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Les quadriconsonantiques dans le lexique de l'arabe

Bachmar, Karim 25 November 2011 (has links) (PDF)
La thèse se répartit en deux tomes. Les quadriconsonantiques forment deux groupes de radicaux distincts, à savoir : les radicaux de forme ABAB et les radicaux de forme ABCD. L'analyse de ces radicaux, en appliquant la TME (Théorie, Matrice, Etymon) élaborée par G. Bohas, permet de définir leur fonctionnement aux plans sémantique, sémantico phonétique et structurel. La première partie Tome 1 analyse les quadriconsonantiques de forme ABAB. La deuxième partie Tome 2 est consacrée aux quadriconsonantiques de forme ABCD.Concernant les radicaux ABAB, dont la structure est issue d'un redoublement de l'unique étymon AB, le travail d'analyse va plus s'orienter sur la sémantique. Il est démontré que le redoublement ne s'accompagne pas d'une modification sémantique systématique, contrairement à ce que l'on observe dans les parlers d'orient et d'occident.La deuxième partie de la thèse, Tome 2, dans les mêmes conditions que précédemment, étudie les radicaux ABCD dans le cadre de la TME en prenant en compte la contrainte phonétique formulée par Angoujard (1997), notée : CPA. L'objectif est de déterminer leur mode de fonctionnement tant sur le plan structurel que sur le plan sémantico phonétique. L'étude de ces radicaux ABCD ne se limite pas uniquement à montrer le fonctionnement structurel des radicaux mais établit une relation entre la TME de Bohas et la CPA d'Angoujard.
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Les quadriconsonantiques dans le lexique de l'arabe / Quadri-consonant groups in the lexicon of Arabic

Bachmar, Karim 25 November 2011 (has links)
La thèse se répartit en deux tomes. Les quadriconsonantiques forment deux groupes de radicaux distincts, à savoir : les radicaux de forme ABAB et les radicaux de forme ABCD. L’analyse de ces radicaux, en appliquant la TME (Théorie, Matrice, Etymon) élaborée par G. Bohas, permet de définir leur fonctionnement aux plans sémantique, sémantico phonétique et structurel. La première partie Tome 1 analyse les quadriconsonantiques de forme ABAB. La deuxième partie Tome 2 est consacrée aux quadriconsonantiques de forme ABCD.Concernant les radicaux ABAB, dont la structure est issue d’un redoublement de l’unique étymon AB, le travail d’analyse va plus s’orienter sur la sémantique. Il est démontré que le redoublement ne s’accompagne pas d’une modification sémantique systématique, contrairement à ce que l’on observe dans les parlers d’orient et d’occident.La deuxième partie de la thèse, Tome 2, dans les mêmes conditions que précédemment, étudie les radicaux ABCD dans le cadre de la TME en prenant en compte la contrainte phonétique formulée par Angoujard (1997), notée : CPA. L’objectif est de déterminer leur mode de fonctionnement tant sur le plan structurel que sur le plan sémantico phonétique. L’étude de ces radicaux ABCD ne se limite pas uniquement à montrer le fonctionnement structurel des radicaux mais établit une relation entre la TME de Bohas et la CPA d’Angoujard. / The thesis is divided into two volumes. Quadri-consonant groups form two distinct sets of radicals: ABAB and ABCD pattern radicals. Applying the Theory of Matrices and Etymons (TME) elaborated by Georges Bohas to the analysis of these radicals enables their functioning at the semantic, semantic-phonetic and structural levels to be defined.The first part which constitutes Volume 1 consists in the analysis of ABAB pattern quadric-consonant groups while the second part contained in Volume 2 is devoted to ABCD pattern quadric-consonant groups. In the study of the ABAB pattern radicals, the structure of which is the result of a reduplication of the single AB etymon, the analytical work focuses more on semantics. The analysis demonstrates that reduplication is not accompanied by a systematic semantic modification, contrary to what may be observed in eastern and western dialects.Under the same conditions, the second part of the thesis, Volume 2, consists in a study of ABCD pattern radicals which employs the framework of TME while also taking into consideration the phonetic constraints formulated by Angoujard (1997): CPA. The objective is to determine the modes of functioning of the ABCD pattern radicals on both the structural and semantic-phonetic levels. The study of these ABCD pattern radicals is not merely restricted to demonstrating the structural functioning of these radicals but also establishes a relationship between TME elaborated by Bohas and Angoujard’s CPA.
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La contribution de la traduction à l'expansion lexicale du sesotho / The contribution of translation to the lexical expansion of Sesotho

Sebotsa, Mosisili 22 November 2016 (has links)
Si la traduction est simplement définie comme un processus de communication bilingue dont le but général est de reproduire en langue cible un texte qui soit fonctionnellement équivalent au texte de départ (Reiss 2004 : 168-169), l’approche empruntée dans la présente thèse est celle d’une opération interculturelle et systématique qui vise à capturer le message issu d’une langue étrangère, à le décrypter en tenant en compte des nuances culturelles ou inhérentes à la discipline, et à le rendre le plus clairement possible en se servant d'éléments linguistiques et extralinguistiques compréhensibles dans la langue du locuteur cible. L'objectif est de déterminer la contribution de la traduction à l’expansion lexicale du sesotho, domaine qui demeure peu exploré par les spécialistes de cette langue. La problématique de ce travail repose sur la constatation que les néologismes en sesotho ne sont pas documentés de manière satisfaisante, si bien qu’il est difficile d'évaluer la contribution de la traduction à l’expansion lexicale. Les études antérieures sur la morphologie, la dérivation, la composition, l’emprunt et la dénomination s’appuient sur la mesure de la productivité, soulevant la question de savoir si la traduction en soi contribue à l’enrichissement terminologique du sesotho. Le point de départ de la thèse est l'hypothèse selon laquelle l’interaction avec le monde européen a nécessité de traduire de nombreux concepts qui n’existaient pas dans les systèmes traditionnels du Lesotho, ce qui a entraîné un nouveau dynamisme qui a permis de combler des lacunes terminologiques évidentes et de s’ouvrir et de s’adapter aux nouvelles réalités. Pour mettre cette hypothèse à l’épreuve et arriver à des conclusions éclairées et fiables, je cherche à répondre à trois questions : 1) Quelle est la structure des mots sesothos par rapport à celle de l’anglais en tant que langue source de traduction en sesotho, et du français en tant que langue de rédaction de la thèse ? 2) Etant donné que le sesotho est utilisé concomitamment avec l’anglais sans pour autant être la langue d'une culture inventrice en matière technologique, quel est le rôle que joue l’emprunt dans son expansion lexicale ? 3) D’un point de vue lexicologique, comment le sesotho répond-il aux besoins terminologiques dans les domaines de spécialité techno-scientifiques ? Pour y répondre, je m'appuie sur Doke (1954) et Matšela et al. (1981) pour situer le sesotho parmi les langues bantoues, préciser les fonctions du préfixe classificateur et établir la différence entre les composés sesothos d'une part et les composés anglais et français d'autre part. J’utilise ensuite la théorie avancée par Lederer (1990) pour démontrer l’influence syntaxique, sémantique et morphologique que l’anglais a sur le sesotho et pour présenter les différents procédés d’emprunt du sesotho. Diki-Kidiri (2008), Dispaldro et al. (2010) et Baboya (2008) démontrent la nécessité de faire appel aux informateurs-spécialistes pour confirmer l’hypothèse de départ. Les résultats obtenus mettent en évidence qu’en effet, la traduction a contribué à l’expansion du sesotho moderne, bien que cela n’ait pas été documenté, d’où la recommandation d'un travail collaboratif entre lexicologues au Lesotho, au Botswana, en Namibie et en Afrique du Sud, pour ouvrir de nouvelles perspectives d’études linguistiques sur le sesotho et pouvoir suivre et mesurer l’évolution de la langue. / Whilst translation is simply defined as a communication process whose main objective is to reproduce in the target language a text that is functionally equivalent to the source text (Reiss 2004: 168-169), the approach taken in this study views translation as an intercultural and systematic operation whose objective is to capture the message from the foreign language, to decrypt it taking into account cultural nuances or those inherent in the field at hand and to render it in the clearest possible manner using linguistic and extra linguistic elements which are comprehensible to the speaker of the target language. This study is aimed at determining the contribution of translation to the lexical expansion of Sesotho, an area which has been little explored by specialists of the language. The core issue is centred on the observation that Sesotho neologisms are not well documented, so that it is hard to measure the contribution of translation towards the lexical expansion of Sesotho. Analyses of morphology, derivation, compounding, borrowing and denomination are mainly focused on productivity in order to determine whether translation as a discipline contributes towards the creation of new words in the language.The study begins by positing the hypothesis that the interaction with the Western world necessitated the translation of numerous concepts which were absent from the then existing Sesotho systems. This process of interaction contributed a new dynamism that helped the language to bridge the terminological gap, to open up and adapt to new realities. In order to put this hypothesis to the test and arrive at well-researched and reliable conclusions, I attempt to probe three issues of concern: firstly, what is the structure of the Sesotho language compared to that of the English language as the source language of most translations into Sesotho and compared to that of the French language as the language in which this study is presented? Secondly, considering that Sesotho is used simultaneously with English even though it is not a techno-scientifically inventing language, what is the role played by the processes of borrowing in the lexical expansion of Sesotho? Thirdly, from the word-formation point of view, how does Sesotho respond to the terminological deficiencies in various fields of specialisation?To address these issues, Doke (1954) and Matšela et al. (1981) serve as references to situate Sesotho among the Bantu languages, to highlight the functions of the class prefix and to establish the difference between Sesotho and English and French compounding. Secondly, the theory advanced by Lederer (1990) serves as a springboard to analyse the syntactic, semantic and morphological influences that English has on Sesotho and to present the different borrowing processes. The third issue is addressed based on the theories presented by Diki-Kidiri (2008) while the theories proposed by Dispaldro et al. (2010) and Baboya (2008) led to the decision to call upon specialist informants to confirm the original hypothesis. The results obtained provide evidence that translation has, in fact, contributed to the lexical expansion of modern Sesotho, even though this has not been well documented. The study recommends collaborative work between Lesotho, Botswana, Namibian and South African linguists in order to open new avenues of linguistic studies on Sesotho with the aim to measure and monitor the evolution of the language.
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La mixité urbaine à Bruxelles: interprétation locale à travers le discours

Pisecki, Graciela S. 24 October 2007 (has links)
CONCLUSIONS<p><p>Les discours sur la mixité apparaissent sur la scène locale vers le début des années quatre-vingt. Ils se développent dans un contexte général caractérisé par la globalisation des économies avancées et par l'expression des valeurs de la post-modernité.<p>Subséquemment la scène locale subit les effets des changements de sa structure économique (surtout tertiairisation et désindustrialisation). La suburbanisation constante de sa population aisée s'ajoute à ce processus ainsi que des changements de population dans ses parties centrales avec l'afflux d'immigrés et de cadres internationaux.<p>La cause qui a fortement influencé l'apparition du discours sur la mixité a été la réaction au zonage fonctionnaliste de la "bruxellisation" des parties centrales de la ville. La "bruxellisation"a été ressentie, telle que révélé par les discours, comme une agression, un affront, qui a dénaturalisé l'identité urbaine surtout du Pentagone et de la première couronne. De plus, elle a été considérée comme une politique arbitraire non- transparente qui a directement affecté les couches moyennes et populaires des quartiers concernés.<p>Le discours sur la mixité urbaine est une composante du processus de recherche identitaire bruxelloise entamé lors des débats sur le plan de Secteur et sur la régionalisation.<p>Hors des facteurs conjoncturels généraux et locaux, le discours sur la mixité représente la suite du débat historique sur la vision de ville qui a caractérisé Bruxelles depuis ses débuts en tant que capitale de la Belgique.<p>Depuis sa consécration, deux images de ville ont été suggérées par les autorités et par les décideurs de l'époque: d'une part celle d'une ville moderne, internationale et cosmopolite ouverte au monde et aux changements, d'autre part l'image d'une ville européenne moyenne désireuse de conserver les qualités de vie et les formes urbaines traditionnelles.<p>Les discours analysés au cours de cette étude sous-entendent la mixité comme celle des quartiers centraux de la ville (en particulier, le Pentagone et la première couronne du 19e siècle).<p>Selon ces discours la mixité urbaine est un terme confus, polysémique et subjectif. Ils lui attribuent trois contenus: architectural, fonctionnel et social.<p>La mixité urbaine est la coexistence de formes (ou espaces), la « juste proportion » d'activités (ou fonctions) et/ou la diversité des interactions sociales dans un périmètre urbain donné.<p>La mixité architecturale s'exprime au travers d'une diversité de formes, de styles et d'espaces intrinsèques, enracinées, spontanément développées au cours des années par les gens et leur vécu, par la réalité sociologique locale. Dans l’esprit de la mixité architecturale, il faut conserver des parties de ville telles qu'elles ont toujours été. La mixité architecturale constitue une réaction culturelle de défense des formes urbaines traditionnelles.<p>En opposition, s'est développée l'image théorique et rationnelle de la ville moderne, à qui les discours reprochent d'imposer des formes et de simplifier à outrance l'activité urbaine.<p>Dans son orientation fonctionnelle, la mixité soutient principalement le logement dans la ville ("ville habitée). Subséquemment les discours traitent fondamentalement la compatibilité ou "la juste proportion" des différentes fonctions économiques: entreprises (grandes, petites et de pointe), bureaux (grandes extensions et petits bureaux), et à moindre mesure commerce et horeca, avec le logement en ville. La proportion sera juste si elle conserve la qualité de vie du quartier assurée par l'équilibre fonctionnel entre fonctions fortes (le tertiaire) et fonctions faibles (le logement, la petite entreprise, le commerce de détail local, etc.). La concentration, le nombre et la localisation des activités influenceront cet équilibre. Il faut signaler qu'au regard des discours locaux la "petite entreprise" n'est seulement pas petite en taille (on ne parle pas de "high tech" par exemple), mais elle est locale, traditionnelle et en relation avec les habitants, surtout avec les milieux populaires qui, de fait, sont peu mobiles tant économiquement que culturellement et tissent leur réseau de relations dans la proximité spatiale.<p>Les discours sur la mixité fonctionnelle semblent dériver d'une image de ville paroissiale caractérisée par une variété de services offerts à proximité du logement y compris des emplois. Les discours qualifient cette ville d'être à "taille humaine". D'emblée cette caractéristique transforme la ville en univers proche facilement repérable et rapidement atteint. Nous considérons que cette conception de la ville ignore la dimension de la mobilité des acteurs urbains dans le sens de leurs possibilités de déplacement. Il est évident que pour ceux pour qui se déplacer ne représente pas de problème, la "taille humaine" de la ville ou d'une partie de ville, sera différente de celle des acteurs pour qui les déplacements sont difficilement atteints, sinon impossibles. La définition de la "taille humaine" de la ville ne sera en conséquence pas la même pour tous ses habitants. Elle est associée à des contextes socio-économiques spécifiques ainsi qu'à des codes culturels de rapport à l'espace. Ces derniers sont très importants pour déterminer la perception de la morphologie urbaine que se forme l'acteur (la "taille humaine" de la ville ou de ses parties composantes). Nous concluons en conséquence, qu'à l'égard des discours analysés, les habitants de la ville fonctionnellement mixte maintiennent, selon la terminologie de Castells, des rapports à l'espace délimités par des "lieux" (et non par des" flux").<p>Le résultat est que l'interprétation de ville mixte comme une ville "à taille humaine" telle que conçue par les discours, favorise d'avantage les habitants de la ville et "rejette" ceux qui ne le sont pas. La raison peut être sans doute liée au mode de fonctionnement politique et aux conditions de la fiscalité locale. La Région de Bruxelles - Capitale investit en tant que métropole et centre d'emploi pour sa périphérie (surtout en termes de transports, infrastructures…), sans avoir des recettes suffisantes.<p>Parmi la population locale, les discours sur la mixité fonctionnelle visent particulièrement les habitants des quartiers défavorisés, qui pour des raisons économiques et culturelles vivent généralement repliés sur le local.<p>En revanche, ces discours ne tiennent pas compte des acteurs locaux dont les rapports à l'espace urbain sont définis par des flux qui créent des réseaux étendus de relations et permettent la pluralité des lieux de vie. A leur égard des propos opposés peuvent être soutenus. Leurs possibilités de mobilité, font que pour eux la proximité physique des fonctions peut même représenter une contrainte …<p>Nous concluons que les discours sur les avantages de la ville fonctionnellement mixte ne concernent qu'un secteur de la population urbaine et non une population mixte du point de vue socio-économique.<p>La généralisation que les discours font des avantages de la ville à"taille humaine" à toute la population bruxelloise provient de son caractère idéologique.<p>Les discours interprètent la ville fonctionnellement mixte en tant que "lieu de liberté". L'acteur y a la possibilité de choisir parmi une variété d'activités à proximité. La répétition de cette multifonctionalité à travers l'espace urbain crée une ville socialement et culturellement hétérogène.<p>Or d'un point de vue critique cela n'a pas toujours été le cas comme ce ne l'est pas aujourd'hui. Les paysages urbains traditionnels, qui inspirent la mixité, étaient historiquement peuplés par des individus qui n'étaient pas "libres", et qui avaient un éventail de choix limités. Même s'il existait une mixité fonctionnelle dans le quartier, l'individu était fortement soumis aux normes et aux codes de conduite des différents groupes sociaux ambiants tels que la famille, l'Eglise, la corporation, etc. En quelque sorte, le modèle socioculturel primait sur la composition fonctionnelle du lieu. L'existence d'une mixité fonctionnelle ne transforme pas nécessairement la ville en source de liberté pour l'habitant. Le choix du citadin n'était de toute évidence pas libre, mais fonction des influences sociales et culturelles exercées sur lui.<p>D'ailleurs soutenir que les quartiers doivent offrir des logements, des emplois, des services et des équipements culturels n'implique pas d'emblée l'existence d'un choix, car il faut habiter et travailler, et avoir accès à divers services. Autrement dit, il est impossible de choisir ces fonctions, car on recourt à toutes. D’ailleurs, ce n'est pas parce qu'il y a des emplois disponibles dans le quartier de résidence par exemple, que c'est forcément là que l'habitant va trouver du travail. Cela vaut aussi pour les services, les équipements culturels.<p>Les discours décrivent la mixité sociale en termes sociaux, économiques, culturels et ethniques. Sa caractéristique essentielle est d'être volontariste, de permettre à l’acteur le libre choix entre différents contextes sociaux.<p>Le "contre-miroir" de la mixité sociale est le "ghetto", avec ses connotations négatives d'exclusion, de contrainte, d'imposition et de coercition.<p>Selon les discours, la morphologie de l'espace urbain ainsi que l'hétérogénéité du bâti résidentiel traditionnel, ont des effets qui dépassent le domaine physique. La morphologie de l'espace urbain ou du bâti résidentiel crée des sensations de continuité et motive "naturellement" des attitudes automatiques et homogènes de la part des habitants envers l'environnement urbain. Ainsi, les maisons unifamiliales sur rue, mitoyennes de l’espace public, génèreraient plus facilement la sociabilité entre résidents que d’autres types d’habitat. Nous en concluons que les discours établissent une liaison entre "forme" et "fonctionnement" urbain. Par une sorte d'automatisme, les discours impliquent que les effets ne sont pas la conséquence de pratiques ou d'orientations culturelles, mais qu'ils procèdent plutôt mécaniquement d'une situation physique préexistante. Tout se fait comme si naturellement, automatiquement, la forme physique du logement ou sa localisation dans le contexte urbain, déclenchait une motricité sociale.<p>A notre avis il est évident qu'il s'agit de métaphores, d'images. On ne développera pas davantage de relations sociales parce qu'on habite dans un certain type de maison sur rue. Ce type de discours passe sous silence la dynamique sociale et les effets sociaux. Nous soutenons que les conditions matérielles n'induisent pas automatiquement un certain type de comportement. C'est généralement l'acteur et son appartenance sociale, et sa culture qui sera l'élément décisif qui déterminera les effets sociaux et non la forme matérielle, physique qui ne peut que faciliter ou entraver les échanges. Nous concluons que ce type d'argument procède aussi d'une démarche idéologique des discours plutôt que d'une analyse factuelle.<p>Suite à l'analyse des effets de la mixité sociale sur le contexte urbain nous distinguons deux types ou niveaux de discours: idéal/ idéologique/ utopique d'un côté, et réel/ empirique de l'autre.<p>Dans le premier cas, la mixité sociale est pour certains acteurs un modèle de conduite sociale urbaine à imiter et pour d'autres un code "d'obligations" à respecter. Elle sert aux plus démunis de catalyseur pour l’émulation et rappelle aux habitants favorisés leurs "devoirs envers leurs concitoyens". Dans ce contexte, la mixité sociale est considérée une situation propice à susciter la solidarité entre les différentes couches sociales. Les avantages attribués à cette mixité sociale (responsabilités envers des groupes sociaux défavorisés, "détournement" de conflits, facteur de solidarité.), montrent qu’en fait ce discours exprime une idéologie, une certaine vision de la réalité sociale fondée sur des suppositions et des convictions…. Le "contre-miroir" pourrait aussi refléter une image totalement différente: celle de groupes sociaux en constant conflit et tension justement à cause de leur rapprochement incompatible.<p>Le discours réel/empirique concernant les effets de la mixité sociale se base sur des expériences de coexistence entre groupes sociaux/ethniques. Dans ce cas, la mixité sociale est présentée d’une part comme source de convivialité et de contrôle social, et d'autre part comme cause de frictions et de tensions.<p>Les effets "idéaux" de la mixité sociale exprimés par les discours renvoient à un cadre urbain où les interactions sociales suivent le modèle que Remy et Voyé appellent "harmonie dans la hiérarchie". Selon ces auteurs, dans ce modèle les individus sont inégaux mais ils acceptent et même légitiment les inégalités.<p>Les effets "réels" de mixité sociale créent des interactions de convivialité, de contrôle mais aussi de conflit et de tensions. La coexistence proche de différentes couches de population (dans un même bâtiment par exemple) suscite des sentiments de "frustration", de révolte, d'injustice. Le modèle théorique qui mieux s'adapte à ce type d'interactions sociales est celui que ces auteurs appellent de "compétition pour l'égalité". On rentre en compétition pour atteindre une "plus grande égalité" entre individus. En comparaison au modèle précédent, et on n'accorde plus ou de moins en moins, de légitimation à priori aux hiérarchies sociales.<p>En conséquence, nous constatons qu'ils existent deux types de discours bruxellois. Un discours "empirique" qui se base sur des interprétations des expériences de la vie réelle. L'autre type de discours est un discours idéal/idéologique/utopique qui exprime des valeurs culturelles locales au travers d'une image de fonctionnement urbain idéal.<p>Ce constat sur les deux types de discours issu de l'analyse des effets de la mixité sociale, peut être généralisé aux autres orientations de la mixité. A titre d'exemple notre étude remarque que la mixité entre logements et entreprises est à l'égard des discours idéologiques une mixité possible et souhaitée. Le discours "réel" en revanche, laisse entendre que cette mixité est souvent une chimère. Mais il ajoute que des petites entreprises, surtout de haute technologie, situées dans des bureaux bâtis à cet effet, non polluantes et sans visées d'expansion, peuvent néanmoins être compatibles.<p>Les deux types de discours sur la mixité urbaine (réel et idéal…) sont subjectifs et idéologiques. Des deux, le discours réel est le plus rationnel dans son approche et s'occupe par exemple des conditions ainsi que les contraintes de la mise en oeuvre de la mixité dans la ville contemporaine. Le discours idéal échappe aux liens avec la réalité et s'accroche à des visions utopiques de mixité urbaine.<p>Les effets de mixité sociale mentionnés nous ont appris que les interactions sociales sont différemment vécues en fonction de la distance physique entre acteurs ("plus de proximité plus de tensions"). Cette réalité nous rapproche d'une dimension importante pour la compréhension de l'interprétation de la mixité: l'échelle de la mixité.<p>En adaptant la conception théorique de Boudon aux discours bruxellois, deux échelles d'interprétation de la mixité se sont révélées essentielles. L'échelle spatiale de la mixité exprime la perception subjective de l'impression de grandeur (ou "l'aire de captation") spatial de la mixité qui reçoit l'acteur. En autres mots: l'échelle spatiale exprime le niveau spatial auquel l'acteur considère que les composants de la mixité urbaine sont compatibles.<p>L’échelle sociale et/ou l’échelle socioculturelle, interprète cette compatibilité comme conséquence de l’appartenance de l'acteur à un groupe social ou culturel spécifique et comme conséquence de sa position dans le groupe.<p>L'analyse de l'échelle de la mixité nous a exposé à deux notions que les discours considèrent pertinents à ce propos: accessibilité et mobilité.<p>Selon les discours l’accessibilité, mesurée généralement par la longueur du parcours concerne surtout la mixité fonctionnelle. Cette longueur de parcours entre logements et autres fonctions est considérée comme optimale lorsqu’elle représente 10 minutes de marche.<p>La mobilité concerne les déplacements qu'accomplissent les acteurs par libre choix, en fonction de leurs possibilités techniques et de leurs caractéristiques socioculturelles.<p>Les discours considèrent optimale la compatibilité entre composantes de la mixité fonctionnelle au niveau du quartier ou plus exactement "de plusieurs îlots". Les logements et les activités économiques peuvent s'y développer sans causer trop de nuisances. La mixité a l'avantage d'être assez vaste pour que ses composantes coexistent sans s'importuner. D'ailleurs, les acteurs moins mobiles peuvent facilement accéder aux activités.<p>Les discours des membres de comités de quartier maintiennent une position ambiguë par rapport à la compatibilité avec les services personnels et les activités horeca à l'échelle spatiale. Leur réflexion se limite généralement aux niveaux relativement proches de leurs expériences quotidiennes (bâtiment, rue, îlot, quartier). En revanche, les discours d'acteurs ayant une réflexion plus globale sur l'ensemble de la ville (urbanistes, élus, fonctionnaires spécialisés) font référence à la compatibilité avec entreprises et avec bureaux.<p>La mixité sociale est moins conflictuelle à l'échelle de l'ensemble de la ville (quartiers pauvres, quartiers riches, enclaves ethniques, etc…). Cela renforce les affirmations du modèle d'interactions sociales de "compétition pour l'égalité" ci dessus mentionné.<p>Une certaine distance entre groupes sociaux est parfois nécessaire afin de renforcer des identités culturelles tout en évitant des risques de "confusion" et de comparaisons défavorables.<p>L'interprétation de la mixité par les discours idéaux révèle des projets de société urbaine ou des visions de fonctionnement urbain. Afin de les analyser nous les avons classifiés en trois prototypes de vision de ville.<p>Le point de départ de ces trois visions est la ville habitée.<p>Le premier prototype concerne la vision de la "ville conviviale". L'image de la ville conviviale représente la cristallisation des effets positifs de la mixité architecturale, fonctionnelle et sociale. En effet, les discours analysés caractérisent la ville conviviale comme une ville à "taille humaine" (voir ci-dessus). L'activité permanente de la ville conviviale sécurise ses habitants.<p>C'est une ville qui offre une qualité de vie convenable où "il est bon vivre".<p>La ville conviviale représente le cadre de rencontre et de fréquentation des acteurs et sert en conséquence à "désamorcer" les conflits sociaux et à apporter éventuellement la "pacification sociale".<p>Ces possibilités de rencontres et de relations face à face permettent aussi l'échange d'idées et la " fécondation mutuelle" dans les domaines économiques de pointe et dans les secteurs de la créativité artistique.<p>Selon les discours, la ville conviviale est un lieu de liberté et comme telle encourage la mobilité sociale.<p>Le deuxième prototype concerne la vision de la "ville démocratique".<p>La ville démocratique, à la différence de la ville conviviale, accorde à la ville mixte un contenu politique. Le contenu est politique puisqu'il représente un choix de société ainsi qu'un rapport de forces entre acteurs sociaux (mixité sociale).<p>La qualité de vie qu'offre la ville conviviale est parfois le résultat de son ambiance familière ("villageoise/communautaire") et aussi d'autres fois la conséquence de sa tolérance envers autrui. La qualité de vie de la ville démocratique s'exprime selon les discours par la libre participation des habitants ou des groupes sociaux aux débats publics.<p>Dans la ville conviviale, l'interaction sociale et la familiarité qui se crée en conséquence, aident spontanément à lénifier les conflits sociaux. Dans la ville démocratique, en revanche, les acteurs participent au débat public afin de défendre leurs intérêts particularistes et de négocier des compromis. En conséquence dans la ville démocratique les conflits sont gérés légitimement par le processus de participation démocratique.<p>Le lien entre mixité et ville démocratique passe par une ville architecturalement et socialement mixte aménagée afin de pourvoir des espaces publics qui, selon les discours, encouragent l'interaction sociale et par conséquent le débat démocratique (lien entre "forme" et "fonctionnement urbain", p:212).<p>Nous n'avons pas trouvé de lien évident ou cohérent entre mixité urbaine et démocratie. Celui-ci est plutôt la conséquence d'une prise de position idéologique (dogmatique) de certains discours que d'une réalité. La mixité peut être mise en place par des voies antidémocratiques, comme dans le cas mentionné par le discours sur la rénovation des abords de la place du Grand Sablon.<p>La composition sociale du quartier ou d’une partie de quartier semble être importante afin d'établir la forme (directe/ indirecte, spontanée/ institutionnalisée) et le degré de participation (en fonction de l'identification socioculturelle) des différents groupes sociaux au débat démocratique. A ce propos il semblerait que la participation directe des acteurs dans le processus démocratique exige une certaine socialisation/culture civique, qui limitent l'étendue de cette participation.<p>Le troisième prototype de vision de ville idéale est celui de la "ville durable". Elle synthétise la rencontre entre l'approche de la ville traditionnelle et l'apport écologique des années 80, qui traite les effets de l'interaction entre l'homme et son environnement.<p>Cette interprétation de la ville se fonde, selon les discours, sur l'idée que tant le milieu urbain comme le milieu naturel sont des milieux complexes. Afin de les comprendre il faut analyser leurs éléments et surtout les interactions entre leurs éléments. Comme conséquence, se créent des perceptions complexes de la ville, par rapport auxquelles "il n'existe pas de solution unique".<p>La vision de la ville durable soutient le respect de la tradition urbaine locale (importance du patrimoine bâti et de sa signification). C'est sur cette base qu'elle interprète les interactions de l'acteur avec le milieu urbain tant physique (mobilité, pollution, conservation de la nature en ville…) que socio-économique (emploi, structure sociale…).<p>La ville durable peut être considérée une ville mixte adaptée aux défis de la fin du 20e siècle. Comme l'exprime un discours: la mixité cherche le "renouement avec les racines" ainsi que le "renouement avec la nature". Cette opinion se confirme par l'analyse des différents aspects de la durabilité.<p>Dans le domaine de la durabilité écologique, le rapprochement logements-emplois soutenu par la mixité fonctionnelle, peut contribuer par exemple à réduire les émissions de CO² et à préserver la qualité de l'air.<p>Les discours sur la mixité revendiquent la diversité sociale et économique du centre ville. Les discours qui revendiquent la mixité fonctionnelle et la diversité de l'emploi dans le centre ville visent en fait les défis de la durabilité économique de multifonctionalité.<p>La mixité sociale contribue à assurer une redistribution plus équitable de services et d'équipements collectifs. Par exemple l'existence de quartiers socialement mixtes (comme à Schaerbeek) renforce, selon le discours, une répartition plus juste des ressources parmi leur population.<p>En comparaison aux discours idéaux qui mettent en exergue des prototypes de ville mixte, les discours réels sur la mixité sont assez ambigus par rapport aux possibilités de sa mise en oeuvre. Une des raisons accentuée par les acteurs semblerait être que le discours sur la mixité est instrumentalisé par ceux qui les brandissent à des fins particularistes. Ainsi les acteurs qui revendiquent par exemple la mixité avec les activités économiques mettent en réalité en oeuvre la monofonctionalité des bureaux en contradiction au plan de Secteur de l'époque. Ou bien, ceux qui mettent en avant la mixité détruisent ou permettent la destruction du logement en zone de protection accrue des logements (on mentionne l'exemple à l'Avenue de Cortenberg)…<p>L'aphorisme: "protection du logement au centre ville" est selon un acteur cité, dépourvu de contenu, puisque comme dans le cas de la Gare du Midi, on détruit du logement en faveur des bureaux…<p>Dans tous ces cas les responsables revendiquent la mixité mais en fait ils cèdent aux désirs de leurs électeurs (qui veulent monofonctionalité logements en deuxième couronne par exemple) ou aux intérêts économiques du privé (pour la délocalisation du commerce du centre ville).<p>Nous avons aussi trouvé que les discours sur la mixité sociale sont également instrumentalisés. Par exemple dans les cas des projets de l'SDRB des Etangs Noirs ou de la Rive gauche, on soutient l'argument de la mixité sociale mais on veut augmenter le nombre de contribuables aisés afin d'équilibrer les recettes régionales.<p>Hors des autorités ou des responsables publics, les discours mettent en avant qu'aussi les groupes de la société civile tel que le mouvement associatif instrumentalise le discours sur la mixité dans le cadre des comités de concertation. Théoriquement la mixité sociale renforce la démocratie participative des acteurs de la société civile dans la prise de décisions urbanistiques. En réalité, ce sont les dirigeants du mouvement associatif ("toujours les mêmes personnes") qui se présentent aux différents comités ("que se soit à Uccle ou à Molenbeek") "représentant" la population locale qui n'est pas toujours d'accord avec leur discours….<p>Le discours sur la mixité est instrumentalise parce qu'il représente à Bruxelles une puissante force mobilisatrice. Comme tel, les responsables et/ou autres acteurs publics ou privés s'en servent.<p>Parfois pour mettre en avant des projets de diversification économique et sociale, dans d'autres cas pour dévier l'opinion publique de sujets "moins populaires" (développements tertiaires, polarisation sociale…).<p>L'instrumentalisation du discours sur la mixité par les acteurs locaux soutient d'avantage son caractère idéologique. Quand on "dissèque" la mixité, on découvre que ce concept dissimule par exemple du zonage ou de la polarisation sociale/ gentrification.<p>Comme conséquence nous pouvons conclure que mixité et zonage/ polarisation/ gentrification constituent les forces dialectiques d'une même dynamique.<p>Les acteurs publics qui utilisent le discours sur la mixité sont souvent conscients qu'ils n'en perçoivent pas les contours précis. Avec raison, car cette notion ne recouvre aucune valeur absolue puisqu’elle varie selon le contexte social et les rapports de force des divers secteurs de la population qui la revendiquent.<p>Les monographies des quartiers/projets analysés ont révélé que le discours sur la mixité implicite ou explicite soutenu dans leurs étapes initiales est resté inachevé.<p>Le développement de la mixité fonctionnelle n'a pas affecté la polarisation sociale/gentrification (Rive-Gauche, rue de Laeken).<p>Le discours en faveur de la mixité sociale n'a pas empêché le développement d'une gentrification "spontanée" au plateau Avjil.<p>Aux Marolles, l'homogénéité sociale persiste malgré la diversité ethnique.<p>Dans trois des quatre cas analysés, la mise en oeuvre de la mixité fonctionnelle n'a pas empêché la polarisation sociale et par conséquent la fragmentation socio-économique de l'espace.<p>Finalement en réponse aux questions posées au départ de notre recherche concernant la nature de la mixité urbaine (théorie, tradition ou idéologie) nous concluons que la mixité révèle une approche urbaine qui manque singulièrement d'élaboration théorique.<p>L'analyse des discours sur la mixité révèle aussi un aspect important de la mixité urbaine: son contenu culturel. Celui-ci s'exprime par un discours idéal/ idéologique/utopique qui fait référence à des valeurs, des doctrines, et des croyances s'extériorisant par une certaine vision du fonctionnement urbain idéal.<p>Nous constatons que ce type de discours contribue à l'unicité de l'interprétation locale de la mixité urbaine. Il est probablement aussi une cause importante de l'imprécision de cette dernière.<p>L'interprétation bruxelloise de la mixité, une parmi plusieurs autres, relève d'une tradition, d'une culture urbaine qui met en exergue des valeurs vernaculaires.<p>Notre analyse a montré que la mixité urbaine à Bruxelles n'est pas une théorie, mais bien plutôt une idéologie, un projet de société et de fonctionnement social.<p>Comme l'ont illustré les discours, le débat sur la mixité a été, à ses débuts, une réaction locale contre le fonctionnalisme, très particulièrement contre les bureaux, en faveur d'une polyvalence d'espaces et d'une diversité économique. Plus tard le contenu de la mixité locale s'est élargie pour inclure aussi un volet social: le plaidoyer contre la paupérisation du centre de la ville.<p>C'est en tant qu'idéologie tributaire d'une vision historico-culturelle de Bruxelles que la mixité est instrumentalisée par différents acteurs sociaux. Elle est revendiquée tant par le mouvement social urbain ainsi que par les autorités qui ont autrefois soutenu le zonage…, par des acteurs libéraux ainsi que par ceux identifiés avec la gauche…, par le mouvement associatif ainsi que par les comités de quartier aux attitudes NIMBY…Peu de temps après sa création, la mixité a été institutionnalisée par la Région de Bruxelles-Capitale…<p>A Bruxelles la notion de mixité demeure à la fois un moyen réel d’action ainsi qu'un symbole mobilisateur quasi mythique qui fait partie de l'imaginaire urbain local. / Doctorat en environnement / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La polysémie des noms de parties du corps humain en français : analyse sémantique de artère, bouche, coeur épaule et pied / Polysemy of French human body part nouns : semantic analysis of artère, bouche, cœur, épaule and pied

Bertin, Thomas 26 October 2018 (has links)
Cette étude s'inscrit dans le champ de la sémantique lexicale et explore plus particulièrement la question de la polysémie dans le domaine nominal. Dans une première étape, on explicite les enjeux théoriques d'une telle recherche. Cela conduit à accorder une place centrale au concept d'invariant sémantique pour rendre compte de l'identité sémantique d'un nom (en langue) par-delà sa variation de sens (en contexte). Dans une deuxième étape, on circonscrit l'objet empirique – les noms de parties du corps humain en français contemporain – tout en justifiant ce terrain d'étude. Puis, on précise l'approche méthodologique. La suite de la thèse est consacrée à l'investigation empirique proprement dite. Il s'agit d'abord d'offrir une description générale du potentiel de variation sémantique des noms de parties du corps humain en français. Ensuite, c'est une analyse sémantique approfondie du nom cœur qui est proposée. D'une part, on formule un invariant sémantique susceptible de subsumer tous ses emplois (au cœur du sujet, Paul a mal au cœur, avoir à cœur de réussir...). D'autre part, on montre en quoi la diversité de ses emplois présente un caractère finalement régulier. Enfin, quatre autres noms (artère, épaule, bouche et pied) font également l'objet d'une analyse spécifique. Chacune de ces quatre études est l'occasion d'éprouver la pertinence du concept d'invariant sémantique pour rendre compte de la polysémie dans le domaine nominal. / This study comes within the scope of lexical semantics. More specifically, it deals with the topic of polysemy in the nominals. As a first step, theoretical issues of such a research are clarified. It leads to focus on the concept of semantic invariant to give an insight into the semantic identity of a given noun regardless of its contextual variations. As a second step, the empirical object of this research – human body part nouns in contemporary French – is delimited. This gives an opportunity to justify the choice of these nouns as a field of research and to set out the methodological approach. The rest of the dissertation consists in the empirical investigation itself. First of all, an overall description of the semantic variation of the French human body part nouns is provided. Then, a semantic analysis of the noun cœur (“heart”) is developed: on one hand, a semantic invariant – suiting all cœur's contextual variations (au cœur du sujet, Paul a mal au cœur, avoir à cœur de réussir…) – is formulated; on the other hand, it is shown how this variation is deeply regular. Eventually, four more nouns (artère “artery”, épaule “shoulder”, bouche “mouth” and pied “foot”) are studied from a semantic point of view. Each of these four studies offers a new opportunity to test the relevance of the semantic invariant concept in order to give an account of the polysemy in the nominals.
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Description du lexique spécialisé chinois et constitution d'une ressource didactique adaptée pour locuteurs non sinophones

Han, Zhiwei 10 1900 (has links)
L’enseignement-apprentissage du lexique spécialisé chinois est un chemin semé d’obstacles. Pour les apprenants non natifs, les combinaisons lexicales spécialisées (CLS) (L’Homme, 2000) soulèvent des difficultés syntaxico sémantiques et représentent ainsi un défi majeur dans l’acquisition de compétences lexicales. On recense, toutefois, peu de propositions méthodologiques pour résoudre ces difficultés dans la littérature consacrée à la didactique du chinois sur objectifs spécifiques (COS) (Q. Li, 2011). Dans cette recherche, nous nous attachons à explorer de quelle manière une méthode de description lexicale basée sur une représentation sémantique et syntaxique assiste les apprenants non natifs dans la résolution des problèmes lexicaux soulevés par les CLS. Notre thèse vise à concevoir une méthode de description des CLS en vue de la résolution de difficultés lexicales par les locuteurs non sinophones. La méthode mise au point est appliquée à l’élaboration du dictionnaire CHINOINFO, une ressource lexicale chinois-français portant sur le domaine de l’informatique. Cette ressource s’adresse aux apprenants francophones du chinois. L’objectif secondaire de notre thèse consiste à évaluer l’efficacité du CHINOINFO auprès des apprenants francophones qui reçoivent une formation de chinois dans un établissement universitaire au Québec ou en Chine. Notre recherche fait appel à des notions empruntées à trois cadres théoriques. Premièrement, la Lexicologie explicative et combinatoire (Mel’čuk et al., 1995) nous sert d’appui théorique pour fonder la description des CLS sur la représentation sémantique du lexique spécialisé. Deuxièmement, notre démarche de collecte et d’analyse des CLS est guidée par l’approche lexico sémantique à la terminologie (L’Homme, 2020a). Enfin, nous nous appuyons sur l’approche cognitive en didactique des langues secondes (Chastain, 1990) pour envisager une présentation structurée des connaissances lexicales. Notre démarche méthodologique s’est déroulée en trois phases. Nous avons d’abord assemblé un corpus spécialisé chinois pour en extraire un échantillon de CLS et les renseignements permettant de les décrire. L’analyse des données collectées à partir du corpus nous a amenée à anticiper trois types de difficultés syntaxico-sémantiques soulevées par les CLS : 1) distinguer les acceptions d’un polysème dans différentes CLS; 2) différencier les sens distincts de CLS de forme identique; 3) choisir les cooccurrents appropriés d’un terme. À la deuxième phase, nous avons mobilisé différentes stratégies pour décrire les propriétés syntaxico-sémantiques des CLS. Une méthode descriptive intégrant les solutions proposées a ensuite été appliquée à la création du CHINOINFO. Cette ressource en ligne répertorie 91 termes fondamentaux du domaine de l’informatique, pour lesquels nous avons encodé au total 282 termes reliés et 644 CLS. La structuration des données au sein des articles s’est largement inspirée de l’adaptation du DiCoInfo (Observatoire de linguistique Sens-Texte, 2022) à un dictionnaire d’apprentissage (Alipour, 2014). Différents moyens techniques ont été mis en œuvre pour assurer la convivialité de la ressource. La dernière phase de notre recherche consiste en une expérimentation comparative visant à évaluer l’efficacité pédagogique du CHINOINFO. Nous avons fait passer un test lexical à deux groupes d’apprenants francophones, soit le groupe contrôle (GC) et le groupe expérimental (GE), en leur proposant un nombre d’outils de référence. Seul le GE a eu accès à CHINOINFO. Nous avons aussi collecté, au moyen de questionnaires de sondage, le profil des participants ainsi que leur appréciation sur le test et les outils de référence proposés. De manière générale, l’analyse comparative des résultats du test lexical montre que le GE a mieux réussi à résoudre les trois types de difficultés soulevées par les CLS. Les participants étaient plutôt satisfaits de l’organisation du test. Le GE a eu moins de difficultés à réaliser le test puisqu’il se sentait mieux outillé pour trouver des éléments de réponses aux questions du test par rapport GC. Le GE s’est exprimé favorablement quant à l’utilité du CHINOINFO pour résoudre les problèmes lexicaux dans le cadre de notre expérimentation. Pour conclure, les résultats de notre analyse fournissent des indices sur l’apport du CHINOINFO en tant qu’une ressource d’apprentissage des CLS, ce qui laisse entrevoir l’intérêt de la méthode de description lexicale que nous avons proposée dans un contexte pédagogique. / The teaching and learning of Chinese specialized lexicon is a path strewn with obstacles. For non-native learners, specialized lexical combinations (SLCs) (L’Homme, 2000) raise syntactic and semantic difficulties and thus represent a major challenge in the acquisition of lexical skills. However, there are few methodological proposals to solve these difficulties in the literature devoted to the teaching practice and applied research of Chinese for specific purposes (Q. Li, 2011). In this research, we explore how a lexical description method based on semantic and syntactic representation assists non-native learners in solving lexical problems raised by SLCs. This thesis aims at designing a method for describing SLCs to help non-Chinese speakers solve lexical difficulties. The proposed method is applied to develop CHINOINFO, a Chinese-French dictionary of computer science and information technology terms. This lexical resource is designed for French-speaking learners of Chinese and can also be used as a writing tool for language professionals (translators, technical writers, and proofreaders), as well as professionals in this field. The secondary objective of this thesis is to evaluate the pedagogical effectiveness of the developed resource among French-speaking university students. This research draws on concepts derived from three theoretical frameworks. Firstly, the Explanatory and Combinatorial Lexicology (Mel’čuk et al., 1995) provides theoretical support for founding the lexical description on the representation of semantic features of the specialized lexicon. Secondly, the collection and analysis of SLCs are guided by the lexical-semantic approach to terminology (L’Homme, 2020a). Finally, we draw on the cognitive approach to second language didactics (Chastain, 1990) to explore the effective ways to organize and present the descriptive information of the specialized lexicon. Our methodological approach was carried out in three stages. We started by assembling a specialized Chinese corpus to extract a sample of SLCs and their descriptive information. The analysis of the data collected from the corpus led us to anticipate three types of syntaxico-semantic difficulties raised by SLCs: 1) distinguishing polysemes in different SLCs; 2) identifying, in a given context, the meaning of a lexical combination that is syntactically ambiguous; and 3) selecting appropriate co-occurrents for a term. In the second stage, we deployed different strategies to describe the syntaxico-semantic features of SLCs. Subsequently, a descriptive method that incorporates the proposed solutions has been applied to the creation of CHINOINFO. This online lexical resource contains 91 basic terms related to computer science and information technology. For these terms, we encoded a total of 282 related terms and 644 SLCs. The organization of content in the entries has been largely inspired by the conversion of DiCoInfo (Observatoire de linguistique Sens-Texte, 2022) into a learner’s dictionary (Alipour, 2014). We used various techniques to make the resource user-friendly. The final stage of our research consists of a comparative experiment to evaluate the pedagogical effectiveness of CHINOINFO. We had two groups of French-speaking learners, the control group (CG) and the experimental group (EG), take a lexical test by providing them with several reference materials. Only the EG had access to CHINOINFO during the test. We also collected the information about the participants' learning profile and their appreciation of the test and the proposed reference materials. Overall, the comparative analysis of the test results shows that the GE succeeded better in solving the three types of difficulties raised by the SLCs. The participants were quite satisfied with the organization of the lexical test. The EG encountered less difficulty in answering questions during the test since they felt better equipped to find elements of answers in the reference materials than the GC. The EG commented favorably on the utility of CHINOINFO in solving lexical problems. To conclude, the results of our experiment provide clues about the pedagogical interest of CHINOINFO as a SLC learning resource, which suggests the relevance of the lexical description method we proposed in a pedagogical context.
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Figures françaises de Dante : un mythe romantique / French figures of Dante : a romantic myth

De Araujo - Rousset, Anthony 23 March 2018 (has links)
Ce travail construit une dantologie transcendantale fondée sur la fécondité et la légitimité du commentarisme français tout au long du dix-neuvième siècle. Le nom et l’œuvre de Dante progressent dans la vie de l’esprit et de la culture après la sidération de la Révolution, avec la naissance, l’apogée, le déclin et les suites métamorphosées du Romantisme. Un amour soumis à la loi de la divisibilité de quelques fragments de la Divine Comédie se transforme graduellement en une première dantologie. Des figures archétypiques issues de domaines hétérogènes donnent une armature conceptuelle et poétique à cette double spirale entrecroisée : la lecture des textes de Dante éclairée par la critique contemporaine ; et la compréhension des morphologies divergentes du Romantisme en la diversité de ses moments. Dante est un penseur de l’histoire, des enjeux politiques, du christianisme jusqu’en ses limites internes et externes, du fait initiatique, de la différence sexuelle dans laquelle UN POETE SE TRANSHUMANISE PARCE QU’IL EST AIME PAR BEATRICE APRES AVOIR ETE GUIDE PAR VIRGILE. Chateaubriand, Balzac, Nerval et Hugo sont les parangons d’une lecture tournée vers un usage libre, infidèle mais hautement créateur. Fauriel, Ozanam et Aroux représentent la volonté d’une critique raisonnée de la doctrine philosophique et théologique dantesque. Dante et son œuvre s’inscrivent au cœur des mille agitations d’un dix-neuvième siècle qui reconfigure la France et l’Europe. La rémanence de l’espérance du voyageur cherchant à revoir les étoiles et à contempler la Trinité influence les réminiscences du progressisme plurivoque. La figure d’airain du poète acrimonieux et vengeur accompagne les esprits désenchantés. Celui qui devient l’égal des dieux après avoir affronté une Dame qui tue autant qu’elle ennoblit inspire les mystiques et ceux qui cherchent une nouvelle spiritualité. Le chantre de la foi, revenu dans le giron de l’Église après la conversion de son amour, réchauffe les catholiques. L’homme qui dédouble les pouvoirs comme les soleils de Rome devient un interlocuteur privilégié après l’Empire. Nous ne cherchons pas une liste exhaustive, thématique ou chronologique, notionnelle ou par auteur. À travers des exemples ayant valeur de paradigmes, nous montrons comment cette union de connaissance et d’usage créateur construit des FIGURES de Dante qui entrent en écho avec les inquiétudes et les espérances, les attentes et les angoisses, du Romantisme. Alors Dante et son « Poème Sacré » ne sont plus seulement des occasions de références. Ils deviennent un MYTHE au cœur du rapport entre mystique religieuse et initiation par l’Éternel-Féminin, engagement dans l’histoire et culte de la Beauté, aspiration à un sursaut régénérateur du monde et conscience amère du tragique de la scission entre l’Idéal et le Réel, mythe du Tombeau et promesse d’élévation spirituelle. Parmi les voies possibles, NOUS DEFENDONS UN DANTE SE VOUANT AU CULTE INITIATIQUE DES TOMBEAUX ET DES « DAMES QUI ONT L’INTELLECT D’AMOUR. » Il appartient à un catholicisme élargi, dilaté – le catholicisme transcendantal de Maistre qui assume son ésotérisme arcane fondé sur la polysémie des textes et la liberté accordée par Dante au commentaire. L’auteur de la Divine Comédie s’inscrit dans un Romantisme de plus en plus sombre, antimoderne, à la fois POUVOIR D’ANAMNESE D’UNE GRANDEUR ABOLIE ET PROPHETE D’UN MONDE EN GERMINATION, qui reprend ses thèmes : les questions de la laïcité, de la langue pour le peuple contre celle des dieux, de l’aspiration à l’idéal et à la communication du visible et de l’invisible, de la puissance métaphysique de la Dame. Notre Dante est celui qui doit choisir « l’autre voie », celle de la catabase nécessaire avant l’anabase ; et qui doit faire preuve de la plus grande piété envers les ombres. Alors ce Dante et ce Romantisme « ne descendent pas sans raison dans l’abîme » : ils y trouvent, notamment par la puissance de la parole, la promesse de l’Esprit / This work builds a transcendental dantology based on a leibnizian paradigm of a perennial philosophy. Dante's name and work get on gradually in the life of spirit and French culture, after the astonishment of the Revolution, with the birth, the apogee, the decline and the transformed sequels of Romanticism. One love submitted to the rule of divisibility in direction of some fragments of the Divine Comedy turns into a first dantology. Archetypal figures coming from heterogeneous domains provide a conceptual and poetical framework at this double-crossed spiral: the reading of Dante's texts enlightened by present-day criticism; and the understanding of the divergent morphologies of the various moments of Romanticism. Dante appears as a thinker of history, political stakes, Christianism even in his internal and external limits, initiatory fact, sexual difference in which A POET BECOMES TRANSHUMAN THANKS TO BEATRICE'S LOVE AND VIRGIL'S GUIDING. Chateaubriand, Balzac, Nerval and Hugo are the paragons of a reading going to a free use, inaccurate but highly creative. Fauriel, Ozanam and Aroux represent the quest of a reasoned criticism of the philosophical and theological dantean doctrine. Dante and his work got included in the heart of thousands occasions of unrest of a nineteenth century that reconfigure France and Europe. The persistence of the hope of a traveller attempting to see once more the stars and contemplate the Trinity influence the reminiscences of progressivism in many aspects. The brazen figure of an acrimonious and revengeful poet goes with disenchanted minds. The one that becomes a companion of the other gods after struggling with an ennobling and killing Lady inspire the mystics and those who look for a new spirituality. The faith apologist, once he has got back into the bosom of the Church thanks to the conversion of his love, warms up the Catholics. The man who divides into two the powers as the suns of Rome turns to a favoured speaker after the Empire. We don't look for an exhaustive, thematical, notional, chronological or nominal list. But, through examples as paradigms, it's shown how that union between knowledge and creative use builds, in less than a century, some figures of Dante that echo with the concerns and hopes, expectations and anguishes, of Romanticism. In this way Dante and his "Sacred Poem" aren't reductive to citations occasions. They become a myth at the heart of the relation between religious mystic and initiation thanks to the Eternal-Feminine, commitment in history and cult of Beauty, craving for a world-wide regenerative burst and being aware of the tragic scission between Ideal and Real, myth of the Tomb and promise of spiritual elevation. Among the various possibilities, WE DEFEND A DANTE DEVOTED TO THE INITIATORY CULT OF THE SEPULCHRE AND THE "LADIES WHO GOT THE INTELLECT OF LOVE." He belongs to a broadened, dilated Catholicism - the transcendental Catholicism by Maistre, that takes on his Arcanum esotericism based on the polysemy of the texts and the freedom granted by Dante to the commentary. The author of the Divine Comedy takes place in a more and more gloomy, antimodernist, Romanticism; BOTH THE ANAMNESIS POWER OF AN ABOLISHED GREATNESS AND THE PROPHET FOR WORLD IN GERMINATION that picks his themes up again: questions of laicity, popular language in front of the gods 'one, aspiration at the Ideal and at the link between visible and invisible, metaphysical power of the Lady. Our Dante is the one who has to take care of "the other path", the catabasis before the anabases; and who has to show up the highest devotion toward the shadows. Then, this Dante and this Romanticism don't journey to the "deep randomly": here they find, in particular thanks to the power of Speech, the promise of the Spirit.

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