• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 76
  • 9
  • 4
  • Tagged with
  • 97
  • 52
  • 27
  • 24
  • 23
  • 17
  • 17
  • 14
  • 14
  • 12
  • 12
  • 12
  • 11
  • 11
  • 11
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
51

Le fédéralisme inachevé: réflexions sur le système institutionnel belge, issu des réformes de 1988-1989

Uyttendaele, Marc 01 January 1990 (has links)
Pas de résumé / Doctorat en droit / info:eu-repo/semantics/nonPublished
52

Femmes autochtones et intersectionnalité : féminisme autochtone et le discours libéral des droits de la personne

Belleville-Chenard, Sarah-Maude 07 1900 (has links)
Les femmes autochtones vivent une discrimination intersectionnelle, en ce qu’elle provient d’au moins deux sources: le genre et la race (ou la culture), et qu’elle est plus complexe que la somme de ses sources. Par conséquent, les revendications des femmes autochtones se situent sur au moins deux plans: elles ont des revendications comme autochtones au sein de la population canadienne et comme femmes à l’intérieur de leurs communautés. Partant de la prémisse que l’État canadien doit reconnaître le droit à l’autodétermination des peuples autochtones et par le fait même le droit autochtone, nous nous interrogeons sur les moyens qui permettraient aux femmes autochtones d’exercer l’influence nécessaire pour faire reconnaître et accepter leurs revendications politiques et juridiques dans les processus décisionnels de leurs communautés. Féminisme et revendications autochtones sont-ils nécessairement antinomiques? Pour certaines auteures autochtones, une approche libérale fondée sur la « structure des droits » est incompatible avec les valeurs autochtones. Comment surmonter ces objections en apparence inébranlables? Le problème des femmes autochtones est-il simplement une affaire de « droits » non reconnus? N’est-ce pas plutôt un problème de rapports de pouvoir à l’extérieur, mais également à l’intérieur, des communautés? Nous tentons dans ce qui suit de démontrer qu’au-delà d’un cadre théorique basé sur les droits de la personne, une approche basée sur le principe démocratique permettrait aux femmes autochtones de faire valoir leurs revendications en tant que femmes et en tant qu’autochtones d’une manière plus efficace. En effet, la participation démocratique de tous les membres de la communauté permettrait de contourner les problèmes théoriques liés à une dichotomie entre droits individuels et collectifs, en mettant l’accent sur le processus décisionnel plutôt que sur la valeur des décisions en découlant. Dans cette perspective, féminisme et revendications autochtones peuvent s’allier avantageusement. / Indigenous women live an intersectional discrimination, in that it comes from at least two sources: gender and race (or culture), and is more complex than the sum of its sources. Therefore, the claims of indigenous women are on at least two fronts: as Aboriginals, they claim their right to self-determination, but they also claim their rights as women inside their own communities. Starting from the premise that the Canadian state must recognize the right of self-governement to indigenous peoples and thereby indigneous law, we question the ways in which indigenous women are to exercise influence to gain recognition and accept their political and legal claims in decision-making process of their communities. Are feminist and indigenous claims necessarily contradictory? For some indigenous authors, a liberal approach based on human rights is incompatible with indigenous values. How to overcome these apparently unshakable objections? Is the native women's problem simply a question of unrecognized rights? Is it not rather a problem of power relations outside, but also inside communities? In what follows, we try to show that beyond a theoretical framework based on human rights, the democratic principle-based approach would allow indigenous women to assert their claims as women and as an indigenous in a more efficient manner. Indeed, the democratic participation of all community members would bypass the theoretical problems related to a dichotomy between individual and collective rights, with an emphasis on decision-making rather than on the value of the resulting decisions. In this perspective, feminism and native claims can ally advantageously.
53

La synthèse philosophico-juridique de V.S. Soloviev : élaboration et mise en œuvre d’un cadre théorique

Giocas, Athanasios 08 1900 (has links)
Vladimir S. Soloviev (1853-1900) était un philosophe russe, poète et dissident de la période prérévolutionnaire. Comme celle de beaucoup de ses contemporains prérévolutionnaires russes, la pensée de Soloviev fut constamment sollicitée par la réfection imminente de l’État russe dans un futur très proche. Dans le contexte de cette époque, un examen des fondements théoriques du système juridique était peut-être inévitable. Néanmoins, dans la pensée russe, c’est seulement avec Soloviev que le droit cessa d’être un sujet spécialisé dans le domaine de l’administration, ne concernant guère les grands enjeux de société, et devint intimement lié au développement même de la philosophie morale et sociale. Au sein du projet philosophique systématique que propose Soloviev, le concept de l’unitotalité est envahissant, en termes épistémologique et social. Une pierre d’assise également fondamentale est le concept philosophico-religieux de la divino-humanité, à travers lequel la source de la dignité humaine est ultimement exprimée. La philosophie juridique de Soloviev, contenue pour l’essentiel dans un traité intitulé La Justification du bien : essai de philosophie morale (1897), a pour principal objet l’interaction entre le droit et la morale. Alors que l’objet et la portée du droit peuvent être directement déduits de principes moraux, le droit ne peut pas coïncider exactement avec la morale, compte tenu de son caractère plus limité, fini et coercitif. Pour Soloviev, le droit doit imposer un niveau minimum du bien en fournissant les conditions de base (par ex. la primauté du droit, le droit à une existence digne, la liberté de conscience) pour le libre développement des facultés humaines sans transposer directement en lui la plénitude complète du bien. La principale motivation de Soloviev réside dans la prémisse théologique sous-jacente que le bien ne peut jamais être complètement subsumé sauf par un acte conscient de liberté personnelle. En tandem, Soloviev souligne le rôle progressiste de l’État pour favoriser le libre perfectionnement humain. En tant que tel, Soloviev nous fournit certaines voies innovatrices dans le façonnement de la relation tant théorique que pratique entre le droit et la religion. À l’encontre d’un compromis entre objets, c’est-à-dire un arrangement de type interculturel situé entre fragmentation culturelle (multiculturalisme idéologique) et assimilation antireligieuse (laïcité militante), l’analyse de Soloviev présente la nécessité d’une conciliation temporelle, dans une perspective historique beaucoup plus large, où la laïcité est considérée non pas comme une finalité ontologique en soi, figée dans le temps, mais comme un moyen au service d’une destinée humaine en cours d’actualisation. Le cadre philosophico-juridique de Soloviev peut être utilement mis en dialogue avec des auteurs contemporains comme Stephen L. Carter, Charles Taylor, John Witte Jr, Ronald Dworkin et Jürgen Habermas. La contribution potentielle de Soloviev sur la place de la religion dans la société russe contemporaine est également mentionnée, avec un accent particulier sur le réexamen critique de l’héritage durable de la notion byzantine de la symphonie entre l’Église et l’État. Enfin, une théorie du fédéralisme inspirée par Soloviev est développée en appliquant, sur une base comparative, des avancées théoriques dans le domaine de l’histoire juridique global à l’évolution constitutionnelle du Canada et d’Israël. / Vladimir S. Soloviev (1853-1900) was a prerevolutionary Russian philosopher, poet and dissident. Like that of many of his contemporaries in prerevolutionary Russia, Soloviev’s thought was constantly prompted by the impending future remaking of the Russian state. Against this backdrop, a consideration of the foundations of the legal system may have been inevitable. It was nonetheless with Soloviev that law in Russian thought ceases to be a specialty subject matter in the area of administration, disconnected from wider societal issues, and becomes inextricably linked to social and moral philosophy. Within Soloviev’s larger systematic philosophical project, the concept of all-unity is pervasive, both in its epistemological and social dimensions. An equally fundamental cornerstone of Soloviev’s thought is the concept of Godmanhood, through which the source of human dignity is ultimately expressed. Soloviev’s legal philosophy, for the most part contained in a treatise entitled The Justification of the Good: An Essay on Moral Philosophy (1897), is primarily concerned with the interplay between law and morality. While the object and scope of law can be directly deduced from moral principles, law cannot exactly coincide with morality given its limited, finite and compulsory nature. For Soloviev, law should enforce a minimum level of good in providing the basic conditions (e.g. rule of law, right to a dignified existence, freedom of conscience) for the free development of human faculties, without directly transposing into itself the complete fullness of the good. Soloviev’s primary motivation lies in the underlying theological premise that the good can never be fully subsumed except as a conscious act of personal freedom. In tandem, Soloviev emphasizes the progressive role of the state in liberally furthering human development. As such, Soloviev provides certain innovative pathways in working out the practical and theoretical relationship between law and religion. Unlike a compromise between objects, that is to say an intercultural type of arrangement lying somewhere between cultural fragmentation (ideological multiculturalism) and anti-religious assimilation (militant secularism), Soloviev presents us with the need for a temporal reconciliation, in the context of a much wider historical perspective, where secularism is not an ontologically crystallized finality as such, but part of the means with which the human destiny in the process of being actualized can be facilitated. Soloviev’s legal philosophical framework can be fruitfully placed in dialogue with contemporary authors such as Stephen L. Carter, Charles Taylor, John Witte Jr., Ronald Dworkin and Jürgen Habermas. Soloviev’s potential contribution to the place of religion in contemporary Russian society is also noted, with particular emphasis on critically reassessing the enduring legacy of the Byzantine notion of Church-State symphony. Finally, a theory of federalism inspired by Soloviev is developed based on comparatively applying theoretical advances in the field of global legal history to the constitutional evolution of Canada and Israel.
54

Projection internationale des entités fédérées : comparaison des politiques internationales en matière de climat du Québec et de la Wallonie / The Projection of Federated Entities onto the International Stage : A Comparison of the International Climate Policies of Quebec and Wallonia

Gayard, Grégoire 09 February 2018 (has links)
Les entités fédérées sont de plus en plus actives au-delà des frontières nationales. Leurs stratégies de projection internationale dépendent en partie du contexte institutionnel et de la dynamique fédérale dans laquelle ces entités fédérées s’inscrivent. Les cas du Québec, au Canada, et de la Wallonie, en Belgique, illustrent les différentes manières dont ces acteurs peuvent participer à la politique extérieure de leur fédération et développer leurs propres marges de manœuvre pour agir directement sur la scène internationale. Au Canada, la faible institutionnalisation des relations entre Ottawa et les provinces et le silence des textes constitutionnels sur le partage des responsabilités internationales ont laissé la mainmise au gouvernement fédéral sur la politique étrangère de la fédération. Dans ce contexte, le Québec a pu se tourner vers la paradiplomatie pour agir de manière autonome sur la scène internationale, en parallèle à Ottawa. En Belgique, au contraire, les responsabilités en matière de relations internationales ont été partagées entre le gouvernement fédéral et les entités fédérées au fil des réformes institutionnelles. Les communautés et les régions disposent d’une grande autonomie en vertu du principe « in foro interno, in foro externo » et sont intimement associées au développement de la politique étrangère belge. Ces éléments éclairent les stratégies contrastées de ces deux entités fédérées pour s’impliquer dans les discussions internationales sur le climat. Alors que le Québec a privilégié la paradiplomatie, la Wallonie a surtout choisi de s’impliquer dans la coordination intra-belge pour défendre ses intérêts via la voix de la Belgique. / Federated units are increasingly active beyond their national borders. The strategies they employ depends in part on the federal context and political dynamics of the Federation these units belong to. The cases of Quebec, Canada, and Wallonia, Belgium, offer a contrasted glimpse on how federated units can take part in the foreign policy of their federation and develop their own autonomous actions abroad. In Canada, the weak institutionalization of intergovernmental affairs and the gaps of the Canadian Constitution on the sharing of external policy responsibilities has effectively given Ottawa control of Canada’s foreign policy. In this context, Quebec has used paradiplomacy to develop its own actions abroad. In Belgium, by contrast, the responsibilities with regards to external affairs have been shared among the federal government and the federated units as the country moved from a unitary system to a federal organization. In accordance with the “in foro interno, in foro externo” principle, Belgian Communities and Regions enjoy a vast autonomy regarding external affairs and are deeply involved in the making of Belgium’s foreign policy. These elements help to understand the different strategies picked by Quebec and Wallonia to get involved in the international talks on climate change. Whereas Quebec primarily relied on paradiplomacy, the Walloons chose to focus on the Belgian internal cooperation to defend their interest through the voice of Belgium.
55

Prendre la constitution au sérieux : leo Strauss et ses disciples interprètes du régime américain / Taking the constitution seriously : leo Strauss and his followers interpreting the American regime

Morgan, Frédéric 06 January 2010 (has links)
La philosophie politique de Leo Strauss a inspiré aux États-Unis des disciples bien au-delà des départements de philosophie. En créant une communauté de conversation, les « straussiens » ont insufflé à l’étude et à l’activité politique un style de pensée irréductible aux sensibilités libérale et conservatrice contemporaines, bien qu'ils aient principalement choisi de dialoguer avec le conservatisme politique naissant. Le conservatisme lincolnien qu’ils ont adopté en est une version modérée par le rationalisme du premier constitutionalisme américain et trouve son origine dans la réhabilitation polémique de la science politique aristotélicienne. En effet, cette science politique les a conduit à interpréter le constitutionalisme à la lumière des principes des pères fondateurs de la République américaine. / The Political Philosophy of Leo Strauss has a far wider sphere of influence in America than the departments of Philosophy. By creating their own community of conversation, the “straussians” inflected to study and political activity a style of thought beyond contemporary liberalism and conservatism, even if Straussians mainly chose to converse with new born political conservatism. The lincolnian conservatism they embraced is one moderated by the rationalism of the first American constitutionalism, and has foundings in the reenforcement of the aristotelician political science. This Political Science led them to read the constitutionalism thanks to the principles of the Founding Fathers of the American Republic.
56

L'État et les collectivités locales en France et en Allemagne : étude comparée des limites constitutionnelles à la décentralisation / Local government and central authorities in France and in Germany : a comparative research on the constitutional limits of decentralization

Vilain, Yoan 18 December 2018 (has links)
La doctrine oppose traditionnellement deux modèles de séparation verticale des pouvoirs : l'État unitaire et l'État fédéral. Il est en outre admis que la structure fédérale de l'État est intrinsèquement favorable à l'autonomie locale. Les récentes et nombreuses réformes de l'organisation territoriale des compétences menées en France et en Allemagne obligent à questionner la pertinence de cette présentation doctrinale désormais classique et à réviser l'état des connaissances sur les droits positifs de ces deux pays. Pour cela, l'étude opte pour un angle de vue original car elle propose de saisir le fédéralisme par le prisme de l'autonomie locale, en comparant la situation constitutionnelle des «collectivités locales», respectivement dans un État unitaire et dans un État fédéral. D'autre part, cette recherche comparative démontre l'intérêt de s'appuyer sur la typologie de la décentralisation élaborée par Hans Kelsen afin de dépasser les classifications doctrinales classiques surdéterminées par le référentiel national. Il est alors possible de constater une convergence entre la France et l'Allemagne au regard des garanties formelles et matérielles du droit à l'autonomie locale, en particulier suite à la constitutionnalisation du droit des collectivités territoriales en France. Ce constat se confirme au regard du « pouvoir de surveillance » de l'État sur les actes des collectivités locales, les possibilités des autorités étatiques d'interférer dans la vie juridique locale étant plus limitées en France qu'en Allemagne. Il en ressort que la structure fédérale de l'État n'est pas nécessairement plus respectueuse des libertés locales que la structure unitaire de l'État. / The legal doctrines distinguish traditionally two different models of vertical separation of powers: the unitary state and the federal state, France being supposed to represent the first, Germany the second. Moreover, it is generally acknowledged that federal states are more respectful of local freedoms. However, the decentralization reforms carried out in France and in Germany oblige to question the relevance of this doctrinal assumption and to review the current state of knowledge on the legal systems of both countries. This research is based on an original approach seizing the federalism by the prism of local autonomy and comparing the legal situation of the "local government authorities", respectively in a unitary state and a federal state. ln addition, this comparative research is based on the decentralization theory of Hans Kelsen. This allows avoiding the use of the traditional doctrinal classifications that remain largely determined by the national reference frame. This examination of the legal relationship between central and local authorities allows to note a significant convergence between France and Germany regarding the formal and material protection of the right to local autonomy, in particular due to the constitutionalization of local government law in France. This first research result is confirmed by taking into consideration the "power of surveillance" of the central state on the local authorities, the legal opportunities to interfere in the self-government being even more restricted in France than in Germany. This reveals that federal states are not necessarily providing a greater legal protection of local autonomy than unitary states.
57

Économie politique des collectivités locales : trois essais sur les communes françaises / Political economy of local governments : three essays on French municipalities

Fabre, Brice 28 June 2017 (has links)
Cette thèse a pour but de contribuer à la connaissance des facteurs et processus politiques agissant sur les finances des collectivités locales. Cette problématique est étudiée à partir d'une analyse empirique des comptes des communes françaises. Les deux premiers chapitres de cette thèse visent à étudier les liens entre décideurs politiques de différents échelons de pouvoir public et leur impact sur l'allocation territoriale de fonds publics d'investissement. L'analyse se concentre sur les subventions d'investissement reçues par les municipalités, et montre un impact important du cumul des mandats ainsi que de la carrière d'élu local des responsables politiques nationaux sur l'allocation de ces transferts. Le troisième chapitre de cette thèse vise à évaluer l'impact des inégalités de revenu au niveau municipal sur les décisions de finance publique locale. Cette analyse s'inscrit dans une abondante littérature en Économie Politique visant à déterminer l'impact de la distribution des revenus sur les processus de décision publique. Les résultats montrent un rôle significatif des inégalités de revenu sur les niveaux d'infrastructure publique municipale et de taxation locale. / This thesis aims at bringing new knowledge on political factors and processes affecting local governments. This investigation is made through an empirical analysis of French municipalities’ accounts. The first two chapters of this thesis investigate the impact of links between politicians of different tiers of government on the territorial allocation of public investment funds. The analysis focuses on discretionary investment grants received by municipalities. Evidence shows an important impact of multiple office-holding, and a significant influence of top national politicians’ career in local councils on the allocation of these transfers. The third chapter of this thesis aims at studying the impact of local income inequality on local public decisions. This work contributes to an important literature in Political Economy on the impact of income distribution on political processes. Evidence suggests a significant role of income inequality on local public investment and local taxation.
58

Ilion en Troade, de la colonisation éolienne au Haut Empire romain / Ilion in the Troad, from the Aeolian colonization to the Early Roman Empire

Pillot, William 29 November 2013 (has links)
La petite cité grecque d’Ilion offre un exemple original d’identité civique complexe mêlant éléments grecs et « barbares » (i. e. non grecs) grâce à l’utilisation des différents mythes liés à la guerre de Troie. Cette construction identitaire mythique s’enracine dans un site particulièrement riche où les différents niveaux archéologiques se superposent et s’enchevêtrent de l’âge du Bronze à l’époque romaine (Troie I à IX). Elle est aussi nourrie de diverses influences, anatoliennes et égéennes, particulièrement sensibles dans le cas d’Ilion car cette cité, située au bord de l’Hellespont, se trouve en situation de carrefour géopolitique et culturel entre Europe et Asie. Le sanctuaire d’Athéna Ilias joue un rôle central dans l’identité, les mythes et l’histoire de la cité. Mais ce sanctuaire est aussi le centre d’une association religieuse regroupant plusieurs autres cités, principalement de Troade mais aussi d’au-delà, comme Myrléa en Propontide et même Chalcédoine sur le Bosphore, qui administrent en commun le sanctuaire et participent à des panégyries et des concours sacrés en l’honneur de cette divinité à la fois civique et fédérale. L’autre principal lieu de culte d’Ilion, le « Sanctuaire Ouest », témoigne lui aussi d’influences à la fois européennes et asiatiques. / This PhD thesis intends to offer a synthesis concerning the Greek city-State of Ilion. This city-State offers an original example of a complex civic identity which mixes Greek and “barbaric” (i.e. non-Greek) elements through the use of different myths relating to the Trojan war. This mythical construction of identity is rooted in a particularly rich site where the various archaeological levels are superimposed and tangled together, from the Bronze age to the Roman period (Troy I to IX), as evidenced by H. Schliemann, the inventor of the site, which is still nowadays being excavated by German and American teams. Ilion’s identity is also fueled by various influences, Anatolian and Aegean, that are particularly sensitive because of the fact that the city is located at a geopolitical and cultural crossroad between Europe and Asia. The sanctuaries of Ilion play a central role in the identity, the myths and the history of the city, especially the sanctuary of Athena Ilias. It is the centre of a religious association (koinon) which regroups several other cities, from Troad and even beyond, who administer the sanctuary together and participate in festivals and sacred games in honor of this divinity that is both civic and federal. The second main cult site of Ilion, called “West Sanctuary”, is also a testimony of European and Asian influences.
59

L’État des lieux : l’autonomie gouvernementale des municipalités canadiennes dans la perspective du libéralisme

Morissette, Benoît 09 1900 (has links)
No description available.
60

Le mouvement Tea Party 2009-2017 : résultat d’une enquête en immersion, à Philadelphie et à Boston / The Tea Party movement, 2009-2017 : results of a field study conducted in Philadelphia and in Boston

Trouillet, Agnès 29 September 2017 (has links)
Le Tea Party entre en scène en février 2009 aux États-Unis. C’est notamment la tirade d’un journaliste qui s’insurge contre les plans de sauvetage de l’économie votés par le Président Barack Obama, en direct sur la chaîne CNBC le 19 février, et invite à organiser une « Tea Party » dans le port de Chicago, qui déclenche ce phénomène sans précédent. S’ensuivent de nombreux rassemblements protestataires de masse à travers le pays, puis la création de dizaines, puis de centaines de groupes Tea Party locaux. La rapidité et l’ampleur de ce mouvement surprennent les spécialistes. D’autant que dès 2010, le Tea Party affirme des objectifs politiques et une volonté d’institutionnalisation, se révélant une menace pour l’establishment républicain. Mais en 2012, la réélection du Président Obama peut être lue comme une défaite colossale pour le mouvement, et des chroniques de mort annoncée sont publiées par la presse libérale (au sens américain). Des résultats peu spectaculaires aux élections de mi-mandat en 2014 semblent confirmer ce pronostic, surtout que le Parti républicain réussit à tenir le mouvement en respect jusqu’aux primaires pour l’investiture présidentielle en 2015. C’est alors qu’on assiste à un retournement de situation ; la radicalisation du Grand Old Party est nette, visible entre autres dans la plate-forme très conservatrice des candidats républicains. En novembre 2016, l’élection de l’outsider Donald Trump à la présidence, conjonction de nombreux facteurs électoraux, est également le résultat d’efforts organisationnels de la Droite auxquels le Tea Party a largement contribué. Pour appréhender ce mouvement, il faut comprendre qu’il combine des forces top-down et bottom-up. Certes, le Tea Party bénéficie depuis son émergence de ressources inestimables de la part de groupes de pression et de think tanks comme FreedomWorks, American Majority, Americans for Prosperity ou Heritage Foundation, ainsi que des médias conservateurs. De nature organisationnelle ou rhétorique, ces ressources sont fondamentales car elles permettent au mouvement de s’organiser et de mener ses actions militantes. Il n’en reste pas moins qu’à la base se trouvent des acteurs bénévoles, qui consacrent leur temps et leur énergie au Tea Party, et revendiquent leur caractère grassroots. Des organisations nationales comme Tea Party Patriots s’imposent pour fédérer les groupes qui leur sont affiliés, cependant certains groupes locaux cherchent à protéger leur indépendance. Autour des groupes Tea Party gravitent des organisations libertariennes et conservatrices, l’ensemble formant une nébuleuse complexe, qui fonctionne par réseaux à différents niveaux et selon diverses configurations. L’objet de cette étude de terrain est donc d’apporter un éclairage de l’intérieur du mouvement Tea Party, par l’observation en immersion de groupes locaux situés dans les régions de Philadelphie en Pennsylvanie, et de Boston dans le Massachusetts. Il s’agit d’abord de comprendre les motivations et l’idéologie des militants, principalement d’orientation conservatrice, libertarienne et populiste. Ce sont les notions de souveraineté individuelle, d’anti-fédéralisme, et de respect de la Constitution qui dictent toute lecture des Tea Partiers. Ensuite, l’analyse des modes opératoires des groupes permet de clarifier le fonctionnement de l’ensemble. Le Tea Party se démarque en tant que mouvement de droite recourant à des stratégies organisationnelles jusqu’ici plutôt réservées aux mouvements progressistes - la façon dont il applique les principes de l’organisation communautaire est l’une de ses forces indéniables, en particulier à l’ère des nouvelles technologies, et des réseaux sociaux. Son utilisation de ressources Web et d’outils concrets pour l’action militante est remarquable. Enfin, il est essentiel de saisir que le Tea Party veut s’implanter dans le tissu décisionnel local. Pour y parvenir, l’une de ses tactiques consiste à infiltrer progressivement le Parti républicain / The Tea Party enters the scene in February 2009 in the United States. On February 19, a CNBC journalist protests on-air against the economic bailout plans voted by President Barack Obama, and invites viewers to organize a « Tea Party » in the Chicago harbor. This contributes to trigger an unprecedented phenomenon, as numerous mass protest rallies soon organize throughout the country, followed by the creation of dozens, then hundreds of local Tea Party groups. Experts are astonished at the swiftness and magnitude of the movement. All the more so in 2010, when the Tea Party starts claiming political objectives and shows intent of institutionalizing, proving a threat to the Republican Establishment. However, President Obama is reelected in 2012 and this is interpreted as a devastating loss for the movement, for which obituaries are published in several liberal media. Lackluster results in the 2014 mid-term elections seem to confirm this forecast, especially since the Republican Party succeeds at keeping the movement at bay until the primaries for the presidential candidate nomination in 2015. But then there is a reversal; the Grand Old Party clearly radicalizes, as the extremely conservative Republican platform notably shows. And the election of outsider Donald Trump to the presidency in November 2016, a conjunction of numerous electoral factors, is also the result of organizational efforts on the right side of the political spectrum, to which the Tea Party largely contributed. To better apprehend this movement, it is necessary to understand that it combines top-down and bottom-up forces. From its appearance, the Tea Party has indisputably benefitted from colossal resources from interest groups and think tanks such as FreedomWorks, American Majority, Americans for Prosperity or The Heritage Foundation, but also from conservative media. Either organizational or rhetorical, these resources are primeval for the movement’s organization and activism. Nevertheless, there are voluntary activists working at the basis of the movement, who devote their time and energy to the Tea Party, and claim its grassroots nature. National organizations such as Tea Party Patriots try to establish themselves as federations for the groups affiliated to them, while some local groups seek to remain independent. Libertarian and conservative organizations gravitate around Tea Party groups, the whole forming a complex cluster that operates at different levels and following diverse configurations. Thus the object of this field study is to shed light on the Tea Party movement from the inside, thanks to the observation of local groups from an embedded position. These groups are located in the Philadelphia and Boston areas, respectively in Pennsylvania and Massachusetts. First, it is necessary to understand activists’ motivations and ideologies, which are mainly conservative, libertarian and populist; and that Tea Partiers interpret everything though the lens of individual sovereignty, anti-Federalism, and respect of the Constitution. Then, analyzing the modi operandi of the groups allows to illuminate how the whole system works. The Tea Party distinguishes itself as a right-wing movement that recurs to organizational strategies that were predominantly used by progressive movements until recently – the way the movement applies the principles of community organizing is undeniably one of its strengths, particularly considering the new media revolution, and social networks. Its use of Web resources and concrete tools to encourage activism is impressive. Lastly, it is indispensable to grasp that the Tea Party aims for local decision-making positions. To this end, one of its tactics consists in progressively infiltrating the Republican Party

Page generated in 0.08 seconds