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Enquête comparatiste sur la mise en œuvre d’une ingénierie didactique pour l’enseignement de la soustraction au premier cycle du primaire dans plusieurs systèmes didactiques : études de cas en Suisse et en France / Comparative inquiry on the implementation of an experimental design related to the teaching of subtraction in primary school (7-8 years old) in various didactical systems : case studies in Switzerland and France

Couderette, Michèle 12 February 2018 (has links)
Cette thèse, au croisement de la didactique comparée et de la didactique des mathématiques, porte sur la mise en œuvre dans des classes ordinaires actuelles d’une ingénierie didactique broussaldienne élaborée dans les années 80. L’ingénierie concerne l’introduction de la soustraction à l’École primaire (7-8 ans). La recherche s’appuie sur des études de cas. Elle analyse, selon une approche comparative, le fonctionnement de trois systèmes didactiques contrastés par 1) leur appartenance à des systèmes éducatifs différents : l’un en France, l’autre en Suisse ; 2) l’expérience des enseignantes : chevronnées versus en début de carrière. L’enquête, qualitative, porte sur 52 séances de mathématiques et rend compte, a partir du modèle théorique de l’Action Conjointe en Didactique (ACD), de la co-construction in situ du savoir relatif à la soustraction via une analyse ascendante de la transposition didactique. L’articulation de différentes échelles d’analyse (mésodidactique et microdidactique documentant l’interprétation macrodidactique) met en évidence l’influence combinée des préconstruits institutionnels et de l’épistémologie pratique des professeurs sur les mises en œuvre observées. En cela, les résultats rejoignent ceux d’autres travaux comparatistes montrant un entrelacement de ces deux déterminants comme dimension générique présidant à l’interprétation de phénomènes didactiques. Par ailleurs, la recherche permet de mettre en évidence deux moments cruciaux dans l’architecture de l’ingénierie didactique. Ces deux moments mettent exergue la nécessité d’une compréhension fine par les enseignants des logiques épistémiques des ressources didactiques qu’ils utilisent dans leur classe. / This doctoral thesis, located at the crossing of comparative didactics and mathematic didactics aims at characterizing the implementation of an instructional design built in the 1980s in current regular classes. The instructional design concerns the introduction of subtraction in primary school (7-8 years old). The research is rooted in case studies, It carries out a comparative analysis of the functioning of three didactical systems which are contrasted by 1) their educational systems affiliation: Suiss and French; 2) the difference in teachers’ experiences in teaching. The qualitative inquiry focuses on 52 lessons in mathematics. It is conducted against the background of the theoretical framework of Joint Action in Didactics (JAD) and it accounts for the in situ co-construction of the knowledge related to subtraction through a bottom up analysis of the didactic transposition. The articulation of various analytic scales (mesodidactic and microdidactic that document the macrodidactic interpretation) underlines the combined influence of curriculum orientations and teacher’s practical epistemology on observed implementations. In that, the findings converge to other comparatist works showing the interweaving of these two determinants as a generic dimension affecting the interpretation of didactic phenomena. In addition, the research highlights two crucial stages in the organization of this instructional design, that underline the need for teacher’s clear understanding of the epistemic logic of any didactical resources used in their class.
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Produire et reproduire la langue et la culture à l’école primaire au pays de Galles : Gwaith athrawon a chynorthwywr addysgu yng Nghaerdydd / Le travail d’enseignantes et d’aides-enseignantes à Cardiff

Turner, Karine 28 May 2020 (has links)
La recherche entreprise dans le cadre de cette thèse doctorale se veut une réflexion sur le travail des enseignantes et des aides-enseignantes d’une école primaire de langue galloise, à Cardiff, capitale du pays de Galles. Ce travail apparait marqué par des rapports de force entre la langue majoritaire (anglais) et la langue minoritaire (gallois), et s’inscrit dans un contexte sociétal de revendication et de reconnaissance de la langue en situation diglossique. Par l’entremise d’observations consignées dans un journal de bord réflexif et d’entretiens semi-dirigés, j’explore la façon dont ces membres du personnel de l’école contribuent à la (re)production de la langue et de la culture galloises. Plus précisément, j’appréhende leur travail au regard de deux dimensions de cette (re)production linguistique et culturelle, soit : les politiques linguistiques éducatives et la culture de l’école. Les résultats de cette enquête ethnographique, présentés dans le cadre d’articles scientifiques, mettent en évidence les voix et les perspectives des aides-enseignantes et enseignantes, encore trop peu présentes dans les travaux de recherche sur l’éducation en gallois. Le premier article vise à démontrer que le travail des enseignantes et des aides-enseignantes s’inscrit dans un processus dynamique de mise en oeuvre des politiques linguistiques éducatives. De fait, celles-ci sont en mesure d’adopter, de résister, de négocier, voire même de créer ces politiques au sein de l’école ou de la salle de classe. Leurs discours et leurs pratiques montrent qu’elles se questionnent quant à la place à accorder à la langue majoritaire, et qu’elles sont parfois à la recherche de compromis visant à mitiger les effets néfastes perçus à l’égard d’un règlement scolaire qui interdit l’usage de l’anglais. Le deuxième article de cette thèse explore la notion de la culture de l’école. Compte tenu de la prévalence de la langue anglaise à Cardiff et dans la plupart des foyers des élèves qui fréquentent cette école, les enseignantes et aides-enseignantes réalisent un important travail de valorisation de la langue et de la culture galloises. En s’appropriant la mission de l’école et en perpétuant des traditions et rituels, elles contribuent à façonner la culture de l’école d’une manière qui permet aux élèves d’évoluer dans un cadre à la fois communautaire et familial, ancré dans la langue et la culture galloises. Enfin, par l’entremise du troisième article, l’ensemble des données de cette étude sont mises en relation avec mon parcours de chercheure franco-ontarienne, confrontée aux défis de l’apprentissage d’une langue et de l’ethnographie en milieu non familier. Je pose un regard critique sur mon positionnement d’Insider/Outsider en exposant tant les aspects qui provoquent un rapprochement au terrain que ceux qui entraînent une distance avec celui-ci. Il s’agit, entre autres, d’un aller-retour entre ma familiarité avec le contexte sociétal de la langue au pays de Galles, qui s’apparente à celui de l’Ontario français, et le sentiment d’éloignement provoqué par mon immersion dans un milieu scolaire entièrement gallois. Cette ethnographie se veut à la fois une enquête sur le rôle des enseignantes et des aides-enseignantes dans la (re)production de la langue et de la culture galloises, et un examen de ce que signifie mener une ethnographie dans un contexte linguistique minoritaire autre que celui auquel appartient la chercheure.
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Étude des connaissances morphologiques dérivationnelles en modalité orale et en modalité écrite d'élèves dyslexiques du primaire

Bourcier, Amélie 06 1900 (has links)
La lecture est au cœur des apprentissages scolaires et, par le fait même, de la réussite dans bon nombre de disciplines scolaires. Toutefois, ce ne sont pas tous les apprenants qui ont de la facilité à développer cette habileté. En effet, certains élèves éprouvent des difficultés en lecture, et ce, tout au long de leur parcours scolaire. C’est le cas, notamment, des élèves présentant une dyslexie, soit un trouble d’apprentissage de la lecture. La dyslexie serait associée à un déficit phonologique qui entraverait, notamment, la réalisation des correspondances entre les graphèmes et les phonèmes, lors de la reconnaissance des mots. Comme cette dernière est spécifique à la lecture et fortement liée à la compréhension de textes, les dyslexiques éprouvent donc des difficultés importantes à lire. La reconnaissance des mots implique l’activation et l’utilisation de différentes connaissances se rapportant aux propriétés phonologiques, morphologiques et visuo-orthographiques des mots écrits. Ces connaissances et les procédures qui leur sont associées se mettent en place dans les premières années de scolarisation chez les élèves ayant un développement typique de la lecture. Elles leur permettent de créer des représentations orthographiques correspondant de plus en plus à la norme. La qualité de ces représentations emmagasinées en mémoire contribue à la réussite en reconnaissance des mots. Pour les élèves dyslexiques, les représentations des mots manquent toutefois de précision, ce qui engendre des erreurs lors de la lecture. Comme les connaissances et les procédures phonologiques sont généralement réputées déficitaires chez les élèves dyslexiques, des chercheurs tentent depuis plusieurs années d’identifier d’autres procédures qui pourraient pallier ces lacunes, et ainsi aider ces élèves. Une piste de recherche privilégiée est d’étudier les connaissances morphologiques des élèves dyslexiques lors de la lecture. En effet, étant donné que les mots comportent des propriétés non phonologiques, notamment des propriétés morphologiques, il est possible d’envisager que ces élèves utilisent ces autres propriétés pour mieux reconnaitre les mots. Le bilan de la littérature scientifique portant sur cette question ne permet pas actuellement de dresser un portrait clair de la situation. Une raison pouvant rendre compte de ce constat concerne la grande variabilité des tâches retenues dans les différentes études et le fait que certaines tâches ont été réalisées oralement et d’autres, à l’écrit. Ces tâches varient aussi en termes de contraintes cognitives. Il n’est donc pas surprenant qu’elles soient associées à des taux de réussite variables. De plus, puisque les connaissances orales sont les premières à se développer et qu’elles servent généralement de base sur laquelle se construisent celles à l’écrit, il est possible de penser que les tâches administrées oralement soient mieux réussies que celles à l’écrit. Or, les études n’ont pas tenté de hiérarchiser les tâches pour mieux comprendre les résultats des travaux menés dans le domaine et ainsi rendre compte du rôle potentiel des connaissances morphologiques en lecture. Également, elles n’ont pas pris en considération les modalités dans lesquelles les tâches sont administrées (à l’oral ou à l’écrit). Dans notre étude, l’objectif est donc d’évaluer et de comparer les connaissances morphologiques, en modalités orale et écrite, d’élèves dyslexiques du primaire à partir de différentes tâches hiérarchisées. Les performances de ces élèves ont été comparées à celles de deux groupes de normo-lecteurs, soit des élèves plus jeunes, mais ayant un même niveau de lecture (CL) et des élèves du même âge chronologique (CA), pour mieux comprendre les comportements en lecture des élèves dyslexiques. Pour évaluer les habiletés en lecture, nous avons utilisé une épreuve de reconnaissance des mots de la batterie de tests WIAT-II, une épreuve de compréhension en lecture de la batterie de tests K- ABC et une épreuve de vocabulaire (EVIP). Pour l’évaluation des connaissances morphologiques, trois tâches ayant des contraintes cognitives différentes (jugement de relation, décomposition et jugement de plausibilité) ont été retenues à la suite d’une revue de la littérature. Ces tâches ont été administrées à tous les participants d’abord à l’oral, puis à l’écrit quelques jours plus tard. Les résultats des analyses de variance menées révèlent que les élèves dyslexiques obtiennent des taux de réussite généralement comparables aux CL dans les tâches morphologiques. Cela corrobore les résultats d’autres études et correspond à nos attentes. Toutefois, pour certaines tâches, ils ne se distinguent pas significativement des CA, ce qui pourrait indiquer que les connaissances morphologiques des élèves dyslexiques sont plus élaborées que ce que nous avions anticipé par rapport à leurs habiletés en lecture. Nous avons aussi observé un effet des contraintes cognitives rattachées à chacune des tâches morphologiques. Un effet de la modalité d’administration des tâches a également été observé, mais seulement pour la tâche de jugement de plausibilité, et ce, uniquement pour les élèves dyslexiques. Ainsi, de façon générale, et contrairement à nos attentes, la modalité ne semble pas avoir eu d’impact sur les performances pour les groupes CA et CL. Ces résultats ont des retombées théoriques et pratiques qui sont abordées à la fin de cette thèse. / Reading is at the heart of school learning and likewise, at the heart of success in many school subjects. However, not all learners develop this skill with ease. In fact, some students will experience reading difficulties throughout their school years. It is particularly the case of students with dyslexia, a reading disability. Dyslexia would be associated to a phonological deficit which would hinder, in the learners that are affected, the achievement of graphemes-phonemes correspondences during word recognition. Since this is said to be specific to reading and strongly linked to text comprehension, dyslexic students experience significant difficulties to read. Word recognition involves the activation and use of various types of knowledge linked to phonological, morphological and visuo-orthographic properties of written words. This knowledge and the procedures which are associated to them are established during the first years of schooling for students whose reading development is typical. They enable them to create orthographic representations corresponding more and more to the standard. The quality of these representations stored in memory contribute to success in word recognition. However, for dyslexic students, word representations often lack precision, which leads to errors during reading. Since phonological knowledge and procedures are generally said to be deficient in dyslexic students, researchers have been trying for several years to identify other procedures that could be useful to them. For this reason, these researchers are interested in the morphological knowledge of dyslexic students during reading. Consequently, since words have some properties that are non-phonological, in particular morphological properties, it is possible to consider that these students use these other properties to recognize words. The current review of the scientific literature on this question does not provide a clear picture of the situation. A reason that could account for this observation concerns the great variability of the tasks selected in the different studies and the fact that some tasks were performed in oral modality and others, in written modality. These tasks also vary in terms of cognitive constraints. It is thus not surprising that they are associated with varying success rates. Furthermore, since oral knowledge is the first to develop and that it generally serves as the basis on which written knowledge is built, it is possible to think that those administered orally will have a better success rate than written tasks. However, studies have not attempted to hierarchize tasks to better understand the results of work carried out in the field and thus account for the potential role of morphological knowledge in reading. They also have not considered the modality in which the tasks are administered (oral or written). In this study, our objective is thus to assess et compare morphological knowledge, in oral and written modalities, of elementary school dyslexic students by using different tasks that are hierarchized from the start. The performances of these students were compared with those of two groups of normal readers: younger students, but with the same reading level as the dyslexic students (RC) and same age students (AC), in order to better understand reading behaviors of dyslexic students. To assess reading abilities, a word recognition test from the WIAT-II test battery, a reading comprehension test from the K-ABC test battery and a vocabulary test (EVIP) were used. For the evaluation of morphological knowledge, three tasks (morphological relation judgment, decomposition and plausibility judgment) with different cognitive constraints were selected following a literature review. These tasks were administered to all participants first orally then, several days later, in writing. The results from the analysis of variance conducted reveal that dyslexic students obtain success rates generally comparable to RC in morphological tasks. This corroborates the results of other studies and meets our expectations. However, for certain tasks, they are not significantly different from AC, which could indicate that the morphological knowledge of dyslexic students is more elaborate than what we have anticipated in relation to their reading abilities. We also observed an effect of the cognitive constraints attached to each of the morphological tasks. Furthermore, an effect of the task administration modality was observed, but only for the plausibility judgment task and only for dyslexic students. Hence, in general, contrary to our expectations, the modality does not seem to have had an impact on the performances of AC and RC groups. These results have theoretical and practical consequences which are discussed at the end of this thesis.
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Recherche-action en yoga pour soutenir de jeunes élèves de 1re année du primaire dans le développement de leurs capacités attentionnelles et de leur régulation émotionnelle

Gelet, Emmanuelle 11 1900 (has links)
Le début de la scolarisation implique de nombreuses contraintes, qui ne sont pas toujours adaptées à de jeunes enfants, notamment quant aux attentes attentionnelles irréalistes. Dans une optique préventive, il importe d’outiller les jeunes apprenants à faire face aux différents défis qu’ils rencontrent à leur entrée à l’école. Le yoga semble des plus bénéfiques pour étayer les élèves à cet égard puisque cette discipline permet de développer une aptitude permettant de demeurer dans l’instant présent, en ne se laissant plus distraire par les pensées ou stimuli externes, ce qui soutiendrait ainsi les enfants à s’engager dans leurs apprentissages. L’intervention mise en œuvre dans ce mémoire s’appuie sur l’ensemble des branches du yoga définies par Patanjali, sans omettre l’aspect éthique de cette pratique ancestrale travaillé grâce à la littérature jeunesse, élément fréquemment délaissé dans l’occidentalisation du yoga qui ne retient souvent que les postures physiques. Le modèle du Bucheton et Soulé (2009) a servi de bases pour appréhender la pratique enseignante, dans une optique réflexive de l’action enseignante, de manière à peaufiner l’intervention. L’approche retenue est principalement qualitative, bien que certains outils quantitatifs aient été retenus. Ces derniers ne se sont pas avérés significatifs étant donné la brève durée de l’intervention de 3 mois. Pour examiner l’impact sur l’attention et la régulation émotionnelle, des études de cas ont été réalisées. Il en ressort que l’intervention s’est révélée efficace pour l’ensemble des participants (N=8) de manière variable selon leur tempérament et leurs besoins prioritaires. Les retombées des résultats ont conduit à énoncer 16 recommandations pour une pratique du yoga en contexte de classe. / The beginning of schooling involves many constraints, which are not always suitable for young children, notably in regard to unrealistic attention expectations. From a preventive perspective, it is essential to tool young learners to face the different challenges they encounter upon entering school. Yoga seems to be most beneficial for supporting students. Since this discipline allows them to develop an ability to remain in the present moment, by not being distracted by external thoughts or stimuli, which would thus support children to engage in their learning. The intervention implemented in this thesis is based on the branches of yoga defined by Patanjali, without omitting the ethical aspect of this ancestral practice developed through children’s literature, an element often neglected in the westernization of yoga, who often only retains physical postures. The Bucheton and Soulé model (2009) served as the basis to grasp the teaching practice, from a reflective perspective of the teaching action, so to refine the intervention. The approach adopted is mainly qualitative, although certain quantitative tools have been retained. The latter were not found to be significant given the short duration of the 3 months intervention. To examine the impact on attention and emotional regulation, case studies were carried out. It turns out that the intervention was effective for all participants (N=8) in varying ways depending on their temperament and their priority needs. The impact of the results led to the formulation of 16 recommendations for a yoga practice in the classroom context.
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Programme d’exercices de rire visant la promotion des habiletés socio-émotionnelles et du bien-être chez les enfants de troisième année primaire

Lapointe-Missud, Thomas 04 1900 (has links)
Les habiletés sociales, les habiletés émotionnelles et le bien-être font partie de ce que cherchent à développer différents programmes qui visent le développement positif de l’enfant. Les programmes utilisant le rire comme outil d’intervention peuvent rentrer dans ces types de programmes, mais ils sont encore peu étudiés. En effet, rire comporte de nombreux effets bénéfiques, notamment au niveau de la santé physique et psychologique, mais davantage de recherches sont nécessaires pour établir les impacts bénéfiques du rire, particulièrement chez les enfants. Ce mémoire décrit l’évaluation de la mise en œuvre et des effets d’un programme d’exercices de rire qui a été implanté auprès d’élèves de 3e année primaire. Le programme de 10 activités, 1 fois par semaine, a été implanté auprès de 113 élèves provenant de deux écoles de Montréal. Une collecte de donnée a été effectuée avant et après l’animation du programme et le groupe contrôle a suivi un programme de gestion des émotions classique. À la suite de l’évaluation des résultats de la mise en œuvre, les élèves ont été divisés en trois groupes, soit le groupe contrôle (n = 48), le groupe ayant reçu une faible (n = 33) implantation du programme et le groupe ayant reçu une implantation élevée (n = 32). L’évaluation des effets a permis d’observer des résultats significativement positifs au niveau des domaines visés, soit les habiletés sociales, les habiletés émotionnelles et le bien- être. Cependant, les résultats varient selon les groupes d’élèves et leur niveau d’implantation du programme, les élèves ayant reçu le programme de manière optimale obtenant de meilleurs résultats. Des résultats ont également été obtenus au niveau du rendement en mathématique, où les élèves du groupe avec une implantation élevée du programme se sont améliorés de façon notoire comparativement aux élèves des deux autres groupes. Bien qu’il soit important de rester prudent face à l’interprétation des résultats, ceux-ci sont encourageants. Les forces et limites de la recherche, ainsi que les implications pour la psychoéducation et les recherches futures sont discutées. / Social skills, emotional skills and well-being are part of what seek to develop various programs aiming the positive development of children. Programs using laughter as an intervention tool can fit into those types of programs, but they are still understudied. Indeed, laughter has many beneficial effects, notably in terms of physical and psychological health, but more research is needed to establish the beneficial impacts of laughter, especially with children. This thesis describes the evaluation of the program implementation and the evaluation of the effects of a laughter exercise program that was implemented with 3rd grade primary school students. The program of 10 activities, once a week, was implemented with 113 students from two of Montreal’s schools. Data collection was carried out before and after the animation of the program and the control group followed a classic emotion regulation program. Following the evaluation of the results of the implementation, the students were divided into three groups, namely the control group (n = 48), the group having received a low implementation of the program (n = 33) and the group having received a high implementation (n = 32). The evaluation of the effects made it possible to observe significantly positive results at the level of the domains targeted, namely social skills, emotional skills and well-being. However, the results vary depending on the groups of students and their level of implementation of the program. The students that received the program in an optimal way obtained better results. Results were also obtained in terms of mathematics performance, where students in the group with high program implementation improved significantly compared to students in the other two groups. Although it is important to remain cautious when interpreting the results, they are encouraging. Strengths and limitations of the research, as well as implications for psychoeducation and future research are discussed.
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Relations entre le leadership transformationnel de directions d’établissement, le contexte scolaire et les conditions favorisant l’engagement du personnel enseignant tels que perçus par des enseignants de quatre écoles primaires de Montréal lors de l’implantation du renouveau pédagogique

Chilaca Gómez, Patricia Lizete 11 1900 (has links)
Cette recherche vise à examiner les relations entre la perception que des membres du personnel enseignant ont des pratiques du leadership transformationnel de la direction d’école, du contexte scolaire et des conditions favorisant leur engagement à implanter le renouveau pédagogique dans leur école. Le schéma conceptuel et le questionnaire qui sous-tendent cette recherche sont une adaptation de ceux élaborés par Yu, Leithwood et Jantzi (2002). Le questionnaire a été complété par 31 membres du personnel enseignant de quatre écoles primaires montréalaises appartenant à des commissions scolaires anglophones et francophones. À partir de ces données, nous avons calculé des moyennes et nous avons comparé les écoles, à l’aide des tests Mann-Whitney, selon leur niveau d’implantation du renouveau pédagogique, leur niveau socioéconomique et la langue de la commission scolaire d’appartenance. De plus, pour compléter nos données quantitatives, nous avons repris quelques citations des entrevues faites auprès des directions de ces écoles que les professeurs du département d’Administration et fondements de l’éducation de l’Université de Montréal, qui font partie du Groupe de recherche sur l’éducation en milieux défavorisés (GRÉMD), ont effectuées dans le cadre d’une autre étude. Les comparaisons des écoles selon leur niveau d’implantation du renouveau pédagogique révèlent que le personnel enseignant des deux écoles en changement se distingue de celui des deux écoles peu engagées dans le changement sur un seul point majeur : il a évalué moins positivement le contexte scolaire, un résultat appuyé par les analyses non paramétriques. Il semble que, dans les écoles qui ont participé à notre étude, le fait de soutenir l’implantation du renouveau pédagogique serait associé à une évaluation plus faible du contexte scolaire ; la culture de l’école et l’environnement étant les conditions les plus touchées. Un autre résultat de cette recherche est le fait que les enseignantes de l’école favorisée ont évalué le contexte scolaire, notamment la culture, l’environnement et les stratégies pour le changement, moins positivement que les enseignantes des écoles défavorisées. Enfin, les comparaisons des écoles en fonction de la langue de la commission scolaire indiquent qu’il n’existe pas de différence significative dans les évaluations faites des trois variables, que les enseignantes travaillent dans une école appartenant à une commission scolaire anglophone ou francophone. Étant donné que l’échantillon d’enseignantes qui a participé à notre étude est modeste, les résultats de cette recherche ne peuvent pas être généralisés, cependant ils pourraient constituer une base pour des recherches ultérieures dans ce domaine. / This research aims at establishing the relationship between the manner in which members of the teaching staff perceive transformational leadership as practiced by their principals, the school context and the conditions favouring their own commitment to implement the pedagogical renewal in their schools. The conceptual model behind this research was drawn from the one developed by Yu, Leithwood and Jantzi (2002), as was the questionnaire used to collect the data. This questionnaire was completed by 31 teachers in four elementary Montreal schools affiliated either to the English-speaking or French-speaking school boards. Based on this data, averages were calculated then compared, by means of the Mann-Whitney tests, on the grounds of the different schools’ level of implementation of the pedagogical renewal, their socio-economic level and the language of the school board. In order to complement the quantitative data, some quotations were borrowed from interviews conducted with the principals of these schools by some professors of the Department of Educational Administration and Foundations of the Université de Montréal, as part of another study conducted by the Groupe de recherche sur l’éducation en milieux défavorisés (GRÉMD) (Research group on education in disadvantaged communities). Comparing the different schools according to the degree to which they have already implemented the educational renewal revealed that teachers belonging to the two schools undergoing change differed by one major point from those of the two schools where change was of less magnitude : their assessment of the school context was less positive, and this result was supported by the non-parametric analysis. Supporting the implementation of educational renewal in schools, at least as far as this study is concerned, appears to be associated with a lower evaluation of the school context, especially of the school culture and of the environment. Another result of this research was that teachers of the more privileged school assessed their school context, particularly with regards to school culture, environment and strategies for change, less positively than teachers of the disadvantaged schools. Finally, comparisons between the schools based on the language of the school board indicated no significant difference in the assessments of the three variables by the teachers of the English-speaking or the French-speaking school boards. Given the modest size of the sample of participating teachers, the results of this research can in no way be generalized. However, they might serve as basis for further research in the field.
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L’évolution des représentations sur les langues d’élèves plurilingues du 3e cycle du primaire lors de l’implantation d’un projet d’Éveil aux langues

Lory, Marie-Paule 05 1900 (has links)
La présente recherche documente l’évolution des représentations sur les langues de cinq cas d’élèves plurilingues et immigrants ou issus de l’immigration, scolarisés en fin de cycle du primaire en milieu pluriethnique à Montréal, tout au long de l’implantation d’un projet d’Éveil aux langues, sur une période de deux ans. La méthodologie adoptée permet de décrire en profondeur et de façon nuancée, l’évolution des représentations des élèves sur les langues de leur répertoire plurilingue d’une part, et plus largement, sur les langues et de la diversité linguistique d’autre part. Les résultats de la recherche ont permis de mettre en évidence que l’implantation d’un projet d’Éveil aux langues sur deux ans : 1) a des effets positifs sur les représentations sur la diversité linguistique de ces élèves; 2) permet de soutenir le développement de représentations positives sur les langues du répertoire linguistique des élèves qui passe par l’acceptation de compétences partielles dans l’une ou l’autre des langues de leur répertoire et par l’expression d’un sentiment de fierté à propos de leur répertoire plurilingue; 3) permet le développement, chez les élèves, de diverses stratégies pour légitimer l’intégration de langues dans lesquelles ils ont des compétences partielles au sein de leur répertoire linguistique : apporter un jugement de valeur sur leurs compétences, spécifier leur domaine de compétence (expression orale ou écrite, compréhension orale ou écrite), qualifier, étiqueter leurs langues (langue maternelle, langue d’origine, langue seconde), adapter les définitions formelles présentées dans le projet sur le plurilinguisme à leur situation; 4) les représentations sur les langues par les élèves peuvent être marquées par le poids des représentations sociales; toutefois, cette tendance se lénifie au fur et à mesure de l’implantation du projet et une majorité d’élèves partage des représentations plus individualisées et moins marquées par des stéréotypes en fin de projet; 5) permet, pour les élèves de niveau scolaire fort et moyen, le développement d’un vocabulaire de haut niveau ainsi que le développement d’une curiosité envers la langue de l’Autre; 6) permet, pour les élèves de niveau scolaire faible, et à partir de la seconde année d’implantation, le développement d’un engagement dans les activités qui passe par une participation accrue au projet et le développement de compétence langagière (meilleure qualité argumentative); 7) offre la possibilité aux élèves de se connaître les uns les autres, d’être à l’écoute de l’Autre et d’exprimer de la curiosité envers la langue de l’autre et de reconnaître l’expertise de l’Autre, ceci participant à la mise en place d’une dynamique relationnelle propice aux apprentissages / This research documents plurilingual immigrant students’ participation in a two year long Language Awareness Program through which their representations of languages are transformed. The current study is set in a multiethnic elementary school in Montreal. The researcher adopts case study methodology to provide an in depth and detailed description of the evolution of the students’ representations of languages on both an individual and a societal level. The students’ representations of the languages in their plurilingual repertoire are examined as well as their representations of linguistic diversity and languages in general. The results of the implementation of a Language Awareness Program over the course of two years: 1) show positive effects on the students’ representations of linguistic diversity; 2) provide support for the students’ developing positive representations of the languages in their plurilingual repertoire by their greater acceptance of partial competencies in one or more of their languages and their increasing ability to express pride surrounding their plurilingualism; 3) illustrate the development of a variety of strategies adopted by the students to legitimize the integration of languages in their repertoire, specifically those in which they possess only partial competencies, including: the ability to evaluate these competencies, to specify their domain (oral or written expression, oral or written comprehension), to qualify and label them using the recognized terminology (mother tongue, second language, language of origin) and to adapt the formal definitions presented in the Language Awareness Program to describe their plurilingual repertoire; 4) show how the majority of the students’ representations of languages shifted throughout the course of the Language Awareness program from an initial tendency to share widely held social representations, including language stereotypes, to the development of increasingly personal and nuanced perspectives by the end of the project; 5) illustrate the development of higher order vocabulary skills as well as an enhanced interest in other students’ languages for participants with strong or average academic skills; 6) show increased investment in Language Awareness activities and greater participation as of the second year of the project, along with the development of stronger oral language skills (expression of opinions and arguments) for participants with a weaker academic skills; 7) reveal the establishment of a classroom climate that fosters learning and reflection about self and others, including the opportunity to gain deeper knowledge of classmates, to develop listening skills, to express an interest in other students’ languages and to recognize their unique abilities.
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Étude exploratoire de la description et de la reproduction de figures géométriques chez des élèves du 2e cycle du primaire

Michot, Sandrine 04 1900 (has links)
No description available.
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Continuité de l'expérience des élèves et systèmes de représentation en mathématiques au cours préparatoire : une étude de cas au sein d'une ingénierie coopérative / Continuity of the students’ experience and systems of representation in mathematics at first grade : a case study within an cooperative didactic engineering

Joffredo-Le Brun, Sophie 29 November 2016 (has links)
Notre thèse prend appui sur la recherche Arithmétique et Compréhension à l’École Élémentaire (ACE-ArithmÉcole) dont l’objectif est de produire un curriculum en mathématiques au CP. Notre étude se focalise sur le processus d’élaboration d’une partie de ce curriculum, le domaine « Situations » qui propose des séances sur la construction du nombre. Ce domaine s’est construit au sein d’une ingénierie didactique coopérative. Elle regroupe une équipe de recherche, conceptrice des séances et des professeurs du groupe expérimental. Notre travail s'inscrit dans la continuité des recherches produites dans les approches comparatistes en didactique et en particulier dans le cadre du développement de la Théorie de l'Action Conjointe en Didactique. Sur le plan théorique, nos analyses sont menées à l’aulne des notions de : jeux d’apprentissage, système de capacités, de la double dialectique contrat/milieu et réticence/expression. Cette recherche explore trois volets d’analyses. Le premier étudie le dialogue d’ingénierie entre l’équipe de recherche et les professeurs expérimentaux. Elle donne à voir l’importance de la construction d’une continuité de l’expérience des élèves à travers les systèmes de représentation du nombre. Le second volet étudie les modifications opérées par l’équipe de recherche sur les textes de la progression après ce dialogue d’ingénierie. L’avancée du temps didactique que les textes de progression infèrent y est étudiée. Nous mettons en évidence la construction progressive d’un jeu représentationnel réciproque avec des allers-retours entre représentations concrètes et abstraites pour aborder les comparaisons entre les nombres et la notion de différence. Ces analyses donnent à voir comment les représentations deviennent des garants de la continuité didactique par un jeu de traduction représentationnel tout au long de ce curriculum. Nous montrons ainsi comment peuvent se concevoir des ressources en mathématiques dans le cadre d’un travail coopératif chercheurs/professeurs. Nous articulons ces deux premiers volets avec une étude fine de séances effectives, mises en oeuvre à partir des textes de progression. Ces séances sont menées par deux professeures stagiaires et la professeure titulaire de la classe, membre de l’équipe de recherche. Nous montrons comment se construit la continuité de l’expérience des élèves dans l’action conjointe par l’usage des systèmes de représentation. Cette continuité est nécessaire pour une réelle expérience mathématique des élèves. Nous identifions précisément certains gestes d’enseignement nécessaires pour la construction de cette continuité à travers l’usage des systèmes de représentation. / Our research is based on the ACE-ArithmÉcole (Arithmetic and Comprehension at Elementary School) project. The aim of this research is to build a curriculum for mathematics at 1st grade. We focus our study on how this curriculum is elaborated, particularly on the unit entitled “Situations”, that includes lessons on quantities. This unit has been built within a cooperative didactic engineering process, by a team comprising researchers and teachers of the experimental group. Our study is grounded in the theoretical framework developed within the comparative approach of didactics, notably the Joint Action Theory in Didactics. In order to conduct our theoretical analyses, we refer to the following set of notions: learning games, system of capacities, the contract-milieu dialectics and the expression-reticence dialectics. The analysis work is divided into three parts. First, we examine the engineering dialogue between the research team and the experimental teachers. This part aims at showing the importance of the students' continuity of experience through the systems that represent numbers. Second, we study how the research team modifies the unit texts after this dialogue, and how these texts impact the progress of didactic time. We highlight the progressive building of a reciprocal representation game. So as to tackle comparisons between numbers and the notion of difference, a constant back and forth between concrete and abstract representations is needed. These analyses aim at showing how representations are essential to didactic continuity, through a representation translating game all along the curriculum. So, we show how resources in mathematics within the framework of a cooperative work researchers / teachers can be designed. Then, we articulate the two parts with a fine study of effective lessons, implemented according to the unit texts. These lessons are conducted by two trainee teachers and by the class teacher, who is a member of the research team. We demonstrate how the students’ continuity of experience is built, through joint actions, by the use of representation systems. This continuity is necessary to a true mathematical experience for the students. We particularly identify some teaching gestures that are necessary to build this continuity through the use of representation systems.
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L'intégration des TICE dans les pratiques mathématiques à l'école primaire

Imbert, Jean-Louis 14 November 2008 (has links) (PDF)
L'étude porte sur la difficultés des enseignants de l'école élémentaire à intégrer les TICE dans leurs pratiques mathématiques.<br />Cette difficulté peut s'expliquer par les contraintes qu'ils rencontrent provenant à la fois d'influences externes à la classe, c'est-à-dire institutionnelles (Première partie) et de raisons internes à la classe (Deuxième partie).<br />Le cadre théorique est multi-dimensionnel : d'une part la théorie des situations didactiques et la théorie anthropologique développées respectivement par Brousseau et Chevalard, et d'autre part la dimension instrumentale en référence aux travaux de Trouche.<br />La caractérisation des éléments d'assujettissement auxquels sont soumis les enseignants dans différentes institutions et la distance qu'ils prennent avec ces contraintes ont permis de dégager des indicateurs sur les conditions d'intégration des TICE. <br />La dimension anthropologique en liaison avec la théorie des situations didactiques catégorisent les conditions d'implantation dans les classes à travers les usages et les pratiques des enseignants.<br />Ces usages sont porteurs de leurs conceptions d'une situation d'apprentissage des mathématiques. En introduisant les TICE, les enseignants se placent dans une situation de projet où leurs habitudes doivent être ré-interrogées (Assude), notamment sur les phases cruciales de dévolution et d'institutionnalisation. Cette dualité entre l'objet d'enseignement mathématique et l'instrument est une contrainte induisant des pratiques où l'influence de l'un sur l'autre ne peut pas être ignorée pour la réussite de l'enseignement et de l'apprentissage. La reconnaissance de ce nouveau milieu où les enseignants vont devoir instrumenter l'outil informatique est déterminant pour la réussite de l'intégration.<br />L'observation de 36 séances de mathématiques intégrant des TICE met en évidence un “Auto‑apprentissage” des enseignants confrontés au problème de l'intégration des TICE.

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