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Au-delà de l'intérêt national : une étude sociologique des politiques étrangères française et canadienne dans la crise du Kosovo

Morin, David January 2008 (has links) (PDF)
L'intervention militaire au Kosovo conduite dans le cadre de l'opération « Force alliée » est souvent présentée comme une rupture vis-à-vis de la pratique traditionnelle des États en matière de politique étrangère: une guerre humanitaire et morale dont les intérêts nationaux seraient, sinon absents, à tout le moins secondaires dans les motivations des décideurs. Cette recherche revient sur cet épisode marquant des relations internationales en s'efforçant de comprendre une décision de politique étrangère, celle prise par la France et le Canada de participer à cette intervention. Quel est le sens, la signification de cet évènement au regard de la politique étrangère de ces deux pays? Quels indices nous donne-t-elle sur son évolution? En quoi la guerre du Kosovo a-t-elle contribué à améliorer notre compréhension du processus de décision au Canada et en France? Y a-t-elle seulement contribué? En guise de réponse, cette recherche tente de vérifier l'hypothèse selon laquelle le concept d'intérêt national reste pertinent dans le champ de la politique étrangère, à la fois pour comprendre le comportement d'une partie des élites dirigeantes mais également celui d'une partie des gouvernés. Non pas qu'il soit possible de déterminer un intérêt national objectif et rationnel à partir duquel on juge les décisions prises par les États. En revanche, existe l'idée d'intérêt national en tant que concept structurant au niveau du discours et de la pratique en politique étrangère. Encore trop peu exploré dans les travaux de langue française, cette recherche s'interroge sur les outils conceptuels à disposition du chercheur pour appréhender l'objet politique étrangère aujourd'hui. En prenant pour point de départ un triple questionnement -par qui, pourquoi et comment la politique étrangère est-elle construite -cette thèse tente de mettre en dialogue les approches classiques de la décision (réalisme, analyses décisionnelles) et celles s'inscrivant dans ce qu'il est coutume d'appeler le tournant sociologique des Relations internationales (transnationalisme, constructivisme) et propose l'élaboration d'un cadre d'analyse original. De ce point de vue, le cas étudié confirme que les premières offrent des outils tout à fait pertinents, mais qu'elles auraient avantage à mettre ceux-ci plus en lien avec les pistes interprétatives ouvertes par les secondes. Au « qui », cette étude montre que la décision dans ce champ est indissociable du cadre mondial dans lequel elle s'insère et qu'il n'est plus possible pour les acteurs traditionnels de faire fi de l'émergence d'autres acteurs, non étatiques le plus souvent. Il n'en reste pas moins qu'au vu des efforts déployés par les « professionnels de l'État » pour conserver le contrôle de la gestion de la crise, le sentiment qui prédomine est que l'hypothèse du monopole traditionnel de l'exécutif en politique étrangère n'a pas complètement disparu. Au « pourquoi », cette démarche consent à une complexification des logiques qui, loin de répondre à la seule poursuite égoïste d'intérêts collectifs et/ou individuels, mettent en jeu des valeurs, des normes, des cultures et des identités propres et distinctes, qui agissent non pas comme des variables individuelles mais aussi comme des « standards holistes ». A cet égard, la dichotomie classique entre politiques et bureaucrates reste, malgré des différences importantes en France et au Canada, un point de départ valable pour comprendre le fonctionnement du noyau décisionnel dans les deux États. Enfin, au « comment », cette recherche montre que la décision est avant tout une construction et un processus complexe, au sein duquel intérêts et identités se mêlent, et où le langage tout comme les rapports de pouvoir symbolique jouent un rôle essentiel. Dans cette perspective, malgré de nombreux points communs entre la France et au Canada, cette recherche s'arrête surtout sur ce qui les distingue, ce qui dans la perspective d'une réflexion plus globale sur l'évolution des politiques étrangères dans le système mondial, est riche d'enseignements.
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Les changements d'intérêts de la République populaire de Chine en matière de droits de propriété intellectuelle : de "petit cochon" à "prisonnier" : étude de cas fondée sur la théorie des jeux

Bois, Julien 10 1900 (has links) (PDF)
Cet essai traite de l'évolution des intérêts chinois (République Populaire de Chine) en matière de droits de propriété intellectuelle, plus particulièrement de propriété industrielle (brevets et designs) depuis la victoire des communistes en 1949. Le mémoire est divisé en quatre chapitres. Le premier expose les différentes avenues théoriques pour expliquer la propriété intellectuelle. Il expose également une vision critique des droits de propriété intellectuelle comme instruments stratégiques. Le second chapitre retrace l'apparition et l'évolution de la propriété intellectuelle, un concept relativement récent dans l'histoire des idées. Y est également abordé l'économie politique des DPI, ainsi que les acteurs principaux au sein du système international de propriété intellectuelle. Le troisième chapitre traite du passage de la Chine continentale d'une économie planifiée à une économie « socialiste de marché ». Les caractéristiques propres à l'évolution et à la mise en œuvre de politiques de propriété intellectuelle en Chine sont également traitées. Finalement, le dernier chapitre tente une explication de cette évolution par la théorie des jeux, plus spécifiquement à l'aide de deux jeux précis : le jeu « du cochon savant » et le « dilemme du prisonnier ». Ces « jeux » - des « scénarios théoriques » applicables à diverses situations - servent à illustrer les changements d'intérêts de la RPC en matière de DPI depuis l'époque maoïste, jusqu'à l'État « hi-tech » que la Chine est aujourd'hui. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chine, propriété intellectuelle, théorie des jeux, droits de propriété intellectuelle, économie politique internationale, stratégie, développement
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Les intérêts belges dans la province ottomane d'Alep selon la correspondance des consuls Picciotto et Poche (1855-1914)

Jodoin, Nicolas 01 1900 (has links) (PDF)
Peu de temps après l'indépendance de la Belgique et l'accession au trône de Léopold Ier, les marchands et industriels belges s'activèrent à établir des relations officielles avec l'Empire ottoman. La signature d'un traité entre ces deux États en 1838, à l'instar des traités conclus avec plusieurs autres puissances européennes, scellait l'établissement de relations diplomatiques avec la Sublime Porte, et ouvrait aux Belges un champ d'opportunités commerciales dans les régions de Constantinople et de Smyrne. La nomination d'un consul de Belgique à Alep (en Syrie) en septembre 1854 se fit dans une logique d'expansion qui allait de pair avec l'extraordinaire essor économique, commercial et industriel du jeune royaume. La présence belge à Alep était ainsi, à plusieurs égards, le reflet du règne de Léopold II (qui succéda à son père en 1865), un souverain énergique et ambitieux, qui voulait assurément faire de la Belgique une puissance européenne coloniale. La correspondance des consuls d'Alep, carrefour économique et métropole commerciale du nord de la Syrie, est un observatoire privilégié de l'expansion belge de la seconde moitié du XIXe siècle et de la pénétration étrangère dans l'Empire ottoman. L'établissement des Belges à Alep coïncide par ailleurs avec une période de profondes réformes et transformations de la société ottomane, ainsi qu'une ouverture sans précédent à l'influence européenne. À la fin du XIXe siècle, l'État ottoman dépendait en grande partie des capitaux, des équipements, des techniques et de l'expertise des Européens pour procéder à la modernisation des infrastructures de transport et de communications d'un empire de plus en plus centralisé, et pour réaliser des travaux d'envergure dans la plupart des grandes villes de l'empire. Cette recherche vise à mieux comprendre l'intérêt porté à l'Empire ottoman par une puissance émergente comme la Belgique, et suivre ensuite l'évolution de la pénétration économique et industrielle belge, du point de vue de la ville et de la province d'Alep, sur une période de près de soixante ans. Ce faisant, elle présente sous un angle différent l'impérialisme belge de la fin du XIXe siècle. La correspondance des Poche et des Picciotto souligne aussi comment les Belges ont profité d'une conjoncture particulière, dans les dernières décennies de l'Empire ottoman, pour mettre en valeur leurs techniques et leur savoir-faire. Elle éclaire par ailleurs le rôle de médiation joué par certaines familles de l'élite marchande levantine qui représentaient à Alep les intérêts de plusieurs pays européens, et qui tiraient de cette relation un levier d'influence important pour la promotion et la protection de leurs propres réseaux économiques et sociaux. Enfin, cette source offre de nouvelles perspectives sur le contexte économique et les bouleversements sociopolitiques vécus dans la région entre 1855 et 1914. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Consul, Syrie, Alep, Levantin, Belgique, XIXe-XXe siècle, Empire ottoman, Impérialisme
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Réputation, identités transnationales et soutien étranger de rébellions

Tremblay-Auger, Benjamin 13 December 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2019-2020. / Les États s’impliquent-ils parfois dans des conflits pour promouvoir une réputation de fermeté? Je revisite cette question fondamentale des relations internationales en l’étudiant dans un nouveau contexte. J’analyse les cas où des États soutiennent des rébellions de populations extérieures avec lesquelles ils ont des liens ethniques, religieux ou idéologiques. Je fais l’hypothèse que les États s’investissent dans certains de ces conflits afin de développer une réputation d’État défenseur d’une identité transnationale. Cette réputation leur permet de favoriser l’inclusion d’autres groupes co-identitaires ou d’obtenir des concessions en lien avec des enjeux internationaux. Puisque la construction de la réputation ne peut pas être observée directement, j’étudie des preuves indirectes de son existence. J’utilise un modèle formel inspiré de Kreps etWilson (1982) pour dériver trois prédictions directement reliées au mécanisme de la réputation: 1) Plus un État a de disputes avec d’autres pays en lien avec des groupes co-identitaires, plus il est probable qu’il soutienne une rébellion; 2) Plus un État a de disputes, plus il est probable que les groupes co-identitaires soient inclus politiquement dans leur pays; 3) Plus l’un de ces groupes est fort par rapport à son gouvernement, moins l’effet du nombre de disputes sur la probabilité qu’il se révolte est important. Pour tester ces prédictions, j’utilise des données sur les liens ethniques transnationaux, l’inclusion politique des groupes ethniques et le soutien étatique de groupes rebelles entre 1946 et 2010. Ces données riches me permettent de contourner certains des problèmes d’endogénéité et de taille d’échantillon qui affectent les études précédentes sur la réputation des États. J’obtiens des résultats cohérents avec mes prédictions, mais qui ne sont pas robustes à toutes les spécifications et tous les tests de robustesse.
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Janissaires du savoir : sociologie des producteurs et diffuseurs de savoirs sur le Moyen-Orient en Turquie (1998-2015) / The knowledge janissaries : a sociology of Middle East experts in Turkey

Le Moulec, Jean-Baptiste 07 December 2016 (has links)
Cette thèse se propose d’explorer les modalités de constitution d’un domaine de production de savoirs dits académiques dépendant du pouvoir politique. La première partie examine la convergence de trajectoires individuelles vers une activité relativement nouvelle, située au carrefour de champ professionnels et centrée sur l’analyse de la politique étrangère turque menée depuis 2003 par le gouvernement du parti AKP. Partant de là, la seconde partie s’attache plus particulièrement aux liens des acteurs de l’espace identifié avec les responsables gouvernementaux. Il apparaît que ce domaine constitue un champ d’activité dont la structure concentrique découle de la proximité d’une communauté épistémique en son sein avec le champ politique. Par voie d’institutionnalisation et de cooptation du reste du champ, les membres de cette communauté parviennent à imposer une conception utilitaire des sciences sociales permettant de produire des savoirs convergent avec les priorités politiques du moment. La troisième partie examine donc le contenu de ces savoirs de sorte à démontrer le rôle de médiateur joué par le champ expert. Il se confirme alors que sa vocation est de convaincre diverses parties-prenantes, en Turquie et à l’étranger, de la légitimité et l’opportunité du projet hégémonique du gouvernement turc en direction du Moyen-Orient arabe. En définitive, par l’étude de cette configuration experte, a été aussi posé la question de la profondeur de la rupture créée par l’AKP dans le mode de gouvernement et les orientations géopolitique de la Turquie. L’analyse conclut à une rupture dans la continuité / This Ph. D. research offers an opportunity to explore the form of dependency to political power maintained by a self-labelled academic knowledge production domain. This study is based on the case study of Turkish Middle Eastern policy expertise. The first part examines the convergence of individual trajectories towards a relatively new activity in Turkey, located at the intersection of various professional fields and centered on the analysis of the AKP government foreign policy since 2003. The second part then focuses on the links that exist between the previously identified actors and statesmanship. It soon appears that this knowledge production forms a field of activity which concentric structure derives from the proximity of the epistemic community at its very center with the political arena. Through institutionalization and cooptation with the State’s material support, the epistemic community members manage to impose its utilitarian conception of social sciences to the whole expertise field, thereby bringing its actors to design knowledge convergent with the time’s policy priorities. The last part of this work consists of a study of this expertise’s content in order to demonstrate the go-between function played by experts. It appears ultimately that their mission is to convince foreign policy stakeholders in Turkey and abroad of the legitimacy and opportunity of Turkey’s hegemonic project towards the Arab Middle East (2003-2013). Finally, through the study of this expert configuration, it is the question of policy change and geopolitical shift that has been examined. The thesis concludes on the hypothesis of change within continuity
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Le déploiement de la MAPROBU : les raisons d’un abandon

Faye, Djidiack Jean-François 01 1900 (has links)
Créée en 2002 en remplacement de l’OUA, l’Union africaine affiche l’ambition de trouver des solutions africaines aux problèmes africains en ajoutant l’article 4 dans son Acte constitutif. Cet article lui donne le droit de déployer une force militaire au sein d’un État membre pour protéger les civils lors de violations de droits de l’homme, de génocide ou de crimes contre l’humanité. Tandis que les conflits intraétatiques continuent de faire rage sur le continent africain, l’UA et ses États membres n’ont jamais autorisé — sans y renoncer — une intervention humanitaire contre l’un de ses membres. Ce mémoire vise à connaitre les raisons pour lesquelles les dirigeants africains ont renoncé à déployer une force militaire pour protéger les civils burundais en 2015, et ce, malgré le fait que l’UA l’a initialement recommandé quelques semaines plus tôt. En s’inspirant de la théorie réaliste des relations internationales, cette étude du conflit burundais de 2015 démontre que la non-intervention de l’UA est avant tout liée à un manque de volonté de la part des dirigeants africains qui ont privilégié leurs intérêts personnels ainsi que les intérêts économiques de leur pays au détriment de l’urgence humanitaire au Burundi. De plus, plusieurs dirigeants africains, qui ont un contentieux avec Paul Kagamé et qui voient le Burundi comme un contrepoids à l’influence rwandaise, se sont positionnés contre la MAPROBU pour léser le Rwanda. Ensuite, l’abandon de la MAPROBU s’explique aussi par le fait que le Conseil de Paix et de Sécurité est totalement dépendant de la volonté des États membres et ne dispose pas de l’autonomie institutionnelle nécessaire pour autoriser le déploiement des troupes de l’UA au Burundi. / Created in 2002 to replace the OAU, the African Union’s desire to find African solutions to African problems was demonstrated by the addition of Article 4 to its Constitutive Act, which gives the Union the authority to deploy a military force within a member state to protect civilians from human rights violations, genocide or crimes against humanity. While intrastate conflicts are still devastating the African continent, the AU has never authorized a humanitarian intervention against one of its members. This master’s thesis seeks to explain why the African leaders did not authorize the deployment of a military force to protect Burundian civilians in 2015, despite the fact that the AU had initially recommended it a few weeks earlier. Based on the realist approach in International Relations, this case study demonstrates that the decision not to intervene in Burundi is primarily due to a lack of commitment from African leaders who have prioritized their own interests as well as economic interests over the humanitarian urgency in Burundi. In addition, many African leaders, who see Paul Kagame as a rival, perceive Burundi as a counterweight to Rwanda’s influence. Therefore, their position against MAPROBU is also intended to undermine Rwanda. Secondly, the decision not to deploy MAPROBU could be explained by the fact that the Peace and Security Council (PSC) is totally dependent on the will of member states and does not have the necessary institutional autonomy to authorize the deployment of AU troops in Burundi.
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Les motivations des acteurs étatiques dans les interventions humanitaires : les États-Unis face aux cas du Rwanda (1994), du Kosovo (1999) et du Darfour (2003 à 2008)

Bregaj, Anjeza 05 1900 (has links)
Ce mémoire vise à comprendre les motivations des États à intervenir militairement dans un autre État pour mettre fin aux violations graves des droits de l’homme tel que le nettoyage ethnique et le génocide. Plus précisément, nous cherchons à comprendre pourquoi il y a eu une variation dans la position américaine face aux cas de génocide au Rwanda en 1994, au Kosovo en 1999 et au Darfour de 2003 à 2008. À partir d’une approche réaliste en Relations Internationales qui met l’accent sur l’intérêt national égoïste comme facteur principal explicatif du comportement des États, nous procédons à l’étude des cas de la position américaine lors de trois crises humanitaires. Plus précisément, nous cherchons à comprendre la non intervention des États-Unis lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, l’intervention américaine au Kosovo en 1999, et enfin la non intervention américaine au Darfour de 2003 à 2008. En somme, nos études de cas démontrent que c’est l’intérêt national qui motive les États d’intervenir ou de ne pas intervenir lors des cas de nettoyage ethnique ou de génocide. D’une part, lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, les États-Unis ne sont pas intervenus car l’intérêt national interprété comme le repli sur les affaires internes américaines ne serait pas maximisé par l’intervention militaire. Ensuite, l’intervention des États-Unis et de l’OTAN au Kosovo en 1999 est expliquée par l’intérêt national américain dans un contexte de l’après guerre froide d’approfondir son engagement sécuritaire en Europe et de préserver sa position hégémonique et son prestige sur la scène internationale, d’assurer la stabilité régionale et de préserver la crédibilité de l’OTAN. Finalement, l’intérêt national défini en termes de sécurité dans un contexte de la guerre au terrorisme explique la non intervention américaine au Darfour de 2003 à 2008. / This master’s thesis seeks to analyze what motivates a state’s military intervention in another state in order to stop mass human rights violations such as ethnic cleansing and genocide. Particularly, it tries to explain the United States inconsistent behavior towards genocide and ethnic cleansing during the Rwanda 1994, the Kosovo 1999, and the Darfur 2003 to 2008 humanitarian crisis. Using arguments of the realist approach in International Relations, whose main explanatory factor for state behavior is egoistic national self- interest, this paper examines the United States position during these three human rights crisis. Specifically, we seek to understand the United States non intervention during the Tutsi genocide in Rwanda in 1994, the United States intervention in Kosovo in 1999, and finally the United States non intervention during the mass killings in Darfur in 2003 to 2008. These case studies demonstrate that shifting definitions of the national self-interest motivate states to intervene or not intervene in ethnic cleansing and genocide crisis. First, during the 1994 Tutsi genocide in Rwanda, the United States chose to not intervene because the national interest, defined as the concentration on domestic affairs, would not be maximized by a military intervention. Secondly, the United States and NATO military intervention during the Kosovo crisis in 1999 can be explained by the pursuit of national self-interest maximization: in the post cold war context, the United States seek to strengthen their security engagements in Europe, to preserve their position and prestige in the international arena, to ensure regional stability as well as the NATO credibility. Finally, it will be argued that the national security self-interests motivated the United States non intervention in Darfur 2003 to 2008.
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Yûsuf al-Qaradhâwî et la politique étrangère du Qatar : une diplomatie "religieuse" ? : 2003-2013 / Yûsuf al-Qaradhâwî and Qatar's foreign policy : a "religious" diplomacy? : 2003-2013

Ennasri, Nabil 20 November 2017 (has links)
Indépendant depuis 1971, le Qatar a longtemps fait partie des micro-États. Le pays a ensuite vécu une forme de révolution avec l’accession au pouvoir de Hamad ben Khalîfa al-Thânî en juin 1995. Le nouvel émir a alors entrepris une politique volontariste de reconnaissance internationale. Le périmètre de son action diplomatique s'est renforcés dans un contexte où l’augmentation de la rente pétrolière a permis à la famille royale de satisfaire les demandes sociales des nationaux. Comme de nombreux États du monde arabe, le régime qatarien devait se doter d’une légitimité prenant en partie appui sur le socle religieux. Cette formule de légitimité a trouvé une part de sa réponse dans la relation nouée avec Yûsuf al-Qaradhâwî.Figure majeure de la scène islamiste contemporaine, cet ouléma a mené une intense activité de prédication. Sa longue présence dans l’émirat lui a permis de tisser un lien particulier avec la dynastie au pouvoir. Souffrant d’un déficit en matière de légitimité religieuse, celle-ci a cherché à utiliser le charisme de l’ouléma au service d’un dessein politique. Se faisant, quels ont été les mécanismes de cette relation originale entre les deux partenaires ? En mobilisant plusieurs concepts de la sociologie politique comme la théorie des champs ou celui des transactions collusives, notre thèse expliquera comment cette interaction a pu produire un dispositif complexe où le Qatar a tiré profit du réservoir de légitimité dont Yûsuf al-Qaradhâwî était le récipiendaire tout en assurant à ce dernier un large périmètre de liberté lui permettant de mobiliser, au profit de l’émirat, ce que nous avons qualifié de « soft power islamique de complémentarité » / Independent since 1971, Qatar has been part of the micro-States. The country then experienced a form of a revolution with the accession to the power of Hamad bin Khalifa al-Thani in June 1995. As a matter of fact, the new Emir undertook a determined policy, internationally recognized, ignoring Saudi Arabia’s role in the region. His diplomatic action was strengthened in a context in which the increase in the oil rent enabled the royal family to satisfy the social demands of the nationals. Like many states in the Muslim world, the Qatari regime had to acquire a legitimacy based on the religious foundation. A legitimacy that found its way into the relations forged with the Islamic scholar Yusuf al-Qaradhawi. Major figure in the contemporary Islamist scene, the ulema has carried out an intense activity of preaching by impelling strong faith-based media coverage with a political aim. His long presence in the emirate allowed him to weave a particular link with the dynasty in power. Suffering from a religious legitimacy deficit, this latter sought to use the charism of the ulema to serve a political purpose whose aim was to diminish the Saudi cultural impact while embodying a competing social model. What were the mechanisms of this original relationship between the two partners? By utilizing several concepts of political sociology such as field theory or collusive transactions, our thesis will explain how this interaction produced a complex mechanism where Qatar exploited Yusuf al-Qaradhawi’s legitimate religious authority figure by enabling him to mobilize, for the benefit of the emirate, what we have called « Islamic soft power for complementary »
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La question du sens de l'action dans les opérations extérieures : décision politique, soutien public et motivation militaire dans le cadre de la participation française à la FIAS et à la FINUL renforcée

Mathieu, Ilinca 18 September 2014 (has links)
De nombreuses études concluent à la supériorité des démocraties dans la guerre. A travers notre analyse des relations unissant aujourd’hui les piliers de la trinité clausewitzienne classique – pouvoir politique, peuple et armée – notre recherche s’attache à mettre en évidence l’importance, à cet égard, de la définition du « sens de l’action ». Complexe à conceptualiser, cet objet naît de l’interaction des trois piliers de la trinité qui contribuent à le construire. Cette dynamique prend son origine dans le sens conféré, par le discours politique,à la décision de recourir à la force. Ce sens politique repose sur les intérêts nationaux tels qu’appréhendés par les décideurs, mais également, du fait de la contrainte démocratique, sur les préférences de l’opinion publique telles que perçues par le politique. Le soutien public apparaît essentiel pour alimenter la volonté politique dans le conflit, mais influence aussi le moral des militaires déployés en opérations. Notre étude s’attache donc, en second lieu, à analyser les composantes du sens conféré par les militaires à la mission qu’ils exécutent, afin de déterminer dans quelle mesure un sens politique insuffisamment clair peut influencer le soutien public et, in fine, une éventuelle perte de sens chez les soldats. Cette analyse multiscalaire cherche en définitive à répondre à la question de savoir pourquoi l’on se bat, en approfondissant deux cas d’étude : la participation de l’Armée de terre française à la FIAS, en Afghanistan, et à la FINUL renforcée, au Liban. Elle peut s’inscrire, plus largement, dans le courant d’analyse cherchant à déterminer les facteurs d’efficacité dans la guerre, en esquissant l’idée que les démocraties peuvent, du fait des contraintes qui leur sont propres, présenter une faiblesse à cet égard. / Many studies have determined that democracies perform better in war. Through our analysis of the relationship that links the pillars of today’s clasewitzian trinity – political leaders, people and soldiers – our study seeks to highlight the importance, to this regard, of defining the « meaning of the action ». In spite of a complex conceptualization, this object can be apprehended by analyzing the interactions of the three pillars, within the frame of a military intervention abroad. This interactional dynamic’s origin lies in the meaning given by the political discourse to the decision to use force. This political meaning leans on national interests (as perceived by policymakers), but also on public preferences (as perceived by policymakers), due to democratic constraint. Public support appears essential to underpin the political will during a conflict, but it also affects soldiers’ morale in the field. Secondly, our study thus seeks to analyse the components of the meaning given by soldiers to their mission,in order to determine to what extent an uncleared or blurred political meaning might affect public support and ultimately provoke a loss of meaning among the military. This multiscale approach aims to answer to the ultimate question of knowing why are we fighting, by deepening two case studies : the French Army contribution to ISAF (in Afghanistan) and UNIFIL II (in Lebanon). It can more broadly come within the framework of previous researchs studying strategic and battlefield effectiveness, by underlying that democracies might have a weakness in this regard.
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Les motivations des acteurs étatiques dans les interventions humanitaires : les États-Unis face aux cas du Rwanda (1994), du Kosovo (1999) et du Darfour (2003 à 2008)

Bregaj, Anjeza 05 1900 (has links)
Ce mémoire vise à comprendre les motivations des États à intervenir militairement dans un autre État pour mettre fin aux violations graves des droits de l’homme tel que le nettoyage ethnique et le génocide. Plus précisément, nous cherchons à comprendre pourquoi il y a eu une variation dans la position américaine face aux cas de génocide au Rwanda en 1994, au Kosovo en 1999 et au Darfour de 2003 à 2008. À partir d’une approche réaliste en Relations Internationales qui met l’accent sur l’intérêt national égoïste comme facteur principal explicatif du comportement des États, nous procédons à l’étude des cas de la position américaine lors de trois crises humanitaires. Plus précisément, nous cherchons à comprendre la non intervention des États-Unis lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, l’intervention américaine au Kosovo en 1999, et enfin la non intervention américaine au Darfour de 2003 à 2008. En somme, nos études de cas démontrent que c’est l’intérêt national qui motive les États d’intervenir ou de ne pas intervenir lors des cas de nettoyage ethnique ou de génocide. D’une part, lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, les États-Unis ne sont pas intervenus car l’intérêt national interprété comme le repli sur les affaires internes américaines ne serait pas maximisé par l’intervention militaire. Ensuite, l’intervention des États-Unis et de l’OTAN au Kosovo en 1999 est expliquée par l’intérêt national américain dans un contexte de l’après guerre froide d’approfondir son engagement sécuritaire en Europe et de préserver sa position hégémonique et son prestige sur la scène internationale, d’assurer la stabilité régionale et de préserver la crédibilité de l’OTAN. Finalement, l’intérêt national défini en termes de sécurité dans un contexte de la guerre au terrorisme explique la non intervention américaine au Darfour de 2003 à 2008. / This master’s thesis seeks to analyze what motivates a state’s military intervention in another state in order to stop mass human rights violations such as ethnic cleansing and genocide. Particularly, it tries to explain the United States inconsistent behavior towards genocide and ethnic cleansing during the Rwanda 1994, the Kosovo 1999, and the Darfur 2003 to 2008 humanitarian crisis. Using arguments of the realist approach in International Relations, whose main explanatory factor for state behavior is egoistic national self- interest, this paper examines the United States position during these three human rights crisis. Specifically, we seek to understand the United States non intervention during the Tutsi genocide in Rwanda in 1994, the United States intervention in Kosovo in 1999, and finally the United States non intervention during the mass killings in Darfur in 2003 to 2008. These case studies demonstrate that shifting definitions of the national self-interest motivate states to intervene or not intervene in ethnic cleansing and genocide crisis. First, during the 1994 Tutsi genocide in Rwanda, the United States chose to not intervene because the national interest, defined as the concentration on domestic affairs, would not be maximized by a military intervention. Secondly, the United States and NATO military intervention during the Kosovo crisis in 1999 can be explained by the pursuit of national self-interest maximization: in the post cold war context, the United States seek to strengthen their security engagements in Europe, to preserve their position and prestige in the international arena, to ensure regional stability as well as the NATO credibility. Finally, it will be argued that the national security self-interests motivated the United States non intervention in Darfur 2003 to 2008.

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