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Representations of curanderismo in Chicana/o texts

Maszewska, Anna Julia 08 1900 (has links)
No description available.
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“I Do This, You Do That:” mass consumption and subversive protopolitics in Frank O’Hara’s poetry

Germain, Gabriel 04 1900 (has links)
No description available.
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Shirley Jackson's House trilogy : domestic gothic and postwar architectural culture

Reid, Luke 08 1900 (has links)
Shirley Jackson’s House Trilogy: Domestic Gothic and Postwar Architectural Culture traite de la série de romans gothiques écrits par Shirley Jackson entre 1957 et 1962, de The Sundial à The Haunting of Hill House en passant par We Have Always Lived in the Castle. L’ouvrage situe son rapport au style gothique domestique dans le contexte du discours contemporain sur l’architecture et les formes de l’après-guerre. En particulier, cette étude fait valoir que sa trilogie « House » est une véritable intervention dans l’histoire de l’architecture et le discours domestique, Shirley Jackson utilisant une poétique gothique de l’espace pour évoquer la répétition spectrale des structures de pouvoir et de l’imaginaire idéologique liés à l’architecture. Grâce à son symbolisme architectural approfondi, elle explore la maison américaine et ses racines à travers les mythes et croyances les plus tenaces et les plus discordants du pays, suggérant que la maison elle-même, à la fois structure physique et symbole structurel, est un « fantôme » sociologique qui hante le projet domestique américain. L’auteure nous rappelle que l’architecture et la culture domestiques ne sont jamais neutres et que, bien plus qu’on ne l’a reconnu, sa fiction met en lumière les caractéristiques particulières des formes, des mouvements, des guerres de style et des discours architecturaux ayant activement contribué aux structures culturelles des genres, des classes et des races en Amérique. La carrière de Shirley Jackson, qui s’inscrit dans les deux décennies suivant la Seconde Guerre mondiale, coïncide avec le plus grand boom immobilier de l’histoire américaine, ainsi qu’avec l’une des périodes les plus expérimentales et les plus fébriles de l’architecture américaine. Pourtant, malgré les belles promesses et visions utopiques de cette époque, son architecture et sa culture domestique ont plutôt eu tendance à reproduire les structures de pouvoir oppressives du passé, qu’il s’agisse des normes de genre étouffantes de la maison familiale des années 1950 ou de la ségrégation dans les banlieues. Les maisons de madame Jackson se veulent des allégories gothiques de ce milieu et de sa structure temporelle « fantomatique », marquées par la routine et les revirements angoissants. Chacune des maisons de sa trilogie témoigne de ce que l’on pourrait appeler une « historicité hybride », évoluant à la fois vers le passé et vers l’avenir à travers l’architecture et le discours domestique américains. Dans les manoirs des années glorieuses et les constructions gothiques victoriennes de ses romans, l’auteure satirise l’architecture d’après-guerre et son futur nostalgique, suggérant que les maisons du présent restent hantées par les fantômes du passé. Contrairement à l’architecture de son époque, qui prétendait avoir banni ces fantômes, Shirley Jackson ne cherche pas à échapper aussi facilement aux spectres de l’histoire américaine et de l’assujettissement qui s’y rattache. Plutôt, elle entreprend de les affronter. Pour ce faire, elle pénètre dans la « maison hantée » de l’architecture et de la domesticité américaine : elle l’explore, l’examine, l’interroge et, finalement, la brûle, la met en pièces et la reconstruit. / Shirley Jackson’s House Trilogy: Domestic Gothic and Postwar Architectural Culture considers Shirley Jackson’s suite of gothic novels written between 1957 and 1962, from The Sundial to The Haunting of Hill House to We Have Always Lived in the Castle. It places her treatment of the Domestic Gothic alongside the actual architecture and design discourse of her postwar moment. In particular, it argues that her House Trilogy constitutes an intervention within architectural history and domestic discourse, with Jackson using a gothic poetics of space to suggest the spectral repetition of architecture’s structures of power and ideological imaginary. Through her extensive architectural symbolism, she probes the American house and its roots within the country’s most abiding myths and divisive beliefs, suggesting that the house itself, as both a physical structure and structuring symbol, is a sociological “ghost” that haunts the American domestic project. Jackson reminds us that domestic architecture and culture are never neutral and that, much more so than has been acknowledged, her fiction excavates the specific design features, movements, style wars, and architectural discourses which actively participated in the cultural constructions of gender, class, and race in America. Her writing career — from her first major publication in 1943 to her untimely death in 1965 — coincides with the largest housing boom in American history, as well as one of the most experimental and anxious periods in American architecture. And yet despite the era’s broad promises and utopian visions, its architecture and domestic culture tended to reproduce the oppressive power structures of the past, from the stifling gender norms of the 1950s family home to the segregated suburb. Jackson’s houses are gothic allegories of this milieu and its “ghostly” time structure of uncanny repetition and return. Each of the houses in her trilogy exhibits what might be called a “hybrid historicity,” gesturing at once backwards and forwards through American architecture and domestic discourse. Inside the Gilded Age mansions and Victorian Gothic piles of her novels, Jackson satirizes postwar architecture and its nostalgic futures, suggesting how the houses of the present remain haunted by the ghosts of the past. Unlike the architecture of her time, which claimed to have banished these ghosts, Jackson does not seek to escape the spectres of American history and subjecthood so easily. Instead, she endeavours to face them. In order to do so, she enters the “haunted house” of American architecture and domesticity itself — exploring it, examining it, interrogating it, and, eventually, burning it down, tearing it apart, and remaking it.
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"They're Coming!" Invasion and Manichaeism in Post-World-War-Two Literature in the United States and Quebec by Oliver Lange, Orson Scott Card, Mary Jane Engh, Paul Chamberland, Hubert Aquin and Claude Jasmin

Desbiens-Brassard, Alexandre January 2015 (has links)
Abstract : This thesis develops an ideological critique of selected works by Oliver Lange, Orson Scott Card, Mary Jane Engh, Paul Chamberland, Hubert Aquin, and Claude Jasmin in order to uncover how they use the politico-literary discourse of the paranoid style and its Manichean binary of Us versus Them within the contexts of the United States during the Cold War (and its on-going repercussions into the early 1970’s) and Québec during the Révolution tranquille (Quiet Revolution). The consequent ideologemes manifest narratives describing the fight of an oppressed group (Us) against a demonized hegemonic enemy (Them.) This comparative literature project includes political and historical analyses in order to situate the works in the socio-historical contexts of their production, and since the ideologies of a period may be imbedded (knowingly or not) by an author in a text. The United States and Québec were extremely different culturally, as well as politically, during the decades in question and the issues their populations had to face were often quite dissimilar. Yet it is precisely the interrogation of their dissimilarities that is central to my project of demonstrating, through the selected texts, how two different societies narrativise key predominant ideological anxieties and struggles using the same rhetoric and similar tropes of the paranoid syle and its Manichean ideologemes. / Résumé : Ce mémoire réalise une critique idéologique de textes littéraires produits par différents auteurs : Oliver Lange, Orson Scott Card, Mary Jane Engh, Paul Chamberland, Hubert Aquin et Claude Jasmin. Cette critique a pour but d'étudier comment ces textes utilisent le discours politico-littéraire du paranoid style (style paranoïaque) et le manichéanisme ( Us versus Them ou Eux ou Nous) qui lui est associé à l'intérieur du contexte sociohistorique des États-Unis au plus fort de la Guerre froide (et durant sa période plus chaude des années 1970) et du Québec au plus fort de la Révolution tranquille. Les idéologèmes qui en résultent façonnent des histoires décrivant le combat d'un groupe opprimé (Nous) contre un ennemi hégémonique et démonisé (Eux) Ce projet de littérature comparée fait appel à des analyses politiques et historiques pour situer les textes analysés dans leur contexte sociohistorique de production respectifs puisque les idéologies d'une époque peuvent être insérées (consciemment ou non) par un auteur dans un texte. Le Québec et les États-Unis étaient des sociétés extrêmement différentes culturellement et politiquement durant ces décennies et les problèmes auxquels elles devaient faire face étaient différents également. C'est l'exploration de ces différences qui est centrale à ma démonstration, à travers les textes sélectionnés, du processus par lequel deux sociétés différentes opposées à deux ennemis différents mettent en scène leurs principaux combats et anxiétés idéologiques en utilisant la même rhétorique et les même conventions reliées au style paranoïaque et à son Manichéanisme.
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John Neal, une écriture-frontière / John Neal's Frontier-Writing

Liagre, Sebastien 04 December 2015 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier comment, à travers sa singulière écriture, John Neal, prenant son contemporain James Fenimore Cooper pour anti-modèle, ambitionne de réformer la littérature américaine, afin de satisfaire au besoin naissant d’indépendance et de renouveau national. Dans une certaine tradition américaine, la frontière est moins une limite territoriale qu’un seuil dynamique, un locus americanus, lieu de tous les possibles. Et c’est bien en ce sens que le romancier du Maine, homme des transgressions, homme de l’entre-deux, écrit «à la frontière» : entre littérature et engagement, entre la scène et la chaire, le masculin et le féminin, l’Indien et le Blanc, sa prose hésite, souvent. Il conviendra en somme d’analyser au plus près cette fabrique alternative de littérarité qu’est l’écriture nealienne, dans l’incertitude des commencements, lorsque l’expression du «génie national» prétend s’instaurer en critère de jugement et faire table rase des modèles d’importation. / This thesis explores how, through his singular writing style, John Neal, using fellow-writer James Fenimore Cooper as an anti-model, sets out to pioneer a thorough reformation of the so-called American literature, in an attempt to satisfy the ever-increasing need for independence and national renewal. In a certain American tradition, the frontier is less a territorial boundary than a « dynamic threshold », a locus americanus where wishful thinking comes true. Thus it is that this transgressive Maine author, a man of the neutral ground, or, rather, of the middle ground, writes «at the frontier»: between literature and committed literature, between the stage and the pulpit, the masculine and the feminine, or the Indian and the white man, his prose often wavers. Hence, our focus will be on the alternative literary vision for « the great Republic of Letters », encapsulated within Neal’s own writing, shaped as it was by the uncertainties of a nation in the making. Those were the days when «national genius» had an edge on European models. Those were John Neal’s days.
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Frank O'Hara & the city : situationist psychogeography, postwar poetics, & capitalist culture.

Shweiry, Zein 06 1900 (has links)
This dissertation adopts a fresh interdisciplinary perspective on reading the postwar urban poems of New York School poet Frank O’Hara. Through French Situationist philosophy, and particularly the writings of Guy Debord, the study explores the spatial and textual relations of O’Hara’s urban and cultural representations in postwar poetry. With the help of psychogeography and its “anti-techniques” of détournement and dérive, the research focuses on O’Hara’s uses of appropriation in constructing his urban assemblages. The dissertation considers postwar poems from The Collected Poems of Frank O’Hara and offers Situationist readings and understandings of O’Hara’s modernist (urban and cultural) space. The choice of specific poems highlights O’Hara’s unequivocal inspiration by French poetry and focuses on their urbane, experimental and erotic aspects. The first two chapters propose ways in decoding psychogeographical approaches in poetic (de)composition for reading O’Hara’s poems, while the third delves into O’Hara’s uses of camp in dialogue with Situationist politics that highlight not only the capitalist and the cultural, but also the erotic and the queer. / Cette thèse expose une nouvelle perspective interdisciplinaire quant à la lecture des poèmes d’après-guerre de le poète de New York School Frank O’Hara. Au travers de la philosophie de Situationiste Internationale, plus précisément des écrits de Guy Debord, cette étude explore les connections entre la poésie de Frank O’Hara et des propres représentation urbains et culturelles. Grace au notions de psychogeographie et ses « anti-technique » de détournement et dérive, cette recherche se concentre sur l’art d’appropriation qu’utilise O’Hara dans ses assemblages poétiques. L’emphase mise sur les poèmes d’après-guerre tirés de The Collected Poems of Frank O’Hara illustre la vision de l’environnement moderniste de O’Hara. Les aspects urbains, expérimentaux, et érotiques inspirés de la poésie française sout mis en valeur par les poèmes choisir d’O’Hara. Les deux premier chapitres proposent une approche psychogeographique pour décomposer les images des poèmes de O’Hara tandis que le troisième chapitre examine l’utilization du « camp » en rapport avec la politique Situationiste qui souligne non seulement la capitalisme et la culture, mais aussi l’érotique et l’homosexualité.
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L'été au Parc Belmont ; suivi de, Cartographies du père

Charland, Thara 08 1900 (has links)
L’été au Parc Belmont est un recueil de fragments qui allie prose narrative, photographies d’archives familiales, écriture manuscrite et dessins. Le récit relate l’enquête d’une narratrice sur l’identité de son père et la difficile mise au tombeau de celui-ci. Dans ce projet d’exhumation du passé paternel, la parole phagocytante de la narratrice rassemble toutes les informations qu’elle peut trouver et demeure l’unique énonciatrice du récit. C’est dans une temporalité ressassante, mélancolique et non linéaire que se déroule l’intrigue; entre l’enfance du père le long de la rivière des Prairies, son adolescence à Cartierville et sa vie adulte dans une ville de banlieue, le présent de l’enquête vient faire irruption. Le recours à des archives familiales sous forme de photographies et de vidéos pour l’élaboration de ce recueil problématise le rapport entre le texte et l’image. Ainsi, les photographies sont utilisées de diverses manières : photos qui apparaissent dans le texte sans qu’on les convoque directement, photos dont est donnée une ekphrasis elliptique ou falsifiée, photos accompagnées de légendes détournées, etc. Cartographies du père propose une réflexion sur les liens qu’entretiennent le topographique et le biographique dans les textes littéraires contemporains. Dans le cadre de cet essai, je m’intéresse à un corpus doublement mixte : québécois et américain, mais également narratif et graphique. L’étude porte plus exactement sur trois autrices et auteurs, soit Alison Bechdel (Fun Home : A Family Tragicomic, 2006), Hervé Bouchard (Harvey ou Comment je suis devenu invisible, 2009) et Catherine Mavrikakis (La ballade d’Ali Baba, 2014). Au-delà des rapports entre transmission et lieu, les textes de mon corpus sont liés par la mort du père, perte indépassable, événement toujours à investiguer pour les narratrices et narrateurs. Il s’agit non seulement d’analyser la manière dont ces textes thématisent l’absence paternelle ainsi que les difficultés et les apories de la transmission qui en découlent, mais aussi de quelles façons ils représentent le lieu, jouent avec l’espace de la page, mobilisent les outils de la cartographie et décrivent les trajets. Pour ces héritières et héritiers, la reconstruction d’un événement ou d’un passé familial passe nécessairement par une reconstitution du lieu, qu’il soit la campagne de la Pennsylvanie, la maison familiale des Bouillon ou le chemin entre Montréal et Key West. L’analyse de cette reconstitution du lieu informe le lecteur du rapport que l’héritier entretient avec la figure paternelle. Cartographies du père offre également une réflexion sur l’acte de raconter l’autre et sur les recours fictionnels inévitables que cette entreprise oblige. / L’été au Parc Belmont is a collection of fragments that combines narrative prose, family archive photographs, handwriting and drawings. In this story, the narrator is investigating her father’s identity. The narrator gathers all the information she can find and remains the sole enunciator of the story in her attempt to exhume the paternal past. The plot unfolds in an overwhelming, melancholy and non-linear temporality; between the father’s childhood along the Rivière des Prairies, his adolescence in Cartierville and his adulthood in a suburban town, the narrator’s investigation periodically bursts in. The use of family archives in the form of photographs and videos problematizes the relationship between text and image. Thus, photographs are used in various ways : photos which appear in the text without being directly referred to, photos which are given an elliptical or falsified ekphrasis, photos accompanied by diverted legends, etc. Cartographies du père offers a reflection on the links between topography and biography in contemporary literary texts. In this essay, I am studying a corpus that is both Québécois and American, as well as narrative and graphic. The study focuses on three authors : Alison Bechdel (Fun Home : A Family Tragicomic, 2006), Hervé Bouchard (Harvey ou Comment je suis devenu invisible, 2009) and Catherine Mavrikakis (La ballade d’Ali Baba, 2014). Beyond the relationships between transmission and locales, the texts of my corpus are linked by the father’s death, an unsurpassable loss, an event that is yet to be investigated by the narrators. While this essay focuses on the way in which these texts thematize paternal absence –namely through the difficulties and shortcomings of the transmission resulting from this loss – it is also questioning the ways in which the authors represent various locales, play with the space of the page, mobilize mapping tools and describe routes. For these heirs, the reconstruction of a family event or history necessarily involves a reconstruction of the setting, whether it be the Pennsylvania countryside, the Bouillon family home or the road between Montreal and Key West. The analysis of the reconstruction of the locale informs the reader of the relationship that the heir maintains with the father figure. Cartographies du père also offers a reflection on the act of remembering and talking about another person and on the inevitable fictional shifts that this action provoke.
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Que notre joie demeure (roman) ; suivi de Rater mieux : essai sur le fantasme en création

Lambert, Kevin 01 1900 (has links)
Thèse en recherche-création / Que notre joie demeure s’inspire de la prose vaste et compassionnelle de Marie-Claire Blais. Le roman explore, tout comme le cycle Soifs, la forme polyphonique et la « représentation de la vie psychique » (Dorrit Cohn). Le travail de préparation m’a amené à m’intéresser au roman moderne du premier XXe siècle. Henry James, Virginia Woolf et Marcel Proust forment, avec des textes thématiques sur l’architecture, l’économie et la ville, mon corpus de création. Je me questionne, avec Blais, sur l’héritage possible de cette conception du roman aujourd’hui. J’imprime à ma réflexion sur la création littéraire (dans l’essai qui suit) un léger déplacement : comment un empêchement imposé de l’extérieur est-il vécu par une créatrice qui souhaite produire une œuvre ? Mon roman politise cette question en mettant en scène une architecte québécoise qui décroche enfin, après une brillante carrière internationale, un grand projet à Montréal. Ce projet soulèvera cependant une forte protestation populaire. C’est à travers le prisme des classes sociales et du privilège économique que je relis les œuvres mentionnées plus haut en m’intéressant aux affects que suscite la contestation des inégalités chez celles et ceux qu’elles favorisent. Que notre joie demeure comporte une forte dimension sociale. Le texte me permet de décrire les processus d’embourgeoisement – largement documentés – qui touchent actuellement Montréal et l’évolution des disparités économiques au Québec depuis les années 1970. L’essai Rater mieux porte sur le processus créateur dans sa relation avec le fantasme, d’une part, et la matérialité du support livresque, d’autre part. Pourquoi les écrivain·es ont-il·les, en reprenant des composantes du fameux Livre mallarméen (Notes en vue du « Livre »), placé une partie de leur œuvre sous le magistère d’un « Fantasme de Roman » (Barthes, La préparation du roman) ? Que nous apprennent du processus créateur ces « livres-que-je-n’écris-pas » (Cixous), devenus objets de fiction ? Ces fantasmes traduisent fréquemment une volonté de défaire l’objet-livre, de congédier ou de transcender la matérialité du support, comme si la littérature devait parfois se déployer hors du livre. Croisant la discussion théorique, l’analyse textuelle et l’essai personnel, ma thèse développe une conception de la création intimement liée au ratage et à la notion d’échec (Beckett). Au carrefour de la psychanalyse, des théories queer et de l’histoire du livre, j’analyse les différentes modalités de ces ratages dans les œuvres littéraires et dans la théorie (Agamben, Butler, Deleuze, Foucault, Grossman). Je fais dialoguer les textes de Roland Barthes, de Victor-Lévy Beaulieu, de Marie-Claire Blais et d’Hélène Cixous avec des œuvres savantes et populaires, tant européennes, québécoises qu’américaines (Hubert Aquin, les Beatles, Joan Didion, Céline Dion, Lautréamont, Courtney Love, Stéphane Mallarmé, Marcel Proust, Ginette Reno, André Roy, Chloé Savoie-Bernard, Zadie Smith). L’échec est vécu de façon mélancolique chez un écrivain comme Beaulieu, comme jouissance libératoire chez Cixous, il est passage obligé chez Barthes, tandis qu’il acquiert une dimension éthique chez Marie-Claire Blais. La notion de fantasme me permet d’aborder différentes économies psychiques et libidinales de l’écriture, dont je propose une interprétation queer. Il s’agit de renouveler par ces analyses et ces propositions théoriques le cadre de lecture découlant de la mise en abyme des livres fictifs ainsi que les approches du processus créateur. / May Our Joy Remain is a novel inspired by the vast and compassionate prose of Marie-Claire Blais. The novel explores, like the These Festive Nights novels cycle, the polyphonic form and the “representation of psychic life” (Dorrit Cohn). The preparatory work led me to the modernist novel of the first half of the twentieth century. Henry James, Virginia Woolf, and Marcel Proust form, alongside thematic texts on architecture, economy, and the city, a sum of works that inspired me. I wonder, with Blais, about the possible legacy of the modernist novel today. How is an impediment imposed from the outside experienced by an artist who wishes to produce a work of art? My novel politicizes this question by featuring a Québec architect who finally obtains, after a shining international career, a major project in Montréal. However, this project will provoke a fierce popular protest. It is through the prism of social classes and economic privilege that I read the above-mentioned works and take an interest in the affects that contestation of inequalities arouse in those who promote them. May Our Joy Remain has a strong social dimension. The text allows me to describe the gentrification processes (widely documented) currently impacting Montréal and the evolution of economic disparities in Québec since the 1970s. The essay Fail Better focuses on the creative process in its relation to fantasy (phantasm) on the one hand, and the materiality of the book, on the other hand. Why do writers, by using components of the famous Mallarmean Book, place part of their work under the magisterium of a “Fantasmatic Novel” (Barthes, La preparation du roman)? What do these “books-I-do-not-write” (Cixous), which have become objects of fiction, teach us about the creative process? These phantasms frequently bear a desire to undo the object-book, to dismiss or transcend the materiality of the medium, as if literature sometimes had to unfold outside the book. Crossing theoretical discussion, textual analysis, and personal essay, my thesis develops a conception of writing intimately linked to failure (Beckett). At the crossroads of psychoanalysis, Queer theories, and book history, I analyze the different modalities of these failures in literary works and in theory (Agamben, Butler, Deleuze, Foucault, Grossman). I make the texts of Roland Barthes, Victor-Lévy Beaulieu, Marie-Claire Blais, and Hélène Cixous interact with scholar and popular works, both from Europe, Québec and the United States (Hubert Aquin, The Beatles, Joan Didion, Céline Dion, Lautréamont, Courtney Love, Stéphane Mallarmé, Marcel Proust, Ginette Reno, André Roy, Chloé Savoie-Bernard, Zadie Smith). Failure is experienced as a melancholy for a writer like Beaulieu, as a liberating jouissance for Cixous, it is a necessary step for Barthes, while it acquires an ethical dimension in the works of Marie-Claire Blais. The notion of fantasy allows me to approach different psychic and libidinal economies of writing, of which I propose a Queer interpretation. I hope through these analyzes and these theoretical proposals to contribute renewing the reading framework of fictitious books and of discourses on the process of literary creation.
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Deceit, desire and the compsons : a girardian reading of William Faulkner's The sound and the fury

Belajouza, Ramla 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire se propose d'analyser la concordance entre l'illustration du désir humain et sa transformation en violence sociale dans les théories du désir mimétique et du mécanisme du Bouc émissaire, développées par René Girard dans ses oeuvres Mensonges Romantiques et Vérités Romanesques et Le Bouc Émissaire, et dans l'oeuvre de William Faulkner The Sound and the Fury. Ce mémoire soutient que la description du désir humain et son acheminement en crise sociale est très similaire chez les des deux auteurs. The Sound and the Fury, tout comme les oeuvres de René Girard, décrivent le désir humain comme un mécanisme triangulaire basé sur l'imitation du sujet à un model ou médiateur. Ils démontrent aussi que ces désirs peuvent créer des rivalités féroces qui peuvent induire à une violence irrépressible. Quand cette violence se multiplie par le nombre de rivaux acharnés, elle évolue en phénomène sociale : une crise que René Girard appelle Crise Mimétique et que William Faulkner reproduit dans la majorité de ces nouvelles et précisément dans The Sound and the Fury. Le mécanisme humain décrit pour l'évacuation spontanée de la violence est aussi remarquablement conforme dans l'effigie des deux auteurs. Les écrits des deux démontrent que pour évacuer leur agressivité, les sociétés la redirigent envers un ou des individus qu'ils considèrent comme inférieurs. Finalement, les deux auteurs analysent d'une manière très rapprochée les trois méthodes utilisées par l'homme pour contenir la violence. Ils présentent tout les deux les rituels comme une méthode qui a été longtemps efficace pour canaliser les tensions mais qui n'a plus sa place dans la société moderne et ce à cause du déclin religieux. Ils décrivent aussi tout les deux les méthodes compensatoires tels que les duels et les jugent inefficace et, en dernier lieu, ils considèrent tout les deux le système légal comme une méthode efficace pour l'interruption des cycles de vengeances mais pas pour l'évacuation de la violence.
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Empowering voices: testimonial literature and social justice in contemporary American culture / Littérature de témoignage et justice sociale dans la culture contemporaine aux Etats-Unis

Louckx, Audrey 05 September 2014 (has links)
Within the last three decades, contemporary North America came to reinvent a socially focused genre of literary personal narratives. These new editorial and writing projects, published in the form of collections of personal narratives, emerged as a tool for the socially voiceless to secure some measure of agency in their contemporary social and cultural situation. Projects such as the Freedom Writers’ Diary or volumes of the Voice of Witness book series fit in the process that is currently labeled social empowerment. Witnesses express a deep urge to share their story in the hope to denounce their experience of an enduring social injustice. The written word, primary a means for self-disclosure, serves to exorcise the suffering associated to this specific predicament. The narrators engage in a powerful self-investigative gesture oriented towards resilience and renewed enfranchisement in regaining control over their life and environment. At the moment of publication, however, these testimonies come to be validated as authentic examples of the injustices they disclose. These examples serve an educational purpose: raising the audience’s awareness and opening deliberative fora for these issues to be discussed and for solutions to be hammered out and eventually implemented. <p>The purpose of this dissertation is to propose a theoretical model for the subgenre of testimonials of social empowerment. With the concept of empowerment as groundwork, the model develops a textual approach framed in a psychosocial structure. I argue that testimonials may be described as examples of Jürgen Habermas’s communicative action. As speech acts aimed at reaching understanding, testimonials capitalize both on the binding and bonding aspects of illocutionary force in the hope to secure with their audience an ongoing dialogue over issues of social justice. The volumes, as unofficial public spheres, mobilize the normative and practical dynamics at work in social movements. These dynamics express as two narrative guiding threads: an aesthetic based on impact, and an ethics based on responsibility. The texts’ aesthetic develops a form of perlocutionary realism instantiating a sense of authenticity and sincerity embodied in the narrators’ voices. The resulting impact is coupled to moral concerns based on a polysemic understanding of social responsibility, on which narrators seek to build their narratives’ ethical potential. A series of case studies allowed to demonstrate that both narrative threads are realized as an appropriation of four paradigmatic forms of rhetorical ethos, each based on a specific realm of the social world: intimacy, justice, spirituality and activism.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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