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Guerre et censure : l'expérience des journaux, des militaires et de la population pendant la Deuxième Guerre mondiale

Beauregard, Claude 18 April 2018 (has links)
Le premier septembre 1939, lorsque les troupes allemandes envahissent la Pologne, le gouvernement de W.L.M. King décide d'appliquer la censure au Canada. Ottawa prépare le pays à la guerre. Dorénavant la presse doit se plier aux exigences de la réglementation sur l'information, et les communications de la population et des militaires peuvent être interceptées par les censeurs. La censure a pour objectif d'empêcher que des renseignements utiles tombent aux mains des forces ennemies. Mais elle vise aussi à protéger le moral de la nation, d'où une censure politique. Ainsi le contrôle de l'information n'est pas un processus unique et neutre. En fait, pendant la Deuxième Guerre mondiale la censure fonctionne selon trois catégories opérationnelles : une première qui s'applique aux journaux, une seconde aux militaires et aux correspondants de guerre et une troisième qui concerne les communications personnelles. Au sein de chacune de ces catégories, les intervenants poursuivent des objectifs différents où l'information devient un enjeu. La censure de la presse veille à la protection d'informations militaires et du moral au pays; la censure militaire doit être comprise dans sa relation' avec la propagande; la censure des communications est un "élément important pour le renseignement. Pour comprendre les mécanismes qui régissent la censure nous devons étudier sa mise en place, les organisations impliquées dans son fonctionnement et les particularités de ceux sur qui elle s'exerce. Cette recherche nous fait découvrir que la censure a non seulement comme objectif d'interdire la publication de certains faits mais joue aussi un rôle d'appropriation et influence grandement la représentation de l'actualité. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Débuts, établissement et apogée des méthodes électorales à l'américaine sous l'Union nationale de Maurice Duplessis

Cantin, Andréanne 24 April 2018 (has links)
Les méthodes électorales à l'américaine ont transformé la façon de faire campagne en temps d'élection et sont maintenant répandues partout en Occident. Les conseillers en image et le recours aux firmes publicitaires font aujourd'hui partie de la donne électorale. Nées aux États-Unis dans la première moitié du XXe siècle, ces méthodes sont les prémisses du marketing électoral actuel. Longtemps avons-nous cru que ce phénomène est apparu dans les années 1960 au Québec, avec l'élection de Jean Lesage. Pourtant, près de quinze ans auparavant, un Premier ministre s'entoure d'une équipe pour mieux gagner ses élections. Maurice Duplessis a recours aux services de Joseph-Damase Bégin, ministre unioniste et ancien vendeur d'automobiles, qui se démarque par ses victoires dans son comté. Bégin s'allie à son tour les talents de Paul Bouchard qui devient directeur de la propagande de l'organisation électorale de l'Union nationale en 1946. Au fil des années, leur organisation grandit et permet à Duplessis de remporter parmi les plus grandes majorités parlementaires de l'histoire du Québec. Comment Bégin, Bouchard et leurs collègues y parviennent-ils? En personnalisant les campagnes de l'Union nationale, en recourant aux médias de masse et aux techniques publicitaires réputées performantes, en effectuant des analyses pré-électorales et surtout, en utilisant un budget faramineux. Voilà la recette du succès unioniste, inspiré des méthodes américaines.
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Construire la guerre totale par l'image au Canada (1914-1918) : acceptation différenciée d'un discours de guerre « totalisé »

Dubé, Alexandre 04 1900 (has links)
Tant pour les contemporains que pour les observateurs des XXe et XXIe siècles, la Première Guerre mondiale représente un épisode de l'histoire de l'Humanité particulièrement difficile à se représenter, que plusieurs ont qualifié de « guerre totale ». Ce concept, souvent utilisé comme synonyme une guerre d'extrême intensité, est généralement compris sous l'angle matériel; on parle de la mobilisation totale des ressources humaines, financières et matérielles. J'explore plutôt, dans cette recherche, l'intention de chercher à détruire totalement un ennemi au risque d'être soi-même détruit dans le processus. Car, comment peut-on en venir à jongler avec l'autodestruction sans que la guerre n'acquiert un sens logique, parce que nécessaire à sa propre survie, voire même désirable pour créer un avenir meilleur? À cet effet, l'étude du cas canadien est particulièrement pertinente, car le dominion britannique, sans être objectivement menacé de destruction, a fourni un effort de guerre relativement comparable aux États européens occidentaux. Comprendre la « guerre totale » canadienne de 1914-1918 peut alors aider à comprendre celles d'autres pays et d'autres conflits. Je propose dans ce mémoire une analyse discursive basée sur l'image de guerre – dessins, caricatures et affiches – en deux temps. Tout d'abord, il se crée au niveau international un « vocabulaire » de la guerre totale partagé par les Alliés et constitué de mythes, images, et mots-clés qui permettent l'articulation d'un discours de guerre commun. Ensuite, le Canada intègre de manière différenciée ce discours pour des raisons politiques, ethnolinguistiques, culturelles, etc. La dynamique de création identitaire empruntée à l'international (« nous », les Alliés, contre « eux », les ennemis de la civilisation) se transpose au plan national, avec pour point d'orgue les élections de décembre 1917. En observant comment le Canada réagit au stress de la guerre totale des Alliés, il est possible d'observer d'une autre manière que ne le propose l'historiographie traditionnelle les luttes politiques et sociales du dominion en guerre. Je propose un portrait de la société canadienne où l'identité, les idées, le genre, et l'appartenance à la communauté canadienne ne dépendent pas de l'ethnicité, mais plutôt de l'adhésion ou non aux buts de guerre totale avancés par les Alliés. En bref, l'appartenance à une communauté internationale d'idées en guerre – les Alliés – sert, selon cette analyse, de moteur aux acteurs nationalistes canadiens. / Ranging from contemporaries to observers of the XX and XIX centuries, the First World War is a part of human history difficult to portray that many have described as a “total war”. This concept, which is often employed as a synonym for a war of extreme intensity, is generally perceived from a material angle. In other words, it involves an all-out mobilisation of human, financial, and material resources. As part of this research, I focus on the intention to completely destroy the enemy at the risk of destroying oneself in the process. After all, why would actors think it logical to risk self-destruction in the war? Above all, this struggle needs to be perceived as logical, which would make it necessary for their own survival; it could even be perceived as desirable because it presages a better future. For this reason, the study of the Canadian case is quite instructive because this British dominion, without objectively being threatened with destruction, has participated in a war effort in a way comparable to Western European states. Hence, understanding the concept of Canadian “total war” of 1914-1918 can enable us to better understand total war efforts of other countries and other conflicts. In this dissertation, I propose a twofold discursive analysis based on images of war—drawings, caricatures, and posters. In the first part, a new “vocabulary” of total war common to the Allies and comprised of myths, images and key words geared to the articulation of a common war language is created in the in the international arena. In the second part, Canada adopts this language, albeit in a differentiated form, for political, ethno-linguistic cultural, and many other reasons. The dynamic of identity creation is borrowed from abroad (“Us”, the Allies against “Them”, the enemies of civilisation) and is transposed to the national level, culminating during the elections of December 1917. By observing how Canada reacted to the resulting stress of the total war effort of the Allies, it is possible to develop an alternative observation of political and social struggles of the Dominion at war that runs counter to traditional historiographies. I propose a portrait of Canadian society where identity, ideas, gender, and a sense of belonging to the Canadian community do not depend on one’s ethnicity, but rather on whether or not one supports the objectives of the total war put forth by the Allies. In brief, the sense of belonging to an international community of ideas at war—the Allies—, according to this analysis, is the guiding principle for nationalist Canadian actors.
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Roman Karmen, la vulgate soviétique de l'histoire : stratégies et modes opératoires d'un documentariste au XXème siècle / Roman Karmen, the Soviet vulgate of history : strategies and modus operandi of a 20th century documentary filmmaker

Barbat, Victor 27 November 2018 (has links)
A travers l’étude de l’œuvre du cinéaste Roman Karmen, nous souhaitons reconstituer un patrimoine et tenter d’en définir les enjeux autour de questions historiographiques. En effet, les images de l’opérateur soviétique n’ont pas seulement marqué l’histoire du XXème, elles ont en partie contribué à la construire en un objet unique. Les propriétés métonymiques de l’image (photographies et prises de vues) ont bouleversé notre perception en même temps qu’elles ont participé à la construction d’un récit historique général d’un nouvel ordre. Il s’agit d’un récit visuel complexe où se mêlent prises de vues sur le vif et mises en scène, motifs et emblèmes, personnages principaux, personnages secondaires et masses anonymes. Disséminées, ces prises de vues constituent le principal réservoir d’images dites d’archives dont se servent régulièrement les documentaristes contemporains pour faire « témoigner l’Histoire ». Retracer le parcours de Karmen permet de revenir aux sources de ces images, de comprendre leurs enjeux, leurs contextes de production et leurs rapports au sein d’une œuvre dont le récit se confond avec l’Histoire. Nous faisons ici l’hypothèse que ce récit constitué de prises de vues, d’actualités et de films documentaires est à l’origine « d’une vulgate soviétique de l’Histoire ». / With the study of Roman Karmen’s cinematographic work, we want to retrace a heritage and to identify its implications through an historiographical approach. Not only did the Soviet filmmaker’s images go down in history but they also contributed to shape the twentieth century into a single object. Indeed, the metonymic properties of Karmen’s shootings (cinematographic photography and live action) upset our perception and contributed to build an historical account that sustains a new order. It is a complex visual narrative bringing together live action and staging, subjects and emblems, main characters, secondary characters and anonymous masses. Disseminated, Roman Karmen’s work is the main reservoir of “archival images” often used by contemporary documentary filmmakers as a mean to present “first-hand History”. Following Roman Karmen’s artistic itinerary allows us to gain a better understanding of these images: their initial purposes, their making process, and their relationships in a work within which story merges with History. We assume that this narrative consisting of pictures, cinematic newsreels, and documentary films shaped the “Soviet vulgate of history”.
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Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) : l'artiste et son temps

Lecosse, Cyril 25 May 2012 (has links)
Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) connaît une carrière exceptionnellement longue qui s’étend de la Révolution au Second Empire. Après avoir exposé ses premières œuvres au Salon de 1791, cet élève de Jacques-Louis David s’impose sur la scène artistique du Directoire comme le premier dessinateur et miniaturiste de son temps. En s'inscrivant dans un contexte favorable à la diffusion de portraits de moindre coût et de moindre format, sa réussite peu commune rend compte de l'évolution des critères de la reconnaissance artistique à la fin du XVIIIe. Elle témoigne également de la promotion du statut social de l'artiste autour de 1800. Lié aux proches du clan Bonaparte sous la Consulat, Isabey est un des portraitistes de la période les mieux introduits auprès des élites. Son habileté à exploiter des sujets qui répondent aux goûts de ses contemporains permets de mesurer l'importance des relations mondaines dans la naissance et la diffusion des réputations artistiques au tournant du XIXe siècle. Entre 1800 et 1805, Isabey est l'auteur de plusieurs grands dessins de propagande qui scandent les principales étapes de la consolidation du nouveau pouvoir. Familier de la noblesse impériale, l'artiste accumule honneurs et commandes officielles au lendemain du Sacre. Sa réputation est associée aux portraits miniatures de l’Empereur destinés à la caisse des présents diplomatiques et à quelques-unes des plus célèbres représentations officielles de Marie-Louise et du roi de Rome. Ses responsabilités sont extrêmement variées et sa production considérable : il est à la fois peintre des relations extérieures, dessinateur du cabinet et des cérémonies et décorateur en chef de l'Opéra. L'étude de ce parcours pluridisciplinaire offre un champ d'étude remarquable, qui nous fournit bien des clefs pour comprendre la carrière et le statut des artistes de cour sous l'Empire. Après Waterloo, Isabey est mis à l’écart du pouvoir en raison de ses engagements bonapartistes. L'artiste exécute alors plusieurs caricatures et portraits qui le montrent prompt à critiquer la monarchie restaurée. L'analyse des effets de la résistance au régime royaliste dans le monde des arts entre 1815 et 1820 aide à saisir le sens de son engagement dans l'opposition. La période qui s’ouvre au lendemain des Cent-Jours est également fondamentale pour comprendre le parcours artistique d'Isabey et pour apprécier la place que lui assignèrent ses contemporains dans l’art de la première partie du XIXe siècle. Son abondante production, qui se décline en miniatures sur vélin, dessins, lithographies, aquarelles et peintures à l’huile le montre soucieux de l'évolution du goût. Elle met aussi en lumière la difficulté qu'il éprouve à conserver sa réputation de portraitiste après 1820. Cette thèse fournit pour la première fois un catalogue de l’œuvre d'Isabey / Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) had an exceptionally long career that spanned from the French Revolution until the Second French Empire. After his early works' exhibition at the Salon of 1791, this student of Jacques-Louis David rapidly became, on the art scene of the French Directory, the finest artist and miniaturist of his time. In a context that made the dissemination of low-cost and small-sized portraits easier, his unusual success reflects the change of artistic recognition criteria in the late eighteenth century. It also reflects the improvement of the social status of artists around 1800. Linked to people that were close to Bonaparte under the French Consulate, Isabey is one of the period's best introduced portraitists. His cleverness in using themes that meet his contemporaries' tastes clearly shows how important social relationships can be in the making and spreading of artistic reputations at the turn of the nineteenth century. Between 1800 and 1805, Isabey is the author of several large propaganda drawings that punctuate the main steps of the new power's consolidation. Familiar with the imperial nobility, the artist collects honours and official commissions in the wake of the Coronation. His reputation is associated with miniature portraits of the Emperor made for the fund of diplomatic presents and with some of the most famous official representations of Marie-Louise and of the King of Rome. His responsibilities are manifold and he produces a lot: he is the official painter for external relations, designer of the Cabinet, designer of Ceremonies and chief decorator of the Opera. The study of this multidisciplinary career gives many keys to a better understanding of the career and status of court artists under the Empire. After Waterloo, Isabey is sidelined because of his bonapartist commitments. At this time the artist performs several caricatures and portraits where he clearly criticizes the freshly restored monarchy. Analysing the effects of this resistance to the royalist regime in the world of arts between 1815 and 1820 helps in understanding his commitment to the opposition. The period opening in the aftermath of the Hundred Days is also fundamental to understanding Isabey's artistic career and to appreciate the place he was assigned by his contemporaries in the art of the first part of the nineteenth century. His prolific output, which comes in miniature on vellum, drawings, lithographs, watercolours and oil paintings shows his constant concern about changing tastes. It also highlights the difficulty he has to maintain his reputation as a portraitist after 1820.This thesis provides for the first time a catalogue of Isabey's works
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Le Monde et les États-Unis de 1944 à nos jours / The newspaper Le Monde and the United States since 1944

Laroche, Loïc 10 February 2018 (has links)
Le journal «Le Monde est un témoin voire un acteur de la vie de la République et de ses relations avec ses partenaires étrangers, à commencer par le plus important et le plus influent d’entre eux : les États-Unis d’Amérique. Cette thèse analyse d’une part l’image de ce pays dans les articles du «Monde». Elle s’intéresse à la place consacrée aux États-Unis, à leur relation avec le reste du monde, à leur image économique et à leur niveau de développement, à la description de leur société et de leur peuple, à l’image de leur système démocratique et enfin à l’image de leur puissance. Cette thèse étudie d’autre part la relation entre les États-Unis et la rédaction du «Monde» au sens large, c’est-à-dire journalistes et direction, durant les soixante-dix années écoulées depuis sa création, au fil des administrations présidentielles américaines. Elle montre comment les directeurs successifs et les principaux rédacteurs concernés connaissent et apprécient ce pays, comment est réalisée la couverture de l’Amérique par le journal. Elle étudie les rapports entre la rédaction du «Monde» et les autorités américaines, comment celles-ci accueillent, informent, essaient d’influencer ouvertement ou non le journal et ses équipes. Au delà, elle montre comment la direction du «Monde» s’inspire des États-Unis et de leur presse. Elle étudie enfin la ligne éditoriale du journal sur les États-Unis. Trois grandes périodes se dessinent, la première correspond à la direction d’Hubert Beuve-Méry qui marque durablement le journal de son souci d’indépendance matérielle et éditoriale. Ses successeurs essaient de maintenir son héritage tandis que l’Amérique divise la rédaction. Après la chute du mur de Berlin, une nouvelle génération, moderne, transforme le regard du journal sur l’Amérique, alors que le numérique révolutionne les médias. / The newspaper «Le Monde» gives testimony, and is almost an actor, of the French Republic and its relations to foreign partners, the most important and influential of which is the United States of America. On one hand we will look into the image given by this country throughout « Le Monde »’s articles. We will consider how the United States are being covered, the way they relate to the rest of the world, the way their economy is valued, their level of development, the description of their society and their people, the image given by their democracy and their power. On the other hand we will watch the acquaintances between the United States and « Le Monde »’s editorial staff in a broad way, that is journalists and directors, from its foundation along the seventy following years and the various US administrations, which will show how the successive directors of the newspaper and the main journalists have had a genuine knowledge and esteem for this country. We will also learn the way America is covered through the designing of the newspaper. We will see how the editorial staff and the american authorities intermate, the way the latter greet and convey informations in an attempt to influence, openly or not, «Le Monde»’s protagonists ans beyond this, how the directors of the newspaper are inspired by the United States and the american press. Last but not least, we will look into the editorial line «Le Monde» choses to refer to the United States. Three major periods will emerge, the first one of which corresponds to Hubert Beuve-Méry’s management with a longlasting concern ever since for financial and editorial independance. His successors will try to keep on with his heritage while America is dividing the editorial staff. After the fall of the Berlin wall the new generation will modify the vision « Le Monde » had of America whereas the digital technologies start revolutionizing the media.
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L’homme volant : l’imaginaire aéronautique dans la culture visuelle européenne de 1903 à 1937 / The flying man : the aeronautical imagination in the visual culture in Europe, 1903 – 1937

Mollard, Ingrid 20 May 2016 (has links)
Le monde aéronautique a connu un essor significatif durant les premières décennies du XXe siècle. Propulsé par des avancées technologiques sans précédents, l’aéronautique fut rapidement omniprésente dans tous les secteurs de la vie et de la culture européennes. De la figure du pilote d’aéroplane émergea subtilement, puis avec force, l’image d’un homme robuste et valeureux qui personnifiait son pays. Trouvant un réceptacle favorable dans les héros nés de la Grande Guerre, les gouvernements totalitaires qui émergèrent façonnèrent le pilote comme l’avatar d’un homme idéal. L’imaginaire européen du premier tiers du XXe siècle vit alors naitre « l’homme volant », une facette de « l’homme nouveau », incarnant la grandeur de sa nation. / Aeronautics underwent a significant development during the first decades of the 20th century. Helped by new technological advancements aeronautics quickly became omnipresent in all sectors of the European life and culture. From the figure of the airplane’s pilot emerged subtly, then with strength, the image of a strong and brave man personifying his country. Finding a favorable receptacle in the Great War’s heroes, the totalitarian governments shaped the pilot as the avatar of an ideal man. The European imagination of the first third of the 20th century gave birth to the "flying man", a facet of the “new man”, embodying the greatness of its nation.
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Journaux et journalistes au temps du fascisme : Turin 1929-1940 / Papers and journalist in the time of fascism : Turin 1929-1940

Cuxac, Mario 01 April 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif d'étudier le monde journalistique turinois sous le régime fasciste, et en particulier lors de la deuxième décennie du régime. Cette période, coïncidant avec la montée et la consolidation du consensus (1929-1936) avant une remise en question progressive (1936-1940), est pour le journalisme italien celle de l'instauration progressive du contrôle de la profession par le régime. La répression, puis la mise au pas de la presse nationale et régionale, la création de structures de contrôle, particulièrement avec le Syndicat national fasciste des journalistes et son albo ou le ministère de la Culture populaire, l'uniformisation et l’institutionnalisation de la presse, notamment pour des usages propagandistes, bouleversent le monde journalistique et ses acteurs. Il s'agit dès lors de se focaliser sur les parcours collectifs et individuels de ces journalistes, en prenant comme laboratoire d'étude la ville de Turin. Les influences politiques, sociales et culturelles font en effet de cette ville un lieu particulier pour le fascisme, difficile à « normaliser ». Turin possède par ailleurs deux des plus importants journaux du pays (la Gazzetta del Popolo et La Stampa). L'étude prosopographique des 278 journalistes identifiés permet de mettre en perspective des caractéristiques sociales particulières, notamment en terme d'origine géographique ou de niveau d'instruction. De même, en s’intéressant aux liens avec le monde politique local et national, elle éclaire les frontières mouvantes entre politique et journalisme et permet de replacer la question du journalisme dans le cadre plus large du régime fasciste et particulièrement de ses ambiguïtés, entre contrôle, surveillance et répression d'un côté et les limites du totalitarisme de l'autre. L'étude prosopographique met également en évidence une continuité certaine, en terme de rédacteurs, entre le journalisme de l'époque libérale et celui de l'époque fasciste, remettant en question l'image d'une « épuration » sévère et totale de la profession. Dès lors, la question de la place nouvelle génération de journalistes, formés techniquement et imprégnés d'idéologie fasciste et dont la création était chère à certains hiérarques fascistes, Ermanno Amicucci en tête, prend tout son sens. Enfin, la seconde partie de la thèse s’intéresse à quelques parcours singuliers et itinéraires comparés, permettant d’illustrer une partie de la diversité des attitudes des journalistes turinois confrontés au régime fasciste et à sa volonté d'instituer un « nouveau modèle de journalisme ». Ces parcours se proposent ainsi d'éclairer plus spécifiquement certains aspects centraux de l'univers journalistique durant le régime, abordant notamment l'épuration des années 1927-1931 (avec par exemple Gino Pestelli, Leo Galetto ou Santi Savarino), les liens avec le monde politique local (Angelo Appiotti, Leo Rea) ou même la question des lois raciales (Deodato Foà). Entre relative résistance et renoncement, entre acceptation et tractations, entre illusions et pragmatisme, ces trajectoires biographiques mettent alors au jour des postures diverses dont les croisements, les stratégies, les contenus s'insèrent dans un cadre bien plus large, celui du ventennio fasciste et de ses tragédies. / This work studies the turinese journalistic world during fascist system, especially the second decade. This decade coincide with the rise of the consensus (1929-1936) before the first time of contestation (1936-1940). The italian journalism is more and more controlled by the political authorities. The repression of the national and regional papers, and then the organization, standardization and institutionalization of the press, change drastically the journalism background. In view of this, this work focuses on collective and individual trajectories, with Turin as study place. The political, social and cultural influences of Turin make this city a particular place for the fascism, hard to “normalize”, and which possess two of the principal papers of the country (the Gazzetta del Popolo and La Stampa). The prosopographical study of the 278 identify journalists allows to put in perspective social characteristics (geographical origins, level of schooling etc...). The national and regional political connections light up the moving mark between politic and journalism and allow to replace the journalism question in the ampler setting of fascist regime and his ambiguities (between control, surveillance and repression, on one hand, and limits of totalitarianism of the other hand). The prosopographical study shows also a clear continuity of journalist between liberal and fascist periods, which questions the image of a harsh and total “purge” of the profession. In this context, the question of the place of the new journalistic generation, technically formed and permeated of fascist ideology, like Ermanno Amicucci and other fascist figures wanted, is central. Finally, the second part of the study takes an interest in a few singular trajectories and compared itineraries, which allows to illustrate a part of the diversity of turinese journalist attitudes, confronted with a regime who wants to institute a “new journalism model”. This trajectories intend to light up more specifically some of central aspects of journalistic world during the regime, like the purge of the years 1927-1931 (with for example Gino Pestelli, Leo Galetto or Santi Savarino),, the connections with local politic world (Angelo Appiotti, Leo Rea) or the racial laws and their impact (Deodoato foà). Between opposition and resignation, acceptation and negotiation, illusions and pragmatism, this biographical trajectories expose some varied positions, insert into a ampler context, which is the fascist ventennio, and his tragedies.
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Itinéraires musicaux à la cour de France sous les premiers Bourbons / Musical itineraries at the French Court under the First Bourbon Kings

Pédelaborde, Cindy 28 June 2012 (has links)
Une somme considérable de légendes véhiculent des images éculées d’Henri IV et Louis XIII. Au premier d’être alors évoqué comme un personnage débonnaire, guerrier, vert galant, préférant les joies populaires de la poule au pot et des chansons licencieuses du Pont Neuf aux fastueux spectacles de cour, quand son fils est appréhendé comme un monarque taciturne, dominé par sa mère puis par le tout-puissant Richelieu. Rarement l’intérêt se porte alors sur leurs personnalités politiques qui pourtant, animées par la passion de la gloire, pleinement conscientes de leur rôle de souverains du royaume, usèrent toutes deux de l’art à des fins d’autorité, ouvrant la voie à leur illustre descendant : Louis XIV. Notre étude a pour ambition première d’analyser quel fut l’initiation, voire l’édification, de ces deux souverains. Les usages politiques des spectacles de cour ont pour beaucoup été mis en exergue, mais le lien entre éducation artistique et politique est, quant à lui, bien moins étudié. Or, apprentissage politique et enseignement artistique passent par la ‘‘rencontre’’ entre l’enfant et les spectacles. De cette rencontre, le prince pourra envisager les potentialités du fastueux et utiliser ces premières expériences comme une référence qu’il accommodera par la suite, à son profit. Quelle place fut alors donnée à la musique dans la formation humaniste que reçut le jeune Henri de Navarre ? Quel fut le rôle confié aux arts dans l’éducation de Louis XIII, tandis que sa mère, digne représentante de la dynastie Médicis, mettait un point d’honneur à entourer sa cour de fêtes perpétuelles ? Ce sont en effet les femmes, c’est indéniable, qui jouèrent un rôle de tout premier plan dans la mise en place et le développement des spectacles utilisés pour servir la propagande royaliste. C’est cette réflexion, autour de la place de ces ‘‘muses’’ dans la formation des souverains au mécénat artistique et plus encore à l’utilisation politique des arts, qui nourrit notre première partie. La seconde est entièrement consacrée à l’utilisation propagandiste de l’art. Sous les premiers Bourbons, la musique se développa sous ses aspects les plus divers, psaumes, cantiques, chansons populaires ou airs de cour, ballets, tous utilisés afin d’ancrer plus fortement leurs règnes au cœur de la tradition monarchiste française. Sous ces souverains, au pouvoir bien controversé, les fêtes firent partie intégrante de la stratégie gouvernementale ; elles ne jouèrent plus seulement le rôle décisif, mais désormais connu, de consolidateurs du pouvoir en place mais le légitimèrent, l’assirent. Ainsi naquit la dynastie Bourbon. / A considerable amount of legends conveys hackneyed images of Henri IV and Louis XIII. The first one was then evoked as a good-natured, warlike figure and a Green Gallant who preferred the popular enjoyments of the boiled chicken and the bawdy songs of the Pont Neuf to the celebrations of the Valois court. His son was, as for him, considered as a taciturn monarch, dominated by his mother or by the almighty Cardinal Richelieu. Curiosity is then rarely aroused by their political personalities which, nevertheless livened up by the passion of the glory, conscious of their role as Kings of France, used both the art for authority purposes, opening the way to their illustrious descendant: Louis XIV.The first purpose of this study is to explore the initiation, if not the edification, of these sovereigns. The political uses of the splendoures were largely underlined, but the link between arts and political education is not much studied. Yet political learning and art education are conveyed by the "encounter" between the child and these shows. This encounter enables the prince to consider the potentialities of the luxurious, and to use these early experiences as a reference that he will accommodate to his profit afterward. Then what place was given to the music in the humanist formation received by the young Henri de Navarre? What was the role assigned to arts in the education of Louis XIII, while his mother, deserving representative of the Medici dynasty, made it a point of honor to provide her court with perpetual celebrations? Women undeniably played a first rank role in the implementation and the development of the court’s shows used to serve the royalist propaganda. This reflection around the role of these "muses" concerning the education of the sovereigns in the artistic sponsorship in addition to the political use of the arts will be the main focus of the first part. The second part is entirely dedicated to the propagandist use of the art. Under the first Bourbons, music developed as a wide range of appearances, psalms or hymns, popular songs or ‘‘airs de cour’’, ballets. All these forms emerged, anchoring more strongly their reigns in the tradition of the French monarchy. Under Henri IV and under his son, asserting a controversial power, the fêtes were part of the governmental strategy; they did not only play a decisive role in strengthening the power any more, they legitimized it, they consolidated it. This is how the dynasty of Bourbons was born.
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Lire et jouer en Allemagne nazie : la culture jeunesse en tant que véhicule de propagande sous le Troisième Reich

Thibault, Laura-Marie 07 1900 (has links)
Ce mémoire consiste à étudier l’apport de la culture jeunesse dans l’acceptation des valeurs nationales-socialistes par les jeunes Allemand(e)s, via la problématique suivante: Comment la culture jeunesse a-t-elle agi à titre de véhicule de propagande sous le Troisième Reich et quels en ont été les répercussions sur la jeunesse allemande? En abordant cette éducation informelle diffusée par la culture jeunesse, c’est-à-dire par la littérature jeunesse, puis par les jouets et les jeux de société, cette recherche offre une définition renouvelée des mécanismes de propagande déployés par le régime nazi et propose une conception nouvelle du phénomène d’endoctrinement de la jeunesse durant cette période. En diffusant des idées comme la quête de la race pure, la conquête, l’antisémitisme à travers une expérience émotionnelle immersive (par l’exercice du jeu et de la lecture), la culture jeunesse est parvenue à susciter l’enthousiasme des jeunes Allemand(e)s à l’idée d’incarner les acteurs d’un monde régi par le nazisme. De plus, nous constaterons que le caractère divertissant de cette propagande culturelle a fait de la violence et de l’exclusion, intrinsèques à la vision nationale-socialiste du monde, des euphémismes, par sa capacité à banaliser la gravité de ces derniers. Ce phénomène nous permet de saisir pourquoi les Allemand(e)s persistaient, même après la guerre, à concevoir leur enfance sous le régime nazi comme une expérience relativement positive. L’aspect culturel de l’endoctrinement de la jeunesse allemande constitue une dynamique encore peu connue de l’histoire allemande que nous proposons d’explorer à travers ce mémoire. / This thesis studies how culture propagated by the Nazi regime during the Second World War influenced young Germans and contributed to their acceptance of National Socialist values. It asks: How did youth culture act as a vehicle of propaganda under the Third Reich and what impact did it have on German youth? By focusing on the hitherto under researched areas of children’s literature, toys and games, my research helps us to better understand the nature of Nazi propaganda, in particular the importance of informal education. Through play and reading young Germans were indoctrinated in Nazi ideology about the quest for a so-called pure race, conquest and expansion in East and West Europe, and anti-Semitism. These cultural activities led to an immersive emotional experience for young Germans which aroused their enthusiasm for contributing to and benefiting from a world ruled by Nazism. The entertaining nature of this cultural propaganda turned the violence and exclusion intrinsic to the National Socialist vision of the world into euphemisms, by trivializing their seriousness. This phenomenon helps us to understand why, even after the war, Germans persisted in seeing their youth under the Nazi regime as a relatively positive experience. The cultural aspect of the indoctrination of German youth is an underexplored dynamic of German history that I explore in this thesis.

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