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Les présupposés du libéralisme politique : quelle justification ? John Rawls et l'hypothèse herméneutique / The presuppositions of political liberalism : what justification ? John Rawls and the hermeneutic assumptionDesmons, Ophélie 03 December 2013 (has links)
Pour de nombreux architectes du libéralisme politique contemporain, la neutralité constitue une caractéristique définitionnelle du libéralisme politique. Il est pourtant clair que ces nouvelles formulations du libéralisme ne sont pas exemptes de tout présupposé substantiel. Le libéralisme politique de Rawls, par exemple, accorde de la valeur aux notions de liberté, d'égalité et d'équité. Comment la présence de tels présupposés substantiels est-elle conciliable avec la prétention à la neutralité ? Tel est le problème qui est à l'origine de ce travail de recherche. Pour le résoudre, un vaste travail d'explicitation des présupposés du libéralisme, et plus particulièrement du libéralisme politique de John Rawls, ainsi qu'une étude critique du terme « neutralité » ont été réalisés. Avec Rawls, contre une conception procédurale de la neutralité, je défends la neutralité des justifications et démontre qu'elle constitue la conception de la neutralité la plus plausible. Une justification neutre est définie comme justification fondée sur des conceptions communes, c'est-à-dire partagées. Se pose alors la question de la justification de ces présupposés substantiels tenus pour communs. J'indique comment, chez Rawls, la question de la justification reçoit une réponse conceptuelle. Rawls résout cette question en soutenant une conception cohérentiste de la justification et en développant un certain nombre de concepts innovants, au premier rang desquels l'équilibre réfléchi, dont je défends une conception extensive. Si puissants que soient ces outils conceptuels, dans la mesure où les présupposés du libéralisme sont considérés comme étant implicites dans la culture politique publique, ces présupposés semblent néanmoins appeler une autre forme de justification : une justification herméneutique. Si les présupposés du libéralisme sont le résultat d'une interprétation, il faut être capable de rendre raison de cette interprétation. La deuxième partie de ce travail se met en quête d'une telle justification herméneutique, en se fondant sur l'hypothèse qu'elle est disponible dans les travaux que Rawls consacre à l'histoire de la philosophie : les Lectures on the History of Moral Philosophy et les Lectures on the History of Political Philosophy. Pour de nombreux architectes du libéralisme politique contemporain, la neutralité constitue une caractéristique définitionnelle du libéralisme politique. Il est pourtant clair que ces nouvelles formulations du libéralisme ne sont pas exemptes de tout présupposé substantiel. Le libéralisme politique de Rawls, par exemple, accorde de la valeur aux notions de liberté, d'égalité et d'équité. Comment la présence de tels présupposés substantiels est-elle conciliable avec la prétention à la neutralité ? Tel est le problème qui est à l'origine de ce travail de recherche. Pour le résoudre, un vaste travail d'explicitation des présupposés du libéralisme, et plus particulièrement du libéralisme politique de John Rawls, ainsi qu'une étude critique du terme « neutralité » ont été réalisés. Avec Rawls, contre une conception procédurale de la neutralité, je défends la neutralité des justifications et démontre qu'elle constitue la conception de la neutralité la plus plausible. Une justification neutre est définie comme justification fondée sur des conceptions communes, c'est-à-dire partagées. Se pose alors la question de la justification de ces présupposés substantiels tenus pour communs. J'indique comment, chez Rawls, la question de la justification reçoit une réponse conceptuelle. Rawls résout cette question en soutenant une conception cohérentiste de la justification et en développant un certain nombre de concepts innovants, au premier rang desquels l'équilibre réfléchi, dont je défends une conception extensive. Si puissants que soient ces outils conceptuels, dans la mesure où les présupposés / Many supporters of political liberalism consider that neutrality is part of the definition of liberalism. Yet, it is obvious that these new forms of liberalism are not free from substantive presuppositions. Rawls's political liberalism, as an example, values freedom, equality and fairness. But how can such substantive commitments be compatible with the claim for neutrality?This problem is the starting point of this thesis. To solve it, I work to make the presuppositions of liberalism explicit, especially those of Rawls's political liberalism, and I carry out a critical study of the word “neutrality”. With Rawls and against a procedural conception of neutrality, I support a conception of neutrality as justificatory neutrality, which I consider the most believable conception of neutrality. A neutral justification is defined as a justification which is based on shared conceptions. So, the question to be answered is the question of the justification of these substantive presuppositions, which are taken for shared. I study how Rawls gives a conceptual answer to the question of justification. Rawls answers this question supporting a coherentist conception of justification and developing innovative concepts, such as the concept of reflective equilibrium, of which I support an extensive conception. However convincing these concepts may be and because Rawls considers that the liberal presuppositions are implicit in the public political culture, it seems to me that these presuppositions call for another form of justification: a hermeneutic justification. If the presuppositions are the final result of an interpretation, this interpretation has to be justified. The second part of this thesis looks for such a hermeneutic justification. Its main assumption is that such a justification can be found in Rawls's works on the history of philosophy: the Lectures on the History of Moral Philosophy and the Lectures on the History of Political Philosophy.
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Hégémonie néo-libérale et champ de production politique : du thatchérisme au néo-travaillismeFraser, Pier-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire pose la question de l'évolution du débat politique dans les démocraties occidentales depuis la révolution néo-libérale des années 1980, laquelle rompt avec la période sociale-démocrate keynésienne d'après-guerre. Il vise en cela à démontrer comment le néo-libéralisme s'inscrit dans le débat politique actuel. Pour ce faire, le cadre théorique d'analyse mis à profit repose sur trois piliers conceptuels. D'une part, le néo-libéralisme est pensé comme une clé conceptuelle de compréhension par le rejet des approches le réduisant à une simple Doxa politique marchande et anti-étatiste. À ce titre, il est ici réfléchi comme courant idéologique plural à la fois traversé par des lignes de convergence et de divergences. D'autre part, comme il s'agit d'étudier l'évolution du débat politique principal, lequel se pose à l'intérieur des institutions démocratiques, le concept de champ de production politique développé par Bourdieu est ici utilisé dans l'analyse. Il représente l'espace où se jouent les rapports de concurrence entre les grands partis politiques et leurs protagonistes. Enfin, notre approche revisite le concept d'hégémonie tel que formulé par Gramsci, l'hégémonie ne pouvant être complètement moniste, mais impliquant toujours la présence de tensions internes. Ne prétendant pas étudier d'un même mouvement l'ensemble des champs de production politique de l'Occident, l'analyse porte essentiellement sur le cas britannique. Ce champ de production politique, à travers l'émergence du thatchérisme, est le premier à voir naître la révolution néo-libérale. En parallèle, durant les années 1980-1990, les réformes du parti travailliste, puis l'affirmation du néo-travaillisme déplacent la cadre idéologico-politique de ce parti historiquement à gauche. Par le survol rapide de la période d'après-guerre, par la comparaison idéologique et politique du thatchérisme au néo-travaillisme, puis par la conjonction analytique de ces derniers au néo-libéralisme, il est possible de déterminer l'état du débat politique contemporain tel qu'il se présente au sein du champ de production politique britannique. Il semble qu'à une hégémonie sociale-démocrate keynésienne se soit substituée une hégémonie néo-libérale et que ce soit cette dernière qui puisse définir le mieux l'état du débat démocratique contemporain. Alors que le thatchérisme semble apparenté à une forme d'ultralibéralisme hayekien, le néo-travaillisme synthétise involontairement les pensées de deux auteurs néo-libéraux à la fois distincts et liés à des écoles différentes du néo-libéralisme : l'ordo-libéralisme de Wilhelm Ropke et le libéralisme constructif de Walter Lippmann. Ainsi, les lignes de convergences et de tensions qui rapprochent et séparent le thatchérisme et le néo-travaillisme trouvent leurs pareilles au sein du courant néo-libéral. De la sorte, le débat démocratique au sein du champ de production politique serait implicite à l'hégémonie du néo-libéralisme, car il se déploierait le long de ses frictions internes et autour de son noyau idéologique consensuel.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grande-Bretagne, thatchérisme, néo-travaillisme, néolibéralisme, champ de production politique, hégémonie, ordo-libéralisme, ultralibéralisme et libéralisme constructif.
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L'Action Sociale et sa perception du libéralisme politique et idéologique, 1908-1920Duford, Marie-Pier 11 April 2018 (has links)
En décembre 1907, le journal catholique L'Action Sociale, fondé par Mgr Louis Nazaire Bégin de Québec, paraît pour la première fois. Pour les libéraux modérés de Wilfrid Laurier à Ottawa et ceux de Lomer Gouin à Québec, de même que pour les libéraux plus radicaux, dont le coloré Godfroy Langlois, l'arrivée du journal fait ressortir de vieilles craintes enfouies depuis l'époque de Mgr Bourget et de l'ultramontanisme. Ce journal représenterait-il donc un nouvel étendard levé contre le libéralisme politique et idéologique, contre les journaux libéraux et les idées libérales de cette époque, dont celles concernant le domaine de l'éducation, plus particulièrement? C'est ce à quoi notre mémoire tente de répondre en analysant la perception que le journal catholique L'Action Sociale donne du libéralisme politique et idéologique, de 1908 à 1920 inclusivement, et ce, par le biais de l'étude qualitative et quantitative des éditoriaux du journal. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le libéralisme du journal L'Électeur, 1880-1896Simard, François 12 April 2018 (has links)
Dans le Québec du dernier quart du XIXe siècle, le journal L'Electeur de Québec, organe officiel du Parti libéral du Québec ainsi que du Parti libéral du Canada, entre 1880 et 1896, exprime des opinions politiques découlant de l'idéologie libérale et est destiné lors de sa fondation à faire office de porte-parole des libéraux modérés dirigés par Wilfrid Laurier, au niveau fédéral, et par Honoré Mercier, pour la majeure partie de la période, au niveau provincial. Pourtant, L'Electeur est condamné par le clergé du Québec à ne plus être publié en 1896 suite à des propos jugés trop radicaux par les évêques de la province, mettant ainsi fin à son existence. Ce mémoire vise à approfondir le libéralisme du journal L'Électeur dans ses aspects idéologiques, politiques, économiques et sociaux afin de déterminer si cette publication s'inscrit dans le courant modéré ou radical du libéralisme.
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L'intervention du Fonds Monétaire International dans la libéralisation économique en Inde, 1984-1998Gaumond, Maxime January 2010 (has links)
En Inde, la remise en question du modèle nehruvien au courant des années 1980 a connu son balbutiement lors de la crise de la balance des paiements au début des années 1990. Lors de l'intervention du Fonds Monétaire International, le gouvernement indien s'engage à libéraliser progressivement son économie. Cependant, il n'y avait qu'une minorité de parlementaire indien en accord avec cette idée. La recherche d'un consensus sur l'évolution du modèle économique caractérise les débats au sein de la scène politique indienne au courant des années 1990. Les résultats provenant des réformes économiques libérales ont permis un rapprochement idéologique entre les formations politiques.
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Le rôle de l'État vis-à-vis de la prostitution : respect de l'autonomie et lutte contre les inégalités sociales et économiques touchant les femmesGhali-Lachapelle, Audrey 05 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la prostitution d’un point de vue philosophique. Pour ce faire, il est nécessaire que l'on étudie le concept d’autonomie, puisqu’il est employé de part et d’autre par les intervenants dans le débat public et théorique. En évaluant les contributions de philosophes, ce mémoire esquisse une position mitoyenne. Ainsi, dans un premier temps, on rapportera la contribution d’auteurs de la tradition libérale, qui considèrent que la prostitution est un travail ou une vision de la sexualité acceptable. En dénonçant le lourd tribut d’une morale conventionnelle dépassée, ils ont montré que le respect des choix individuels est primordial et doit servir de guide au moment de penser l’intervention de l’État. Ce faisant, ils ont néanmoins omis de considérer dans leur équation des éléments contextuels qui teintent négativement le quotidien de la personne prostituée. Les féministes radicales et auteurs libéraux perfectionnistes ont mis en lumière le système que l’anthropologue Paola Tabet appelle échange économico-sexuel et qui fait qu’en général, l’acte sexuel porte en écho la socialisation qui fait des hommes les prestataires du service sexuel des femmes. Plus encore, c’est la participation à la vie sociale et politique des personnes prostituées qui est limitée. La stigmatisation et la violence qui caractérisent l’exercice de la prostitution détruisent des vies, mais privent également les personnes prostituées du crédit social nécessaire à l’exercice de leur citoyenneté. Explorer une redéfinition du concept d’autonomie dans une perspective féministe et relationnelle permettra de répondre aux considérations que partagent les défenseurs du travail du sexe et les abolitionnistes : aucune femme ne subissant de contraintes économiques et sociales ne devrait voir en la prostitution la seule option qui s’offre à elle. Aussi, si une personne autonome décide de monnayer ses services sexuels, ce doit être toujours selon des modalités qu’elle aura elle-même définies. / I will discuss the issues raised by prostitution in a philosophical way. It seems necessary to analyze autonomy, a concept used in the public debate about prostitution. I will try to sketch a middle view on the question inspired by the work of Liberals and Feminists. Some of these authors view prostitution like any other job or as a legitimate way to live one’s sexuality. They show that the State must consider individual choices and they criticize a moralistic common perspective on prostitution. Nonetheless, they choose to ignore a global perspective about a systematic representation of the female sexuality as a service. Women are socialized in a way that they can only offer their sexuality, not live it. Moreover, it is the political and social participation of women that is made precarious out of this. Stigmatization and violence that commonly shapes the experience of sex workers not only destroys lives, but is also threatening the expression of their citizenship. Exploring a redefinition on autonomy in a feminist and relational way will offer the tools to think another way. Consequently, we will be able to address two considerations that both abolitionist and sex work advocates share. First, that nobody wants a woman to be placed in front of prostitution thinking that it is her only choice. Second, that every woman who wants to do sex work should be the only one who shapes her practice.
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L'incidence de l'ajustement struturel sur les inégalités socio-économiques dans un contexte néo-patrimonial : le cas du SénégalAbadie, Delphine January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Pour le Dominion et l'Empire l'idéologie du Montreal Board of Trade 1897-1921Lessard, Jonathan January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'art du laissez-faire "juste assez" la circulation automobile à Montréal : généalogie d'un régime de gouvernement libéral avancéGagnon, François January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Joséphine Marchand-Dandurand ou "Le Laurier féminin" : une journaliste féministe, moderne, libérale et nationaliste (1861-1925)Doucet, Sophie January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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