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Initiative huronne-wendat de création d'une aire protégée : mobilisation des savoirs et affirmation territoriale

Cyr, François-Xavier 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire traite du projet de création de l’aire protégée Ya’nienhonhndeh de la Nation huronne-wendat. À travers l’exploration de la production, de la circulation et de l’utilisation des savoirs relatifs à ce projet, nous cherchons à éclairer les dynamiques constitutives des relations entre la Nation huronne-wendat et l’État québécois dans le cadre de la gestion du territoire traditionnel huron-wendat, le Nionwentsïo. Ce mémoire vise d’abord à mettre en lumière les aspirations de la Nation huronne-wendat concernant l’avenir de son territoire ancestral ainsi qu’à documenter les types de savoirs produits pour les faire valoir. Ensuite, à partir de la cartographie du cheminement de ces savoirs, sont exposés les obstacles structurels qui entravent la réalisation de ces aspirations lorsqu’elles doivent passer par la bureaucratie québécoise. Puis, en s’appuyant sur quelques-unes des diverses utilisations qui furent faites de ces savoirs, la réflexion est élargie pour porter sur les rapports de pouvoir établis entre la Nation huronne-wendat et l’État québécois dans le cadre de questions territoriales. Mots clés : aire protégée, Hurons-Wendat, projet autochtone, aspirations autochtones, bureaucratie, institutions, rapports de pouvoir, État québécois / This study analyzes the Ya’nienhonhndeh protected area project of the Huron-Wendat First Nation. Through the exploration of the production, the circulation and the application of the knowledges associated with this project, I seek to shed light on the constituting dynamics of the relations between the Huron-Wendat and the Quebec state regarding the former’s traditional territory, the Nionwentsïo. This study first aims to expose the Huron-Wendat’s aspirations regarding the future of their traditional territory while documenting the knowledges produced to assert these aspirations. Then, from a cartography built on the circulation of these knowledges, I elucidate the bureaucratic and institutional obstacles blocking the realization of the Huron-Wendat’s aspirations. Finally, based on the observation of the applications made of these knowledges, I broaden my reflection on the power relations existing between the Huron-Wendat First Nation and the Quebec state regarding the Nionwentsïo. Key words : protected area, Huron-Wendat, project, aspirations, First nations, bureaucracy, institutions, power relations, Quebec state
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Protocole de Nagoya et protection juridique des savoirs traditionnels associés aux ressources génétiques : la fabrique d'un droit international de la reconnaissance

Yentcharé, Pag-yendu M. 24 September 2021 (has links)
Cette thèse traite de la protection juridique des savoirs traditionnels. Cette question est devenue un problème public à la faveur de la dénonciation, par plusieurs acteurs de la société civile, d'actes de biopiraterie. La biopiraterie désigne l'appropriation illicite des savoirs traditionnels des peuples autochtones ou des communautés locales (PACL) par des utilisateurs qui s'en servent pour fabriquer de nouveaux produits (alimentaires, cosmétiques ou pharmaceutiques) protégés par des droits de propriété intellectuelle – surtout des brevets –, sans toutefois reconnaitre l'apport des PACL dans la création de l'innovation protégée. Face à ce problème, le droit international propose deux réponses. D'une part, l'article 5(5) du Protocole de Nagoya, entré en vigueur le 12 octobre 2014, pose le principe du partage juste et équitable, avec les communautés autochtones ou locales, des avantages monétaires et non monétaires, résultant de l'utilisation de leurs savoirs traditionnels sur les vertus des plantes ou animaux. Ce principe est toutefois conditionné par les conditions et limites que peut fixer le droit national de l'État fournisseur. D'autre part, l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) élabore depuis 18 ans des projets de lois spécifiques dites sui generis, pour protéger les savoirs traditionnels, invoquant l'inadéquation du brevet pour ce faire puisque les savoirs traditionnels ne rempliraient pas les conditions de nouveauté, d'inventivité et d'application industrielle requis par les droits nationaux de brevet. Ces deux solutions, considérées comme complémentaires, ne semblent toutefois pas parvenir à répondre efficacement au problème de la protection des savoirs traditionnels. Cette thèse cherche donc une solution juridique qui soit plus adaptée aux réalités vécues par les PACL. À partir de l'approche de la construction sociale du droit et des concepts de reconnaissance, d'équité et de justice environnementale, cette thèse veut comprendre comment se sont structuré les deux approches majoritaires concernant la protection des savoirs traditionnels associés aux ressources génétiques en droit international. Cette réflexion ouvre à la possibilité de remise en cause de la non-brevetabilité des savoirs traditionnels, grâce à une étude de trois cas de biopiraterie (les affaires du Hoodia gordonii, du Guiera senegalensis et de la Quassia amara). Elle suggère également, à l'occasion de la mise en œuvre du Protocole de Nagoya, une approche renouvelée et pragmatique du brevet comme outil de protection des savoirs traditionnels. / This thesis aims at contributing to the legal protection of traditional knowledge (TK). This topic has received an increasing international attention, thanks to the denunciation of misappropriation of the traditional knowledge (TK) of indigenous peoples or local communities (IPLCs) by the civil society. Such a misappropriation, also refers to as “biopiracy”, happens when users rely on the TK of IPLCs to make new food products, cosmetics or pharmaceuticals, obtain intellectual property rights – especially patents – on these products, without recognizing their contribution in the making of protected innovation. In response to this problem, international law proposes two answers. On one hand, Article 5(5) of the Nagoya Protocol, which entered into force on 12 October 2014, establishes the principle of fair and equitable sharing of the monetary and non-monetary benefits arising out of the use of the TK of IPLCs on the virtues of plants or animals. However, this principle is conditioned by the conditions and limits that may be set by the national law of the supplier State. On the other hand, the World Intellectual Property Organization (WIPO) has been developing for the past 18 years specific sui generis legislation to protect TK in response to allegations of the inadequacy of patents to do so. In fact, TK is considered not to fulfill the conditions of novelty, inventiveness and industrial application required by national patent laws. These two solutions, considered complementary, do not seem to suit with an effective protection of TK. This thesis therefore seeks a legal solution that is more adapted to the realities experienced by the IPLCs. Building on a theoretical framework articulating the concepts of social construction, recognition and equity and environmental justice, this thesis aims at understanding of how the two major approaches concerning the protection of genetic resources in international law have been structured. This reflection opens the possibility to challenge the argument of non-patentability of TK based on the analysis of three biopiracy cases (the Hoodia gordonii, the Guiera Senegalensis and the Quassia amara cases). It also suggests, in the post-Nagoya era, a renewed and pragmatic approach to patent as an effective tool for the protection of traditional knowledge.
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Les feux de forêt comme processus sociaux plus-qu'humains. Une analyse des rapports dynamiques et enchevêtrés entre Atikamekw Nehirowisiwok, pompiers forestiers, feux et forêts au sein du Nitaskinan

Gonzalez, Noémie 13 December 2023 (has links)
Les feux de forêt sont plus en plus fréquents et intenses ces dernières années, notamment en raison des changements climatiques. De nombreuses communautés autochtones se trouvent en milieu forestier et donc exposées à cet aléa. Dans ce contexte, il est pertinent de se pencher sur les dynamiques des rapports sociaux entre organismes de gestion des feux de forêts, communautés autochtones, forêts et feux. C'est ce que fait cette thèse à travers l'étude spécifique du paysage plus-qu'humain qui s'est constitué autour de trois feux de forêt qui ont menacé la communauté atikamekw de Wemotaci en 1977, 1997 et 2010. Au niveau théorique, cette recherche se place au croisement entre l'anthropologie des catastrophes (Oliver-Smith et Hoffman 2020) et les études autochtones, tout en se positionnant au sein de l'écologie politique (Akrich, Callon et Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding et Folke 2003a). La méthodologie déployée mobilise des approches relationnelles inspirées des méthodologies autochtones (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) et les apports des féminismes autochtones (Green 2017a) afin de produire une recherche aux visées anticoloniales et anti-oppressives. L'analyse de ces trois situations de feux de forêt met en lumière une tension. D'une part, elle met en évidence des procédures et politiques officielles de gestion des feux de forêt et des urgences qui considèrent les Autochtones comme devant être pris en charge et les excluent souvent des processus décisionnels. D'autre part, elle documente comment les membres de la communauté atikamekw ont été actifs lors des situations de feu en protégeant leur village et en s'occupant de leurs évacué·e·s. L'analyse des rapports de pouvoir et des mécanismes d'exclusion ont montré que plusieurs dynamiques nourrissent ce processus d'exclusion : une approche biopolitique de la gestion des feux de forêt, une domination du savoir-expert et d'une épistémologie eurocentrée, une essentialisation de certaines différences entre Autochtones et non-autochtones cristallisée autour de la temporalité et de la relation au territoire, et enfin la présence d'une masculinité hégémonique dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt. Pourtant cette recherche montre aussi que les Atikamekw Nehirowisiwok sont porteurs et porteuses d'une expertise propre en ce qui concerne la gestion des feux de forêt et des urgences, en lien avec la responsabilité de prendre soin du territoire et de la communauté. Cette analyse montre aussi comment le colonialisme patriarcal est présent lors des événements de feux de forêt connectant l'expérience des hommes et femmes atikamekw aux dynamiques genrées du domaine de la gestion des feux et au contexte colonial plus global qui lie communautés autochtones et institutions non-autochtones. Cette recherche permet également d'ouvrir une discussion sur les futurismes atikamekw et notamment les possibilités d'avenir qui ont émergé suite aux situations de feux, au-delà des systèmes d'oppressions mis en évidence. Ces résultats permettent d'imaginer une gestion des feux et des urgences différente qui laisserait place à diverses épistémologies et intègrerait les acteurs et savoirs locaux de manière significative dans ses processus. Cette recherche a l'originalité d'apporter une analyse genrée de situations de feux de forêt, en dialogue avec les féminismes autochtones. La place donnée aux entités non-humaines, y compris le feu iel-même, dans l'analyse de ce réseau multiacteur, permet également d'en arriver à la conclusion que les feux de forêt, et les catastrophes en général sont des processus sociaux plus-qu'humain dans lesquels des futurs peuvent être produits malgré les rapports de pouvoir qui s'y manifestent. / Forest fires have become more frequent and intense in recent years, particularly due to climate change. Many indigenous communities are located in forest areas and are therefore exposed to this hazard. In this context, it is relevant to examine the dynamics of social relationships between forest fire management organizations, Indigenous communities, forests and fires. This is what this thesis does through the specific study of the more-than-human landscape that was formed around three forest fires that threatened the Atikamekw community of Wemotaci in 1977, 1997 and 2010. At the theoretical level, this research is placed at the intersection of the anthropology of disasters (Oliver-Smith and Hoffman 2020) and Indigenous studies, while positioning itself within political ecology (Akrich, Callon, and Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding, and Folke 2003a). The methodology deployed mobilizes relational approaches inspired by Indigenous methodologies (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) and contributions from Indigenous feminisms (Green 2017a) to produce a research with anti-colonial and anti-oppressive aims. The analysis of these three wildfire situations highlights a tension. On the one hand, it highlights official wildfire and emergency management procedures and policies that view Indigenous people as needing to be cared for and often exclude them from decision-making processes. On the other hand, it documents how Atikamekw community members were active during the fire situations by protecting their village and caring for their evacuees. The analysis of power relations and mechanisms of exclusion showed that several dynamics feed this process of exclusion: a biopolitical approach to forest fire management, a domination of expert knowledge and a Eurocentric epistemology, an essentialization of certain differences between Indigenous and non-Indigenous people crystallized around temporality and the relationship with the land, and finally the presence of a hegemonic masculinity in the field of forest firefighting. However, this research also shows that the Atikamekw Nehirowisiwok have their own expertise in wildifre and emergency management, linked to the responsibility of taking care of the land and the community. It also shows how patriarchal colonialism is present during wildfire events, connecting the experience of Atikamekw men and women to the gendered dynamics of the fire management field and to the broader colonial context that links Indigenous communities and non-Indigenous institutions. This research also opens up a discussion on Atikamekw futurisms and, in particular, the possibilities of futures that have emerged as a result of fire situations, beyond the systems of oppression that have been highlighted. These results make it possible to imagine a different kind of wildfire and emergency management that would leave room for various epistemologies and would integrate local actors and knowledge in a significant way in its processes. This research has the originality of providing a gendered analysis of forest fire situations, in dialogue with Indigenous feminisms. The place given to non-human entities, including fire itself, in the analysis of this multi-actor network, also allows us to conclude that forest fires, and disasters in general, are more-than-human social processes in which futures can be produced despite the power inequalities that are present.
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Je(ux) en ligne : pour une approche socio-communicationnelle des technologies numériques et des formes de réflexivités culturelles / On-lIne gAMes : for a socio-communicational approach of digital technologies and cultural reflexivity forms

Zerbib, Olivier 12 December 2011 (has links)
Comment rendre compte des transformations opérées dans le champ culturel par les technologies numériques ? Au-delà des grands récits technicistes, quelle entrée choisir pour observer les mutations induites par le numérique dans les rapports qu’entretiennent les publics avec les objets culturels ? Sur quels terrains se placer pour tenter de saisir les transformations issues de l’émergence d’une technologie hybride et protéiforme, sans pour autant faire de l’informatique une pratique culturelle « comme les autres » ou verser dans le déterminisme médiatique ?En pointant les doutes et les hésitations ayant marqué ce travail de thèse, en les examinant et en les contextualisant diachroniquement, il s’est agi de contribuer à l’analyse de la réception et des dynamiques culturelles en lien avec les technologies numériques. Cette réflexion, construite sur une longue durée, s’est attachée à l’exploration d’usages du numérique qui, en leur temps, semblaient devoir s’imposer comme radicalement « modernes ». Ainsi, en trois temps et trois focales nous avons choisi d’étudier des objets apparemment hétéroclites mais qui devaient témoigner des profonds changements culturels engagés par l’émergence des technologies de l’information et de la communication. Ce cheminement nous a conduit à étudier des pratiques aux statuts sociaux et scientifiques divers, depuis les lectures en bibliothèques jusqu’aux jeux vidéo en passant par les écritures intimes sur les sites de rencontres ou les blogs. Cette méthodologie nous a finalement conduit à isoler un élément transversal aux objets étudiés, et dont le déploiement est favorisé par les technologies numériques : l’essor des capacités réflexives des publics de la culture. / How to demonstrate how the cultural arena has been changed by the digital technologies? Beyond the pro-technologies discourses, how to examine the variation (inferred by the digital technologies) between the audiences and the cultural objects? Which field to choose to try to understand the transformations resulting from the emergence of an hybrid and protean technology, without saying that computing is a cultural practice like the others?Describing the doubts and hesitations of this thesis, examining and contextualize them over time, make possible to contribute to the reception analysis and the cultural dynamics, in connection with the digital technologies. This long work has been exploring the uses of digital which, in their time, seemed to have to grow on as radically “modern”. So, in three times and three focal length, we chose to study three objects, apparently heterogeneous, but which must show the deep cultural changes due to the emergence of information and communication technologies. So, we have been studying some practices with different social and scientific status, from the readings in libraries to the videogames, along with dating sites or blogs.This methodology has finally led us to isolate a cross-disciplinary element of the studying objects and which the display is favored by the digital technologies: the rapid development of reflexive abilities of cultural audiences.
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Rapport(s) aux(x) savoir(s) scientifique(s), situations didactiques et modes d’interactions en salle de classe en Haïti- Étude exploratoire auprès d’élèves de la fin du secondaire de la zone métropolitaine de Port-au-Prince / Reports in scientific knowledge, didactic situations and modes of interaction in the classroom in Haiti.- Exploratory study of students completing high school in the metropolitan area of Port-au-Prince

Nelson, Augustin 23 June 2012 (has links)
Nous visons à mieux comprendre, à travers la notion composite de rapport(s) au(x) savoir(s), la façon dont le sujet apprenant haïtien se construit dans l'espace scolaire comme membre de la société et s'y intègre. L’approche se base sur des données construites sur des singularités d’« histoires » scolaires et des statistiques issues d’études sociologiques. Elles sont analysées et interprétées dans un cadre théorique inspiré de travaux développés par l’équipe ESCOL (Charlot, Bautier, Rochex) ou par Beillerot dans une perspective clinique, ou culturelle comme Hayder. Les situations sociopolitiques et économiques rendent complexes les rapports à l’école et à ses objets : ainsi dans la société haïtienne, les enseignants éprouvent des difficultés à susciter l’intérêt pour les savoirs scolaires et les apprenants expriment des sentiments d’abandon à leur sort. La réussite à l’école ne leur suffit pas pour se projeter dans un avenir plus assuré qu’il ne l’est actuellement. Malgré tout, des familles se sacrifient pour que leurs enfants continuent à fréquenter l’école. Ici s’origine une idée de mieux comprendre ce que signifie, pour un jeune haïtien le fait d’aller à l'école, d'y travailler ou non, d'y apprendre et comprendre les savoirs proposés. Notre question centrale : de quel ordre sont les facteurs qui influencent la(es) rapport(s) au(x) savoir(s) des sujets apprenant dans l’espace scolaire haïtien ? Notre hypothèse principale : La mobilisation du sujet apprenant pour investir la(es) savoir(s) dépend de ses rapports à lui-même, à l'institution (à travers les interactions avec les enseignant(e)s et personnels de direction) et de ce que ces savoirs mobilisent en lui.Ces questions sont abordées à partir de l’organisation de l’enseignement dans différentes institutions scolaires prenant en compte entre autres : qualité d’enseignement, rapports à la culture scolaire, question du sens de l’école et des savoirs, etc.. Nous tentons de formuler un problème éducatif en Haïti à partir d’une lecture «en positif » des situations des sujets apprenant. Un des constats : les savoirs étant présentés en vrac, ceux qui n’ont pas une stratégie de « survie » se perdent dans l’indifférence de la société. / We predict to better understanding the Haitian learning experience through the notions of its relationships with knowledge and how these relationships are built within the school system environment as a member of society leading up to the integration. This approach is based on individual students’ stories and statistical facts issued from sociological studies. On one hand, these stories and facts are been analyzed and interpreted within theoretical and academic frameworks developed by ESCOL (Charlot, Bautier, Rochex). On the other hand, they have been analyzed by Beillerot from a clinical perspective, and analyzed by Haydwe from a cultural standpoint. The socio-politic and economic situations have contributed to the complexity of the relationships between the learners and school environments. Consequently, teachers have endured difficulties to motivate students to learn meanwhile students have expressed desire to drop out from school given that academic success has not been sufficient to ensure a sustainable future to them. Nevertheless, Haitian parents, in spite of limited resources continue to invest in the education of their children. Herein, begin the idea of understanding what it means for young Haitians to attend school, to work or not, to learn and understand what they are being taught in school.Our central question: What are the influential factors within the relationships between the learners and Haitian school system? Our hypothesis: The motivation of a student to learn depends on intrinsic motivation; and the interaction between him or her and the school institutions trough interaction with teachers and administrative personnel.These issues are raised from the organization of the educative system through several institutions in assessment of the quality of instruction, relation with the school culture, questions on the importance of education, etc. We try to formulate the problem of the Haitian school system from a “positive model” of the learners’ circumstance. One of the findings, since knowledge is presented in bulk, those who do not have a "survival" strategy, are lost in the society frightening indifference.
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L’expérience de l’enseignement de la Shoah en France par des professeurs de collège et de lycée : un analyseur de l’expertise professionnelle face à une question socialement vive / The experience of teaching the Shoah in France by high school and secondary school teachers : an analyser of the professional expertise grappling with an acute societal point at issue

Drahi, Patricia 30 June 2015 (has links)
Depuis le début des années 2000, l’enseignement de la Shoah est perçu en France comme une question socialement vive susceptible de déréguler les pratiques de classe. Cette thèse en sciences de l’éducation étudie l’expérience de l’enseignement de la Shoah des profes-seurs du secondaire en France. En s’appuyant sur 30 entretiens semi-directifs, la recherche montre, de l’intérieur, comment les professeurs interrogés perçoivent cet enseignement, ses difficultés et s’intéresse aux réponses déployées par les interrogés. Les résultats montrent les difficultés provenant du côté des élèves : saturation présumée, antisémitisme, concur-rence des mémoires, mais aussi concurrence entre les savoirs sociaux et le savoir scolaire. Du côté des enseignants, apparaît également la vivacité de la question, divisant davantage qu’elle ne fédère les membres de l’équipe éducative. De plus, l’impact émotionnel sur l’enseignant que la confrontation entre savoir scolaire et savoir social véhiculé par les élèves peut engendrer, accentue les difficultés rencontrées. Les professeurs qui montrent une assu-rance dans cet enseignement révèlent au travers des récits de vie de classe, qu’ils investis-sent pleinement le pôle didactique et le pôle pédagogique de la fonction de professeur. Aller à la rencontre de ce savoir social avec bienveillance et exigence, faire dire mais ne pas lais-ser dire amènent ces professeurs à répondre dans le cadre d’un savoir historique, précis et rigoureux qui refuse la dérive relativiste ou normative (Legardez, 2006). L’énoncé de repères éthiques et citoyens, une vigilance quant à la gestion de l’émotion dans la classe y compris de celle de l’enseignant, participent aussi au cadre construit par les professeurs. Ainsi ces derniers alternent entre le pôle didactique le pôle pédagogique, ce qui leur permet de rentrer dans « le fonctionnement improvisationnel de l’enseignant expert » (Tochon, 1993). L’enseignement de la Shoah dans certaines situations sensibles est assimilé à un combat. Une typologie inspirée des travaux de Jacques Pain (1992) sur la régulation de la violence délinquante par les arts martiaux émerge : combattant stratège, combattant intrépide, com-battant émotif, ou témoin distancié sont les différentes figures enseignantes qui se dégagent de cette recherche. / Since the beginning of the 2000’s, teaching Shoah has been perceived as a deep social is-sue in France which may well change the rules of classroom practices. This thesis studies the experience of teaching the Shoah from the point of view of secondary school teachers. Drawing from 30 semi-directive interviews, this research in education shows from the inside how the teachers questioned perceive this teaching and its difficulties. This thesis shows how teachers deal with this issue from an educational point of view and the answers they provide. The results underline difficulties stemming from “the pupils’ point of view”: presumed satura-tion, anti-Semitism, competition between memoirs, but also competition between social backgrounds and school knowledge. “From the teachers’ point of view” the intensity of the issue is also present, dividing more than federating the members of the educational team. Moreover, the emotional impact on the teacher concerning the confrontation between school knowledge and social background conveyed by pupils can create and increase the difficulties encountered. The teachers who show confidence in this teaching have disclosed through classroom stories that they fully invest the didactic pole and the educational pole of their po-sition. In doing so, they hail, welcome and accept the social background with the necessary benevolence and unstructured consciousness that this entails. Helping pupils express them-selves but not letting them talk without knowing helps the teacher answer questions in a precise and rigorous historical framework and is against relativistic or normative drifting as defined by Legardez (2006). The framework of ethical and citizen indicators as far as the management of emotions in the classroom is concerned (including the teacher's emotions) also part of the framework built by the teacher. Thus, these latter alternate between the di-dactic pole and educational pole and enable them to bring in and adopt the improvisational operation mode of the expert instructor as defined by Tochon (1993). In some sensitive situa-tions, the teaching of the Shoah is compared to a fight. A typology inspired by Jacques Pain's thoughts concerning the regulation of delinquent violence through martial arts has emerged: the strategist fighter, the dauntless fighter, the emotional fighter or the aloof witnesses are the various teaching figures that have emerged from this research.
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La protection des savoirs traditionnels médicinaux par le droit de la propriété intellectuelle dans l’espace OAPI / The protection of traditional medical knowledge by intellectual property law in OAPI

Ekandzi, Nilce 07 June 2017 (has links)
Les savoirs traditionnels médicinaux c’est-à-dire l’aspect de la médecine traditionnelle portant sur des connaissances relatives au médicament traditionnel à base de plantes, qui part de la collecte des végétaux jusqu’au produit final, constituent un élément important dans la réalisation de la couverture des besoins de santé publique. En Afrique, les savoirs traditionnels médicinaux contribuent selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à hauteur de 80% des besoins de santé des populations. Les savoirs traditionnels médicinaux représentent une source d’informations notamment dans la perspective d’une éradication des maladies endémiques du continent africain. L’OMS, et l’Union africaine (UA) voient dans les savoirs traditionnels médicinaux une piste de recherche en vue du développement de nouveaux médicaments à des prix abordables. Leur importance est aussi constatée au niveau de l’industrie du médicament où ils représentent 30% de la recherche dans l’industrie pharmaceutique et l’essentiel des informations dans le secteur des phytomédicaments. Cette appétence pour les savoirs traditionnels médicinaux ainsi que la médiatisation des actes de biopiraterie, ont contribué à renforcer leur valeur (sur les plans scientifique, économique, social et politique) et à justifier la nécessité de les protéger. Cependant, contrairement à la tendance actuelle des pays africains, l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), à travers son Accord de Bangui révisé, ne dispose pas de mécanismes de propriété intellectuelle permettant une protection satisfaisante des droits des détenteurs de savoirs traditionnels médicinaux (tradipraticiens, familles, communautés autochtones et locales). Face à ce qui s’apparente à un vide juridique, il convient de s’interroger sur le régime juridique à mettre en place. Autrement dit, quel système sui generis de protection des savoirs traditionnels médicinaux faut-il envisager pour les pays membres de l’OAPI? C’est à cette interrogation que la présente étude se propose d’apporter des éléments de réponses. L’objectif visé sera de démontrer, dans le cadre d’une démarche prospective prenant appui notamment sur les droits de l’homme, le droit international de la propriété intellectuelle, le droit civil, le droit de la biodiversité, et les lois nationales, en particulier, celles de la République du Congo (Brazzaville), qu’il est possible d’établir au sein de l’OAPI un régime juridique cohérent et adapté à même de répondre aux besoins et attentes des différents acteurs intervenant dans l’exploitation de ces créations intellectuelles. / Traditional medical knowledge, which is the aspect of traditional medicine relating to the knowledge of plant-based therapy and which goes from collecting plants to issuing a finished product, is a key component for providing health care coverage for all. According to the World Health Organization (WHO), traditional medical knowledge contributes about 80% of primary health care in Africa. Traditional medical knowledge is perceived as a valuable source of information useful to eradicate African endemic diseases. The WHO and the African Union (AU) consider that traditional medical knowledge is a serious way for researchers to develop new and affordable drugs. Traditional medicinal knowledge is also important for the drug industry where it represents 30% of the researches made in the pharmaceutical sector and constitutes the main source of information in the herbal medicine sector. The drug industry’s increasing interest for traditional medical and the huge media coverage for biopiracy cases strengthened the (scientific, economic, social and politic) value of traditional medicinal knowledge and contribute to justify their protection. However contrary to the current trend in many African countries, it appears that the African Intellectual Property Organization (OAPI) and the Bangui Agreement, does not provide any suitable legal protective mechanism for the intellectual property rights of the holders of traditional medical knowledge (traditional healers, families, indigenous and local communities).In view of the limits and weaknesses of the intellectual property mechanisms to provide an effective protection to traditional medicinal knowledge’s holders, it is quite legitimate to question the legal mechanism or system to implement. In other words, what type of sui generis protection OAPI members can enact to protect traditional medicinal knowledge? This is the question that the present study intends to answer. The aim is to demonstrate from a prospective approach with regards to human rights, international intellectual property law, civil law, biodiversity law, and national laws, in particular the ones of the Republic of Congo (Brazzaville), that it is possible to build a coherent and adapted legal regime.
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Acclimater le conte sous nos latitudes : Une sociologie pragmatique du renouveau du conte / Acclimating Tale in Our Latitudes : A pragmatic sociology of the storytelling revival

Haeringer, Anne Sophie 17 November 2011 (has links)
Dans la perspective d’une sociologie pragmatique, cette thèse interroge ce qu’il en est du renouveau du conte. Ainsi, il ne s’agit pas de définir les causes de ce phénomène datant des années 1970, ni d’établir des filiations – entre un conte considéré comme « traditionnel » et un « néoconte » – mais de prendre pour thème de l’enquête celles qui lui sont prêtées par les conteurs ou les chercheurs s’étant intéressés à la question. L’approche n’étant pas interprétative, la thèse ne s’intéresse pas au texte, ni même au couplage texte/contexte, mais au conte-en-acte. Elle propose de penser le renouveau du conte en termes d’acclimatation plutôt que de changement de contexte et introduit ce faisant la notion de milieu. Cette hypothèse du conte associé à son milieu est mise à l’épreuve des redéfinitions contemporaines de la pratique du conte. Une première épreuve est considérée comme centrale en ce qu’elle transforme le mode d’existence du conte : grâce aux collectes entreprises par les folkloristes puis les ethnologues, le conte existe désormais sous un état non seulement graphique mais surtout bibliographique. Cette épreuve chapeaute toutes les autres. Les deux épreuves examinées ensuite sont celles de la persistance, à la campagne ou à la ville, d’une version ethnologisante du conte qui considère que le conte est attaché à la communauté. Les deux dernières épreuves concernent la définition d’une version esthétisante du conte. La thèse montre alors que le processus d’autonomisation du conte – au plan esthétique comme au plan politique ou institutionnel – n’aboutit jamais ; surtout qu’il n’y a là ni un défaut du conte ni une défaillance de ceux qui le défendent. Au contraire, c’est là leur qualité : le conte est une parole bègue, un art en mode mineur.Prenant au sérieux la réflexivité dont font preuve les acteurs du conte, la thèse met également en évidence, chemin faisant, différents régimes de réflexivité croisée entre les chercheurs et les acteurs du conte. / From a pragmatic sociology point of view, this dissertation calls into questions what the revival of storytelling is about. It does not deal with defining the causes of this phenomenon which dates back to the 1970s, nor with drawing filiations – from a storytelling understood as “traditional” and to a “new-storytelling” – but it is about focusing on those storytellers or researchers attribute to it. As the approach is not interpretative, the dissertation does not focus on the text, nor on the articulation text/context, but on the tale-in-action. It tries to figure the revival of storytelling in terms of acclimatation rather than of context evolutions. Thus, it weaves the notion of milieu.Contemporary redefinitions of the practice of storytelling challenge this hypothesis of a storytelling connected to its milieu. A first probing test can be considered as crucial as it transforms tale’s mode of existence: through collections initiated by folklorists and later on ethnologists, tale now exists not only in a graphic, but also bibliographic form. This probing test embraces the others.The two probing tests that are then explored are those of the persistence, in rural spaces as much as in cities, of an ethnologizing version of storytelling, which considers storytelling as tied to the community.The last two probing tests deal with the definition of an aestheticizing version of storytelling. The dissertation evinces then that the process of autonomization of storytelling – on the aesthetic level as much as on the political or institutional one – is never accomplished; especially since there is neither a flaw of storytelling or a failure of those who promote it. On the contrary, it is their quality: storytelling is stuttered speech, an art in a minor mode.Considering with attention the reflexivity actors of storytelling are showing, the dissertation also underlines, along its way, different regimes of crossed reflexivity between researchers and actors of storytelling.
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Indigenous knowledges and power in friction with human rights and development discourses : the case of the Witoto Ethnic Safeguarding Plan in the Colombian Amazon

Herrera Arango, Alvaro Diego H. 09 1900 (has links)
Cette thèse analyse les négociations interculturelles des Gens du Centre (groupe amazonien multi-ethnique) avec les discours universels de droits humains et de développement mobilisés par l’État colombien. L’analyse se concentre sur le Plan de sauvegarde ethnique Witoto chapitre Leticia (ESP), qui est un des 73 plans formulés et implémentés par l’État colombien pour reconnaître les droits des peuples autochtones en danger par le déplacement forcé causé par les conflits armés internes. J’analyse l’ESP à travers la notion de friction (Tsing, 2005) qui fait référence aux caractéristiques complexes, inégalitaires et changeantes des rencontres contemporaines entre les différences des savoirs locaux et globaux. Mon analyse se base aussi sur des approches foucaldiennes et/ou subalternes de pouvoir comme la recherche anticoloniale et de la décolonisation, les perspectives critiques et contre-hégémoniques des droits humains, le post-développement, et les critiques du féminisme au développement. L’objectif de la thèse est d’analyser les savoirs (concepts de loi, de justice et de développement); les logiques de pensée (pratiques, épistémologies, rôles et espaces pour partager et produire des savoirs); et les relations de pouvoir (formes de leadership, associations, réseaux, et formes d’empowerment et disempowerment) produits et recréés par les Gens du Centre au sein des frictions avec les discours de droits humains et du développement. La thèse introduit comment la région habitée par les Gens du Centre (le Milieu Amazone transfrontalier) a été historiquement connectée aux relations inégalitaires de pouvoir qui influencent les luttes actuelles de ce groupe autochtone pour la reconnaissance de leurs droits à travers l’ESP. L’analyse se base à la fois sur une recherche documentaire et sur deux terrains ethnographiques, réalisés selon une perspective critique et autoréflexive. Ma réflexion méthodologique explore comment la position des chercheurs sur le terrain influence le savoir ethnographique et peut contribuer à la création des relations interculturelles inclusives, flexibles et connectées aux besoins des groupes locaux. La section analytique se concentre sur comment le pouvoir circule simultanément à travers des échelles nationale, régionale et locale dans l’ESP. J’y analyse comment ces formes de pouvoir produisent des sujets individuels et collectifs et s’articulent à des savoirs globaux ou locaux pour donner lieu à de nouvelles formes d’exclusion ou d’émancipation des autochtones déplacés. Les résultats de la recherche suggèrent que les Gens du Centre approchent le discours des droits humains à travers leurs savoirs autochtones sur la « loi de l’origine ». Cette loi établit leur différence culturelle comme étant à la base du processus de reconnaissance de leurs droits comme peuple déplacé. D’ailleurs, les Gens du Centre approprient les discours et les projets de développement à travers la notion d’abondance qui, comprise comme une habileté collective qui connecte la spiritualité, les valeurs culturelles, et les rôles de genre, contribue à assurer l’existence physique et culturelle des groupes autochtones. Ma thèse soutient que, même si ces savoirs et logiques de pensée autochtones sont liés à des inégalités et à formes de pouvoir local, ils peuvent contribuer à des pratiques de droits humains et de développement plurielles, égalitaires et inclusives. / This dissertation analyzes the intercultural negotiations of the Amazonian multi-ethnic group of the People of the Centre with the universal discourses of human rights and development promoted by the Colombian State. I focus on the Leticia Witoto Ethnic Safeguarding Plan (ESP), which is one of the 73 plans formulated and implemented by the Colombian State to acknowledge the basic rights of indigenous groups endangered by internal forced displacement. I analyze the ESP through the notion of friction (Tsing, 2005), which refers to the complex, unequal, and changing character of contemporary encounters across difference between local and global knowledges. My analysis also draws on Foucauldian and/or subaltern approaches such as anti-colonial and decolonizing research, critical and counter-hegemonic perspectives on human rights, post-development, and feminist critiques of development. I analyze the knowledges (understandings of law, justice, and development), logics of thought (practices, epistemologies, roles, and spaces for sharing and producing knowledges), and power relations (forms of leadership, associations, networks, and forms of empowerment and disempowerment) that the People of the Centre produce and renew in their frictions with human rights and development discourses. I introduce the tri-border Middle Amazon as a region historically connected to unequal global relations of power. I argue that these historical power relations influence the conditions in which the People of the Centre struggle for their rights through the ESP. I draw my case study on documentary analysis and on two instances of self-reflective and critical ethnographic fieldwork. My methodological reflection explores how researchers’ positions in fieldwork influence ethnographic knowledge and can contribute to inclusive and flexible intercultural relations connected to the needs of local groups. My analysis focuses on how power circulates on national, regional, and local scales in the ESP. I analyze how this circulatory power produces individual and collective subjects and is articulated with specific forms of knowledge, influencing both exclusionary and emancipatory possibilities for displaced indigenous people. Research results suggest that the People of the Centre approach human rights through their indigenous knowledge on the “law of origin.” This law asserts their cultural difference as a central basis of recognition of their human rights as displaced indigenous people. Similarly, the People of the Centre appropriate development discourses and projects through the notion of abundance. Understood as a collective ability connecting spirituality, cultural values, and gender roles, the notion of abundance aims to ensure the physical and cultural group’s survival. I argue that, although they are tied to local and unequal forms of power, these indigenous knowledges and their logics of thought can contribute to plural, egalitarian, and situated concepts and practices of human rights and development. / Esta tesis doctoral analiza las negociaciones interculturales de la Gente de Centro (grupo amazónico multiétnico) con los discursos universales de derechos humanos y desarrollo promovidos por el Estado colombiano. La investigación se concentra en el Plan de salvaguarda étnica Uitoto capítulo Leticia (ESP), uno de los 73 planes formulados e implementados por el Estado colombiano para reconocer los derechos básicos de los grupos indígenas en riesgo de desplazamiento forzado. Mi análisis emplea la noción de “fricción” (Tsing, 2005), la cual se refiere a las características complejas, desiguales y cambiantes de los encuentros contemporáneos entre las diferencias que existen entre saberes locales y globales. El análisis se basa además en perspectivas foucaultdianas y/o subalternas como la investigación anticolonial y la descolonización, perspectivas críticas y contra hegemónicas de los derechos humanos, el post-desarrollo, y las críticas feministas al desarrollo. Analizo los saberes (conceptos de ley, justicia y desarrollo), lógicas de pensamiento (prácticas, epistemologías, roles y espacios para producir saberes), y relaciones de poder (formas de liderazgo, asociaciones, redes, y formas de empoderamiento y desempoderamiento) que la Gente de Centro produce y recrea a través de sus fricciones con discursos de derechos humanos y desarrollo. Contextualizo la región habitada por la Gente de Centro (la triple frontera del Medio Amazonas) como un área históricamente influida por relaciones inequitativas de poder global. Sostengo que estas relaciones globales inequitativas influyen en las condiciones desiguales en las que la Gente de Centro lucha por el reconocimiento de sus derechos a través del ESP. Mi estudio de caso se basa en análisis documental y en dos períodos de trabajo de campo desde perspectivas etnográficas críticas y auto reflexivas. Mi reflexión metodológica explora cómo las posiciones de los investigadores en el campo influyen el conocimiento etnográfico y pueden contribuir a relaciones interculturales incluyentes, flexibles y conectadas con las necesidades de los grupos locales. La sección analítica presenta cómo formas de poder nacional, regional y local circulan en el ESP. Analizo cómo estas formas de poder producen sujetos individuales y colectivos y se articulan con formas de saber global o local, produciendo tanto exclusiones como posibilidades de resistencia entre los desplazados indígenas. Los resultados de la investigación sugieren que la Gente de Centro se aproxima a la noción de derechos humanos a través del concepto indígena de la “ley de origen.” Esta ley propone las diferencias culturales indígenas como una base para el reconocimiento de sus derechos humanos como pueblos afectados por el desplazamiento forzado. Además, la Gente de Centro se apropia de los discursos y proyectos de desarrollo a través de la noción de abundancia. Entendida como una habilidad colectiva que conecta visiones espirituales, valores culturales y roles de género, la noción de abundancia contribuye a asegurar la supervivencia cultural y física del grupo indígena. Mi tesis sostiene que, aun cuando estos saberes y lógicas de pensamiento indígena están ligados con formas de desigualdad y poder local, pueden contribuir a conceptos y prácticas de derechos humanos y desarrollo con una visión plural, igualitaria y localmente incluyente.
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La communitas à l’ère de l’accélération sociale : portrait d’une anti-structure pèlerine

St-Pierre, François 08 1900 (has links)
En 2015, j’ai mené une enquête de terrain sur les routes de Compostelle. Inspiré de l’héritage théorique de Victor Turner, l’extraquotidienneté liminaire du pèlerinage de Compostelle est envisagé comme voie d’accès pour comprendre le quotidien normal des pèlerins. Le choix d’étudier l’extraquotidienneté se justifie par son rapport d’interdépendance à l’égard du quotidien. En effet, le pèlerinage est un état de passage où se joue une crise qui tire son origine au sein même du quotidien normal. À la suite des entrevues et observations menées, un dénominateur commun semble caractériser l’expérience pèlerine : l’impression de se sentir « ici et maintenant ». L’impressionnante recrudescence de l’affluence pèlerine sur les routes jacquaires, à une époque où les rites se sécularisent et s’individualisent, soulève deux interrogations déterminantes. Si les rites sont effectivement des soupapes de sécurité de la structure sociale quotidienne, de quelle crise témoigne cette recrudescence? De plus, quels attraits propres au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle justifient un accroissement marqué de son affluence? Dans ce mémoire, il est démontré les conditions selon lesquelles le pèlerinage de Compostelle s’établit en tant qu’anti-structure extraquotidienne. Je trace ensuite le portrait des étapes que franchissent les pèlerins qui entament le périple : la séparation, la crise, l’adaptation et la communitas. Nous verrons que ledit sentiment de présence témoigne de l’atteinte du seuil de la communitas. Afin d’expliquer le sentiment de présence, j’ai recours au concept de flow élaboré par Csikszentmihalyi. Selon Csikszentmihalyi, l’expérience du flow s’accompagne d’une impression d’être présent « ici et maintenant ». Nous verrons que l’expérience extraquotidienne du pèlerinage favorise le flow. À l’opposé, je défends la thèse selon laquelle les processus au cœur de l’accélération sociale font obstacle au flow, notamment : l’incessante obsolescence des pratiques et savoirs à l’ère de l’information et l’altération des perceptions induite par les technologies, et particulièrement le numérique. / In 2015, I conducted fieldwork on St. James Way. As is demonstrated by Victor Turner’s theoretical work, it is this paper’s belief that liminal phenomena, that are manifested during rites of passage such as St. James Way, provide precious insight into the daily life from which it arises from, namely, social structure. The study of extraordinary temporality here is justified thus, by its interdependence to daily life. In fact, liminal phenomena are known to frame crises in daily life. Results of the fieldwork conducted on St. James Way’s extraordinary temporality led to the observation that the impression of ‘being in the moment’ is a prevalent theme amongst pilgrims. The impressive upsurge of pilgrims walking the paths to Santiago, at a time of secularization and individualization, raises questions. If rites of passage are indeed mechanism acting like pressure releasing valve, to which crisis do they owe this surge? Secondly, which aspects of this pilgrimage explain its current appeal? First, it will be argued that St. James Way’s pilgrimage establishes itself as an anti-structure, or put otherwise, an extraordinary temporality. For the purpose of this demonstration, an overview of the stages pilgrims go through will be presented, namely: separation, crisis, adaptation and communitas. Furthermore, we will see that the impression of being in the moment marks the threshold of the communitas. To explain this ‘impression’, this paper invokes a psychological perspective that St. James Way delivers a proper experience of flow. According to Csikszentmihalyi, the flow is known to trigger a feeling of ‘being in the moment’. On the contrary, this research supports the thesis that the structure of daily life fails to deliver an equally optimal experience. Therefore, this paper investigates the processes through which the society of acceleration hinders the experience of flow. Among these processes, emphasis is given here to the impending obsolescence of knowledge in the age of information technology and the altered perception induced by technologies, more specifically, digital devices.

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