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La confusion chez Arrabal : exploration des labyrinthes dans Fêtes et rites de la confusion

Gauvin, Francis 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour but d'observer le rapport labyrinthique qui se déploie entre le sujet et l'imaginaire dans le roman Fêtes et rites de la confusion, de Fernando Arrabal. Figure de proue du mouvement panique, Arrabal intègre le hasard au sein de sa démarche artistique afin d'exprimer la totalité de son être. Ce faisant, ses œuvres proposent un reflet de l'homme qui est tout à fait fascinant, parfois même terrifiant. Le roman à l'étude met en scène une confusion propre à l'imaginaire. Étrangement, cette confusion ne mine en rien le sens de l'œuvre; au contraire, elle lui donne chair. Et c'est parce qu'elle en organise le sens qu'elle est problématique. Pour comprendre comment la confusion peut servir de ligne directrice, nous éclaircirons d'abord les logiques illogiques de la philosophie esthétique du panique. Nous remarquerons que l'invocation du hasard ne sert pas qu'à des fins esthétiques, mais également à une connaissance de soi. À cet égard, le parcours labyrinthique sert de métaphore à l'exploration de son imaginaire. En convoquant la théorie du sujet d'Agamben, nous comprendrons que ce parcours, étant imaginaire, est toujours déjà dans le langage. Conséquemment, il ne recouvre pas la totalité de ce que le narrateur est en tant qu'homme, puisque lorsque ce dernier se constitue comme sujet, une part de son expérience tombe dans le silence. À l'aide de la psychologie des profondeurs de Jung, nous examinerons la relation que l'inconscient entretient avec l'imaginaire et, par la suite, nous comprendrons dans quelle mesure la représentation de soi est déterminée par elle. Nous montrerons alors comment le texte d'Arrabal suggère que son héros accède à une connaissance approfondie de lui-même suite à une expérience qui relève de l'indicible, ce qui lui permet de se reconnaître dans sa totalité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arrabal, Panique, Confusion, Rite, Hasard, Imaginaire, Labyrinthe.
262

L'imaginaire de la marche dans les Illuminations d'Arthur Rimbaud

Gauthier, Audrey 11 1900 (has links) (PDF)
Les poèmes des Illuminations d'Arthur Rimbaud sont traversés par l'imaginaire de la marche qui se forme à partir des réseaux d'images qui insufflent le rythme de la prose. La figure du marcheur est à la fois locuteur passif devant un monde en marche et personnage en acte dans les territoires mouvants et les paysages poétiques des Illuminations. La marche est toujours sous-entendue dans les thèmes abordés par le poète, elle est un mouvement qui s'incarne dans un corps. Le recueil est mis en marche par le mouvement des corps, par le rythme scandé de la prose et par les nombreuses figures de promeneurs qui sillonnent l'espace. Le périple des Illuminations est à la fois vécu et rêvé, il donne lieu à des départs et à des fuites hors de tout lieu, complètement situé dans l'espace et dans la durée. Marche du monde, marche des corps, marche à l'écriture, le présent mémoire propose une lecture interprétative des Illuminations qui s'organise en trois chapitres, le premier mettant en perspective les diverses figures du marcheur présentes dans le recueil, le second retraçant les références au corps en marche dans les textes et le troisième explorant les nombreux départs et impulsions qui précèdent toute marche dans les Illuminations. Le but étant de retrouver la relation entre la marche et l'écriture à travers les textes des Illuminations. ______________________________________________________________________________
263

L'ennui : autopsie d'une affliction moderne : autour de l'oeuvre de Walter Benjamin

Lussier, Étienne 01 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose d'analyser la thématique de l'ennui dans l'œuvre de Walter Benjamin. Les bouleversements et le choc (Simmel), liés au double processus d'industrialisation et d'urbanisation du XIXe siècle, provoquèrent nombre de malaises qui trouvèrent un fort écho dans les champs littéraire et philosophique. Dans un premier temps, l'objectif poursuivi par notre mémoire est de capter cet écho et de le systématiser pour la pensée sociologique. Il s'agit de démontrer que l'expérience de l'ennui se doit d'être saisie comme symptôme d'une conception du monde (Weltanschauung) particulière, c'est-à-dire d'une structure mentale collective, qui prend comme trame de fond la modernité. Le second objectif établi vise à appréhender l'ennui comme une humeur, c'est-à-dire non-pas comme un mal strictement subjectif ou objectif, mais bien comme un hybride qui demeure toujours dépendant de son contexte social, spatial et temporel. Cet effort de contextualisation de l'ennui, nous avons décidé de l'expliciter et de l'illustrer en nous servant de l'œuvre du philosophe et critique littéraire allemand Walter Benjamin (1892-1940). L'éclectisme et la multidisciplinarité de la pensée benjaminienne, située au carrefour de la littérature, de la philosophie de l'histoire, des études urbaines et de l'architecture, nous offre un terrain idéal pour débusquer l'ennui dans sa plénitude. Pour ce faire, il s'agira de procéder dans un premier temps à une « archéologie » conceptuelle de l'ennui comme une humeur caractéristique de la modernité, porteuse d'un sens - ou de l'absence de sens - qui différerait de toutes les autres afflictions « existentielles » l'ayant précédée. Par la suite, la thématique de l'ennui sera abordée dans son « horizon » dit temporel. Par l'entremise des écrits de Benjamin (entre autres ses écrits sur le drame baroque allemand, sur Baudelaire et sur le Paris du Second Empire), il sera possible de fournir une appréhension spécifiquement moderne du temps historique à laquelle nous pouvons lier l'ennui. Les troisième et quatrième chapitres seront, quant à eux, consacrés respectivement à un horizon spatial, mettant en scène ces lieux typiquement modernes susceptibles de laisser l'ennui se développer, et à un horizon dialectique, visant à donner un corps et une personnalité à l'ennui. Tant le Paris du Second Empire et son architecture « de fer et de verre » que la figure du flâneur seront alors portés à l'examen. Le regard de l'ennuyé, de celui qui fait l'expérience du choc de la modernité, suggérons-nous, serait en mesure d'offrir un regard ambivalent sur le temps historique ainsi que sur l'appréhension de la réalité urbaine en proie à la fragmentation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : ennui, expérience, flânerie, histoire, image dialectique, mélancolie, modernité, oisiveté, répétition, ville, Walter Benjamin.
264

L'ascension de Lucien Francoeur dans le champ littéraire québécois

Messier, Charles 08 1900 (has links) (PDF)
La publication de Minibrixes réactés (1972) correspond à l'admission de Lucien Francoeur dans le champ littéraire québécois, Les néons las (1978, huitième livre) lui valent d'être légitimé et Les rockeurs sanctifiés (1982, onzième livre) lui permettent d'être consacré par l'institution littéraire. L'analyse de la réception de ces trois recueils de poésie et la restitution des positions de Lucien Francoeur dans le champ littéraire - une démarche basée essentiellement sur les théories institutionnelles définies par Pierre Bourdieu et Jacques Dubois - permettent de comprendre comment il s'est taillé une place plutôt centrale dans le champ littéraire et comment les facteurs de son succès l'ont mené à cesser presque complètement ses activités littéraires au milieu des années 1980. Dans le premier chapitre, la poésie de Minibrixes réactés et des premiers recueils de Francoeur est définie comme appartenant au courant avant-gardiste et à la contreculture, d'influences québécoises, américaines et françaises. Publié à l'Hexagone, le recueil attire l'attention de la critique, qui se divise entre ceux qui ne sont pas associés à l'avant-garde (jugement négatif) et ceux de l'avant-garde (jugement positif). Avant 1975, parallèlement à la publication de ses recueils, il publie plusieurs textes dans des revues d'avant-garde, comme Les Herbes rouges et Hobo-Québec. Ensuite, le succès populaire et critique des disques rock que lance Francoeur avec Aut'Chose lui valent d'être considéré comme un artiste singulier. Lorsqu'il reprend sa carrière littéraire en main, en publiant Les néons las, alors le plus sobre de ses recueils, la plupart des critiques portent un jugement positif. La publication de plusieurs de ses poèmes dans une anthologie publiée chez Seghers (1974) fait partie des signes de sa légitimation comme poète, avec la reconnaissance d'un baccalauréat en Lettres par l'Université du Québec à Trois-Rivières, l'obtention de bourses et la publication de nombreux articles sur son travail créateur. Enfin, avant 1986, les signes de la consécration de Francoeur sont nombreux. Les revues Hobo-Québec et Arcade lui réservent chacune un dossier, on lui confie des rôles dans l'institution et il prononce des conférences sur son œuvre dans plusieurs établissements scolaires. Le prix Émile-Nelligan pour Les rockeurs sanctifiés constitue en quelque sorte l'aboutissement de sa consécration par l'institution, avant qu'il ne cesse presque complètement ses activités dans le champ littéraire au milieu des années 1980. Actuellement, plusieurs auteurs de manuels scolaires du Québec le considèrent parmi les poètes importants de l'histoire littéraire du Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lucien Francoeur, littérature, Québec, contre-culture, avant-garde, institution, champ littéraire, poésie, Aut'Chose, musique, réception.
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Lectures labyrinthiques : House of leaves de Mark Z. Danielewski

Rouleau, Nicolas 08 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous tenterons de démontrer comment le roman House of Leaves de Mark Z. Danielewski se présente littéralement comme un labyrinthe dans lequel se perdent ses lecteurs et qui s'étend constamment à travers les lectures qu'on peut en faire. House of Leaves met en scène plusieurs narrateurs qui se superposent, les uns commentant les autres. Ces différents niveaux de narration s'interpénètrent, transgressant ainsi leur hiérarchie ontologique. Nous montrerons, en nous appuyant sur les théories de la lecture de Bertrand Gervais, comment cette transgression se fait par le biais d'une forme d'interprétation partageant les caractéristiques de la lecture littéraire. La figure du labyrinthe représente le mieux cette forme d'interprétation et elle est inscrite à même le texte dans les traces de ce qui fonde le travail de lecture d'un des personnages. Pour chaque palier d'interprétation, cette figure représente à la fois, en suivant la métaphore de la lecture littéraire, le texte lu, la lecture elle-même et le discours qui en résulte. Les traits de la figure sont reconnaissables dans chacun des principaux actes d'interprétation et les personnages-interprètes se comportent en accord avec la mise en récit du mythe du labyrinthe. Le texte, par la complexité propre à sa nature labyrinthique, suscite constamment une interprétation chez ses lecteurs. De cette façon, il happe ceux-ci qui, dans une logique d'invagination, viennent à le contenir en eux pour ensuite lui donner une matérialité sous la forme d'un discours pouvant être supporté par toutes sortes de médias. Le labyrinthe se répand sous la forme de ce texte contenu dans le roman de Danielewski, mais menaçant constamment de sortir de ses limites. House of Leaves se veut une œuvre totale utilisant le plus possible toutes les pratiques signifiantes que l'on trouve dans un livre pour perdre le lecteur tout en s'étendant dans d'autres discours, dans d'autres médias. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : House of Leaves, Mark Danielewski, labyrinthe, lecture, interprétation, figure.
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Écriture et théâtralisation de "Cendrillon, la femme ourse" ; suivies d'une Réflexion sur les résistances reliées au processus de création

Paiement, Julie 04 1900 (has links) (PDF)
Notre recherche consiste à étudier la résistance reliée au processus de création. Notre objectif est d'observer la résistance, de nommer ses manifestations et ses comportements lors du processus de création pour ensuite en faire une analyse. Afin de réaliser notre étude, nous avons conçu une œuvre théâtrale qui nous a mise en contexte de résistance. Nous avons écrit un texte, fait la mise en scène et conçu conjointement la scénographie du spectacle Cendrillon, la femme ourse. Tout au long du travail de création, nous avons tenu un journal de bord afin d'y inscrire tous comportements et états d'âme pouvant nous informer sur cette résistance. À partir de notes journalières et de la trace génétique de la création, nous avons retracé les moments de résistance et analysé ses fondements psychiques. Le premier chapitre expose un cadre théorique qui sert d'assisse pour la compréhension du phénomène de résistance relié au processus de création. Nous relaterons certaines théories de Freud afin de mieux comprendre les travaux du psychanalyste Didier Anzieu. Ce dernier propose une théorie sur le travail créateur qui se divise en cinq étapes et il élabore sur les résistances rencontrées à chacune des phases du processus de création. Nous joignons à ce cadre théorique la représentation de la dynamique du processus de création définie par Pierre Gosselin. Ses travaux complètent les données théoriques utilisées. Sa représentation permet d'identifier les moments de résistance rencontrés lors du processus créateur. Le deuxième chapitre relate cette identification des moments de résistance à partir de l'observation des manifestations et des états de chaos et relève quelques-unes des traces génétiques de l'œuvre. Enfin, le troisième chapitre analyse les enjeux psychologiques et psychanalytiques reliés à la résistance. En observant la fonction du Surmoi, le rôle du Moi et du Ça de l’appareil psychique, nous tentons de comprendre la nature des conflits psychiques qui instaurent la résistance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : résistance, genèse, processus de création, Anzieu, Gosselin
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Calel Perechodnik, Suis-je un meurtrier?, et Jaroslaw Marek Rymkiewicz, La dernière gare, Umschlagplatz : la réparation par l'écriture

De Mers, Marie-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Un travail sur la Shoah s'inscrit automatiquement dans un corpus littéraire bien garni. Cependant, plusieurs choses restent à découvrir. Certains auteurs n'écrivent qu'un livre sur le sujet et n'y reviennent plus. C'est le cas de Jaroslaw Marek Rymkiewicz, avec Umschlagplatz, La dernière gare, et de Calel Perechodnik, avec Suis-je un meurtrier? Après un bref résumé de ces deux textes et de leur contexte d'énonciation, les tentatives de légitimation du témoignage sont étudiées. Dans un premier temps, la culpabilité est un profond motivateur de leur volonté de témoigner, et l'écriture, un puissant vecteur de transmission de ce sentiment, même si les auteurs abordent cette relation de façons différentes : écriture contre, écriture réparatrice, écriture-procès... L'écriture découle d'une responsabilité morale, individuelle ou collective, responsabilité qui rend nécessaire le devoir de mémoire. Dans un deuxième temps, les deux auteurs ont cessé leurs dires parce que le processus d'écriture s'inscrit dans une démarche de réparation qui répond à l'ensemble de leurs questionnements individuels, quitte à porter des jugements de valeur parfois questionnables. Chez Jaroslaw Rymkiewicz, l'écriture permet la mise en place d'un lieu sacré à travers la fiction et la description historique, lieu qui est ensuite le point d'origine d'une transmission de la mémoire collective juive et polonaise à travers un itinéraire spatial de cette mémoire. Chez Calel Perechodnik, l'écriture sert plutôt à la sacralisation des faits et à la déshumanisation du sujet écrivant, c'est-à-dire à la déconstruction et à la reconstruction des déterminants de sa personnalité. Dans les deux cas, leurs questions trouvent réponses, et les auteurs peuvent ensuite aller plus de l'avant. L'écriture est donc à l'occasion réparatrice lorsqu'elle permet, de manière consciente ou non, l'évolution du sujet écrivant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Shoah, Écriture, Culpabilité, Réparation, Mémoire, Rymkiewicz, Perechodnik
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Théâtralité du désir et de l'aliénation dans l'oeuvre de François Archambault

Lavigne, Mathilde 11 1900 (has links) (PDF)
Nous nous intéresserons ici particulièrement au théâtre de François Archambault en nous attardant à quatre de ses pièces : La société des loisirs (2003), Cul sec (1996), 15 secondes (1998) et Les gagnants (1996-2002). Ces pièces traitent d'une génération désemparée, perdue, sans foi. Une critique de la société actuelle se donne ici à entendre dans la violence du langage, le cynisme et l'humour noir. Le réalisme qui se dégage du théâtre d'Archambault s'inspire aussi d'autres médias comme la télévision, le cinéma, en mettant en scène de brefs tableaux, en exploitant un minimalisme dans le jeu, les gestes, l'action, et s'impose à travers les dialogues où règnent l'anodin, les décors et objets triviaux du quotidien. À ces éléments concrets s'ajoute la prégnance de discours culturels très contemporains (marqués par les impératifs de jouissance). Ce réalisme intègre cependant les jeux avec l'espace-temps (hors-temps, hors-lieux) et met en scène des personnages caricaturaux qui cherchent à se valoriser par les objets qu'ils possèdent ou veulent posséder, cachent leurs malaises par une parole superficielle et apparemment vide trahissant leur misère et la difficile reconnaissance d'un désir non-dit. Dans ce mémoire, nous explorerons la théâtralité et l'anti-théâtralité. L'aliénation à l'image de soi dans le regard de l'autre, les jeux de camouflage et de dévoilement des désirs, les dispositifs d'écriture et de jeu tels que l'inadéquation entre geste et parole, les jeux de masques, la dualité des personnages, l'intertextualité, les scansions des tableaux, le rapport temps-espace mis en scène par Archambault participent d'une poétique qui lui est propre et permettent de lever le voile sur une société contemporaine malade, une génération en mal de vivre, obsédée par la consommation à outrance, plongée dans une vie préprogrammée où il n'y a plus de place pour les véritables désirs, où tout n'est qu'apparence, mensonge et superficialité. Les dispositifs de la parole et les effets théâtraux produits par Archambault témoignent d'un grand Malaise dans la culture, d'une recherche vaine du bonheur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théâtre, François Archambault, théâtralité, réalisme, désir, dénégation, Freud.
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La construction d'une identité collective : la formation littéraire dans les mémoires des écrivains américains et canadiens à Paris dans les années 1920

Durling, Eric 09 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse porte sur le thème de la formation littéraire d'un groupe d'écrivains américains et canadiens qui s'installent à Paris dans les années 1920 dans le but de vivre des expériences littéraires formatrices. Le corpus est formé de mémoires de leurs séjours parisiens. Je cherche à montrer, dans une perspective postcoloniale, ce qui motive ces Nord-Américains à chercher en France une initiation à une vie littéraire qui leur est impossible dans leur pays d'origine. La réalisation de cette communauté parisienne est également examinée sous cet angle postcolonial mais les notions d'identité et d'altérité qui y résident sont aussi soumises à la pensée de Gilles Deleuze et de Félix Guatarri, à travers les concepts de la déterritorialisation, du devenir et de la ligne de fuite. Différence et identité sont aussi parmi les préoccupations des auteurs du corpus lorsqu'ils partagent leurs réflexions sur l'état de leur langue, leur littérature et leur écriture à l'époque de leurs expériences parisiennes. Une analyse de ces délibérations s'appuie sur une théorie postcoloniale avec l'apport de Deleuze et Guatarri mais démontre également l'intérêt du choix, de la part de nos auteurs, du genre des mémoires dans la transmission de leur histoire. Dans la première partie, « L'émergence d'une identité collective », je me suis employé à montrer la motivation qui pousse les auteurs du corpus, ainsi que des dizaines de milliers de personnes en provenance du continent américain, à quitter leur pays d'origine pour s'installer à Paris. Certes, la force des monnaies américaines et canadiennes face au franc français pendant la décennie qui suit la Première Guerre mondiale est un facteur non négligeable du phénomène, mais le rôle que joue la capitale française, ne serait-ce que dans l'imaginaire de ces expatriés, en tant que capitale internationale des arts et lettres, semble davantage déterminant dans leur choix de faire partie d'une communauté littéraire dans cette ville. Paris représente, à leurs yeux, l'antithèse de la culture dominante petite-bourgeoise. Il est aussi démontré que le passé colonial britannique des États-Unis et du Canada étouffe les jeunes générations et qu'il empêche les aspirants écrivains parmi eux à trouver leur voix/e. La deuxième partie, « Lieu et communauté à Paris », porte sur l'appropriation par nos auteurs des lieux géographiques et des espaces sociaux. Dans le premier chapitre, il est question d'une géographie de la ville que construisent les expatriés. Ils s'associent, en tant que communauté littéraire, principalement au quartier Montparnasse, lui-même assimilé dans leur imaginaire au Quartier Latin, lieu géographique traditionnel des artistes de la rive gauche parisienne. Mais la présence sur la rive droite de la Seine des institutions, banques, services postaux et autres, qui desservent particulièrement les membres de cette communauté expatriée, signifie inévitablement l'annexion de cette partie de la ville au territoire initial de la rive gauche. De la même manière, des localités extra-parisiennes sont rattachées, par les membres de la communauté littéraire, à leur étendue géographique, en tant qu'espaces de création qui complètent les lieux de stimulation qu'ils découvrent à Paris même. J'étudie ensuite, dans le deuxième chapitre de cette partie, l'appropriation, de la part de nos auteurs, d'espaces sociaux parisiens. Puisqu'ils cultivent peu les contacts avec leurs homologues français, la formation de leur communauté littéraire se vit surtout à travers leurs relations aux gens de lettres anglophones déjà établis dans la ville, tels James Joyce et Ezra Pound, ainsi qu'à leurs semblables fraîchement débarqués dans la capitale française. Leurs récits prennent souvent des allures, donc, de portraits de l'artiste, s'apparentant alors au roman d'apprentissage. Ces portraits se construisent à partir de l'élément narratif primordial des mémoires - l'anecdote - et de composantes rhétoriques - métonymies et synecdoques. J'examine les images de cette société qui sont construites à partir de ces figures par lesquelles chacun des auteurs cherche à se représenter à travers un ensemble. La troisième partie, « Identité et différence », s'intéresse à l'identification de nos auteurs à leur littérature nationale ainsi qu'à l'identité collective qu'ils se construisent et qui s'effectue à travers la rédaction de leurs mémoires. Je m'interroge, dans le premier chapitre de cette partie, sur la manière dont l'expérience parisienne modifie le regard que portent ces jeunes écrivains sur le caractère et la qualité des lettres que produit leur pays. Paris leur offre un laboratoire pour se développer et contribuer à leur littérature nationale. Les maisons d'édition et des revues littéraires de langue anglaise de cette ville font paraître des écrits expérimentaux et encouragent l'exploration d'une langue et d'une écriture nord-américaine autres que celles qui ont cours au Canada et aux États-Unis à cette époque. Mais ces organes littéraires soulèvent peu d'intérêt commercial et même s'ils permettent à certains de se faire connaître pour ensuite être sollicités par un éditeur américain, la fin de l'aventure parisienne est vue par nos auteurs, dans leurs récits, comme un revers de leur rêve littéraire. Enfin, dans le deuxième chapitre de cette partie, je cherche à démontrer le lien entre le genre des mémoires et la fabrication d'une identité collective. À partir de l'analyse d'un article de Marcus Billson, une des seules véritables études du genre, j'appliquerai les trois positions rhétoriques du mémorialiste – le témoin, le participant et l'historien – à chacun des récits du corpus. Ce genre se distingue notamment de celui de l'autobiographie puisque ce dernier s'intéresse principalement au développement du sujet individuel tandis que l'auteur des mémoires s'identifie à sa société en se préoccupant du rôle social qu'il a joué dans sa vie. Le choix de ce genre semble alors s'imposer à nos auteurs qui désirent représenter leur formation littéraire dans le contexte d'une société particulière - celle d'une communauté littéraire parisienne - qui se définit par son opposition à sa culture d'origine mais qui, paradoxalement, constitue un des chapitres les plus riches de son histoire littéraire. ______________________________________________________________________________
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Un genre sans forme, sans histoire et sans littérature? : lecture poétique du genre diaristique québécois

Auger, Manon 10 1900 (has links) (PDF)
En dépit de l'intérêt marqué des critiques pour les textes autobiographiques depuis le début des années 1980, le journal intime continue de faire piètre figure au sein non seulement des études littéraires mais aussi des pratiques littéraires. Cela n'est guère étonnant dans la mesure où le portrait du genre dressé par les théoriciens demeure encore aujourd'hui essentiellement négatif. Dans cette perspective métacritique, l'objectif premier de cette thèse consiste à revoir et à réévaluer un certain nombre de lieux communs et de discours admis sur le genre diaristique. En faisant porter ma réflexion exclusivement sur les journaux québécois publiés, je m'arrête principalement à trois questions ou à trois idées admises sur le genre (qui constituent la charpente des trois parties de la thèse) : 1. le genre ne peut être défini, 2. il s'agit d'un genre non narratif, 3. il s'agit d'un genre non littéraire. À partir de l'hypothèse que le journal est un genre littéraire à part entière, je m'attache plus spécifiquement à montrer que, en tant que tel, il répond à des codes définitionnels, possède une esthétique qui lui est propre, soulève des enjeux institutionnels et historiques particuliers, lesquels s'articulent à différents enjeux poétiques. L'étude du corpus québécois et de sa réception critique, relativement peu développée jusqu'à présent, confère par ailleurs une portée significative à cette réflexion théorique. Par exemple, dans la première partie de la thèse, l'évolution du genre diaristique au Québec est retracée au moyen d'une démarche descriptive-structurale permettant de regrouper les œuvres non pas selon une définition a priori du genre, mais en fonction de leur désignation générique (ou « nom de genre »). La distinction a posteriori entre trois types de textes diaristiques (journaux intimes, journaux personnels et journaux « avant-texte/après-texte ») permet dès lors de dessiner les esthétiques particulières du genre et de comprendre les diverses orientations de la pratique. La deuxième partie vise à repenser la question de la narrativité dans les journaux en s'appuyant sur l'analyse de plusieurs œuvres québécoises. En mettant l'accent sur la question de l'écriture elle-même, de la pratique qui lui a donné forme et de la valeur performative de la notation quotidienne, mes analyses font émerger les enjeux plus proprement textuels des œuvres diaristiques. Finalement, c'est l'étude de plusieurs journaux d'écrivains québécois qui, dans la troisième partie, permet d'approfondir la question du rapport hautement problématique qu'entretient le genre diaristique avec le littéraire. En somme, par l'ensemble de la recherche, il s'agit non seulement de proposer une nouvelle vision critique du genre permettant de reconsidérer l'image du journal comme genre sans forme, sans histoire et sans littérature, mais aussi d'offrir un portrait fouillé du genre diaristique québécois depuis ses origines jusqu'à nos jours. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : journal intime, genre littéraire, journaux Québec, narrativité, fiction.

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