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Pour une sociologie des médias sociaux : Internet et la révolution médiatique : nouveaux médias et interactions / A sociological approach to social media : Internet and the media revolution : new media and interactions

Merra, Lucile 15 November 2013 (has links)
Cette thèse porte sur un objet sociologique en construction : les médias sociaux. Si le caractère tautologique de cette expression surprend de prime abord, l’absence de définition abordant cet objet sous un angle médiatique laisse entrevoir la récence et la complexité du concept. Par une approche empirique fondée sur l’étude des usages, des pratiques et des représentations des utilisateurs de ces nouveaux médias, nous poursuivons ici l’objectif de produire une analyse contextualisée de l’apparition d’un nouveau genre médiatique. La dimension interactionniste qui sous-tend la nature de ces médias guidera notre réflexion en accordant, de ce fait une place centrale, à la participation des utilisateurs actifs sur ces médias. De ces individus connectés et en réseau à leurs agrégations en audiences actives, nous nous intéresserons aux nouvelles formes d’expression de l’engagement. Nous tenterons alors d’apporter un regard sociologique à cet objet social, culturel et médiatique que sont les médias sociaux et sur la constitution des mouvements sociaux qu’ils supportent. / This thesis is focused on the analysis of a topic that is still a “work in progress” in Sociology: social media. Although this tautological expression may be amazing at first sight, it appears that no academic definition of social media has been proposed to date. This gap in academic research illustrates that this topic is both recent and complex. Therefore, our research aims to conduct a contextual analysis of the emergence of a new media. This research is based on an empirical approach through the study of uses, practices and representations of social media users. As social media are characterized by the interactionist dimension, our research will target active users. From these connected and networked people to active audiences, our analysis will focus on new ways related to involvement. Our research will contribute to the sociological understanding of a social, cultural and media topic that represents social media as well as the set up of social movements supported by social media.
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Appropriations de l’espace urbain : études de pratiques citoyennes à Montréal

Payen, Lena 06 1900 (has links)
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Les ruelles de Hô Chi Minh Ville, Viêt Nam : trame viaire et recomposition des espaces publics / The alleyways of Hô Chi Minh City (Viêt Nam) : the street patterns and the evolution of ordinary public spaces

Gibert-Flutre, Marie 19 June 2014 (has links)
Au cœur d’une région urbaine de plus de dix millions d’habitants, Hô Chi Minh Ville s’affirme aujourd’hui comme moteur économique du Viet Nam. Les autorités de la ville-province entendent témoigner de ce statut métropolitain par une reprise en main de la planification, après des décennies de développement urbain spontané. La démarche de cette recherche doctorale en géographie urbaine consiste alors à décrypter les mutations contemporaines des dispositifs spatiaux hérités que sont les ruelles (hem) de Hô Chi Minh Ville, à la fois dans leur dimension de composantes de la trame viaire et d’espaces publics. La trajectoire historique contrariée de la ville permet d’éclairer la spécificité de sa morphologie, marquée par une très faible emprise de la trame viaire, dont la hiérarchie demeure incomplète. Près de 85% des rues sont inférieures à douze mètres de large. Les ruelles forment ainsi le cœur de l’armature urbaine, tout autant que le cadre de vie de la grande majorité de la population. A l’interface entre le public et le privé, entre le collectif et l’individuel, la ruelle, envisagée comme forme urbaine dynamique, permet de penser les mécanismes de recomposition urbaine et l’évolution des pratiques citadines qui s’y déploient. En cela, cette recherche souhaite appréhender la réception par les citadins des normes de la « modernité urbaine », telles qu’elles sont aujourd’hui redéfinies par les autorités de la ville-province et qu’elles affectent la conception et le fonctionnement des espaces publics au quotidien. / At the heart of an urban region of more than ten millions inhabitants, Hô Chi Minh City is considered today as the economic engine of Viêt Nam. The authorities of the city-province are seeking to assert its new metropolitan status by regaining control of urban planning after decades of spontaneous development. This thesis proposes to decipher the contemporary mutations of the inherited spatial frame of the Hô Chi Minh City alleyways, taken both as an element of the street network and as ordinary public spaces. The turbulent history of the city contributes to explaining the specificity of its morphology, with very few spaces dedicated to the street network, whose hierarchy remains incomplete. Nearly 85% of the streets are less than twelve meters wide. Thus, the alleyways constitute both the heart of the urban framework and the living environment of the large majority of the population. Poised between public and private spheres, between collective and individual dynamics, the alleyway is an urban form in constant flux. This understanding of streets as an interface makes it possible to rethink the mechanisms of the urban fabric and the evolution of urban practices in the metropolisation of Hô Chi Minh City. In doing so, this research seeks to grasp the way in which urban dwellers are adapting to the norms of “urban modernity” as redefined by the authorities of the city-province today, as well as the way these norms affect the daily functioning of ordinary public places.
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L'hétéronomie du discours : une approche critique de la philosophie politique de Jürgen Habermas / The heteronomy of discourse : a critical approach of Jürgen Habermas political philosophy

Nouët, Clotilde 11 December 2017 (has links)
Nous proposons dans cette thèse une approche critique de la philosophie politique de Jürgen Habermas, qui vise à interroger la conception du discours sur laquelle elle se fonde. De ses premiers textes sur «l’espace public» à la théorie politique et du droit qu’élabore Droit et démocratie, Habermas approfondit l’intuition selon laquelle c’est à travers une certaine pratique du discours argumenté que se forment les espaces de communication, de délibération, et de décision, sans la vitalité desquels la démocratie ne saurait être «radicale». Il convient dès lors de reconstruire cette théorie du discours qui sous-tend sa pensée politique, aux différents niveaux où elle est opératoire : la pratique du langage ordinaire qui est la nôtre lorsque nous communiquons dans la vie de tous les jours ; celle que nous mettons en œuvre en tant que sujets politiques lorsque nous revendiquons des droits dans l’espace public ; celle enfin qui nous permet d’argumenter selon un point de vue moral lorsqu’il s’agit de déterminer les principes de justice. Nous défendons la thèse selon laquelle les normes fondamentales du discours, qu’Habermas établit à un niveau quasi transcendantal, doivent être reconduites à une hétéronomie qui est celle des conditions matérielles du discours. La philosophie sociale d’inspiration matérialiste qu’Horkheimer s’emploie à construire dans les années 1930 ouvre la voie d’une telle analyse. Nous reconstituons à cet effet le débat interne à l’École de Francfort sur la question de savoir comment le matérialisme critique de Marx doit être interprété. / In this dissertation I offer a critical examination of Jurgen Habermas’s political philosophy while questioning the conception of discourse which it is grounded in. From his first texts on the “public space” to the legal and political theory elaborated in Law and Democracy, Habermas explores the intuition that it is through a certain practice of argumentative discourse that spaces of communication, deliberation and decision are formed, the vitality of which is crucial to a truly “radical” democracy. The theory of discourse underpinning his political thought must hence be reconstructed at the different levels it operates on, including the practice of ordinary language through which we communicate in everyday life, the discourse we apply as political subjects when we claim rights in the public space, and the discourse which enables us to form arguments from a moral point of view when principles of justice need to be determined. My thesis supports the idea that fundamental norms of discourse, which Habermas establishes on a quasi-transcendental level, must be confronted to the heteronomy of material conditions of discourse. The materialist-derived philosophy which Horkheimer strove to reconstruct in the 1930s paves the way for this analysis. I therefore reconstitute the debate within the Frankfurt School on the question of how Marx’s historical materialism should be interpreted.
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L'impossible éducation critique et politique au numérique : territoires, dispositifs, métiers et acteurs / The impossible critical and political digital education : territories, devices, professions and actors

Turet, Amélie 15 December 2018 (has links)
Cette thèse a pour objet d’identifier les degrés d’implication de l’État en faveur de l’éducation critique et politique au numérique. Elle analyse les dispositifs publics liés à la diffusion des usages du numérique et les caractéristiques des acteurs professionnels et bénévoles chargés de leur mise en œuvre : leurs appellations, leurs lieux d’exercices, leurs qualifications et les représentations de leurs missions prioritaires. Les questions de recherche sont : En quoi l’enchevêtrement de dispositifs d’action et de formation constitue-t-il une aide ou un empêchement au travail des acteurs pour former la population à une compréhension critique et politique du développement du numérique ? Ces acteurs développent-ils des stratégies d’adoption ou de contournement de ces dispositifs pour assurer leurs actions de formation et d’éducation ? Le corpus est composé de 5 sources complémentaires : les textes réglementaires au niveau français et européen ; 699 offres d’emploi et les référentiels de compétences des formations ; une enquête par questionnaire auprès d’un échantillon de 140 médiateurs numériques ; 10 entretiens d’experts sur la médiation numérique ; 2 monographies issues de 2 périodes d’observation participante au sein de deux entités d’animation de réseaux d’Espaces Publics Numériques. La thèse montre que l’éducation critique et politique est minoritaire, supplantée par l’initiation aux « bonnes pratiques » des usages de l’Internet, fondée sur la prise en main des outils. L’enchevêtrement par le haut des dispositifs conduit à un empêchement de la formation de la population aux enjeux de la société numérique : il produit une double contrainte indépassable entre la recherche de performances comportementales pour répondre aux exigences économiques et la recherche de recul critique en faveur de l’intérêt sociétal du numérique. Seuls les cas de subversion et l’engagement militant notamment sur les logiciels libres, le développement durable, l’anti GAFAM,… résistent à cette injonction de développement normatif. La thèse fait apparaître quatre grandes phases de cette évolution, en lien avec les modes de diffusion des innovations informatiques dans la population française : de 1967 à 1984, le temps de la genèse des méthodes pour la massification des usages de l’informatique : l’éducation scientifique et technique et les clubs informatiques. de 1985 à 1999, le temps des méthodologies de l’appropriation des outils et des usages : l’éducation nationale et le Minitel. de 2000 à 2011, le temps de l’accès public à l’Internet : emplois jeunes et Espaces Publics Numériques. de 2012 à 2016, le temps de la réduction de la fracture culturelle au numérique : les emplois d’avenir numériques, les fablabs et les tiers lieux. Après les tâtonnements des débuts (phase 1), le système d’initiation aux usages du numérique engendre la disqualification des animateurs des clubs informatiques (phase 2) ; il empêche l’offre des systèmes préexistants de l’éducation nationale et de l’éducation populaire (phase 3) ; il provoque l’autocensure des animateurs territoriaux, peu encouragés à une pensée réflexive sur la société numérique (phases 3 et 4). Toutefois, il produit une éducation critique en résistance à travers certaines figures de l’animateur multimédia en emploi jeune (phase 3), et de l’animateur « hackers » ou « systémiste » (phase 4), plus militant et entrepreneur inspiré par les modèles du libre qui détournent les dispositifs en maniant avec agilité les innovations sociales et numériques. Il en résulte que l’éducation critique au numérique reste un point aveugle de la réglementation (aucun texte n’encourage à y réfléchir), sans qualifications ou flux financiers pour la soutenir. Le risque demeure que le numérique soit un nouvel instrument au service de la reproduction et de la distinction sociale. / This thesis aims to identify the degree of state involvement in critical and political digital literacy. It analyzes the public mechanisms linked to the dissemination of digital uses and the characteristics of the professional and volunteer actors responsible for their implementation: their titles, their places of practice, their qualifications and the representations of their priority missions. The research questions are: • How does the interweaving of action and training “devices” (dispositifs) help or hinder the work of actors to train people in a critical and political understanding of digital development?• Do these actors develop strategies to adopt or circumvent these devices to ensure their training and education activities? The corpus is composed of 5 complementary sources: regulatory texts at French and European level; 699 job vacancies and training skills benchmarks; a questionnaire survey of a sample of 140 digital mediators; 10 interviews of experts in digital mediation; 2 monographs from 2 periods of participant observation in 2 networks of digital public spaces. The thesis shows that critical and political digital literacy education is not prevalent, supplanted by the introduction of "good practices" concerning the uses of the Internet, based on the handling of tools. The top-down entanglement of the devices leads to an impediment of the training of the population to the stakes of the digital society: it produces an impenetrable double bind between the search for behavioural performances to answer the economic exigencies and the search for a critical stance in favour of the societal interest of the digital. Only some cases of subversion and militant commitment of individuals in particular those supporting free software, sustainable development and anti GAFAM policies, show a degree of resistance to this injunction of normative development. The thesis shows four major phases of this evolution, in connection with the diffusion modes of computer innovations among the French population: 1. from 1967 to 1984, the time of the genesis of the methods for the massification of the uses of informatics: the scientific and technical education and the computer clubs. 2. from 1985 to 1999, the time of the methodologies for the appropriation of the tools and the uses: the national education and the Minitel. 3. From 2000 to 2011, the time of public access to the Internet: youth jobs and Public Digital Spaces. 4. from 2012 to 2016, the time of reduction of the cultural and digital divide: digital jobs of the future, fablabs and third places. After initial trial and error (phase 1), the initiation system for digital uses leads to the disqualification of computer club leaders (phase 2); it prevents the supply of pre-existing systems of national education and popular education (phase 3); it provokes the self-censorship of local animators, who are not encouraged to think reflexively about the digital society (phases 3 and 4). However, it produces a critical education in resistance through certain figures, such as the multimedia animators for youth employment (phase 3), and the "hacker" or "systemist" animators (phase 4), who are more activist and entrepreneurial, as they are inspired by the free models that hijack devices with agile handling of social and digital innovations. As a result, critical and political digital literacy remains a blind spot of regulation (no text encourages or discourages it), without qualifications or financial flows to support it. The risk remains that the digital transition could be a new instrument at the service of social reproduction and cultural distinction.
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La grammaire d’Outremont : ethnographie de trois controverses autour des hassidim

Gaddi, Valentina 12 1900 (has links)
No description available.
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De la construction des identités féminines : Regards sur la littérature francophone de 1950 à nos jours / Construction of women's identities : Perspectives on French speaking literature from 1950 to nowadays

Barthelmebs-Raguin, Hélène 17 November 2012 (has links)
L’étude des différentes représentations des femmes, qu’elles interviennent à un niveau social, corporel ou encore linguistique, amène, dans le contexte littéraire, à interroger le concept d’identité. Ce « mot-valise », au sens de Jean Petitot-Cocorda, appartient au patriarcat, ce qui signifie que la notion d’identité elle-même a été pensée, élaborée par les hommes pour les hommes, que le mot même d’’identité appartient à l’univers sémantique masculin. Lorsque nous cherchons à définir l’identité féminine, nous sommes pris au piège de la langue élaborée par le patriarcat, car la notion d’identité fonctionne pour le Masculin, et ne peut donc pas, dans une approche qui revendique l’autonomie, être signifiante pour les femmes puisqu’elle n’a pas été pensée pour elles. Il y a une forme d’impasse à rechercher une identité stable et universalisable des femmes. Le présent travail de thèse se propose d’explorer les différents prismes sous lesquels des auteures francophones mettent en tension le Féminin afin de repenser le concept même d’identité depuis les années 1950, i.e. après la publication du Deuxième sexe (1949) de Simone de Beauvoir, qui marque la genèse des études anti-essentialistes. Dans le panorama de la terminologie critique utilisée dans les études du genre, les Gender studies, c’est la Littérature de femmes qui nous intéresse : elle consiste en la revendication d’identités des femmes qui leur soit propre, selon une perspective féministe différentialiste. Les auteures relevant de cette catégorie tendent à analyser une transcription du Féminin dans le texte, à l’y incarner, par le biais d’une esthétique spécifique. Ainsi, l’identité féminine littéraire consiste en une polysémie, une pluralité, préparant une identité « ouverte », inscrite « activement » dans les textes par les auteures (les thématiques traitées, les structures narratives...). Elle s'y inscrit aussi « passivement », par exemple par l’usage féminin de la langue, la présence du corps de l'auteure dans le texte. Il s’agit de déplacer les perspectives féministes pour en arriver à une circonscription féminine plus globale dans laquelle texte et auteure seraient indissociables. Les auteures étudiées, Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy et Marguerite Yourcenar, tendent à développer une véritable esthétique littéraire qui se place en faux par rapport à la logique sociale totalisante. Dans cette perspective, les femmes ne sont pas ramenées, réduites, à leur essence, c’est-à-dire à leur sexe biologique. Le Féminin, tel que l’envisagent nos auteures, est le produit d’une réflexion, d’une exploration du Moi, qui va des problématiques sociétales traditionnelles, représentées sous l’angle des thématiques abordées, à l’investissement d’une langue d’expression innovante et dépassant les clivages classiques autour du binôme « Masculin / Féminin ».Il ne s’agit plus, pour lors, de s’approprier la « langue de l’autre », mais bien de trouver la sienne propre. Nous sommes loin de l’archétype patriarcal qui bâtit et préétablit à l’existence et à l’écriture, les identités figées et prescrites des femmes. Comme nous le verrons, ces identités ne s’inscrivent plus dans une invariance de l’objet « femmes », mais les fondent souverainement dans leurs œuvres et par leurs écritures. Elles participent ainsi activement à une nouvelle définition de leur genre. Le déficit identitaire se comble par le recours aux caractéristiques féminines (oralité, nature, sexualité, etc.) différentes pour accéder à un tout définitoire ; dans ce corpus, il ne s’agit plus d’écrire comme ou contre les hommes, mais de s’émanciper de la langue patriarcale en incorporant les éléments textuels et linguistiques qui participent à la construction d’identités féminines composites. / The study of different representations, whether at a social, body or linguistic level, leads us to question the very concept of identity in literature. That “portmanteau word” – “mot-valise” in the meaning set out by Jean Petitot-Cocorda – belongs to Patriarchy, which means that the notion of identity itself has been (culturally) constructed by men for men, and the very word identity belongs to the semantic and existentialist masculine world. When we try to define feminine/female identity, we are trapped by the language constructed by patriarchal culture: the notion of identity is relevant for the Masculine and cannot be autonomously applied to women, since it has not been thought out for them in the first place. Therefore we reach a deadlock, as it were, when seeking a fixed, universal identity of women. This thesis will explore the different prisms through which French-speaking female writers put women’s identities into words and set them into tension so as to rethink the very concept of identity. Such process started in the 1950s with the publication of Le Deuxième sexe (1949) by Simone de Beauvoir, which marked the beginning of anti-essentialist studies.In the panorama of the terminology used in Gender studies, our attention will focus on Women’s literature, which implies claiming the existence of specific women’s identities from a differentialist feminist viewpoint. Female writers belonging to that category tend to analyze how the Feminine is conveyed into words in the text, to embody it, through a peculiar aesthetic. Thus woman’s identity in literature is based on polysemy and plurality, leading to an “open” identity, inscribed “actively” in the text by women writers (themes, narrative structures, etc.) and “passively” (for example, through a feminine use of language, the presence of the female writer’s body in the text, etc.). We have to shift feminist perspectives in order to achieve a more comprehensive feminine definition, in which text and writer are indissociable.The female authors included in our corpus (Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy and Marguerite Yourcenar) strive to develop a real literary aesthetic which is at odds with a rule-complying social model. From that viewpoint, women are not reduced to their essence, that is to their biological sex. The Feminine, as it is considered by our authors, is the result of a process of reflection and self-exploration, involving traditional societal issues (as figured in the themes dealt with), as well as an innovative literary language, capable of going beyond the classical dichotomy between masculine and feminine.Therefore, the aim is no longer to take possession of the “language of the other”, but to find one’s own. Therefore, we are distant from the patriarchal archetype constructing, and pre-establishing, fixed identities for women’s existence and writing. As we will see, such identities are no longer inscribed in the tradition of the objects “women”: they try to forge a new object in their writing, and in so doing they end up redefining their genre. In order to make up for the lack of “identity landmarks”, they resort to specific feminine features (oral language, nature, sexuality, etc.) so as to reach a definition of a Whole. The aim is no longer to write like men or against men, but to write women out of the patriarchal language by introducing in their texts those feminine elements capable of building a multifaceted feminine identity.
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L'hypothétique construction des lieux ordinaires entre agriculteurs et non-agriculteurs en Dordogne : de l'idéologie patrimoniale à la recherche des échappés du territoire

Banos, Vincent 10 December 2008 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche prend sa source dans l'actuelle renégociation du lien social entre les agriculteurs et le reste de la société civile mais l'aborde sous l'angle plus précis de l'ouverture des espaces ruraux au nom, notamment, d'un intérêt patrimonial et environnemental. Nous avons fait l'hypothèse que ce processus de publicisation des campagnes ne saurait se résumer à l'irruption d'une diversité d'usages, mais constituerait également l'occasion de construire la campagne comme espace public, c'est-à-dire un espace politique où pourrait s'élaborer de nouvelles légitimités d'action. En nous appuyant sur une lecture pragmatique et interactionniste du lien social, nous avons alors proposé une grille analytique composée de trois topiques de l'urbanité (espace ouvert, lieu et espace public) afin de saisir comment les spatialités sociales ordinaires participent de manière différenciée à la redéfinition des modalités du « vivre ensemble ». Cette inventivité normative graduelle des interactions sociales serait notamment fonction du caractère inter-individuel des investissements conjoints et de la visibilité des espaces d'énonciation. L'étude de multiples situations de coprésence entre agriculteurs et non-agriculteurs en Dordogne ainsi que l'analyse contextuelle des processus de requalification à l'oeuvre sur ce département ont permis de confirmer l'opérationnalité de la notion d'espace ouvert et de faire ressortir le rôle ambigu joué par le faisceau normatif de la patrimonialisation dans la mise en ordre des territoires. Cependant, nous avons également trouvé la trace de moments de lieux et de « mondes communs », prémisses potentielles à l'avènement d'un espace public. À l'heure de l'accentuation de la pluralité culturelle, y compris à l'échelle locale, cette réflexion vise donc à affiner la compréhension de la dimension spatiale des processus normatifs en mettant l'accent sur les relations sociales ordinaires et sur un espace conçu comme contexte d'action.
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VOIX PUBLIQUES. Environnements sonores, représentations et usages d'habitation dans un quartier populaire de Naples.

Féraud, Olivier 01 February 2010 (has links) (PDF)
Cette recherche est attachée à l'étude des environnements sonores, en prenant l'exemple des Quartiers Espagnols, quartier populaire du centre de Naples. Se voulant une participation à la mise en place d'une anthropologie sonore, elle s'inscrit dans une approche pluridisciplinaire en abordant des aspects relevant de l'anthropologie sociale, la microsociologie, l'anthropologie urbaine, l'anthropologie de la communication, la sociolinguistique, l'anthropologie sensorielle et la prosodie. En observant la vie quotidienne et ses différentes « manières de faire », la mise au jour des pratiques d'habitation à l'œuvre dans la rue révèle une prévalence de la polyvalence des espaces intimes et collectifs. La rue apparaît dans la pluralité de ses usages, des usagers, de son organisation spatiale et temporelle. Devant la diversité des stratégies d'appropriation de l'espace urbain et la porosité dont l'habitat fait preuve sur un plan à la fois social et sensoriel, la dimension sonore se révèle centrale. D'une part, en tant que production sonore mettant en avant la relation à l'autre, la vocalité est au centre de la vie sociale du quartier. En confrontant cris de marchands et communications domestiques à distance, l'observation des actes de voix haute permet de dégager ce que révèlent socialement ces « voix publiques ». D'autre part, en tant qu'elles s'imposent dans l'espace urbain comme un plaisir du bruit, les sonorités des pétards et des feux d'artifice révèlent quant à elles, dans les discours attachés à leurs représentations, une volonté d'investir l'environnement sonore de la ville en même temps qu'elles questionnent des enjeux socioculturels propres à l'espace napolitain. L'analyse révèle enfin que ces deux sonorités peuvent être considérées comme constituant des environnements sonores qui, pour autant qu'ils peuvent diviser à certains égards, rassemblent les habitants qui se sentent en faire partie, et témoignent de la vie sociale qui se joue dans les Quartiers Espagnols. L'exemple d'un quartier populaire napolitain permet d'insister sur un aspect central des environnements sonores, qui est que ces derniers peuvent être vecteurs de lien social. Pointant la pertinence anthropologique de l'observation et la documentation du fait sonore, cette étude met en évidence les corrélations entre les modes d'habitation, les relations sociales et les environnements sonores.
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Conflit civil et imaginaire social : une approche néo-machiavélienne de la démocratie par l'espace public dissensuel

Roman, Sébastien 24 November 2011 (has links) (PDF)
Le point de départ des travaux entrepris est la définition lefortienne de la démocratie par opposition au totalitarisme. Le totalitarisme est l'institution d'une société organique, une et homogène, dans laquelle aucune division sociale, aucun désaccord avec l'idéologie véhiculée par le parti ne sont possibles. La spécificité de la démocratie, a contrario, est de s'enrichir de la désintrication du pouvoir, du droit, et du savoir. Les citoyens, dotés de droits fondamentaux, sont juges de la légitimité du pouvoir établi. Leurs désaccords ainsi que l'antagonisme entre les classes sociales nourrissent l'exercice d'un commun litigieux. De là, une question fondamentale : une telle définition de la démocratie est-elle historiquement datée, ou continue-t-elle d'être pertinente aujourd'hui ? Doit-on encore concevoir la démocratie, pour la rendre authentique, par le conflit civil érigé en principe politique, ou faut-il l'envisager de manière consensualiste au lendemain de son opposition avec le totalitarisme ? Claude Lefort s'inspirait de Machiavel pour dépasser les limites du marxisme et repenser la démocratie par la valorisation du conflit civil, indissociable de la figure de l'imaginaire social. La thèse ici soutenue adopte différemment une perspective néo-machiavélienne. Elle revient à proposer un espace public dissensuel à partir du modèle machiavélien de l'entente dans le conflit, par confrontation avec l'espace public habermassien et d'autres conceptions du tort et du conflit dans les démocraties contemporaines. Comment concevoir aujourd'hui les figures du conflit civil et de l'imaginaire social, en s'inspirant paradoxalement de Machiavel pour interroger la démocratie ?

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