe est enseigné, les effectifs aux niveaux académique et national, les changements depuis 1991 (dus aux activités publiques ou associatives) ; puis dans un second temps, à partir d’un échantillon représentatif de quatorze Académies de France, nous avons étudié les représentations sociolinguistiques des apprenants et recueilli les témoignages des enseignants. La méthodologie du travail repose sur une enquête par questionnaire, ainsi que par entretiens individuels avec des professeurs de russe, l’objectif étant de déterminer les motivations, d’analyser les représentations et de déduire les problèmes rencontrés lors de l’enseignement / l’apprentissage du russe. Finalement, il est question des perspectives et des stratégies pour la promotion du russe en France. / While 2010 was announced as the “Year of Russia” in France, what in fact is the status of the Russian language within the French public education system since the disintegration of the Soviet Union in 1991? What are the language policies of both the French republic and the Russian federation with regard to the teaching of the Russian language in Metropolitan France? Why do pupils choose Russian as their first or second foreign language? Finally, what image do French students and teachers have of Russia? In order to answer these questions we must firstly examine the current situation with regard to the teaching of Russian in France. We will look at the establishments where Russian is taught, the number of pupils at both the academic and national levels, and the changes since 1991 (due to public or associative activities). Secondly, starting from a representative sample (case study) of fourteen academies in France, the sociolinguistic representations of pupils and the teachers’ testimonies were studied. The research methodology is based on survey by questionnaire andindividual interviews. These studies are then used to determine the motivations, analysing the representations and deducing the problems encountered in the teaching and learning of Russian. Finally, the prospects and promotion strategies of Russian language in France were given.
85

L'apprentissage et l'enseignement du français à des étudiants sinophones à Taiwan : enquête sociodidactique en milieu universitaire. / Learning and teaching french to chinese spoken students in Taiwan : sociolinguistics and didactics studies in academic environment

Cotton, Nathalie 09 November 2012 (has links)
Cette thèse est bâtie selon deux axes, sociolinguistique et didactique, en particulier autour des notions de langues en contact, répertoire verbal (linguistic repertoire), méthode et méthodologie, à la suite d’une expérience de professeur de chinois en France et de FLE à Taiwan. Elle analyse le contexte des langues à Taiwan, puis celui des cours de français à Taiwan (2007) où l’on utilise systématiquement des manuels généralistes édités en France. Des chercheurs (Beacco & Lehmann…) ont constaté que l’ « exportation » de ces méthodes généralistes et les approches qu’elles proposent ne conviennent pas forcément aux apprenants asiatiques. Ainsi, un premier volet en didactique des langues est ouvert dans la présente recherche. En effet, en formation universitaire les méthodes des manuels de FLE ne seraient que partiellement compatibles avec le public sinophone : elles leur montrent ce que sont les valeurs et pratiques occidentales, mais ne leur permettent pas forcément de bien se situer ni de s’approprier langue et culture pour leur futur métier. Il faut donc tout particulièrement adapter la méthodologie et les pratiques de classe. Dans le cadre de cette recherche, des enquêtes sociolinguistique et didactique ont été effectuées auprès de professeurs et d’étudiants de français, dans dix universités taiwanaises. Cette thèse permet de montrer de quelle façon l’agir professoral et la culture éducative des enseignants ont des conséquences sur la manière dont les manuels de FLE sont exploités ; et de constater que les apprenants taiwanais ont développé des modes d’apprentissage spécifiques liées à leur scolarisation ainsi qu’à la façon dont ils ont appris le mandarin, provoquant ainsi une approche particulière des manuels de FLE et des représentations singulières ainsi que des utilisations spécifiques. Le volet sociolinguistique de la thèse permet aussi de remarquer que le répertoire plurilingue des enseignants et des apprenants a un rôle central dans la salle de classe puisqu’il favorise un travail de comparaison des langues entre elles. A partir des résultats obtenus, cette recherche propose des activités de classe ainsi que des éléments de réflexions en sociolinguistique et en didactique des langues et des cultures / This PhD dissertation is mainly based on sociolinguistic and didactic approaches, especially around certain notions such as language contact, linguistic repertoire, method and methodology, along with my teaching experience gathered over the years as a Chinese teacher in France as a French professor in Taiwan. The study analyses the language use in the social context of Taiwan, and also the environment of the French language teaching in Taiwan (2007) where universal textbooks edited in France are systematically used to teach the language. Researchers (Beacco & Lehmann…) have come to the conclusion that the “universalist” approach proposed in the French textbooks is not always suitable for Asian learners. Thus, this research opens a first constituent in didactics. Those approaches provided by the “French Language for Foreigners” training do assure certain acquisition of the European values, culture and methologies; however, they do not necessarily help the learners to adapt these norms to their future profession. Therefore, it’s crucial to consider some necessary adaptations regarding the methodology and the teaching methods in foreign language educational settings. The research uses data gathered from the teachers and students from ten universities across Taiwan who have participated in an interview conducted in sociolinguistic and didactic approach. This dissertation demonstrates how the teaching methodology and the educational culture in Taiwan can impact on the application of the teaching material designed by “French Language for Foreigners”. Furthermore, this entry also discusses how Taiwanese learners have developed a specific learning method linked to their own educational settings as well as the way they learn Mandarin at school, which explores the findings of their special approach to the textbooks of French exposed to them.In addition, it also exhibits the unique representation and specific application of those textbooks towards the local variants in Taiwan. The sociolinguistic branch of this study further indicates that the plurilingual repertoire of both teachers and students in the classroom plays a key role in language teaching, since it helps to draw the comparison between different languages. Finally, based on the results of our study, this PhD dissertation proposes to incorporate certain class activities; it also contributes some significant insights to the teaching and the research in sociolinguistic and didactic fields
86

La fabrique des politiques linguistiques scolaires : La politique d’éducation bilingue et interculturelle du Mexique et du Jalisco / School language policy-making : The intercultural and bilingual education policy of México and Jalisco

Leconte, Amélie 11 December 2014 (has links)
En ce début de XXIème siècle, toutes les sociétés multilingues et multiculturelles, soit pratiquement tous les pays du monde, sont concernées par la politique linguistique scolaire. La gestion des langues de scolarisation, en particulier, est devenue l’affaire de tous les États soucieux (ou contraints) d’assurer le vivre-ensemble et de contribuer au développement humain, social, économique tout en ménageant des identités culturelles labiles et plurielles. Le XXème siècle a été celui de l’organisation des sociétés en unités étatiques sur fond d’utopie démocratique. Il a été celui d’une métamorphose du paysage politique avec l’apparition des organismes supranationaux et le réveil de la société civile. Dans un contexte global qui semble vouloir en finir avec la malédiction de Babel, nous tentons de problématiser la dimension concrète de la fabrique des politiques linguistiques scolaires. Nous soutenons dans ce travail qu’une politique linguistique scolaire est le résultat de l’interaction complexe entre une multitude d’acteurs au poids variable. En nous intéressant au cas mexicain et plus spécifiquement à celui de l’État du Jalisco, nous nous proposons d’interroger la fabrique de la politique d’éducation bilingue interculturelle mexicaine comme un espace de négociations au carrefour des recommandations globales, des choix étatiques et des revendications des populations indigènes.Cette thèse est une réflexion théorique et pragmatique sur la fabrique des politiques linguistiques scolaires. Elle est entièrement tournée vers l’objectif de prendre en considération la complexité inhérente à la conception des politiques linguistiques scolaires dans un monde glocalisé. / At this start of the XXIst century, all multilingual and multicultural societies, that is to say almost all countries in the world, are concerned with school language policies. In particular, schooling language management is a shared concern by all states involved in (or obliged to) ensure the living together and to contribute to the human, social and economic development while maintaining cultural identities both labile and plural. During the XXth century societies organised themselves into state units with a democratic utopia in the background. It was a century where the political scene got transformed with the appearance of supranational organizations and the reawakening of the civil society.In a global context that seems “to want” to finish with the Babel’s curse, we try to analyse the practical dimensions of schooling language policies’ construction.In this work we support that school language policies are the results of a complex interaction between numerous actors with variable power of action.With our focus on the Mexican case and more specifically on the case of the State of Jalisco, we try to analyse the construction of the intercultural and bilingual education policy - considering it as a space for negotiations at the crossroad between global recommendations, State choices and the expectations of the native populations.This thesis is a theoretical and pragmatic reflection on the “making” of schooling language policies. It is completely turned to the objective to take into consideration the inherent complexity in the conception of the school language policies in a glocalized world. / En esos principios del siglo XXI, cualquier sociedad multilingüe y multicultural, es decir casi todos los países del mundo, se debe de enfocar en una política lingüística escolar. El manejo de los idiomas de escolarización, en especial, se convirtió en un asunto central para todos los Estados preocupados (o forzados) por asegurar la convivencia y contribuir al desarrollo humano, social y económico, respetando a la vez identidades culturales cambiantes y plurales. El siglo XX vio las sociedades organizarse en entidades estatales en medio de una utopía democrática. Asimismo, vio el profundo cambio del paisaje político con la aparición de organismos supranacionales y el despertar de la sociedad civil. Dentro de un contexto global que parece querer ponerle fin a la maldición de Babel, tratamos aquí de plantear la creación / fabricación de las políticas lingüísticas escolares. En contra de cierta tradición en la investigación sobre política y planificación lingüística que se esmera en analizar una política a través de un análisis estático, sostenemos en el presente trabajo la idea que una política lingüística escolar es el resultado de una compleja interacción entre una multitud de actores de importancia variable. Enfocándonos en el caso mexicano, y en especial en el Estado de Jalisco, nos proponemos cuestionar la creación de la política lingüística escolar en México - política de educación bilingüe intercultural - como un espacio de negociaciones entre las recomendaciones globales, las elecciones de los estados, y las reivindicaciones de los pueblos indigenas. La presente tesis es una reflexión teórica y a la vez pragmática sobre la creación de las políticas lingüísticas escolares. Tiene como objetivo fundamental tomar en consideración la complejidad inherente a la concepción de esas políticas en un mundo glocalizado.
87

La construction identitaire en milieu plurilingue et pluriculturel : étude de la politique linguistique éducative des écoles européennes dans le contexte luxembourgeois / Pas de titre traduit

Shahabi, Shafagh 29 November 2013 (has links)
Cette recherche s’est inscrite dans le champ des études sur les perceptions liées aux langues et aux cultures, ainsi que leur influence sur le positionnement identitaire des acteurs sociaux dans un contexte plurilingue et pluriculturel. Nous nous sommes intéressés plus particulièrement au cas précis des Écoles européennes et leurs élèves, les euroélèves. Nous avons motivé ce choix par le contexte unique offert pour étudier le rapport entre l’apprentissage des langues selon une approche interculturelle et le positionnement identitaire des élèves. Il s’agissait, en somme, de mieux comprendre et expliquer la notion d’« identité européenne » et de donner un sens plus précis à la notion « des Européens » (au sens des fondateurs de l’Europe comme Jean Monnet), ceci en s’appuyant sur la politique linguistique éducative des Écoles européennes et le contexte précis de l’École européenne de Luxembourg.Dans ce cadre, nous nous sommes appliquées à étudier les expériences linguistiques, culturelles et sociales des euroélèves, ainsi que les représentations culturelles engendrées, relevant aussi bien de leur propre culture que celles des autres cultures européennes. Nous avons ensuite tenté de comprendre dans quelle mesure les interactions entre ces éléments influencent le positionnement identitaire des euroélèves et leur rapport avec les Autres. Pour ce faire, sur le plan méthodologique, nous avons mené une étude empirique dont la dimension ethnosociologique a constitué l’aspect le plus important. Nous avons motivé ce choix par le caractère culturellement situé des représentations culturelles et de la manière dont les individus (ici euroélèves) interprètent leurs propres expériences linguistiques et culturelles. Aussi, nous avons procédé par une enquête ethnosociologique basée sur une combinaison de plusieurs méthodes de collecte de données (observation, entrevue et analyse documentaire). Cette approche nous a permis de non seulement identifier les représentations culturelles (au travers d’une analyse fine des paroles des acteurs sociaux interviewés), mais également de les situer dans leur contexte socioculturel. Il résulte de ces travaux de nouvelles représentations socioculturelles et une typologie inédite du positionnement identitaire chez les euroélèves, dont l’origine se trouve dans le nombre assez important de facteurs langagiers et culturels qui entrent en jeu dans la façon dont ils se perçoivent et se définissant sur le plan identitaire et dont nous avons retenu et exposé plus amplement trois formes identitaires représentatives et plus particulièrement l’« identité européenne ». Tout en confirmant le caractère dynamique du processus de construction identitaire chez les euroélèves, notre recherche met de plus en évidence sa nature progressiste, où le terme « progrès » symbolise un certain dépassement de barrières intellectuelles de la perception des Autres, lequel semble une condition nécessaire pour assurer la transition vers une « identité européenne ». Nos travaux ouvrent également de nouvelles pistes de recherche sur la question épineuse de positionnement identitaire dans un milieu plurilingue et pluriculturel dont la piste sociopsychologique, basée sur les travaux de Lev Vygotski, nous semble sur le plan théorique particulièrement intéressante. / This research is part of the wider study of how languages and cultures are perceived, and how they influence the identity positioning of social actors in a multilingual and multicultural context. More specifically, this study focuses on the European Schools and their students, the Eurostudents. This choice was motivated by the unique context these schools offer for studying the relationship between language acquisition premised on an intercultural approach on the one hand, and the identity positioning of students on the other. In sum, the point was to better understand and explain the notion of a “European identity” and to give more precise meaning to the notion of “Europeans” as conceived by the founders of the European Union such as Jean Monnet, all in the context of the European School in Luxembourg and the educational language policy it practises. I set out to study the linguistic, cultural, and social experiences of the Eurostudents and the cultural representations these engendered, both of their own culture and of other European cultures. I then tried to understand how the interactions among these elements affect the identity positioning of the Eurostudents and their relationship with Others. My methodology consisted of an empirical study whose ethno-sociological dimension was the most important one. This choice was motivated by the fact that cultural representation and the manner in which individuals, in this case the Eurostudents, interpret their linguistic and cultural experiences are culturally situated. I conducted an ethno-sociological investigation consisting of a combination of observation, interviewing, and analysis of documents. This allowed me to not only identify the cultural representations (through a detailed analysis of what the social actors said in the interviews), but also to situate these cultural representations in their sociocultural context. The study revealed new sociocultural representations and a novel typology of identity positionings on the part of Eurostudents the origins of which lie in the rather important number of language and cultural factors that affect the way these students perceive themselves and define their identity. I selected three identity positionings revealed by this new typology for wider discussion, including a “European identity”. My study confirms that the identity construction of the Eurostudents is a dynamic process, and my research also reveals that it is progressive, where the term “progress” symbolizes a certain transcendence of the intellectual barriers through which Others are perceived, which is a necessary condition for effecting a transition towards a “European identity”. My work also opens up new perspectives for further research on the thorny question of how identity is positioned in a multilingual and multicultural milieu, a question for the study of which the socio-psychological approach associated with Lev Vygotski seems to be the theoretically most promising one.
88

L'enseignement de la langue maternelle malgache au primaire, depuis 1958 : l'enjeu de l'élaboration des programmes scolaires dans un contexte multilingue / The teaching of the Malagasy native language in primary education since 1958 : the challenge of developing school curricula in a multilingual context

Rakotoson, Sahondra Olivia 31 January 2019 (has links)
L’enseignement du malgache, langue maternelle et officielle à Madagascar, se trouve dans une position complexe car il ne permet pas aux enfants issus des classes primaires d’avoir les compétences escomptées en apprentissage de langues. Depuis l’avènement de la première république en 1958, les différents programmes scolaires qui se sont succédé n’affichent clairement ni des dispositions linguistiques face aux différentes variétés du malgache, ni des recommandations méthodologiques répondant aux besoins de l’apprentissage dans le contexte plurilingue où évoluent les élèves malgaches. Le système éducatif actuel devrait donc être revu pour être conforme à l’optique de la didactique intégrée et de l’intercompréhension. Cette thèse s’inscrit dans cette optique. Elle est le fruit des enquêtes et des observations des formations des enseignants ainsi que des pratiques de classes dans plusieurs établissements de Madagascar, menées en 2010-2012. Elle soulève les enjeux politique, pédagogique et didactique de l’élaboration du programme scolaire, qui devrait être le principal outil des différents acteurs pédagogiques. / Teaching Malagasy, which is the native and official language in Madagascar, is in a complex position because it does not enable children who completed primary classes to have the skills expected in learning languages. Since the advent of the first republic in 1958, the various school curricula which have followed one another do not show clearly either linguistic capacities in front of the different varieties of the Malagasy, or methodological recommendations meeting the needs of learning in the multilingual context where the Malagasy pupils are developing. The current education system should therefore be reconsidered so as to be in accordance with the perspective of integrated didactics and mutual understanding. This thesis is part of this perspective. It is the fruit of inquiries and observations based on the training sessions provided to teachers as well as on the classroom practices in several schools of Madagascar, which were conducted in 2010-2012. It raises the political, educational and didactic issues in developing school curricula, which should be the main tool of the various educational actors.
89

Plurilinguisme et éducation en Inde : l’enseignement des langues et du français langue étrangère. Etude de cas à Chennai et Poudouchéry / Multilingualism and education in India : teaching of languages and French as a foreign language. A case study in Chennai and Puducherry.

Jeannot, Céline 13 December 2012 (has links)
Ce travail de recherche propose une approche croisée de la sociolinguistique et de la didactique des langues pour explorer l’enseignement des langues, et en particulier de l’anglais, du tamoul, de l’hindi et du français, en contexte indien. Il vise la compréhension d’enjeux globaux sur la gestion éducative du plurilinguisme en Inde tout en s’appuyant sur une étude de cas localisée à Chennai et Poudouchéry, dans le sud de l’Inde. Le questionnement retenu porte sur les liens de cohérence existant entre la situation sociolinguistique indienne, les politiques linguistiques éducatives et les pratiques et représentations des enseignants en rapport avec les langues et le plurilinguisme. La mise en relation de ces différents niveaux d’analyse s’opère par le biais d’une démarche de contextualisation permettant de mettre en évidence certaines spécificités du plurilinguisme social et individuel en Inde. Cette recherche questionne plus spécifiquement la place du français dans le panorama de l’enseignement des langues en Inde, ainsi que les modalités de son enseignement et les représentations qui y sont associées. L’étude des pratiques et représentations des enseignants de langue a fait l’objet d’une enquête de terrain menée dans des établissements scolaires de Chennai, à l’Alliance française de Madras (Chennai) et au Lycée français de Pondichéry (Poudouchéry). La réflexion menée débouche sur quelques perspectives pour une meilleure reconnaissance des pratiques plurilingues par l’école, et une véritable prise en compte des langues et variétés présentes dans l’environnement social. / The present work proposes a cross-approach of sociolinguistics and didactics to explore the teaching of languages, especially English, Tamil, Hindi and French, in the Indian context. The study aims at a better understanding of issues on educational management of multilingualism in India while relying on a case study located in Chennai and Puducherry (South India). The inquiry focuses on consistent links between the sociolinguistic situation of India, language education policies, and practices and perceptions of teachers in relation to languages and multilingualism. Linking these different levels of analysis occurs through a process of contextualisation that highlights some specificities of both social and individual multilingualism in India. The research questions more specifically the place of French in the panorama of language teaching in India, as well as related teaching methods and representations. The study of practices and representations of language teachers has been done through a field survey in schools in Chennai, at the Alliance française of Madras (Chennai) and at the Lycée français of Puducherry. This analysis leads to a few suggestions for a better recognition of multilingual practices by the school, so that languages and varieties of the social environment would be taken into account.
90

La politique linguistique de l'Etat de New York / The language policy of New York State

Potriquet, Ghislain Pierre-Yves 22 June 2009 (has links)
La première partie de cette étude est consacrée au cadre institutionnel dans lequel s’élaborent les politiques linguistiques américaines ; la Constitution des États-Unis, ainsi que ses amendements, s’avèrent déterminants dans leur formulation. Depuis l’adoption de politiques linguistiques nationales dans les années 1960, l’influence de l’État fédéral se trouve encore accrue. Néanmoins, la politique linguistique des États-Unis demeure lacunaire. La politique linguistique de l’État de New York, étudiée dans le deuxième chapitre, complète en partie cette politique en intervenant principalement dans les domaines de l’éducation et du droit de vote. La politique linguistique de l’État du New York est déterminée, d’une part, par un antagonisme structurel Ville-État et, d’autre part, par la lutte des Portoricains pour le respect de leurs droits linguistiques. La dernière partie de cette étude consiste en une étude de cas ; quarante entretiens semi-dirigés menés auprès d’immigrants russophones révèlent l’importance de la reconversion professionnelle dans le processus d’intégration linguistique. / In a first part, this study analyzes the institutional framework in which American language policies are elaborated; the Constitution of the United States and its amendments appear to play a major role in their elaboration. Since the adoption of national language policies in the 1960’s, federal influence has grown further. However, the language policy of the United States remains incomplete. The language policy of the State of New York, which is studied in the second chapter, supplements it by intervening in the fields of education and voting rights mainly. The language policy of New York is determined by, on the one hand, a structural City-State antagonism, and on the other hand, by the activism of Puerto Ricans who mobilized to assert their language rights. The last chapter of this study consists of a case-study; forty semi- conducted interviews were carried out with Russian-speaking immigrants. As a whole, they stress the importance of retraining in the language acquisition process.

Page generated in 0.0989 seconds