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Compréhension, Emotion, et Attention, une nouvelle approche à détecter le mensonge / Comprehension, Emotion and Attention, a new approach of the ability to detect lies

Duran, Geoffrey 23 November 2018 (has links)
Nous sommes tous familiers avec les notions de tromperie et de détection du mensonge Nous admettons volontiers que mentir n’est pas un acte acceptable moralement. Le mensonge a toujours posé un problème moral. Par exemple, Aristote disait que « le mensonge est en soi méchant et coupable », Kant considérait la vérité comme un « devoir inconditionnel en toutes circonstances ». Machiavel a adopté une position différente en louant le mensonge au service de soi. Après avoir été un problème moral et juridique pendant des millénaires, la question du mensonge et de sa détection est devenue depuis une soixantaine d’années une question de recherche. Comment les gens réussissent-ils à tromper les autres ? Comment sont-ils susceptibles de croire les mensonges des autres ? Sont-ils capables de détecter lorsque quelqu’un leur ment ? Si oui, comment ? Pourquoi les gens sont-ils dupés ? Ces questions sont toujours d’actualité et cette thèse s’inscrit dans la continuité des recherches sur la détection du mensonge, dans le cadre de la détection sans instruments spécialisés.Les parutions scientifiques issues de la littérature sur la capacité humaine de détection du mensonge sont pessimistes et montrent que les individus font rarement mieux que le hasard. Si des explications ont été apportées, de nombreuses interrogations persistent encore, comme l’influence de certains aspects de la personnalité et de la cognition sur la capacité à détecter les mensonges. Nous avons ainsi mené plusieurs études expérimentales dans le but de répondre à certaines questions encore présentes. L’ensemble de nos résultats suggèrent que les traits de personnalité associés à une sensibilité aux émotions des autres nuisent à la bonne détection du mensonge. Nos résultats montrent, pour la première fois, que des fonctions cognitives, comme la reconnaissance de la prosodie, l’attention et la compréhension du discours sont impliquées dans la détection du mensonge. Enfin, ce travail de thèse a également examiné si des aspects de la personnalité et de la cognition influencent la capacité de détection de membres des forces de l’ordre. / We are all so familiar with the notions of deception and lie detection. We readily admit that lying is not morally acceptable. Lying has always been a moral problem. For example, Aristotle said that "falsehood is in itself mean and culpable" or Kant regarded the truth as "unconditional duty which holds in all circumstances.” Machiavelli has taken a different position by praising deceit in the service of self. After having been a moral and legal problem for millennia, the question of lies and their detection has become a question of research for about sixty years. How do people deceive others? How are people likely to believe the lies of others? Are they able to detect when someone is lying to them? And if yes, how? Why are people fooled? These questions are still relevant, and this thesis is part of the continuity of research on the detection of lies, in the context of detection without a specialized instrument.Scientific publications from the literature on the human capacity to detect lies are pessimistic and show that individuals rarely do better than chance. If explanations have been made, many questions still persist, such as the influence of certain aspects of personality and cognition on the ability to detect lies. We have conducted several experimental studies to answer some of the questions. All of our results suggest that personality traits associated with sensitivity to the emotions of others interfere with the capacity to detect lies. Our results show, for the first time, that cognitive functions, such as recognition of prosody, attentional processes and discourse comprehension, are involved in the detection of lies. Finally, this thesis also examined whether aspects of personality and cognition influence the detection ability of police officers (French Gendarmes).
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O realizador e a personagem: relações intersubjetivas no processo criativo do documentário

Pereira, Irislane Mendes 13 May 2011 (has links)
Made available in DSpace on 2016-04-26T18:10:54Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Irislane Mendes Pereira.pdf: 1738149 bytes, checksum: 56b495fdcbe0d5ab3fcc3a6285453694 (MD5) Previous issue date: 2011-05-13 / Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico / This thesis aims at the study of the relations between the documentarian and his character. More specifically, it analyses the dialogue that is established between both parts. Underpinned by theories and concepts by Brazilian and foreign documentary genre scholars Fernão Pessoa Ramos, Jean-Claude Bernardet and Bill Nichols , this work also examines the matter of the production of the documentary s truth, as such a meeting intermediated by the camera and proposed to a spectatorial reading could guarantee it. Inseparable from this first interrogation, there is a second one that refers to the witnessing subject s freedom and to the ethics of these exchanges. The selection of the corpus privileged those films which characters seem to have their singularities preserved in the situation of interaction in which they are engaged. Parallel to that and opportunely, a brief history of the documentary in Brazil, under the influx of Italian neorealism, direct cinema and cinema vérité, which molded in it its most remarkable features, is presented. Methodologically, it is a documental and bibliographical research. As a result, it is possible to assure that the corpus analysis especially of these two important examples of this genre, Viramundo (1965), by Geraldo Sarno, and Jogo de Cena (2007), by Eduardo Coutinho has evinced different models that present actors have to convey with words / A presente dissertação tem por objetivo o estudo das relações entre o documentarista e sua personagem. Trata-se, mais especificamente, de analisar o diálogo estabelecido entre ambas as partes. Apoiando-se nas teorias e conceitos de estudiosos brasileiros e estrangeiros do gênero documentário Fernão Pessoa Ramos, Jean-Claude Bernardet e Bill Nichols , examina também a questão da produção da verdade do documentário, tal como este encontro intermediado pela câmera e proposto a uma leitura espectatorial a poderia garantir. Inseparável desta primeira interrogação, uma segunda refere-se à liberdade do sujeito depoente e à ética destas trocas. A seleção do corpus privilegiou aqueles filmes cujas personagens parecem ter suas singularidades preservadas na situação de interação em que estão engajadas. Em paralelo e por oportuno, apresenta-se também uma pequena historia do documentário no Brasil, sob os influxos do neo-realismo italiano, do cinema direto e do cinema verdade ou cinéma verité, que lhe imprimiram seus traços mais marcantes. Metodologicamente, trata-se de uma pesquisa documental e bibliográfica. Como resultado, pode-se afiançar que a análise do corpus notadamente destes importantes exemplares do gênero que são Viramundo (1965) de Geraldo Sarno e de Jogo de Cena (2007) de Eduardo Coutinho evidenciou diferentes modelos de condução da palavra pelos atores em presença
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Mémoires et identités blessées en contexte postcolonial : la commission de vérité et réconciliation du Canada

Rousseau, Audrey 10 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les potentialités et les limites épistémologiques, historiques et politiques des témoignages autochtones lors des travaux publics de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (TRC du Canada). En réponse au mandat de la TRC du Canada, qui vise à faire la lumière sur le régime des pensionnats autochtones, cette démarche de recherche propose des pistes de réflexions théoriques sur le travail de représentation des sujets de justice dans l'espace public. La première partie du mémoire contextualise les luttes pour la reconnaissance des Peuples autochtones en regard des injustices coloniales. Quelques aspects sociopolitiques y sont présentés, dont les principaux fondements des commissions de vérité, le concept de la réconciliation politique, ainsi que les actions restitutives ayant mené l'État canadien à la création de la TRC. Cet ancrage sociohistorique permet d'approfondir l'analyse des processus discursifs à l'œuvre au sein de la TRC du Canada. En effet, la deuxième partie du mémoire fait l'examen de la puissance du récit comme levier de transformation de l'histoire nationale, entre autres, en explorant le rôle et la place du témoignage dans les débats historiographiques, ainsi qu'au sein des commissions de vérité. Enfin, la troisième partie dégage une réflexion critique face aux récits autochtones dans l'espace public et souligne les limites du discours officiel de la TRC du Canada. Ce mémoire tend à faire la démonstration qu'il existe une « aporie de la réconciliation », c'est-à-dire une impasse dans la démarche de réconciliation en contexte canadien entre l'approche thérapeutique et l'approche politique. En réponse à ce constat, je soutiens un nécessaire décentrement des voies de la réconciliation afin de sortir d'un schème de représentation binaire (victimes vs coupables) qui enferme les récits autochtones dans le script officiel de la réconciliation et néglige le jaillissement d'imaginaires postcoloniaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autochtone, Colonialisme, Postcolonialisme, Canada, Réconciliation, Reconnaissance, Traumatisme, Histoire, Récit, Témoignage.
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Diagrammes et Catégories

Jedrzejewski, Franck 01 December 2007 (has links) (PDF)
En commentant certains résultats des sciences physiques ou mathématiques, plus particulièrement de la seconde moitié du XXe siècle, on cherche à comprendre l'importance philosophique du concept de diagramme, qui est au cœur de la théorie mathématique des catégories, des topoi et des esquisses. Partant du constat que les diagrammes et catégories contraignent à des options ontologiques, on propose pour étudier leur disposition conjointe de suivre quatre concepts fondamentaux qui forment le quadrilatère épistémique (la virtualité, la fonctorialité, l'universalité et la dualité). Le virtuel est nécessaire parce qu'une table n'existe pas de la même manière que le bleu du ciel qui n'a pas de réalité matérielle. La fonctorialité et le lemme de Yoneda imposent de reconsidérer le statut de l'objet. Le théorème de Diaconescu illustre l'idée que la logique immanente d'un lieu est déterminée par le topologique, que la logique n'a pas l'importance qu'on lui accorde parfois. L'universalité et la dualité déplace la notion de vérité qui n'est plus une simple valuation, mais une vérité-foudre, une vérité-événement qui fonctionne par adéquation et résonance de pans entiers de connaissance et non plus par inférence logique. Le diagramme devient le lieu de cette vérité qui passe par le geste. Dès lors, il devient possible de croiser ontologie et topologie en une onto-(po)-logie (ou une ontologie toposique) qui ne soit pas en contraction avec les philosophies de l'immanence. L'univocité de l'Être ne s'oppose pas à l'approche catégorielle. Plus encore : la prégnance des formes duales incite à penser l'hypothèse que l'Un est le dual de l'Être.
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La monnaie en droit : nature d'une abstraction outre fondée : essai dialectique et logique sur la dualité dans la catégoricité juridique et sur l'abstraction d'hérédité monétaire

Leclerc, Normand 11 1900 (has links)
Cette suite d'essais analyse la conception de la monnaie en droit, cherchant à isoler l'originalité de sa nature abstraite. La tradition juridique caractérise la monnaie à la fois comme un fait et comme un droit parce qu'elle présuppose un sens substantif au nom commun 'monnaie', étant ainsi incapable d'admettre que la monnaie, par sa place unique dans les catégories du droit, est le mécanisme qui suppose l'avenir indéterminé en y enchâssant le présent. La difficulté de la monnaie est que, comme catégorie, elle n'est pas incluse aux catégories usuelles de droit privé. Son caractère abstrait l'empêche d'ailleurs d'être incluse parmi les objets qui ont une extension. La monnaie se définit plutôt par négation relativement aux catégories usuelles. Elle est donc reconnaissable entre toutes. Dans la relation sujet-objet, la monnaie versée n'est évidemment pas un sujet. Dans son sens strict, la monnaie réfère aujourd'hui au papier-monnaie. Il est vrai que ce dernier existe matériellement puisqu'il est tangible. Mais paradoxalement, en tant qu'objet, la monnaie est ni une somme, ni une obligation en nature, ni un bien, ni une représentation de dette, ni une mesure, ni consomptible, ni fongible au sens pertinent de ces mots. Comment saisir la substance d'une notion qui se soustrait aux catégories usuelles de la doctrine? Voilà la difficulté fondamentale de la thèse. Répétons son mode original de définition: la monnaie n'est pas identique à une somme due, mais - en étant payée - elle en éteint une; conversement, la somme due n'est pas identique à la monnaie perçue, mais -lorsque payée en trop - cette dernière est déclarée indue et sujette à répétition (l'indu devient dû). La définition de la monnaie procède par 'corécurrence' : elle définit quelque chose d'indéterminé puisqu'un membre de la définition réfère à l'autre et viceversa. Sa nature s'exprime par sa fonction dans la structure des prestations. Mais la doctrine la traite d'abord comme une somme due, sans distinguer outre mesure ce type de dette des autres prestations. Or, à titre d'exécution d'une obligation, une somme d'argent non seulement éteint d'autant les montants, dus à une époque ou l'autre, mais, puisque ces derniers sont appariés aux obligations en nature en tant que prix dû en contrepartie des prestations caractérisées à être effectuées, la perception des sommes d'argent conduit encore à la mobilité des biens parmi les personnes. D'où le paradoxe: une somme d'argent est destinée à circuler précisément pour être la fin des sommes dues. La doctrine enseigne la thèse unitaire du paiement des obligations (en son acception large du droit civil) : sont mis dans un même sac les faits exécutés pour satisfaire à des obligations en nature et les paiements de sommes d'argent dues. Or, elles sont en premier dues, puis payées. Ils sont dits former un ensemble. Ce sac est le temps lui-même. Il s'agit d'une interprétation de l'univers des prestations, précisément une interprétation de la notion d'univers où l'actualité homogène d'un ensemble exclut de faire une place à l'éventualité de valeurs futures par contraste aux valeurs passées. Pour réduire la notion d'univers à celle d'ensemble actuel, l'astuce est de fermer la dualité 'ensemble/membre' en substituant au membre l'ensemble: l'un des objets inclus à l'ensemble doit être à la fois un élément existant de l'ensemble et la collection de tous ses éléments, constituant ainsi la jonction substantive sous-jacente à cette dualité. IV Cet objet fondateur est d'habitude nommé le zéro de l'ensemble. Traitant ainsi l'ensemble des exécutions des obligations, il doit y avoir un élément qui ait à la fois la nature d'une promesse et celle d'un fait. Cet élément est la monnaie. Ainsi, la monnaie a une nature double, à la fois concept et référent du concept. La somme due est exécutée en monnaie et, conversement, la monnaie est la somme transférée à titre de paiement: substituant une définition dans l'autre, l'exécution de la somme due est la somme transférée, une formule conduisant à la régression infinie. Qui donc est le débiteur de cette somme transférée depuis aussi longtemps que la monnaie a circulé et circulera? La difficulté conceptuelle de la monnaie est de comprendre cette métamorphose, où l'exécution d'un fait en satisfaction d'une obligation se révèle elle même être une promesse. Pourquoi alors distinguer une obligation et son exécution? La monnaie cumule la nature catégorique d'une chose matérielle délivrée - autrefois l'or, aujourd'hui le papier-monnaie - et la nature d'une somme due; cette façon de penser mène à réifier les dettes, à leur conférer une existence matérielle. Mais devoir l'argent est fondamentalement la durée du terme d'une relation entre deux personnes. Et payer la monnaie est l'extinction de ce terme. Alors paradoxalement, l'exprimant dans une dualité catégorique, la monnaie a une durée et en même temps n'en a pas. Cette postulation d'une union des termes opposés d'une dualité n'est pas sans précédent. Pour aider le lecteur à s'en rendre compte, je documente que le thème de la migration de la valeur pécuniaire des choses par la médiation de la monnaie dans le paiement des sommes dues rappelle celui de la métempsycose (migration de l'âme) utilisée pour conceptualiser le fondement de la Couronne médiévale, le don de Dieu qui sacrait la continuité des règnes successifs d'une lignée héréditaire de régents. À cette époque, on conceptualisait la continuité historique d'un peuple par les deux corps du roi; sa nature cumulait à la fois celle d'un individu et celle de l'ensemble des individus soumis à son règne. Unique entre tous, on considérait que l'un des individus était un ensemble d'un. Cette attitude platonique était crue nécessaire en droit public pour résoudre la difficulté conceptuelle de la continuité historique d'une communauté en dépit de la nature temporelle de ses membres; elle recevait son écho en droit privé. La thèse unitaire du paiement d'obligations - où, tout comme en économique, la capacité de permutation de biens est elle-même considérée être un bien ordinaire - semble reposer sur cette même conception d'une nécessaire nature double. Dans l'univers des prestations, selon la doctrine, un ensemble infini de valeurs successives formées sur une période de temps indéfinie est considéré être fondé sur un objet transcendant qui cumule les faces opposées d'une dualité: à la fois somme (d'argent) et chose, à la fois droit et fait accompli en exécution d'une obligation, à la fois fait et valeur future. Ce paradigme traditionnel est indifférent à la dualité des prestations: non pécuniaire et pécuniaire. TI y arrive en substantivant la non-existence d'une somme. L'explication proposée ici en est une de structure. L'univers des prestations serait plutôt une dichotomie de deux dualités distinctes: 10 une dualité catégorique, celle de l'exécution de prestations particulières - où avoir fait quelque chose et ne pas l'avoir fait sont des action et abstention caractérisées, et 20 une dualité modale (circulaire), devoir un montant libellé en iv-a devise ou (exclusivement) ne pas le devoir, l'avoir payé ou non. L'obligation de livrer une prestation caractérisée à quelqu'un est appariée à la somme d'argent due par ce dernier en contrepartie de cela; on alterne d'une obligation non pécuniaire à la promesse de payer un montant d'argent sans que quiconque puisse cumuler le beurre et l'argent du beurre à un instant donné. Mais encore, une somme due en suit une autre au travers de la monnaie, cette dernière étant toujours le revers de la somme due. Il n'est pas nécessaire de dire que la monnaie existe, ni de dire qu'elle n'existe pas; il suffit de dire qu'elle éteint la somme due. Non seulement la somme due - versée (renversée) en monnaie - est éteinte, mais encore par le nominalisme elle peut toujours acquitter de nouveau une somme d'autant; il suffit qu'un créancier accepte qu'on la lui doive plutôt que de s'en remettre au troc de choses existantes. Cette nouvelle perspective du paiement des obligations distingue deux types de raisonnements. La vérification catégorique rétrospective d'une exécution en nature survenue se démarque de la modalité où la conséquence juridique de l'extinction d'une somme due se retourne en la possibilité a priori de réitérer cette conséquence encore contre une somme pouvant pourtant n'être pas encore déterminée. La possibilité d'une continuité historique n'a pas la nature finie d'un fait. L'objet qu'est la monnaie déborde de la notion ordinaire d'objet puisqu'il est circulaire: la 'monnaie' est "éteindre une somme (due) puis (est encore) monnaie". Dans la lignée héréditaire des sommes, constituées pour être éteintes, éteintes pour être constituées, la monnaie est ni le prédécesseur, ni un successeur particulier; elle est la fonction qui ouvre continuellement l'éventualité d'autres successeurs. La monnaie est une abstraction et sa nature unique est confirmée au Canada depuis 1967. Une fois la convertibilité du papier-monnaie abandonnée, la monnaie n'est plus une promesse de payer: la banque centrale n'est plus tenue de délivrer l'or à la demande du porteur, ni d'échanger le billet de banque en billets du Dominion. Le papiermonnaie est, depuis, trivialement remplacé seulement par du papier-monnaie. Enfin, l'abstraction monétaire donne à la banque centrale une personnalité morale inédite. Si la Couronne est créancière des uns et débitrice aux autres, alors en contraste la banque centrale qui n'est pas une banque - est ni créancière, ni débitrice du papier-monnaie. La problématique de l'inclusion de la monnaie dans les catégories traditionnelles du droit a une solution inédite. La monnaie s'offre en complément des concepts du discours juridique. L'encaissement d'une somme due emporte comme conséquence la fin de son terme, mais encore il en appelle à nouveau une autre, éventuellement. Ainsi, la monnaie est le bain de renouvellement des sommes. Sa qualification ni ... ni... louvoie entre les deux termes en les niant alternativement. / This series of essays analyses the concept of money in the law, seeking to isolate its unique and highly abstract nature. Traditionallaw teaching characterizes money both as a fact and as a right premised as it is on the idea that common nouns like 'money' must have substantive meaning; it is thereby unable to accept that money, by virtue of its unique place amongst the categories of private law, is the mechanism supposing the indeterminate future by embedding the present into it. The difficulty with money is that, as a category, it is not included amongst the usual categories ofprivate law. Its abstract character prevents it from being included amongst objects that have extension. Rather money is defined by negation with respect to the usuallegal categories. It is thereby uniquely recognizable. In the subject-object relationship, paid money is obviously not a subject. In its strict meaning, money refers today to paper-money. It is true that the latter does exist physically because it is tangible. But paradoxicalIy, as an object, money is neither a sum owed, nor an obligation in kind, nor a good, nor representing a debt, nor a measurement, nor consumable, nor fungible in the relevant sense ofthose terms. How does one capture the substance of a notion that defies the usual categories of legal discourse? That is the fundamental difficulty of the thesis. The entirely unique way of defining money bears repeating: Cash money is not identical to a sum owed but extinguishes one as it is being paid; conversely, a sum owed is not identical with money received, since when money is paid without obligation, the sum can be recovered as undue (the undue becomes due). The definition ofmoney proceeds by 'corecurrence': it defines something indeterminate, in that one definition refers to the other and vice versa. Its nature stems from its function in the structure of prestations. But the legal scholarship treats it principally as a sum owed, without further distinguishing this type of debt from other prestations. Now, as the performance of an obligation, a sum ofmoney not only as much pays off any amount, due at one time or another, but, because those are paired to obligations in kind as the price owed in consideration ofparticular performances to be accomplished; the cashing of sums of money still conducts the movement of goods among persons. Whence a paradox: A sum of money is destined to circulate precise1y to extinguish sums (due). Legal scholarship generally teaches the thesis of unity of performance of obligations (payment in its broad civillaw meaning): AlI acts accomplished in the performance of obligations in kind and all payments of sums of money are put in the same bag. Now, they are first owed, then received. These operations are said to form a single set. This bag is time itself. 1t is an interpretation of the universe of prestations, more precise1y an interpretation of the notion of universe where the homogeneous actuality of a set excludes to give place to the possibility of future values by contrast to past values. To close the notion of a universe to that of an actual vi set, the trick is to close the duality 'set/member' by replacing the member by the set: one of the objects included in the set must be at once an existing element of the set and be the collection of aIl its elements, constituting thereby the substantive junction underlying this duality. This foundational object is usually called the zero of the set. In the set of performances of obligations (prestations) with which we are dealing here, there must similarly be an element in the nature of both a promise and a fact. That element is money. So money has a dual nature, both concept and referent of the concept. The sum owed is performed in money and, conversely, money is the sum transferred as payment: substituting one definition in the other, the performance of the sum owed is the sum transferred, a formula leading to infinite regression. Who then is the debtor of this sum transferred for as long as money did and will circulate? The conceptual difficulty with money is to understand this metamorphosis, where the performance of a fact in satisfaction of an obligation reveals itselfto be a promise. Why then bother to distinguish a promise from the performance of it? Money cumulates the categorical nature of a physical thing being delivered - in olden days gold, today paper-money - and the nature of a sum owed; this way of thinking would tend to reify debts, to confer them physical existence. Yet to owe money is fundamentally the duration of the term of a relationship between two persons. And to pay money is to put an end to this term. So paradoxically, to express it in a categorical duality, money has duration and at the same time it has none. Such a union of the polar opposites of a duality is not unprecedented. To help the reader realise this, l document how the theme of migration ofpecuniary value ofthings by means ofmoney being given in payment of amounts owed is reminiscent of metempsychosis (migration of the soul) used to conceptualise the foundation of the medieval Crown, the gift ofGod that consecrated the continuity of successive reigns of an hereditary line of regents. At that time, the historical continuity of the people was conceptualised by the King's two bodies: both that of an individual and that of the set of individuals subject to his reign. Unique amongst aIl, one foundational individual was considered to constitute a set of one. This platonic attitude was believed necessary in public law to resolve the conceptual difficulty of the historical continuity of a community despite the temporal nature of its individuals; it was put to similar use in private law with respect to money. The thesis of unity of performance of obligations - where, like in economics, the capacity to exchange goods is considered an ordinary good itself - appears to rely on the same conception of a necessary dual nature. In the universe of prestations, according to traditionallegal scholarship, an infinite set of successive values taking shape over an indefinite period of time is viewed as founded on a transcendental object which cumulates the opposite faces ofa duality: both sum (of money) and thing, both right and act accomplished in the performance of an obligation, both fact and future value. This traditional paradigm disregard the duality of prestations: pecuniary and non-pecuniary. It does so by giving a substantive value to the non vi-a existence of a sumo The explanation proposed here is one of structure. The universe of prestations is rather a dichotomy of two distinct dualities: 10 a categorieal duality, that of the performance of specifie prestations - where to have done something and not to have done it are characterised action and abstention, and 20 a modal (circular) duality: to owe an amount in currency or (exclusively) not to owe it, to have paid it or not. The obligation to deliver a particular performance to someone is paired to the sum of money owed by him in consideration of it; we altemate from nonpecuniary obligation to promises to pay an amount of money without one being able to have his cake and eat it too at any time. But still, one amount owed follow another thru money, money always being the tuming over of the sum owed. We are not obliged to state that money exists, or that it does not; it suffiees to say that it extinguishes the sum owed. Not only is the sum owed extinguished upon money being tumed (paid) in, but by virtue of nominalism it still can extinguish anew a further sum of same amount; it is sufficient that a creditor accept to be owed a sum ofmoney rather than to revert to the barter ofphysical things. This new reading of the payment of obligations draw apart two types of reasoning. The categorieal proof of a past specifie performance is different from the modality where the legal consequence of the extinction of a sum due is tumed over into the a priori possibility to still reiterate that same consequence against a sum that now may not yet be determined. The possibility of an historieal continuity does not have the finite nature of a fact. Money as an object transcends the concept of an ordinary object because it is circular: 'money' is "the end of a sum (owed) and (is still) money". In the hereditary line of sums, created to be extinguished or extinguished to be created, money is neither the predecessor nor a particular successor; it is the function of continuously opening up the possibility of further successors. Money is an abstraction and its unique character is confirmed in Canada since 1967. Once the convertibility of paper-money is dropped, money is no longer a promissory note: no longer does the central bank undertakes to exchange a bank note for gold or Dominion bonds. Paper-money is now trivially replaced only by paper-money. Finally, the abstract character ofmoney gives the central bank an most unusual status as a legal person. If the Crown is creditor of sorne persons and debtor to others, then by contrast the central bank - who is not a bank - is neither creditor, nor debtor ofpaper-money. The problem of fitting money within the traditional categories of the law does have an unexpected ending. Money presents itself as the complement of the concepts oflegal discourse. The cashing in of a sum triggers the end of its term, but still it calls one anew, eventually. So money is the bath of renewal of sums. In being characterised as neither... nor... it hops between the two terms by altematively negating them. / "Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Docteur en droit (LL.D.)"
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Justice réparatrice et théorie de la responsabilité : problématique de la réconciliation dans un contexte de transition : les cas du Chili, de l’Argentine et de l’Afrique du Sud

Faye, Cheikh 03 1900 (has links)
Les gouvernants d'État qui émergent de conflits politiques - guerre civile, dictature - sont confrontés à des demandes que inconciliables que les auteurs estiment pourtant indispensables. Ils font face à l'exigence de justice pénale formulées par les victimes et la revendication d'impunité émanant des auteurs de crimes, très souvent, constitués par les anciens responsables de l'État. Le châtiment, en effet, ne permet ni la pacification ni la démocratisation.Il devient, dès lors, explicite que la sortie de crise peut prendre des voies autres que celle de la sanction pénale. La justice réparatrice apparaît ainsi comme un type de justice susceptible de faire droit aux demandes des offenseurs et des offensés en favorisant la paix et la démocratisation. On lui adresse pourtant des critiques ayant trait à la déresponsabilisation des individus ou à l'incrimination de tout le monde dans l'exécution des crimes perpétrés. L'objectif ultime est de favoriser la délibération, entre les offenseurs et les offensés, sur les crimes. Il faut cependant prémunir un tel dialogue contre les risques d'instrumentalisation. Dans les Commissions Vérité le discours tourne autour essentiellement des thématiques des droits de l'homme, des excuses, du pardon et de l'amnistie. Toutefois, l'usage de ces notions ne fait pas disparaître comme enchantement la haine de certaines victimes. / The rulers of state policy emerging from conflict – civil war, dictatorship – face irreconcilable demands that their authors consider, however, essential. They face the requirements of criminal justice formulated by victims and the demands of impunity emanating from the perpetrators, often constituted by former officials in charge of the state. The punishment, indeed, does not allow neither the peace nor the democratization. It is therefore clear that the exit of the crisis can take ways other than the punishment. Restorative justice appears as a kind of justice that may grant the requests of offenders and offended by promoting the peace and the democratization. Yet it faces critics relating to the disempowerment of individuals and the criminalization of everyone in the execution of the committed crimes. The ultimate goal is to foster discussion between the offenders and the offended. It is, however, necessary to protect such a dialogue against the risk of instrumentalization. In Truth Commissions, the discourse turns essentially around the themes of human rights, apologies, forgiveness and amnesty. However the use of these concepts does not magically make disappeared the hatred of some victims.
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Gnose et poétique de la nudité dans l'œuvre de Sophia de Mello Breyner Andresen, Eugénio de Andrade et António Ramos Rosa

Nogueira Ferreira de Jesus, Maria Helena 01 July 2011 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur la poésie portugaise de la deuxième moitié du XXe siècle, plus précisément sur l'œuvre poétique et métapoétique de Sophia de Mello Breyner Andresen, Eugénio de Andrade et António Ramos Rosa. Ces auteurs révèlent une positivité marquée par une grande confiance dans le dire poétique. Celui-ci est perçu comme potentialité conciliatrice entre le sujet, le monde et la parole. C'est ainsi que la Poésie constitue chez eux une gnose ou une connaissance. Quoique néoromantique, c'est dans une mythification modérée de la parole poétique toujours entre la crainte et le désir que chaque poème invente sa possibilité. Après la crise du langage qui a mené à une poésie fataliste, leur originalité réside dans la capacité de réinventer ou reconstruire un sens pour le dire poétique et d'y puiser une énergie réparatrice. Dans cette construction de sens, l'image poétique assure un rôle essentiel et le thème de la nudité apparaît comme un paradigme de la vérité. Ainsi, le rapport complémentaire entre imagination productive et expérience vécue trouve une place importante dans cette réflexion au le sens où c'est ce rapport qui permet que la fable et le réel cohabitent dans le poème.
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"Bad Paper"

Beard, Daniel Lee 08 1900 (has links)
Bad Paper follows the lives of former military service members, who have received an other-than-honorable discharge, but also have service-connected post traumatic stress disorder (PTSD). Due to the "suck it up" culture of the military, many of these veterans would not report any psychological troubles in fear of being labeled "weak" and potentially affecting their promotions. With no outlet for their PTSD, drugs and alcohol became a way of "self-medicating," which led to their dismissal from the service. A dishonorable discharge, commonly called "bad paper," from the military disqualifies veterans from receiving help from the VA. The process to overturn this status is arduous and veterans must navigate the bureaucracy of the Veterans Affairs (VA) administration as well as the individual military branches with virtually no help from either.
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Recherches comparatives sur les doctrines pédagogiques, éthiques, politiques et philosophiques d'Isocrate et de Confucius : Aux origines des traditions humanistes occidentales et chinoises / Comparative Researches on Isocrates’ and Confucius’ Pedagogics, Ethics, Politics and Philosophical Theories : A Probe into the Origins of the Occidental and Chinese Humanist Traditions

Chong, Yize 16 December 2014 (has links)
Isocrate et Confucius entreprennent d’abord l’éducation de la vertu puis préparent à une vie harmonieuse, ils demandent principalement aux disciples de se perfectionner. De plus, les deux maîtres ont chacun leur propre ambition de l’enseignement : Isocrate a l’intention de cultiver le rhéteur accompli, afin de faire savoir aux disciples la réflexion à propos de la méthode philosophique de « doxa » pour rechercher la vérité, de persuader et de guider moralement ses auditeurs, de contribuer au service de la Grèce. Pour Confucius, il introduit l’idéal du « Jun Zi » qui est le standard de la vertu et de la perfection humaines, qui respecte les rites anciens, agit avec les qualités de Ren et du juste milieu et recherche aussi la voie harmonieuse entre les êtres humains et l’Univers. La sagesse d’Isocrate et de Confucius poussent davantage la société de leur époque vers la paix et vers le bonheur. Isocrate offre l’idée de la diffusion des valeurs athéniennes dans toute la Grèce et Confucius engage transmettre les rites de Zhou et forme le fondement de la civilisation traditionnelle chinoise—le confucianisme. Cependant, aujourd’hui, l’influence des deux Maîtres demeure différente : Isocrate n’est pas autant étudié que Confucius. De toute façon, les deux grands Sages contribuent à l’éducation des êtres humains : soit dans le domaine de la rhétorique, soit dans la recherche de sagesse, et laissent aux gens d’aujourd’hui des inspirations importantes à l’humanité, ils méritent d’être respectés et considérés comme auteurs d’un héritage important. / Both Isocrates and Confucius attached first importance to ethics education and then to harmony education. They required especially their disciples to attain self-improvement spiritually. In particular, the two greatmasters also put forward their unique teaching objectives respectively. Isocrates hoped to train perfect rhetoricians, let them grasp "doxa"--the philosophical method of meditation, to seek the truth, and use their moralorations to persuade and lead the audience to eventually devote the public to serving the Greek cause. Confucius hoped to cultivate an image of"gentleman", who was not only a perfect human moral standard, but also anobserver of etiquette, a follower of benevolence and the doctrine of the mean,and an explorer to follow the path to the harmony of human and the universe. The wisdom of Isocrates and Confucius greatly promoted the pace of progress of social peace and the happiness of the general public in their respective times. Isocrates introduced the concept of "Greek" (Hellenisation) for the entire Greek territory while Confucius advocated to restore rites andlaid the foundation for the traditional Chinese culture, Confucianism. But their influence today varies greatly: Isocrates has not been inherited and researched as much as Confucius. In a word, these two great sages have made remarkable contributions to human kind with Isocrates in rhetorics and Confucius in humanistic wisdom. They have all left us modern people humanistic spirit of enlightenment. They are worthy of being respected and inherited.
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Tensions et expression dans les films américains de Milos Forman / Tensions and expression in Milos Forman’s American films

Evrard, Marceline 29 October 2012 (has links)
Le cinéma américain de Milos Forman suscite un regard multiple. Eternellement passionné par les histoires de conflit, le cinéaste affirme la nécessité d’un cadre hostile pour étudier les passions humaines. Cette tension, aussi thématique qu’esthétique, lui permet de montrer les moindres mécanismes d’oppression au sein d’histoires européennes ou américaines, leçon d’anatomie révélant les plus infimes forces magnétiques de la prise de pouvoir. Elle se double d’une invitation à la redécouverte de l’individualité, par les jeux d’identification avec des personnages attrayants mais réalistes, par la simulation de la naissance de la liberté individuelle dans des mondes primitifs ou régressifs, accentuant la nécessité du rêve pour faire éclater tous les bâillons collectifs. Ce n’est qu’au sein de ces rappels des dimensions humaines que Forman peut appeler à une certaine mesure dans une démarche fondamentalement réaliste. L’importance de la tempérance ne peut être comprise à sa juste valeur que par rapport à l’étude des répressions : se détachant nettement des modérations bienséantes des sociétés, Forman rappelle la nécessité de la responsabilité dans l’entente communautaire. Cet équilibre problématique trouve un écho dans son approche de l’étude du réel, puisque la vérité humaine n’est saisissable qu’au travers de multiples jeux de tensions. Le rapport au monde repose sur la réception d’images, et l’observation reste un geste à la fois intime et interactif. Son cinéma n’est donc pas tant l’étude de l’Amérique qu’une façon de travailler le mouvement perpétuel des images, influencé par une nation marquante dans l’Histoire du cinéma qui continue de se définir par le protéiforme. / Milos Forman’s American films require a plural outlook. The director has always been drawn to stories of conflicts that are essential, according to him, to study human passion. This tension, thematic as well as esthetic, allows him to show the smallest mechanisms that lead to oppression in European and American stories, providing the viewer with a lesson of anatomy that pinpoints the most invisible magnetic forces leading to power. This course is accompanied by a journey to individualism, through forces involved in the identification with attractive though realistic characters, through the rediscovery of individual freedom within primitive or regressive worlds, insisting on the necessity of dreams to force open all the collective shackles in place. But it’s only within this insistence on all the human dimensions that Forman can remind the viewer of the importance of temperance in a way that remains profoundly realistic. This notion can only be properly understood when it’s been compared to repressions: going as far from politically correct behaviors as possible, he still insists on the necessity of responsibility in collective living. This difficult balance is also to be found in the way he deals with reality since human truth is only palpable through multiple forces revolving around tension. Relating to the world involves relating to images, and knowing how to observe remains both an intimate and an interactive act. Therefore, his films are not so much the study of America as a way to work on constantly moving images, as he remains influenced by a nation that has left its mark upon the history of cinema and which continues to be fundamentally protean.

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