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Lenin e a educação politica : domesticação impossivel, resgate necessarioFreitas, Francisco Mauri de Carvalho 18 February 2005 (has links)
Orientador: Silvio Oliveira Donizatti Gallo / Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campinas, Faculdade de Educação / Made available in DSpace on 2018-08-04T03:16:21Z (GMT). No. of bitstreams: 1
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Previous issue date: 2005 / Resumo: Examino neste estudo as contribuições de Vladímir Ilich Uliánov - Lenin - à educação, bem como sua crítica à universidade e aos ideólogos que participavam do processo de transformação da sociedade russa em território sem lei e a atender aos dissolutos interesses do capitalismo. A hipótese central que direciona este estudo é que, coletivamente, Lenin pode subsidiar uma teoria revolucionária da educação imprescindível à emancipação intelectual e a libertação política do proletariado e dos camponeses pobres. A revisão bibliográfica da obra de Lenin me permitiu compreender que a universidade russa e seus acadêmicos, para além dos interesses da monarquia feudal, estavam subsumidos aos interesses da burguesia russa, hegemonizando-se a partir da primeira revolução democrática de 1905. Nesse contexto, as ciências sociais e a filosofia, ministradas na Universidade, não interessavam ao czar e nem aos latifundiários. Paradoxalmente, à instituição russa de ensino superior cabia, em tempos pacíficos, encher as cabeças dos discentes com a sabedoria acadêmica e o ridículo doutrinário subjetivista e escolástico. O sistema nacional de ensino estava nas mãos das classes dominantes, então, ao Partido Comunista ¿ uma 'grande escola¿, como Lenin o chamava ¿ cabia a tarefa de educar politicamente as novas gerações russas para levar adiante o processo revolucionário, iniciado em janeiro de 1905. Posto, o referencial leninista tem uma importância incontornável para os estudiosos da educação à medida que aduz novos elementos à compreensão dialética e crítica das relações de produção e do cenário político educacional brasileiro / Resume: Dans cette étude j¿analyse les contributions de Vladímir Ilich Uliánov - Lenin - sur l¿éducation, de même que sa critique de l¿université et des idéologues que participaient au processus de transformation de la societé russe dans un territoire sans loi et que servaient les intérêts dissolus du capitalisme. L¿hypothèse centrale de cette étude est que, Lenin dans l¿ensemble, peut aider l¿idée révolutionnaire que l¿éducation est indispensable pour l¿émancipation intellectuelle et pour la libération politique du prolétariat et des paysans pauvres. La révision bibliographique de l¿ouvrage de Lenin m¿a fait comprendre que l¿université russe et ses académiciens, por delà des intérêts de la monarchie féodal, étaient agrée aux intérêts de la bourgeoisie russe. Depuis la première révolution démocratique de 1905 ils ont obtenu l¿hégémonie. Dans ce contexte, il n¿y avait pas de souci ni par le czar, ni par les propriétaires de latifundia, pour le sciences sociaux et pour la philosophie, appliquées dans l¿université. En paradoxe, pendant les temps paisibles, la mission de l¿instituion russe de l¿enseignement supérieur, était de mettre dans la tête des élèves, des idées academiques et le ridicule doctrinaire subjectiviste et scolastique. Les classes dominantes avaient la puisance du système éducatif, alors, la mission du « parti communiste », appelé par Lenin d¿une grande école, était d¿élever politiquement les nouvelles générations russes pour mettre en avant le processus révolutionnaire, initié en janvier 1905. Pour les studieux de l¿éducation la référence léniniste c¿est très importante à mesure qu¿elle ajoute des noveaux éléments à la compréhension dialectique et critique des relations de production et de la scène politique de l¿éducation brésiliéne / Doutorado / Historia, Filosofia e Educação / Doutor em Educação
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La ragione dialettica come esperienza critica : praxis, storia ed etica nella filosofia di Jean-Paul Sartre / La raison dialectique comme expérience critique : praxis, histoire et éthique dans la philosophie de Jean-Paul Sartre (1956-1965) / The dialectical reason as critical experience : praxis, history and ethics in Jean-Paul Sartre’s philosophy (1956-1965)Collamati, Chiara 20 November 2015 (has links)
Ce travail de recherche a pour but de circonscrire, dans la pensée sartrienne des années 1960, le périmètre au sein duquel l’éthique se constitue comme possibilité de la pensée critique, c’est-à-dire comme assomption subjective de la politicité de celle-ci. Notre lecture considère les manuscrits sartriens des années 1960 sur l’éthique dialectique comme un complément fondamental de l’expérience critique conduite dans la Critique de la Raison dialectique (avril 1960). Dans cet ouvrage majeur, Sartre lie la possibilité de rendre une histoire intelligible à une refondation de la dialectique en tant que méthode d’analyse du concret historique. A partir d’une telle refondation, il devient possible de déterminer les bases épistémologiques d’une anthropologie historique et structurelle, aussi bien que les conditions de surgissement de l’agir en commun des hommes. Une fois fixés ces points, la recherche tourne autour de deux axes principaux. Le premier évalue, sur un plan à la fois méthodologique et épistémologique, l’effort sartrien visant à fournir une théorie de la connaissance au marxisme, considéré comme une expérimentation théorico-pratique encore à accomplir. A ce niveau, la méthode régressive-progressive de Sartre a été confrontée avec celle utilisée par Marx dans la critique de l’économie politique, afin d’en évaluer les points de proximité et de dépassement. Autour du deuxième axe, transversal au premier, on voit se profiler le noyau éminemment historico-politique : la compréhension dialectique des événements qui marquent subjectivement (et donc politiquement) le cours du temps historique, n’est pas séparable d’une interrogation sur l’historicité des sujets impliqués dans ce même mouvement. Pour cette raison, le statut de la subjectivité chez le Sartre des années 1960 a été interrogé à travers une analyse concernant le caractère normatif du social. Le focus sur la notion de normativité a permis, d’un côté, de comprendre l’intériorité réciproque entre la subjectivation et l’objectivation ; et, de l’autre, de fixer les bases pour une axiologie marxiste. Une telle approche permet de valoriser l’efficacité historique de la dimension éthique de la praxis, en l’assumant comme prisme à travers lequel Sartre analyse les problèmes posés par le stalinisme et les luttes de libération anticoloniale. Cela nous a conduit enfin à questionner la torsion imposée par Sartre à la notion de besoin qui devient, d’un point de vue matérialiste, la racine d’une éthique comme passage obligé pour toute politique. / The aim of this research is to delineate, within the Sartrian thought of the Sixties, the mobile perimeter inside which to define ethics as the overcoming possibility for a critical thought. In other words: as the subjective assumption of its political dimension. The shift of Sartre’s historical-political thought follows a development not yet studied enough by scholars. The manuscripts of the Sixties about dialectical ethics appear as the fundamental completion of the dialectical experience of the Critique de la Raison dialectique (1960). Sartre was not able to publish the second part of the book during his life: indeed, the blockage of that work is the result of the structural limit of every attempt to conceptualize historical experience. In the Critique, the possibility to make a single history intelligible depends on a refoundation of dialectics as research method for concrete historical reality. Starting by such refoundation, it becomes possible to define the epistemological basis of a historical structural anthropology, and the conditions for the insurgence of human collective action at the same time. In our interpretation, this approach is out of a future perfect’s logic that means out of the core of the modern sovereignty’s system. Once fixed those points, the research moves around two principal problematic axis. The first evaluates the methodological and epistemological accuracy of Sartre’s attempt to formulate a theory of knowledge for Marxism, considering this one as a theoretical-practical experiment yet to be done. At this point, Sartre’s regressive-progressive method is compared to Marx’s method of critique of political economy, evaluating affinity aspects and overcoming lines. Around the second axis, transverse to the first, the more properly historical-political plexus finds its profile: the dialectical comprehension of events connoting subjectively (that means politically) historical time’s flow isn’t detachable from questioning about the historicity of subjects involved in this flowing. For this reason, in the Sartrian thought of the Sixties the subjectivity’s status is analyzed questioning the normative disposition of social sphere: focusing on normativity allows to understand the mutual implication of subjectification and objectification, in addition to locating basis for a Marxist axiology. Moreover, this perspective allows to improve historical effectiveness of praxis’s ethical dimension. This one is the lens by which Sartre analyzes both Stalinism and colonial liberation struggles, but also the point of clarification of the torsion he imposes to the notion of longing. Materialistically, with the longing Sartre discovers the root of an ethics as the necessary step for every politics. / Il lavoro di ricerca si propone di circoscrivere, all’interno del pensiero sartriano de-gli anni ’60, il perimetro mobile entro cui si definice l’etica come possibilità ulteriore del pensiero critico, come assunzione soggettiva della sua politicità. Lo spostamento operato nella riflessione storico-politica di Sartre si compie in una direzione – seguita finora solo parzialmente dagli interpreti ‒ volta ad assumere i manoscritti degli anni ’60 sull’etica dialettica come complemento fondamentale dell’esperienza critica condotta nella Critique de la Raison dialectique (1960) ‒ il cui blocage, esito di un limite struttu-rale ed interno ad ogni concettualizzazione dell’esperienza storica, impedirà la pubbli-cazione del secondo tomo dell’opera. Nella Critique, la possibilità di rendere una storia intelligibile è sospesa alla rifondazione della dialettica come metodo d’indagine del concreto storico. A partire da tale rifondazione è possibile determinare tanto le basi epi-stemologiche di un’antropologia storica e strutturale, quanto le condizioni d’insorgenza dell’agire in comune degli uomini. Nella nostra lettura, tale prospettiva si sottrae alla logica del futuro anteriore, caratterizzante il moderno dispositivo sovranista. Fissati questi punti, la ricerca ruota attorno a due assi problematici principali. Il primo valuta, su un piano al contempo metodologico ed epistemologico, la tenuta del tentativo sar-triano di fornire una teoria della conoscenza al marxismo, reso possibile dalla convin-zione che quest’ultimo sia un esperimento teorico-pratico ancora da compiere. A questa altezza, il metodo regressivo-progressivo di Sartre viene confrontato con quello adottato dal Marx critico dell’economia politica, per valutarne i punti di vicinanza e di supera-mento. Attorno al secondo asse, trasversale al primo, si profila il plesso più propriamen-te storico-politico: la comprensione dialettica degli eventi che connotano in senso sog-gettivo (e quindi politico) il corso del tempo storico, non è separabile da un’interroga-zione sulla storicità dei soggetti che, in tale movimento, sono implicati. Per questo mo-tivo, lo statuto della soggettività nel pensiero sartriano degli anni ‘60 viene analizzato mediante un’interrogazione sul carattere normativo del sociale: il focus sulla nozione di normatività permette infatti da un lato, di comprendere l’interiorità reciproca di sogget-tivazione ed oggettivazione e, dall’altro, d’individuare le basi per un’assiologia marxi-sta. Tale prospettiva consente di valorizzare l’efficacia storica della dimensione etica 4 della praxis, attraverso cui Sartre analizza i problemi posti dallo stalinismo e dalle lotte di liberazione coloniale, ma anche d’illuminare la torsione cui egli sottopone la nozione di bisogno per farne, materialisticamente, la radice di un’etica che diviene passaggio obbligato per ogni politica.
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Philosophie et société : esquisse d'une contribution à la définition de la fonction sociale du philosophe / Philosophy and society : a contribution to the definition of the social function of the philosopherBethencourt, Julien 26 November 2011 (has links)
Ce travail de thèse est l'esquisse d'une contribution à la question suivante : comment faire de la philosophie aujourd'hui pour, non plus seulement interpréter le monde de différentes manières, mais aussi participer à le transformer ?Pour produire cette contribution, ce travail se propose de définir la fonction sociale de la pratique matérielle du philosophe dans les systèmes de production philosophiques, culturels et sociaux.C'est ainsi que ce travail définit avec les outils conceptuels de la théorie matérialiste historique de Marx, Engels et Althusser, et psychanalytique de Freud :- les pratiques déterminées de production discursives que le philosophe accomplit dans son système de production spécifique ;- la fonction culturelle particulière que ces pratiques ont pour les forces productives, les rapports et les systèmes de production des discours idéologiques dominants et (ou) émergeants, des discours savants des Sciences Humaines et Sociales et des Arts, Lettres et Langues, et des discours profanes ;- enfin, la fonction sociale générale de ces pratiques. / This doctorial dissertation is an attempt to contribute to the following question: how to practise philosophy today in order to not only interpret the world in various ways, but also to participate in changing it ?To do that this doctorial thesis aims to define the social function of the material practice of the philosopher in philosophical, cultural and social production systems. Relying on both the conceptual tools of Freudřs psychoanalytical theory and those of the theory of historical materialism as used by Marx, Engels and Althusser, this thesis specifies :- The practices of discursive production accomplished by the philosopher within the framework of his or her specific production system.- The cultural function these practices have for the productive forces, the relationships and the production systems of dominant and (or) emerging ideological discourses, scholarly discourses in the humanities and the arts, and discourses aimed at the general public.- Finally the general social function of these practices.
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La critique de la subjectivité et de ses figures chez T.W. Adorno. Une construction moderne / The critique of subjectivity and its figures by T. W. Adorno. A modern constructionGayraud, Agnès Marie 03 December 2010 (has links)
Cette thèse expose selon une double méthode génétique et architectonique la critique adornienne de la subjectivité et de ses figures depuis les textes de critique esthétique du philosophe rédigés au milieu des années vingt jusqu’à la Dialectique négative. Les figures dont la critique thématise la réification implacable à l’âge du capitalisme avancé sont à la fois les diverses incarnations de la subjectivité (du sujet philosophique à l’individu social) et ses produits (les œuvres d’art et la culture, le système idéaliste et la société). Nous montrons que leur critique, articulée selon des régimes divers (philosophique, esthétique et sociologique) s’élabore chez le philosophe comme une véritable construction. Bâtie en vue de résister à un idéalisme irréfléchi et désuet, menaçant l’art, la philosophie et l’individu même de liquidation, cette construction fait de l’immanence subjective – extrapolée à terme à l’échelle de la société tout entière – son lieu problématique initial dont elle ne brise le cercle oppressif qu’à partir de l’exigence d’une expression de la souffrance conférant à terme à la construction sa dynamique opératoire. Sans esthétisation aucune de la pensée adornienne mais par une attention soutenue à sa présentation, ce travail vise à donner aux modèles respectifs de la critique qu’elle élabore – critique esthétique, Théorie critique et négativité – leur unité fonctionnelle propre qui ne se dissout nullement dans le fragmentaire pas plus qu’elle ne se laisse rassembler en un procès idéaliste renversé, mais présente la forme d’une construction modulaire, en mouvement, par laquelle la subjectivité se réfrène et se libère, opposant à sa propre loi la résistance matérielle du monde. / This thesis proceeds both genetically and architectonically to present Adorno’s critique of subjectivity and its figures. It relies upon a wide array of Adornian texts, ranging from the mid 1920s to the late 1960s. Adorno’s critique highlights the inescapable reification of subjectivity’s figures, which he understands as both incarnations of subjectivity (from the philosophical subject to the social individual) and products of subjectivity (works of art and culture, the idealist system and society itself). We defend that their critique, borrowing to aesthetic, sociological, and philosophical approaches, is elaborated by the philosopher as a very construction. This “construction” is built to resist an obsolete, unreflective idealism, which, in his view, threatens the arts, philosophy, and the individual with liquidation; it proceeds from subjective immanence as the problematic core of idealism, which oppressive circle it can only break through in following the demand for the expression of suffering, which gives it its critical dynamic. Through close attention to Adorno’s exposition, this work aims at restoring the functional unity of his critical models (aesthetic critique, critical theory, and negativity), which neither dissolve into fragments nor can be brought together in an inverted idealist process; it rather presents Adorno’s construction as a whole of dynamic, modular units, by means of which subjectivity both refrains and frees itself, by confronting its own laws to the material reality of the world.
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L'espace public au-delà de l'agir communicationnel. Quatre renversements de perspective pour sortir des impasses du modèle habermassienBallarini, Loïc 30 November 2010 (has links) (PDF)
Ce travail vise à définir les conditions d'un renouvellement de la portée théorique et empirique du concept d'espace public. À partir d'une lecture critique du livre fondateur de Jürgen Habermas et des principales contributions dans le champ des Sciences de l'information et de la communication, en m'inscrivant dans une démarche interdisciplinaire faisant appel à la philosophie, aux études littéraires et linguistiques, à la géographie, à la sociologie et à l'ethnologie, et en m'appuyant sur des entretiens avec des lecteurs de presse régionale, je propose d'opérer quatre renversements de perspective permettant de dépasser les limites de la conception habermassienne de l'espace public. Il s'agit tout d'abord de renoncer à toute idée d'un âge d'or pour considérer l'espace public comme un ensemble de processus dynamiques. La deuxième étape consiste à le concevoir comme le lieu symbolique de formation des opinions personnelles, et non, comme le fait Habermas, comme le creuset d'une opinion publique plus fantasmée que scientifiquement établie. La conception universelle, unique et médiatique de l'espace public habermassien constituant elle aussi une impasse, un troisième renversement conduit à envisager un espace public fragmenté, local et conversationnel. Ces trois premiers renversements de perspective sont rien moins que nécessaires pour pouvoir continuer à étudier l'espace public dans le monde contemporain. Ils permettent d'en faire un concept central dans l'étude de la circulation des idées et des nouvelles. Mais, comme le montrent les entretiens, ils trouvent aussi leurs limites en ce qu'ils n'autorisent qu'un abord superficiel de la question de la formation des opinions personnelles. Donner sa pleine mesure au potentiel heuristique de l'espace public passe donc par un quatrième renversement de perspective, qui consiste à faire sortir le concept de la théorie de l'agir communicationnel pour l'intégrer à une théorie de la société capable d'expliciter les rapports sociaux. Là où Habermas réifiait son concept en le soumettant à l'illusion d'une société guidée par la recherche de l'entente, une critique marxiste ouverte aux différentes recherches sur les processus de socialisation permet à l'espace public de prendre en compte les conditions objectives et les rapports de force dont est faite la société.
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Africando ; Bilan 1988-2009 et projets 2010-2018. Vol. I Rapport pour l'habilitation à diriger des recherchesCahen, Michel 23 November 2010 (has links) (PDF)
Ce rapport d'HDR a été conçu comme un « super-rapport d'activité » d'un chercheur aux deux tiers de sa carrière. Il reprend donc, et met en perspective, les grands thèmes de la recherche menée sur l'Afrique de colonisation portugaise au XXe siècle, en montrant en quoi il ne s'agit pas seulement d'une recherche « enracinée » (nécessaire et revendiquée) mais aussi d'une contribution généraliste au développement de la discipline historique, notamment autour des concepts de créolité, d'« État colonial » et d'« État sans nation », de « corps sociaux », d'ethnicité et de « nationisme », etc. La partie projet énonce non seulement les actions pour en finir avec les nombreux projets... en retard, mais propose aussi un programme international de recherche sur la colonialité, concept perçu comme bien meilleur que les approches postcoloniales afin d'exprimer l'hétérogénéité spatiale et sociale du monde, historiquement construite autour de formes non capitalistes de domination capitalistes à la périphérie. Il montre en quoi l'Afrique d'ancienne colonisation portugaise est très utile, du point de vue heuristique, pour étudier la colonialité
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Les intellectuels et le caractère antipolitique de la culture en RDAHuard, Alexandre 08 1900 (has links)
La problématique de ce mémoire a pour point d’ancrage la conception antipolitique de la culture en Allemagne présentée par le sociologue allemand Wolf Lepenies. L’appel à la culture au-delà de la politique en RDA aurait bien survécu chez les intellectuels « officiels » est-allemands, d’où la survivance d’une tradition humaniste ancrée dans l’idéalisme allemand du 18ième siècle. Ce mémoire défend à titre d’hypothèses que le primat de la culture sur la politique en RDA n’était pas aussi omniprésent que ne le croit Lepenies, d’une part, et qu’il y a eu d’autre part instrumentalisation de la culture par le parti au pouvoir (SED), qui donna lieu à une idéologisation de l’héritage humaniste des classiques allemands et à une moralisation de la politique. En prenant en compte les intellectuels « inofficiels » est-allemands que Lepenies laisse dans l’ombre et à partir de la confrontation des idéaux-types de l’humanisme politique des Lumières, représenté par les groupes d’opposition qui œuvrèrent de concert avec les Églises protestantes, et de l’humanisme réel, compris comme un prolongement de l’idéologie matérialiste du marxisme qui inspira les politiques du SED et qui concorda avec une ritualisation du travail en RDA, ce mémoire explore l’antithèse de la démocratie et du totalitarisme à la lumière de deux types opposés d’Aufklärung : l’Aufklärung du citoyen et l’Aufklärung de l’homme. / The focus of this study is based on the antipolitical conception of culture in Germany presented by the German sociologist Wolf Lepenies. The appeal to culture beyond politics would have well survived amongst “official” East-German intellectuals,
hence the survival of a humanist tradition anchored in the German idealism of the 18th century. This study argues by means of hypotheses that the supremacy of culture over politics in the GDR is not as omnipresent as Lepenies believes it is, on the one hand, and that there is on the other hand an instrumentalization of culture by the party in power (SED), which gave way to an ideologization of the humanist heritage of the German classics and to a moralisation of politics. By considering “inofficial” East-German intellectuals left aside by Lepenies and starting from the confrontation of the ideal-types of political humanism of the Enlightenment, represented by opposition groups which worked along with the protestant Churches, and real humanism, understood as an extension of the materialist ideology stemming from Marxism, which inspired SED politics and which corresponded with a ritualization of labour in
the GDR, this study explores the antithesis between democracy and totalitarianism under the light of two types of Aufklärung : the Aufklärung of citizen and the Aufklärung of man.
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Le statut de la liberté dans l’existentialisme, par-delà la théorie critiqueAudet-Cayer, Philippe 08 1900 (has links)
Dans la philosophie existentialiste de Sartre, l’existence précède l’essence. C’est-à-dire que c’est la réalité humaine vécue qui définit l’homme, et non une essence abstraite qui précèderait l’existence. L’essence de la vie humaine ne serait donc pas à la portée de la philosophie, qui voudrait établir une essence qui transcenderait la réalité humaine. Pour Sartre, cette tentative d’établir une essence est vaine. L’homme n’est pas simplement, mais a à être. Sartre entrevoit dans cette exigence la seule vraie possibilité de la liberté : la liberté c’est précisément le néant qui est au cœur de l’homme et qui contraint la réalité humaine à se faire au lieu d’être.
Cette notion de la liberté absolue de l’homme est très forte et a évidemment suscité la critique. Sartre s’est attiré notamment la désapprobation des penseurs de l’École de Francfort. Ils lui reprochent de ne pas rendre justice aux déterminations spécifiques qu’impose le contexte historique, social et matériel. Sa notion de liberté viendrait dissocier l’horizon des possibilités des processus qui les fixent et, du coup le mène à cautionner tacitement le statut quo, en empêchant la liberté de servir de critère pour critiquer la domination existante.
Une philosophie existentialiste reste-t-elle possible par-delà cette critique? La croyance en le caractère absurde de la vie humaine et l’exigence à se faire pour donner un sens à l’existence peuvent-elles tenir sans postuler la liberté absolue? Ou bien cette liberté doit-elle nécessairement être circonscrite par une théorie sociale critique, sans quoi l’existentialisme colportera clandestinement le maintien du statu quo? / n Sartre’s existentialist philosophy existence precedes essence. This means that it is the life being lived that defines man, and not an abstract essence that precedes him. The essence of human life is thus not reachable with a philosophy that would want to posit an essence that transcends human reality. Sartre considers this attempt to establish an essence vain. Man is not simply, but rather has to be. Sartre sees in this the only true possibility for liberty: liberty is precisely the nothingness that is at the heart of man and compels the human reality to make itself instead of just being. This notion of absolute liberty for man is a strong one and has indeed been criticized. Among critics, Sartre met with the disapproval of the thinkers of Frankfurt School. They accused him of not seeing the specific determinations that the historical, social and material world imposes on man. His notion of liberty dissociates the horizon of possibilities from the processes that establish them, which make him tacitly encourage the status quo, because he prevents liberty from being used as a criterion to criticize the existing domination.
Is an existentialist philosophy still possible beyond this critic? Can the belief in the absurd nature of human life and in the necessity of making oneself to give sense to existence still hold without postulating absolute liberty? Or must liberty necessarily be circumscribed by a critical social theory, without which existentialism will clandestinely encourage the status quo?
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Le Moment marxiste de la phénoménologie française (Sartre, Merleau-Ponty, Tran Duc Thao) / The Marxist moment of French phenomenology (Sartre, Merleau-Ponty, Tran Duc Thao)Feron, Alexandre 09 December 2017 (has links)
Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début des années 1960, les représentants les plus importants du courant phénoménologique en France, Jean-Paul Sartre, Maurice Merleau-Ponty et Trân Duc Thào, estiment non seulement qu'il est nécessaire de se confronter au marxisme, mais également que l'articulation entre phénoménologie et marxisme constitue l'un des enjeux essentiels de la philosophie dans le monde contemporain. L'objet de notre recherche est de comprendre la spécificité du travail philosophique que chacun de ces auteurs opère sur ces deux courants en apparence si opposés afin de rendre possible leur synthèse. Ce travail montre notamment comment le projet initial de 1944 est progressivement mis en question et reconfiguré au contact des évolutions historiques et politiques, des débats philosophiques et du développement des sciences humaines. Nous entendons ainsi restituer les enjeux et inventions conceptuelles de ce qui restera l'un des moments les plus féconds et originaux de la philosophie française contemporaine. / Between the end of the Second World War and the beginning of the 1960s, the chief representatives of the phenomenological school in France, Jean-Paul Sartre, Maurice Merleau-Ponty and Tran Duc Thao, not only considered that they had to confront Marxism in their works : they deemed the endeavour to combine Marxism with phenomenology one of the major tasks of philosophy in the modern world. The object of our research is to understand the specificity of the philosophical work each performed on these two apparently incompatible schools of thought, in order to make their synthesis possible. Our work traces the way in which the initial project of 1944 was progressively questioned and reworked in the wake of political and historical change, philosophical debates and the development of human sciences. Thus we hope to bring to light the underlying stakes and conceptual innovations of what remains one of the most fertile and original moments in contemporary French philosophy.
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Repenser le capitalisme d'État : l'économie politique chinoise en perspective comparée / Rethinking state capitalism : the Chinese political economy in comparative perspectiveSperber, Nathan 27 June 2017 (has links)
Ce travail propose un retour sur la notion de "capitalisme d'État" sur les plans à la fois théorique et empirique, comparatif et monographique, afin de renouveler notre compréhension du rôle économique des États dans la période actuelle. Il repose sur un examen critique de contributions théoriques passées au sujet des relations État-marché, y compris notamment des écrits ayant abordé explicitement le "capitalisme d'État" durant le siècle dernier ainsi que ces dernières années. Il s'agit, de plus, de formuler et d'appliquer un nouveau cadre conceptuel et méthodologique rendant possible d'évaluer les modalités, sites institutionnels et degrés d'intensité du contrôle et de l'influence étatiques sur la vie économique. Enfin, ce travail incorpore une investigation en profondeur des manifestations institutionnelles et des ramifications sociétales des prérogatives économiques du parti-État en République populaire de Chine, la formation nationale la plus souvent identifiée au capitalisme d'État aujourd'hui. Cette étude constitue donc une tentative de démontrer la pertinence d'un concept de capitalisme d'État reconstruit pour une économie politique critique, en particulier vis-à-vis du programme de recherches actuel sur le capitalisme comparé. Elle vise, de plus, à assumer et à retravailler la problématique des acteurs sociaux et de la formation des élites afin de mieux élucider l'organisation et l'action de l'État capitaliste. Dans la mesure où elle contribue à éclairer la trajectoire de développement chinoise et la configuration politico-économique actuelle du pays, cette étude représente aussi un effort en vue de mieux intégrer le cas chinois dans la recherche comparative en économie politique. / This study seeks to revisit the notion of "state capitalism", at once theoretically and empirically, comparatively and monographically, in view of renewing the critical understanding of the state's involvement in capitalist markets in the current period. This endeavour is premised on a critical examination of the extant theoretical literature on state-market relations, including past writings that have grappled explicitly with "state capitalism", both in the previous century and in recent years. It entails, further, the design and implementation of a novel conceptual-methodological framework for the comparative assessment of degrees, modalities, and institutional sites of state control and influence over the economic process. Finally, it features an in-depth investigation of the institutional instantiations and societal ramifications of the party-state's economic attributions in the People's Republic of China, the national formation most frequently identified with state capitalism today. Overall, this study embodies an attempt to vindicate the relevance of a reconstructed concept of state capitalism for critical political economy, and specifically for the research agenda on comparative capitalism. Additionally, it purports to reclaim the problematics of social agency and elite formation in relation to the elucidation of the capitalist state. In so far as it sheds light on China's development trajectory in the reform era and on its present-day political-economic configuration, this study also represents an effort to further the integration of China within comparative research in political economy.
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