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Le vrai sens de la main invisible : la fin d'un mythe ? / The true meaning of the invisible hand : the end of a myth ?

Beşeoğlu, Gökhan 19 October 2012 (has links)
L'objet de cette recherche est de découvrir le vrai sens de la fameuse « main invisible » d'Adam Smith à travers la nature humaine en insistant surtout sur le rôle de l'imagination humaine. Afin d'éclairer le plus grand mythe de toute l'histoire de l'économie moderne, on va faire référence aux différents concepts du maître écossais comme la philosophie, la sympathie, le spectateur impartial, la surprise, l'étonnement, l'admiration ou encore les vertus. Dans cette démarche, il sera sans doute essentiel d'insister sur les caractéristiques de l'homme à savoir son amour pour des systèmes cohérents, réguliers, harmonieux et simples, pour améliorer sa condition, sa recherche pour plus de commodités, son désir d'approbation ou encore son aversion pour une désapprobation de la part d'autrui. L'objet de ses différentes références est de prouver une cohérence évidente et intelligible non seulement en ce qui concerne l'unicité de la philosophie smithienne mais aussi en ce qui concerne le vrai sens de la main invisible du père fondateur de l'économie moderne. / The purpose of this research is to discover the true meaning of the famous "invisible hand" of Adam Smith through human nature with particular emphasis on the role of human imagination. To inform the biggest myth in the history of the modern economy, we will refer to different concepts of the Scottish master as the philosophy, sympathy, impartial spectator, surprise, wonder, admiration or virtues. In this approach, it may be essential to emphasize the characteristics of man namely his love for coherent, regular, harmonious and simple systems, to improve his condition, his search for convenience, his desire to approval or his aversion for disapproval from others. The purpose of its various references is to prove an evident and intelligible consistency not only regarding to the uniqueness of the Smithian philosophy but also regarding to the true meaning of the invisible hand of the founding father of the modern economics.
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La poétique de l'espace dans l'oeuvre d'Edouard Glissant : La Martinique, un vaisseau fantôme / The space’s poetics in the work of Edouard Glissant : Martinique, a ghost vessel

Sebai Ameziane, Ibtissem 23 June 2014 (has links)
Cette thèse de Doctorat tente d’appréhender l’espace dans l’œuvre d’Edouard Glissant. Pour le chantre du « Tout-Monde », l’espace ne peut se limiter à son île natale, la Martinique. En effet, contrairement à la vision occidentale classique de l’insularité, synonyme d’isolement, ce qui sous-tend et nourrit l’œuvre glissantienne est principalement l’appel des autres terres : non seulement l’archipel caribéen, avec lequel la Martinique partage le même passé esclavagiste et la même géographie accidentée, mais aussi l’ensemble de chaque empan du monde. Loin d’être l’île minuscule, perdue au milieu de l’Atlantique, dans l’ombre du continent américain, la Martinique en devient la préface. Bien plus, dans le sillage du « Tout-Monde », l’île antillaise connaît les mêmes dérives et les mêmes défis. La mer devient, de ce fait, le pont qui relie les terres en même temps qu’il aiguillonne l’imagination. Cette nouvelle perception de la mer est loin d’être une contre-verticale, elle est une nécessité. En raison de la traite et de l’amnésie qui lui est associée, l’histoire des « migrants nus » commence désormais avec le bateau négrier. Tout s’articule autour de cette nouvelle matrice, quand bien même elle serait déniée, où s’origine le chavirement permanent entre souffrance particulière et connaissance de l’Autre. Ainsi, au travers du vertige des mornes, des plantations et de l’ « En-ville », la Martinique apparaît comme un vaisseau fantôme qui garde jalousement ses secrets afin de pouvoir continuer à voguer… / This thesis tries to comprehend the space in the work of Edouard Glissant. For the bard of the “all-world”, the space is not limited to his native island, Martinique. Indeed, contrary to the classical westerner view of the insularity, what underlies and feeds the work of Edouard Glissant is mainly the appeal of lands, which means not only the Caribbean archipelago, but also every place in the world. The Martinique which is supposed to be the tiny island, lost in the middle of the Atlantic and kept in American continent’s shadow, becomes the preface of this one. on top of that, in the wake of the ”all-world”, the west Indian island experience the same drifts and the same challenges. Because of that, the sea becomes the link which gathers lands at the same time as it stimulates the imagination. The new sea’s perception is not a counter-vertical, but it is a necessity. Owing to the slave trade and the amnesia which is associated with, the story of the “naked migrants” begins henceforth with the slave ship. Everything is based on this new matrix, whatever it is denied, and in which the eternal swaying between particular suffering and the other’s knowledge has its roots. Thus, through the vertigo of mountains, plantations and the “in-town”, Martinique seems like a ghost vessel which keeps jealously its secrets in order to continue its voyage.
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Le "faire-semblant" en procès : examen et défense de la philosophie de Kendall L. Walton / The Trial of Make-Believe : Examining and Defending Kendall L. Walton's Philosophy

Schuppert, Guillaume 25 June 2019 (has links)
Les fictions posent problème en philosophie, que l'on soit porté sur les considérations ontologiques, épistémologiques, logiques ou esthétiques. Dans un livre important nommé Mimesis as Make-Believe (1990), Kendall Walton proposa une théorie de la représentation qui révolutionna notre compréhension des fictions. En résumé, elle met en avant la notion de fictionalité, ou vérité dans la fiction, qu'elle définit en termes de prescription imaginative. La présente étude porte sur la philosophie de Walton, sur la théorie de Mimesis, sur les critiques qu'elles ont reçues. La première partie est une présentation de la méthodologie philosophique de Walton et d'un de ses articles les plus influents, "Categories of Art" (1970). La seconde partie est un commentaire détaillé de Mimesis, construit sur une opposition entre la théorie de la représentation de Nelson Goodman (1968) et celle de notre philosophe. La troisième partie concerne les critiques reçues par la théorie. Une partie d'entre elles proviennent de philosophes qui admettent les principes fondamentaux de sa théorie : ce sont les critiques intentionnalistes de Gregory Currie (1990), Peter Lamarque et Stein Olsen (1994), ou encore Jerrold Levinson (1993). Je défends que ces critiques sont inopérantes. Une autre partie d'entre elles proviennent de philosophes qui cherchent à miner ces principes fondamentaux : ce sont les critiques de Stacie Friend (2008), Derek Matravers (2014), voire de Walton (2015) lui-même. Je défends que, bien comprises, ces critiques ne sont pas décisives, mais qu'elles sont importantes. Elles devraient nous orienter vers une meilleure compréhension des aspects sémiotiques de la fictionalité. / The ordinary concept of fiction raises ontological, epistemological, logical and aesthetical questions. Kendall Walton's Mimesis as Make-Believe (1990) introduced a groundbreaking theory on fiction and representation. According to his main claim, the practice of appreciating representational works of art shares significant similarities with the practice of playing games of make-believe. According to Walton, both activities rely on the concept of fictionality, the fact of being true in the fiction, which is understood in terms of prescriptions to imagine. My dissertation consists of an introduction to Walton's philosophy, a commentary of Mimesis' theory of make-believe and a defense against their critics. The first part provides a presentation of Walton's philosophical methodology and discusses one of his most famous articles, "Categories of Art" (1970). The second part provides a detailled commentary of Mimesis, based on a confrontation between Nelson Goodman's theory of representation and Walton's one. The third part is dedicated to analyse the criticisms that are encountered by the theory. A first set of criticisms comes from philosophers admitting the fundamental principles of the theory : those are Gregory Currie (1990), Peter Lamarque and Stein Olsen (1994), or Jerrold Levinson (1993). I argue that those objections are groundless. Another set of criticisms comes from philosophers attempting to undermine the fundamental principles of the theory : those are Stacie Friend (2008), Derek Matravers (2014), or even Walton himself (2015). According to me, those objections are on the right tracks if correctly understood, but fall short from being decisive. Nevertheless, I argue they should lead us to develop a research on the semiotic aspects of fictionality.
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Restitution de la poésie ˸ la portée des écrits théoriques dans l'œuvre de Gerard Manley Hopkins / The Restitution of Poetry ˸ the Scope of the Theoretical Writings in the Works of Gerard Manley Hopkins

Draper, Michèle 10 December 2018 (has links)
L’introduction rappelle l’importance et l’intérêt des proses des Journals, des Oxford Essays and Notes, et des écrits dévotionnels, qui doivent être lus en continuité avec la poésie. Le chapitre I se consacre à la restitution des phénomènes naturels et perceptifs chez Hopkins, à la description et à l’analyse des termes d’inscape et d’instress dans les Journals, à la pratique de la prose descriptive chez Hopkins. Le chapitre II examine l’héraclitéisme de Hopkins dans le poème That Nature is a Heraclitean Fire and of the Comfort of the Resurrection. La résurrection est l’autre nom de la restitution (ou apocatastasis) qui donne la première explication de notre titre. Nous y observons le traitement de la description dynamique de la nature, en liaison avec les Journals, et l’ensemble des essais théoriques des années 1863-68, puis leur résonance sur la vingtaine d’années d’activité du poète. Le chapitre III se consacre à l’examen de l’essai « Parmenides » de 1868 qui permet de comprendre l’origine des termes essentiels d’instress et d’inscape dans la traduction commentée du Poème de Parménide, et l’emploi ultérieur de ces termes dans les définitions de la poésie. Le chapitre IV examine la définition de la poésie selon Hopkins, la constitution dialectique de la poésie, en fonction d’un triple trajet, confrontant les Essais d’Oxford, les poèmes et la tradition philosophique. On y relie de manière croisée l’interprétation de la dialectique de Platon, le réalisme d’Aristote à la question de l’imagination, de la fantaisie et de la voix. Ces éléments permettent l'analyse des liens entre langage poétique, vérité et réalité. Le chapitre V se consacre à l’analyse de la place de l’homme singulier dans cette pensée, aux définitions de la poésie, en confrontant les premiers essais d’esthétique aux usages plus tardifs des théologies hypostatiques et eucharistiques ainsi qu’à l’écriture des poèmes. La lecture de Duns Scot conduit à examiner les notions de pitch et de sake, considérées comme autant d’étapes pour parvenir à une définition poétique de l’homme. Le chapitre VI se consacre au développement de la notion d’imagination rythmique et à l’analyse du rythme bondissant, la clef de voûte de la pensée et de la pratique de Hopkins, par un examen des poèmes, des liens avec les poétiques de Wordsworth et de Coleridge, la métaphysique, la pensée du théâtre, la tradition pindarique. La conclusion tente de montrer qu’avec Hölderlin, et Coleridge, Hopkins est une des figures majeures de la pensée de la poésie, ce qui explique l’influence de ses écrits sur la poésie et la poétique du XXe siècle. / Hopkins’ Oxford Essays and Notes as well as his prose writings are of particular relevance for the understanding of his work at large. Chapter I analyzes Hopkins’ Journals and the restitution of natural phenomena and sensations, as well as the use of inscape and instress in descriptive contexts. Chapter II analyzes Hopkins’ Heracliteanism in the poem That Nature is a Heraclitean Fire and of the Comfort of the Resurrection. Resurrection is a synonym for restitution (or apocatastasis in Greek, explaining our choice of the title). We concentrate on the dynamic description of nature in the Journals and the resonance of the Oxford Essays over the twenty years of Hopkins’ activity as a writer and poet. The third chapter is devoted to the 1868 essay « Parmenides », in which we trace the origins of the key-terms of inscape and instress as translations from the Greek of Parmenides’ Poem. Chaper IV examines the import of these notions in Hopkins’ definitions of poetry, the constitutive dialectics of poetry by analyzing the following topics in the Oxford Essays : poetry, its relation to philosophy, to Plato’s dialectics, to Aristotle’s realism and ethics, the definition of voice, imagination and fancy, as well as the analysis of the links between poetical language, truth and reality. Chapter V concentrates on the analysis of man’s singularity by confronting Hopkins’ early aesthetical theories and his more mature uses of hypostatical and eucharistic theologies, in the light of Duns Scotus’s influence. The relation of poetry, theology and anthropology leads us to examine the key notions of pitch and sake in Hopkins’ poetic definition of man. Chapter VI is devoted to the analysis of Hopkins’ rhythmical imagination and sprung rhythm, the keystone of his thought and practice, in relation to his interpretation of Wordsworthian and Coleridgean aesthetics, metaphysics, dramatic theory, poetics and the Pindaric tradition. To conclude, we focus on the importance of Hopkins, as one of the greatest representatives of poetic thought in the XIXth Century along with Coleridge and Hölderlin, hence his influence in XXth century poetry and poetics.
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Effects of imagery use in basketball free throw shooting

Cannon, Jamaal Edward 01 January 2008 (has links)
This project examines imagery use and its effect on basketball free throw shooting. It analyzes the literature on imagery and free throw shooting, in order to understand the actual effects that imagery has when used with free throwing shooting.
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« Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire...» Écriture philosophique et transformation politique en France, 1750-1780 / Discursive practices and representations of politics : writing, transformation of man and modification of the public sphere in political philosophy in France between 1750 and 1790.

Revel, Ariane 07 December 2017 (has links)
Quelle est l’utilité du philosophe en politique ? L’objet du présent travail est d’interroger la manière dont cette question a pu être posée et la façon dont on a pu y répondre, en France, dans les années qui vont du milieu du XVIIIe siècle jusqu’à 1780 environ. Dans un contexte qui se caractérise à la fois par l’omniprésence du discours philosophique et par son absence d’autonomie, on se propose de cerner la façon dont sont identifiés les effets possibles des écrits politiques des philosophes. Deux problèmes se posent alors. D’une part, il s’agit de déterminer à quelles conditions le discours philosophique sur la politique est jugé utile, et quel type de prise il doit assurer sur son objet pour être évalué comme tel. D’autre part, la question des effets produits par le texte doit nous inviter à considérer la manière dont le rapport entre le philosophe et ses lecteurs s’établit à travers le texte : comment se fait la communication des idées, et quelles sont ses conséquences pratiques ? Quels liens faut-il établir entre connaissance et action ?Notre enquête a procédé en deux approches successives. Dans un premier temps, nous avons cherché à repérer les termes dans lesquels dont on pose, dans cette seconde moitié du XVIIIe siècle, la question des effets des ouvrages politiques écrits par des philosophes. Ce travail nous a permis notamment de mettre en évidence le fait que l’utilité d’un écrit est envisagé dans une double dimension : dans la mesure où il est susceptible d’affecter le monde mais aussi dans la mesure où il est susceptible de contribuer au progrès de la connaissance et d’alimenter un débat intellectuel. Dans un cas comme dans l’autre, la forme et le style de l’ouvrage sont considérés comme centraux pour assurer son effet auprès du lecteur et le faire, à son tour, penser. Dans un second temps, nous nous sommes intéressé à quelques exemples d’un genre particulier : les textes de conseil de Rousseau et de Diderot à propos de la Corse, de la Pologne et de la Russie nous ont permis d’analyser la manière dont le philosophe définit son rôle par rapport au législateur, mais aussi dont il s’essaie à élaborer un langage qui tout à la fois lui permette de saisir son objet dans sa singularité et de se faire entendre auprès de son lecteur. Nous avons vu à travers ces deux approches se dessiner une sphère propre de la parole du philosophe en politique. À distance de l’action, le philosophe est l’homme de la vérité ; la contestation progressive de la référence au philosophe-législateur laisse la place à un usage critique de la connaissance. La fécondité politique de la parole philosophique apparaît alors non dans sa capacité à instituer mais à faire imaginer d’autres institutions possibles. / What is the purpose of the philosopher in politics? We examine the way in which this question has been posed and the way in which it was answered in France in the years from the mid-18th century to about 1780. For a context characterized both by the omnipresence of philosophical discourse and its lack of autonomy, we put forward our understanding of the way the possible effects of the political writings of philosophers are identified. Two problems then arise. On the one hand, there is the question of determining under what condition philosophical discourse on politics is deemed useful, and what type of hold it must have on its object to be evaluated as such. On the other hand, the question of the effects produced by the text should invite us to consider how the relationship between the philosopher and his readers is established through the text: how are the ideas communicated, and what are the direct consequences? What is the relationship between knowledge and action?Our investigation has taken two subsequent approaches. First, we sought to identify the terms in which the question of the effects of political works written by philosophers was raised in the second half of the eighteenth century. This has enabled us to highlight the fact that the usefulness of writing is envisaged in two dimensions: insofar as it is likely to affect the world but also insofar as it is likely to contribute to the progress of knowledge and to fuel an intellectual debate. In either case, the form and style of the work are considered central to ensure its effect on the reader and encourage him to think. In a second phase, we sought out examples of a particular genre: Rousseau and Diderot's writing on Corsica, Poland and Russia allowed us to analyze how the counseling philosopher defines his role in relation to the legislator but also attempts to elaborate a language which at the same time allows him to grasp his object in its singularity and to make himself heard by his reader. These two approaches have shown us a distinct sphere of the philosopher's word in politics. While keeping his distance from action, the philosopher is the man of truth; the gradual contestation of the reference to the philosopher as legislator leaves room for a critical use of knowledge. The political fecundity of the philosophical word then appears not in its capacity to institute but rather to facilitate imagining other possible institutions.
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Le temps du désir : ontologies de l'imaginaire et de l'affectivité chez Sartre, Merleau- Ponty et Grimaldi / The temporality of desire : ontologies of the imaginary and affectivity in the philosophies of Sartre, Merleau-Ponty and Grimaldi

Lapierre, Christopher 06 December 2013 (has links)
Le présent travail vise à confronter les ontologies de l’imaginaire de Sartre, Merleau-Ponty et Grimaldi. Empruntant la voie d’une critique du bergsonisme, chacune de ces philosophies s’élabore en accordant une valeur ontologique au négatif et en reconsidérant la signification de la temporalité. La réflexion sur le statut de l’image, et plus avant, sur les relations entre réel et imaginaire, présent et passé, conscient et inconscient, laisse émerger un sens original de la négativité. Merleau-Ponty et Grimaldi opposent ainsi à la dialectique de l’être et du néant l’idée d’une négativité qui pénètre l’être de part en part, le premier ouvrant la voie d’une alternative phénoménologique, le second lui préférant une alternative métaphysique. Ils prétendent par là, mieux que Sartre, rendre raison de la passivité de la subjectivité, de ses attaches dans l’être, source vive du mensonge à soi-même. Les limites de l’ontologie sartrienne trouvent leur origine dans une certaine idée de la conscience qui verrouille d’emblée les relations entre imagination et affectivité. C’est au contraire le libre jeu de cet axe qui rend possible le débordement de l’horizon de visibilité de la subjectivité en direction d’un certain invisible. La jonction concrète de l’imagination et de l’affectivité se déploie alors aux parages de la notion de désir, qui donne son sens rigoureux à la négativité dépistée initialement : à la différence de Sartre, Merleau-Ponty et Grimaldi pensent le caractère médiatisant de l’être compris comme désir et théorisent un décentrement radical de la subjectivité qui culmine pour l’un dans une pensée de l’intercorporéité, pour l’autre dans une éthique du don de soi. / This study aims at confronting the ontologies of the imaginary of Sartre, Merleau-Ponty and Grimaldi. Following the path of a critical assessment of Bergsonism, each of these philosophies develops by granting ontological value to the negative, and through a reconsideration of the meaning of temporality. A new approach of negativity emerges from the reflection on the status of the image and further, upon the relationships between real and imaginary, past and present, conscious and subconscious. Merleau-Ponty and Grimaldi thus reject dialectics of being and nothingness in favour of the idea of a negativity thoroughly penetrating being itself; the first one opening the way for a phenomenological alternative, and the second favouring a metaphysical alternative. They thereby claim to account, better than Sartre does, for the passivity of subjectivity, its rootedness in being–the living source of self-deceiving.The limitations of Sartrean ontology on the subject derive from a specific view of consciousness which locks off the relation between imagination and affectivity. On the contrary, the free play of this axis allows for the overflowing of the horizon of visibility of subjectivity toward a certain invisible. The concrete junction of imagination and affectivity then spreads out into the region of the notion of desire, which gives its determinate meaning to the negativity detected in the beginning. Unlike Sartre, Merleau-Ponty and Grimaldi study the mediatizing character of being understood as desire, and they theorize about a decentring of subjectivity culminating for Merleau-Ponty in a thought of intercorporeity and for Grimaldi in an ethics of self-sacrifice.
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Vers une poïétique de soi ou les enjeux d'une nouvelle interprétation de l'être : les possibilités et les limites du renouvellement de la Métaphysique de Kant à Bachelard / Towards a poïetic of are or the stakes of a new interpretation of the being : the possibilities and the limits of the renewal of the Metaphysics from Kant to Bachelard

Aiello, Christine 15 December 2012 (has links)
L’être demeure encore et toujours aujourd’hui un objet extrêmement mystérieux et polémique pour les philosophes comme pour l’individu que nous sommes. Face à la réapparition perpétuelle de cet objet sous la forme d’une interrogation fondamentale, la question est celle de savoir si nous sommes face à un problème insoluble pour la raison ou bien confrontés à un problème méthodologique qu’il convient de relever. Au-delà d’une nouvelle tentative de destruction de la Métaphysique sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions chez les postmodernes, nous devons tenter de réfléchir aujourd’hui sur la véritable positivité du questionnement de l’être. Allant de Kant à Bachelard nous voyons alors s’ouvrir progressivement au cours de l’histoire le chemin d’une autre pratique qui peut se définir ici comme une poïétique de soi. / The “being” remains still and always today an extremely mysterious and polemic object for the philosophers as for the individual who we are. Face to the perpetual reappearance of this object in the form of a fundamental interrogation, the question is to know if we are confronted to an insoluble problem for the reason or if it is a methodological problem which it is advisable to raise. Beyond of a new attempt at destruction of Metaphysics in all its forms and its dimensions by the postmoderns, we must try to reflect today on the true positivity of the questioning of the “being”. From Kant to Bachelard, we are seeing a gradual opening during the history through the way of another practice which can be defined in that case as a self poïetic.
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Le cinéphile à la découverte de sa nostalgie : une circumambulation sous le signe de Wong Kar Wai / A cinephile approaching his nostalgia : a circumambulation under the sign of Wong Kar Wai

Tsai, Wen-Sheng 04 July 2018 (has links)
Comment faire un travail scientifique si le chercheur est déjà trop obsédé par son objet d’étude et si, d’ailleurs, ce dernier n’est pas seulement un objet réifié mais doté d’une certaine réalité de l’âme ? La distance délicate entre le subjectif et l’objectif est ainsi l’enjeu principal de cette thèse, une recherche dont le chercheur est un cinéphage devenu cinéphile, qui est hanté par sa passion pour son objet bien vivant qu’est le cinéma de Wong Kar Wai mais qui a envie de vivre symboliquement cette passion. Il s’agit donc de l’équation personnelle d’après C. G. Jung et de cette distance ironique selon Antoine de Baecque. Vis-à-vis d’une telle difficulté méthodologique qui est en fait une occasion très généreuse, une approche empirique et une attitude religieuse se proposent. D’où le chercheur-cinéphile se lance dans un itinéraire homérique, à la recherche de son mythe du cinéma total qui n’est rien d’autre que son archétype du cinéma dont le symbole vivant se veut exactement Wong Kar Wai. Cette recherche devient, au fur et à mesure, une découverte, vu que la nostalgie n’est pas ailleurs, mais chez soi. Dans une telle circumambulation sous la forme d’une mise en abîme, le rapprochement entre une histoire du cinéma et une Histoire du cinéma n’est qu’inéluctable. Re-contextualisés sont les souvenirs personnels du chercheur du cinéaste hongkongais et plusieurs protagonistes rencontrés dans sa cinéphilie (Bresson, King Hu, Langlois, Bazin, Tarkovski, la bande de Truffaut, Dumont, etc.) sur la route et envisageable est une filiation toujours en devenir entre ce qui arrive avant et ce qui vient après. Que ces pages soient une scène de la création-critique et que la fonction cinéphile se manifeste à travers elle. / How to conduct a scientific work if the researcher is himself already incurably obsessed by his study material? This question fits in quite well for the present case, since the PhD student is an inveterate lover of Wong Kar Wai’s cinema. In other words, the situation is that of a cinephage-turned-cinephile — extremely conditioned by a living work inescapably defined by an amorous aura — who is trying to find a way out, in a relatively rational way, that is to say, symbolically, to deal with this entanglement as mise en abyme. Two methodological as well as deontological perspectives are thus drawn on, “the personal equation” adapted by C. G. Jung and “the ironic distance” coined by Antoine de Baecque. Hopefully, the writing of this dissertation could be regarded as a circumambulation whose goal is nothing more than its very process which is a nostalgic yearning for the cinema archetype, or, in terms of André Bazin’s idea(l): the myth of total cinema.
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Le discours de la méthode selon G. K. Chesterton : l'itinéraire d'une pensée / The discourse on the method according to G. K. Chesterton : a mind’s journey

Ardoin, Myriam 02 December 2017 (has links)
Partant du constat que le monde dans lequel nous vivons requiert, pour le comprendre, l’élaboration d’une pensée critique efficace, cette thèse analyse, par le biais du mode littéraire du récit de détection, l’itinéraire de la pensée de Chesterton comme méthode de raisonnement et ensemble de stratégies intellectuelles. De la même manière que Descartes proposait d’exposer sa méthode « pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences » (Discours de la méthode), nous exposons ici les mécanismes d’une manière de penser originale. En convoquant son imagination et sa « philosophie des contes de fées », Chesterton redécouvre ce qui lui était familier, voit au-delà des apparences et échappe à la folie, qu’il redéfinit comme la conséquence de l’isolement de la raison pure. Sa pensée visuelle, progressant par métaphores, analogies et paradoxes, est une pensée visionnaire, capable de renverser les perspectives pour mieux voir le monde et en saisir le sens. La pensée chestertonienne, fuyant toute forme d’isolement et de solipsisme, se construit sur différents modes dialogiques : Chesterton pense toujours avec ou contre d’autres sujets pensants, d’autres formes de pensée, et invite son lecteur à le suivre dans ce cheminement intellectuel. / As Critical thinking appears more and more vital to understand the world we live in, this study resorts to detective fiction considered in its literariness to analyse the itinerary of Chesterton’s mind, both as a method of reasoning and a set of intellectual strategies. In the same way as Descartes set out his method “of rightly conducting one’s reason and of seeking truth in the sciences” (The Discourse on the Method), we intend to show the mechanisms underlying an original way of thinking. By summoning his imagination and his “ethics of elfland”, Chesterton rediscovers the things he was familiar with, sees beyond appearances, and avoids madness, which he redefines as the consequence of the isolation of pure reason. His visual mind, which progresses by way of metaphors, analogies and paradoxes, is a visionary mind that can reverse perspectives in order to see the world better and grasp its meaning. By keeping away from any form of isolation or solipsism, the Chestertonian way of thinking operates according to different dialogic modes – Chesterton always thinks with or against other thinking subjects or other forms of thinking, and invites his reader to follow him on this intellectual path.

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