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La presse nationale française et la remise en question du traité de Versailles par l’Allemagne (1933-1939)Boulanger, Xavier 11 1900 (has links)
Lors des années 1930, la France fut frappée par une crise politique, économique et diplomatique qui dévoila de nombreuses divisions au sein de la société. Les journalistes français, cherchant une solution à la crise nationale, accordèrent un intérêt particulier à leur voisin d’outre-Rhin à la suite de la nomination d’Hitler comme chancelier d’Allemagne le 30 janvier 1933. Ce dernier profita de la faiblesse de la France pour remettre en question les clauses du traité de Versailles jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale le 1er septembre 1939.
L’objectif de ce mémoire vise à mesurer la prise en compte du révisionnisme allemand par la presse nationale française de 1933 à 1939. Dans ce contexte, la perception de la presse face aux actions d’Hitler, ainsi que la façon dont son regard sera amené à se modifier ou non, sont intéressantes parce qu’elles révèlent le portrait que se faisaient les journaux français d’événements en Allemagne qui touchaient directement la France. En consultant des éditoriaux et des articles d’opinion de cinq quotidiens d’orientations politiques différentes, soit L’Action française, L’Humanité, Le Figaro, Le Petit Parisien et Le Temps, nous avons analysé l’opinion de la presse nationale sur la révision du traité de Versailles.
Cette étude répond ainsi à un double débat historiographique montrant, d’une part, qu’il n’y avait pas d’aveuglement face aux visées révisionnistes d’Hitler au sein de la presse, et d’autre part, qu’il n’y eut aucun « redressement moral » de l’opinion française en 1939. La sauvegarde des clauses du traité de Versailles ainsi que du système versaillais devant maintenir l’équilibre européen polarisa la presse française et créa un sentiment national qui s’est révélé moins convaincu lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Le révisionnisme allemand alimenta ainsi de profonds désaccords dans les quotidiens étudiés de 1933 à 1939. / During the 1930s, France was hit by a political, economic, and diplomatic crisis which revealed many divisions in society. French journalists, seeking a solution to the national crisis, showed a particular interest towards their neighbor across the Rhine after the nomination of Hitler as Chancellor of Germany on January 30th, 1933. Hitler took advantage of France’s weakness and divisions to question but also oppose and act against the clauses of the Treaty of Versailles until the outbreak of World War II on September 1st, 1939.
The objective of this research is to analyze how the French national press reacted to German revisionism from 1933 to 1939. In this context, the press’ perception of Hitler’s actions and how its opinions changed (or not) over time reveals the ways in which French newspapers interpreted events in Germany that affected France itself. By consulting editorials and opinion articles from five daily newspapers of different political orientations, namely L’Action française, L’Humanité, Le Figaro, Le Petit Parisien and Le Temps, this memoire analyse the opinion of the French national press on the revision of the Treaty of Versailles.
This study contributes to the historiography of the interwar period and France’s reaction to German aggression in two ways. First, it shows that the press was not blind to Hitler’s revisionist plan. It also demonstrates that the French press remained divided concerning the actions of Nazi Germany until 1939. The protection of the Treaty of Versailles’ clauses and its system, which maintained the balance of power in Europe, polarised the French press and created a weakened national feeling until the outbreak of World War II. German revisionism fuelled the disagreements in the daily newspapers studied from 1933 to 1939.
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La cour penale internationale et les etats africains / The international criminal court and the african statesRahong, Séverin 14 December 2015 (has links)
Vingt et un an après la création du Tribunal International pour le Rwanda et dix-sept ans après la signature du traité de Rome donnant naissance à la Cour pénale international, la fièvre dénonciatrice que connait cette institution n’est toujours pas apaisée. La CPI est-elle otage des idéaux qui justifient sa création et des forces politiques antagonistes auxquelles elle reste malgré tout liée ? Les africains commettraient-ils davantage de crime passibles de poursuites devant la Cour que les ressortissant d’autres continents ? Si l’étude des procédures judiciaires nées des crimes commis dans des conflits se déroulant sur le continent africain et l’analyse des procédures de mise en cause de certains Chefs d’Etats africains soulignent le très important travail de lutte contre l’impunité que réalise la Cour pénale internationale, le bilan de ce travail met toutefois en évidence la collision des procédures judiciaires avec des impératifs politiques internationaux. Ce travail de recherche montre que si la CPI se veut un prolongement de la sécurité collective, l’efficacité de son action et son universalisme sont aujourd’hui mise en doute, au point de cristalliser les rapports de l’organisme judiciaire international avec le continent africain. / Twenty-one year after the creation of the International Tribunal for Rwanda and seventeen years after the signing of the Treaty of Rome giving rise to the International Criminal Court, the whistleblower fever that knows this institution is still not appeased. Is the ICC hostage ideals that justified its creation and antagonistic political forces which it nevertheless remains bound? African they commit more crime prosecuted before the Court that the national of other continents? If the study of legal proceedings arising from crimes committed in conflicts taking place on the African continent and in the analysis of the party proceedings of some African Heads of States stress the very important work to fight against impunity that makes the International Criminal Court, the outcome of this work, however, shows the collision of legal proceedings with international political imperatives. This research shows that if the ICC is an expansion of collective security, the effectiveness of its action and universalism are now in doubt, as to crystallize the reports of the international judicial body with the mainland African.
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Le traitement juridictionnel du crime de génocide et des crimes contre l'humanité commis au RwandaFall, Astou 13 October 2014 (has links)
Le génocide des Tutsi du Rwanda est singulier au regard des génocides du XXème siècle. Il l’est par le nombre de ses victimes, par sa rapidité, ses modes d’exécution et surtout par le nombre de ses auteurs. Ce sont plus d’un million de Rwandais (Hutu) qui ont pris part directement aux massacres. La sanction de ces crimes de masse dans une société en quête de reconstruction soulevait d’innombrables difficultés notamment dans l’appréhension d’une criminalité collective en termes de responsabilité individuelle. L’ampleur et le paroxysme atteint dans ce drame a nécessité un traitement spécifique. Trois instances de justice ont été activées de manière concomitante : les juridictions classiques rwandaises (relayées par des juridictions coutumières dites Gacaca), le Tribunal international créé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies et enfin les juridictions nationales étrangères en application du principe de la compétence universelle. L’intérêt scientifique de notre démarche réside justement dans l’étude de ce traitement juridictionnel multiniveaux. Deux questions se posent : quelle est la pertinence de ce modèle de justice 20 ans après le drame rwandais ?Quel bilan provisoire peut-on tirer de tous les jugements rendus par ces différentes juridictions ? / The Tutsi genocide in Rwanda is singular in consider genocides of the XXth century. It is true by the number of victims, the speed and methods of implementation and, above all the number of the authors. These are more than one million Rwandan (Hutu) who participated directly in the massacres. Punishment of the massive crimes in a society in search of reconstruction, run into problems of group crime and individual responsibility. The scale and the speak of human tragedy needed specific treatment. Rwandan ordinary courts (replace by customary Courts called Gacaca), International Criminal Tribunal for Rwanda (created by United Nations Security Council) and lastly, national foreign jurisdictions are also begin simultaneously in application of the principle of universal jurisdiction. The interest of our scientific approach lies in the study of multilevel constitutionalism. This raises two obvious questions: What is the relevance of this justice model twenty years after the Rwandan tragedy? What has been the interim review of all the judgments handed down by the different jurisdictions?
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La diffusion du droit international pénal dans les ordres juridiques africainsNgameni, Herman Blaise 14 October 2014 (has links)
Aujourd’hui, l’Afrique est sans aucun doute la partie du monde la plus affectée par la commission des crimes internationaux les plus graves. Pourtant, depuis des décennies, il existe des mécanismes juridiques visant à sanctionner les responsables des crimes qui heurtent la conscience humaine. Seulement, l’échec relatif de ces mécanismes peut pousser l’observateur à se demander s’il est possible de garantir la diffusion du droit international pénal sur le continent africain. Cette interrogation est loin d’être incongrue, car même si un nombre important d’états africains ont ratifié le Statut de Rome qui organise la répression du génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et même du crime d’agression, il n’en demeure pas moins que l’application de ce Statut dans les différents ordres juridiques concernés est très souvent compromise. La principale raison à cela c'est que, le droit international pénal ne tient pas forcément compte des particularismes juridiques des états qui ont pourtant la primauté de compétence, en vertu du principe de subsidiarité, pour sanctionner la commission des crimes internationaux selon les règles classiques de dévolution des compétences. De plus, il faut préciser que l’Afrique est le terrain de prédilection du pluralisme juridique qui favorise la juxtaposition de l’ordre juridique moderne et de l’ordre juridique traditionnel. Si le premier est en principe réceptif aux normes internationales pénales, le second qu’il soit musulman ou coutumier avec l’exemple des Gacaca rwandais, repose sur une philosophie juridique différente de celle du droit international pénal. Dans tous les cas, l’articulation du droit international pénal avec les ordres juridiques africains est une des conditions de sa diffusion. Cette articulation pourrait d’ailleurs être favorisée par le dialogue entre les juges nationaux et internationaux qui doivent travailler en bonne intelligence pour édifier un système international pénal ; d’où l’intérêt pour les états africains de favoriser une coopération effective avec les juridictions pénales internationales. Il va sans dire que, tout ceci ne sera possible qu’au sein des régimes politiques démocratiques capables de renoncer aux règles et pratiques juridiques anachroniques pour s’appuyer sur une politique criminelle pouvant favoriser, dans un avenir plus ou moins lointain, un véritable universalisme du droit international pénal. / Today, Africa is undoubtedly part of the world most affected by the commission of the most serious international crimes. Yet for decades, there are legal mechanisms to punish those responsible for crimes that shock the conscience of humanity. But the relative failure of these mechanisms can push the viewer to wonder if it is possible to ensure the dissemination of international criminal law on the African continent. This question is far from being incongruous, because even if a significant number of African states have ratified the Rome Statute that governs the fight against genocide, crimes against humanity, war crimes and the crime of aggression even, the fact remains that the application of the Statute in the different legal systems involved is often compromised. The main reason for this is that international criminal law does not necessarily take into account the legal peculiarities of the states that have yet the primacy of jurisdiction under the subsidiarity principle, to sanction the commission of international crimes by the conventional rules devolution of powers. In addition, it should be noted that Africa is the stomping ground of legal pluralism that promotes juxtaposition of the modern legal system and traditional law. If the first is normally receptive to criminal international standards, the second whether Muslim or customary with the example of the Rwandan Gacaca is based on a different legal philosophy from that of international criminal law. In all cases, the articulation of international criminal law with African legal systems is one of the conditions of release. This link could also be encouraged by the dialogue between national and international judges who must work in harmony to build an international criminal system; hence the need for African states to promote effective cooperation with international criminal courts. It goes without saying that all this will be possible only in democratic political systems which can waive the rules and legal practices anachronistic to press a criminal policy that can promote in a more or less distant future, a true universalism of international criminal law.
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Essai de construction de poursuites d’auteurs de crimes internationaux à travers les mécanismes nationaux et régionaux / An essay on the building up of prosecution of perpetrators of international crimes through national and regional mechanismsDiop, Mamadou Falilou 07 September 2012 (has links)
Les crimes internationaux constituent des infractions dont les conséquences dramatiques affectent la communauté internationale dans son ensemble. Cette dernière s'est engagée dans la poursuite d'auteurs présumés de ces crimes à travers les différents mécanismes juridiques mis en place par la justice pénale internationale. Il incombe essentiellement aux États d'assurer l'effectivité de cette justice. Ainsi, quand des auteurs présumés de crimes internationaux se trouvent sur le territoire ou dans la juridiction d'un État, ce dernier est tenu de les poursuivre ou de les extrader vers d'autres États ou juridictions pénales internationales lorsque cela est nécessaire. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, certains États mettent en application ces obligations en engageant des poursuites à l'encontre de criminels internationaux. La répression nationale des crimes internationaux se heurte à de nombreuses difficultés afférentes, le plus souvent, au manque de moyens ou de volonté, à l'inadéquation de certains systèmes juridiques nationaux, à la realpolitik (de l'allemand politique réaliste), à la nécessité de préserver les relations interétatiques, etc. Par ailleurs, il n'existe pas encore d'instance supranationale capable de contraindre les États à respecter leurs obligations internationales de répression des crimes internationaux. Par conséquent, l'idée de l'implication des cours régionales des droits de l'Homme dans la répression nationale des crimes internationaux s'impose davantage eu égard aux exigences internationales de répression des crimes internationaux qu'elles rappellent constamment aux États / International crimes constitute offences whose dramatic consequences affect the international community as a whole. This international community has committed itself to prosecute alleged perpetrators of these crimes through various legal mechanisms created by international criminal justice. The States are primarily responsible for ensuring the effective implementation of international criminal law. Consequently, when alleged perpetrators of international crimes are on the territory or under the jurisdiction of a given State, national authorities must prosecute them in their own national courts or extradite them to others States or international criminal courts when necessary. Since the Second World War, some States implement these international obligations by prosecuting international criminals. The national prosecution of international crimes faces many barriers related most of the time to a lack of financial resources or political will. This can also result from the inadequacy of some national legal systems, realpolitik, the need to safeguard inter-state relations... In addition to this, a supranational body compelling States to respect their international obligations to prosecute international crimes has not yet been created. Therefore, the legal involvement of regional human rights courts in the implementation of national prosecution of international crimes is necessary. This is the consequence of international requirements related to the pursuit of international criminals reminding the States of their legal duties
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Réflexions sur la contribution de la Francophonie dans la mise en oeuvre du statut de la Cour pénale internationale / Reflections on the contribution of Francophonie in the implementation of the statute of the International Criminal CourtDjimasde, Nodjioutengar Evariste 17 February 2017 (has links)
Prenant appui sur le Statut de Rome et les textes de référence issus des instances de la Francophonie, cette thèse vise à mettre en lumière la contribution de cet acteur, dans le processus de lutte contre l’impunité. Il s’agit, en effet, de démontrer que les crimes, d’une extrême gravité, prévus et punis par le Statut de Rome sont aux antipodes des valeurs humanistes prônées par la Francophonie.Regroupant 80 Etats et gouvernements (54membres, 3 associés et 23 observateurs) dont 55 sont Parties au Statut, disposant d’un vaste réseau institutionnel et comptant 274 millions de locuteurs à travers le monde, la Francophonie, en dépit de ses imperfections, est tout autant légitime que capable pour insuffler le processus de mise en œuvre du Statut. Pour corriger les imperfections de la Francophonie, cette thèse a insisté, tout particulièrement, sur la nécessité de créer, dans chaque État, des organes ayant pour compétence de mobiliser tous les acteurs susceptibles d’être impliqués dans la mise en œuvre du Statut de Rome. / On the basis of the Rome Statute and the reference or authoritative text from bodies or instances of Francophonie, this dissertation aims to highlight the contribution of this author in the fight against impunity. In fact, this is necessary to demonstrate that extremely serious offences laid down or defined and punishable by the Rome Statute are the clear opposite of humanistic values promoted by the International Organization of the Francophonie (IOF).The IOF consists of 56 states and governments, as well as 23 observers, 3 associates and 54 members in 5 continents. With 55 of members being states parties to the Rome Statute, sharing a wide institutional network and having 274 millions of people speaking a common language. The IOF, in spite of its imperfections, is equally legitimate and has the capacity to provide fresh momentum for the Rome Statute implementation process.To overcome the shortcomings of the present system of Francophonie, this dissertation particularly insists on the need or the importance to create in member’s states authorities or departments in order to mobilize and involve actors or partners to the implementation of the Rome Statute.
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La prévention du génocide: un défi possible à releverIyakaremye, Jean-Bosco January 2016 (has links)
Le génocide constitue incontestablement le crime le plus monstrueux, du fait que ses victimes sont un groupe de personnes innocentes et inoffensives, visées, non pas à cause de leurs actes ou du risque qu’elles représentent au regard de la sécurité de l’État criminel, mais uniquement pour ce qu’elles sont, comme telles. La Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide, mise en place en réaction contre l’Holocauste en tant qu’instrument juridique à même de permettre au "plus jamais ça" de devenir une réalité, n’a pas contribué à la prévention de ce crime, dans la mesure où le génocide des Tutsis est venu rappeler que les plus belles promesses restent vaines, lorsque les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux de protection des droits humains ne sont pas solides, et surtout lorsque ceux-ci ne sont pas "arrimés" à des outils structurels et opérationnels cohérents en mesure de faciliter la prise de décision rapide et efficace des plus importants décideurs politiques au sein de la "société internationale", en vue de la prévention du génocide et d’autres crimes de masse.
La question à laquelle tente, dès lors, de répondre cette étude est celle de trouver les voies et moyens à utiliser pour permettre à la "société internationale" de prévenir le génocide et les autres crimes de masse. Cette étude suggère, entre autres, aux Nations Unies, aux organisations régionales, aux États ainsi qu’aux citoyens, des moyens susceptibles de relever ce défi. Figurent notamment parmi ces moyens, le renforcement des normes et institutions de protection des droits humains tant à l’échelle universelle que sur les plans régionaux. Elle propose également les moyens structurels et opérationnels utilisables dans la même perspective
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Iconographie de Fortune au Moyen Âge et à la Renaissance (XIe-XVIe siècle) / Iconography of Fortune in the Middle Ages and the Renaissance (XIth-XVIth c.)Vassilieva-Codognet, Olga 16 May 2017 (has links)
Ce travail sur l’iconographie de Fortune au Moyen Âge et à la Renaissance se base sur un corpus de plus d’un millier d’images dont seul un tiers y est reproduit. L'enquête commence par une nécessaire étude lexicographique qui permet de mieux cerner les sens du mot latin « fortuna » ainsi que ceux du mot français « fortune » entre le xie et le xvie siècle. Une seconde partie s’intéresse au motif iconographique de la Roue de Fortune médiévale – i.e. cette roue sur le pourtour de laquelle prennent place des personnages dont le premier monte, les second trône, le troisième tombe et le dernier gît à terre –, depuis sa genèse dans un manuscrit bénéventain datant des années 1060-1070 jusqu’à sa diffusion sur toutes sortes de supports (peinture murale, sculpture monumentale, mosaïque, etc.) ainsi qu’aux différents usages de ce motif (didactiques, emblématiques, divinatoires). Une troisième partie recense les nombreuses variantes que génère au fil des siècles ce très fécond motif : Roue de la Vie, Roues animales satiriques, Roue des Vicissitudes de l’Humanité, etc. Une quatrième partie étudie la personnification de Fortune qui apparaît au xiie siècle, tant dans les images que dans les textes, avant de devenir l’une des vedettes de l’iconographie de la fin du Moyen Âge, la figure de Fortune se retrouvant dans d’innombrables manuscrits de Boèce, Jean de Meun, Boccace ou Christine de Pizan. La cinquième et dernière partie est consacrée à la mutation que connaît Fortune à la Renaissance, mutation qui la voit changer tant de forme que de fonction, l’aveugle et duplice déesse du sort abandonnant alors sa fonction didactique – et la roue d’exemples qui va avec – pour devenir une accorte jeune femme nue à la mèche de cheveux flottant au vent dont la fonction est propitiatoire et l’usage emblématique. / This work on the iconography of Fortune in the Middle Ages and the Renaissance is based on more than one thousand images of which only one third is reproduced in the document. The study begins with a lexicographical study aiming at better understanding the various meanings of the Latin word « fortuna » and the French word « fortune » from the xith to the xvith centuries. The second section addresses the iconographical pattern of the mediaeval Wheel of Fortune – i.e. that wheel where four human beings occupy different positions on the rim: the first ascends, the second is enthroned, the third falls and the fourth lays on the ground – from its inception in a 1060-1070 Beneventan manuscript to its diffusion to various media (mural painting, monumental sculpture, mosaic, etc.) as well as its different uses (didactic, emblematic, divinatory). The third section identifies the numerous variations that this fertile pattern has generated over the centuries: Wheel of Life, satirical animal Wheels, Wheel of Vicissitudes of Humanity, etc. The fourth section studies the personification of Fortune which appears in the xiith century before becoming a star of late mediaeval iconography, her figure gracing innumerable manuscripts of Boethius, Jean de Meun, Giovanni Boccaccio or Christine de Pizan. The fifth and final section is devoted to Fortune’s mutation during the Renaissance: changing both form and function, the blind and treacherous goddess of fate gives up her didactic function – and the wheel of examples that comes with it – and becomes a beautiful naked woman with a forelock whose function is propitiatory and use emblematic.
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Le statut des tribunaux ad hoc en droit international pénal / The status of the ad hoc tribunals in international criminal lawsHassan, Kamal 30 June 2015 (has links)
Cette thèse a pour objet d’examiner les tribunaux ad hoc en analysant leur définition en droit international public, leurs principes juridiques fondateurs, leur compétence face aux crimes internationaux et leurs objectifs pour déterminer s’il existe un statut international commun pour ces tribunaux. La mise en œuvre des premiers tribunaux ad hoc sur la scène internationale après la Seconde Guerre mondiale, les TMI de Nuremberg et de Tokyo, était due à l’incapacité ou à l’absence de volonté du système judiciaire interne des pays intéressés pour traduire en justice les auteurs des crimes de guerre. Par la suite, neuf tribunaux ad hoc ont été créés (soit unilatéralement par le Conseil de sécurité, soit par un accord international) en vue de juger les crimes internationaux les plus monstrueux, tels que les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. Nous pouvons dire à cet égard que les tribunaux ad hoc bénéficient de tous les mécanismes nécessaires pour être efficaces, comme la responsabilité pénale individuelle, la primauté sur les juridictions nationales et l'obligation des Etats de coopérer, et ils ont réussi à satisfaire l'objectif de justice. Toutefois, ces tribunaux s'étaient vu attribuer, outre leur fonction naturelle d'assurer la justice, un objectif supplémentaire, à savoir la réalisation de la paix et de la sécurité internationales, objectif qu'ils n'ont pu réaliser, car un organe juridique ne peut pas atteindre un objectif dont les motifs sont politiques. Après avoir étudié le statut des tribunaux ad hoc, et nécessairement avoir analysé tous les textes qui organisent la fonction de ces Tribunaux, nous sommes à même de confirmer que les tribunaux ad hoc ne seront pas remplacés par d'autres types d'organes de justice, tels que la justice transitionnelle et la compétence universelle. En outre, malgré l'entrée en fonction de la CPI en 2002, en tant que Cour permanente, nous assisterons à de nouvelles créations de tribunaux ad hoc, dont les statuts pourront s'inspirer du statut commun et de nos propositions personnelles. / The purpose of this thesis is to examine the ad hoc tribunals by analysing their definition in international public law, their founding legal principles, their jurisdiction over international crimes and their goals to determine wether there is a common international status for these tribunals.The implementation of the first ad hoc tribunals on the international stage after World War II, the IMT of Nuremberg and Tokyo, was due to the inability or unwillingness of the internal judicial system in the countries concerned to bring the perpetrators of war crimes to justice.Subsequently, nine ad hoc tribunals were established (either unilaterally by the Security Council or through an international agreement) with a view to prosecute the most monstrous crimes, such as crimes of genocide, crimes against humanity and war crimes. In this respect, we can say that the ad hoc tribunals benefit from all the mechanisms required to be efficient, such as individual criminal responsibility, primacy over nation courts and the obligation of States to cooperate,and they have succeeded to achieve the purpose of justice.However, in addition to their natural function to ensure justice, these tribunals had been given a further aim : to achieve international peace and security. They were not able to achieve this aim, because a legal body cannot reach a goal whose motives are political.After studying the status of the ad hoc tribunals and thus necessarily analysing all the texts which organise the function of these tribunals, we are in a position to confirm that the ad hoc tribunals will not be replaced by other judicial bodies, such as transitional justice or universal jurisdiction.Moreover, despite the entry into force of the ICC as a permanent court in 2002, new ad hoc tribunals will be established. Their status could be based on the common status and on our proposals.
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Juger les crimes contre les Juifs: des Allemands devant les tribunaux belges, 1941-1951 / Judge crimes against the Jews: German before Belgian courts, 1941-1951Weisers, Marie-Anne 19 June 2014 (has links)
La thèse porte sur le travail effectué par la justice belge, après la Seconde guerre mondiale, face aux crimes commis par les Allemands contre les Juifs. L'étude porte d'abord sur la mise en place du cadre juridique international et national. Ensuite, elle tente de montrer à travers une étude de cas comment, malgré un cadre juridique trop étroit, les juridictions militaires belges ont tenté de poursuivre et condamner les responsables allemands des persécutions raciales. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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