• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 82
  • 30
  • 17
  • 7
  • 6
  • 5
  • 3
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 162
  • 65
  • 22
  • 20
  • 13
  • 12
  • 11
  • 11
  • 10
  • 10
  • 9
  • 9
  • 9
  • 9
  • 9
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
141

Ache Lhamo. Jeux et enjeux d’une tradition théâtrale tibétaine.

Henrion-Dourcy, Isabelle 17 September 2004 (has links)
L'objet de cette thèse est une monographie du théâtre traditionnel tibétain, ou ache lhamo, souvent appelé lhamo tout court, tel qu'il était joué à l'époque pré-moderne (antérieure à 1950) et tel qu'il est encore joué actuellement en Région Autonome du Tibet (République Populaire de Chine) et dans la diaspora tibétaine établie en Inde et au Népal. Comme la plupart des théâtres d'Asie, il est un genre composite : à la fois drame à thématique religieuse (issue du bouddhisme mahāyāna), satire mimée, et farce paysanne, il comprend de la récitation sur un mode parlé, du chant, des percussions, de la danse et des bouffonneries improvisées, ainsi qu'un usage de masques et de costumes flamboyants, qui tranchent avec la sobriété absolue des décors (la scène est vide) et de la mise en scène. Bien qu’il ait été encouragé et financé par le gouvernement des Dalai Lama, de grands monastères et des familles aristocratiques, c’est un théâtre avant tout populaire, et non pas réservé à une élite lettrée. Cette étude a circonscrit à la fois le contenu, le rôle social, le langage artistique et les implications politiques du théâtre dans la civilisation tibétaine. <p> La méthodologie a été composée en combinant les apports et réflexions critiques de trois disciplines : l'ethnologie, la tibétologie et les études théâtrales. L'approche est fondamentalement ethnologique, en ce que la production des données repose sur une immersion de plus de deux ans parmi des acteurs de théâtre de la Région Autonome du Tibet (1996-1998) et de près d'un an parmi ceux de la diaspora d'Asie du Sud (1998-2000). Elle l’est aussi en ce que l’intention a été de constituer une intelligibilité englobante pour l'ache lhamo, c'est-à-dire de mettre au jour l'intrication des dimensions culturelle, sociale, politique, économique, rituelle et symbolique de la pratique théâtrale. L’une des contributions principales du travail est d’étoffer l’ethnologie régionale du Tibet central, mais ses conclusions et son esprit critique le placent également dans la liste déjà importante des travaux consacrés à l'invention des traditions. La tibétologie a fourni le cadre interprétatif fondamental des données recueillies. Une importance très grande a été accordée à l'histoire du pays ainsi qu'à la philologie et aux terminologies vernaculaires particulières au théâtre. L’étude s’inscrit dans l’un des courants novateurs de la tibétologie, privilégiant les aspects non plus religieux et politiques de cette civilisation, mais sa partie « populaire » et anthropologique, mettant au premier plan l’analyse des pratiques et non celle des doctrines. Des sources écrites (textes pré-modernes et sources secondaires de folkloristes tibétains et chinois) ont été intégrées aux observations. En ce qui concerne la troisième approche méthodologique, cette étude ne s'inscrit ni dans le courant des « performance studies » de Richard Schechner, ni dans l'anthropologie théâtrale d’Eugenio Barba, ni dans l'ethnoscénologie telle qu'elle est défendue par Jean-Marie Pradier, mais plutôt dans l'anthropologie du théâtre, au sens d'étude interprétative et multidimensionnelle, utilisant les référents établis de l'anthropologie et les savoirs indigènes pour décrire une expression culturelle déterminée et reconnue comme un genre à part entière, le théâtre. <p> Les résultats sont présentés en trois parties, qui peuvent être résumées de manière lapidaire par trois adjectifs : culturelle, sociologique, artistique. La première partie, intitulée "Le cadre culturel du lhamo avant 1959", est consacrée au contexte (historique, religieux et littéraire) dans lequel le théâtre est inscrit, ainsi qu’aux textes (leur contenu, leurs modalités de composition et de transmission) qui révèlent l'imaginaire propre du théâtre. La deuxième partie est une analyse de "L'ancrage sociologique du lhamo". Les conditions matérielles des représentations y sont examinées : les divers types de troupes, leur organisation interne, le statut social des acteurs, l'inscription de la pratique du théâtre dans le système socio-économique pré-moderne, et les rapports d'obligations tissés entre acteurs et seigneurs, ainsi qu'entre acteurs et commanditaires des représentations. La dernière partie, "Art et savoirs des acteurs", jette un éclairage sur la matière vive du lhamo. Elle rend compte des conceptions, valeurs, plaisirs et difficultés de ceux qui pratiquent cette forme d'art. Les divers registres de leur discipline sont analysés en détail : costumes, masques, gestuelle, chant, accompagnement musical (percussions) et sentiments exprimés. L'appréciation qui en est faite par le public est aussi consignée. Au cœur de cette partie se trouve une réflexion sur la nature rituelle et non rituelle du lhamo, et sur les liens éventuels de ce dernier avec d'autres activités religieuses, telles la possession. Les dernières pages de la thèse constituent un épilogue, qui fait le point sur la situation contemporaine, donc les implications politiques, du théâtre des deux côtés de l'Himalaya. <p> L'image anthropologique du lhamo qui a pu être dégagée de ces trois volets d'analyse le fait apparaître comme essentiellement ambivalent : le lhamo est un théâtre de paradoxes. À l'image de la civilisation tibétaine, il est composite et cohérent à la fois. Sa cohérence réside dans son ambivalence : il traverse et relie des aspects contrastés de la culture. Il introduit du jeu entre les polarités que Tibétains et tibétologues établissent parfois un peu trop à la hâte entre culture savante et culture populaire, écriture et oralité, éléments exogènes et apports autochtones, bouddhisme et cultes qui ont précédé son implantation, aspiration religieuse et intérêts mondains, spécialistes rituels et bénéficiaires qui les rémunèrent. Combinant fonction pédagogique et fonction rituelle, sacré compassé du texte et irrévérence grivoise des improvisations, le lhamo correspond aussi très bien à la manière dont les théâtrologues appréhendent le théâtre : comme un objet curieux, créé par les hommes et qui pourtant ne cesse de les intriguer, comme s'il était venu d'ailleurs.
142

Le spirituel dans l’art d’Anish Kapoor et sa réception en Occident / The Spiritual in the art of Anish Kapoor and its reception in the West

Vial Kayser, Christine 22 March 2010 (has links)
Anish Kapoor affirme le caractère spirituel de ses œuvres, un terme qu’il distingue du religieux et du sacré. Quelle est la nature de cette spiritualité ? Il s’agit de retrouver l’union avec « la Totalité », union proto-culturelle qui serait perdue par l’emprise du matériel. S’agit-il d’un retour au « primitivisme dans l’art » à la manière de Paul Gauguin et Barnett Newman ? Cette démarche est-elle influencée par l’héritage hindouiste de Kapoor, ou bien tient-elle, comme il l’affirme, à la fonction hypostatique universelle de la couleur qu’il désigne comme « alchimique »? Comment ce caractère spirituel est-il perçu par le spectateur occidental ignorant des diverses influences culturelles qui traversent l’œuvre ? L’œuvre porte-elle les marqueurs du spirituel par ses formes et ses couleurs ? Ce mémoire étudie d’abord les diverses influences qui nourrissent et permettent de comprendre l’expérience des œuvres de Kapoor. Il s’attache ensuite à décrypter les mécanismes phénoménologiques, neurologiques et psychologiques qui permettent à ces marqueurs de fonctionner dans le contexte du musée ou de la galerie d’art moderne. / Anish Kapoor asserts the spiritual quality of his work. By spiritual he means not the religious or the sacred but the possibility to be reunited with a « Totality », in a « proto-cultural » manner, by eschewing the material. Is this project a return to “primitivism in art” in line with Paul Gauguin and Barnett Newman? Is it influenced by the Indian heritage of Kapoor or is it based, as he claims, on the hypostatic function of colour, which gives way to a quasi alchemical experience? How is this spiritual potentiality of the work perceived by a Western audience, ignorant of Kapoor’s various spiritual endeavours? Does the work convey through its shape and colour the markers of the spiritual? This dissertation analyses the various influences that nourish Kapoor and inform his works. It then attempts to decipher the mechanisms through which those makers are efficient in conveying a sense of “spirituality” to the works within the settings of the White cube Gallery or the museum of modern art. They appear to be phenomenological, neurological and psychological.
143

La Tradition de Padma gling pa dans la Vallée des nuages au Spiti / The tradition of Padma gling pa in the clouds valley in Spiti

Namgyal, Henry 30 March 2016 (has links)
Dans l’école des Tenants des anciennes traductions, les rNying ma pa-s, on trouve, en plus de la lignée de transmission orale dite longue (ring brgyud bka’ ma), une lignée de transmission courte des trésors (nye brgud gter ma). Par « trésors », on entend des textes qui auraient été cachés par Padmasambhava et ses disciples et qui, au moment où les circonstances l’exigent, sont redécouverts par des religieux prédestinés : les gter ston-s. Ceux-ci sont des milliers mais seuls certains d’entre eux, les cinq rois gter ston-s, font autorité pour authentifier un trésor et son découvreur. Le quatrième d’entre eux, Padma gling pa (1450-1521), naquit au Bhoutan où il œuvra et établit des centres religieux. Il étendit également sa sphère d’influence au Sud du Tibet où il fonda l’un de ses monastères principaux : Lha lung. Après sa mort, sa tradition spirituelle continua de se développer grâce à trois lignées d’incarnations. Bien loin de là, dans l’Ouest de l’Himalaya, la tradition rituelle de ce gter ston est encore aujourd’hui pratiquée dans la Vallée des nuages au Spiti. Jusqu’à présent, l’introduction de cette tradition, si éloignée de son lieu d’origine, reste mystérieuse. La présente étude vise, après avoir évoqué le cadre historique de la Vallée, à reconstituer dans un deuxième temps, grâce à des manuscrits que l’on croyait un temps perdus ainsi qu’à la tradition orale, l’histoire de cette tradition religieuse depuis son introduction jusqu’à nos jours. Dans un troisième temps, ce travail expose les pratiques et le calendrier rituel de la Vallée. Enfin, la dernière partie est consacrée au Rituel des vivants (gSon chog), rituel incontournable des habitants de la Vallée. / In the school of the Followers of the old translations, the rNying ma pa-s, there is not only the Long lineage of the oral transmission (ring brgyud bka’ ma) but also the Short lineage of the treasures (nye brgyud gter ma). “Tresaures” are texts that were hidden by Padmasambhava and his disciples and discovered by predestined religious figures : the gter ston-s, when the circumstances so require. Those gter ston-s are thousands but only few of them, the five gter ston-s kings are recognized authority who can authentify a treasure and its discoverer. The fourth of them Padma gling pa (1450-1521), was born in Bhutan where he built several important religious complexes. During his life time, he extended his influence to the South of Tibet where he founded one of his main monasteries : Lha lung. After his death, his tradition continued to develop thanks to three incarnation lineages. On the western part of the Himalaya, in the Clouds Valley, in Spiti, the ritual tradition of this gter ston is nowadays still practiced. Until recently, the introduction of this ritual tradition far from its place of origin, remained quite a mystery. After an evocation of the historic context, the present study attempt, secondly, thanks to old manuscripts that were supposed to be lost and thanks to the oral tradition, to redraw the history of this religious tradition from its origin until now. Thirdly, this work exposes the practices and the religous agenda of the Valley. Finally, its last part focus on the Ritual of the living beings (gSon chog) which is a key ritual in the life of the inhabitants of the Valley.
144

Le néak sraè, riziculteur khmer : mobilité paysanne, localité et communauté au Cambodge postcolonial

Ménard, Yann 02 1900 (has links)
Dans le Cambodge angkorien, les souverains khmers administraient une paysannerie mouvante par le biais de temples-palais. Lorsque les Français prennent le contrôle, en 1845, ils se retrouvent devant une « masse paysanne inorganisée, inorganique même » (Delvert, 1961 : 201) et restent « confondus devant la mobilité des Cambodgiens » (Forest, 1980 : 30). À l’époque postcoloniale, les ethnologues feront essentiellement le même constat, pendant que John F. Embree (1950) proposera de catégoriser les sociétés indianisées du Sud-Est asiatique comme étant « loosely structured » : postulant une faible intégration individuelle des structures sociales donnant lieu à une prévalence de comportements individualistes ad hoc et à des communautés sans réelle organisation. La proposition fera école. Ces observations paraissent justes, mais l’analyse infructueuse. La structure dont parle Embree s’appuie sur une culture hautement syncrétique qui se reflétait aléatoirement dans les comportements. Mais l’organisation sociale khmère se trouve ailleurs : dans les solutions organisationnelles qui gouvernent les choix des individus lorsqu’ils doivent se regrouper afin d’effectuer des tâches récurrentes. À ce titre, les paysans khmers évoluaient dans une organisation sociale rigoureusement minimaliste et flexible. La maisonnée était l’élément essentiel, tandis que la communauté territoriale locale était contingente et fluctuante. Dans l’environnement naturel généreux du Cambodge, un petit groupe d’individus mobiles réunis sous un même toit pouvait aisément accomplir toutes les tâches nécessaires à sa survie. Alors on ne s’attachait jamais indéfiniment à une localité : seulement à des communautés sans cesse en évolution, centrées autour de pagodes agissant comme des ports d’ancrage. / In Angkorian Cambodia, Khmer rulers administered a moving peasantry through temple-palaces. When the French took over, in 1845, they found what administrators called an unorganized mass of peasants, “even inorganic” (Delvert, 1961: 201) and were confounded by Cambodian peasants’ mobility (Forest, 1980: 30). During the postcolonial era, ethnologists essentially came to the same conclusions, while John F. Embree (1950) proposed to categorize South-East Asian indianized societies as “loosely structured”. He postulated that the prevalence of ad hoc individualistic behavior and the lack of organization found in communities were due to a weak integration of social structures at the individual level. Many ethnologists followed in Embree’s path. These observations appear just but the analysis seems unfruitful. Embree’s structure is modeled on a highly syncretic Khmer culture which was randomly reflected in individual behavior indeed. But Khmer social organization lies elsewhere: In the organizational strategies which govern individual choices when groups must come together to accomplish recurring tasks. In this respect, Cambodian peasants evolved in a social organization that was rigorously minimalistic and flexible. The household was the essential element here, while the local territorial community was incidental. In Cambodia’s generous natural environment, a small mobile group of individuals united under one roof could easily accomplish all the tasks essential to their survival. Thus the Khmer never attached themselves indefinitely to a locality: Only to ever evolving communities, centered on pagodas which acted as anchor harbors.
145

Transformations sociales et identitaires en Mongolie de la fin du 19e à la moitié du 20e siècle

Lapointe, Alexandre 12 1900 (has links)
Quelles sont les voies par lesquelles les changements sociaux affectent les identités collectives et de quelle manière une nouvelle identité vient à être adoptée par une population. Les grandes transformations qui eurent lieu en Mongolie du 19e siècle à la moitié du 20e siècle seront abordées pour tenter de répondre à ces questions. Dans un court laps de temps, cette région passa par trois systèmes politiques différents; d'une partie semi-autonome du territoire de l'empire Qing à une théocratie bouddhiste puis à une République populaire. Dans chacun des cas, les contextes sociaux ayant provoqué des changements dans la définition identitaire seront abordés ainsi que la forme par laquelle les nouveaux concepts d'identité collective allaient être sélectionnés, modifiés ou construits. / Great social transformations took place in Mongolia from the 19th to the first half of the 20th century where the region changed in a very short amount of time from being a semiautonomous part of the Qing empire to being a theocratic Buddhist state, to finally becoming a People's republic. This thesis illustrates the ways in which social changes have affected the collective identities and how these came to be adopted by the population. In each of these cases, the social context which brought changes in the definition of identity are analyzed as well as the nature from which the new collective concepts are selected, modified or constructed.
146

Le portrait japonais du VIIIe au XVIe siècle. Études des représentations artistiques et des sources historiques / Japanese portrait from the VIIIth to the XVIth century. Studies of artistic representations and historical sources

Hein, Jean-Claude 03 October 2009 (has links)
Comment définir ces peintures ou rondes-bosses que sont les portraits japonais figurant des moines ? Par leur forme spécifique qui, issue d’un prototype continental qui n’a pas été remis en question, est demeurée stable à l’exception de brèves périodes. Cette constance s’explique par l’importance accordée à la Chine, l’usage de modèles iconographiques (zuzō) et le recours à une réplique qui n’est jamais dénigrée. Le portrait est de plus une image au bénéfice des sectes qui la produisent. En fournissant une représentation qui ne se dégrade pas, il est aussi la preuve d’un état de sainteté, voire de bouddhéité. Quant à la fonction de certificat des portraits Zen (chinzō), elle semble rare. Portrait de groupe, rouleaux illustrés (emaki) et littérature ont également décrit des personnages à leur façon, autorisant des comparaisons. Le portrait aurait pu inventer sa propre représentation ; il a préféré emprunter aux images sacrées : figurations de vénérés, maṇḍala et illustrations de jātaka. / How can one define these paintings and sculptures in the round that make up Japanese portraits of monks? Through their specific form that derives from a continental prototype which has never been reappraised and which remained stable except for short periods of time. Such a consistency results from a strong influence of China, and from the use of iconographic models (zuzō). Furthermore, copying a work of art has never been undervalued. Portraits are also images which benefit the sect that produces them. By providing an image or representation that never decays, they bear testimony to a monk's holiness, even buddhahood. Lastly, the Zen portraits (chinzō) are often seen as a kind of certification; however, this function seems quite rare. Group portraits, scrolls (emaki) and literature also describe people in their own way, allowing comparison with portraits. Portraiture could have followed its own path; it has preferred to borrow from holy images: deities, maṇḍala and jātaka illustrations.
147

La Tradition de Padma gling pa dans la Vallée des nuages au Spiti / The tradition of Padma gling pa in the clouds valley in Spiti

Namgyal, Henry 30 March 2016 (has links)
Dans l’école des Tenants des anciennes traductions, les rNying ma pa-s, on trouve, en plus de la lignée de transmission orale dite longue (ring brgyud bka’ ma), une lignée de transmission courte des trésors (nye brgud gter ma). Par « trésors », on entend des textes qui auraient été cachés par Padmasambhava et ses disciples et qui, au moment où les circonstances l’exigent, sont redécouverts par des religieux prédestinés : les gter ston-s. Ceux-ci sont des milliers mais seuls certains d’entre eux, les cinq rois gter ston-s, font autorité pour authentifier un trésor et son découvreur. Le quatrième d’entre eux, Padma gling pa (1450-1521), naquit au Bhoutan où il œuvra et établit des centres religieux. Il étendit également sa sphère d’influence au Sud du Tibet où il fonda l’un de ses monastères principaux : Lha lung. Après sa mort, sa tradition spirituelle continua de se développer grâce à trois lignées d’incarnations. Bien loin de là, dans l’Ouest de l’Himalaya, la tradition rituelle de ce gter ston est encore aujourd’hui pratiquée dans la Vallée des nuages au Spiti. Jusqu’à présent, l’introduction de cette tradition, si éloignée de son lieu d’origine, reste mystérieuse. La présente étude vise, après avoir évoqué le cadre historique de la Vallée, à reconstituer dans un deuxième temps, grâce à des manuscrits que l’on croyait un temps perdus ainsi qu’à la tradition orale, l’histoire de cette tradition religieuse depuis son introduction jusqu’à nos jours. Dans un troisième temps, ce travail expose les pratiques et le calendrier rituel de la Vallée. Enfin, la dernière partie est consacrée au Rituel des vivants (gSon chog), rituel incontournable des habitants de la Vallée. / In the school of the Followers of the old translations, the rNying ma pa-s, there is not only the Long lineage of the oral transmission (ring brgyud bka’ ma) but also the Short lineage of the treasures (nye brgyud gter ma). “Tresaures” are texts that were hidden by Padmasambhava and his disciples and discovered by predestined religious figures : the gter ston-s, when the circumstances so require. Those gter ston-s are thousands but only few of them, the five gter ston-s kings are recognized authority who can authentify a treasure and its discoverer. The fourth of them Padma gling pa (1450-1521), was born in Bhutan where he built several important religious complexes. During his life time, he extended his influence to the South of Tibet where he founded one of his main monasteries : Lha lung. After his death, his tradition continued to develop thanks to three incarnation lineages. On the western part of the Himalaya, in the Clouds Valley, in Spiti, the ritual tradition of this gter ston is nowadays still practiced. Until recently, the introduction of this ritual tradition far from its place of origin, remained quite a mystery. After an evocation of the historic context, the present study attempt, secondly, thanks to old manuscripts that were supposed to be lost and thanks to the oral tradition, to redraw the history of this religious tradition from its origin until now. Thirdly, this work exposes the practices and the religous agenda of the Valley. Finally, its last part focus on the Ritual of the living beings (gSon chog) which is a key ritual in the life of the inhabitants of the Valley.
148

La caractérisation neuromagnétique de l'attention sans réflexion chez les méditants zen dans un contexte d'images visuelles négatives.

Courtemanche, Jérôme 01 1900 (has links)
L’état d’attention sans réflexion, aussi appelé « mindfulness », a démontré des effets positifs en clinique pour les désordres émotionnels associés à diverses conditions. Le nombre d’études portant sur la caractérisation des substrats neuronaux de cet état attentionnel croît, mais il importe d’investiguer davantage à ce chapitre pour éventuellement améliorer les interventions cliniques. La présente étude compte aider à déterminer, par la magnétoencéphalographie, quelles régions cérébrales sont en corrélation avec le mindfulness chez des experts, i.e. des méditants Zen. Ces derniers cultivent un état dans lequel ils s’abstiennent de rechercher ou de rejeter les phénomènes sensoriels, ce qui en fait d’excellents candidats à la présente étude. Dans un contexte de stimulations visuelles émotionnelles, il fut demandé aux méditants tantôt d’observer les images dans un état de mindfulness (condition expérimentale), tantôt dans un état dit normal (condition contrôle) où aucun effort particulier d’attention n’était requis. Les résultats d’analyse suggèrent que les participants expérimentèrent une intensité émotionnelle moins importante en mindfulness : les cotes subjectives ainsi qu’une réponse magnétique cérébrale reliée aux émotions nommée Potentiel Positif Tardif magnétique (PPTm) suggèrent cela. Cependant, le résultat le plus statistiquement probant dépasse la nature affective des stimuli. Il s’agit d’une diminution temporellement soutenue de l’activité de fréquence gamma au niveau des zones visuelles associatives du lobe temporal droit, sans égard à la nature des images. Également, une suppression de l’activité gamma d’une zone du cortex préfrontal latéral gauche fut observée. Ceci pourrait indiquer une diminution de la conceptualisation des stimuli reliée au langage et aux processus réflectifs du soi. / Non-elaborative attentional stance, called mindfulness, demonstrated many positive clinical effects on emotional disorders associated with various medical conditions. The amount of scientific papers addressing the neuronal basis of this attentional stance increases but there is still a need to further investigate, in order to potentially improve clinical interventions. The present study aims to determine, by use of magnetoencephalography, which brain regions correlate with mindfulness in experts, namely, zen meditators. These people cultivate a state in which they abstain from rejecting or seeking sensorial phenomena. In a context of emotional visual stimulation, meditators were instructed to observe images with mindfulness (experimental condition) or without making any effort to do so (control condition). Results suggest that participants experienced less intense emotions in a state of mindfulness: both subjective ratings and an evoked brain response known to be related to emotional intensity, the magnetic Late Positive Potential (mLPP), suggest this. However, the most statistically convincing result surpasses the emotional nature of the presented stimuli. It is a sustained diminution of induced oscillations in the gamma band localized in visual associative regions of the right temporal lobe, regardless of the emotional nature of stimuli. Additionally, mindfulness is associated to a suppression of gamma activity in the left lateral prefrontal cortex. This may indicate a diminution of language-mediated conceptualization of visual stimuli and self-reflective processes. Those results bring a new light on the neural substrate of mindfulness, mostly studied with more limited brain imaging techniques on the level of temporal resolution.
149

Le néak sraè, riziculteur khmer : mobilité paysanne, localité et communauté au Cambodge postcolonial

Ménard, Yann 02 1900 (has links)
Dans le Cambodge angkorien, les souverains khmers administraient une paysannerie mouvante par le biais de temples-palais. Lorsque les Français prennent le contrôle, en 1845, ils se retrouvent devant une « masse paysanne inorganisée, inorganique même » (Delvert, 1961 : 201) et restent « confondus devant la mobilité des Cambodgiens » (Forest, 1980 : 30). À l’époque postcoloniale, les ethnologues feront essentiellement le même constat, pendant que John F. Embree (1950) proposera de catégoriser les sociétés indianisées du Sud-Est asiatique comme étant « loosely structured » : postulant une faible intégration individuelle des structures sociales donnant lieu à une prévalence de comportements individualistes ad hoc et à des communautés sans réelle organisation. La proposition fera école. Ces observations paraissent justes, mais l’analyse infructueuse. La structure dont parle Embree s’appuie sur une culture hautement syncrétique qui se reflétait aléatoirement dans les comportements. Mais l’organisation sociale khmère se trouve ailleurs : dans les solutions organisationnelles qui gouvernent les choix des individus lorsqu’ils doivent se regrouper afin d’effectuer des tâches récurrentes. À ce titre, les paysans khmers évoluaient dans une organisation sociale rigoureusement minimaliste et flexible. La maisonnée était l’élément essentiel, tandis que la communauté territoriale locale était contingente et fluctuante. Dans l’environnement naturel généreux du Cambodge, un petit groupe d’individus mobiles réunis sous un même toit pouvait aisément accomplir toutes les tâches nécessaires à sa survie. Alors on ne s’attachait jamais indéfiniment à une localité : seulement à des communautés sans cesse en évolution, centrées autour de pagodes agissant comme des ports d’ancrage. / In Angkorian Cambodia, Khmer rulers administered a moving peasantry through temple-palaces. When the French took over, in 1845, they found what administrators called an unorganized mass of peasants, “even inorganic” (Delvert, 1961: 201) and were confounded by Cambodian peasants’ mobility (Forest, 1980: 30). During the postcolonial era, ethnologists essentially came to the same conclusions, while John F. Embree (1950) proposed to categorize South-East Asian indianized societies as “loosely structured”. He postulated that the prevalence of ad hoc individualistic behavior and the lack of organization found in communities were due to a weak integration of social structures at the individual level. Many ethnologists followed in Embree’s path. These observations appear just but the analysis seems unfruitful. Embree’s structure is modeled on a highly syncretic Khmer culture which was randomly reflected in individual behavior indeed. But Khmer social organization lies elsewhere: In the organizational strategies which govern individual choices when groups must come together to accomplish recurring tasks. In this respect, Cambodian peasants evolved in a social organization that was rigorously minimalistic and flexible. The household was the essential element here, while the local territorial community was incidental. In Cambodia’s generous natural environment, a small mobile group of individuals united under one roof could easily accomplish all the tasks essential to their survival. Thus the Khmer never attached themselves indefinitely to a locality: Only to ever evolving communities, centered on pagodas which acted as anchor harbors.
150

Transformations sociales et identitaires en Mongolie de la fin du 19e à la moitié du 20e siècle

Lapointe, Alexandre 12 1900 (has links)
Quelles sont les voies par lesquelles les changements sociaux affectent les identités collectives et de quelle manière une nouvelle identité vient à être adoptée par une population. Les grandes transformations qui eurent lieu en Mongolie du 19e siècle à la moitié du 20e siècle seront abordées pour tenter de répondre à ces questions. Dans un court laps de temps, cette région passa par trois systèmes politiques différents; d'une partie semi-autonome du territoire de l'empire Qing à une théocratie bouddhiste puis à une République populaire. Dans chacun des cas, les contextes sociaux ayant provoqué des changements dans la définition identitaire seront abordés ainsi que la forme par laquelle les nouveaux concepts d'identité collective allaient être sélectionnés, modifiés ou construits. / Great social transformations took place in Mongolia from the 19th to the first half of the 20th century where the region changed in a very short amount of time from being a semiautonomous part of the Qing empire to being a theocratic Buddhist state, to finally becoming a People's republic. This thesis illustrates the ways in which social changes have affected the collective identities and how these came to be adopted by the population. In each of these cases, the social context which brought changes in the definition of identity are analyzed as well as the nature from which the new collective concepts are selected, modified or constructed.

Page generated in 0.4194 seconds