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L'épaisseur du temps : ses effets esthétiques dans l'architecture / The thickness of time

Schambach, Georges 24 June 2017 (has links)
La présente thèse vise à défendre la valeur esthétique du temps inscrit dans l’architecture. Elle considère le temps à travers la notion d’événement qu’elle met à l’épreuve sur un objet : le village de Viens dans le Vaucluse. L’événement du temps inscrivant partout des inégalités et des différences, l’analyse systématique de l’architecture permet de construire une grammaire plastique du temps. Cette grammaire se caractérise par l’hétérogénéité des matériaux, des actions et des usages qui participent chacun à leur manière et dans leurs interactions à la temporalisation de l’architecture. Le temps architectural se dialectise selon deux lignes complémentaires, celle de la rencontre d’une part, celle de l’entropie et du désordre de l’autre. Si les inégalités produites par le temps se manifestent dans des singularités irréductibles les unes aux autres, les conditions d’existence du bâti créent une expérience commune dont l’architecture témoigne par une résolution harmonieuse des tensions que le temps engendre. La question grammaticale se double d’une question d’ordre déontologique. Il s’agit alors de se demander comment on produit le présent et ce qu’on fait du passé architectural. Le temps architectural étant foncièrement hétérogène, rapports de temporalités distinctes, la question déontologique du temps consacre le présent comme temps de référence. Dans ce présent hétérogène la photographie joue un rôle crucial : en éternisant le temps dans la prise de vue et en créant des rapports nouveaux par la juxtaposition de ses images. La photographie, et après elle les différents supports de mémorisation et de communication, inventent un temps nouveau qui ne se lit plus sous la forme d’une histoire linéaire mais sous la forme de cohabitations continues de temporalités. / This thesis supports the view of an aesthetic value of time as inscribed in architecture. It considers time under the notion of event, as implemented in a case study : the village of Viens in Vaucluse. Since the specificity of time is to inscribe differences and inequalities everywhere, a systematic analysis of architecture should build a visual time grammar. The latter is characterized by the heterogeneity of materials, actions, and uses which, each in its own way and interactions, participate to the temporalisation of architecture. Architectural time consists in two dialectical and complementary lines : that of the encounter on one hand, and that of entropy and disorder on the other hand. Even if the differences produced by time manifest themselves in irreducible singularities, the living conditions of built architecture makes possible an experience where tensions created over time are harmoniously resolved.A deontological issue adds up to the grammatical one : how does one include architectural past into present propositions? Architectural time being radically heterogeneous, made from distinct temporalities, the deontological issue of time institutes the present time as reference. In such an heterogeneous times pattern, photography has a key role by fixing eternity in a single shot and creating new relationships through the juxtaposition of pictures. Photography, and later on the new memorisation and communication media, invent a new type of time which doesn’t read in the form of a linear narrative any more, but of continuous cohabitations of temporalities.
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Non-lieux. Hors-temps. Pour une iconographie contemporaine et photographique de la saudade / Withdrawals places. Out of time. For a contemporary and photographic iconography of the saudade

De Jesus, Samuel 07 July 2010 (has links)
Quels liens la saudade, expression majeure de la littérature portugaise du XVIe siècle peut-elle a priori entretenir vis-à-vis de la photographie contemporaine ? Si la saudade, phénomène que le poète Almeida Garett apparenta à une « délicieuse douleur du cœur » née de la piqûre d’«une cruelle épine », éveille le souvenir d’un être ou d’un lieu chers – dont l’absence, le manque ou la perte nous cause autant de tristesse que joie –, elle demeure difficilement traduisible, et reste souvent assimilée à la mélancolie. Pourtant la saudade se révèle aussi comme une pensée singulière opérant une synthèse temporelle et spatiale de l’expérience que l’homme éprouve vis-à-vis du monde, un montage « virtuel » régi comme un véritable agencement d’images. Comment ce sentiment peut-il dès lors trouver dans la photographie lieu de représentation? Quels symptômes, quelles « marques » viennent ainsi nous révéler ses possibles formes d’application? Quels paradoxes peuvent aussi surgir, dès que nous tentons de retirer depuis leur dormance ou révéler présent par leur absence, tout ce qui fut mais qui n’est plus, ou peut-être, l’espoir de ce qui n’est pas encore advenu? C’est à ses questions majeures que cette thèse tentera de répondre, en explorant un corpus constitué principalement parmi un choix de photographies françaises et brésiliennes contemporaines, mais qui n’omet pas néanmoins d’autres sources visuelles qu’il s’agisse de peintures, de gravures, ou encore de films, de performances ou d’installations souvent éphémères. C’est aussi tenter de comprendre comment ce concept vient finalement composer une iconographie photographique d’une image-saudade qui se révèle elle-même riche, complexe et paradoxale. / Which relations can the saudade, major expression of the Portuguese literature of the XVIth century, maintain a priori with contemporary photography? If saudade, phenomenon described by the poet Almeida Garett as a « delicious pain of the heart », born of the puncture of « a cruel spine », wakes up the remembrance related to a beloved being or place – whose absence, lack or loss cause us as much sadness as joy –, remains not easily translatable, and often continues to be comparable with the melancholy. However saudade also appears as a singular thought operating a temporal and spatial synthesis coming from man’s experience of the world, a « virtual » collage governed like a true layout of images. How can this feeling consequently find in photography a place of representation? Which symptoms, which “marks” thus come to reveal us its possible forms of application? Which paradoxes can also emerge, as soon as we try to withdraw them since their dormancy, or to reveal présent by their own absence, all that was, one day, but which is not anymore, or perhaps, the peculiar hope of what has not occurred yet? It is with these main questions that this thesis will try to answer, by exploring a corpus made up mainly among a choice of French and Brazilian contemporary photographs, but does not omit nevertheless other visual sources, such as paintings, engravings, films, performances, or often ephemeral installations. It is also trying to understand how this concept finally comes to compose a photographic iconography of an image-saudade which reveals itself as rich as complex and paradoxal.
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Arts plastiques et approches interculturelles dans l'enseignement du français langue étrangère en Chine aujourd'hui / Visual arts and intercultural approaches in teaching French as a foreign language in China today

Guo, Yinghong 25 June 2013 (has links)
L’expression artistique témoigne d’un imaginaire universel, partagé par toutes les cultures, et traduit les valeurs fondamentales. S’il y a une dimension universelle, l’art est aussi un langage qui envoie aux spécificités propres à chaque culture. Dans le contexte de l’enseignement du français langue étrangère (FLE) en Chine, force est de constater le peu d’intérêt manifesté à l’égard de la culture en général, et encore moins aux arts plastiques en particulier. C’est à partir de ce constat que nous formulons le projet à la base de cette thèse qui consiste à introduire un enseignement artistique au sein de la classe de FLE en Chine. Les objectifs de cette recherche sont les suivants : dégager une réflexion à partir de la dimension humaniste véhiculée par l’histoire de l’art en Europe ; repenser la pédagogie de l’apprentissage du FLE en s’appuyant sur la dimension esthétique des cultures chinoise et occidentale ; enfin, formuler concrètement un projet d’enseignement où les arts plastiques viennent enrichir les représentations culturelles des apprenants.Ce travail comprend deux parties: la première partie a pour but de contextualiser l’enseignement du FLE en Chine dans une perspective historique. De l’éducation traditionnelle confucéenne et taoïste à l’avènement de l’humanisme qui rayonne sur toute l’Europe depuis le XVIe siècle, notre propos est de mettre en exergue la valorisation d’un enseignement du FLE en Chine grâce à la formation des jeunes apprenants aux savoirs cognitifs et émotionnels issus de l’histoire de l’art. La deuxième partie met en forme une méthode d’analyse fondée sur des corpus d’oeuvres d’art classés par thème. De l’art traditionnel à l’art contemporain, de l’art chinois à l’art occidental, nous plaçons les arts plastiques à la croisée des cultures orientale et occidentale afin d’établir des comparaisons favorables au développement des compétences esthétique, interculturelle et transculturelle chez les apprenants chinois.Ainsi, cette recherche met en oeuvre les approches interculturelles qui enrichissent l’enseignement du FLE en Chine. Elle s’inscrit dans une perspective humaniste qui semble dominer désormais les réformes éducatives que la Chine entreprend depuis quelques années pour accompagner le mouvement de mutation irréversible. / Arts express an imaginary universe, shared by all cultures and translate the core values of their fundamental values. If there is a universal dimension of artistic expression, the art is also a language that refers to the specific characteristics of each culture. In the context of teaching French as a foreign language (FFL) in China, there is a clear lack of interest in culture in general, and even less to the visual arts in particular. It is from this observation that we ground the base of this thesis which is meant to introduce an art education in the classroom of FFL in China. The objectives of this research are the following: firstly, make a clear reflection over the humanistic dimension through the history of art in Europe; secondly, rethink a FFL teaching method, based on the aesthetic dimension of Chinese and western culture; thirdly, formulate a concrete education project where arts could enrich the cultural representations of learners.This work consists of two parts: the first part is to contextualize the teaching of FFL in China from a historical perspective. From the Confucian and Taoist traditional education to the European humanism since the sixteenth century, our intention is to highlight the value of FFL education in China by training young learners with cognitive and emotional knowledge from the history of art. The second part deals to apply our analysis to the corpus of art works, selected by theme. From traditional art to contemporary art, from Chinese art to Western art, we put the arts on the crossroads of Eastern and Western cultures so as to establish the favorable comparisons and to develop the aesthetic, intercultural and transcultural skills of Chinese learners.Thus, this research adopts intercultural approaches to enrich the teaching of FFL in China. It is from a humanistic perspective that such irreversible change prevails nowadays in the educational reforms in China in recent years.
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Genèse des gestes professionnels de l'accompagnement de la rencontre avec l’œuvre d'art chez des enseignants spécialistes et non spécialistes : une enquête au croisement de la didactique des arts visuels et des sciences de la formation / Professional background of actions for accompanying the meeting with artwork in specialist and non -specialist teachersand no specialists : an investigation at the crossroads of teaching visual arts and science education

Rivière, Mary-Eve 22 November 2014 (has links)
L'évolution des pratiques d'enseignement des arts visuels et arts plastiques dans le cadre de la commande institutionnelle préconise le recours à l'œuvre d'art authentique. Par ailleurs, l'enseignement des arts doit contribuer, au-delà de ses apports propres aux « apprentissages fondamentaux » aussi bien culturels que techniques.La mise en place et en œuvre, l'exploitation de la situation de rencontre avec l'œuvre ainsi définie requiert de la part des enseignants un ensemble de compétences qui demandent à être éclairées et problématisées. La recherche porte sur la genèse de gestes professionnels, sur le rapport à l'œuvre et le développement de compétences professionnelles, ainsi que sur la nature des objets d'enseignement, (transposition des savoirs de référence, compétences d'ingénierie didactique, articulation des savoirs spécifiques avec les « apprentissages fondamentaux » et socialisation scolaire). La problématique s'est construite sur des questions qui croisent le rapport à l'œuvre de ces enseignants, les gestes professionnels et la construction d'une théorie que nous avons explicitée comme une « théorie personnelle-en-acte ».Le recueil de données s'est fait au niveau de l'école primaire et du collège. L'enquête a intégré la spécificité d'une école maternelle possédant une Petite Galerie (espace spécifique dédié dans l'établissement où les élèves, très jeunes rencontrent des œuvres d'art « authentiques » ou réelles). Elle a apporté un éclairage sur les pratiques pédagogiques des enseignants.Les méthodologies s'appuient sur l'enquête de terrain par observation participante, l'entretien d'explicitation de type Vermersch et l'analyse du discours. Les cadres théoriques confrontent des angles d'attaque habituellement cloisonnés : esthétique, sciences de l'art, histoire des arts (Goodman, Arasse, Pélissier, Château...) ; sociologie (Heinich, Lahire) ; la didactique des arts visuels, arts plastiques (Chanteux, Gaillot, Lagoutte, Reyt...) et la didactique comparée des arts (Goodman, Rickenmann...); la théorie du développement professionnel dans les situations (théorie de l'action située, des gestes professionnels).Le rapport à l'œuvre s'est construit dans une dynamique familiale, scolaire et professionnelle et la recherche de la genèse de ce rapport à l'œuvre nous fait constater le rôle joué par certaines rencontres séminales. Les éléments d'une théorie personnelle de l'art, de l'œuvre, de l'expérience qui sous-tendent ce rapport à l'œuvre, montrent une interdépendance. La rencontre de l'art favorise la mise en place de cette « théorie-en-acte ». Enfin, le rapport à l'œuvre de nos interlocuteurs détermine leur pratique professionnelle : des liens entre rapport à l'œuvre, conceptions et gestes professionnels clefs de leur métier, ont été mis en évidence. / Changes in teaching practices of the visual arts visual arts in the context of institutional control and advocates the use of authentic artwork. In addition, arts education should contribute beyond his own contributions to the "basic skills" as well as cultural techniques.The establishment and implementation, operation of the meeting situation with the work thus defined requires that teachers with a set of competencies that need to be informed and problematized. The research focuses on the genesis of professional acts on the report at work and the development of professional skills, as well as the nature of educational objects (translation of reference knowledge, didactic engineering skills, articulation specific knowledge with the "basic skills" and academic socialization). The problem is built on issues that cross the relation to the work of these teachers, professional acts and building a theory we explained as a "personal theory-in-action."Data collection was done at the elementary and middle school. The investigation has included the specificity of a kindergarten with a Small Gallery (specific space dedicated in the institution where students encounter very young art "authentic" or real). She shed light on teaching practices.The methodologies are based on fieldwork through participant observation, maintenance of explaining Vermersch type and discourse analysis. Theoretical frameworks confront angles of attack usually compartmentalized: aesthetics, art sciences, art history (Goodman, Arasse Pelissier, Castle ...) Sociology (Heinich Lahire); the teaching of visual arts, visual arts (Chanteux, Gaillot, Lagoutte, Reyt ...) and comparative arts teaching (Goodman, Rickenmann ...) theory development in professional situations (theory of situated action, professional gestures).The report on the work was constructed in family dynamics, school and work and the search for the origins of this report at work makes us see the role played by some seminal events. The elements of a personal theory of art, the work experience behind this report to work, show an interdependence. The meeting of art promoting the establishment of this "theory-in-action." Finally, the relation to the work of our interlocutors determines their professional practice: links between relation to the work, designs and professional acts keys to their profession, were highlighted.
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L'atelier bruxellois des du Quesnoy :catalogue raisonné et pratiques d'atelier

Patigny, Géraldine 07 May 2020 (has links) (PDF)
La dynastie du Quesnoy est constituée de Jérôme le Vieux (Béthune, ca 1570-Bruxelles, 1650), arrivé à Bruxelles en 1594, et de ses deux fils :François (Bruxelles, 1597-Livourne, 1643) et Jérôme le Jeune (Bruxelles, 1602-Gand, 1654). Néanmoins, seules la vie et l’œuvre de François du Quesnoy, qui avait connu à Rome une brillante carrière, avaient été l’objet d’études approfondies. La condamnation au bûcher de Jérôme le Jeune en 1654 pour sodomie avait entraîné dans son sillage la considération que la critique aurait pu porter à son œuvre. Ce dernier avait pourtant lui aussi connu une importante ascension sociale et artistique, en devenant le sculpteur, statuaire et architecte de la cour de Léopold Guillaume (1647-1656), alors gouverneur des anciens Pays-Bas. Cette thèse étudie sous un angle neuf la biographie et la production de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Les questionnements sous-jacents à la recherche portent autant sur le dynamisme et le contexte de la sculpture bruxelloise durant la première moitié du XVIIe siècle, que sur l’existence d’une transmission intergénérationnelle au sein de l’atelier. L’analyse des sculptures du catalogue tend, une fois dégagée des présupposés largement diffusés à travers l’histoire de la sculpture flamande, à présenter de manière inédite les apports et l’originalité de cet atelier. Ces apports avaient en effet été occultés d’une part, par l’importante contribution de François du Quesnoy et, d’autre part, par celle, non moins importante, de Rubens, envisagé par beaucoup comme l’unique fondateur de l’art baroque flamand. Ce travail fournit également le premier catalogue raisonné des deux artistes.La reconstitution du fonctionnement de l’atelier (composition, pratiques, collaborations extérieures, spécialisations, tâches principales et secondaires, matériaux mis en œuvre et technique) a permis de présenter de nombreuses découvertes et de montrer un changement dans la pratique de la sculpture entre le père et le fils ;cette reconstitution s’insère dans un cadre prédéfini par la corporation des Quatre Couronnés, dont l’organisation a aussi été étudiée dans ses rapports avec l’atelier. À partir d’une analyse pointue du catalogue des deux sculpteurs, plusieurs caractéristiques typiques de la manière des du Quesnoy et de nombreux apports, notamment à l’iconographie, ont été révélés. La particularité du schéma iconographique de plusieurs groupes figurant Sainte Anne et la Vierge, outre la nouveauté dans la présentation du thème, a permis d’établir pour la première fois une filiation entre l’œuvre de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Du Quesnoy le Vieux apparaît désormais comme un artiste ouvert à divers courants artistiques, mêlant l’art du XVIe siècle flamand et français, ainsi que l’antique. L’œuvre de Jérôme le Jeune, qui constitue une sorte de livre ouvert sur le parcours du sculpteur, entre Flandre, Italie et Espagne, a instillé dans la sculpture flamande une veine baroque originale. Ses productions ont souvent fixé dans le marbre certains évènements de l’histoire de ses commanditaires, au rang desquels l’évêque de Gand Antoine Triest (1576-1657) ou le gouverneur des anciens Pays-Bas du Sud, Léopold Guillaume. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Confluence : Arts plastiques, élèves à risque et système proprioceptif

Choquette, Annie January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Esthétique de l'oeuvre et/ou esthétique des effets. Continuité et/ou rupture dans les arts plastiques contemporains : vers une esthétique de la réception ? / Work's esthetic and/or effect's esthetic. Continuity and/or breaking in the contemporaries plastics arts : towards a reception's esthetic ?

Bernard-Faivre, Dominique 20 January 2012 (has links)
Notre thèse aborde la question de la beauté dans les arts plastiques d'aujourd'hui. Celle-ci en effet ne va pas de soi, si l'on en croit notamment les multiples publications manifestant un rejet de l'art contemporain. Peut-on parler, actuellement, d'une esthétique de l'œuvre renvoyant à une science du beauté à une satisfaction d'ordre essentiellement intellectuel? Soit de beauté intrinsèque qui, comme dans l'art de la Renaissance, relève tant de l'harmonie et de la justesse de ses formes que de la légitimité de son contenu, grâce à la mise en évidence du bien-fondé de la mimêsis, de la perspective ou des motifs religieux ? Ou bien faut-il plutôt, pour pouvoir juger de la valeur esthétique de l'art contemporain, accorder une place de choix à la singularité de ses causes et effets, en opérant notamment un inévitable glissement vers une science du sensible ? Or notre parallélisme entre "esthétique de l'œuvre" et "continuité" dans l'histoire de l'art d'une part, puis "esthétique des effets" et éventuelle "rupture" d'autre part, nous a conduits à interroger d'abord ces éléments de rupture tels que le refus de la profondeur ou de la représentation figurative, mais aussi celui de la réalisation ouvragée et de la matière noble. Mais il nous a aussi amenés, malgré des conditions politiques ou techniques spécifiques de réalisation, à nous pencher sur une véritable poiêsis contemporaine. Car avec les œuvres plastiques de notre époque, il s'agit bien, toujours et incontestablement, d'art et même "d'épiphanie", dès lors que l'on s'en réfère à la vision ontologique et apologétique du philosophe François Dagognet / Our thesisconcerns the question of beauty in the contemporaries plastic arts. But this one does not without saying, if we consider the simple fact of the numerous publications concerning the rejection of contemporary art. May we speak, today, of a "work's esthetic" which refers to a "science of beauty" and to an essentially intellectual satisfaction? We mean an intrinsic beauty, like the one of the Renaissance's art, concerning as much the harmony as the exactness of the forms or the legitimacy of its contents. We mean an art which puts in a prominent position the mimêsis, the perspective's method or the religious motifs. Or would not it be better, in the intention to become able to judge of the esthetic value of contemporary art, to give a first place to the singularity of his causes and effects, at the same time we slide towards a "science of the sensibility" ? In fact, our parallelism between "work's esthetic" and "continuity", then between "effect's esthetic" and a possible "breaking" makes us think about reasons of this breaking, such as the refusal of profundity or as the figurative representation, as well asthe rejection of construction works or noble material. However, we have succeded to consider contemporary art as a real and new poiêsis, in spite of his specific political and technical ways of realisation. And we may assert that, today, undeniably, it is the matter of real art, and even of "epiphany", as soon as we refer to the ontological and laudatory point of view of the philosophe François Dagognet
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Une américanisation « invitée » ? : l’américanisation culturelle du Brésil en temps de Guerre froide : acteurs, médiateurs et lieux de rencontres (1946-1978) / An "invited " americanisation ? : the cultural americanisation of Brazil during the Cold War : actors, mediators and meeting places (1946-1978)

Soares Rodrigues, Simele 01 October 2015 (has links)
S’inscrivant dans l’histoire des relations culturelles internationales, cette thèse porte sur la seconde vague d’américanisation culturelle du Brésil (1946-1978). Elle s’interroge sur la notion d’américanisation, sur ses acteurs et décideurs et sur leurs moyens d’action, ainsi que sur les lieux de rencontres culturels entre le Brésil et les États-Unis. Dans un contexte politique international bipolaire, la seconde américanisation culturelle du Brésil s’insère dans une Guerre froide« périphérique », celle qui dépasse l’axe États-Unis - Union Soviétique : elle est conduite par un réseau complexe de décideurs artistiques, convaincus de l’importance du renforcement de l’amitié continentale américaine. Pour cela, la culture, sous toutes ses formes, s’avère un outil de politique étrangère relevant du soft power, mais aussi un instrument privilégié, voire une « arme » actionnée par des décideurs privés. Cette thèse s’intéresse aux acteurs et médiateurs individuels ou collectifs, à titre étatique ou privé, ainsi qu’à leurs actions culturelles contribuant à la diffusion de l’American Way of Life dans l’axe Rio de Janeiro - São Paulo. Les Brésiliens eux-mêmes, individus comme autorités politiques ou institutions privées, occupent une place déterminante dans cette démarche d’alignement culturel : les Brésiliens invitent ainsi volontiers des artistes états-uniens et organisent ou reçoivent avec sympathie des manifestations culturelles en provenance du « grand frère ». Cette participation brésilienne volontariste conduit l’approche de cette étude : celle d’une américanisation largement « invitée » dans les musées, galeries, théâtres ou instituts culturels brésiliens. Ces lieux de rencontres et domaines culturels ont jusqu’alors été peu analysés par l’historiographie ; mais ils s’avèrent fondamentaux pour la compréhension tout aussi bien de la place attribuée au Brésil dans les circuits internationaux artistiques dans le contexte bipolaire, que de la présence culturelle états-unienne au Brésil ou de la nature des relations internationales des deux géants américains lors de la Guerre froide culturelle. / As a part of the history of the international cultural relations, this thesis focuses on the second wave of the cultural americanisation of Brazil (1946-1978). It questions the notion of americanisation, its actors, its decision makers and their means of action, as well as the cultural meeting places between Brazil and the United States. In a bipolar international political context, the second cultural americanisation of Brazil takes place in a « peripheral » Cold War which oversteps the axis United- States - Soviet-Union. It is realized by a complex network of decision makers who believe in the importance of the strenghtening of the American continental friendship. For that purpose, culture in all its different forms proves to be useful for the « soft power » foreign politic and to be an ideal tool, a true « weapon », in the hands of the private decision makers.This thesis focuses on the actors and the individual or collective mediators, private ones or public ones, as well as on their cultural actions which help to spread the American Way of Life over the axis Rio de Janeiro - Sao Paulo. The Brazilians, individuals, political authorities or private institutions occupy a key place in this cultural alignement process: they invite artists from the United-States willingly and organise or receive cultural events from the « big brother » with sympathy. This voluntary Brazilian participation leads the process approach of this work: a widely « invited » americanisation in the museums, galleries, theaters or Brazilian cultural instituts. These meeting places and cultural areas have not yet been much analysed by the historiography; but they are fundamental for the comprehension of the place given to Brazil in the international art circuits in the bipolar context, for the comprehension of the cultural presence of the United States in Brazil and for the nature of the international relations of the two giants during the cultural Cold War.
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Les artistes de la Société libre des Beaux-Arts :posture collective et carrières individuelles dans le monde de l’art en Belgique (1860-1880)

Berger, Emilie 01 April 2019 (has links) (PDF)
1868, Bruxelles, trente-quatre artistes, principalement des peintres belges, s’organisent en groupe sous la dénomination de « Société libre des Beaux-Arts ». Parmi eux, de nombreux peintres tenants du réalisme tels que Louis Artan, Alfred Verwée, Louis Dubois, Félicien Rops et Marie Collart. Désireux d’enrôler de nouveaux membres, ils publient leurs statuts et leur programme dont les axes principaux sont l’opposition au dogmatisme des peintres « conservateurs » et l’appui d’un « renouvellement des arts » à l’aune de la « liberté », du « progrès » et d’un respect de « (…) l’école nationale ». Durant son existence, la société organisera trois expositions en marge de l’institution et se munira d’une revue L’Art libre. / En se focalisant sur la Société libre des Beaux-Arts (1868-1876) et ses artistes, notre thèse a pour objectif de contribuer à l’étude du fonctionnement et de la restructuration du monde artistique en Belgique dans la seconde moitié du XIXe siècle. La création d’une société d’artistes véhiculant des valeurs tant identitaires qu’esthétiques constitue en effet une nouvelle façon de s’imposer comme artiste dans la sphère publique. Auparavant, seules les infrastructures étatiques (Salons, Musées, Classe des Beaux-Arts, etc.) posaient les critères de mise en valeur d’une élite artistique. / Par le biais d’une étude des stratégies médiatiques et commerciales de la société et des trajectoires professionnelles de quarante-trois peintres membres, nous proposons de confronter la posture collective d’artistes « indépendants » véhiculée à la réalité de leurs pratiques. Quels étaient les enjeux d’une telle structure adoptant une posture d’avant-garde à l’image de celle qui s’était forgée quelques années plus tôt à Paris ? Derrière cette construction identitaire, peut-on véritablement considérer ces artistes comme des « révolutionnaires » et des « indépendants » ? Qui étaient ces artistes ? Où exposaient-ils et quel type d’œuvre montraient-ils ? Ont-ils pu compter sur les moyens d’automédiation mis en place par le groupe pour assurer leur reconnaissance, trouver un public et vivre de leur art ? Quel fut leur rapport effectif aux institutions officielles ?Il s’agit d’observer les actions concrètes posées par ces acteurs afin d’assurer leur émergence et leur reconnaissance dans un champ artistique en mutation. Pour ce faire, nous avons ciblé trois « moyens de médiation » soit trois moments de mise en relation de leur personne et de leurs œuvres avec le public que sont l’exposition, la critique d’art et le marché de l’art. / My research is focused on the careers of the painters who were members of the « Société libre des Beaux-Arts » (1868-1876), Belgium's first independent association of artists based on an aesthetic principle. With the aim of increasing the recognition and visibility of naturalistic paintings on the art scene, the association organized several exhibitions and published periodicals by supporting art critics. The « Société libre des Beaux-Arts » included approximately forty painters such as L. Artan, L. Dubois, C. Meunier and F. Rops. By analysing their use of exhibitions and the media, their critical reception and their place in the art market, I try to explore the emergence of the « independent artist » and the eventual transition from « the academic system » to « the dealer-critic system » in Belgium. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Confluence : Arts plastiques, élèves à risque et système proprioceptif

Choquette, Annie January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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