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Il corpo femminile nella letteratura medica antica (Ippocrate e Sorano) / Le corps féminin dans la littérature médicale antique (Hippocrate et Soranos) / The female body in ancient medical literature (Hippocrates and Soranos)

Carra, Esther 18 June 2019 (has links)
L’objet du travail de la thèse est l’étude de l’image du corps de la femme dans la littérature médicale antique, sous ses différents aspects physiologiques et culturels, étude fondée sur les témoignages de deux auteurs centraux pour cette recherche : Hippocrate (Ve siècle av. J.-C.) et Soranos (Ier siècle ap. J.-C.). Les traités gynécologiques et embryologiques du Corpus hippocratique soulignent l’importance absolue du rôle maternel pour l’image de la femme, rôle en fonction duquel est interprété le corps féminin, ce qui est démontré également par l’intérêt pour la future mère dans de nombreux passages de l’œuvre Gynaecia de Soranos. En effet, à cause de jugements négatifs sur la virginité et à cause de problèmes résultant de la stérilité, la maternité devient non seulement garante de la continuité familiale mais a également une fin thérapeutique et assure un état de bien-être. Une analyse des traités du point de vue philologique et historico-littéraire peut rendre pleinement compte de la complexité des indications de nature sociale et anthropologique qui abondent dans les traités. / The subject of this work is the study of the woman’s body in the field of ancient medical literature, from both physiological and cultural aspects. The study is based on the testimony of two authors who were key figures in this reserach : Hippocrates (5th century B.C.) and Soranus (1st century B.C.). Genealogical and embryological treatises of the Hippocratic Corpus highlight the great importance of the maternal role in the image of the woman, a function by which the female body is interpreted, matter that is also confirmed in several pieces by Sorano’s Gynaecia which show an important interest for the expectant mother. Indeed, because of the negative opinion about virginity and the problems arising from infertility, motherhood became not only the guarantor of the family continuity, but also a therapeutic method which provided a state of well-being. A philological and historical-literary analysis of the treatises can clearly demonstrate the complexity of the social and anthropological indications which are abound in the treatises.
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L'écrivain et le camelot. Enjeux d'une littérature de presse dans les romans "athéniens" (1913-1945) de Gr. Xenopoulos / The writer and the street pedlar. Stakes of a press literature in the "athenian novels" (1913-1945) by Grigorios Xénopoulos

Amilitou, Eftychia 19 November 2011 (has links)
Ce travail a pour objectif la mise en évidence des interférences entre la presse et la littérature. en étudiant les "romans athéniens" de Grigorios Xénopoulos, publiés en feuilleton entre 1913 et 1945 dans la presse athénienne, nous examinons le champ littéraire et journalistique grec depuis la fin du XIXe siècle et jusqu’à la deuxième guerre mondiale, la description de l’espace urbain (Athènes) et la présence de l’interdiscours dans les romans. Nous traitons le corpus dans l’optique d’une littérature de presse, médiatique et largement accessible. Enfin, dans le sillage de l’analyse du discours et particulièrement de la nouvelle rhétorique, nous examinons la dimension argumentative des textes et l’image de l’auteur dans la fiction, telle qu’elle est perçue notamment à travers le réseau intertextuel. / This work aspires to the description of the connection between the press and the literature. by studying Grigorios Xenopoulos’"Athenian novels", published in serial form between 1913 and 1945 in the Athenian press, I examine the greek literary and journalistic field from the end of the 19th century until the world war II, the description of the urbain space (Athens) and the interdiscourse in the novels. the corpus is treated from the point of view of the media and the largely accessible press literature. Finally, following on from the discourse analysis and in particular from the new rhetoric, I examine the argumentative dimension of the texts and the image of the author in fiction, as it is perceived in particular through the intertextual network.
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Connaissances et perceptions de l'Arabie et des Arabes chez les Anciens : (VIIIe siècle av. J.-C. - IVe siècle apr. J.-C.) / Knowledge and Perception of Arabia and Arabs among the Elders : (8th century B.C.E. – 4th century C.E.) / معرفة وتصور الجزيرة العربية والعرب عند الأقدمين : (القرن الثامن قبل الميلاد - القرن الرابع الميلادي)

Belkheir, Nadia 20 December 2018 (has links)
La thèse présente un corpus de sources gréco-latines relatif à l’Arabie et aux Arabes suivi d’un commentaire. Plus précisément, le corpus s’ouvre à l’époque archaïque avec quelques vers homériques et se termine au IVe siècle apr. J.-C. avec des extraits de l’Histoire romaine d’Ammien Marcellin. Les termes « Arabie » et « Arabe » de la tradition textuelle ancienne n’assument pas les mêmes acceptions qu’aujourd’hui. Au contraire, lorsque nous interrogeons le corpus sur ce qu’est l’Arabie en tant qu’espace géographique et sur l’identité des Arabes, nous aboutissons au constat que nous ne pouvons proposer une définition unique tant les auteurs anciens varient dans leur perception. La question de l’ethnicité est tout aussi complexe. Les sources anciennes désignent comme arabes des tribus qui ne se présentent pas elles-mêmes comme arabes dans leurs inscriptions : les Nabatéens sont désignés comme Arabes Nabatéens dans les textes tandis que cette auto-désignation est inconnue dans les inscriptions nabatéennes. / The dissertation provides a corpus of Graeco-Latin literary sources concerning Arabia and Arabs followed by a commentary. More precisely, the corpus opens in the Archaic period with some Homeric verses and ends in the 4th century C.E. with excerpts from the Roman History of Ammianus Marcellinus. The words “Arabia” and “Arab” in the ancient textual tradition do not have the same meaning as they do today. On the contrary, after questioning the corpus on what is Arabia as space and on the identity of Arabs, we come to the conclusion that we cannot propose a unique definition because ancient authors vary in their perception. Likewise, the issue of ethnicity is equally complex. Ancient sources refer to tribes as “Arabs” who do not present themselves as Arabs in their inscriptions : Nabateans are referred to as Nabateans Arabs in the texts while this self-definition is unknown in Nabatean inscriptions. / تقدم الأطروحة مجموعة من المصادر اليونانية-اللاتينية المتعلقة بالجزيرة العربية والعرب، مشفوعةبتعليق. على نحو أكثر دقة، تفتتح المجموعة في العصر القديم مع بعض أبيات هوميروس، وتنتهي في القرنالرابع الميلادي بمقتطفات من التاريخ الروماني لأميان مارسلين.لا يحمل مصطلحا "الجزيرة العربية والعرب" في التقاليد النصية القديمة معناهما نفسه اليوم، بل علىالعكس فعندما نسائل هذه المصادر عن ماهية الجزيرة العربية بوصفها مساحة جغرافية وعن هويةالعرب، نتوصل إلى استنتاج مفاده أننا لا نستطيع اقتراح تعريف واحد؛ لاختلاف المؤلفين القدامى فيتصوراتهم.المسالة الإثنية معقدة بالقدر نفسه، فالمصادر القديمة تصف بالعروبة القبائل التي لا تقدم هي نفسها فينقوشها على أنها عربية، فمثلا يشار في هذه النصوص إلى الأنباط بأنهم عرب مع أن هذا التصنيف الذاتيغير معروف في النقوش النبطية.
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Traduction et commentaire de huit discours de Dion Chrysostome (XXI « Sur la beauté », XXVIII et XXIX « Mélancomas I et II », LXVII « Sur l'opinion populaire », LXVIII « Sur l'opinion », LXX « Sur la philosophie », LXXI « Sur le philosophe », LXXII « Sur l'apparence physique ») / Translation and commentary of eight speeches of Dion Chrysostom (XXI «On the beauty », XXVIII and XXIX « Melancomas I and II », LXVII « On the popular opinion », LXVIII « On the opinion », LXX « On the philosophy », LXXI « On the philosopher », LXXII « On the physical appearance »)

Dumont-Dayot, Isabelle 25 May 2019 (has links)
Dion de Pruse, dit Chrysostome (40 après J. C. - 120 après J. C.) est un personnage protéiforme, un rhéteur dont près de 80 discours sont parvenus jusqu’à nous. Si ses discours politiques ont déjà été traduits en français, de nombreux discours moraux ne le sont pas encore. Ma thèse consiste à traduire, annoter et commenter huit discours moraux, les discours XXI « Sur la beauté », XXVIII et XXIX, deux éloges de l’athlète Mélancomas, LXVII et LXVIII sur la δόξα, l’opinion populaire et l’opinion personnelle, LXX « Sur la philosophie », LXXI « Sur le philosophe », et LXXII « Sur l’apparence physique ». Si ces discours ont des dates, des formes et des thèmes différents, ils présentent tous une réflexion sur l’apparence, soit sur la tenue vestimentaire, sur l’entretien du corps et sur les liens entre le corps et l’esprit, soit sur les idées reçues qui sont des illusions influençant l’esprit. Ils ont des enjeux philosophiques et moraux : Dion s’interroge sur le corps et plus largement sur la condition humaine. Il livre une réflexion sur la Beauté et décrit la « palette des émotions » avec laquelle les hommes doivent composer. Il s’interroge sur les préoccupations quotidiennes, souvent considérées comme superficielles et futiles. Enfin, il se demande si se fier aux apparences revient toujours à se laisser aveugler par des illusions. Cette thèse a donc pour projet de diffuser les idées de ces textes ainsi que de montrer leur intérêt littéraire et les échos qu’ils trouvent à notre époque. Si Dion est éloigné de nous dans le temps et dans l’espace, ses préoccupations sont proches des nôtres. / Dion de Pruse, dit Chrysostome (40 après J. C. - 120 après J. C.) est un personnage protéiforme, un rhéteur dont près de 80 discours sont parvenus jusqu’à nous. Si ses discours politiques ont déjà été traduits en français, de nombreux discours moraux ne le sont pas encore. Ma thèse consiste à traduire, annoter et commenter huit discours moraux, les discours XXI « Sur la beauté », XXVIII et XXIX, deux éloges de l’athlète Mélancomas, LXVII et LXVIII sur la δόξα, l’opinion populaire et l’opinion personnelle, LXX « Sur la philosophie », LXXI « Sur le philosophe »,et LXXII « Sur l’apparence physique ». Si ces discours ont des dates, des formes et des thèmes différents, ils présentent tous une réflexion sur l’apparence, soit sur la tenue vestimentaire, sur l’entretien du corps et sur les liens entre le corps et l’esprit, soit sur les idées reçues qui sont des illusions influençant l’esprit. Ils ont des enjeux philosophiques et moraux : Dion s’interroge sur le corps et plus largement sur la condition humaine. Il livre une réflexion sur la Beauté et décrit la « palette des émotions » avec laquelle les hommes doivent composer. Il s’interroge sur les préoccupations quotidiennes, souvent considérées comme superficielles et futiles. Enfin, il se demande si se fier aux apparences revient toujours à se laisser aveugler par des illusions. Cette thèse a donc pour projet de diffuser les idées de ces textes ainsi que de montrer leur intérêt littéraire et les échos qu’ils trouvent à notre époque. Si Dion est éloigné de nous dans le temps et dans l’espace, ses préoccupations sont proches des nôtres.
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Archéologie de l'empreinte : techniques de fixation des statues en Grèce égéenne, de l'époque archaïque à la fin de l'époque hellénistique (VIIè - Ier siècle av. J.-C.) / The footprints of Greek sculptures : an archaeological study of techniques used to fasten statues on their bases Aegean Greece from the Archaic period to the end of the Hellenistic period (7th-1st century BC)

Nouet, Rachel 02 December 2017 (has links)
Ce travail vise à étudier les techniques de fixation des statues sur leurs bases dans le monde grec, depuis la fin du VIIe s. jusqu’à la fin de l’époque hellénistique, à partir des bases inscrites. Il se fonde sur l’étude d’un corpus de 387 monuments ayant conservé des traces de fixation, à Delphes, Délos et Athènes, décrits et analysés dans un catalogue dédié. La première partie est consacrée à l’établissement d’une chrono-typologie des techniques de fixation visant à les caractériser en fonction du matériau, de la taille et du type de figure, et à les dater. La seconde partie s’attache à l’interprétation des traces de fixation en comme empreintes de la statue disparue. On a d’abord déterminé le type d’informations qu’elles pouvaient apporter sur elle, comme son matériau et sa taille, mais aussi son type et surtout sa position. On s’est ensuite intéressé aux bases signées, afin de dégager des traditions artisanales propres à des régions ou des ateliers, en croisant la fixation utilisée et les positions révélées par les traces. Enfin, on s’est interrogé sur les évolutions de l’utilisation des matériaux ; on a pu dégager le rôle des contextes d’exposition à partir de l’époque classique, et contribuer à élucider le retour du marbre à partir du IIe s. Cette étude entend par là contribuer aux recherches sur les techniques de fabrication autant qu’à celles sur la sculpture dans son contexte. / The study examines the techniques used to attach statues to their bases in the Greek world from the end of the 7th c. BC to the end of the Hellenistic period. Starting from bases bearing inscriptions, it builds on a corpus of 387 monuments from Delphi, Delos and Athens, showing traces of attachment. Their description and analysis can be found in a separated catalogue. In the first part of the study, a chrono‐typology was elaborated, identifying and dating each technique according to the material, the size and the type of the figures. In the second part, the traces of attachment were interpreted as signs of the missing statue. First, we showed that these traces brought information on its material and its size but also its type and its position. Then we focused on signed bases and proceeded to a cross‐examination of the kind of technique used and the position revealed by the traces in order to identify artisanal traditions specific to regions or workshops. Finally, we considered the reasons for using marble or bronze for statues; we thus showed the importance of the setting context from the classical period onward, as exemplified by the come-back of marble sculpture in the 2nd c. BC. The study is thus intended as a contribution to research both on attachment techniques and sculpture in its context.
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Rome et le prince dans les "Odes" d'Horace : construction d'une mythologie impériale romaine / Rome and the princeps in Horace's "Odes" : construction of a Roman imperial mythology

Schilling, Maryse 10 December 2018 (has links)
Avec l'avènement du prince en 27 av. J.-C. s'ouvre à Rome ce qu'on appelle le siècle d'Auguste et qui correspond à une période de révolution à la fois politique, mais aussi culturelle. Auteurs et poètes étaient engagés dans cette réflexion collective sur les fondements de la Ville, son identité, ses rapports avec son prince et ses dieux, I'imperium d'Auguste et les modèles à offrir à la nouvelle génération. La thèse entend étudier la manière dont le poète latin Horace participa non seulement au renouvellement des formes poétiques à Rome, mais aussi à ces réflexions sur le nouus status. Comment la lyrique archaïque grecque qu'il tente d'acclimater à Rome dans ses Odes, mais aussi les mythes grecs qu'il réélabore et fait entrer en résonance avec les enjeux du principat, lui permettent d'évoquer les relations privilégiées de Rome et de son prince ? / With the accession of the princeps in 27 BC, begins in Rome the "Age of Augustus" - a period of political, but also cultural revolution. Authors and poets joined this collective thinking about the foundations of the City, its identity, its relationship with its princeps and its gods, the imperium of Augustus, and the ideals to offer to the new generation... This dissertation aims to analyse how the Latin poet Horace took part not only to the renewal of the poetic forms in Rome, but also to these reflections around the novus status. ln which way the archaic Greek lyric, that he tries to adapt to Rome in his Odes, as well as the Greek mythology, that he recreates to make them echo the challenges of the Principate, make it possible for Horace to conjure the privileged relation ship between Rome and its princeps?
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La figure de Narcisse dans la littérature et la pensée médiévales / The figure of Narcissus in medieval thoughts and literature

Romaggi-Trautmann, Magali 01 December 2018 (has links)
Les mythes grecs « font signe sans signifier, montrant, dérobant, toujours limpides disant le mystère transparent, le mystère de la transparence1 ». Maurice Blanchot dans cette remarque met en valeur le mystère inhérent à tout mythe. Il en va ainsi pour le mythe de Narcisse qui a connu un succès considérable à l’époque médiévale mais dont il n’est pas aisé de fixer un sens stable. C’est de la version du célèbre poète de l’époque augustéenne, Ovide, que les auteurs médiévaux ont hérité. La richesse de la légende, conférée par les nombreux ajouts d’Ovide, leur a permis de déployer à leur tour de nombreux sens nouveaux.Narcisse est avant tout perçu comme figure amoureuse. Narcisse est l’amant malheureux qui souffre d’une passion si forte qu’il finit par en mourir. L’objet de l’amour de Narcisse est bien souvent tu et oublié dans les reprises médiévales. Peu importe finalement qu’il ait aimé une ombre, l’accent est mis sur l’intensité de son amour et surtout sur ses funestes conséquences. La passion entraîne Narcisse sur le chemin de la mort : mort de l’esprit sous le coup de la folie et mort physique. Narcisse a été un objet de choix pour la poésie de la fin’amor. Troubadours et trouvères ont réélaboré la figure de Narcisse en parfait représentant du fin amant entre les XIIe et XIIIe siècles. Par ailleurs, la figure de Narcisse entretient des liens étroits avec les représentations du mélancolique, issues des théories psychophysiologiques sur l’amour de la philosophie et de la médecine.Le mythe a également inspiré des lectures morales. En effet, tout un pan des reprises du mythe – le pan chrétien – dévoile Narcisse sous les traits d’un pécheur entaché de défauts. L’orgueil dont il fait preuve est dans la conception chrétienne laracine de tous les maux ; ce vice engendre la vanité et l’arrogance. De la fin du XIIe au XIVe siècles, les clercs font de Narcisse l’incarnation parfaite de tous ces défauts. Selon la perspective adoptée la condamnation change légèrement mais l’idée reste lamême : Narcisse est imbu de sa propre personne et en tire une satisfaction trop haute.Enfin l’eau de la source, l’un des motifs essentiels du mythe de Narcisse, a été le point de convergence de plusieurs traditions qui ont fini par s’entremêler dans les œuvres médiévales : le motif biblique de l’eau d’un côté, de l’autre les conceptions néoplatoniciennes sur le reflet et le mythe antique de Narcisse. Un réseau d’images similaires irrigue ces traditions, constitué de l’eau claire, du reflet et de la fontaine. Le "fons" antique s’est peu à peu métamorphosé en fontaine médiévale jusqu’à devenir véritable miroir. Le motif du miroir s’autonomise peu à peu par rapport à la surface des eaux. La dimension fantasmatique de l’amour de Narcisse pour son reflet s’amplifie nettement. Se voir soi-même dans un miroir constitue une expérience étrange où l’individu touche au secret de son être. Incapable de l’atteindre réellement, il voit son intimité se dérober à lui, ce qui provoque son désenchantement. Le miroir, véritable porte d’entrée sur le rêve, est un motif idéal pour figurer tous les possibles de l’acte d’écriture. C’est pourquoi certaines reprises médiévales offrent l’utopie d’un amour partagé tandis que d’autres préfèrent peindreles travers de l’être humain. Le miroir enfin se fait métaphore de l’écriture ellemême. La présence de Narcisse se réalise sous des formes plus ou moins implicites dans ces œuvres dont la portée réflexive est actualisée par le motif du miroir. / Greek myths « font signe sans signifier, montrant, dérobant, toujours limpides disant le mystère transparent, le mystère de la transparence2 ». With these words, Maurice Blanchot insists on the very mystery of all myth. It is also the case for the myth of the Narcissus that has known a considerable success in the medieval time but for which it is difficult to … a stable meaning. It is the famous Augustinian poet Ovidius myth that the medieval authors inherited. They added new meanings to the already rich legend, following the footsteps of Ovidius.Narcissus is foremost a figure in love. Narcissus is the unfortunate lover who suffers such a strong passion he dies from it. What he is in love with can be ignored in the medieval versions. Even if he loved a shadow, it is the intensity of his love and the funest consequences the texts insist on. Passion drives Narcissus on the road to death : spiritual death because of Madness et physical death. Narcissus was a prime subject for fin’amor poetry. Troubadours and trouveres made of Narcissus the perfect example of the fin amant between the XIIth and XIIIth centuries. Moreover Narcissus is the deeply linked to the representation of the melancholic that came from the psycho-physiological philosophical and medical theories of love.Moral Reading were also inspired by the myth. Indeed, Narcissus becomes a sinner full of flaws Under the Christian vision of the myth. Pride is the origin of all the flaws: vanity and arrogance are direct consequences. Narcissus becomes the perfect incarnation of these sins. Depending of the point of view the condemnation may vary but the idea is still the same: Narcissus is self-important and is too pleased with himself. Finally the water from the source, one of the most important aspect of the Narcissus mythology, became the meeting point of several traditions which interlaced in the medieval work: biblical water on one side and neoplatonician conceptions of reflection and ancient myth of Narcissus. The ancient fons transforms itself into a medieval fountain and a true mirror. The mirror becomes more and more independent from the surface of water. The phantasmatical dimension of the Narcissus love for his reflection is developed.
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Costas Dimitriadis (1879-1943) : la carrière européenne d'un sculpteur grec / Costas Dimitriadis (1879-1943) : the european career of a Greek sculptor

Tzani, Nikoleta 02 February 2012 (has links)
Costas Dimitriadis (1879-1943) est l’artiste grec le plus célèbre sur le plan international de la première moitié du XXe siècle, entre Paris et Athènes. Par ses fonctions, il contribua à la création et à la modernisation des institutions artistiques publiques grecques, en assumant de 1930 à sa mort, la direction de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Athènes. Dans cette thèse, nous racontons la vie de Dimitriadis en Roumélie Orientale, où il est né, et puis à Athènes, dans le premier atelier libre où il fit son apprentissage et ses études à l’École des Beaux-Arts. Ensuite, nous suivons la trace de ses premiers pas en Europe ainsi que le rôle déterminant qu’ont joué dans sa survie artistique certains membres éminents des cercles parisiens tels que Jean Moréas et Jean Pischari, de même que son mécène, le marchand d’armes Basil Zaharoff. En passant par Paris et Londres, nous déterminons les processus qui l’ont conduit à des commandes en France, en Angleterre et en Grèce. Nous recherchons aussi de quelle façon Dimitriadis se rangea du côté des gouvernements grecs pro-venizelistes (1922-32) en vue de la modernisation de l’État grec par l’européanisation des institutions artistiques et quelle fut sa contribution à l’exercice de la diplomatie culturelle. Finalement, nous examinons l’évolution décroissante de son rôle protagoniste, interrompu par la politique d’intervention du dictateur Ioannis Metaxas ainsi que par l’Occupation jusqu’à sa mort, en octobre 1943. Sans exclure les analyses thématiques, nous avons choisi pour ce travail de suivre une structure chronologique accompagnée d’un catalogue raisonné de l’oeuvre du sculpteur. / Costas Dimitriadis (1879-1943), who lived and worked in Athens and Paris, was the most famous Greek artist of the first half of the twentieth century. Through his directorship of the School of Fine Arts in Athens (1930-1943), he defined the role and viewpoint of public art institutions in Greece to this day. This dissertation traces Dimitriadis’ life and work. It begins with his youth in Eastern Roumelia followed by an examination of his studies in Athens both as an apprentice and in the School of Fine Arts. The dissertation continues with an exploration of his early career in Europe and the role Paris intellectual circles played in his artistic development, mainly the prominent members Jean Moréas and Jean Pischari, and his patron, the arms dealer Basil Zaharoff. In addition, this dissertation establishes the process by which Dimitriadis established ateliers in Paris and London, as well as a leading role in the art life of these cities as well as in Greece. His political viewpoints are also examined; for example, his support to the Venizelist Governments (1922-1932), which promoted modernization of the Greek state through the Europeanization of art institutions and his role in cultural diplomacy are documented and discussed. Circumstances that limited Dimitriadis’ leading role are also examined, including policies of the dictator Ioannis Metaxas and the Occupation of Greece during World War II. Although chronological in structure, the dissertation also explores thematic issues. It includes moreover a Catalogue Raisonné of the artist.
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Culte et sanctuaires d'Asclépios dans les îles Egéennes et dans les cités côtières d'Asie Mineure (IV° s. a. C. - III° s. ap. C.) / The cult and the sanctuaries of Asclepius inside the Aegean Sea islands and in Asia minor (IV th BC - III th s AD)

Piguet, Emilie 23 November 2012 (has links)
Aucune région du monde gréco-romain n’est véritablement restée à l’écart de ladiffusion du culte d’Asclépios, au point qu’au IIe s. p.C., on ne dénombre pas moins de 320Asclepieia. A partir du IVe s. a.C. – ou du moins c’est à ce moment que nous en avons destraces effectives – et pendant toute l’époque hellénistique, le culte se propage notamment dansle monde insulaire et dans les cités côtières d’Asie Mineure, ce qui donne lieu à laconstruction de complexes parmi les plus célèbres du monde antique (Cos, Pergame, Lébèna),mais aussi une foule de sanctuaires moins importants dont l’influence est restéeessentiellement locale ou régionale. Notre thèse porte donc sur l’étude du culte et dessanctuaires d’Asclépios dans les îles égéennes et sur les côtes occidentales de l’Asie Mineureà l’époque hellénistique et au Haut-Empire romain, essentiellement à partir de ladocumentation épigraphique. Plusieurs thèmes de recherche sont développés : notamment lesétapes de la diffusion et l’origine du culte d’Asclépios ; le rôle économique, politique et socialet la gestion des sanctuaires ; le dieu (épiclèses, fonctions, famille mythique, relations avec lessouverains hellénistiques et les empereurs) et son culte (modalités et actes constitutifs) ; lepersonnel religieux, les individus et les groupes sociaux fréquentant les sanctuaires ; lesmotifs pour lesquels ces centres furent des lieux de « pèlerinage » célèbres et enfin lesinteractions entre savoirs médicaux profanes et puissance divine de guérison. / No region of the Greco-Roman world really stayed away from the distribution ofAsclepius’ cult, to the point that in IIth s p.C., we count not less than 320 Asclepieia. FromIVth s a.C. - or at least this is when we have it effective tracks - and during all the Hellenisticperiod, the cult propagates in the Aegean islands and in the coastal cities of Asia Minor. Inthis time, the complexes among the most famous of the antique world (Kos, Pergamon,Lebena) are built, as well as of numerous less important sanctuaries the influence of whichremained essentially local or regional. In our thesis, we study the Asclepius' cult and hissanctuaries in the Aegean islands and on the western coast of Asia Minor in the Hellenisticand Roman times, essentially from the epigraphic documentation. Several themes aredeveloped : the stages of the distribution and the origin of Asclepius' cult ; the economic,political and social role and the management of sanctuaries ; the god (epithets, functions,mythical family, relations with the Hellenistic sovereigns and the emperors) and his cult ; theclergy, the individuals and the social groups frequenting sanctuaries ; the motives for whichthese centers were famous places of "pilgrimage" and the interactions between profanemedical knowledges and divine power of healing.
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Les politiques de protection et de sauvegarde des sites archéologiques et des monuments historiques en Grèce (1830-2013) : le cas d’Athènes / The politics of protection and preservation of archeological sites and historical monuments in Greece (1830-2013). : the case of Athens

Samara, Samia 23 September 2016 (has links)
Cette recherche est consacrée aux pratiques de protection des monuments à Athènes, et ce depuis l’Indépendance. Elle est ainsi associée à une analyse précise de la législation, des débats qui l’ont accompagnée et des pratiques de sauvegarde des monuments historiques et des sites archéologiques de la capitale. Ce travail espère contribuer ainsi à une meilleure connaissance de l’évolution de la notion de patrimoine en Grèce. Une évolution qui est ponctuée par les évènements politiques qui ont mené à la construction de l’État grec pendant tout un siècle, mais aussi par les différentes ratifications des conventions européennes et internationales relatives à la protection du patrimoine. Cependant, la traduction de ces instruments normatifs s’avère contraignante dans un pays où l’héritage culturel est associé essentiellement aux témoignages matériels conformes à l’histoire nationale. Le régime patrimonial grec s’orchestre de ce fait, non sans difficultés, à une notion de patrimoine en perpétuelle évolution. Cet héritage qui était un bien national à l’image d’un peuple homogène héritier de la Grèce antique et de l’Empire byzantin devient aujourd’hui synonyme de legs diversifiés et produits de différentes « communautés ». Athènes à qui l'on a réfuté les témoignages « post-byzantins » inaugure aujourd’hui son premier « archontikó » ottoman. / This research is devoted to the practical conservation of monuments in Athens since Independence. It is thus associated with a precise analysis of the legislation, debates that accompanied it, as well as practical conservation of historical monuments and the capital of archaeological sites. This work hopes to contribute to a better understanding of the evolution of the concept of heritage in Greece. This evolution is punctuated by political events that led to the construction of the Greek State for a whole century, but also by the different ratifications of European and international conventions concerning the heritage protection. However, the translation of these normative instruments proves compelling in a country where cultural heritage is associated primarily with material evidence in accordance with the national history. Greek patrimonial regime orchestra thus not without difficulty, to a notion of heritage in constant evolution. This legacy was a national asset for the image of a homogeneous people heir of ancient Greece and the Byzantine Empire now becoming synonymous with diverse legacies and products of different "communities". Athens who are denied the "post-Byzantine" testimony today inaugurated its first "archontikó" Ottoman.

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