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Politiques de la parole filmée dans le cinéma de fiction. A quoi pensent les films quand ils parlent? / Politics of the filmed speech in fiction films. What do films think about when they talk ?

Verraes, Jennifer 07 December 2012 (has links)
Se pourrait-il que le cinéma ne se soit pas mis à parler parce qu’il avait quelque chose à dire, mais afin de faire parler la parole, de la mettre sur écoute, de renseigner les imaginaires discursifs qui configurent notre expérience commune ? Se pourrait-il que le langage soit ainsi inscrit au cœur du septième art, comme il fut au centre des savoirs de la modernité théorique ? Notre époque a inventé les moyens de reproduire techniquement la parole, mais n’a sans doute pas tout à fait pris la mesure de la révolution anthropologique induite par la visibilité exceptionnelle que ceux-ci lui donnent. Nous partons de l’hypothèse qu’il y a une pensée cinématographique du langage et de ses usages, un savoir (esthétique, rhétorique, poétique) qui s’ajoute à la parole dès lors qu’elle est représentée dans les films. Plaçant la parole filmée au centre de l’analyse de quatre fables cinématographiques — Fury (1936) de Fritz Lang, Fail Safe (1963) de Sidney Lumet, Salò (1975) de Pier Paolo Pasolini et Film Socialisme (2010) de Jean-Luc Godard —, ce travail donne à entendre quatre "leçons de langage", interrogeant les puissances et les infortunes de la parole dans un monde persuadé qu’il communique massivement. À quoi pensent les films quand ils parlent ? Entre autres choses, ils méditent la portée sociale et politique des actes de parole. / Could it be that movies did not started talking because they had something to say, but in order to make the speech speak, to overhear it, to inform the discursive imaginaries that shape our common experience ? Could it be that language is at the very heart of the art of film, as it has been at the centre of modern theoretical knowledges ? Our times have invented the means of reproducing speech technically, but we have probably not fully appreciated the importance of the anthropological revolution induced by the exceptional visibility that it provides to it. Our hypothesis is that there is a cinematographic thought of language and of its uses, an aesthetical, rhetorical and poetical knowledge that is added to speech when it is represented in films. Putting the filmed speech in the centre of the analysis of four cinematographic fables — Fritz Lang’s Fury (1936), Sidney Lumet’s Fail Safe (1963), Pier Paolo Pasolini’s Salò (1975) and Jean-Luc Godard’s Film Socialisme (2010) — our work proposes four « language lessons », questioning the powers and misfortunes of speech in a world convinced that we communicate massively. What do films think when they talk ? Among other things, they meditate the social and political significance of speech acts.
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La crise de la modernité poétique arabe : La poésie marocaine entre la fin des années vingt et le milieu des années quatre-vingt comme exemple / The Arabic Poetic modernity crisis : the moroccan poetry from the late nineteen twenties to the middle of the nineteen eighties for example

El Ansari, Moulay Brahim 03 December 2011 (has links)
Au moment où la scène poétique au Moyen Orient était ébranlée par un bouleversement inouï du point de vue de la forme et du style, le mouvement littéraire et intellectuel marocain, dont la poésie s’abandonnait durant les trente premières années du XXème siècle, à une torpeur et à un anachronisme dont il avait du mal à s’arracher. L’onde de choc orientale finira avec le temps par atteindre les poètes marocains,mais leurs tentatives timides et embarrassées, ne seront pas à la mesure des espoirs escomptés.Dans les années soixante-dix, un groupe de poètes marocains animé par une ambition incoercible, attentif à la refonte et empressé - à coups de manifestes et de textes émancipés - d’en finir avec le legs mitigé des poètes de la modernité des années soixante, va s’engager dans une écriture désencombrée de toutes contraintes. Ni le poème classique, ni le poème de vers libre ne les convainc plus. Ils veulent la rupture.Cette radicalisation délibérée, transgressive qui va toucher la langue, la grammaire, la signification et les rythmes, et va conduire à une crise poétique et à mettre des obstacles entre le lecteur et la poésie moderniste”. / During the early twenty years of the 20 th centry, the intellectual and literarymovement in Morocco was outdated. The poetry of that time also kept on reproducingthe same old poetic genres. In the course of time the moroccan poets will realise that thearabic poetic movementhad reached a high level researching new styles and new forms.Influenced by theconcept of revival, the moroccan poets attempted to go beyond the bounds oftraditional poetry.However, their attempts remained very limited. The 1970s, in Morocco, werecharaterised by the birth of an ambitious group of poets. As early as their first texts,they asserted their longing to go beyond the experience of the 1960s, and to write a textthat is free from any constraint related to the classical poem or the free verse one. Neverthe less, their radical modernist experience will transform the poetry the 1970s into aprocess of transgression that will affect language, grammar, meaning and rhythm.Moreover,it will lead to a poetic crisis putting obstacles between the reader and themodernist poetry.
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L’influence de Baudelaire sur la poésie chinoise souterraine au temps de la Révolution culturelle / The influence of Baudelaire on Chinese underground poetry during the Cultural Revolution

Yang, Yuping 20 October 2011 (has links)
Cette étude se situe dans le contexte des échanges culturels franco-chinois au temps de la Révolution culturelle (1966-1976). Nous nous proposons d‘étudier le lien entre les œuvres de Baudelaire et la poésie souterraine chinoise écrite à cette époque, dont la valeur est reconnue aujourd’hui‘hui par le monde littéraire. Alors que Baudelaire est exclu de la liste de diffusion de la littérature officielle chinoise par la censure, Les Fleurs du Mal sont traduites, lues, admirées et imitées par des jeunes auteurs souterrains. Dans la mesure où l‘art devient le meilleur moyen de révolte contre la dictature idéologique, la poésie de Baudelaire participe à l‘édification d‘un nouveau langage poétique qui revalorise l‘existence individuelle en rupture avec la langue de bois, dépositaire de l‘expérience collective. C‘est dans ce cadre que nous discutons, sur la base d‘une analyse textuelle, de l‘influence de Baudelaire sur une génération de poètes chinois. / This research is engaged in the context of Franco-Chinese cultural exchange taking place at the time of the Cultural Revolution (1966-1976). We propose to study the link between the works of Baudelaire and underground Chinese poetry whose value is recognized today by the literary world. While Baudelaire is excluded from the list of introduction by the official literature, Flowers of Evil is translated, read, admired and imitated by young underground writers. Due to art becoming the best way to revolt against ideological dictatorship, the poetry of Baudelaire is involved in the construction of a new poetic language that upgrades individual existence rupturing with the jargon, the depository of the collective experience. In this context we are discussing, on the basis of a textual analysis, Baudelaire‘s influence on a generation of Chinese poets.
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Littérature in extremis. Poétique et éthique de la peine capitale dans les œuvres de Victor Hugo, Charles Baudelaire et Albert Camus / Literature in extremis. The Poetics and Ethics of Capital Punishment in the Works of Victor Hugo, Charles Baudelaire, and Albert Camus

Morisi, Ève 02 May 2011 (has links)
Cette thèse a trait à la représentation de la peine capitale pendant la période moderne et se situe au carrefour des domaines poétique, politique et éthique. Trois auteurs majeurs qui appréhendent l’imaginaire de l’exécution de manière contrastée sont pris en considération — Hugo, Baudelaire et Camus. L’examen des stratégies de représentation qu’ils élaborent afin de promouvoir ou de dénoncer le couperet révèle que, après 1789, la littérature opère comme le support privilégié d’un questionnement sur l’efficacité de la justice létale et sur sa négation de l’intégrité et de la communication humaines. Réciproquement, l’image moderne de la décapitation met le langage littéraire face à sa difficulté à représenter des événements qui outrepassent à la fois solidarité sociale et entendement humain. En identifiant et en analysant le dialogue noué entre trois écritures qui explorent cette dynamique réciproque, l’on démontre qu’elles mettent à mal deux présupposés; l’un pénal, et l’autre littéraire. D’une part, malgré leur désaccord quant à la recevabilité de la peine capitale et quant à la fonction de la littérature, chacun des auteurs concernés invalide, de manière explicite ou implicite, les prémisses progressistes qui légitimèrent la guillotine depuis la Révolution française jusqu’à l’abolition. D’autre part, cette invalidation des prétendues vertus de l’échafaud figure dans des textes qui compliquent l’opposition conventionnelle entre une littérature essentiellement soucieuse d’esthétique et une autre inquiète des questions politiques. Loin de conforter cet antagonisme, les œuvres étudiées ouvrent le paradigme restreint de la littérature dite engagée à des formes inattendues de discours éthiques. / This dissertation pertains to the representation of capital punishment in the modern period. It sets out to answer the question “How does post-Revolutionary literature act in the face of Western society’s most violent legal practice, the death penalty?” It focuses on three canonical authors who portray the imaginaire of execution in contrasting ways and investigates the intersection of poetics, politics, and ethics. The writings forged by Hugo, Baudelaire, and Camus to promote or denounce capital punishment show that literature served as a medium that questions the law’s negation of human values and communication after 1789. Conversely, the modern image of decapitation confronts language with the limits of its power to represent events that exceed social solidarity and human understanding. By placing the three writers in a transhistorical dialogue that explores this reciprocal dynamics, I demonstrate that they undo two preconceptions: one penal, and the other literary. First, despite their disagreement on the legitimacy of lethal justice and the function of literature, the authors invalidate, explicitly or implicitly, the premises that legitimated the guillotine from the French Revolution until the abolition of capital punishment in 1981: the supposed painlessness and immediacy of beheading, and the machine’s ability to maintain order in society. Second, this invalidation of the supposed virtues of head severance emerges from texts that complicate the apparent divide between strictly aesthetic literature and politically committed writing. On the contrary, these works open up the restrictive category of littérature engagée to new, unexpected forms of ethical discourses. [1697 carac.]
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Étude de la métaphore séminale dans les commentaires bibliques de Paul Claudel / The symbol of the germ in Paul Claudel’s biblical commentaries

Devaux, Emmanuelle 18 September 2015 (has links)
L’image du germe, du développement organique, est très importante dans l’œuvre poétique et dramatique de Claudel. Dans ses écrits en prose qui constituent la seconde partie de son œuvre, et sont principalement consacrés à l’étude de la Bible et de ses mystères, cette métaphore devient centrale. Elle est le vecteur privilégié de l’interrogation du poète sur la vocation de l’homme, le sens de sa vie, les réalités spirituelles qui le déterminent souterrainement. La semence devient plus largement le symbole d’un monde dynamique, divinement orienté vers un achèvement parfait tout en restant acteur de son développement et ainsi véritablement créateur. À travers le travail sur cette métaphore, le poète atteint ainsi un équilibre entre la valorisation de la vitalité qu’il admire et célèbre, et la recherche d’une forme parfaite, liée à la reconnaissance d’un Dieu créateur. La mise au point de ce nouvel « art poétique » passe par un travail poétique sur les images et les motifs rencontrés dans la Bible, autour notamment de l’annonce de l’Incarnation. Pour les interpréter, Claudel puise dans la Tradition chrétienne, reçue à travers la liturgie, mais aussi par la lecture des Pères de l’Église ou de théologiens comme saint Augustin et saint Thomas. Mais il exploite également les découvertes scientifiques les plus récentes, et dialogue avec des philosophies plus modernes. L’insistance sur le mouvement et la prise en compte de la spontanéité du vivant et des obscurités de l’homme qu’exprime la métaphore séminale permettent ainsi de rapprocher Claudel, malgré son apparent isolement, de ses contemporains. / The symbol of the germ, and the model of the organic development, play a very important role in Paul Claudel’s poetical and dramatical works. When the poet devoted himself to the study and the poetic commentary of the Bible in the last part of his life, this metaphor becomes central. Claudel uses it particularly in questions such as the meaning of human life and its links with spiritual realities. More broadly speaking, the image expresses the energy and the power of development contained in a world that aims at its complete achievement. Through this image, Claudel celebrates the vigor he admires in nature, and, at the same time, the perfection of a divine realisation. The reading of the Bible leads him to renew his approach of these themes. We also have to consider the influence on him of other sources, especially the Fathers of the Church, great theologists as Thomas Aquinas or Saint Augustine and other spiritual books which he frequently refers to. Nevertheless, we should not forget that he exploits as well the more recent scientific discoveries and discusses contemporary issues. The image of the germ allows Claudel to stress the dynamism of the world, the spontaneity of living things and to illustrate the mystery of man; thus, it is at the heart of his poetical world.
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Pour une littérature cyborg : l'hybridation médiatique du texte littéraire / A cyborg litterature : media hybridizations of the litterary text

Guilet, Anaïs 28 March 2013 (has links)
Notre thèse aborde sous l'angle métaphorique du cyborg, ce pan de la production littéraire contemporaine qui propose des textes dont le statut médiatique procède d'une hybridation spécifique entre l'hypermédia et le livre. Le cyborg permet de créer un parallèle entre la relation qui s'instaure actuellement entre le livre et l'hypermédia et la relation, faite de fantasmes et de craintes, que les hommes entretiennent avec les technologies qu'ils créent. La littérature cyborg ne propose pas des oeuvres au sein desquelles le livre et l'hypermédia s'opposeraient, mais des oeuvres offrant une hybridation médiatique du texte littéraire, fruit d'une rencontre matérielle tensionnelle. Les nouveaux médias doivent être perçus comme un moteur d'évolution plutôt que comme une menace. Il s'agit, en effet, pour la littérature contemporaine et le livre de relever le défi qui leur est posé. Le livre est au coeur de notre problématique. Il importe de le considérer comme un support du texte qui n'est pas neutre et qui possède ses caractéristiques et ses potentialités propres. L'apparition de nouveaux médias offre une occasion de réévaluer le livre dans sa dimension matérielle. Celui-ci n'est plus l'unique support du texte, nos pratiques quotidiennes de lecture, entre livre et écran, le prouvent... / Our thesis aims at exploring, through the cyborg metaphor, the part of the contemporary literature which produces texts that are the fruit of a hybridization between books and hypermedia. The cyborg enables us to draw a parallel between the connections that exist today between books and hypermedia, and the relationships - made up of fears and fantasies - that people have with the technologies they create. Cyborg literature does not propose works within which books and hypermedia are opposed, but works born from the reunion of two material supports, thus offering a media hybridization of the literary text. New media have to be appreciated as a motor of evolution rather than as a threat. Indeed, contemporary literary and books have to take up the challenge imposed by new media. The book is at the core of our problematic. We have to consider it as a medium for text, a medium that is not neutral and that holds its own characteristics and potential. New media offer an opportunity to reevaluate the book in its material dimension which is no longer the only medium for text: our daily reading practices, between books and screens, prove it...
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Julien Gracq : la tentation de l'entre-deux / Julien Gracq : the temptation of the « in-between »

Heidarzadeh, Hormoz 11 January 2013 (has links)
Le corpus de la présente thèse contient essentiellement trois oeuvres de Julien Gracq : Au château d’Argol, Un balcon en forêt, En lisant en écrivant. On profite entre autres, de ses autres oeuvres ainsi que tous ses entretiens qui apportent un éclaircissement dans notre étude. La présente thèse s’est constituée de deux chapitres; le premier : « Axe thématique et spéculaire « et le deuxième : « Axe esthétique et spéculaire « . Il s’agit de mettre en évidence, en profitant des éléments antinomiques dans les oeuvres, la tension entre le naturel et le surnaturel, entre le régime narratif et le régime poétique et entre la lecture et l’écriture. On a essayé, dans la mesure du possible, de rester sous la vision de J. Gracq lui-même qui s’est exprimé dans son oeuvre autocritique En lisant en écrivant. J. Gracq vit les événements de ses oeuvres dans une indétermination et une indécidabilité quasi totale de l’entre-deux; le point de croisement de la rêverie humaine et le centre d’éveil de toute réflexion, sur le devenir du moi intime tout particulièrement, c’est-à-dire le vrai lieu de l’aventure humaine et d’après lui c’est la seule chose qui vailled’être recherchée. Deux angles de visions, que ce soit dans l’axe thématique, esthétique et spéculaire, tanguent entre elles dans un mouvement du glissement perpétuel et s’étreignent par la suit. On baigne dans l’objectivité et la subjectivité à la fois et la séparation de l’entre deux ne s’est jamais parfaitement accomplie et le clivage reste incertain. La frontière entre les deux s’est parfois tellement embrouilléequ’on est égaré, et c’est là tout l’art de J. Gracq. Il crée à son propre gré un espace où sa créativité imaginaire et poétique est à son comble. « La force du texte est l’expression de l’homme en face du monde et de la marche de l’histoire « . Le monde tout entier reste pour l’homme un entre-deux indéchiffrable. Peut-être, pour lui, le sens est-t-il bien dans cette indécidabilité. Il propose ainsi une aventure de plénitude, un mode de vie et une manière d’être au monde. / This thesis contains essentialy three works of Julien Gracq Au château d’Argol, Un balcon en forêt, En lisant en écrivant. We will use apart from his others works, his exclusives interviews that offre more clarification in our study. This thesis consistes of two axis: The first: « Thematic and specular axis » and the second: « Esthetic and specular axis ». The aim of this thesis is to highlight, by the antinomics elements, the tension of the « In-between » between natural and supernatural, between narrative regime and poetic regime and between reading and writing. We will try to remain in esprit of J. Gracq who explains himself in the self-critical work En lisant en écrivant. J. Gracq considers the events of his works in an indeterminate and undecidable situation of « in-between ». This is a crossing point between daydream and the centre of awakening and thought, the real place of human adventure and according to J. Gracq the only thing that is worth to be sought and to be given full attention to. Two points of view embrace each other in a perpetual swinging movement. We are permanently between objectivity and subjectivity, known and unknown, inside and outside and visible and invisible. And the separation between the two was never completely fulfilled and the cleavage remains unclear. In this sense the « in-between »denotes being at once within oneself and being in the world without, as if the poetartist himself wanders between two extremes, between two opposite poles of thought and knowledge. J. Gracq creates a space in which his creativity is at the summit. Theentire world stays for him an in-between indecipherable. The real sense for him is perhaps in this indeterminate situation. Thus, He suggests in this way an adventure of fulfillment, a way of life and a manner of being.
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Le poème critique, depuis Mallarmé : formes et enjeux / The Critical Poem, after Mallarmé : forms and Stakes

Echinard-Garin, Paul 01 December 2011 (has links)
Cette thèse tient le pari de retracer la persistance dans l’Histoire de la poésie française d’une notion forgée par Stéphane Mallarmé : dans la "Bibliographie" des Divagations, l’écrivain affirme publiquement avoir recueilli ses "poèmes critiques". Après avoir exploré quelles formes nouvelles ce terme recouvre, quelles "transpositions mentales" du poète ces textes déploient, le travail s’affronte immédiatement à la difficulté d’utiliser le même concept pour désigner toute écriture critique inspirée, ce qu’on lit chez Leger félicitant Jacques Rivière. L’influence de ce dernier sur la critique professionnelle enjoint de réserver alors le poème critique aux poètes : l’examen des inventions d’Aragon, Ponge et Du Bouchet permet de poser les questions de la valeur de ces textes marginaux, de leur reprise possible, et de la voix du poète dans le champ théorique. Ensuite, un troisième moment a pour ambition de penser conjointement des procédures qui affrontent la définition impossible du poème, pour préférer lui tourner autour, le déborder, le doubler, le réduire. On observe la génération qui gravite autour de Claude Royet-Journoud pour élaborer une poétique de ce genre indéterminé, inséparable d’une réflexion sur la relation : ce méridien tient compte de la "matière de l’interlocuteur". Dans un dernier temps, la thèse propose la lecture d’un poète contemporain, Philippe Beck. Il déduit des œuvres, en particulier de Mallarmé, de quoi continuer l’inscription de l’Histoire de la poésie dans un "poème critique neuf". / This thesis takes up the challenge of recording the recurrent occurrences in the History of French Poetry of an expression, coined by Stéphane Mallarmé : in the "Bibliography", which he adds to his Divagations, he publicly asserts that he has collected his "critical poems". After having explored the new shapes this word encompasses, and the "mental transpositions" those texts result in, the development tackles right away the issue of using the same expression in order to designate any inspired critical review, which can be found in a letter from Alexis Leger congratulating Jacques Rivière. His influence on professional literary Criticism seems to suggest the critical poem should be left only to poets: analyzing Aragon’s, Ponge’s and Du Bouchet’s inventions, one can lead an inquiry into the value of these marginal texts, their rewriting and the presence of the poet’s voice in the theoretical field. Then, the ambition of a third part is to think together texts that confront the impossible definition of the poem, and finally choose periphrasis, extension, duplication or digestion. One examines the generation revolving around Claude Royet- Journoud so as to work out a poetics of this undetermined genre, which must comprise a reflexion on the relation : this meridian takes into account the "matter of the interlocutor". At last, the thesis focuses on a contemporary poet, Philippe Beck. He gives reinterpretations of literary works, especially Mallarmé’s ones, in order to carry on writing the History of Poetry in a "brand new critical poem".
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La poétique de l'espace méditerranéen comme source d'écriture et réflexion identitaire à travers l'expression de l'algérianité (première moitié du XXe siècle) / The poetic of the Mediterranean area as a source of writing and thinking of identity through the expression of algerianity (first half of the 20th century)

Zaraket-Belabed, Raïd 01 April 2010 (has links)
La Méditerranée a souvent été au cœur des réflexions littéraires, à travers une quête identitaire ou une consécration de l’histoire humaine. Intimement liées au colonialisme, les écritures autour de la Méditerranée reflètent un questionnement à la fois historique, philosophique et littéraire sur le destin des peuples. D’une rive à l’autre, la Méditerranée s’est constituée une véritable identité en tant qu’espace conceptualisé et analysé. Les premiers écrivains de langue française au Maghreb sont des colons d’Algérie, qui affirment très tôt leur autonomie d’expression par rapport à la métropole, prenant notamment leurs distances vis-à-vis de la littérature de voyage consacrée à l’Algérie. Robert Randau, mais aussi Louis Bertrand inaugurent, au début des années 1920, le courant algérianiste, qui s’attache à décrire de l’intérieur la terre colonisée, ses mœurs et ses coutumes. Plus tard, à partir des années 1930, l’école d’Alger sert de chambre d’écho à la dénonciation de l’injustice coloniale. C’est dans cette mouvance que se situent par exemple Albert Camus, Gabriel Audisio ou Emmanuel Roblès. Cependant, la situation de ces écrivains était extrêmement délicate : il leur était en effet difficile de dénoncer les injustices liées à la colonisation sans trahir leur communauté. C’est dans cette perspective historique que sera étudiée l’évolution de la réflexion littéraire et socio-culturelle de l’identité méditerranéenne à travers l’algérianité exprimée par deux grands courants, l’Algérianisme et l’école d’Alger. / The Mediterranean area has often been at the core of literary thinking through a quest for an identity or a consecration of human history. Mediterranean writings reflect a questioning which is at once historical, philosophical and literary upon peoples’ destinies as those writings are intimately related to colonialism. A true literary identity built up from one side of the Mediterranean Sea to another as a conceptualized and analyzed space. The first Maghrebi writers who composed in French were Algerian colonists. They asserted quite early their own independence from France as they dissociated themselves from travel literature devoted to Algeria. In the early 1920s, Robert Randau and Louis Bertrand introduced the Algerianist movement which strove itself to describe the colonized country from the inside, including its mores and its customs. Later on, starting the 1930s, the Ecole d’Alger is used as an echo chamber to denounce colonial injustice. Albert Camus, Gabriel Audisio or Emmanuel Roblès are, for instance, a part of this circle of influence. Yet, those writers found themselves in an extremely delicate situation as it was strenuous for them to denounce all kinds of injustice related to colonization without betraying their own community. The evolution of the literary and socio-cultural thinking of the Mediterranean identity through the algerianity expressed by two major movements, Algerianism and the Ecole d’Alger, will be studied in such an historical prospect.
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Etre et écrire (de) Los Angeles : Wanda Coleman / Being and writing (from) Los Angeles : Wanda Coleman

Joseph, Charles 03 June 2014 (has links)
L'étude se propose de mettre en évidence les nombreuses corrélations existant entre l'espace urbain de la ville de los angeles et le travail d'écriture de wanda coleman, femme noire-américaine originaire du quartier des watts à la carrière littéraire conséquente. l'essentiel de la matière littéraire de coleman se focalise et trouve son point d'ancrage dans la ville en elle-même et pour elle-même. ainsi, en considérant la production poétique de l'auteur dans sa globalité, qu'il s'agisse de recueils, d'ouvrages photographiques ou de supports audio, il s'agira de voir en quoi l'œuvre de coleman ayant pour point de départ un los angeles des années 70 a su retracer, au sein de la matrice poétique qu'elle met en place, l'évolution d'une mégalopole hors normes. qu'en advient-il alors de la totalité de la création littéraire de coleman, et comment peut-elle être considérée ? en effet, ayant fait le choix de cibler sa poésie sur un espace commun en perpétuelle évolution, ne deviendrait-elle pas par conséquent un moyen jusque là peu envisagé de créer un archivage social, culturel et historique d'une ville dont les mutations et développements fascinent. c'est cette fonction d'œuvre-mémoire d'un lieu duquel elle s'inspire associée à un processus de création littéraire que la ville semble elle-même motiver qui sera également un point central de cette étude. quels desseins le projet poétique sert-il alors ? cette union implicite, sorte d'entente cordiale entre la ville et l'auteur qu'elle abrite/ qui l'abrite, manifeste une interdépendance entre deux entités tangibles dans un réel que le mot poétique semble vouloir tantôt dénoncer, tantôt réaffirmer. ce réel sectoriel et imparfait avec lequel coleman fait office de lien, d'interprétateur et juge entre l'espace et les hommes, entre l'espace et sa mémoire deviendrait-il ainsi un objet poétique de l'intangible se servant de lieux communs afin de dénoncer une déshumanisation de la ville, un hyperréalisme, un simulacre que s'évertuait déjà à démontrer jean baudrillard. effigie poétique imprégnée d'un los angeles qu'elle comprend au regard d'une vie passée dans ses dédales, coleman est-elle la figure mémorielle presque prophétique porteuse d'une parole rédemptrice d'une ville infernale. dénonçant ainsi les maux de la ville comme pour en aspirer le venin, coleman de par ses mots serait alors détentrice d'une alliance poétique consubstantielle, servant un projet allant bien au-delà de la simple écriture poétique, comme si l'acte poétique renouvelé dans son aspect le plus primaire permettait de projeter les mots sur les maux passés et présents d'un espace urbain parcellaire, de servir une mémoire essentielle à la survie du réel dans une cité chaotique se tenant au bord du gouffre. / This study aims at shedding some new light upon the many correlations existing between the Los Angeles cityspace and Wanda Coleman’s writings. As an African American woman born in Watts, Los Angeles in 1946, Coleman is the author of a significant literary oeuvre. Whether regarding the urban evolution and construction of the city, its ethnic composition, its socioeconomic conditions or its cultural development, the megalopolis can be read explicitly and implicitly throughout the author’s work, which started in 1979 and ended with the posthumous co-publication of The Love Project in 2014.Post World War II Los Angeles and the great mutations that the territory has been undergoing are, for Coleman, an unending source of material that are both motivating her writing and influencing her craft. The privileged witness of a city under the firm grasp of postmodern ideology of which Los Angeles seems to be the epicenter, Coleman’s work shows the ever-growing gap between an everyday life that is getting more and more brutal and an idealized imagery of the city that imposes itself as the American Way of Life par excellence. That unreachable goal for a disadvantaged and disenfranchised portion of society (about to become the majority of the Los Angeles population), is projected in a perpetual renewal of the American Dream, maintained within reaching distance, as an obscene strategy serving social appeasement. Wanda Coleman thus intends to unsettle an illusion that has been perpetrated and widely distributed through and by Hollywood whose influences, in a mass-media transmission era, cannot be under-estimated. Because she has been able to consider and apprehend the overall dehumanizing process for as long as she can remember, that Coleman is able to assess the import of her art and thus sets its objectives: to rehumanize the dehumanized.

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