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Nutrition enrichie et nutraceutiques dans l’arthrose canine et féline : une revue systématique et méta-analyse en 2022

Barbeau-Grégoire, Maude 12 1900 (has links)
L'arthrose (OA) est l’atteinte la plus répandue chez les animaux de compagnie et se manifeste par l'apparition de douleurs chroniques et d'incapacités fonctionnelles. En l’absence de remède, des composés comme les produits de santé naturels (PSN) ont gagné en popularité. Cette revue systématique, enregistrée sur PROSPERO (CRD42021279368), avait pour objectif d'examiner les preuves d’efficacité analgésique des PSN et de diffuser correctement les conclusions sur leur potentiel thérapeutique. Quatre bases de données bibliographiques ont été consultées pour identifier les études testant leur efficacité sur l'OA canine et féline, naturelle ou induite. Après sélection des résultats de recherche, les données de qualité et d’efficacité ont été extraites à l’aide d’une grille d’évaluation originale basée sur les directives ARRIVE, CONSORT et l’outil d’évaluation CAMARADES. Ces grilles ont été préalablement validées : validation apparente, de contenu (interne / externe) et de construit (reproductibilité, répétabilité, sensibilité). Un consensus de 3 évaluateurs, de niveau d’expertise différent, était obligatoire pour chaque score attribué aux données extraites. La méta-analyse montre des preuves solides d’efficacité des suppléments et des diètes thérapeutiques enrichies d’acides gras en oméga-3 dans le traitement de l’OA, et le cannabidiol présente des preuves prometteuses. Les formulations de sulfate de glucosamine/chondroïtine ne présentent toutefois aucun intérêt et ne doivent plus être recommandées dans la prise en charge thérapeutique de cette maladie articulaire dégénérative des animaux de compagnie. Les résultats obtenus soulignent un manque évident de preuves pour supporter la recommandation d’utilisation de nombreux nutraceutiques et dénotent la nécessité de mettre en place des procédures normalisées de bonne pratique clinique pour de futurs essais. / Osteoarthritis (OA) is the most common disease in pets and manifests itself as chronic pain and functional disability. In the absence of a cure, compounds such as natural health products (NHPs) have gained popularity. This systematic review, registered on PROSPERO (CRD42021279368), aimed to examine the evidence for analgesic efficacy of NHPs and to properly disseminate findings on their therapeutic potential. Four bibliographic databases were searched to identify studies testing their efficacy in natural and induced canine and feline osteoarthritis. After selection of the search results, quality and efficacy data were extracted using an original evaluation grid based on the ARRIVE and CONSORT guidelines and the CAMARADES evaluation tool. The grids were previously validated: face, content (internal/external) and construct (reproducibility, repeatability, sensitivity) validation. A consensus of three evaluators, with different levels of expertise, was required for each score assigned to the extracted data. The meta-analysis shows strong evidence of efficacy in OA for omega-3 enriched supplements and therapeutic diets, while cannabidiol shows promising evidence. Glucosamine/chondroitin sulphate formulations are of no value and should no longer be recommended for the therapeutic management of OA in pets. The results highlight a clear lack of evidence to support the recommendation for use of many nutraceuticals and indicate the need for standardised good clinical practice procedures for future trials.
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Le rôle de l’attachement amoureux dans l’ajustement et le traitement des femmes souffrant de douleur génito-pelvienne : une approche dyadique et longitudinale

Charbonneau-Lefebvre, Véronique 04 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / L’une des causes la plus fréquente de douleur génito-pelvienne est la vestibulodynie provoquée (VP), qui affecterait 8% à 12% des femmes de la population générale (Harlow et al., 2014). Elle se caractérise par une douleur à l’entrée du vestibule vulvaire provoquée par l’application d’une pression, principalement lors des relations sexuelles. La VP a de nombreuses conséquences négatives sur la vie sexuelle, relationnelle et psychologique des femmes et de leurs partenaires amoureux (Bergeron et al., 2015). Des études ont démontré que certains facteurs interpersonnels affectent l’intensité de la douleur et l’ajustement des couples à la VP (Rosen & Bergeron, 2019). Bien qu’associée à des niveaux plus élevés de douleur chez les femmes et à une plus faible fonction et satisfaction sexuelles chez les couples avec la VP, l’insécurité d’attachement (i.e., anxiété d’abandon et/ou évitement de l’intimité) a été peu étudiée dans cette population (Granot et al., 2010; Leclerc et al., 2015). Ainsi, on note une absence d’études utilisant une perspective longitudinale ou dyadique, malgré le contexte très intime dans lequel la douleur survient. De plus, aucune étude n’a examiné ses associations avec des facteurs proximaux pouvant influencer la douleur ou encore en contexte de traitement. Ainsi, l’objectif général de la thèse était de mieux comprendre les mécanismes liés à l’attachement qui sous-tendent l’ajustement des femmes et de leur partenaire à la VP. Le premier article examinait les associations longitudinales entre l’attachement, le sentiment d’auto-efficacité dans la gestion de la douleur et l’intensité de la douleur chez les couples avec la VP. Deux-cent-treize couples avec la VP ont complété des questionnaires auto-rapportés lors de deux temps de mesures, espacés de deux ans. Les résultats ont démontré qu’une plus grande anxiété d’abandon prédisait un plus faible sentiment d’auto-efficacité dans la gestion de la douleur, qui en retour prédisait une plus grande intensité de la douleur chez les femmes deux ans plus tard. Plus d’évitement de l’intimité chez les femmes avec la VP était également un prédicteur d’une plus grande intensité de la douleur deux ans plus tard. Le second article de la thèse examinait les associations entre l’attachement, les réponses des partenaires et l’ajustement sexuel et relationnel chez 125 couples avec la VP. Des effets acteurs et partenaires ont été trouvés dans les associations entre l’insécurité d’attachement et plus de réponses négatives et moins de réponses facilitatrices pour les deux membres du couple, qui en retour était associé à un plus faible bien-être sexuel et relationnel. Le troisième article a examiné l’attachement et la maltraitance à l’enfance comme modérateurs de l’efficacité thérapeutique en comparant un traitement médical – la lidocaïne topique – à une thérapie cognitive comportementale de couple (TCCC) pour la VP développée par notre équipe. Un essai clinique randomisé impliquant 108 femmes avec la VP a trouvé que les femmes avec des niveaux élevés d’évitement de l’intimité ou de maltraitance à l’enfance bénéficiaient davantage de la lidocaïne que de la TCCC dans l’amélioration de leur satisfaction, leur fonction et leur détresse sexuelles à la fin du traitement ou six mois plus tard. Les implications et les contributions théoriques, cliniques et méthodologiques de ces résultats sont discutées. / One of the most common causes of genito-pelvic pain is provoked vestibulodynia (PVD), affecting approximately 8% to 12% of women in population-based samples (Harlow et al., 2014). PVD is characterized by pressure provoked pain at the entrance of the vulvar vestibule, occurring mostly during sexual intercourse. PVD has deleterious effects on women and partners’ psychological, sexual and relational wellbeing (Bergeron et al., 2015), Studies show that proximal and distal interpersonal factors are associated with pain intensity and couples’ adjustment to PVD (Rosen & Bergeron, 2019). Although associated with greater pain intensity and poorer sexual satisfaction and function in couples with PVD, attachment insecurity (i.e., abandonment anxiety and/or avoidance of intimacy) has been scantily studied in this population (Granot et al., 2010; Leclerc et al., 2015). In fact, very few studies have examined the impact of attachment on couples’ adjustment while using longitudinal or dyadic methodologies, despite the very intimate nature of the context in which pain arises. Also, no study to date has examined attachment in relation to proximal variables affecting the pain experience or in a treatment setting. Therefore, the overarching goal of this thesis was to better understand how attachment affects couples’ adjustment to PVD. The first article of the thesis examined the longitudinal associations between attachment, pain self-efficacy and pain intensity in women and their partners. Two-hundred and thirteen couples completed self-report questionnaires on two occasions, spaced out over two years. Results showed that greater attachment anxiety predicted lower pain self-efficacy in women with PVD, which in turn predicted higher pain intensity two years later. Greater attachment avoidance in women with PVD also predicted higher pain intensity over two years. The second article tested the associations between attachment, partner responses to pain and relationship and sexual adjustment in 125 couples with PVD. Actor and partner effects were found between attachment insecurity and greater negative and fewer facilitative partner responses for both members of the couple, which in turn was associated with poorer relational and sexual wellbeing. The third article examined attachment and childhood maltreatment as moderators of treatment efficacy while comparing a first line medical treatment – topical lidocaine – to cognitive-behavioral couples therapy (CBCT) for PVD developed by our team. In a randomized clinical trial implicating 108 women with PVD, higher levels of attachment avoidance or childhood maltreatment were associated with poorer outcomes in CBCT compared to topical lidocaine on women’s sexual satisfaction and function at either post-treatment or 6-month follow-up. Implications of the results, along with theoretical, clinical, and methodological contributions of the thesis are discussed.
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Cinétique de la douleur lors d’un entraînement physique multimodal chez les patients lombalgiques chroniques

Bergevin, Maxime 10 1900 (has links)
Objectifs Les études évaluant l’efficacité de l’entraînement physique chez les lombalgiques chroniques observent généralement des tailles d’effet faibles à modérer. Une possibilité est que les essais ont été trop courts pour observer le plein potentiel de l’exercice physique. Nous avons cherché à caractériser la cinétique de la douleur pendant un régime d’exercice multimodal afin d’explorer si les participants pourraient bénéficier de régimes d’exercice plus long. Méthodes Cinquante-sept participants souffrant de lombalgie chronique ont suivi un régime d’exercice multimodal (exercices aérobies et en résistance) ou une période d’attente. Les capacités physiques et fonctionnelles des participants ont été évaluées avant l’intervention et la semaine suivant la complétion du protocole. L’intensité de la douleur dans le bas du dos a été enregistrée au début de chaque séance d’entraînement afin de suivre l’évolution de la douleur pendant le programme d’entraînement. Une modélisation linéaire à effets mixtes a été réalisée pour décrire la cinétique de la douleur. Des analyses de modération ont été effectuées pour vérifier si le sexe, l’intensité de la douleur au début du programme et l’amélioration des capacités physiques pouvaient prédire une plus grande réduction de la douleur. Résultats Les participants du groupe d’entraînement, mais pas ceux du groupe contrôle, se sont améliorés aux tests de capacités physiques. Cependant, les participants du groupe d’entraînement ne semblent pas avoir amélioré leurs capacités fonctionnelles. La douleur a diminué tout au long du programme d’entraînement (terme linéaire : 𝛽 = −14.89, 𝑝 < .001). Cependant, la réduction de la douleur ralentissait à mesure que les participants progressaient dans le programme d’entraînement (𝛽 = −5.48, 𝑝 = .001). La réduction de la douleur était modérée par l’amélioration des capacités physiques et l’intensité de la douleur au début du programme, mais pas par le sexe. Conclusion Il semble que l’efficacité de l’entraînement physique atteigne un effet plancher, empêchant les participants d’atteindre un état sans douleur. Favoriser l’amélioration des capacités physiques semble aussi être une stratégie pour maximiser l’effet du programme d’entraînement. / Objectives Trials investigating the efficacy exercise therapy in low back pain (LBP) patients typically yield small to moderate effect size. One possibility is that trials have been too short to observe the full potential of physical exercise. We sought to characterize the kinetic of pain during a multimodal exercise regimen to explore if participants could benefit from longer exercise regimen. Methods Fifty-seven LBP patients completed a multimodal exercise regimen (aerobic and resistance exercises) or a waiting period. Physical and functional outcomes were measured prior to the intervention and one week after its completion. Pain intensity in the lower back was recorded at the beginning of each training sessions to monitor the evolution of pain during the exercise regimen. Linear mixed-effect modelling was performed to describe the kinetic of pain. Moderation analyses were performed to test whether sex, baseline pain intensity and improvement in physical capacities predicted greater pain reduction. Results Participants in the exercise group, but not the control group, improved in physical and functional outcomes. Pain decreased throughout the exercise regimen (linear trend: 𝛽 = −14.89, 𝑝 < .001). However, pain reduction slowed down as participants progressed in the training program (quadratic trend: 𝛽 = -5.48, 𝑝 = .001). Pain reduction was moderated by improvement in maximal aerobic capacities and baseline pain intensities, but not by sex. Conclusion It appears that the effect of exercise therapy reaches a floor effect, preventing participants from reaching a painless state. Designing physical training program maximizing improvements in physical capacities may be a good strategy to increase the efficacy of exercise therapy.
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Élaboration, faisabilité et effets d’une formation aux techniques de communication dérivées de l’hypnose pour prévenir la douleur et la détresse procédurales en pédiatrie

Aramideh, Jennifer 07 1900 (has links)
Que ce soit pour soigner une blessure, faire des examens médicaux, ou pour recevoir des traitements, les enfants subissent plusieurs procédures médicales qui sont associées à des niveaux importants de douleur et de détresse. Plusieurs interventions pharmacologiques et non-pharmacologiques sont utilisées dans les milieux de soins pédiatriques dans un contexte de gestion de la douleur et de la détresse procédurales. Parmi les interventions non-pharmacologiques soutenues empiriquement, la communication dérivée de l’hypnose consiste à utiliser des techniques de communication hypnotique sans induction d’une transe. Bien que la littérature fasse état de l’efficacité des interventions hypnotiques, la majorité des recherches en pédiatrie étudie l’efficacité d’une intervention menée par un spécialiste de l’hypnose accompagnant le soignant qui effectue la procédure. Or, cette façon de faire est très dispendieuse et n’est pas organisable dans les milieux hospitaliers pédiatriques. Il est donc primordial d’élaborer des formations pour ceux qui prodiguent les soins, comme les infirmiers(ères), afin de leur permettre d’utiliser des techniques de communication hypnotique simples dans leur pratique clinique quotidienne. L’objectif principal de cette thèse est d’élaborer une formation aux techniques de communication dérivées de l’hypnose clinique pour le personnel infirmier pédiatrique afin de réduire la douleur et la détresse de jeunes patients lors de procédures médicales douloureuses et anxiogènes. La présente thèse est composée de trois articles. Les deux premiers articles découlent d’une étude de test de concept et de faisabilité. Le premier article a comme objectifs d’élaborer une formation aux techniques de communication dévirées de l’hypnose pour les infirmiers(ères) pédiatriques, d’évaluer leur maîtrise des compétences de communication hypnotique suite à la formation et d’évaluer leur expérience en ce qui a trait au programme de formation. L’étude de test de concept et de faisabilité pré-post-suivi, réalisée auprès de 6 infirmières pédiatriques et 33 de leurs patients atteints d’un cancer, a montré que, suite à une brève formation, les infirmières maîtrisent les compétences relationnelles et techniques de communication hypnotique et que ces compétences sont maintenues dans le temps. Les résultats ont également révélé que deux infirmières ont augmenté leurs compétences de communication hypnotique de manière plus importante que les autres infirmières. Lors des entretiens individuels, les infirmières ont identifié des composantes positives et négatives de la formation et ont proposé des suggestions d’amélioration. Le second article a comme objectif d’évaluer les effets d’une telle formation aux techniques de communication dérivées de l’hypnose sur la douleur et la détresse procédurales de patients pédiatriques d’une clinique de jour d’Hématologie-Oncologie. Pour l’ensemble de l’échantillon (88 interactions infirmière-patient chez 22 patients), aucune différence significative n’a été observée au niveau de la douleur et la détresse, à l’exception d’une diminution significative de la détresse perçue par le parent en post-formation. En explorant l’hétérogénéité des compétences des infirmières au niveau de la douleur et de la détresse des patients, des améliorations significatives ont été observées suite à la formation pour la douleur auto-rapportée par le patient, la douleur et la détresse perçues par le parent et la douleur observée chez les patients des infirmières avec une maîtrise supérieure des compétences. Bien que ces changements observés au niveau de la douleur et la détresse n’ont pas été maintenus au suivi, ces derniers peuvent être attribués à des changements des compétences chez les infirmières. Finalement, sur la base de cette étude de test de concept et de faisabilité, une nouvelle formation a été élaborée. Le troisième article, découlant d’une étude de développement-raffinement, a comme objectifs d’élaborer une formation manualisée à la communication dérivée de l’hypnose à destination du personnel infirmier pédiatrique, de pré-tester cette formation auprès d’infirmiers(ères) d’oncologie pédiatrique et de raffiner la formation en fonction des suggestions d’amélioration des infirmières. La formation manualisée Rel@x est constituée de deux séances de 4h : une séance sur les aspects relationnels et une autre, présentant une des deux techniques de communication hypnotique proposées, l’« endroit agréable » ou le « gant magique ». Lors du pré-test, cinq infirmières ont pris part à l’ensemble des séances. Les évaluations quantitatives et qualitatives ont révélé que les infirmières ont apprécié la formation. Les infirmières ont proposé des suggestions d’amélioration par rapport au contenu, à la forme et au matériel de la formation, et ces suggestions ont été intégrées à la version finale de la formation. Cette formation Rel@x est maintenant prête à être testée dans une étude pilote. / Whether it is to treat an injury, undergo a medical exam, or receive treatment, children go through many medical procedures that are associated with significant levels of pain and distress. Several pharmacological and non-pharmacological interventions are used in pediatric care settings in the context of procedural pain and distress management. Among the empirically supported non-pharmacological interventions, hypnosis-derived communication consists of using hypnotic communication techniques without the induction of a trance. Although the literature shows the efficacy of hypnotic interventions, the majority of research in pediatrics studies the efficacy of an intervention conducted by a hypnosis specialist accompanying the healthcare professional performing the procedure. However, this way of doing is very expensive and cannot be organized in pediatric hospital settings. It is therefore essential to develop training for those who provide care, such as nurses, to enable them to use simple hypnotic communication techniques in their daily clinical practice. This thesis's main objective is to develop a training in communication techniques derived from clinical hypnosis for pediatric nursing personnel to reduce young patients' pain and distress during painful and anxiety-provoking medical procedures. This thesis is composed of three articles. The first two articles stem from a test of concept and feasibility study. The first article aims to develop a training in communication techniques derived from hypnosis for pediatric nurses, to evaluate their mastery of hypnotic communication skills following the training, and to evaluate their experience with the training program. The pre-post follow-up test of concept and feasibility study, conducted with 6 pediatric nurses and 33 of their cancer patients, showed that, following brief training, nurses master the relational and technical hypnotic communication skills and that these skills are maintained over time. Results also revealed that two nurses increased their hypnotic communication skills more importantly than the other nurses. In the individual interviews, nurses identified both positive and negative components of the training and offered suggestions for improvement. The second article aims to evaluate the effects of such hypnosis-derived communication training on pediatric patients' procedural pain and distress in a Hematology-Oncology daycare clinic. For the whole sample (88 nurse-patient interactions among 22 patients), no significant differences were observed for pain and distress, except for a significant decrease in distress perceived by the parent in the post-training. When exploring the heterogeneity of nurses' skills in regard to patient pain and distress, significant improvements were observed following the training for patient's self-reported pain, pain and distress perceived by the parent, and observed pain in patients of nurses with a higher skill mastery. Although these observed changes in pain and distress were not maintained at follow-up, they can be attributed to changes in nurses' skills. Finally, on the basis of this test of concept and feasibility study, a new training was developed. The third article, stemming from a development-refinement study, aims to develop a manualized hypnosis-derived communication training for pediatric nurses, pre-test the training with pediatric oncology nurses, and refine the training based on nurses' suggestions for improvement. The manualized Rel@x training consists of two 4-hour sessions: one session on relational aspects and another, presenting one of the two hypnotic communication techniques proposed, the “pleasant place” or the “magic glove”. During the pre-test, five nurses took part in all the sessions. The quantitative and qualitative evaluations revealed that the nurses appreciated the training. Nurses proposed suggestions for improvement in regards to the training’s content, format and materials, and these suggestions were integrated into the final version of the training. This Rel@x training is now ready to be tested in a pilot study.
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Étude des propriétés signalétiques et analgésiques des opioïdes et des cannabinoïdes : vers une meilleure prédiction des effets cliniques

Benredjem, Besma 11 1900 (has links)
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les agonistes du récepteur opioïde Mu (MOR) sont la première ligne de traitement pour le soulagement des douleurs aiguës modérées à sévères. Cependant, ces derniers induisent de nombreux effets indésirables, tels que la dépression respiratoire et la constipation, qui limitent leur utilisation pour une gestion appropriée de la douleur. Chacun des effets indésirables des agonistes du MOR est médié par des mécanismes cellulaires et moléculaires complexes. C’est pourquoi un nombre considérable de recherches précliniques ont été menées afin de découvrir des opioïdes qui induiraient moins d’effets indésirables. Plus particulièrement, de nombreuses études se sont concentrées sur le développement d’agonistes biaisés du MOR qui ont peu ou pas de recrutement de β-arrestine 2 et qui activent préférentiellement les protéines G. Néanmoins, ces recherches n’ont pas réussi à identifier des agonistes biaisés avec un profil amélioré d’effets indésirables en clinique. Nous proposons dans cette thèse que la caractérisation des similarités signalétiques des agonistes du MOR serait une bonne alternative à l’agonisme biaisé pour l’identification d’opioïdes avec des profils d’effets indésirables distincts. Pour ce faire, nous avons développé une méthode basée sur l’utilisation de l’apprentissage non supervisé par clustering pour classifier les ligands du MOR en des catégories pharmacodynamiques. Cette classification s’est faite à l'aide des paramètres qui caractérisaient une panoplie de voies de signalisation médiées par les protéines G et par les β-arrestines. Nous avons pu associer ces différentes catégories pharmacodynamiques avec différentes fréquences de rapport d’effets indésirables d’opioïdes cliniques au programme de pharmacovigilance de la FDA (Food and drug administration) tels que des effets respiratoires et gastro-intestinaux. Nous avons également montré que cette méthode peut être plus généralement appliquée à d’autres sous-types et types de récepteurs couplés aux protéines G (RCPG). L’efficacité et l’innocuité des agonistes du MOR pour le soulagement des douleurs chroniques non cancéreuses, telles que les douleurs neuropathiques, est un sujet controversé et plusieurs essais cliniques ne sont pas en faveur de leur utilisation. Or, la douleur neuropathique est une maladie fréquente qui est associée à une très pauvre qualité de vie du patient et pour laquelle seulement 30 à 40% des patients rapportent un soulagement adéquat de la douleur avec les traitements actuels. Dans les modèles précliniques, les cannabinoïdes sont capables de moduler des processus impliqués dans le développement des douleurs neuropathiques. Ceci les rend des candidats prometteurs pour le soulagement de ces douleurs en clinique. Néanmoins, peu de médicaments à base de cannabis sont présentement approuvés sur le marché pour un usage thérapeutique. Ces derniers sont régulés selon leur contenu en Δ9-tétrahydrocannabinol (THC) et cannabidiol (CBD) et il existe une présomption selon laquelle les quantités de THC et les ratio THC:CBD permettraient de décrire l’activité biologique du cannabis médical. Or, les extraits commerciaux peuvent contenir jusqu’à 23 phytocannabinoïdes et de nombreux autres composés chimiques. La description de ces derniers uniquement en termes de contenus en THC et en CBD ne prend pas en considération les interactions potentielles qui peuvent arriver entre les multiples autres composants et qui peuvent aboutir à des effets cliniques différents. Nous avons donc testé dans cette thèse s’il y avait réellement une équivalence entre l’activité biologique d’un extrait de cannabis et des traitements cannabinoïdes avec des contenus en THC et/ou en CBD équivalents Nous avons démontré que les réponses analgésiques du THC et du CBD seuls, d’une combinaison THC:CBD (1 :1) et d’un extrait de cannabis de chémotype II (avec un ratio THC:CBD ≈ 1 :1) ne sont pas équivalentes dans un modèle de neuropathie diabétique chez les rats. Aux hautes doses testées, l’extrait était plus efficace à soulager la douleur que la combinaison THC:CBD (1 :1) qui, elle-même, était plus efficace que le THC et le CBD seuls. De plus, ces différents traitements engageaient les cibles moléculaires du système endocannabinoïde CB1 (récepteur cannabinoïde 1), CB2 (récepteur cannabinoïde 2) et TRPV1 de façon distincte. Ensemble ces résultats suggèrent qu’une équivalence au niveau des contenus en THC et des ratios THC:CBD ne se traduit pas par une équivalence d’activité biologique telle que l’analgésie. Dans son ensemble, cette thèse propose dans un premier temps une méthode basée sur la classification pharmacodynamique de ligands de RCPG qui pourrait être utile pour l’identification de nouveaux candidats opioïdes avec un profil d’effets indésirables amélioré. Dans un second temps, nous avons démontré que les cannabinoïdes induisent des effets analgésiques à travers différentes cibles pharmacodynamiques et que ces dernières étaient engagées de façon distincte par les différents traitements. Notre intention future est de décrire in vitro les profils signalétiques des cannabinoïdes sur ces différentes cibles et d'utiliser notre outil de classification pharmacodynamique afin de corréler ces réponses signalétiques avec leurs effets analgésiques et indésirables in vivo. Ces travaux fournissent des éléments pertinents pour le développement rationnel d’analgésiques plus efficaces et mieux tolérés en clinique. / According to the World Health Organization (WHO), Mu opioid receptor agonists (MOR) are the first line of treatment for the relief of moderate to severe acute pain. However, they induce numerous adverse effects, such as respiratory depression and constipation, which limit their use for appropriate pain management. Each of the adverse effects of MOR agonists is mediated by complex cellular and molecular mechanisms. As a result, a considerable amount of preclinical research has been conducted to discover opioids that would induce fewer adverse effects. Specifically, many studies have focused on developing biased MOR agonists that have little or no β-arrestin 2 recruitment and preferentially activate G proteins. Despite these investigations, efforts to identify biased agonists with an improved adverse event profile in the clinic have been unsuccessful. In this thesis, we propose that characterizing the signaling similarities of MOR agonists would be a good alternative to biased agonism for identifying opioids with distinct adverse effect profiles. To this end, we developed a method based on the use of unsupervised clustering learning to classify MOR ligands into pharmacodynamic categories. This classification was done using parameters that characterized a panoply of G protein- and β-arrestin-mediated signaling pathways. We were able to associate these different pharmacodynamic categories with different frequencies of clinical opioid adverse event reported to the FDA pharmacovigilance program such as respiratory and gastrointestinal effects. We have also shown that this method can be more generally applied to other subtypes and types of G protein-coupled receptors (GPCRs). The efficacy and safety of MOR agonists for the relief of chronic non-cancer pain, such as neuropathic pain, is a controversial topic and several clinical trials do not support their use. Neuropathic pain is a common condition that is associated with very poor patient quality of life and for which only 30-40% of patients report adequate pain relief with current treatments. In preclinical models, cannabinoids are able to modulate processes involved in the development of neuropathic pain. This makes them promising candidates for the relief of such pain in the clinic. However, few cannabis-based medications are currently approved for therapeutic use. For safety reasons, these are regulated according to their Δ9-Tetrahydrocannabinol (THC) and cannabidiol (CBD) content under the presumption that THC amounts and THC:CBD ratios would adequately describe the biological activity of medical cannabis. Commercial extracts of medical cannabis may contain up to 23 phytocannabinoids and many other chemical compounds. Describing these products only in terms of THC and CBD content does not take into consideration the potential interactions that may occur between these multiple components and that may result in different clinical effects. We therefore tested in this thesis whether there was really an equivalence between the biological activity of a cannabis extract and cannabinoid treatments with equivalent THC and/or CBD contents. We demonstrated that the analgesic responses of pure THC and CBD, a THC:CBD (1:1) combination, and a chemotype II cannabis extract (with a THC:CBD ratio ≈ 1:1) were not equivalent in a rat model of diabetic neuropathy. At the high doses tested, the extract was more efficacious than the THC:CBD (1:1) combination which, in turn, was more efficacious than pure THC and CBD. Furthermore, these different treatments engaged the molecular targets of the endocannabinoid system CB1 (cannabinoid receptor 1), CB2 (cannabinoid receptor 2), and TRPV1 in distinct ways. Together, these results suggest that equivalence in THC content and THC:CBD ratios does not translate into equivalence in biological activity such as analgesia. Overall, this thesis firstly proposes a pharmacodynamic-based method of GPCR ligand classification that could be useful for the identification of new opioid candidates with an improved adverse effect profile. Secondly, we demonstrated that cannabinoids produced their analgesic effects via different pharmacodynamic targets and that these targets were distinctively engaged by the different treatments. Our future intention is to describe the in vitro signaling profiles of cannabinoids at these different targets, and to use our pharmacodynamic clustering tool to correlate these signaling responses with their in vivo their analgesic and adverse effects. This work provides relevant insights for the rational development of more effective and better tolerated analgesics in the clinic.
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Élaboration d’une signature cérébrale de l’expression faciale de la douleur via l’utilisation d’approches d’apprentissage machine

Picard, Marie-Eve 12 1900 (has links)
L’expression faciale est un vecteur de communication important dans l’expérience de douleur. Cependant, les corrélats neuronaux associés à cette manifestation de la douleur demeurent peu investigués. Le but de ce mémoire était de développer un modèle neurobiologique permettant de prédire l’expression faciale évoquée par des stimuli douloureux afin d’approfondir nos connaissances sur les mécanismes cérébraux de la douleur et de la communication non verbale. La signature cérébrale de l’expression faciale de la douleur a été élaborée sur un jeu de données d’IRMf acquis chez des adultes en santé en utilisant des algorithmes d’apprentissage machine pour prédire des scores d’expression faciale évoquée par des stimulations douloureuses phasiques (c.-à-d. de courtes stimulations) à l’échelle de la population. Les résultats suggèrent qu’il est possible de prédire ces réponses faciales à partir d’un patron d’activation multivoxels. Cette signature cérébrale se distingue, du moins partiellement, de signatures cérébrales prédictives de l’intensité et du caractère déplaisant de la douleur rapportée et de la valeur future de la douleur. Bien que d’autres études soient nécessaires pour examiner la spécificité et la généralisabilité de la signature cérébrale de l’expression faciale de la douleur, ce mémoire souligne l’existence d’une représentation cérébrale spatialement distribuée prédictive des réponses faciales en lien avec la douleur, et suggère l’importance de cette mesure comportementale dans l’expérience de la douleur comme étant complémentaire aux mesures autorapportées de l’intensité perçue. / Facial expression is an important communication vector in the experience of pain. However, the neural correlates associated with this manifestation of pain remain relatively unexplored. The goal of this thesis was to develop a neurobiological model to predict facial expression evoked by painful stimuli in order to expand our knowledge of the brain mechanisms of pain and non-verbal communication. The brain signature of facial expressions of pain was developed on a dataset including healthy adults using machine learning algorithms to predict facial expression scores evoked by phasic painful stimuli (i.e., short stimulation) at the population level. The results suggest that it is possible to predict the facial expression of pain from a multivoxel activation pattern. This brain signature of facial pain expression is at least partially distinct from other brain signatures predictive of reported pain intensity and unpleasantness, and future pain value. Although further studies are needed to examine the specificity and generalizability of the brain signature of facial expression of pain, this master thesis highlights the existence of a spatially distributed brain representation predictive of pain-related facial responses, and suggests the importance of this behavioural measure in the experience of pain as complementary to self-reported measures of pain intensity.
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Étude des réponses autonomes à la douleur expérimentale en contexte hypnotique de dissociation et de pleine conscience.

Amrane, Mouni 04 1900 (has links)
Contexte et objectif : La pleine conscience et l’hypnose sont deux moyens non pharmacologiques de réduire la douleur. La combinaison de ces deux outils a montré des effets synergiques dans certains contextes cliniques, mais n’a pas encore était étudié dans un contexte de modulation de la douleur. L’objectif de ce travail est d'évaluer les réponses du système nerveux autonome (SNA) par ses manifestations physiologiques - variabilité du rythme cardiaque (VRC) et activité électrodermale (AED) ainsi que les réponses réflexes de retrait nociceptif (RIII), à des stimuli électriques nociceptifs en contexte hypnotique de pleine conscience et de dissociation chez des participants sains. Méthode : 48 individus (13 pilotes et 35 participants) ont été conviés à 2 sessions pour évaluer les prédispositions individuelles à l’hypnose (échelle SHSS) et la pleine conscience (questionnaire FFMQ) (session 1) puis pour l'expérience principale évaluant la modulation de la douleur (session 2). L'expérience principale comprenait 4 conditions expérimentales administrées chez tous les participants (devis intrasujet) : (1) contrôle passif de repos (baseline) (2) contrôle hypnotique avec suggestions neutres, (3) hypnose avec suggestions de dissociation, et (4) hypnose avec suggestions de pleine conscience. Chaque condition est subdivisée en 2 blocs pendant lesquels les suggestions verbales sont données (bloc 1), puis pendant l’administration des stimuli électriques nociceptifs (bloc 2)). Les données physiologiques ont été enregistrées en continu et la douleur perçue a été rapportée après chaque stimulus nociceptif. Des modèles linéaires mixtes multiniveaux et des tests de corrélation permettent respectivement d’évaluer les contrastes entre les conditions et évaluer les relations entre la modulation des réponses à la douleur et les prédispositions individuelles à l’hypnose et à la pleine conscience. Résultats : Nos résultats confirment que plusieurs indices de la VRC et de l’AED permettent de mesurer les réponses autonomes à la douleur (MeanNN, LFn, HFn, SCL, SCR : p<.001, SD1/SD2 : p<.005, RMSSS p<.05). Toutes les conditions hypnotiques ont permis de diminuer les scores de douleur (p<.05) et ont montré des différences de VRC (RMSSD, SD1 SD2 : p<.05) comparativement à la condition baseline. La condition de dissociation a permis la plus grande diminution des scores de douleurs ainsi que des réponses réflexes diminuées (p<.001). Les participants avec un score SHSS plus élevé ont montré une plus grande diminution du RIII durant les conditions hypnotiques (neutre : p<.05, dissociation et pleine conscience : p<.005). Discussion : Nos résultats fournissent des preuves supplémentaires en faveur de la capacité des suggestions hypnotiques à moduler l’activité physiologique. Les suggestions hypnotiques de dissociation et de pleine conscience ont montré un effet antinociceptif mesuré par les scores de douleur, par une réactivité autonome modifiée et par des réponses réflexes diminuées comparativement à la condition baseline. Toutefois, les réponses autonomes à la douleur et le RIII n’ont pas été significativement différentes entre les conditions hypnotiques. Les personnes hautement susceptibles à l’hypnose pourraient bénéficier d’un effet antinociceptif plus important lors d’interventions hypnoanalgésiques. / Background and objectives: Mindfulness and hypnosis are two non-pharmacological means of reducing pain. The combination of these tools has shown synergistic effects in certain clinical contexts but has not yet been studied in the context of pain modulation. The aim of the present study was to evaluate autonomic nervous system (ANS) responses through physiological manifestations - heart rate variability (HRV) and electrodermal activity (EDA) - as well as nociceptive withdrawal reflex responses (RIII), to nociceptive electrical stimuli in a hypnotic context of mindfulness and dissociation in healthy participants. Method: 48 individuals (13 pilots and 35 participants) were invited to 2 sessions to assess individual predispositions to hypnosis (SHSS scale) and mindfulness (FFMQ questionnaire) (session 1) and then for the main experiment assessing pain modulation (session 2). The main experiment comprised 4 experimental conditions administered to all participants (within-subjects design): (1) passive resting control (baseline) (2) hypnotic control with neutral suggestions, (3) hypnosis with dissociation suggestions, and (4) hypnosis with mindfulness suggestions. Each condition was subdivided into 2 blocks during which verbal suggestions were given (block 1), then during the administration of nociceptive electrical stimuli (block 2)). Physiological data were recorded continuously, and perceived pain was reported after each nociceptive stimulus. Multilevel linear mixed models and correlation tests were respectively used to assess contrasts between conditions, and to evaluate relationships between modulation of pain responses and individual predispositions to hypnosis and mindfulness. Results: Our results confirm that several HRV and EDA indices measure autonomic responses to pain (MeanNN, LFn, HFn, SCL, SCR: p<.001, SD1/SD2: p<.005, RMSSS p<.05). All hypnotic conditions decreased pain scores (p<.05) and showed differences in HRV (RMSSD, SD1 SD2: p<.05) compared with the baseline condition. The dissociation condition resulted in the greatest decrease in pain scores as well as diminished reflex responses (p<.001). Participants with a higher SHSS score showed a greater decrease in RIII during the hypnotic conditions (neutral: p<.05, dissociation and mindfulness: p<.005). Discussion: Our results provide further evidence in favor of the ability of hypnotic suggestions to modulate physiological activity. Hypnotic dissociation and mindfulness suggestions showed an antinociceptive effect measured by pain scores, altered autonomic reactivity, and decreased reflex responses compared to the baseline condition. However, autonomic pain responses and RIII were not significantly different between hypnotic conditions. People who are highly susceptible to hypnosis may benefit from a greater antinociceptive effect during hypnoanalgesic interventions.
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Développement, évaluation et adaptation d'une théorie portant sur la gestion de la douleur procédurale des nouveau-nés prématurés

De Clifford-Faugère, Gwenaëlle 12 1900 (has links)
Cotutelle de thèse / Depuis quelques décennies, il est admis que les nouveau-nés prématurés (moins de 37 semaines de gestation complétées) ressentent la douleur, et semblent y être particulièrement vulnérables. La douleur répétée et non traitée engendre d’importantes répercussions pour les prématurés, telles qu’une hypersensibilité à la douleur et un impact sur le développement cérébral, soit des conséquences jusqu’à sept ans de vie : diminution du volume cérébral, altérations de la microstructure de la matière blanche et modifications de l’activité cérébrale. La douleur chez les prématurés est un phénomène complexe qui est influencé par de nombreux facteurs liés aux caractéristiques spécifiques du prématuré, aux professionnels de la santé et aux parents. Malgré de nombreuses études de diverses disciplines depuis plusieurs décennies, le soulagement de la douleur des prématurés demeure une préoccupation actuelle étant donné le manque d’interventions efficaces, d’où la nécessité de poursuivre les recherches. Afin de guider adéquatement la recherche, l’utilisation d’une théorie permet de définir et de circonscrire les éléments qui seront évalués ainsi que les moyens utilisés pour l’évaluation des variables ciblées, l’interprétation des résultats et leurs retombées. Actuellement, aucune théorie portant sur la douleur procédurale des prématurés n’a été recensée dans les écrits scientifiques. Le but général de cette thèse était de développer, d’évaluer et d’adapter une théorie portant sur la gestion de la douleur procédurale des prématurés afin d’offrir une perspective théorique regroupant différents éléments influençant l’évaluation et le soulagement de la douleur auprès de cette clientèle. Le développement de la théorie Pain Assessment and INterventions in Neonatology (PAIN-Neo) a été réalisée à partir d’une analyse critique des perspectives théoriques existantes en douleur pédiatrique ainsi que par le biais d’une revue exhaustive des écrits visant à recenser les facteurs impliqués dans la gestion de la douleur des prématurés au niveau empirique. De plus, les connaissances et l’expertise de l’étudiante-chercheuse en néonatologie ont permis d’ajouter l’influence des différentes catégories de soins de développement qui visent à promouvoir le développement neurologique du prématuré. Une perspective philosophique réaliste critique sous-tend le développement de la théorie PAIN-Neo, amenant à identifier les différentes configurations Contexte-Mécanismes-Effets pour chaque acteur impliqué dans l’évaluation et le soulagement de la douleur, soit le prématuré, les professionnels de la santé et les parents. L’évaluation de certains liens postulés dans cette théorie a été effectuée par la réalisation d’une revue systématique avec une méta-analyse de données recueillies chez les prématurés (n=1028) et d’une étude transversale quantitative auprès d’infirmières oeuvrant en néonatologie (n=202). Ces études ont permis d’évaluer certains liens établis dans la théorie et de l’adapter à la lumière du volet empirique. La théorie PAIN-Neo qui a été développée dans le cadre de cette thèse propose une vision innovante de la gestion de la douleur procédurale chez le prématuré, pour les chercheurs et les cliniciens en néonatologie, en intégrant le prématuré, les professionnels de la santé et les parents, tout en considérant les différents facteurs individuels et contextuels influençant la douleur pour ces trois acteurs. La théorie PAIN-Neo offre une base théorique afin de guider des recherches impliquant un ou plusieurs de ces acteurs et pour soutenir le développement de guides de pratique clinique reflétant adéquatement la complexité de la gestion de la douleur chez les prématurés. / For several decades, it has been recognized that the preterm infants (less than 37 completed weeks gestation) feel pain and appears to be particularly vulnerable to it. Repeated and untreated pain has important consequences for preterm infants, such as hypersensitivity to pain and impact on brain development, with consequences up to seven years of life: decrease in brain volume, alterations in white matter microstructure and changes in brain activity. Pain in preterm infants is a complex phenomenon that is influenced by many factors related to specific characteristics of the preterm infant, health care professional and parents. Despite numerous studies in various disciplines in the past decades, pain management in preterm infants remains a current concern due to the lack of effective interventions, prompting the need for further research. In order to adequately guide research, a theory is mandatory to define and circumscribe the variables that will be evaluated, the interpretation of results, and their implications. Currently, no theory of procedural pain in preterm infants has been identified in the scientific literature. This thesis aimed to develop, evaluate, and adapt a theory to procedural pain in preterm infants in order to provide a theoretical perspective on elements influencing the assessment and management of pain in this population. The development of the Pain Assessment and INterventions in Neonatology (PAIN-Neo) theory was based on a critical analysis of existing pediatric pain theories, as well as an exhaustive review of the literature to identify the variables involved in pain management of preterm infants at the empirical level. Moreover, the student researcher's knowledge and expertise in neonatology contributed to the theory by adding the interaction of the different categories of developmental care interventions. A critical realist philosophical perspective was chosen for the development of this theory, leading to the identification of the different Context-Mechanism-Outcomes configurations for each actor involved in the assessment and management of pain, i.e., the preterm infant, his or her parents, and the health professionals. The theory was evaluated with a systematic review with a meta-analysis including studies on preterm infants (n=1028) and a quantitative cross-sectional study of neonatal nurses (n=202). These studies validated some of the links established in the theory and provided an opportunity to revise it considering the empirical evaluation. 10 The PAIN-Neo theory developed in this thesis proposes an innovative vision of procedural pain management in the preterm infant for neonatal researchers and clinicians, by integrating the preterm infant, the healthcare professional and the parents, while considering the different individual and contextual factors influencing pain for these three actors. The PAIN-Neo theory can guide research involving one or more of these actors and can support the establishment of comprehensive clinical practice guidelines that reflect the complexity of pain management in preterm infants.
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Le rôle des facteurs physiologiques et neuromécaniques dans l’évolution des douleurs lombo-pelviennes chez la femme enceinte : prévention, évaluation et traitement

Daneau, Catherine 10 1900 (has links)
La grossesse est une période importante dans la vie d’une femme. Celle-ci va subir différents changements (hormonaux et cliniques) et différentes adaptations (neuromécaniques) qui peuvent contribuer au développement de douleurs dans les régions lombaire et pelvienne, aussi appelées douleurs lombo-pelviennes. Cette thèse vise à déterminer quelle est la contribution des facteurs hormonaux, neuromécaniques et cliniques qui contribuent au développement et à l'évolution des douleurs lombo-pelviennes chez la femme enceinte pour éventuellement déterminer quelles sont les approches à adopter en matière de prise en charge de ces douleurs. À l’aide de quatre études (revue intégrative de la littérature, revue narrative, étude de cohorte et étude de faisabilité contrôlée et randomisée), cette thèse a permis de comparer la littérature actuelle avec de nouvelles études et de mettre en lumière les manques encore présents en lien avec ce sujet. La revue intégrative de la littérature a permis de constater que la relaxine (l’hormone la plus étudiée en comparaison à l’oestrogène et la progestérone) ne semble pas être associée au développement ni à l’évolution des douleurs lombo-pelviennes chez les femmes enceintes. La revue narrative présente les changements hormonaux et biomécaniques ainsi que les adaptations neuromusculaires liées à la grossesse qui pourraient jouer un rôle dans le développement des douleurs lombo-pelviennes pendant la grossesse. L’étude de cohorte a montré une augmentation de l'intensité des douleurs lombo-pelviennes et de l'incapacité physique, une augmentation du risque de mauvais pronostic pour la douleur ainsi qu’une diminution du catastrophisme lié à la douleur au fil de la grossesse. Les résultats ont aussi montré une corrélation entre l'incapacité physique et les niveaux d'oestrogènes (premier-deuxième trimestre), ainsi qu'une corrélation entre les niveaux d'oestrogènes et l'intensité de la douleur diurne (deuxième-troisième trimestre). L’étude de faisabilité contrôlée et randomisée a été réalisée auprès de 32 femmes enceintes recrutées sur une période de 14 mois. Parmi elles, 26 (11 dans le groupe d'intervention et 15 dans le groupe contrôle) ont participé à la visite post-intervention (taux de rétention de 81,3 %). Le taux d'observance était similaire pour les séances d'exercices supervisées et non supervisées, bien que l'acceptabilité fût meilleure pour les séances supervisées par rapport aux séances non supervisées. À la rencontre pré-intervention, les caractéristiques des participantes étaient similaires entre les deux groupes, sauf pour le niveau d'éducation (plus élevé dans le groupe contrôle). Les résultats préliminaires n'ont montré aucune différence significative dans la fréquence, l'intensité et l'incapacité physique associées aux DLP entre les groupes, bien que des tendances prometteuses aient été observées. Cette thèse examine les changements hormonaux, cliniques, biomécaniques et les adaptations neuromusculaires chez les femmes enceintes souffrant de douleurs lombo-pelviennes. Les résultats montrent qu’un programme d'exercices de contrôle moteur est sûr et faisable avec quelques ajustements, mais que la stabilité de la région lombo-pelvienne demeure complexe et incertaine en raison des variations hormonales et des adaptations neuromécaniques pendant la grossesse. Bien que l'efficacité de l'intervention n'ait pas été statistiquement démontrée, nos résultats ont montré la faisabilité d’une éventuelle étude contrôlée et randomisée à plus grande échelle. Cette thèse identifie également des aspects à considérer pour les futures études visant à améliorer la prise en charge des femmes enceintes souffrant de douleurs lombo-pelviennes pendant la grossesse. / Pregnancy is an important period in a woman's life. Pregnant women will undergo different changes (hormonal and clinical) and adaptations (neuromechanical) that can contribute to the development of pain in the lumbar and pelvic region, also known as lumbopelvic pain. This thesis aims to determine the contribution of hormonal, neuromechanical, and clinical factors that contribute to the development and evolution of lumbopelvic pain in pregnant women, to eventually determine which approaches should be adopted in terms of managing these pains. Through four studies (an integrative literature review, a narrative review, a cohort study, and a controlled and randomized feasibility study), it was possible to compare current literature with new studies and highlight the gaps still present in this field. The integrative literature review showed that relaxin (the hormone most studied in comparison to estrogen and progesterone) does not seem to be associated with the development or evolution of lumbopelvic pain in pregnant women. The narrative review presents the hormonal and biomechanical changes as well as the neuromuscular adaptations related to pregnancy that could play a role in the development of lumbopelvic pain during pregnancy. The cohort study showed an increase in the intensity of lumbopelvic pain and disability, an increase in the risk of poor prognosis for pain, as well as a decrease in pain catastrophizing over the course of pregnancy. The results also showed a correlation between disability and estrogen levels (first second trimester), as well as a correlation between estrogen levels and the diurnal lumbopelvic pain intensity (second third trimester). The controlled and randomized feasibility study was conducted on 32 pregnant women recruited over a period of 14 months. Among them, 26 (11 in the intervention group and 15 in the control group) participated in the post-intervention visit (retention rate of 81.3%). Adherence rates were similar for supervised and unsupervised exercise sessions, although acceptability was better for supervised sessions compared to unsupervised sessions. At the pre-intervention meeting, participant characteristics were similar between the two groups, except for education level (higher in the control group). Preliminary results showed no significant differences in frequency, intensity, and disability associated with lumbopelvic pain between the groups, although promising trends were observed. This thesis examines hormonal, clinical, biomechanical changes and neuromuscular adaptations in pregnant women with lumbopelvic pain. The results show that a motor control exercise program is safe and feasible with some adjustments, but the stability of the lumbo-pelvic region remains complex and uncertain due to hormonal variations and neuromechanical adaptations during pregnancy. Although the effectiveness of the intervention has not been statistically proven, results suggest that its efficacy could potentially be demonstrated through a larger randomized controlled trial. This thesis also identifies aspects to consider for future studies aimed at improving the management of pregnant women with lumbopelvic pain during pregnancy.
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Rôle de la protéine MFAP3 (Microfibril-Associated Protein 3) dans la douleur associée à certaines pathologies musculosquelettiques

D'Amours, Amélie 12 1900 (has links)
La douleur est une réponse normale qui nous permet de réagir en réponse à un trauma ou une situation qui pourrait potentiellement causer du tort à notre corps. Cette expérience désagréable n’est pas seulement physiologique, mais elle est aussi psychologique, émotionnelle et socio-culturelle. C’est ce qui la rend aussi complexe et subjective. Lorsque les mécanismes de modulation de la douleur ne fonctionnent plus normalement, ces douleurs peuvent devenir chroniques et être très handicapantes pour les patients. Dans cette étude, nous nous sommes plus particulièrement focalisés sur certaines maladies musculosquelettiques présentant de la douleur chronique telles que l’encéphalomyélite myalgique (EM), la fibromyalgie (FM) et l’arthrose ou l’ostéoarthrite (OA). L’EM et la FM sont deux maladies complexes et hétérogènes qui ont plusieurs symptômes qui se chevauchent. L’EM se caractérise généralement par de la fatigue chronique qui n’est pas soulagée par le repos et par des malaises après-effort (PEM). Alors que la FM se caractérise davantage par de la douleur chronique musculaire et articulaire. Puis, l’OA est une maladie débilitante où les patients ont une dégradation progressive du cartilage articulaire causant de la douleur chronique qui est davantage localisée au niveau des joints articulaires atteints. Actuellement, il n’existe pas de biomarqueurs idéaux pour mesurer le niveau de douleur pour ces maladies dont l’étiologie reste incertaine. Toutefois, une étude récente a démontré une diminution de l’expression du gène MFAP3 au niveau des cellules mononuclées du sang périphérique (PBMC) chez des individus présentant des états de douleur élevée à la suite d’un syndrome post-traumatique. Ce gène code pour une protéine appelée protéine associée aux microfibrilles 3 (MFAP3), qui participent dans plusieurs processus biologiques dont l’assemblage des microfibrilles, l'élastinogenèse et l'homéostasie tissulaire, et pourrait aussi être une protéine clé impliquée dans l’inhibition de la douleur. L’objectif de cette étude est de mieux comprendre le rôle de la protéine MFAP3 et son implication dans la douleur dans ces différentes pathologies. L’expression du gène MFAP3 a été mesurée dans les PBMC de patients atteints d’EM, de FM, d’OA et de sujets sains (HC) et a été corrélée aux niveaux de douleur des patients. Une recherche in silico nous a permis d’identifier des récepteurs membranaires impliqués dans la douleur et pouvant interagir physiquement avec la protéine MFAP3 dont le récepteur HTR3A (le récepteur à sérotonine 3A). La spectroscopie cellulaire diélectrique a été utilisée pour valider cette interaction dans des cellules Jurkat (lymphocytes T humains immortalisés) dans des conditions standards. Il a été observé que la protéine MFAP3 inhibait la réponse induite par la stimulation de ce récepteur. Cette recherche pourrait éventuellement conduire au développement de nouvelles thérapies pour traiter la douleur associée à ces maladies musculosquelettiques. / Pain is a normal response that allows us to react in response to trauma or in situations that are dangerous or could potentially harm our body. This unpleasant experience is not only physiological, but it is also psychological, emotional, and socio-cultural. This is what makes it so complex and subjective. When pain modulation mechanisms no longer function normally, pain can become chronic and be very disabling for patients. In this study, we particularly focused on some musculoskeletal diseases presenting chronic pain such as myalgic encephalomyelitis (ME), fibromyalgia (FM) and osteoarthritis (OA). ME and FM are two complex and heterogeneous diseases that exhibit several overlapping symptoms. ME is characterized by a chronic fatigue that is not relieved by rest and post-exertional malaise (PEM), whereas FM is rather characterized by more chronic muscle and joint pain. In regard to OA, this debilitating disease leads to a progressive degradation of articular cartilage joints resulting in chronic pain which is more localized in the affected joints. Currently, there are no ideal biomarkers to measure pain level for these diseases and their etiology remains unclear. However, a recent study demonstrated a decrease in MFAP3 gene expression in peripheral blood mononuclear cells (PBMC) in individuals presenting high pain states following a post-traumatic syndrome. This gene encodes a protein called Microfibril-associated protein 3 (MFAP3), which participates in several biological processes including microfibril assembly, elastinogenesis and tissue homeostasis, and could also be a key protein involved in pain inhibition. The objectives of this study were to better understand the role of the MFAP3 protein and its involvement in pain in these different pathologies. MFAP3 gene expression was measured in PBMCs from patients with ME, FM, OA and healthy subjects (HC) and correlated with their pain levels. In silico research allowed us to identify membrane receptors involved in pain that can physically interact with the MFAP3 protein, including the HTR3A receptor (Serotonin receptor 3A). Cellular dielectric spectroscopy was used to validate this interaction in Jurkat cells (immortalized human T lymphocytes) under standard conditions. It was observed that MFAP3 inhibits the response induced by this receptor stimulation. This research could eventually lead to the development of new therapies to treat pain associated with these musculoskeletal diseases.

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