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La Formation Professionnelle Continue destinée à l'adulte en situation d'emploi : entre espace d'acquisition et transhumance / Training adults : between space for the acquisition and transhumanceDi Patrizio, Gabriele 12 June 2015 (has links)
Cette recherche s’intéresse à la Formation Professionnelle Continue des adultes. Elle questionne la portée de la dynamique qui se crée pendant qu’ils apprennent et se perfectionnent à l’occasion de stages de courte durée. Notre recherche a été réalisée auprès de 24 professionnels du secteur sanitaire et médico-social qui ont suivi au moins un stage entre les années 2008 et 2011. Nous les avons rencontrés dans le cadre d’un entretien semi-directif dont le guide a été élaboré à partir d’un modèle permettant de considérer l’attitude et le comportement en référence au Soi (Hamel et al., 1999). A partir d’un cadre épistémologique socioconstructiviste, l’analyse a contribué à relever non seulement, nombre d’idées forces corroborant la nécessité des stages comme espaces d’acquisition de compétences, mais aussi certaines indiquant des « transformations silencieuses » (Jullien, 2009) intervenant sur la « croissance de la vie adulte » (Bédard, 1987). Nous avons tenté de modéliser en quoi la FPC participe potentiellement de la construction identitaire du sujet. / This research focuses in training adults. We question the impact of the dynamics developed while they learn together. Our research was conducted with 24 people who followed at least one internship between 2008s and 2011. We met the participants within the framework of a semi-directive interview. This technique was developed from a model which consider attitude and behavior in respect to the Self (Hamel, et al., 1999). The analysis made in a socioconstructivist epistemological frame, has contributed to underline a number of ideas which supports the necessity of the internships as a space for the acquisition of skills, and other ideas which indicate that " silent transformations " (Jullien, 2009) can occur on the " growth of adult life " (Bédard, 1987) also thanks to the internships. The diverse elements of our research allowed us to show that the training potentially contributes to the construction of identity of the subject.
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Rapports sociaux de sexe et féminisation du corps enseignant au Québec : tendances longues et dynamiques actuelles.Lamarre, Simon 09 1900 (has links)
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Analyse de la gestion et des conditions de la mise en œuvre des cycles d’apprentissage par des directions d’écoles primaires francophones montréalaisesSt-Onge, Paul 03 1900 (has links)
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Des maîtres d’école aux instituteurs : une histoire de communautés rurales, de République et d’éducation, entre Lumières et Révolution (années 1760-1802) / From school teachers to teachers : a history of rural communities, of Republic and education, between Enlightenment and Revolution (years 1760-1802)Simien, Côme 09 December 2017 (has links)
Cette thèse a pour objet la grande énigme scolaire de la Révolution française : l’échec de l’école publique et le succès des écoles privées (cette dichotomie publique-privée ayant été créée par la Révolution). Loin de s’expliquer d’abord par le conservatisme politique et religieux des classes populaires, ainsi que les historiens l’ont affirmé depuis la fin du XIXe siècle, la déroute du projet scolaire républicain, n’est en réalité ni évidente de partout (en ville, l’école publique n’est pas en échec), ni linéaire (elle ne survient pas avant le printemps 1795 dans les campagnes). Pour la comprendre, il importe surtout de l’inscrire dans une histoire au long cours : depuis les années 1760, l’école élémentaire (celle où l’on apprend à lire, écrire et compter) a été appropriée par les communautés villageoises, au point de devenir une véritable « institution de proximité », contrôlée dans les faits par le groupe des co-résidents, malgré toutes les règles édictées par la monarchie et l’Église catholique afin d’en confier la direction aux évêques et aux curés. « Institution de proximité », l’école l’est d’autant plus aisément devenue que les enseignants de la fin de l’Ancien Régime (presque tous laïcs) accomplissaient au village (mais pas en ville) un ensemble de services extra-scolaires essentiels à l’affirmation de cet « esprit de localité » que l’on sait être si prononcé dans les communautés rurales du XVIIIe siècle : ce sont eux qui sonnaient les cloches paroissiales, entretenaient l’horloge communale, arpentaient les terres de la communauté et en dressaient la carte, chantaient la messe lors du culte, assuraient l’entretien de l’église et assuraient les fonctions de secrétaire-greffier de la collectivité locale. Au sein du village, l’enseignement dispensé par le maître d’école était du reste lui même perçu comme un lieu de perpétuation de la « personnalité collective locale » : au cours du second XVIIIe siècle, les pratiques pédagogiques des régents d’école ont en effet fini par intégrer le vaste complexe des « coutumes » locales. À ce titre, les communautés rurales imposaient aux enseignants qu’elles recrutaient (et qu’elles regardaient comme leur « serviteur ») qu’ils se conforment en tous points aux pratiques scolaires traditionnelles du village, freinant ainsi l’introduction dans les campagnes des innovations pédagogiques pensées par la Réforme catholique (La Salle, Démia, etc.) et par les Lumières. Bien avant 1789, les collectivités locales ont donc appris à éviter les prescriptions scolaires extérieures au village pour administrer l’école en fonction de leurs propres attentes.La Révolution, bien plus qu’elle ne contrarie cette emprise du local sur l’école, contribue au contraire à accentuer ce processus au long cours, malgré ses ambitions, tôt affirmées et maintes fois rappelées, d’imposer un « État instructeur » – comme l’avaient réclamé les Lumières depuis l’expulsion des Jésuites. À partir de 1789 et jusqu’en l’an II, alors que disparaissent rapidement les autorités de tutelle traditionnelle des petites écoles (évêques, intendants) et que les communautés rurales sortent parallèlement renforcées par la création des municipalités communales, les villages parviennent enfin pleinement à exercer une autorité souveraine sur l’école et ses enseignants. Tout change à partir du printemps 1795, lorsque deux nouvelles lois scolaires tentent d’arracher l’école publique de la sphère des compétences communales. Les villages se détournent aussitôt de cette dernière, pourtant massivement investie l’année précédente, et ouvrent dans le même temps de nombreuses écoles privées (autorisées par les deux mêmes lois). Au fond, il faut d’abord voir dans ce mouvement un moyen pour les collectivités locales de ne pas être dépossédées de leurs usages coutumiers de l’école. [...] / [No summary]
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Classe inversée et élèves de l'enseignement secondaire : d'une perspective technologique à une approche anthropologique / The flipped classroom and secondary school students : from a technological perspective to an anthropological approachPrignot, Patrick 17 April 2019 (has links)
Dispositif pédagogique qui réorganise temps et espaces scolaires grâce aux fonctionnalités des outils numériques, la classe inversée suscite un engouement important dans les sphères de l’éducation. Dans un contexte de développement rapide de cette pratique dans l’enseignement secondaire français, cette recherche s’intéresse à l’appropriation du dispositif par des élèves de lycée et interroge la dynamique créée chez les apprenants engagés dans une classe inversée. A travers de questionnaires et d’entretiens menés auprès d’élèves de huit classes de lycée, une analyse exploratoire a été conduite pour comprendre l’évolution des rapports au savoir des apprenants, ainsi que le repositionnement de l’élève face à l’enseignant dans la relation pédagogique. Il apparaît que le dispositif est un instrument au service du professeur plus qu’un levier de changement pour les élèves. Au-delà de l’impact sur la motivation, inégal selon les élèves, il semble que le dispositif de la classe inversée s’inscrive dans la problématique d’une redistribution des rôles au lycée qui mette l’élève en tension entre soumission et responsabilisation à propos de ses apprentissages. / A pedagogical tool which reorganizes educational time and space thanks to the use of new technologies, the Flipped Classroom has generated great enthusiasm in education. Given the rapid development of this instructional approach at the secondary level in France, this research looks at the appropriation of the flipped classroom by French high school students and questions the dynamics created for the learner navigating in a flipped setting. Using questionnaires and semi-directive interviews conducted with 8 high school classes, an exploratory analysis was done to understand the evolution of students’ relationship to knowledge and how they reposition themselves in relation to their teacher. It appears that the flipped classroom approach is more of an instrument to serve teachers’ needs than a change agent for students. Beyond its impact on student motivation, which differs from one student to another, the Flipped Classroom approach seems to come within the scope of the redistribution of roles at the high school level, placing the student in a situation of tension between submission and responsibility concerning his/her learning.
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La migration pour études : l’expérience de retour des diplômés guinéens dans leur pays d’origine après une formation au CanadaBarry, Mamadou Gando 11 1900 (has links)
Notre recherche a pour objet la migration pour études et plus précisément l’expérience de retour et du non-retour des diplômés guinéens formés au Canada. Elle repose sur une démarche qualitative. Prenant appui sur des matériaux discursifs issus d’entrevues individuelles dans deux sites (en Guinée et au Canada), auprès d’un échantillon de trente et un diplômés, notre étude s’est attachée, dans un premier temps, à faire ressortir les motivations des étudiants à « retourner au pays » à la fin de leurs études au Canada ou, à l’inverse, à demeurer dans le pays d’accueil. Dans une seconde phase, la recherche s'est intéressée au devenir des enquêtés après leurs études et en particulier à l’insertion ou réinsertion sociale, familiale et professionnelle des diplômés retournés en Guinée ou installés au Canada. Enfin, notre étude examine les perspectives d’avenir de l’ensemble de nos répondants; leurs satisfactions et frustrations après le retour en Guinée ou l’installation au Canada, le bilan qu’ils tirent de leur expérience de migration pour études mais aussi les perspectives de retour éventuelles et les liens que ceux qui sont restés entretiennent avec leur pays d’origine.
Pour les diplômés retournés en Guinée, l’analyse des données montre que les « perspectives d’emploi et de promotion » ont joué un rôle central dans leur décision de rentrer. Ils sont également nombreux a déclaré avoir choisi le retour pour des raisons familiales. Certains justifient aussi leur retour par « la volonté de servir le pays ». Si l’insertion familiale a été facile pour la plupart des diplômés retournés en Guinée, la réinsertion sociale, le retour à des pratiques sociales et à un environnement précaire « qu’ils avaient oublié » semble en revanche avoir été moins aisé. Sur le plan professionnel, le séjour canadien est perçu comme ayant eu un impact très positif sur leur carrière. Les diplômes canadiens semblent très valorisés en Guinée et les réseaux canadiens que les diplômés ont pu établir lors de leur séjour sont aussi très utiles.
La possibilité de trouver un emploi décent au Canada domine également le discours des répondants qui ont choisi de demeurer au pays d’accueil après leur formation. Les répondants ayant choisi de demeurer au Canada évoquent également fréquemment l’idée de « sacrifier » leur retour au profit de « l’avenir » des enfants. La politique de l’immigration canadienne par « l’incitation » de demeurer au Canada après les études ont aussi influencé certains diplômés dans leurs décisions de ne pas retourner. Même s’ils évoquent fréquemment l’emploi pour justifier leur installation au Canada, nos répondants restés au Canada ne trouvent pas facilement un travail qui correspond à leur formation et doivent souvent se contenter de « petits boulots ». Plusieurs pointent du doigt le «bilinguisme» et la «discrimination» en milieu de travail comme obstacles majeurs. Enfin, pour bon nombre d’entre eux le « retour au pays » est une perspective jamais écartée, la plupart n’ont jamais coupé le lien avec leur pays d’origine et plusieurs tiennent à faire connaître la culture guinéenne à leurs enfants. / The present study deals with the phenomenon of migration for educational purposes. Based on a qualitative approach, it specifically looks at the experience of Guinean graduates, educated in Canada, both those that have returned home and those that chose to stay in the host country. Using discursive materials gathered through individual interviews carried out in both Guinea and Canada, the sample includes 31 graduates.
The thrust of the study is threefold. It seeks, first, to identify the main motivations for Guinean graduates in their decision to “return home” or stay in the host country at the end of their studies. The second aim is to enquire about the future of the graduates, particularly their social, family and professional integration or re-integration back home or in Canada. Finally, the study examines the future prospects of the sampled graduates: their satisfaction or lack thereof with their current situations, their retrospective view about the experience of migration for studies, the prospects of eventual return back home for those who stayed in the host country, as well as the linkages they have maintained with their home country.
In the case of those who returned home, the study shows that “employment and promotion prospects” had played a central motivating role in their decision to return. Family considerations constituted the main motivation for some, while others cited their “resolve to serve the home country”, as the main incentive for their return. If family reintegration was easy for most of them, re-adaptation to certain social practices “they had forgotten” seems to have been less smooth. On the professional front, it appears that their Canadian training had a positive impact on their careers, as the reputation of Canadian certificates seems quite valuable in Guinea. Also, the professional networks established during their stay in Canada seem to be useful to many.
For those who remained in Canada, the possibility of finding a decent job seems to be the main incentive for staying. They often cite the opportunity that Canada offers for a “better future” for their kids as one reason for their decision to stay, which they consider as a worthy “sacrifice”. Another important motivation is the Canadian immigration policy, which encourages graduates to remain in the country. But while they often cite employment opportunities in Canada to justify their decision to stay, they do not, in most cases, get an appropriate employment in line with their qualifications. Thus, they generally end up taking up “petty jobs”. Many blame “discrimination” and their poor or non-existent “English” for this situation, given Canada’s bilingualism. Finally, however, the majority of them still do not exclude “returning home” one day, and they have not severed links with the home country. In fact, most of them strive to raise their kids in a way that would not detach them from Guinean cultures and customs.
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Les écoles privées à projet religieux ou spirituel : analyse de trois «communautés» éducatives : juive, musulmane et Steiner : à MontréalTremblay, Stéphanie 03 1900 (has links)
La légitimité des écoles privées fondées sur un projet religieux ou spirituel fait l’objet de débats épineux tant au Québec qu’ailleurs, depuis plusieurs années (chapitre 1). À la différence des nombreux travaux normatifs déjà produits sur ces questions, cette thèse propose une contribution empirique sur la réalité de certaines de ces écoles à Montréal. Notre objectif général consiste donc à comprendre comment la dimension religieuse ou spirituelle d'écoles privées de groupes ou courants minoritaires (juives, musulmanes, Steiner) se traduit dans les discours et pratiques de l'école. La mise en lien d’écoles abritant des projets éducatifs minoritaires de différentes natures vise par ailleurs à poser un regard plus large sur l’identité, ethnique ou religieuse.
Après avoir analysé les trois écoles, nous examinons les différences ou convergences significatives entre elles. Puis, nous tentons de mieux comprendre comment leurs discours et leurs pratiques nous renseignent sur les attentes parallèles relatives à l’éducation en contexte libéral. Nous portons alors attention (chapitre 2) aux interactions entre le curriculum « séculier » et une perspective religieuse ou spirituelle, à la conception de l'autonomie dans la scolarisation, à la formation du citoyen et à la hiérarchisation des valeurs éducatives. En nous inspirant entre autres de Juteau (1999), nous considérons ces écoles comme des « communautés » éducatives.
Notre démarche méthodologique (chapitre 3), d’inspiration ethnographique, s’articule autour d'observations participantes en 5e et en 6e année du primaire et en 1re et 2e année du secondaire (environ 3 jours par classe) et à plus de 45 entrevues, menées auprès des enseignants, des directions d’école et des parents d’élèves. Même si notre dispositif ne consiste pas à faire « émerger » une théorie, nous nous inspirons de la méthode de la « théorisation ancrée » pour analyser nos données.
Le premier chapitre d’analyse (chapitre 4) illustre d’abord un cas relativement « pur » de communalisation, puisque l’école Steiner produit du spirituel sans forcément se situer dans un rapport de force avec d’autres groupes sociaux. Cela reflète donc comment une lignée identitaire peut être construite grâce à l’enracinement dans une tradition et une mémoire « créées» par l’école. L’école musulmane (chapitre 5) adapte plutôt les références associées à la religion de manière à constituer un « pont » entre la socialisation primaire et celle de la société d’accueil. On constate en effet que la direction et les enseignants de l’école ne réinventent pas la lignée croyante, mais ne la reproduisent pas non plus à l’identique. En ce qui concerne l’école juive (chapitre 6), elle permet surtout d’attester une communauté ethnoreligieuse extérieure. La tradition juive enseignée à l’école, souvent qualifiée de « traditionalisme non religieux » par les acteurs scolaires, présente donc peu de réinterprétations ou de transformations dans ce contexte scolaire.
Un dernier chapitre d’analyse (chapitre 7), abordant les trois écoles dans une perspective comparative, met notamment en perspective comment ces trois institutions transmettent une culture identitaire et un style de vie débordant le cadre scolaire, qui englobent les croyances religieuses et/ou spirituelles, mais ne s’y réduisent pas. / For several years now, the legitimacy of private schools founded on religious or spiritual projects have been the object of thorny debates both in Quebec and elsewhere (Chapter 1). Unlike a number of normative studies already produced on this topic, this thesis presents an empirical contribution to understanding the reality of some such schools in Montreal. Our general objective consists of appreciating how the religious or spiritual dimensions of private schools specific to minority groups or social currents (Jewish, Muslim, Waldorf) are transferred into discourse and practices within the schools. Exploring schools that protect the educational projects of diverse minorities, this study opens a broader window onto ethnic and religious identities.
Here, I examine meaningful differences and similarities between three such schools. This is followed by an attempt to understand what discourse and practices within these schools tell us about common expectations with relation to education in a liberal context. I therefore pay attention (in Chapter 2), to interactions between the “secular” curriculum and a religious or spiritual perspective, as well as to the notion of autonomy in schooling, to citizenship training, and to the prioritization of educational values. Much like Juteau (1999), among others, I find these schools to be educational “communities”.
My methodological approach (Chapter 3), with an ethnographic orientation, draws on participant observation carried out in Grades 5 and 6 primary school classrooms, as well as in Years 1 and 2 secondary classrooms (approximately 3 days in each class). It also involves more than 45 interviews, carried out with teachers, school administrators, and the parents of students. Even though my approach does not involve identifying a relevant theory, I am nevertheless guided by the method of “grounded theory” as a means of analysing my data.
The first analytical chapter (Chapter 4), illustrates a more or less “ideal type” of communialization, given that the Waldorf school focuses on spiritual work without necessarily situating itself with relation to other social groups. This reflects how an identity distinction can be constructed through rooting oneself in a tradition and in a memory “created” by the school. Meanwhile, the Muslim school (Chapter 5) adapts references associated with the religion in an attempt to constitute a “bridge” between primary socialization and that of the host society. I argue that while the administration and the teachers of the school do not reinvent a belief system, they do not entirely reproduce an identical system from elsewhere either. With regards to the Jewish case (Chapter 6), most notably the school fosters the externalization of an ethno-religious community. The Jewish tradition being taught at school is often described as “non-religious traditionalism” by school officials, and therefore presents few re-interpretations or transformations of the tradition in the context of the school.
A last analytical chapter (Chapter 7) addresses the three schools in comparative scope, in order to put into perspective how these institutions transmit identitary cultures and lifestyles that exceed the framework of any of the schools, which encompass religious and/or spiritual beliefs without being reduced to these.
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Conceptions des groupes œuvrant à l’ouverture d’une école publique alternative quant aux facteurs qui favorisent ou contraignent leurs démarches auprès des autorités scolairesArsenault, Sarah 08 1900 (has links)
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Les impacts des Tics dans la formation aux métiers de l'information en Afrique de l'Ouest / The Impacts of ICTs in training for information careers in West AfricaGaye, Doudou Sall 15 December 2014 (has links)
Ce travail de recherche repose sur l’hypothèse selon laquelle les TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Éducation), Internet et d’autres développements de systèmes d’information, modifient fondamentalement et en profondeur, l’approche du contexte du management des archives et de la documentation en Afrique. Notre étude porte sur le développement en cours des technologies de l'information en général et sur l’usage des TICE en particulier dans l’enseignement supérieur africain tout en mettant l'emphase sur les dispositifs sénégalais mis en œuvre à l'EBAD (École de bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes de Dakar, Sénégal) et leur réception chez les professionnels africains. Un tel bouleversement numérique implique nécessairement de nouvelles méthodologies pensées pour l' « action informationnelle », les pratiques à distance, et de nouveaux savoir-faire dans le traitement, la gestion, la recherche et la diffusion de l’information. C'est pourquoi les professionnels africains de l’information-documentation sont conduits aujourd’hui à s’impliquer et à s'adapter dans un nouveau rôle de médiateurs de l’information, qui suppose l’acquisition et la maîtrise de nouvelles compétences éducatives, informationnelles, documentaires et sociotechniques. Rôle des professionnels africains d’autant plus indispensable que la majeure partie de nos concitoyens sont analphabètes, à plus de 60%, notamment dans les langues où les ressources du Nord sont écrites.Or, il est admis que ces compétences ne peuvent être acquises que par la formation, et c’est la raison pour laquelle nous nous sommes fixé comme objectifs, à travers nos trois études empiriques, de dresser dans un premier temps l’état des lieux de la formation dans les LIS africaines, puis en interrogeant des professionnels de l'information, d’analyser leurs pratiques et leurs usages de l'information et des dispositifs de formation à distance, leurs besoins propres en formation et enfin nous esquissons les bases d’une réflexion prospective sur les perspectives d’avenir des métiers de l'information documentation en Afrique, dans des environnements complexes et en perpétuel mouvement. / This research work is based upon the assumption that the ICTEs (Information and Communication Technologies for Education), Internet and other Information systems developments bring about a deep and fundamental change to the approach of the overall context of archive and documentation management in Africa. Our survey concerns the current development of information technologies in general and particularly the use of ICTEs in higher education in Africa, focussing on the mechanisms implemented at the School for Librarians in Dakar, Senegal, “EBAD” (École des bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes de Dakar) and the way they are received by the African specialists. Such a significant digital upheaval necessarily implies new methodologies devised for “informational activities”, remote work and new know-hows in the processing, management, research and sharing of information. For that reason, African information and documentation specialists are now led to get involved and adapt to their new role of information mediators, which implies that they acquire and master new educational, informational, documentary and sociotechnical capabilities.This new role of African specialists is all the more necessary as the vast majority of our fellow citizens are illiterate (more than 60%, particularly in languages used by northern countries for the exchange of cultural resources and information).Now these capabilities can admittedly be acquired only by training; this is why we have set our goals through our three empirical studies: firstly, to review the current state of training in the African LIS, secondly by asking the specialists questions, to assess their practice of information and distance learning methods and to identify their own training needs. Thirdly, we are laying the base for the reflection on future prospects of jobs in the field of information / documentation in Africa, in complex and ever-changing environments.
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Questions d'alphabétisation dans le contexte africain / Literacy issues in the African contextSeurat, Adeline 16 October 2012 (has links)
Si la proportion d'adultes analphabètes dans les pays d'Afrique subsaharienne a décliné entre 1985 et 2008, le nombre d’individus analphabètes a en réalité augmenté au cours de cette période. C'est dans ce contexte que depuis avril 2000, la communauté internationale poursuit les objectifs du processus Education Pour Tous, dont l’un vise, d’ici à 2015, à améliorer de 50 % les niveaux d'alphabétisation des adultes. Cette thèse a pour objectif d’analyser dans quelle mesure la scolarisation primaire et les programmes d’alphabétisation, deux processus sur lesquels la politique éducative peut intervenir, permettent aux individus des pays d’Afrique subsaharienne d’acquérir des compétences de base en lecture. Dans la grande majorité des pays africains, les analyses, menées sur la base d’enquêtes de ménages, montrent qu’il ne suffit pas d’être allé à l’école jusqu’à la fin du cycle primaire pour savoir lire une fois adulte et qu’il est primordial d’avoir bénéficié d’une certaine qualité de l’éducation. De plus, pour un même temps d’enseignement, le degré d’alphabétisme des individus est très différent selon les pays, indiquant donc de fortes disparités en termes de qualité de l’éducation. Ces disparités ne s’expliquent pas par des niveaux différents de ressources allouées aux systèmes éducatifs, mais paraissent plutôt liées à des différences liées d’une part, au temps d’enseignement dont ont bénéficié les individus, et d’autre part, à l’organisation du contexte scolaire à l’intérieur de ce temps. Si la scolarisation primaire ne suffit pas, dans son fonctionnement actuel, à assurer un savoir lire durable aux individus, cela implique un rôle significatif des activités d’alphabétisation. Il ressort des analyses des enquêtes de ménages que la participation à des programmes d’alphabétisation reste en moyenne assez limitée en Afrique subsaharienne. De plus, il existe une très forte variabilité entre les pays, des impacts des activités d’alphabétisation sur le savoir lire des individus. Ceci s’explique sans doute par la grande diversité des programmes d’alphabétisation mis en œuvre. Cette diversité, à laquelle s’ajoute la quasi-absence de véritable politique nationale de développement de l’alphabétisation, rend très difficile l’identification des modalités efficientes d’organisation des activités d’alphabétisation. / Despite the proportion of illiterate people in sub-Saharan Africa having declined between 1985 and 2008, the number of illiterates has actually increased during the period. It is within this context, that since April 2000, the international community has been committed to six Education for All goals. One of these goals is to achieve a 50 per cent improvement in adult literacy levels by 2015. This thesis aims to analyse how primary education and literacy programs (two processes on which educational policy can intervene) enable the populations of sub-Saharan Africa to acquire basic reading skills. In the vast majority of African countries, the analysis based on household surveys shows that schooling to the end of the primary cycle is not sufficient to enable literacy as an adult, and the former also show that it is critical to have had education of some quality. Furthermore, the individual literacy levels can be very different from one country to another, even with the same teaching time. This shows significant disparities in terms of educational quality. These disparities cannot be explained by differences in the levels of resources allocated to educational systems. The former would rather appear to be related to differences on the one hand, in the teaching time received by individuals, and on the other, to how the school is organized within this time. If primary education, as it currently operates, is not enough to ensure sustainable literacy for individuals, thus this implies that literacy activities play a significant role. The analysis of household surveys shows that participation in literacy programs is, on average, quite limited in SSA. In addition, there is high variability between countries in terms of the impacts of literacy activities on reading skills. This is probably due to the wide variety of the literacy programs that are implemented. This diversity, combined with no real national policy on the development of literacy, makes it very difficult to identify possible efficient ways of organizing literacy activities.
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