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La Croisière du Vanadis : sur les traces d'Edith Wharton / The Cruise of the Vanadis : on the traces of Edith Wharton

Dell'olio, Aurélie 28 November 2014 (has links)
Une trace est une suite d’empreintes, laissées par le passage d’un être ou d’un objet – c’est donc avant tout l’indice d’un chemin parcouru. C’est à ce déplacement dans le temps et dans l’espace qu’invitent mes travaux de recherche dont l’objectif est de suivre Edith Wharton « à la trace ». La trace, c’est d’abord, pour ce qu’elle nous apprend sur le voyageur et son rapport au monde, cette croisière en Méditerranée qu’elle entreprend en 1888 à bord du Vanadis. C’est également l’empreinte qui subsiste de cette expérience du voyage : un manuscrit dactylographié qui retrace le périple et rend compte du rapport particulier d’Edith Wharton à l’écriture.La trace – ce qu’on suit (« suivre à la trace ») – renvoie donc à une double activité : d’une part au voyage lui-même, d’autre part, à l’exploration de toutes les pistes que j’ai cru bon d’ouvrir à partir du document originel : sur la vie et l’œuvre d’Edith Wharton, sur son environnement socio-culturel et sur le genre de la littérature de voyage – toute une série d’empreintes, donc de signes conduisant à de nombreux signifiés. La question demeure toujours, en dernier ressort, de savoir si les signifiés que croit avoir découvert le chercheur sont bien ceux de l’écrivain. / A trace is both a material imprint and a trail or series of imprints, marking the passage of a being or an object in transit; it can therefore be understood as the material evidence of a path that has been pursued. In the particular context of this research, the term trace refers first and foremost to the record of a sea voyage. This unpublished journal, kept by Edith Wharton, gives an account of the various stages of the Mediterranean cruise she made in the yacht, the Vanadis, in the spring of 1888.This long book is of particular interest, insofar as it, not only gives a fascinating account of the response of a young nineteenth-century cultivated American to the different cultures discovered in the course of a voyage leading her from North Africa to the Greek Islands and the shores of the Adriatic, but also provides valuable insight into the early responses of an artist in the making.The term “trace” therefore refers to both these aspects: first the voyage itself, the places visited, their physical features and historical significance; secondly the traces left by the visitor who embarked on this adventure at a turning point in her life. The sentiment that the future artist is poised at the crossroads of her existence, leads the researcher – in an attempt to leave as few stones as possible unturned – on a trail leading back to her past and forward to her future. This investigation would not be complete without a survey of travel literature, as the particular genre Edith Wharton has chosen as her means of expression. All these traces unite to form a series of “signs” (in the Saussurian sense of the word), which the researcher endeavours to interpret in the hopes of understanding what is “signified” on a deeper level.
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Méthodes de quantification optimale pour le filtrage et applications à la finance

Sellami, Afef 12 December 2005 (has links) (PDF)
Nous développons une approche de résolution numérique du filtrage par méthode de grille, en utilisant des résultats de quantification optimale de variables aléatoires. Nous mettons en oeuvre deux algorithmes de calcul de filtres utilisant les techniques d'approximation du type ordre 0 et ordre 1. Nous proposons les versions implémentables de ces algorithmes et étudions le comportement de l'erreur des approximations en fonction de la taille des quantifieurs en s'appuyant sur la propriété de stationnarité des quantifieurs optimaux. Nous positionnons cette approche par grille par rapport à l'approche particulaire du type Monte Carlo à travers la comparaison des deux méthodes et leur expérimentation sur différents modèles d'états. Dans une seconde partie, nous nous intéressons à l'avantage qu'offre la quantification pour le prétraitement des données offline pour développer un algorithme de filtrage par quantification des observations (et du signal). L'erreur est là aussi étudiée et un taux de convergence est établi en fonction de la taille des quantifieurs. Enfin, la quantification du filtre en tant que variable aléatoire est étudiée dans le but de la résolution d'un problème d'évaluation d'option américaine dans un marché à volatilité stochastique non observée. Tous les résultats sont illustrés à travers des exemples numériques.
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Traduire la "dominicanidad" de Junot Diaz dans "The Sun, the Moon, the Stars" et "Wildwood"

Parent, Diane 05 April 2013 (has links)
Originaire de la République dominicaine, Junot Díaz est un écrivain dominico-américain, qui a émigré aux États-Unis à l’âge de 7 ans avec sa mère et son frère aîné, venus rejoindre le père qui les avait précédés cinq ans auparavant. Fort du succès de son roman, The Brief Wondrous Life of Oscar Wao, qui lui a mérité le prix Pulitzer en 2008, et de ses deux recueils, Drown (1996) et This How You Loose Her (2012), l’auteur occupe une place importante dans la sphère littéraire américaine, comme le montre la thèse. Deux de ses nouvelles, "The Sun, the Stars, the Moon" et "Wildwood" sont analysées et traduites dans la présente thèse, de même que leur traduction en français est commentée. La thèse montre en outre comment la nouvelle est un genre littéraire qui sert bien le texte diazien, sa poétique et son esthétique. "The Sun, the Moon, the Stars" et "Wildwood" sont de bons exemples du style inimitable de l’auteur, dont les principales caractéristiques sont le rythme syncopé de sa phrase et l’usage du spanglish. Le persillage textuel qui résulte de la présence de l’espagnol dans des textes rédigés en anglais perturbe et interrompt le lien narratif. Il représente aussi pour l’auteur une stratégie linguistique au service de son projet politique, qui est d’affirmer sa dominicanité et de s’adresser directement à ses compatriotes dominicano-américains afin d’avoir un dialogue avec eux, mais aussi avec son lectorat blanc pour lui rappeler que l’anglais et l’espagnol s’influencent mutuellement aux États-Unis. La langue de Diaz est sonore, imagée, son ton est oral et informel, le registre est tantôt populaire, voire grossier, tantôt relevé. Vecteur d’identité et de culture, les expressions grossières ou vulgaires ponctuent les propos de Yunior, le narrateur de "The Sun, the Moon the Stars", comme s’il s’agissait d’un tic langagier. Dans "Wildwood", la formule juratoire se retrouve davantage dans la bouche de la mère colérique de Lola, la narratrice, que chez la jeune fille en quête d’une autre vie loin de sa mère, du New Jersey, de Paterson, de l’espagnol. Traduire en français la langue de Diaz qui mêle l’anglais à une sorte d’argot dominicano-américain relève d’une gageure, d’autant plus que le traducteur canadien doit choisir entre une variété de français trop hexagonale et une variété de français trop québécoise. Dominican-born writer Junot Díaz emigrated to the United States at age 7, with his mother and older brother, to join his father, who had emigrated five years earlier. The success of Díaz’s 2008 Pulitzer Prize–winning novel, The Brief Wondrous Life of Oscar Wao, and two short story collections, Drown (1996) and This Is How You Lose Her (2012), has made him an important figure in the U.S. literary world, as will be shown in this thesis. This thesis includes an analysis and commented French translation of two of his short stories, namely “The Sun, the Moon, the Stars” and “Wildwood.” It also discusses the ways in which the short story is a literary genre that suits Díaz’s text, poetics and aesthetics. “The Sun, the Moon, the Stars” and “Wildwood” are good examples of the author’s inimitable style, which is characterized by syncopated sentence rhythms and the use of Spanglish. English sentences are peppered with Spanish, which interferes with and breaks up the narration. Díaz uses Spanglish also as a language strategy that serves his political agenda, namely to affirm his Dominican roots and engage his fellow Dominican-Americans in a direct dialogue, and to remind white readers that English and Spanish influence each other in the U.S. Díaz’s language is musical and vivid, his tone, informal and conversational, and his register, sometimes colloquial—or even vulgar—and sometimes literary. Coarse and vulgar expressions are conveyors of identity and culture that punctuate the statements of Yunior, the narrator in “The Sun, the Moon, the Stars,” like a verbal tic. In “Wildwood” the cursing and swearing come more from the mouth of the furious mother of Lola, the narrator, than from the young woman herself, who seeks a life far from her mother, her home town Paterson, New Jersey, and Spanish. Translating Díaz’s language, a combination of English and a kind of Dominican-American slang, into French is challenging, especially since translators in Canada are faced with choosing between varieties of French that are either too Parisian or too Québécois.
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The great american navel : le grand roman américain et le langage approprié

Grenier, Daniel January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif d'analyser le phénomène du Grand Roman Américain comme représentation de l'imaginaire national, en en faisant l'archéologie. Je propose, à partir de ce postulat initial, de procéder à un balayage sociologique des éléments qui entrent en ligne de compte dans la composition formelle et symbolique de certaines oeuvres marquantes ayant eu droit au titre de Grand Roman Américain. Il s'agit d'une sorte d'histoire chronologique de l'expression et de ses représentations littéraires. Opération qui mènera à une analyse approfondie de la prise en charge du langage, de l'espace et du temps comme discours dans Underworld de Don Delillo, parangon de ce qu'est le Grand Roman Américain dans son acception moderne. Underworld jouera le rôle d'un prisme, apte à rendre compte du roman contemporain (pour des notions telles que l'obsession de la mémoire collective et individuelle, l'absorption des mythes fondateurs, la contamination entre culture d'élite et culture de masse) et de ses prédécesseurs (on peut penser à la réactualisation des archétypes, aux intertextes, aux réécritures). Entre une sociologie qui prendrait comme point d'appui une littérature américaine analyste de son environnement, et une sociocritique d'un roman emblématique comme Underworld, ce mémoire cherche aussi à créer un pont entre différentes oeuvres qui pensent et ont pensé l'Amérique à la fois comme un tout préhensible et un concept fuyant, équivoque. Dans un premier temps, il s'agira de proposer une analyse sociologique et historique de l'expression Grand Roman Américain et d'en examiner les corrélats à l'intérieur de l'imaginaire social de l'Amérique. Dans un aller-retour entre la société et le livre qui s'en veut le reflet, je tenterai de dégager les lignes de tensions et les chevauchements, autrement dit les instants d'imprécisions entre la réalité et le mythe, entre le vrai social et le faux livresque. En quoi les oeuvres littéraires qui se réclament du Grand Roman Américain sont-elles révélatrices des ambiguïtés propres à leur milieu? Se consacrer ensuite à l'étude d'Underworld, c'est chercher à investir le coeur de la problématique. Le roman sera abordé sous les deux angles suivants: premièrement, son rapport au langage et au discours (la parole, la voix, l'énonciation). Qu'est-ce que l'Amérique, comment être Américain? Deuxièmement, et par extension, son appartenance au corpus Grand Roman Américain, dans une perspective d'intertextualité qui permettra de bien saisir les enjeux majeurs qui regroupent et recoupent les différentes époques littéraires et les différentes écritures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature américaine, Imaginaire social, Oralité, Mythes, Idéologies.
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L'impact de l'invasion de l'Irak sur la performance financière des multinationales américaines en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Australie

Gaye, N'Déye Fatou January 2006 (has links) (PDF)
La décision des États-Unis d'envahir l'Irak, le 20 mars 2003, a révélé deux camps antagonistes. Celui des alliés, la Grande-Bretagne et l'Australie en tête, et celui des opposants, mené par la France et l'Allemagne. Le nombre élevé d'entreprises américaines présentes dans ces pays, nous amène à penser que la crise politique pourrait avoir des répercussions sur leur rendement, en raison de la position de leur pays d'accueil par rapport à la politique des États-Unis. Ainsi, l'objectif de cette étude est d'analyser l'impact de la guerre en Irak sur les rendements des multinationales américaines installées dans ces quatre pays. Cette étude empirique montre que la guerre en Irak n'a pas eu d'effet significatif sur les firmes américaines. En effet, bien qu'ils soient associés à la hausse de la valeur de l'euro face au dollar américain, les profits des multinationales américaines en France et en Allemagne, principaux opposants, ont augmenté entre 2002 et 2004. Également les investissements et les rendements en Grande-Bretagne et en Australie, n'ont pas subi de changements significatifs. Ces observations viennent valider les conclusions avancées par Quinlan (2004), qui confirme qu'il n'y a pas eu d'effets significatifs de la guerre en Irak sur les rendements des multinationales américaines. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Investissement étranger direct, Guerre en Irak, Multinationales américaines, Performance financière, Impact.
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Le contenu culturel dans quatre manuels d'espagnol langue étrangère utilisés par des adultes : un aperçu équilibré du monde hispanophone?

Toquero Alvarez, Aranzazu January 2010 (has links) (PDF)
Cette recherche avait pour objectif principal de répondre à la question de recherche qui suit: les manuels d'espagnol langue étrangère (ELE) utilisés au Québec contiennent-ils plus de références culturelles espagnoles ou latino-américaines? Cette question a soulevé d'autres sous-questions de recherche: lorsque les manuels présentent les cultures espagnole et latino-américaine, les présentent-ils dans leur diversité? Lorsque les manuels présentent la culture latino-américaine, de quels pays de l'Amérique latine provient la culture présentée? Quels sont les thèmes qui apparaissent dans les volets culturels des manuels, et lesquels sont les plus traités? Pour répondre à ces questions, nous avons abordé des notions clés pour notre recherche, comme les manuels et la culture. Nous avons fait une recension des définitions de la culture dans la littérature, des raisons pour enseigner la culture dans le cadre du cours de langues étrangères et des écrits qui traitent le genre de culture à enseigner. Nous avons défini également les concepts de stéréotype, d'ethnocentrisme et d'impérialisme linguistique, et nous avons fait un survol de l'histoire de la norme de l'espagnol. Dans le but de répondre à nos questions de recherche, nous avons analysé quatre manuels d'ELE édités en Espagne et utilisés dans les cours de l'UQAM avec des apprenants adultes. Nous avons repéré et classifié les références culturelles contenues dans les manuels, en utilisant comme modèle la grille d'analyse mise au point par Ramirez et Hall (1990) et celle de Sercu (2000). Nos résultats montrent que les références culturelles espagnoles sont plus nombreuses que les références latino-américaines et que la diversité régionale est absente pour la plupart des deux types de références analysées. Nous avons aussi remarqué qu'à peine la moitié des pays de l'Amérique latine sont représentés dans les manuels étudiés, et que les thèmes les plus traités sont la géographie, la musique et la nourriture. D'après les observations effectuées lors de notre étude, nous avons tiré la conclusion que le contenu culturel des manuels d'espagnol présente beaucoup de carences pour ce qui est de la diversité et beaucoup de thèmes sont passés sous silence, et que c'est encore la tâche de l'enseignant de compenser ces manques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Espagnol, Culture espagnole, Culture latino-américaine, Manuels, Impérialisme linguistique.
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Anatomie d'un tsunami : explications de la montée du Tea Party

Jacob, Rafael 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire se penche sur un phénomène politique encore tout récent : celui du Tea Party. Le mouvement populaire et populiste américain est venu capturer l'imaginaire collectif – ainsi qu'une centaine de sièges au Congrès lors des élections de mi-mandat de 2010 – sans que soient fournies des explications convaincantes de ce qui a permis une ascension aussi fulgurante. Cette recherche a comme objectif de fournir ces explications. Nous postulons que trois approches sont centrales à la compréhension de cette percée électorale : les approches (1) contextuelle ; (2) culturelle ; et (3) institutionnelle. Plus spécifiquement, nous cherchons dans un premier temps à démontrer qu'une conjoncture économique et politique particulièrement éprouvante pour les politiciens au pouvoir, combinée à leur promotion d'un programme politique national controversé, les rendent vulnérables à une montée populaire contre eux aux urnes. Nous exposons par la suite la façon dont le Tea Party instrumentalise certaines valeurs américaines historiques renvoyant à l'ère révolutionnaire. Cette instrumentalisation lui permet de se présenter à l'électorat comme une réponse rassurante à une situation de crise l'ayant déstabilisé et déboussolé – un concept théorique que nous appelons le « refuge identitaire », inspiré des écrits de l'historien Gordon Wood. Finalement, nous mettons en relief une série de particularités institutionnelles caractérisant le système politique américain et favorisant, directement et indirectement, le Tea Party en 2010. Ainsi, la dynamique de la « campagne perpétuelle » s'observant aux États-Unis, en plus du rôle des primaires et des lois régissant le financement électoral, convergent pour faciliter la poussée du mouvement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Constitution, Démocrates, élections américaines, élections de mi-mandat, États-Unis, Tea Party, refuge identitaire, Républicains, Révolution américaine.
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"Vers l'infini et plus loin encore!" : la culture populaire comme agent promoteur du programme spatial américain

Berlinguette-Auger, Claude 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif de vérifier si la culture populaire, plus particulièrement le cinéma, nous permet de mieux comprendre la décision de lancer et de maintenir le programme spatial américain. Plus précisément, ce mémoire s'interroge sur le lien pouvant exister entre les représentations identitaires véhiculées dans les films analysés et celles mises de l'avant par les dirigeants américains afin de justifier cette décision coûteuse, au sens monétaire et politique. L'argument central affirme qu'un parallèle peut être établi entre le mythe de la frontière et la destinée manifeste, perceptibles dans le cinéma précédant l'alunissage, et les discours des dirigeants américains entre 1961 et 1969. Autrement dit, nous jugerons que la mise en place réussie d'un processus d'interpellation a permis à la population de se reconnaître dans les discours institutionnalisés, et a pu faciliter l'acceptation de la décision comme conforme à ce qu'elle était et ce qu'elle devait faire. L'analyse se fait donc en deux temps. La première partie vise à faire une analyse discursive de trois films de science-fiction, sortis entre 1950 et 1969 et pouvant donc avoir fourni des arguments pour le lancement et le maintien du programme spatial américain. Nous nous chargerons donc d'étudier les dialogues, les images, les sons et les symboles présentés dans Destination Moon (1950), Forbidden Planet (1956) et 2001 : A Space Odyssey (1968), de manière à déterminer si les mythes de la frontière et de la destinée manifeste sont représentés dans le film et s'ils contribuent à fournir une image positive du programme spatial. La deuxième étape sera de vérifier si ces représentations identitaires ont su trouver écho chez les dirigeants américains cherchant à justifier le programme spatial américain. Nous procéderons donc à l'analyse de discours donnés par Kennedy, Johnson, Nixon et par certains administrateurs de la NASA. Nous concluons, sur la base de nos analyses, que la rhétorique romantique hollywoodienne a été reprise par les dirigeants américains, possiblement dans une optique de mieux vendre le projet à la société américaine. En usant d'arguments similaires à ceux présentés dans la culture populaire, les dirigeants sont parvenus à mettre en place un processus d'interpellation réussi, rendant incidemment le programme spatial plus attrayant aux yeux de la population. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, programme spatial, culture populaire, mythe de la frontière, destinée manifeste
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En plein milieu des confins - Éléments pour la construction d'une réflexion en traduction pragmatique

Froeliger, Nicolas 10 June 2013 (has links) (PDF)
Cette note de synthèse se donne pour visée, comme son sous-titre l'indique, de contribuer à la construction d'une recherche en traductologie pragmatique. Cette tâche apparaît nécessaire dans la mesure où cette composante de la traductologie, science elle-même en devenir, s'interroge encore sur son périmètre, ses objectifs et ses voisinages intellectuels, tout en reposant sur une activité professionnelle elle-même en plein développement et en pleine mutation. L'ensemble reprend sous une forme thématique, mais aussi dans une certaine mesure chronologique, les jalons qui m'ont permis d'affiner ma réflexion après une thèse en littérature américaine. Les articles et contributions à des colloques sur lesquels s'est édifiée cette réflexion sont mentionnés en bas de page. D'autres sont en projet. L'essentiel de ces travaux repose sur des exemples dans le sens anglais-français, qui ne sont toutefois évoqués qu'allusivement dans cette note de synthèse, faute de place. L'introduction fournit tout d'abord l'occasion de revenir sur les multiples acceptions du mot traduction, dans la langue de tous les jours, mais surtout les principaux auteurs de ce domaine. Pour ces derniers, la traduction est à la fois une opération ; un moteur, défini avant tout par son objet ; et un produit, qui s'intègre à un ensemble de métiers. Toujours, en tout cas, elle est difficile à cerner, ce qui justifie le recours au discours métaphorique pour mieux la comprendre - au point qu'on peut se demander si la traduction n'est pas ce qui permet d'appréhender le concept de métaphore... Dans ce contexte labile et saturé d'idéologie, il s'agit de dessiner des lignes de partage afin de situer, en l'occurrence, la traduction et la traductologie pragmatiques. La première se définit par une visée de communication, la seconde par la volonté de faire correspondre une recherche et une pratique professionnelle assises sur un ensemble de métiers en pleine évolution. Mais pour commencer, il importe de revenir sur le parcours intellectuel qui mène à cette conclusion. Celui-ci m'a d'abord valu (parallèlement à une activité de traducteur professionnel) de m'intéresser à la littérature américaine contemporaine, avec une thèse sur les romans de Thomas Pynchon (chapitre 1 : Thomas Pynchon : les contraires contrariés). Organisée autour des questions de limite, celle-ci a été soutenue en 1995, et explore la manière dont Pynchon utilise l'épistémologie du XXe siècle pour subvertir, notamment par les stratégies narratives et discursives et par la mise en cause des modes de la représentation, divers repères traditionnels de la forme romanesque : unité des personnages ou temporalité, en particulier. Ce retour critique appelle trois remarques : tout d'abord, les ouvrages publiés par Pynchon après la soutenance de cette thèse viennent plutôt conforter mes observations que les infirmer ; ensuite, et en corollaire, il est peu probable que j'eusse pu pousser cette recherche beaucoup plus avant ; enfin, la véritable originalité de ce travail est de m'avoir permis d'aborder en traducteur technique l'œuvre d'un auteur qui recourt énormément à la technique. La suite de mon parcours intellectuel m'a amené à m'intéresser à divers domaines traductologiques qui ne relèvent pas directement de la sphère pragmatique et, par là, à poser une réflexion sur le rapport de cette dernière à la fois avec la traduction littéraire et avec la littérature tout court (chapitre 2 : De la littérature à la traductologie). La transition du roman américain contemporain à la traduction pragmatique s'est donc opérée en douceur : après avoir envisagé la traduction littéraire tout court en traducteur technique, j'ai pu appliquer à la traduction tout court les outils de la littérature. Cette recherche est passée par les rapports entre traduction et culture de masse, via la traduction de chansons et les clichés en traduction technique, puis par la question de l'autonomisation des différentes composantes de la traductologie. Deux postures traditionnelles me paraissent en effet devoir être remises en cause à cet égard : celle, héritée de la traduction des textes sacrés, qui voudrait que toutes les problématiques traductologiques se retrouvent dans les grands textes, et celle, encore fréquente chez les spécialistes d'autres domaines pour lesquels la traduction est un moyen, mais non un objet de réflexion, en vertu de laquelle seul un expert de tel ou tel sujet puisse traduire sur ce sujet. Parfaitement acceptables sur leur périmètre de sustentation, ces attitudes ne me semblent pas transposables à la traduction pragmatique : celle-ci doit reposer sur ses propres bases professionnelles. La traductologie pragmatique n'a pas à se constituer en opposition ou en annexe à d'autres champs de la traductologie, mais plutôt à côté d'elles. In fine, on peut faire valoir que s'il y a une articulation à trouver entre traduction littéraire et traduction pragmatique, celle-ci se trouvera dans la littérature même, en tant que réservoir de formes, de postures intellectuelles et de concepts. Vient ensuite (chapitre 3 : Faire : pratique de la traduction et recherche y afférente) une recherche qui plonge ses racines dans l'exercice même de la traduction, ce qui passe par une interrogation sur le rôle de la norme et sur les modèles esthétiques de la traduction pragmatique. Ceux-ci sont en effet à chercher dans la technique même : la traduction d'un texte technique est déjà un objet technique. Ces investigations se poursuivent avec la question du malentendu : pour moi, celui-ci constitue une donnée du problème et non un repoussoir. On peut même, dans le cas de la traduction juridique, lui trouver une valeur positive : une incompréhension raisonnable entre les parties est parfois ce qui permet de faire la paix. Cette logique m'amène à préciser en quoi la notion d'intention (issue du champ pragmatique) se distingue de celle de sens (tel que défini par la théorie interprétative) et à insister sur le rôle constructif de l'erreur. Viennent ensuite un certain nombre de paradoxes observés en traduction pragmatique : lorsque celle-ci influe sur le texte de départ ou lorsqu'elle nous conduit à réfléchir en géomètres sur l'usage de la nuance. L'ensemble de ces problématiques témoignent de ce que la traduction pragmatique n'est pas qu'affaire de langue : les éléments culturels y sont essentiels. D'où l'intérêt de se pencher sur ce que l'on a appelé, justement, le tournant culturel, pour montrer que l'on gagnerait à appliquer en traduction pragmatique les idées de ce courant a priori très éloigné, voire ennemi de celle-ci. L'un et l'autre en sortiraient rajeunis. Dernier pan de cette recherche fondée sur l'observation de la pratique, de nombreux phénomènes me semblent pouvoir être expliqués par des facteurs psychologiques qui, ensemble, concourent à former, à l'extérieur comme à l'intérieur de la profession, une image des traducteurs. Il en est ainsi de la confiance (sur le marché et dans les textes), du sentiment d'imposture, de la relation à la trahison et au mensonge, ou de l'insécurité linguistique, notamment. Le fil directeur de cette approche est qu'il faut placer le traducteur au cœur de la traductologie. Le dernier volet de cette entreprise visant à constituer une traductologie pragmatique est double : il s'appuie à la fois sur la formation des traducteurs et sur la conception et la conduite de manifestations scientifiques (chapitre 4 : Dire et faire dire : enseignement, responsabilité pédagogique et organisation d'une recherche collective). Dans un secteur qui a vu l'éclosion d'une multitude de diplômes depuis dix ans, il s'agit d'abord de fonder une pédagogie de la traduction pragmatique, et en l'occurrence de le faire sur la traduction technique. Il faut dans un deuxième temps structurer les enseignements qui préparent à un vaste ensemble : celui des métiers de la traduction. Cela suppose de s'interroger sur l'histoire de la professionnalisation dans ces domaines, réflexion qui part d'un cas emblématique (la traduction audiovisuelle) pour s'élargir ensuite à la totalité du secteur, dans ses aspects institutionnels, théoriques, professionnels et, depuis quelques années seulement, internationaux. Un des leitmotivs du chapitre précédent étant le caractère collectif des phénomènes envisagés, il était logique d'en venir à l'organisation d'une recherche elle aussi collective, avec deux manifestations principales et relativement novatrices : la Traductologie de plein champ, créée en 2007 pour réunir enseignants-chercheurs, professionnels et étudiants (cinq éditions jusqu'en 2013) et Tralogy, qui touche cette fois à la convergence entre traducteurs humains (biotraducteurs) et traitement automatique du langage (deux colloques à ce jour : 2011 et 2013). Dans le premier cas, mon rôle a été celui d'initiateur et animateur (responsabilité d'ailleurs partagée depuis 2009) ; dans le second, celui de coordinateur scientifique dans le cadre d'une équipe pluridisciplinaire. L'ensemble de ces réflexions m'amène à proposer de surmonter un antagonisme encore bien enraciné : celui qui oppose la traductologie et la linguistique. Cette dichotomie a eu son utilité, et n'empêche pas de traiter un grand nombre de phénomènes traductologiques ; elle cesse d'être pertinente dès lors que viennent s'intégrer au tableau les outils informatiques, de plus en plus massivement employés en pratique. Ce qui pose à nouveaux frais la question de la structuration idéale d'une recherche traductologique suffisamment interdisciplinaire pour rendre compte de la multiplicité des métiers de la traduction mais suffisamment délimitée pour ne pas englober tout et n'importe quoi. Au final, l'ensemble de ma démarche peut être résumé par la justification d'une légitimité de la traduction et de la traductologie pragmatiques reposant sur une mise en concordance de l'enseignement, de la recherche et de la pratique : un débutant doit passer du dire au faire, un traducteur expérimenté doit passer du faire au dire. Il s'agit donc de remplacer les oppositions frontales (traduction technique/traduction littéraire, sciences humaines/sciences exactes...) par une cartographie des domaines de validité et des emboîtements entre les divers champs de la traduction. À travers ce cheminement est posée une question simple et ambitieuse : qu'est-ce qui fait sens dans l'étude de la traduction pragmatique aujourd'hui ? Comment faire œuvre utile lorsqu'on est soi-même ancien traducteur, soucieux du devenir d'un secteur d'activité à la fois fragile et en pleine évolution, préoccupé, en tant que responsable de formation, par l'avenir des étudiants et des professionnels de ce secteur, mais aussi par la place de la traduction et du multilinguisme dans la société en général - en un mot aussi impliqué que désireux de prendre du recul ? Contribuer, en particulier par l'encadrement de thèses, à asseoir une recherche solide dans ce domaine précis du savoir me semble une réponse pertinente.
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Posthumanité et subjectivité transcendante dans l’œuvre de Philip K. Dick

Lelièvre, Jean-Benoît 12 1900 (has links)
La problématique à l’étude dans ce mémoire est la représentation et conceptualisation de la notion de posthumanité dans trois romans de Philip K.Dick : The Three Stigmata Of Palmer Eldritch, Do Androids Dream Of Electric Sheep? et Ubik. L’analyse de ces romans nous permettra de montrer que l’auteur américain focalise sa réflexion sur le posthumain sur la subjectivité transcendante de personnages qui absorbent, et se substituent à la réalité d’autres personnages dans leur environnement. Nous montrerons également que l’écriture de Dick a évolué vers une vision plus spirituelle ou mystique en se détachant graduellement du récit de science-fiction traditionnel. Ce développement aura des répercussions significatives sur sa postérité cyberpunk. / This thesis examines the problematic of posthumanity in three novels by Philip K. Dick: The Three Stigmata Of Palmer Eldritch, Do Androids Dream Of Electric Sheep and Ubik. I shall argue that the notion of “transcendent subjectivity” is central to Dick’s conceptualization of the posthuman and that the novelist’s engagement with this notion enables a shift in his writing towards a more spiritual or mystical vision. Dick’s vision of the posthuman had a profound impact on cyberpunk authors such as William Gibson, Bruce Sterling and Neil Stephenson. The questioning of the posthuman is a recurring strategy in the work of these writers.

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