Spelling suggestions: "subject:"subjectivity."" "subject:"subjectivities.""
131 |
Terrorisme, le mot qui blesse : l'indétermination du terme «terrorisme» et ses incidences sur la protection de la personne en droit internationalMarquis Bissonnette, Camille 10 February 2024 (has links)
Le terrorisme fait partie des sujets qui, dans les dernières années, ont fait couler le plus d'encre ; sous la plume des journalistes et des chroniqueur.es, sous celle des scientifiques, des politicien.nes, des législateur.trices. Terme puissant, polarisant, il échappe pourtant encore à une définition consensuelle sur la scène internationale. De Robespierre à Nelson Mandela en passant par Yasser Arafat, de nombreux personnages historiques d'allégeances et d'horizons politiques distincts se sont vus qualifiés de terroristes. Les raisons de ces qualifications diffèrent selon l'époque et la région, et sont souvent variables au fil du temps. Bien que le terme «terrorisme» soit généralement associé, dans le sens commun, aux pires calamités, au pire mal, et malgré qu'un vaste et puissant cadre normatif encadre la lutte antiterroriste mondiale, nul ne s'entend réellement sur la cible précise de ce régime. C'est qu'en fait, le terme «terrorisme» n'est pas défini en droit international. Quant aux droits nationaux, la définition du terrorisme varie d'un État à l'autre, et ce terme donne même lieu à plusieurs définitions et usages différents au sein d'un seul pays. La présente thèse s'intéresse à l'indétermination de ce terme, dont elle décline trois aspects : la polysémie, l'imprécision et la subjectivité, avant de se pencher sur les incidences réelles et potentielles que cette indétermination a sur la protection de la personne. Elle se concentre de ce fait sur deux régimes, le droit international humanitaire et le droit international des droits humains, qui ont en commun de viser à protéger les êtres humains, y compris les personnes vulnérables. À la lumière des incidences de l'indétermination du terme «terrorisme» soulevées, la thèse en vient à se questionner sur la pertinence et l'utilité de celui-ci dans le langage juridique. / Terrorism is a topic which has been written about extensively in the last two decades, having been covered by journalists, columnists, scientists, politicians, legislators. Paradoxically given its strength and polarizing effect, it has still not been defined in a consensual manner on the international scene. From Robespierre to Nelson Mandela, including Yasser Arafat, numerous historical figures of distinct political allegiances have been qualified as terrorists. The rationale behind such a qualification differs according to time and space and the qualification often varies upon time. If the term "terrorism" is generally associated, in common language, to the worst human disasters, to the evilest figures and crimes, and if a strong legal framework regulates the international fight against terrorism, no one truly agrees on the precise targets of this regime. Indeed, "terrorism" is not defined by international law. As to national laws, the definition varies from State to State, and "terrorism" regularly encounters more than one meaning in a single legislative order. The present doctoral thesis thus analyzes the indeterminacy of "terrorism", in particular its polysemy, its vagueness and broadness, and its subjectivity. It then turns to examine how these different aspects of "terrorism"'s indeterminacy impact human protection. The thesis focuses on the potential and actual violations of international humanitarian law and international human rights law that arise from the indeterminacy of "terrorism", since both these regimes aim to protect human beings, including the most vulnerable people. In the light of the impacts of "terrorism"'s indeterminacy on human protection, the thesis comes to question the relevance and usefulness of this term in the legal language.
|
132 |
Les facteurs de subjectivité inhérents à l'évaluation d'un apprentissage pratique dans une relation superviseur-stagiaireOuellet, Francine 25 April 2018 (has links)
L'évaluation en éducation est souvent teintée de subjectivité, particulièrement quand on évalue l'apprentissage d'un étudiant. Cet étudiant, au cours de sa formation ou au terme d'un programme d'études, a à faire ses preuves; il doit se conformer à des objectifs, il doit démontrer une compétence attendue. De son côté, l'évaluateur, qui déjà possède cette même compétence, se fixe des critères; certains de ces critères sont objectifs, d'autres plus subjectifs, certains sont d'ordre cognitif, d'autres purement affectifs. Mais que se passe-t-il lorsque cette subjectivité, avouée ou pas, influence l'évaluation qui est faite de l'apprentissage d'un étudiant donné? Se peut-il que certains étudiants soient favorisés au détriment d'autres tout aussi compétents par ailleurs? Se peut-il qu'il y ait une interaction "Juge-étudiant" qui influence le résultat final? Il ne s'agit pas ici d'une interaction comme celle qui s'établit dans une communication interpersonnelle mais plutôt d'une interaction d'ordre statistique qui déborde les simples notions de "sévérité" et de "différences en degré de sévérité" entre plusieurs évaluateurs. L'existence de différences en degré de sévérité est bien connue dans le domaine de l'évaluation de certaines compétences et a servi à décrire le phénomène de la subjectivité des évaluations. Pour l'évaluation de certaines compétences pratiques, ces différences en degré de sévérité sont-elles les mêmes pour tous les étudiants? Cette question apparaît avoir été quelque peu négligée par la recherche. Voilà pourquoi nous tentons de cerner cette subjectivité présente dans l'évaluation de l'apprentissage d'un étudiant, de l'expliquer et de proposer un plan d'action pour mieux la contrôler. Le type d'apprentissage qui est évalué ici est, comme nous venons de le mentionner, un apprentissage pratique. Il fait référence à la formation par stage que reçoivent les étudiants de premier cycle en Service Social de l'Université Laval. Dans ce contexte très particulier, les évaluateurs sont des praticiens travaillant au sein des organismes de stage et non des professeurs. Par conséquent nous faisons le postulat qu'il y a autant de façons d'évaluer qu'il y a de superviseurs, d'organismes de stage, de champs de pratique différents, etc... Afin de définir ce qu'est cette subjectivité que nous appelons interaction statistique "Juge-étudiant", nous débutons par un tour d'horizon des erreurs de mesure en évaluation. Dans un second chapitre, nous tentons de dégager une explication théorique de cette interaction, en l'analysant sous l'angle de différents modèles pédagogiques ("pairing”, "modeling" ,...). Notre choix d'explication théorique étant fait, on présente, dans un troisième chapitre, les relations anticipées entre les variables à l'étude. Ces variables, une fois opérationnalisées, prennent la forme d'hypothèses. Le quatrième chapitre traite spécifiquement de la méthodologie qui sous-tend le traitement, l'analyse et l'interprétation des données, ce dont il est question dans le cinquième et dernier chapitre. La synthèse et la conclusion de cette recherche, visent à intégrer les éléments significatifs recueillis en cours d'expérimentation et à leur donner un sens en terme d'action ou de planification future, eu égard à l'évaluation d'un stage pratique en Service Social. Ainsi, nous espérons jeter un éclairage nouveau en ce qui concerne cette question épineuse qu'est l'évaluation d'un apprentissage pratique. Par la même occasion, nous pourrons peut-être identifier une nouvelle forme d'erreur, "l'interaction statistique" et voir comment elle agit et par conséquent comment la contrôler. Il faut avouer que le domaine des erreurs de mesure dans l'évaluation en sciences humaines a été peu fouillé, et cette remarque se renforce lorsque l'on y implique des relations entre personnes, car, non seulement on peut se pencher sur la relation "Juge-étudiant", mais, par surcroît, le comportement à évaluer ou la compétence attendue implique une relation entre un intervenant (étudiant) et un client. Bref, cette recherche tente d'apporter des réponses à des problèmes pratiques d'évaluation, mais elle soulèvera sûrement de nouvelles interrogations. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
|
133 |
La représentation de l'architecture dans l'oeuvre de Théophile GautierAllouche, Raoudha 18 June 2011 (has links) (PDF)
La représentation architecturale est pérenne dans l'oeuvre de Théophile Gautier. Afin de déterminer les enjeux de l'expérience architecturale et d'appréhender le texte gautiéresque dans la dynamique de son élaboration, une approche éclectique s'est imposée. Loin d'être une simple reproduction, la description architecturale néglige la représentation mimétique et se soumet au prisme ,de la subjectivité. Critique d'art imprégné de peintures et d'oeuvres d'art, esthète dilettante et éclectique, Gautier perçoit l'objet architectural à travers un ensemble de considérations esthétiques etartistiques. Il cherche à reconstituer le triumvirat du peintre, du sculpteur et de l'architecte et à, défendre la primauté de l'architecture. Dans sa relation de voyage, il rejette les architectures modernes auxquelles il reproche leur uniformité, et leur préfère le cachet singulier des constructions andalouses ou le caractère exotique des palais orientaux. Appréciant la ligne courbe et spiralique aux dépens de la ligne droite, Gautier défend le génie d'invention et cherche non pas l'utilité mais la beauté de la forme pure. Prônant une esthétique du caprice et de l'arabesque, il s'attaque au fléau de l'européanisation et n'hésite pas à embellir le réel, à l'" artialiser ". Cette sensibilité esthétique est encore plus perceptible dans son oeuvre poétique. Obélisques, château et cathédrale sont ciselés de manière à répondre à l'idéal de l'esthète. Ce faisant,reconstruction architecturale et construction textuelle sont menés de front faisant du poème une architecture verbale qui prend forme dans et par les mots. L'architecture prend part également dans l'organisation de l'espace de la narration. D'un récit à l'autre, l'édifice architectural change de statut sémiotique (ancrage spatial, opposant, adjuvant, embrayeur de l'action,...). Mais souvent, la représentation architecturale jette les assises de la construction romanesque et en détermine le processus évolutif. La reconstitution des architectures gréco-romaines ou de la grandeur égyptienne à travers la restauration archéologique de Pompéi et la reconstruction de Thèbes illustre parfaitement cette fièvre de construction qui anime Gautier. Le projet de reconstitution se double d'un processus de création langagière ; la re-construction, se faisant réinvention, subvertit les frontières traditionnelles entre histoire, archéologie et fantasmagorie. L'architecture fantastique, rattachée à une perception subjective met en doute toute représentation sclérosante de l'espace et " donne à voir " un espace-temps mouvant et multiple. Délire, ivresse, haschisch, miroir, tapisserie murale, eaux-fortes sont les ingrédients de l'alchimie fantastique. Mais l'hallucination architecturale ne se résorbe pas en aventure spatiale ; elle nous introduit dans le périple labyrinthique de la psyché et exorcise les fantasmes personnels. Conjurant les cauchemarsarchitecturaux pianésiens, Gautier architecte met en exécution son rêve d'architecture. Composant les richesses exotiques de l'Orient et le confort douillet de l'Occident, il ne peut dissocier bonheur et architecture et construit son Eldorado conformément à ses exigences esthétiques. Faute de réaliser son rêve architectural sur le mode du réel, Gautier se tourne vers l'Art et se love dans son microcosme. Charriant un ensemble de modèles (de l'Antiquité, de la Renaissance, du Romantisme allemand,...), il construit son monument et associe l'" archè " à la " tecture ", l'idée à la forme. Au-delà de ses fonctions référentielle, socio-historique, métaphorique, symbolique ou esthétique, la représentation architecturale est un acte fondateur grâce auquel se dégagent l'unité et l'harmonie de l'oeuvre gautiéresque.
|
134 |
Demeure...du Don : place et fonction de l'acte de donner dans les processus de la filiation / On the Brink of Donation : place and function of the act of donating in the filial processesSadet, Paul 08 December 2010 (has links)
L’être filial vit l’aban/don, bloqué dans l’avoir qui fixe le Moi, et l’échange malmène la Différence de génération et de sexe. La menace pèse sur la filiation en hyper/modernité, et la cruauté pulsionnelle d’appropriation dé/filialise le nom propre. L’infans est paradoxal et appelle la culture comme nature, il affronte la violence de celui qui donne sous couvert de gratuité, par l’acte de nomination. Dans la chose donnée, Mauss dégage un tiers, un autre, et Derrida déconstruit ce qui assimile le don à l’échange. Le don est engagement responsable et non pas sacrifice ni oblation douteuse, reçu, approuvé du legs des générations précédentes, et transmis par une mémoire trans/générationnelle. Lacan sépare le sujet du leurre du Moi, et valorise l’imaginaire retrouvé dans le rêve, reflet de ce que le sujet aurait accumulé d’angoisses et d’espérances, déguisées personnages et objets d’amour ou de haine auxquels les affects s’attachent. Ils font son symptôme, jouissance et symbole. La fiction, vérité du sujet-en-dette, identité mouvante, n’est pas reconnue tant qu’il vit le drame du narcissisme. Interpréter ce qui m’arrive, ouvre à la parole, à l’amour dans la défaite du désir et dans la distance, quand la vérité d’un par/don, redoublement du don premier, sur/vient. Le sujet retrouve le style qui préserve la promesse, qui seule, attire. Le Négatif (l’excès, la sur/prise, la mort d’autrui, l’Absent) fonde-t-il une anthropologie du don ? Le traduire en récit, est Vie : le symptôme, chair du sujet, répond à la Voix qui résonne dans le temps de l’histoire et qui le convoque : « Me voici ». / The filial being is captured by the ego’s possessiveness and left to its own devices. The Difference in generation and sex is exposed to exchange. In hyper-modern times, filiation is threatened and the drive of appropriation dis/owns the proper noun. The infans is paradoxical and naturally turns to culture for help. He faces the violence of those who donate, under cover of gratuitousness, via the act of naming. Mauss speaks of “another other” involved in giving and Derrida deconstructs the notion that assimilates donation to exchange. Giving is a responsible commitment. It is neither a sacrifice nor a suspicious oblation, but that which is received and approved from the legacy of former generations, and transmitted by Memory across the generations. Lacan separates the subject from the deceptive ego and enhances the value of dreams, reflecting accumulated fears and hopes in the guise of characters, objects of love or hate, to which the subject is attached. They are his symptom, jouissance and symbol. Fiction, the truth of the in/debted subject, an identity that is far from static, is unrecognized as long as he is trapped by narcissism. Interpreting what befalls us opens us up to the word, to love, as desire fails and distance sets in. Then and only then, for/giving, a new form of the first gift, a/rises unexpectedly, and the subject can find the style that preserves the promise which, alone, attracts. Does the Negative (excess, surprise, the other’s death, the Absent) set the cornerstone of an anthropology of giving? Trans/lating, or re/telling is Life. The Voice echoing in the temporality of history, calls the symptom, or the flesh of the subject, and it answers: “Here I am.”
|
135 |
Posthumanité et subjectivité transcendante dans l’œuvre de Philip K. DickLelièvre, Jean-Benoît 12 1900 (has links)
La problématique à l’étude dans ce mémoire est la représentation et conceptualisation de la notion de posthumanité dans trois romans de Philip K.Dick : The Three Stigmata Of Palmer Eldritch, Do Androids Dream Of Electric Sheep? et Ubik. L’analyse de ces romans nous permettra de montrer que l’auteur américain focalise sa réflexion sur le posthumain sur la subjectivité transcendante de personnages qui absorbent, et se substituent à la réalité d’autres personnages dans leur environnement. Nous montrerons également que l’écriture de Dick a évolué vers une vision plus spirituelle ou mystique en se détachant graduellement du récit de science-fiction traditionnel. Ce développement aura des répercussions significatives sur sa postérité cyberpunk. / This thesis examines the problematic of posthumanity in three novels by Philip K. Dick: The Three Stigmata Of Palmer Eldritch, Do Androids Dream Of Electric Sheep and Ubik. I shall argue that the notion of “transcendent subjectivity” is central to Dick’s conceptualization of the posthuman and that the novelist’s engagement with this notion enables a shift in his writing towards a more spiritual or mystical vision. Dick’s vision of the posthuman had a profound impact on cyberpunk authors such as William Gibson, Bruce Sterling and Neil Stephenson. The questioning of the posthuman is a recurring strategy in the work of these writers.
|
136 |
La structure duale de l'identité dans la première philosophie de F.W.J. Schelling : monisme et subjectivité / The Dual Structure of Identity in the Early Philosophy of F.W. J. Schelling : Monism and SubjectivityLemaitre, Jean-Christophe 03 December 2011 (has links)
Ce travail se propose d’analyser la philosophie de Friedrich Wilhelm Joseph Schelling à travers le prisme de la notion d’identité. Il s’agit de mesurer l’originalité de notre auteur, qui consiste, à notre sens, dans la volonté de penser l’identité autrement que comme une simple identité logique ou mathématique, sans pour autant inclure d’emblée la différence dans l’identité, ni dépasser la sphère de l’identité vers un autre domaine de problématicité. Une telle ambition semble commander de prendre en considération les œuvres de Schelling s’échelonnant entre 1801 et 1806 et constituant ce que les commentateurs ont caractérisé comme sa « philosophie de l’Identité ». Or c’est sur la période immédiatement antérieure, celle allant de 1794 à 1800, que nous avons décidé de porter notre attention. En effet, il apparaît que la préoccupation de Schelling pour une pensée de l’unité et de l’identité trouve son origine dans une réflexion portant sur le statut du sujet, tel qu’il se dégage de la pensée critique inaugurée par Kant et poursuivie par Fichte. C’est à la compréhension de cette articulation entre réflexion sur la subjectivité et ambition ontologique de type moniste qu’est consacrée notre thèse. La confrontation précise entre la pensée du jeune Schelling et celle de Kant nous est apparue comme cruciale pour comprendre comment une pensée de l’unité de la totalité pouvait se fonder sur la philosophie critique. En adoptant une méthode génétique, nous avons dégagé deux modèles de l’identité : l’identité-ipséité (première partie) et l’identité-harmonie (deuxième partie). Notre propos s’achève alors sur la possibilité d’une articulation systématique de ces deux modèles, afin de saisir l’originalité du monisme schellingien, et, ce faisant, la possibilité d’une pensée moniste intégrant en son sein la subjectivité. / The purpose of this work is to analyse Friedrich Wilhelm Joseph Schelling's philosophy through the prism of the notion of identity. The issue at stake is to gauge the originality of the author. It is our contention that such originality lies in his determination to perceive the notion of identity as something that cannot be reduced merely to logical and mathematical identity, without including the concept of difference right from the start in that of identity, and without going beyond the sphere of identity so as to reach another field of problematicity. With this purpose in mind, it appears clearly that it is compulsory to take into account those of Schelling's works published between 1801 and 1806, which form what commentators have called his « philosophy of Identity ». Now we have deliberately chosen to survey instead the period immediately prior to that one, that is to say the years from 1794 to 1800, for it seems to us that Schelling's focus on how to ponder unity and identity stems from his study of the status of the subject, as this status had already been analysed in Kant's critical theory, first, and afterwards in Fichte's works. Our doctoral dissertation is devoted to the analysis of the connection between subjectivity, on the one hand, and an ontological framework of the monist kind, on the other hand. Confronting young Schelling's thought to Kant's has seemed to us crucial in our quest to understand how a philosophical system based on unity could take Kant's criticist philosophy as its stepping stone. We have adopted a genetic approach so as to uncover two patterns of identity: identity as ipseity (first part of our dissertation) and identity as harmony (second part). As our dissertation comes to its close, it appears possible to see these two patterns as systematically interconnected. This allows us to fully grasp the originality of Schellingian monism and thereby, the possibility of a monist type of thought welcoming the idea of subjectivity.
|
137 |
A constitution for a non-state : the false hopes of the Palestinian Constitutional Process 1988-2007 / Une Constitution pour un non-Etat : les faux espoirs du processus constitutionnel palestinien 1988-2007Dabed Dabed, Eduardo Emilio 21 December 2012 (has links)
La littérature académique sur la Palestine depuis les « Accords d'Oslo » a substantiellement avancé notre compréhension des aspects sociaux, politiques et économiques à leur sujet. Néanmoins, un examen en profondeur des structures juridiques qu'Oslo a créées et de leur rôle, et leur impact social et politique reste encore nécessaire. Cette étude se propose de contribuer à cette fin, en se concentrant sur le processus constitutionnel et de construction institutionnelle en Palestine depuis Oslo. Cette recherche essaie de répondre à certaines questions fondamentales soulevées par ce processus : D'abord, en ce qui concerne la rédaction constitutionnelle palestinienne elle-même : comment les forces politiques palestiniennes ont-elles (ou n'ont-elles pas) négocié et se sont-elles entendues (ou non) sur la rédaction et l'approbation de la Loi Fondamentale de 1997 et sur ses modifications ultérieures ? Qui étaient les principaux acteurs de ce processus, et comment leurs propres positions et objectifs politiques ont-ils influencé le processus constituant ? Quels ont été les principaux déterminants sociaux, politiques et juridiques du processus constitutionnel dans chacune de ses étapes ? Dans un second temps, ce travail s'intéresse à l'impact que les structures juridiques, les pratiques et les discours légaux ont eu sur la société palestinienne : quel rôle a joué le droit dans les transformations sociales et politiques ayant lieu dans les territoires palestiniens occupés après Oslo ? / Most studies about the “Oslo process” have done much to advance our understanding of the social, political and economic aspects of the agreements. Nevertheless, a deep consideration of the legal structures that “Oslo” created, their role and socio-political impact has not yet been sufficiently addressed. This work intends to contribute to this end by focusing on the constitutional-institutional developments in Palestine during Oslo. This study intends to suggest answers to some fundamental questions regarding the constitutional process – defined as both legal text and practices – in Palestine: First, regarding the Palestinian constitutional drafting itself, how did (or did not) Palestinian and external political forces negotiate and agree on the drafting and approval of the Basic Law of 1997 and on its subsequent amendments? Who were the main actors in this process and how did their own political positions and objectives influence it? What were the main social, political and juridical determinants of the constitutional process in each of its stages? Second, this study looks at the impact that legal structures, practices and discourse had in the Palestinian social and political space: i.e. did law have a role or influence in the social and political transformations that took place in the occupied Palestinian Territory after Oslo? What were the main social, political and symbolic structures, relations, categories, and representations which were transformed or redefined and the orientations of the new definitions?
|
138 |
Le Phénomène topique : phénoménologie, grammaire et rhétorique du lieu commun / The commonplace Phenomenon : phenomenology, grammar and rhetoric of commonplacesSallenave, Thibaut 12 December 2014 (has links)
Ce travail propose de réfléchir sur la notion de lieu commun, à partir de deux perspectives générales. La première relève d’une enquête philosophique sur la persuasion et s’inscrit par conséquent à la croisée d’une réflexion sur les formes intelligibles et sensibles de la preuve et d’une exploration de la tradition rhétorique du discours persuasif. La seconde relève quant à elle d’une interrogation sur la parole propre, qui engage le rapport entre subjectivité, langage et expression. C’est précisément à l’intersection de ces deux problématiques que l’on rencontre la notion de lieu commun, en vertu de la double acception qu’elle revêt. Héritier de la réflexion rhétorique sur les formes de l’argument, le lieu permet d’interroger directement la nature de la preuve discursive, telle qu’elle se donne à entendre dans les effets sensibles de la parole persuasive. Par ailleurs, dans son acception devenue usuelle, le lieu commun apparaît sous la figure paradoxale d’un obstacle à l’expression du soi. Il traduit à la fois une hétéronomie de la pensée et du dire, et la manifestation d’une parole étrangère, aliénée et anonyme, tapie au cœur de l’intériorité. Comment ce concept, visant initialement la maîtrise persuasive du discours, en est-il venu à nommer une dépossession de la parole propre ? De la Rhétorique d’Aristote aux écrits de Jean Paulhan, une enquête à la fois historique et conceptuelle peut s’efforcer de retracer les raisons de cette évolution, et d’évaluer la façon dont le lieu, tout en résistant au modèle d’une possession subjective du discours, persiste néanmoins à faire entendre une autre forme d’appropriation de la parole. / This study is a reflection about the notion of « commonplace » (lieu commun) that aims at elucidating its nature from two different points of view. The first one is an investigation about the concept of persuasion, which closely intertwines a philosophical inquiry about the intelligible and sensible form of proofs and a historical approach of the rhetorical tradition of persuasive speech. The second one is a research about the idea of a “proper speech” (parole propre), which deals with the relationship between subject, language and expressivity. The notion of commonplace is a central issue for both perspectives, due to its equivocal sense. As the result of a complex rhetorical theory of argumentation, the commonplace is able to highlight the very nature of the persuasive proof, which is to be said and heard through the sensible effects of persuasive speech. Besides, in the “ordinary” sense of the notion, the commonplace is the highly paradoxical figure of an obstacle to the expression of the self: it allegedly reveals the heteronomy of one’s thought and speech, and the underlying presence of an estranged, alienated and anonymous voice inside the interiority. How can one account for the relationship between those two different, even opposite, meanings? From Aristotle’s Rhetoric to Jean Paulhan’s works, this study aims at exploring the historical and conceptual reasons of this equivocality. It eventually attempts to describe the very specific form of speech appropriation enables by commonplaces, despite their irreducibility to the concept of authorship involved in the “classical” concepts of subjectivity.
|
139 |
"On est comme les Mossis mais pas mossi comme ça" : fluctuation intersubjective des positionnements discursifs en interaction familiale au Burkina Faso / "We are like the Mossi but not really Mossi" : inter-subjective fluctuation in discursive positioning during family interactions in Burkina FasoPanis, Caroline 07 November 2014 (has links)
Cette recherche propose, grâce aux outils de la sociolinguistique, de l’analyse du discours, et de l’anthropologie, d’interroger la validité et de déconstruire la pertinence discursive de la notion d’identité ethnique qui est promue dans les discours socio-politiques burkinabè, à partir d’une enquête ethnographique réalisée auprès de deux familles, l’une se présentant à moi comme bisa, l’autre comme mossi. Elle montre comment l’identité mobilisée par les sujets parlants est sans cesse déconstruite, reconstruite et renégociée dans l’interaction, ce qui me permet de mettre en cause la notion d’identité des sujets parlants, afin d’étudier plutôt les multiples processus d’identification. En questionnant la manière dont ces identifications mouvantes et fluctuantes se construisent dans le discours en fonction de stratégies interactionnelles de rapprochement ou d’éloignement du sujet parlant par rapport à l’interlocuteur, des questions de pouvoir sous-jacentes aux interactions, et de l’historicité des discours mobilisés, l’étude met en évidence le fait que ces différentes constructions se manifestent dans la fluctuation des opérations de mises en frontières, la renégociation des catégories discursives, et le réagencement des positionnements subjectifs ; et me conduit à redéfinir les conditions méthodologiques et épistémologiques de l’analyse des discours de mise en frontières en tant qu’ils font émerger la fluctuation permanente dans les positionnements sociaux et subjectifs. / This research means to question the discursive validity of ethnic identity that is promoted in Burkinabe sociopolitical discourses, with sociolinguistic, discourse analysis and anthropological methods. I realized for this purpose an ethnographic investigation within two families, one presented as Bisa, the other as Mossi. It shows how speaking subjects rebuild and renegotiate their identity in the interaction, which allows me to question this notion of identity and study multiple identification processes instead. Considering the way these fluctuating identifications appear in the discourse according to interactional strategies, power issues, and historicity of solicited discourses, displays that theses constructions emerge in the fluctuation of discursive boundaries, the renegotiation of discursive categories, and the reconstruction of subjective positioning. This leads me to a redefinition of methodological and epistemological conditions of the analysis of discourses that create boundaries, as long as they enable the emergence of permanent fluctuation in social and subjective positioning.
|
140 |
ENTRE A (DES)ORGANIZAÇÃO URBANA, UM AUTOMÓVEL-CORPO E UM DISCURSO ITINERANTE: O DIZER DOS ADESIVOSLima, Elisane Pinto da Silva Machado de 26 October 2012 (has links)
Made available in DSpace on 2016-03-22T17:26:56Z (GMT). No. of bitstreams: 1
Elisane.pdf: 2413840 bytes, checksum: e85ce16d9f7925cda36c2831f971d8fd (MD5)
Previous issue date: 2012-10-26 / Cette thèse est constituée d une étude à propos des adhésifs fixés sur les voitures,
pratique discursive contemporaine qui résulte de la relation sujet-automobile, où celui-ci
devient un autre corps du sujet, construit, lui aussi, discursivement. Cette reconfiguration,
traversée par la technologie, exprime, à partir du modèle, de la marque, de l anée de
production et de la façon par laquelle elle est conduite, certaines positions-sujet parmi
plusieurs d autres affectées par le modèle de vie capitaliste. La publicisation de ces formules
sur les voitures produit des sens qui révèlent des traits de la constitution du sujet, en
matérialisant des savoirs et interpellant interlocuteurs inconnus. En participant de la
narrativité urbaine, les adhésifs composent un discours itinérant, caraterisé par la mobilité et
changemant constant d interlocuteurs, par lequel le sujet évoque l autre à cette interlocution,
en signifiant et en étant signifié. De cette façon, en employant comme base théorique et
méthodologique l Analyse de Discours, dans la tradition de Michel Pêcheux, on a l intention
de montrer les « gestes d interpretation » qui sont sous-jacents à la relation sujet-automobileadhésif,
ainsi que le mode de fonctionnement de ce dernier qui, acompagné du mouvement de
l automobile, révèle une trajectoire de sens / Esta tese constitui-se num estudo sobre o discurso dos adesivos afixados nos
automóveis, prática discursiva contemporânea resultante da relação sujeito-automóvel, em
que este passa a funcionar como um outro corpo do sujeito, sendo também construído
discursivamente. Essa reconfiguração, atravessada pela tecnologia, expressa, pelo modelo,
pela marca, pelo ano e pelo modo como é conduzida, determinadas posições-sujeito dentre
tantas afetadas pelo modo de vida capitalista. A publicização de formulações em automóveis
produz sentidos, revelando traços da constituição do sujeito, materializando saberes e
interpelando interlocutores desconhecidos. Fazendo parte da narratividade urbana, os adesivos
compõem um discurso itinerante, caracterizado pela mobilidade e constante troca de
interlocutores, através do qual o sujeito convoca o outro à interlocução, significando e sendo
significado. Assim, utilizando-se como base teórica e metodológica a Análise de Discurso, na
tradição de Michel Pêcheux, pretende-se mostrar os gestos de interpretação que subjazem à
relação sujeito-automóvel-adesivo, bem como o modo de funcionamento deste último que,
acompanhando o movimento do automóvel, revela uma trajetória de sentidos
|
Page generated in 0.4155 seconds