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Corps, genre et nouvelles technologies biomédicales : reconfigurations antinaturalistes au sein des théories féministes

Grino, Claire 24 April 2018 (has links)
La matérialité biologique du corps humain est devenue l'objet d'interventions inédites au moyen de nouvelles technologies biomédicales, comme la procréation médicalement assistée, les tests génétiques, la contraception hormonale. Cette thèse part des difficultés inhérentes à une approche antinaturaliste pour aborder la dimension biologique des corps sexués. “On ne naît pas femme, on le devient” : mais qu'en est-il des corps ? Les technologies biomédicales investissent la chair selon des modalités qui échappent aux grilles d'analyses matérialiste et butlérienne. Faut-il y voir une réfutation du constructivisme, la revanche d'un socle biologique – hormonal, génétique, moléculaire – primant sur les effets anatomiques de la socialisation, comme le suggèrent les partisan·e·s d'un material turn féministe ? À partir d'une analyse de l'évolution de la notion de nature, définie comme "vie elle-même" depuis la révolution moléculaire de la biologie, cette thèse propose une autre interprétation, en définissant les technologies biomédicales comme des technologies de pouvoir relevant d’une biopolitique moléculaire de genre. Sans infirmer la perspective constructiviste, ces médiations sociales originales (adossées au nouveau paradigme épistémique) permettent de comprendre comment les frontières et limites du genre sont déplacées, tout en produisant des identités, des expériences et des subjectivités genrées inédites. En dégageant les coordonnées d'un véritable dispositif biomédical, notre étude comparative entre techniques disciplinaires et biopolitique moléculaire de genre plaide pour une critique antinaturaliste renouvelée, s’articulant à une critique de la technique qui permette d'inventer collectivement des moyens pour se réapproprier démocratiquement les technologies biomédicales. / The biological materiality of the human body has become an object of unprecedented interventions through “new biomedical technologies” as medically assisted procreation, genetic tests, or hormonal contraception. This thesis interrogates the difficulties inherent to anti-naturalist approaches in order to address the biological dimension of sexed bodies. “One is not born a woman, one becomes one”, but is this also true for the body? The analytical frames of materialist or deconstructivist feminism cannot cease the modalities through which biomedical technologies invest the flesh. Do biomedical technologies make constructivist approaches obsolete through the revenge of a biological – hormonal, genetic, molecular – ground that tops the anatomical effects of socialization? Partisans of a feminist “material turn” seem to think so. After analyzing how the molecular biology revolution changes the very concept of nature in defining it as “life itself”, I offer an alternative interpretation by defining biomedical technologies as technologies of power that stem from a molecular biopolitics of gender. Instead of overturning constructivist perspectives, these new social mediations (residing on a new epistemic paradigm) help understanding a shift in what has been seen as the limits of gender. This shift creates unprecedented identities, experiences and subjectivities of gender. In exposing the coordinates of the biomedical apparatus, this comparative study between disciplinary techniques and molecular biopolitics of gender pleads for a renewed anti-naturalist critique that takes the form of a critique of technology in order to allow for a collective appropriation of biomedical technologies.
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«Vers un monde sans fumée» : analyse sociologique du dispositif anti-tabac au Québec

Guis, Fany 12 1900 (has links)
Symbole de modernité pendant la majeure partie du XXe siècle, la cigarette est depuis une trentaine d’années la cible d’interventions croissantes visant à réduire sa consommation. La lutte contre le tabac bénéficie d’un dispositif sans précédent qui fait office de cas d’école en santé publique, par son ampleur et par l’adhésion qu’il suscite. L’intérêt d’étudier cet objet réside ainsi dans la propriété essentielle de la lutte anti-tabac de relier un dispositif institutionnel et des motivations subjectives. Le dispositif anti-tabac (DAT) a en effet vocation à faire converger les prescriptions normatives d’un ensemble d’institutions et les désirs individuels, et y parvient manifestement dans une certaine mesure. Il permet dès lors d’aborder à la fois un travail sur les sociétés et un travail sur soi. Cette thèse entreprend une analyse sociologique du dispositif anti-tabac au Québec et vise à interroger les modalités et les fins de ce contrôle public de la consommation de tabac, en mettant au jour ses dimensions culturelles, symboliques et politiques. La santé publique apparaissant de nos jours comme lieu central de l’espace politique et social dans les sociétés contemporaines (Fassin et Dozon, 2001 :7), l’utopie d’un « monde sans fumée » se révèle selon nous tout à fait typique des enjeux qui caractérisent la modernité avancée ou « société du risque » (Beck, 2001, [1986]). Après avoir présenté le rapport historiquement ambivalent des pays occidentaux au tabac et ses enjeux, puis problématisé la question de la consommation de substances psychotropes dans le cadre d’une production et d’une construction sociale et culturelle (Fassin, 2005a), nous inscrivons le DAT dans le cadre d’une biopolitique de la population (Foucault, 1976; 1997; 2004b). À l’aune des enseignements de Michel Foucault, cette thèse consiste ainsi en l’analyse de discours croisée du dispositif institutionnel anti-tabac et de témoignages d’individus désirant arrêter de fumer, au regard du contexte social et politique de la société moderne avancée. Le DAT illustre les transformations à l’œuvre dans le champ de la santé publique, elles-mêmes caractéristiques d’une reconfiguration des modes de gouvernement des sociétés modernes avancées. La nouvelle biopolitique s’adresse en effet à des sujets libres et entreprend de produire des citoyens responsables de leur devenir biologique, des sujets de l’optimisation de leurs conditions biologiques. Elle s’appuie sur une culpabilité de type « néo-chrétien » (Quéval, 2008) qui caractérise notamment un des leviers fondamentaux du DAT. Ce dernier se caractérise par une lutte contre les fumeurs plus que contre le tabac. Il construit la figure du non-fumeur comme celle d’un individu autonome, proactif et performant et fait simultanément de l’arrêt du tabac une obligation morale. Par ce biais, il engage son public à se subjectiver comme citoyen biologique, entrepreneur de sa santé. L’analyse du DAT au Québec révèle ainsi une (re)moralisation intensive des questions de santé, par le biais d’une biomédicalisation des risques (Clarke et al., 2003; 2010), particulièrement représentative d’un nouveau mode d’exercice de l’autorité et de régulation des conduites dans les sociétés contemporaines, assimilée à une gouvernementalité néolibérale. Enfin, l’analyse de témoignages d’individus engagés dans une démarche d’arrêt du tabac révèle la centralité de la santé dans le processus contemporain d’individuation. La santé publique apparait alors comme une institution socialisatrice produisant un certain « type d’homme » centré sur sa santé et adapté aux exigences de performance et d’autonomie prévalant, ces éléments constituant désormais de manière croissante des clés d’intégration et de reconnaissance sociale. / Symbol of modernity for most of the twentieth century, smoking has been for the last thirty years the target of increasing interventions to reduce its consumption. Tobacco control benefits from an unprecedented device that acts as a case study in public health, by its scope and the awareness it raises. The interest to study this object then lies in the essential property of tobacco control to bind an institutional device with subjective motivations. The anti-smoking apparatus (ASA) was indeed intended to get the prescriptive requirements of a set of institutions to converge with individual desires, and obviously succeeds to some extent. It thus allows us to address both work on societies and work on oneself. This thesis undertakes a sociological analysis of the anti-smoking apparatus in Quebec and aims at questioning the modalities and purposes of tobacco control by uncovering its cultural, symbolic and political dimensions. Public Health appearing today as the central place of the political and social space in contemporary societies (Fassin and Dozon, 2001: 7), the “smoke-free world” utopia proves to be in our opinion quite typical of the stakes which characterize late modernity or “risk society” (Beck, 2001, [1986]). Having presented the historically ambivalent attitude of Western countries toward tobacco and its stakes, and problematized the issue of substance use within the framework of socio-cultural production and construction (Fassin, 2005a), we situate the ASA in the framework of a biopolitics of the population (Foucault, 1976; 1997; 2004b). In the light of the teachings of Michel Foucault, this thesis thereby consists of the crossed analysis of institutional tobacco control discourse and of testimonies of individuals wishing to quit smoking, with regard to the social and political context of late modernity. The ASA shows the changes at work in the field of public health, themselves characteristics of a reconfiguration of the modes of government of societies. The new biopolitics is indeed aimed at free subjects and undertakes to produce citizens responsible of their biological future, subjects of their own biological conditions optimization. It leans on a “neo-Christian” guilt type (Quéval, 2008) which characterizes such a fundamental levers of the ASA. It is characterized by a struggle against smokers more than against tobacco. It builds the figure of the non-smoker as that of an autonomous, proactive and efficient individual and makes simultaneously quitting smoking a moral obligation. Through this, it engages its audience to subjectify as biological citizens, entrepreneurs of their own health. The ASA in Quebec analysis reveals an intensive (re)moralization of health issues through a biomedicalization of risks (Clarke et al., 2003; 2010), particularly representative of a new way of exercising authority and regulate behaviors in contemporary societies, regarded as a neoliberal governmentality. Finally, the analysis of testimonies of individuals engaged in a process of smoking cessation reveals the centrality of health in the contemporary process of individuation. Public health then appears as a socializing institution producing a certain “type of man” centered on his health and adapted to the performance and autonomy requirements prevailing, these elements now increasingly constituting key-elements of integration and social recognition .
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Herta Müller. La Bascule du souffle, une métaphore de l'indicible / Herta Müller. The Hunger Angel and the tropic trauma

Levy-Lendzinska, Aleksandra 01 February 2019 (has links)
Avec le dernier roman La Bascule du souffle (Prix Nobel) écrit 4 mains avec Oskar Pastior, l’écrivaine allemande d’origine roumaine Herta Müller ouvre à une recherche inédite. La romancière aborde avec le roman un tabou historique et testimonial qui s'impose comme une œuvre de portée universelle. L’écrivaine appartient à la 1.5 génération (Ruban Suleiman), qui exprime ses souvenirs non-vécus par le biais du passé, par l’entremise de l’imaginaire (Marianne Hirsch). Avec le roman comme document de la mémoire collective et culturelle, par l'esthétique de la remémoration, la romancière s’inscrit dans une « communauté de pensée » (C.Coquio) des auteurs-témoins de la première génération (Charlotte Delbo, Robert Antelme, Primo Levi, Jorge Semprún, Jean Cayrol), en mettant à mal les critères moraux et esthétiques sur les camps d’exterminations et les camps de travail forcé, le Stalinisme et le Nationalisme. Notre thèse comme recherche sur les procédés littéraires de la romancière rejoint celle sur les formes d’écriture des écrivains-témoins de l’expérience des camps, comme d'Oskar Pastior. Notre analyse du texte participe à la mise en relief de la fonction esthétique de la contrainte oulipienne employée comme pharmakon au double sens de remède et de poison.La recherche sur le roman anticipe l’avancée des études sur l’oulipien Oskar Pastior et nourrit ainsi, d’une manière réciproque, un regard nouveau sur l’œuvre de la poétesse allemande de renommée mondiale. / With her latest novel Atemschaukel/The Hunger Angel (Nobel Prize) of Herta Müller co-written with Oskar Pastior, the Romanian-born German writer opens up a new line of research. With Atemschaukel/ The Hunger Angel she broaches an historical and testimonial taboo that emerges as a work with universal reach. The writer belongs to the 1.5 generation (Ruban Suleiman) who express memories not experienced in the past through imagination (Marianne Hirsch). Documenting the collective and cultural memory through the aesthetic power of recollection, the novelist belongs to the ‘community of thought’ (Catherine Coquio) of first generation ‘postmemory’ authors (like Charlotte Delbo, Robert Antelme, Primo Levi, Jorge Semprun, Jean Cayrol) by undermining moral and aesthetic criteria about the extermination and forced labour camps, Stalinism, and Nationalism. As research into the literary devices of the novelist, this thesis ties in with analysis of the forms of writing used by witness-authors coming from experience of the camps, like this of Oskar Pastior. Interpreting constraint (Formzwang) in his aesthetic fonction, this investigation concludes by declaring the constraint as a pharmakon in both senses of the word: remedy and poison. The research on this novel anticipates further development of studies on the Oulipian Oskar Pastior, and so in a reciprocal manner sheds new light on the work of the world-famous German poet.
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Matériau et forme pour rien : essai critique sur l'architecture et la notion de dispositif / Material and form for nothing : critical essay on architecture and on the notion of dispositif

Gómez Granda, Pablo Andrés 03 April 2015 (has links)
Cette thèse examine et discute la notion de dispositif telle qu'elle a émergé au sein de la philosophie française contemporaine, principalement dans les œuvres de Michel Foucault et Gilles Deleuze. Son intention est critiquer l'association en architecture du structurel et du structural et de proposer une pratique architecturale moins vouée aux agencements de milieux qu'ouverte à des situations de liberté. Pour cela, elle étudie les notions de forme et de fonction en architecture à partir d'un raisonnement d'ordre philosophique sur le « matériau». Trois temps d'une possible histoire en la matière sont envisagés. Dans le premier et le deuxième, consacrés pour l'un au béton, pour l'autre aux matériaux dits « intelligents », l'architecture apparaît dans sa liaison à un mode de l'industrie et à une économie du travail. Dans le troisième, il est montré comment mise en scène et fiction peuvent être parties prenantes d'un traitement en dispositif des matériaux. On peut ensuite sur cette base envisager d'une part de dépouiller la notion de forme de nombre de sens de nature plutôt fonctionnelle, d'autre part de mettre en tension la lecture de Michel Foucault proposée par Giorgio Agamben et de nuancer les concepts et suggestions que cette lecture implique, notamment du côté de l'économie. Tout ce travail est indissociablement architectural et philosophique. Son enjeu est d'établir le caractère essentiel, pour l'un comme pour l'autre domaine de la pensée, d'une notion de forme sans but ou de « forme pour rien ». À cette notion peut correspondre une architecture du « discontinu » dont les matériaux ne s'accordent ni à la structure ni au pouvoir des dispositifs. / This Ph.D thesis examines and discusses the notion of dispositif (device) such as it emerged within the contemporary French philosophy, mainly in Michel Foucault's and Gilles Deleuze's works. Its intention is to criticize the association in architecture of the structural and the organization, to propose an architectural practice less dedicated to the assemblages of environments, but which facilitates situations of freedom. For that purpose, this thesis studies the notions of form and function in architecture from a philosophical order reasoning on the "material". Three moments of a possible history on the material are considered. In the first two moments, dedicated to the concrete, and "small" materials respectively, architecture appears in its connection to a mode of the industry and to a labor economy. In the third moment, it is shown how the staging and fiction can contribute to transforming materials into dispositifs. On this base, we move, on the one hand, to strip the notion of form from the functional significations that surround it, while on the other hand, we put in tension Michel Foucault's reading proposed by Giorgio Agamben, putting into context the concepts and the suggestions implied in it, in regards to economy. Ali this work is indissociably architectural and philosophical. Its purpose is to establish the essential character, for both demains of thought, of the notion of an aimless form or "form for nothing ". This notion can be related to an architecture of the "discontinuity" whose materials are neither in harmony with the structure nor the power of the dispositifs.
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Le camps de réfugié.e.s : un espace d'(in)sécurités? : violences sexuelles et liées au genre au sein des camps de réfugié.e.s

De Champlain-Bringué, Isabelle 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire se veut un essai théorique analysant les situations de violences sexuelles et liées au genre au sein des camps de réfugié.e.s. Cette recherche est en effet motivée par le constat de la forte propension de ces violences, notamment domestiques, dans un espace qui se définit comme « sécuritaire », un environnement qui se doit d'offrir une certaine protection et sécurité. En empruntant un angle d'analyse féministe poststructuraliste, postcoloniale et intersectionnelle, cet essai vise à relever et à dépasser les biais de genre présents au sein des cadres conceptuels et des pratiques de l'organe principal responsable de l'assistance et de la protection des personnes réfugiées, soit le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). En théorisant sur une biopolitique de l'humanitaire, ainsi que sur l'état d'exception qui caractérise la situation d'encampement, ce mémoire démontre que dans un tel cadre de rapports inégalitaires de pouvoir qui caractérisent la gestion des camps de réfugié.e.s, les politiques d'égalité entre les genres et les stratégies de lutte contre les violences sexuelles et liées au genre menées par les organisations humanitaires se heurtent à de forts obstacles. Si les camps de réfugié.e.s ne sont pas donnés à disparaître de sitôt, une transformation dans la manière de percevoir la sécurité, ou les (in)sécurités, passant inévitablement par une démocratisation de l'espace des camps, doivent figurer au premier plan parmi les changements qui devraient être effectués pour diminuer le sentiment d'insécurité et les violences qui affectent bon nombre de réfugié.e.s, surtout les femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Migration forcée, féminisme poststructuraliste, violences de genre, biopolitique, sécurité positive.
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Construction de l'acteur " ennemi " et institution concentrationnaire : étude comparative entre les camps de Rivesaltes (sous Vichy) et de Béléné (République populaire de Bulgarie)

Gruev, Radoslav 08 November 2013 (has links) (PDF)
Notre étude s'interroge sur la construction de l'acteur " ennemi " dans l'institution sociale totale du camp de concentration à travers la comparaison de deux formes ; ceci dans des contextes sociaux, nationaux, idéologiques et étatiques différents - le camp de Rivesaltes et l'État Français et le camp de Béléné et la République Populaire de Bulgarie. Ces deux institutions sont traitées à partir de l'hypothèse de " différence de degré ", qui se décline dans les notions de " singularité " et " pluralité ", permettant de les saisir aussi bien au niveau politique qu'au niveau de l'institution concrète. Cette étude concerne la construction de la figure de l'acteur " ennemi " en partant du niveau social et politique pour arriver à la vie quotidienne au sein des deux formes concentrationnaires. Nous avons analysé la figure de l'ennemi, tout d'abord comme un produit d'une dynamique tournée vers la transformation sociale fondamentale. Nous avons également voulu comprendre les raisons d'apparition des formes concentrationnaires comme partie intégrante de ce " projet de société ", et puis nous les avons analysées à travers la vie quotidienne qui s'établit en leur sein. L'institution concentrationnaire a assuré en soi une certaine stabilité qui lui a permis de bien remplir sa fonction dans la dynamique de transformation de la société. Cette stabilité est assurée par l'insertion de l'individu dans une série de cercles, sa soumission à une forme spécifique de pouvoir qui le transforme dans son essence de personne et d'être humain, mais aussi le posant comme un acteur dans un univers interactionnel particulier. Alors, quelle est la place de l'acteur " ennemi " dans la vie concentrationnaire et quelles interactions s'établissent-elles entre les différents acteurs au sein des camps ?
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Communication publique et formes de gouvernabilité contemporaines de l'Etat. Le cas de l'homosexualité dans les campagnes de prévention du sida en France (1987-2007).

De Oliveira, Jean-Philippe 27 September 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse traite de la communication publique en s'appuyant sur le cas des campagnes de prévention du sida en France et plus particulièrement sur les enjeux liés à la mise en scène des homosexuels dans les campagnes dites " grand public ". La communication publique est appréhendée comme un instrument politique participant à la diffusion et à l'acceptation de nouvelles normes sociales, liées dans notre présent travail au dispositif de sexualité. La thèse s'attache ainsi à démontrer que la mise en scène des homosexuels répond au moins autant à une stratégie de légitimation en faveur des homosexuels par l'Etat qu'à des objectifs de santé publique. Elle analyse également l'acquisition de la légitimité de l'Etat à communiquer sur le thème de la sexualité de 1987 à 2007 ; légitimité qui s'appuie sur la dimension biopolitique du pouvoir. Enfin, la thèse soulève des questionnements liés à la médiation entre l'Etat et les citoyens. Elle présente les rapports de force entre associations et pouvoirs publics ; l'intégration de ces premières dans les mécanismes de décision et l'affaiblissement de la dimension politique de ce que nous avons analysé comme un espace public sociétal lié à la lutte contre le sida. Les résultats présentés s'appuient sur une analyse des campagnes diffusées en France par l'Etat de 1987 à 2007 ; un corpus de documents (plans nationaux de lutte contre le sida ; discours de ministres ; dossiers de presse liés aux campagnes) et des entretiens semi-directifs menés avec des acteurs clefs de la prévention du sida.
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Communication publique et formes de gouvernabilité contemporaines de l'Etat : le cas de l'homosexualité dans les campagnes de prévention du sida en France (1987-2007)

Oliveira, Jean-Philippe de 27 September 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse traite de la communication publique en s'appuyant sur le cas des campagnes de prévention du sida en France et plus particulièrement sur les enjeux liés à la mise en scène des homosexuels dans les campagnes dites " grand public ". La communication publique est appréhendée comme un instrument politique participant à la diffusion et à l'acceptation de nouvelles normes sociales, liées dans notre présent travail au dispositif de sexualité. La thèse s'attache ainsi à démontrer que la mise en scène des homosexuels répond au moins autant à une stratégie de légitimation en faveur des homosexuels par l'Etat qu'à des objectifs de santé publique. Elle analyse également l'acquisition de la légitimité de l'Etat à communiquer sur le thème de la sexualité de 1987 à 2007 ; légitimité qui s'appuie sur la dimension biopolitique du pouvoir. Enfin, la thèse soulève des questionnements liés à la médiation entre l'Etat et les citoyens. Elle présente les rapports de force entre associations et pouvoirs publics ; l'intégration de ces premières dans les mécanismes de décision et l'affaiblissement de la dimension politique de ce que nous avons analysé comme un espace public sociétal lié à la lutte contre le sida. Les résultats présentés s'appuient sur une analyse des campagnes diffusées en France par l'Etat de 1987 à 2007 ; un corpus de documents (plans nationaux de lutte contre le sida ; discours de ministres ; dossiers de presse liés aux campagnes) et des entretiens semi-directifs menés avec des acteurs clefs de la prévention du sida.
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Le gouvernement de la vie dans les sociétés libérales : une relecture critique de la perspective biopolitique chez Michel Foucault, Nikolas Rose et Giorgio Agamben

Borduas, Joël 11 1900 (has links) (PDF)
L'un des constats fondamentaux qui se dégage de l'œuvre de Michel Foucault est celui d'une inscription moderne du biologique dans le politique. Ce constat marque ainsi l'ouverture d'une perspective biopolitique, qui propose une analyse transversale reliant les rapports de pouvoir, les modes d'objectivation du savoir, ainsi que les modes de production du sujet moderne. Dans le cadre de ce mémoire, nous tenterons de cerner la pertinence actuelle de l'approche biopolitique comme outil pour une analyse sociologique critique des sociétés libérales contemporaines. Pour ce faire, nous proposerons une analyse synthétique et comparative des travaux de trois auteurs, qui incarnent chacun un moment-clé dans la problématisation de la biopolitique : Michel Foucault pour son articulation initiale à travers une analyse positive et relationnelle des techniques de pouvoir sur l'individu et la population, Nikolas Rose pour son actualisation sociologique des thèses de Foucault dans le champ contemporain de la santé, ainsi que Giorgio Agamben pour sa réarticulation théorique de la perspective biopolitique avec celle du pouvoir souverain. Nous proposerons donc une synthèse critique des différentes notions et conceptions qui se dégagent du corpus de chaque auteur, en les confrontant entre elles ainsi qu'à des objets sociologiques contemporains qui ont trait à l'encadrement de la vie humaine, prise à la fois comme sociale et biologique. Nous dégagerons ainsi le mode particulier de problématisation de la vie qui se dégage des textes de chacun de nos auteurs, dans le but d'interpréter leur signification en regard des mutations politiques de la modernité. Finalement, nous soulignerons la portée et les limites de leurs analyses respectives afin de faire émerger les caractéristiques d'un « gouvernement de la vie » dans les sociétés libérales contemporaines. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : assujettissement, biopolitique, biopouvoir, Giorgio Agamben, gouvernementalité, Michel Foucault, médecine, modernité, Nikolas Rose, norme, politique, population, pouvoir, santé, savoir, société libérale, souveraineté, subjectivation, sujet.
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Pour un art biocritique: sexualité et action politique.

Mancilla Valdez, Esmeralda 22 June 2013 (has links) (PDF)
Résumé. L'art intègre parfois dans ses processus créatifs les témoignages corporels, sexuels, personnels et subjectifs/subjectivants de l'artiste, mais aussi de sujets sociaux qui s'opposent aux constructions sociales et culturelles imposées par le(s) biopouvoir(s) hégémonique(s). Cette thèse présente un art biocritique capable de reconnaître la potentialité esthétique et artistique des témoignages et des vécus qu'il intègre en tant que matériel plastique à sa biocritique artistique. Elle a pour objectif de proposer une théorie et une méthode de déconstruction esthétique permettant d'observer et de rendre observable les potentialités esthétiques des corporalités et sexualités subjectivantes considérées comme " abjectes " par le biopouvoir en tant qu'actions biocritiques esthético-politiques. Pour ce faire, le présent travail a mis en valeur la potentialité esthétique de l'autoérotisme et de l'orgasme, en tant qu'actions biocritiques menées dans le cadre de " l'Œuvre multiorgasmique collective ".

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