Spelling suggestions: "subject:"[een] CONTEMPORARY LITERATURE"" "subject:"[enn] CONTEMPORARY LITERATURE""
221 |
La lecture augmentée, entre l’écran et la page : à partir de 1984 d’Éric Plamondon et Pourquoi Bologne d’Alain FarahThériault, Jean-François 08 1900 (has links)
Ce mémoire a été réalisé avec les appuis financiers du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC). / En prenant comme point de départ la trilogie 1984 d’Éric Plamondon et Pourquoi Bologne d’Alain Farah, romans tous publiés sur papier, ce mémoire se consacre à saisir ce qui change dans la lecture du texte à une époque où l’omniprésence des outils numériques bouscule nos modes de production et de réception des contenus. La réflexion se développe autour du constat que la littérature, même celle qui se publie et se lit toujours sur support imprimé, ne peut être considérée en marge de ces remaniements dont les ramifications s’étendent bien au-delà de l’usage de l’ordinateur et des écrans. Avec la conviction que ces changements doivent se penser dans la continuité et non dans la rupture, la lecture sera ici considérée comme une pratique et, en refusant son essentialisation, il s’agira de revisiter certaines théories canoniques afin de saisir la teneur de ces modulations dans le « savoir-lire » du texte. À travers diverses lectures des romans à l’étude, le premier chapitre dessine les contours d’une lecture connectée, qui se fait sous l’égide du réseautage. Le deuxième chapitre, via une lecture des théories d’Umberto Eco, soutient que ces changements affectent tout particulièrement la question de la compétence du lecteur, qui est réinterrogée à la lumière de l’accessibilité de l’information inhérente à l’époque numérique et des glissements épistémologiques que cette accessibilité sous-entend. Le troisième et dernier chapitre propose, à partir des textes de Plamondon et de Farah, des parcours de lecture qui alternent entre la page du livre et l’écran d’ordinateur où sont réinterrogées les frontières du littéraire et de l’informationnel. Des relations qui se tissent entre les pratiques de lecture et l’usage des outils numériques émerge une façon de lire définie ici comme une « lecture augmentée » du texte, qui suppose un lecteur actif qui, à travers ses parcours particuliers, questionne, doute, et prend position. Un lecteur, bref, qui ne se contente pas d’actualiser un contenu, mais qui le performe. / Taking as a starting point Éric Plamondon’s 1984 trilogy and Alain Farah’s Pourquoi Bologne, both in their published form, this master’s dissertation is dedicated to grasp the changes that occur in the act of reading in an age where the ubiquitous digital tools are challenging the way we produce and receive content. The thesis takes form around the premise that literature, even that which is published and read in a print form, cannot be considered excluded from these considerations, whose ramifications extend far beyond the use of computer and screens. With the strong belief that these changes need to be seen as a continuity rather than a fracture, the act of reading will be considered here as a practice and, by refusing it’s essentialisation, will serve as a stepping-stone to revisit certain canonical theories and understand these modulations that affect the reader’s “digital literacy”, that affects the reading patterns even when a text does not present itself in a digital form. Through various interpretive trails across Plamondon and Farah’s novels, the first chapter draws the outline of a “connective reading” that is highly influenced by the omnipresence of the network. The second chapter, by revisiting Umberto Eco’s theories, maintains that these changes affect the reader’s competence, which is re-examined in light of the informational accessibly inherent at the digital era and the epistemological shifts that accessibility implies. The third and final chapter offers different reading trails through Plamondon and Farah’s novels that alternate between the book page and the computer screen, in which the boundaries between literature and information are challenged. In the relationships that develop between reading practices and the use of digital tools emerges a certain interpretational way that is described here as “augmented reading”, concept that implies that the reader is taking actions toward the text and, through this course, questions, doubts, challenges and takes position. A reader, in short, that is not just actualizing content, but who performs it.
|
222 |
Penser la «pervertibilité» : incidences et réitérations de la question du pervertible dans l’œuvre de Jacques DerridaCotton Lizotte, Nicholas 10 1900 (has links)
Bien qu’elle n’ait jamais été abordée de front par Jacques Derrida, la question du pervertible se conçoit à maintes reprises dans son œuvre sous l’angle de paradoxes et par le biais de questions comme celles de l’hospitalité ou de la promesse. Cette thèse explore ainsi les limites et la portée de la notion protéiforme de pervertibilité, ses enjeux et ses manifestations, de même que son rapport au langage et au sens. Pluridisciplinaire, elle se penche sur les concepts philosophiques et sur les dispositifs textuels et littéraires témoignant de cette pervertibilité en acte dans l’ensemble du corpus derridien. / Although Jacques Derrida never addressed it head-on, the problem of pervertibility is often conceptualized in his work by way of paradoxes and questions, such as those of hospitality and the promise. This doctoral thesis explores the limits and scope of the protean notion of pervertibility, its stakes and its manifestations, as well as its relationship with language and meaning. Multidisciplinary in nature, it simultaneously focuses on philosophical concepts and on the textual and literary devices that bespeak this pervertibility, operative throughout Derrida’s entire body of work.
|
223 |
Religion et violence dans l'oeuvre de Yūsuf Zaydān : les chemins croisés de la fiction et de l'histoire / Religion and violence in the work of Yūsuf Zaydān : intertwining fiction and historyRubino, Marcella 01 December 2018 (has links)
L’écrivain égyptien Yūsuf Zaydān s’inscrit dans la tradition - constituée à l’âge de la Nahḍa – de l’intellectuel “éducateur des consciences”. Depuis cette époque, face à un récit national contrôlé par le pouvoir politique ou religieux, la littérature arabe a souvent revisité l’histoire et l’actualité dans le but de rétablir - grâce à la liberté offerte par le discours fictionnel - la vérité occultée par le récit officiel. Dans ce processus de réécriture, Zaydān s’intéresse particulièrement à la relation entre religion, politique et violence. L’objectif de cette étude est d’explorer l’oeuvre littéraire de cet auteur, dans le but d’en dégager l’originalité. Celle-ci apparaît, d’une part, dans la capacité de Zaydān à mettre en valeur son double profil d’universitaire et de romancier, à travers une production très variée allant du roman à l’essai; d’autre part, dans les stratégies spécifiques qu’il emploie afin de s’adresser à son destinataire privilégié: le lecteur égyptien. Auteur controversé autant pour son oeuvre que pour sa personnalité, Zaydān n’en demeure pas moins un phénomène littéraire : illustration à la fois de l’éclatement du champ littéraire et d’une démocratisation exacerbée de la culture en Egypte, son cas permet de mieux comprendre la littérature arabe ultra contemporaine et ce qu’elle exprime sur les sociétés en recomposition - politique, économique et culturelle - desquelles elle émane. / The Egyptian writer Yūsuf Zaydān is part of the tradition – dating from the age of the Nahḍa – of intellectuals as "educators of consciousness". Since then, faced with a national narrative controlled by political or religious power, Arab literature has often revisited history and current affairs with the aim of restoring – through the freedom offered by fictional discourse – the truth overshadowed by official history. Through this rewriting process, Zaydān is particularly interested in discussing the relationship between religion, politics and violence. The objective of this thesis is to explore Zaydān’s literary work in order to identify its originality. This originality is manifested, first, through Zaydān's dual profile as both academic and novelist, engaged in varied production that ranges from novels to essays; second, in the specific strategies he employs in order to address his privileged audience: the Egyptian reader. A controversial author in both his work and his personality, Zaydān is above all a literary phenomenon. An example of the blossoming literary field and the exacerbated cultural democratisation in Egypt, his case allows us to better understand ultra-modern Arab literature and what it expresses about the (politically, economically, culturally) recomposed and changing society that have produced it.
|
224 |
Sterben erzählenNeufeld, Anna Katharina 11 February 2022 (has links)
Seit einigen Jahre fällt eine Fülle an verschiedenen multimedialen Veröffentlichungen zum Thema Sterben auf, die einen Zusammenhang von Sterben und Erzählen offensichtlich machen, den ich in dieser Arbeit näher erforscht habe. Das Erzählen als eine kulturelle Praktik übernimmt in den von mir untersuchten Veröffentlichungen die Funktion einer ästhetisch-ethischen Sorge und kann als Form zeitgenössischer Sterbekunst betrachtet werden. Es eröffnet einen Raum für ethisches Handeln, um die eigene Haltung zum Sterbeprozess zu eruieren, um diesen selbstbestimmt zu gestalten und abschließend ästhetisch als ein ‚gutes Sterben‘ zu formulieren.
Die Fülle der verschiedenen Veröffentlichungen zum Thema Sterben – von diaristischen Selbstreflexionen über fiktionale Sterbenarrative hin zu populärwissenschaftlichen Publikationen von Palliativmediziner*innen – drückt sich sowohl in der Wahl verschiedener Medien als auch in den unterschiedlichen Perspektiven auf den Sterbeprozess aus. Ich spreche demzufolge von einer Polyphonie, die sowohl Sterbende als auch diejenigen zu Wort kommen lässt, die Sterbende begleiten. Die Polyphonie hebt im Bachtin’schen Sinne nicht nur die Bedeutung der ‚Anderen‘ hervor, sondern bringt auch ‚fremde Stimmen‘ zu Gehör. So werden Uneindeutigkeiten, Asymmetrien oder auch Sehnsüchte formulierbar, die Sterbeprozesse heute maßgeblich bestimmen und nicht zuletzt in den ethischen Debatten zu Sterbebegleitung/-hilfe evident werden. Die Polyphonie öffnet dabei im besonderen Maße den Blick auf die Pflege, die so eine neue Sichtbarkeit erfährt. Die Veröffentlichungen artikulieren nämlich verschiedene Formen der Sorge, die nicht nur die konkreten Maßnahmen von Sterbebegleitung und/oder Sterbehilfe meinen. Vielmehr wird auch eine im Foucault‘schen Sinne Idee der Selbstsorge formuliert. Das polyphone Erzählen artikuliert demnach einen Raum der Sorge selbst, in dem Sterben als Form der Gemeinschaftung und Solidarität zwischen Sterblichen erscheint. / Recent years have seen an abundance of varied publications about dying, manifesting the relationship between dying and narration. In my work I argue that in these publications, narrating as a cultural practice articulates an aesthetic-ethical concern to communicate the process of dying not only from a dying person’s perspective but also from that of those accompanying death. Thus, these narratives of dying can be seen as a contemporary form of an “art of dying.” The act of narrating opens up a space for ethical transactions in which one’s own position toward the process of dying can be plumbed; in turn, one is able to determine one’s own process of dying and, finally, aesthetically formulate the process as a “good death.”
Today’s plethora of publications on dying – from diaristic self-reflections to fictional narratives to popular scientific publications by doctors in the field of palliative medicine – not only manifest the many types of media in which the narratives are formulated but also convey the many perspectives on the process of dying itself. I therefore speak of a polyphony, which raises the voices of those dying and of those accompanying a dying person. This polyphony accentuates the importance of the “other” and elevates “outsider voices.” The narratives articulate the ambiguities and asymmetries, but also desires, that largely shape dying today and that become evident in the ethical debates about euthanasia and assisted suicide.
Contemporary narratives of dying show that the idea of care is of great importance today. Care, however, is articulated not only in questions of how the dying can be cared for — in the sense of palliative care or assisted suicide — but also in the Foucauldian sense of “care for the self,” meaning self-awareness and concern about oneself. To this extent, these polyphonic narratives articulate a space of concern and care, in which the process of dying requires and builds community and becomes a form of solidarity between mortals.
|
225 |
Animalized Women in Classical and Contemporary LiteratureDay, Margaret Louise January 2019 (has links)
No description available.
|
226 |
Books with Bodies: Experientiality in post-1980s Multimodal Print LiteratureGhosal, Torsa 19 October 2017 (has links)
No description available.
|
227 |
L’inscription du corps dans les quartiers disparus de Montréal : Lullabies for Little Criminals de Heather O’Neill et Morel de Maxime Raymond BockDufour, Juliette 08 1900 (has links)
Le présent mémoire entend offrir une analyse du rapport entre corporalité et ville dans Lullabies for Little Criminals (2006) de Heather O’Neill et Morel (2021) de Maxime Raymond Bock. Ces deux romans contemporains mettent en scène des quartiers montréalais disparus, démolis lors des efforts de revitalisation urbaine qui ont marqué les années 1950 et 1960 à Montréal, contexte également connu sous le nom de « lutte aux taudis ». En orientant ma lecture de ces textes spécifiquement vers le corps des personnages, dans leur inscription textuelle et urbaine, je souhaite réfléchir sur la manière dont les corps issus de milieux précaires à la fois subissent les transformations urbaines et y contribuent. Ces récits corporels et humains de la modernisation jettent un regard neuf sur l’histoire de la ville, ainsi que sur le passé de ces quartiers, disparus du paysage et de la mémoire urbaine.
Si l’espace urbain est inscrit de rapports de force et de domination, il est également lieu de savoirs urbains et de tactiques de résistance. Marqués par l’exploitation, la répression, par la précarité des lieux, les sujets marginalisés et dépossédés des deux œuvres à l’étude parviennent en retour à transformer leur environnement par et dans leur corps. La sociologie de l’espace et du quotidien (Lefebvre, De Certeau, Sibley), les travaux d’Elizabeth Grosz sur la corporalité et le féminisme, ainsi que ceux de Walter Benjamin sur la mémoire et la modernité, me permettent de situer la posture adoptée tout au long de ce mémoire. Par l’analyse littéraire de ces expériences corporelles de la ville moderne, ce travail cherche à repenser les formes historiques de la mémoire urbaine, en privilégiant des récits de transitions, de transformations, de mutations. / This thesis examines the relationship between corporeality and the city in Heather O’Neill’s Lullabies for Little Criminals (2006) and Maxime Raymond Bock’s Morel (2021). These two contemporary novels each take place in “vanished” Montreal neighborhoods, areas that were demolished during the urban revitalization of the 1950s and 1960s, a context also known as the “war on slums”. By orienting my reading of these texts toward the textual and urban embedment of the characters’ bodies, I seek to reflect on how bodies from precarious backgrounds both undergo and contribute to the processes of urban transformation. These bodily and human narratives of modernization cast new light on the history of the city and of neighborhoods which have now vanished from both the landscape and from civic memory.
If urban space is marked by relations of power and domination, it is also the site of the urban knowledges of city dwellers and of tactical resistance. Marked by exploitation, repression, and precariousness of place, the marginalized and dispossessed subjects of the two works under study manage in turn to transform their environment both with and within their bodies. To construct the theoretical lens used throughout this dissertation, I draw upon the sociology of space and of the everyday (Lefebvre, De Certeau, Sibley), Grosz’s examination of corporeality and feminism, and Benjamin’s work on memory and modernity. Through literary analysis of the embodied experiences of the modern city, this dissertation seeks to rethink historical forms of urban memory by focusing upon narratives of transition, transformation, and mutation.
|
228 |
Between Artifice and Actuality: The Aesthetic and Ethical Metafiction of Vladimir Nabokov and David MitchellMcDonald, Trent A. 14 May 2014 (has links)
No description available.
|
229 |
Interpreting The Multimodal Novel: A New Method for Textual ScholarshipWagoner, Elizabeth A. 20 November 2014 (has links)
No description available.
|
230 |
Dynamique de l'aveu et de la dénonciation dans les récits du sida d'Hervé GuibertBrault, Anne-Véronique 08 1900 (has links)
Les répercussions du sida sur la communauté intellectuelle préfiguraient un changement certain dans l’esthétique littéraire contemporaine. Le témoignage de l’expérience individuelle de l’écrivain, à cet instant de désarroi collectif et de répression sociale à l’égard de la communauté homosexuelle, cherchait à provoquer une reconfiguration de l’espace de l’aveu par la projection du sujet privé dans la sphère publique. Cette posture de mise à nu avait déjà vu le jour dans les écrits féministes des années 70, mais elle a subi dans les années 80 et 90 une transformation importante puisque c’est le sujet masculin qui s’est exposé par la médiation du corps dans le récit de la maladie à l’heure du sida. Les discours de l’intime tentaient de rapprocher les espaces social et littéraire tout en affirmant des formes définies par des éthiques et des esthétiques hétérogènes.
La période d’écriture de la maladie, qui clôt l’oeuvre de Guibert, est caractérisée par l’ancrage du contexte social de l’épidémie du sida. Par conséquent, les trois récits qui la fondent, soit À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), Le protocole compassionnel (1991) et Cytomégalovirus (1992), constituent le triptyque sur lequel s’appuiera ma réflexion, auquel s’ajoute le journal tenu par Guibert depuis son adolescence jusqu’à sa mort, Le mausolée des amants (2001), qui a été publié dix ans après la disparition de l’auteur. Cette oeuvre s’inscrit en partie dans cette mouvance du témoignage de la maladie, qui prend place entre 1987 et 1991, période pendant laquelle l’écrivain sent sa vulnérabilité sur le plan de sa santé. Il est proposé d’étudier à travers ces écrits l’écriture de l’aveu et de la dénonciation, telle qu’elle est pensée chez Guibert. Il s’agira de réfléchir sur les stratégies et les fonctions du témoignage littéraire d’une telle expérience à travers la mise en récit du sujet. Une problématique traverse toutefois cette posture de mise en danger individuelle où la nécessité de se révéler est l’objet d’un non-consensus. Or, cette recherche d’intensité par l’aveu, qui repose sur la maladie, la sexualité et la mort, veut dépasser sa dimension apocalyptique en tentant d’inscrire l’oeuvre dans une éthique sociale. De ce fait, le dévoilement, sur le mode de la dénonciation, s’oriente sur la dimension collective en prenant à partie la société et la communauté. / The impact of Aids on the intellectual community anticipates an important change in contemporary literature’s aesthetics. Testimony of the writer’s experience, in an epoch of collective disarray and social repression towards homosexuals, strived to create a new context for self-confession by prospecting the personal subject into public sphere. This mode of self-exposure was already manifest in feminine texts from the 70’s, but it underwent an important transformation in the 80’s and 90’s. In the age of Aids, it is the masculine subject that, by means of the body, unveils itself in narratives about the disease. Discourses about personal intimacy attempted to bring social and literary spaces closer by elaborating forms of heterogeneous ethics and aesthetics.
The closing period of Guibert’s work, which focuses on illness is anchored in the social context of the Aids epidemic. Consequently, the three texts, À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (1990), Le protocole compassionnel (1991) and Cytomégalovirus (1992) constitute the central subject of my reflection, along with the personal diary that Guibert kept from his teenage years until his death, Le mausolée des amants (2001). To a certain extent, this journal bears witness to the encroaching disease, which evolved between the years 1987 and 1991, the period during which the writer felt a growing vulnerability regarding his health.
This study will focus on Guibert’s thinking about confession and denunciation. It will be a matter of reflecting on the strategies and functions of literature bearing intensity to the subjective experience of Aids. Moreover, the quest for achieving intensity by self-confession which concerns telling the story of illness, sexuality and death, seeks to go beyond an apocalyptic dimension by inscribing the work in a social and ethical context. In this way, self-exposure holds forth the collective aspect by confronting society and community.
|
Page generated in 0.0713 seconds