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Le transfert de connaissances dans un cadre de joint venture : une approche des facteurs déterminants dans une logique interactive

Maaref, Abdenasser 09 April 2014 (has links) (PDF)
De nos jours de plus en plus de joint-ventures apparaissent. Cette forme de coopération peut être sous certaines conditions un espace d'apprentissage et de transfert de connaissances entre les entreprises mères. Pourtant, le transfert de connaissances dans le cadre d'une joint-venture demeure encore un domaine peu connu. La présente recherche s'est proposé d'explorer le phénomène de transfert de onnaissances dans le cadre d'une joint-venture. A travers cette thèse on propose une vision originale et riche en précisant la nature et la dynamique d'une relation triale (entreprises mères et joint-venture). Les résultats de la recherche ont montré, tout d'abord, que la réussite de transfert dépend de la qualité des contributions de l'entreprise mère étrangère, de l'entreprise mère locale et de la joint-venture. Ensuite, la relation informelle entre les décideurs est apparue comme un facteur facilitateur du transfert de connaissances. Enfin, nous avons pu identifier des facteurs déterminants du transfert de connaissances de l'entreprise mère étrangère vers la joint-venture, de l'entreprise mère locale vers la joint-venture et de la joint-venture vers les entreprises mères. Les facteurs suivants : la confiance mutuelle, la performance de la joint-venture, la qualité des contributions, l'équilibre du pouvoir de négociation, la compatibilité stratégique et la compatibilité culturelle sont des facteurs déterminants dans les trois processus de transfert de connaissances. Autant les entreprises mères que la joint-venture doivent les prendre en compte en vue de mieux réussir le transfert de connaissances.
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Ni Juifs ni Arabes en Israël. Dialectiques d'identification et négociations identitaires d'une minorité dans un espace en guerre. Le cas des Tcherkesses (Adyghéens) de Kfar Kama et de Reyhaniya

Merza, Eléonore 12 December 2012 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur le dialogue entre minorités et État, en particulier les stratégies d'alliance, les mesures de distinction menées en direction des populations n'appartenant pas au groupe dominant et les politiques d'identité nationale. Tout en interrogeant les identités collectives politiques et les représentations politiques des groupes, cette thèse entend également interroger un champs d'étude encore peu développé par l'anthropologie française, celui de la citoyenneté. Cette anthropologie politique des processus de reconfigurations identitaires, des modalités d'identification et des conditions de citoyenneté, s'appuie sur une étude menée sur la minorité tcherkesse d'Israël. Les spécificités à la fois de ce cadre géopolitique et de cette population sont multiples: Israël est un État jeune, un État en guerre et un État qui se définit ethniquement comme État juif; la minorité tcherkesse qui ne compte que 4500 membres dans ce pays est méconnue et n'a suscité que peu d'intérêt scientifique. Etudier les marges semble être devenu un lieu commun en anthropologie, mais au-delà du fait que ces marges constituent autant de groupe d'acteurs sociaux complexes et intéressants en eux-mêmes, nous souscrivons à l'idée de Clifford Geertz (1999) qui rappelle que " (...) le lieu d'étude n'est pas l'objet de l'étude. Les anthropologues n'étudient pas des villages (ou des tribus, des villes, des quartiers); ils étudient dans les villages ". Ainsi, l'objet d'étude de cette thèse - la minorité tcherkesse d'Israël - sert de focale pour réinterroger des questionnements déjà largement soulevés (la question minoritaire en Israël) tout en proposant une approche nouvelle et originale car cette population ne répond ni aux mêmes attributs catégoriels, ni à un même rapport à l'État, que les autres minorités de l'espace israélo-palestinien. Les Tcherkesses présentent la spécificité de ne se reconnaître dans aucun des deux groupes dominants au prisme desquels la majorité des recherches effectuées questionnent l'identité, l'ethnicité ou la citoyenneté dans l'espace israélo-palestinien: ils ne sont ni Juifs ni Palestiniens. Parallèlement à cette énonciation identitaire en opposition aux deux groupes majoritaires, nous verrons que les Tcherkesses pourraient se reconnaître dans des sphères d'identification communes, cette fois, avec les Juifs et avec les Palestiniens. Ils partagent avec les Palestiniens un religion commune (l'islam) et sont, à ce titre, considérés comme des membres de l'Umma (la communauté des musulmans): les Tcherkesses appartiennent donc, par définition, à la minorité non juive du pays. Cependant, contrairement à leurs coreligionnaires - et en particulier depuis le déclenchement de la seconde Intifada, ils ne revendiquent pas une identité politique palestinienne. Pour les Tcherkesses, la Palestine ne représente ni une patrie historique ni une cause politique à défendre: ils sont Nord Caucasiens, leur terre d'origine - avec laquelle ils entretiennent des liens à la fois symboliques et physiques - est identifiée et loin du Proche-Orient. L'Empire ottoman, puis la Palestine mandataire et enfin l'État hébreu ne sont, pour eux, que des dénominations différentes d'une même société d'accueil, aussi n'éprouvent-ils aucune difficulté à se définir aujourd'hui comme pleinement Israéliens. Or, l'espace israélo-palestinien est un espace en guerre dans lequel les énonciations identitaires sont perçues comme partisanes. En se définissant comme Israéliens, les Tcherkesses bousculent les catégorisations attendues: ils sont Israéliens sans être juifs et ils sont musulmans sans être Palestiniens ou Arabes. En d'autres termes, les Tcherkesses refusent de répondre à l'injonction inhérente au conflit: en étant israéliens et musulmans, ils refusent de choisir entre deux sphères d'appartenance qui ne leur semblent pas être contradictoires. Mais la réalité du terrain est autre: ils se heurtent à des critiques nourries de certains Palestiniens qui voient en eux des " traîtres au service du sionisme " tout en évoluant dans un cadre politique qui a pensé une citoyenneté différenciée qui privilégie une ethnicité spécifique. Autrement dit, et nous empruntons cette phrase à une habitante de Kfar Kama: " Pour les Juifs, nous ne sommes que des musulmans, et pour les Arabes, nous sommes des Israéliens ". À partir d'observations locales de ces interactions, cette recherche souhaitait, et pour reprendre les termes de Claude Lévi-Strauss (1997), extraire les Tcherkesses d'Israël d'un certain mythe d'insularité, pour les faire réintégrer la nation. À travers leur exemple, c'est bien la société israélienne dans son ensemble que cette thèse interroge.
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Une abbaye de renom à l'époque moderne : l'Abbaye aux Dames de Saintes (fin du XVe siècle - début XIXe siècle)

Tissot, Allan 16 April 2012 (has links) (PDF)
Entre la fin du Moyen Âge et la Révolution, l'histoire de l'abbaye de Saintes, deuxième communauté féminine de France par ses revenus, grand seigneur de sa province, s'avère incontournable tant pour la connaissance des communautés religieuses que celle de la Saintonge. Avoir recours aux actes notariaux et à toutes les sources externes disponibles permet de pallier la destruction des archives du monastère à la Révolution pour en établir une histoire globale.Le pouvoir royal ne parvient à y imposer la nomination des abbesses qu'en 1544, laissant se mettre en place une longue dynastie de supérieures de lignages du Sud-ouest. Après l'échec, en 1511 et 1530, de deux réformes de la communauté imposées par les autorités civiles, suite à une longue préparation dès le XVIe siècle, Françoise II de Foix, réussit durablement à mettre fin à des abus remontant au Moyen Âge. Rapportés par un journal janséniste, les épisodes mystiques extrêmes vécus par les moniales (1777-1787) défraient la chronique. Révélant l'isolement spirituel d'une communauté contemplative à l'époque des Lumières, ils sont riches de sens pour la connaissance de l'existence de pratiques surannées et de l'évolution des mentalités. C'est l'occasion pour l'évêque et la noblesse locale d'un projet de remplacement de l'abbaye par un chapitre de chanoinesses. Si des filles de parlementaires puis de négociants entrèrent à l'abbaye respectivement aux XVIIe et XVIIIe siècles, la vieille noblesse du Centre-ouest domina constamment l'effectif. La prise d'habit doit être située dans le cadre de stratégies familiales et servait à marquer une ascension sociale lignagère. Toute-puissance des abbesses, moniales vivant dans un relatif confort, la lecture tenant une grande place. Faisant preuve de ferveur, l'abbaye reçoit les courants spirituels successifs. A la Renaissance, elle protège des humanistes. Au XVIIe siècle, elle adhère de manière passionnée au jansénisme puis suit la voie du rigorisme avant de choisir une direction jésuite. Le monastère conserve son patrimoine à l'issue de nombreux procès. Il mène une politique de charité limitée eu égard à ses revenus mais s'avérant efficace. S'appuyant sur des receveurs ou des fermiers bien renseignées et ambitieux, il met en valeur efficacement ses biens, développant les brûleries à Oléron et faisant précocement assécher des marais en Poitou au prix de conflits. Les fermiers, souvent des proches des abbesses, connaissent une ascension qui les amènera à occuper les principales fonctions politiques après la Révolution, établissant ainsi une continuité inattendue entre Ancien et Nouveau Régime.
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Langue et discours de la contestation. Enjeux et représentations des luttes sociales et politiques en Italie (1967 - 1980)

Vezzani, Ilaria 15 November 2013 (has links) (PDF)
La thèse porte sur la langue et les discours de la contestation en Italie dans les années 1970. L'étude vise à définir les enjeux et les représentations qui ont prévalu dans l'utilisation de certains mots plutôt que d'autres, en essayant de se placer du point de vue des acteurs qui ont vécu la période. Elle analyse d'une part l'utilisation de certains mots dans la langue politique de l'époque, en la comparant avec la production analogue précédente, et notamment avec les traditions politiques de référence.Elle étudie d'autre part la spécificité de la langue de la période en s'interrogeant sur la question d'un lexique politique propre à une époque donnée. Elle étudie enfin les débats linguistiques qui ont accompagné cette modification du lexique politique, en s'attachant plus particulièrement aux textes qui ont marqué des tournants linguistiques et idéologiques.L'étude vise à adopter une démarche scientifique qui comprend une historicisation précise des textes et des enjeux de leur écriture et qui a été définie par l'expression " philologie politique ".À travers la description d'un corpus très varié, comportant les textes politiques de référence (articles de journaux, tracts, affiches, documents théoriques, débats) produits par les organisations majeures d'extrême gauche (gauche extraparlementaire, mouvements, lutte armée) et leur interaction avec d'autres types de discours (Pci, Dc, presse) ; mais aussi des textes historiographiques et différentes formes de témoignage, cette étude pose la question plus générale de la création d'une langue politique propre à une époque donnée et du caractère particulier de la langue politique des années 1970 en Italie.
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Vers une gouvernance territoriale de l'environnement ? : analyse comparée des politiques départementales de gestion de l'eau destinée à la consommation humaine et des déchets municipaux

Caillaud, Kévin 19 September 2013 (has links) (PDF)
Quarante ans de politiques publiques d'environnement ont profondément modifié la gestion de l'eau et des déchets. Beaucoup de choses ont changé : le référentiel gestionnaire n'est plus le même, la législation s'est renforcée, les enjeux territoriaux se sont recomposés, les modalités et l'échelle d'intervention publique ont été remodelées... En un mot, l'action publique territoriale s'est recomposée. Progressivement, les acteurs territoriaux ont inventé de nouvelles formes d'organisation, eu égard aux conditions et aux problématiques spécifiques de leurs territoires. Quelle(s) forme(s) ces recompositions peuvent-elles prendre ? Et selon quelle(s) trajectoire(s) ? Existe-t-il des invariants ? Qui pilote ces dynamiques territoriales et quelle place occupent les collectivités ? L'objectif de la thèse est de mettre en lumière l'existence d'une variété de formes d'organisation territoriale dédiées à la gestion de l'eau potable et des déchets municipaux, à partir d'une entrée " services publics ". Par le biais de monographies départementales, la thèse met à l'épreuve de la réalité du terrain les résultats d'une importante revue de littérature. Cela permet ainsi de mettre en exergue la force des coalitions d'acteurs et le jeu structurant entre Conseils Généraux et pôles urbains dans ces trajectoires de recomposition, ou encore l'existence d'un phénomène d'hybridation des modes de régulation influençant les trajectoires départementales. Enfin, en croisant la littérature spécifique à l'action publique et la grille d'analyse développée, la thèse propose de contribuer au lexique analytique de ce domaine d'étude.
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La scuola di Melchiorre Cesarotti nel quadro del primo romanticismo europeo

Chiancone, Claudio 02 December 2010 (has links) (PDF)
La storia del magistero cesarottiano mostra bene quel fenomeno, tipico della "biologia" letteraria, per cui in un grande autore si ha quasi sempre una fase di ascesa, di gloria, e quindi un declino, ed offre l'esempio lampante di quella classica loro tendenza a diventare sempre più conservatori e di maniera col passare del tempo. Cesarotti si formò ribelle, ma presto, ottenuta la gloria, spaventato dai tempi e dalla propria stessa fama, si moderò e, posto di fronte alla prova degli eventi, non seppe tenersi al passo coi tempi. Il suo cinquantennale magistero, nel giro di pochi anni, perse l'iniziale vigore e combattività, e non sopravvisse alla sua morte. Di esso, fu senza dubbio lodevole il tentativo di avvicinare la propria cultura a quelle straniere, senza pregiudizi e con il gusto della scoperta. Ma dopo gli eventi della Rivoluzione, questo nobile cosmopolitismo non fu più sufficiente. Fu notevole anche la sua capacità di restare sempre a contatto con l'ultima generazione e di coadiuvarla, e nobile la sua ambizione di fare, di quei giovani, l'élite da crescere e guidare all'amore del Bello e della Virtù. Di farne l'illuminata classe dirigente dell'avvenire. Credette fermamente e sinceramente a questa missione, ma non seppe applicarla nel modo migliore. Creò una squadra, ma non seppe renderla autonoma. Non riuscì a fare in modo che essa potesse proseguire da sola e riformarsi dall'interno, ed in tal modo sopravvivergli. Cesarotti cadde nel difetto di affezionarsi troppo al proprio ruolo pedagogico in sé, senza pensare alle conseguenze per gli allievi, e perdendo man mano contatto con la Storia. Anziché formare gli allievi, volle replicare se stesso in loro, imponendogli il proprio modello letterario ed affettivo perché a loro volta lo ripetessero uguale. Padre troppo affettuoso, viziò i "figli" e dimenticò il ruolo fondamentale dell'educazione, ossia non quello di creare un individuo ma di aiutarlo a trovare autonomamente la propria strada. Tradì in tal modo il suo stesso insegnamento letterario: predicò dalla cattedra e dai libri di non idolatrare nessuno, ma al momento della gloria accettò di divenire oggetto di culto. Dimenticò, o forse mai comprese davvero la natura storica della letteratura, come di un continuo, un progresso, uno sviluppo di idee necessariamente destinate ad evolversi col mutare dei tempi, da insegnare parallelamente al corso degli eventi e, se possibile, di partecipare a modificarli. Non comprese che persino il cesarottismo necessitava di una riforma interna, senza la quale non sarebbe sopravvissuto alla selezione della Storia. Cesarotti ebbe grandi intuizioni, ma gli mancò il tempo di metterle in pratica, e fu circondato da una squadra di allievi non in grado di farlo al suo posto, perché mai formata a tale compito. Previde i nuovi tempi ma non volle riconoscerne l'arrivo, e ne rimase deluso e travolto. Vide il nuovo secolo, quel secolo che egli stesso aveva preconizzato ma, una volta giunto, non seppe accettarlo: gli eventi procedettero troppo veloci e superarono le sue capacità di comprensione. Volle riforme, e si ritrovò addosso una rivoluzione. In mezzo a un mare di lodi e di glorificazione, un solo allievo sembrò accorgersi per tempo di questi limiti. La critica del Foscolo è stata esemplare nel mostrare con tempismo e lucidità i limiti della scuola cesarottiana. Fu l'allievo ribelle a capire che ciò che davvero mancava in quel gruppo era qualcuno che da quel magistero, da quella teoria di apertura e di rinnovamento, ricavasse concretamente nuova poesia, la poesia dei nuovi tempi e del nuovo secolo. A capire che il gruppo cesarottiano era un'eccellente fase di rodaggio, che sapeva preparare le macchine ma che non avviava un processo di trasformazione. I fatti gli diedero ragione. Giunto il nuovo secolo, la scuola cesarottiana mostrò tutta la propria crisi. I "figli" ed allievi, una volta diventati professori, non "salirono di fama", come appunto aveva notato Foscolo, e - aggiungiamo noi - non riuscirono a fondare un magistero altrettanto incisivo ed innovatore: ebbero allievi illustri, ma nulla di anche solo vagamente simile a quello che il Cesarotti era stato capace di assemblare. Mario Pieri, ottenuta la cattedra padovana, fu freddo e impacciato in classe, e distante dagli studenti: l'eloquente racconto, da lui stesso lasciatoci, dei fischi ricevuti ad una lezione dice tutto.1179 Non ebbe a sua volta né "figli" né allievi prediletti, né seppe metter su una squadra; non divenne il mentore di nessuno, e dopo appena sette anni riuscì - bontà sua - a farsi giubilare ed a ritirarsi a vita privata, letteraria sì ma fieramente solitaria. Giuseppe Barbieri, pur titolare di un insegnamento più duraturo, mostrò gli stessi limiti. Proseguì la lezione del "padre" in analoga solitudine, anch'egli bersagliato dal suo studente più celebre e promettente. Nel complesso, ottenne molto più sèguito come predicatore quaresimale.1180 Giuseppe Greatti ottenne la direzione di un collegio ma non si ha notizia di suoi continuatori. Angelo Zendrini visse lo stesso distacco, chiuso nei propri studi. Rarissimi i contatti di questi allievi con personalità europee: i loro carteggi sono pressoché limitati alla sola Italia, con larga preferenza per il Triveneto: nulla, assolutamente nulla di paragonabile alla rete epistolare a suo tempo intessuta dal Cesarotti, intellettuale rinomato ed aperto che aveva insomma creato una generazione di piccoli ingegni "locali", isolati, oggi per lo più dimenticati o ricordati unicamente come allievi di tanto maestro. Ma era Cesarotti stesso, in fondo, il principale responsabile di questo fallimento. Era lui a non aver saputo riconoscere il proprio continuatore. Molto più che nel docile Barbieri, era proprio nel giovane, irruento Foscolo che egli aveva avuto il migliore allievo. Non poté né volle accettarlo tra i suoi "figli": quel giovane e promettente poeta si muoveva troppo autonomamente, ne ebbe paura. In lui, Foscolo non aveva mosso solo sentimenti di paternità, ma anche di gelosia e d'impazienza. Cesarotti provò a moderarlo e a riassorbirne l'ingegno nel sicuro recinto della propria scuola, ma non riuscì ad irregimentarlo in quel tipo di educazione, in quella pedagogia letteraria da lui organizzata e affinata in cinque decenni di magistero ma che, alla fin fine, altro non lasciò in eredità al mondo poetico italiano che una breve generazione di epigoni ossianisti. Una generazione già individuata dal Foscolo, e definitivamente affossata da Luigi Carrer, lui sì degno erede, veneto e in Veneto, del magistero cesarottiano e foscoliano, come mostra il suo illuminante articolo Gli ossianeschi (1837), fine analisi della "crisi" del cesarottismo che concludeva per sempre la fase ossianica della letteratura italiana. Non Barbieri, insomma, ma Foscolo fu il vero "figlio" di Cesarotti. Ma Cesarotti non se ne accorse, non sembrò capirlo. Troppo affezionato al proprio ruolo ed al proprio modo di vedere gli affetti, e la letteratura che da quegli affetti doveva prendere ispirazione, trattò Foscolo da ribelle, e non comprese che era proprio questi ad aver assimilato e messo in pratica il suo insegnamento di proiezione verso il nuovo, di apertura al bello in ogni sua forma, di libertà creatrice scevra da qualsiasi idolatria. In questo davvero Foscolo superò il maestro. Non si fece intaccare dai pregiudizi della scuola. Apprese il metodo cesarottiano, e lo applicò sistematicamente a tutti: ad Alfieri, a Parini, a Monti, ed allo stesso Cesarotti. Tracciò la sua strada, in Italia e fuori d'Italia e, a differenza dei prediletti cesarottiani, seppe trovare elementi validi tra i propri allievi, e valorizzarli. Trovò Di Breme, Berchet, Pellico, Borsieri, e gettò con loro le basi di una nuova scuola e di un nuovo magistero adatto ai nuovi tempi e, proprio per questo, molto più duraturo.
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La perception du pouvoir en Éthiopie à travers les biographies amhariques du ras Mäkwännǝn (1852-1906)

Volff, Benjamin 12 December 2013 (has links) (PDF)
Mäkwännǝn Wäldä-Mikaʾel (1852-1906) est un officier du règne de l'empereur d'Éthiopie Menilek II. Gouverneur de Harär en 1887, il est en contact avec les Occidentaux et est en charge de la sécurité du territoire éthiopien, sa province étant limitrophe des colonies européennes de la Corne de l'Afrique. Conseiller diplomatique, il est désigné pour accomplir deux missions officielles à l'étranger en même temps qu'il combat efficacement à Adwa. Son habileté politique et militaire, ses capacités d'administrateur, son sens de la diplomatie, son style personnel, construisent une personnalité publique, sur qui la plupart des textes, tant européens qu'éthiopiens, sont élogieux. Dans cette perception de Mäkwännǝn apparaît le premier écueil d'une approche historique du personnage : Mäkwännǝn est le père de Täfäri / Haylä-Sǝllase, dont le règne impérial organise une mise en spectacle du pouvoir, à laquelle le culte de la mémoire de Mäkwännǝn participe. Cette commémoration prend notamment la forme biographique. Deux biographies amhariques connues à ce jour sont le matériau à partir duquel nous nous efforçons d'analyser la perception du pouvoir en Éthiopie. La première œuvre publiée en 1946, intitulée Yälǝʾul ras Mäkwännǝn tarik, est le travail d'un spécialiste des textes sacrés du christianisme. L'autre biographie, écrite par un auteur proche de la cour est publiée en 1960-61. Nos documents qui relèvent de l'historiographie éthiopienne qui traite du pouvoir à travers l'individu, en dehors des éléments propres à la culture éthiopienne et des incursions vers le genre hagiographique, fournissent des informations de premier ordre sur la façon dont la société perçoit le monde extérieur ainsi que des valeurs qu'elle attribue au pouvoir en place. Les biographies amhariques produisent un modèle de gouvernement idéal qui trouve cependant des correspondances en Afrique de l'Est et en Europe-même.
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Ni hypersexualisées ni voilées ! Tensions et enjeux croisés dans les discours sur l’hypersexualisation et le port du voile «islamique» au Québec

Mercier, Élisabeth 03 1900 (has links)
Cette thèse identifie une cooccurrence des discours à propos de l’hypersexualisation des jeunes filles et ceux concernant le port du voile islamique qui sont, depuis quelques années, au cœur des préoccupations sociales au Québec comme ailleurs en Occident. Plus spécifiquement, elle propose une « économie générale des discours » (Foucault, 1976) contemporains sur l’hypersexualisation et le port du voile, dans une perspective conjoncturelle, par et à travers trois contextes d'analyse particuliers : féministe, médiatique et public. Elle démontre comment l’hypersexualisation et le port du voile sont problématisés (Foucault, 2001/1984), c'est-à-dire qu’ils sont posés comme nouveaux problèmes sociaux engendrant et cristallisant bon nombre de craintes et d’anxiétés contemporaines. Ainsi, la thèse est composée de trois chapitres centraux qui reprennent chacun des contextes de problématisation identifiés. Le chapitre intitulé « Féminisme(s) et égalité des sexes », avance que l’égalité des sexes est invoquée comme valeur moderne, féministe et québécoise par excellence et qu’elle participe, à ce titre, de la problématisation du port du voile et de l’hypersexualisation. Le chapitre suivant, « Médias, diversité et (hyper) visibilité », concentre l’analyse sur les médias et la culture populaire, à la fois sujets énonciateurs, régimes et objets de discours, participant à construire et à délimiter l’adolescence et la religion/culture musulmane comme des mondes à part, mystérieux, tout en les exposant au public. Enfin, à partir d’une analyse des discours publics à propos de l’hypersexualisation et du port du voile, le chapitre intitulé « Laïcité, sexualité et neutralité » met en lumière les façons par lesquelles ces problèmes sont constitutifs de chartes, de codes et d’autres formes de règlementations qui viennent non seulement normaliser mais également discipliner la conduite de chacun, au nom du bien commun et de la neutralité de l’État. Un « Retour sur la conjoncture » vient conclure la thèse en mettant en lumière certains éléments conjoncturels qui traversent ses principaux chapitres, dont les questions du consensus et de l’extrême. / This dissertation identifies a co-occurrence between the discourses about girl’s ‘hypersexualization’ and those regarding the ‘Islamic’ practice of veiling, which have been generating similar concerns, discourses and anxieties in Quebec as well as in most Western societies for the past years. More specifically, I propose a ‘general economy of discourses’ (Foucault, 1976) about hypersexualization and headscarf-wearing, from a conjunctural perspective, and by means of three contexts of analysis: feminist, media, and public. I demonstrate how hypersexualization and headscarf-wearing are problematized (Foucault, 2001/1984), that is to say, how they are produced as concomitant social problems. The dissertation consists of three main chapters that each takes on one of the contexts of problematization. The chapter entitled ‘Feminism(s) and Gender Equality’, argues that gender equality is invoked as the modern value par excellence within the feminist movement as in Quebec society. As such, gender equality is constitutive of the problems of hypersexualization and headscarf-wearing. The next chapter, ‘Media Diversity and (Hyper) Visibility’, focuses on the media and popular culture as both subjects and objects of discourse, which produce and define adolescence and Muslim religion/culture as worlds apart, while exposing them to the public. Finally, the chapter entitled ‘Secularism, Sexuality, and Neutrality’ analyzes the public discourses about hypersexualization and headscarf-wearing and highlights the ways in which these problems are constitutive of charters, codes of conduct and other forms of regulations, in the name of the common good and state’s neutrality. In conclusion, I provide a ‘look back’ on the conjuncture, stressing some issues that crosses the main chapters of the dissertation, such as the questions of consensus and extreme.
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Le standard pratiqué : une nouvelle voie de standardisation des processus métier ouverte par une recherche-action / The “practiced” standard : a novel way of standardizing business processes opened by a action research project

Caillaud, Johann 17 December 2013 (has links)
Les processus métier font l’objet d’une standardisation. Les voies empruntées pour cette standardisation, à savoir la domination, la confrontation et l’incorporation, puisent leur origine tant dans les méthodes que sont l’Organisation Scientifique du Travail ou le reengineering que dans les outils de type progiciel de gestion. Or, il s’avère que la prescription et la standardisation des processus métier, telles qu’elles sont réalisées, posent des problèmes dans les organisations, aux niveaux stratégique, fonctionnel et opérationnel. Notre recherche s’attache à déterminer d’une part la nature d’une autre voie de standardisation et d’autre part les conditions pouvant faciliter son émergence.Convaincus que le changement ne peut plus se définir comme l’imposition d’un modèle a priori, un standard promulgué, nous nous interrogeons sur la capacité des pratiques à reconcevoir la nature du travail de standardisation, pour aboutir à un standard pratiqué. Afin de trouver des solutions aux problèmes rencontrés avec les voies actuelles de standardisation, nous proposons un modèle conceptuel qui place les pratiques au cœur d’une spirale de création de connaissances organisationnelles. Dans le cadre d’une recherche action, nous analysons les effets de la mise en place d’un outil matérialisant notre modèle conceptuel sur des terrains qui mobilisent différemment les conditions requises pour le changement, à savoir un institut bancaire public et un groupe de presse nationale. Les résultats obtenus, variant très fortement d’un terrain à l’autre, font ressortir deux enseignements majeurs qui nous éclairent sur l’avènement du standard pratiqué comme nouvelle voie de standardisation. Nous constatons tout d’abord que le standard pratiqué se nourrit du standard promulgué pour ancrer les processus métier dans toute l’organisation. Ensuite, l’émergence et le développement d’un standard pratiqué mettent en lumière des logiques particulières à l’œuvre dans l’organisation, à savoir un processus de création de sens, le soutien d’une structure de pouvoir parallèle au pouvoir officiel et un processus d’innovation organisationnelle. / Business processes undergo standardization. This standardization is achieved through domination, confrontation and incorporation, means that have their origins in methods like Taylorism, reengineering or the implementation of tools such as ERP systems. Prescription and standardization of business processes, however, create problems for organizations, at the strategic, functional and operating levels. Our research attempts to uncover on one hand novel ways of standardizing processes and on the other the conditions facilitating the emergence of these new ways.Convinced that change cannot be defined any more as the imposition of an a priori model or a promulgated standard, we investigate how work practices may contribute to the creation of standards, and result in “practiced” standards. To find solutions to the problems met with current ways of standardizing, we propose a model, which places practice at the heart of a spiral of creation of organizational knowledge. Through an action research project, we analyze the effects of the implementation of this model in two different settings, namely a public banking institute and a conglomerate of national press, requiring different conditions for change.Our findings, which differ considerably from one case to the other, highlight how the “practiced” standard emerges as a novel way of standardizing. First, we notice that the “practiced” standard feeds on the promulgated standard to anchor business processes in the whole organization. Second, the emergence and the development of the “practiced” standard bring to light specific processes that operate in the organization, namely a process of sensemaking, the support of a structure of power parallel to the official one, and a process of organizational innovation.
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Le financement de l'Union européenne : moteur d'une intégration politique ? / The European Union financing : an engine of political integration ?

Boissenin, Angélique 20 December 2017 (has links)
Le financement de l'Union européenne est ambivalent. Il a assurément contribué au renforcement de l'intégration européenne mais pas nécessairement au renforcement de l'intégration politique. Le remplacement des contributions financières des États membres par des ressources propres, par la décision du Conseil du 21 avril 1970, a constitué une étape fondatrice dans la construction du système budgétaire et financier de l'Union. Cependant, ce mode de financement n'a pas rempli son rôle. Le système des ressources propres, censé garantir une autonomie financière, a connu une dégradation progressive et profonde si bien que l'Union est à nouveau très largement tributaire des finances publiques nationales mais aussi des décisions nationales dont elle était censée s'émanciper. Nonobstant son adoption par le Parlement européen, représentant direct des citoyens européens, le budget européen est soumis à une étroite surveillance étatique, les décisions relatives aux recettes et aux dépenses européennes étant prises dans un cadre relativement respectueux de la souveraineté des États membres. Le système financier de l'Union n'a pas suivi les évolutions de cette dernière et apparaît désormais comme l'un de ses talons d'Achille. Son manque de pertinence et de performance invite à considérer l'opportunité de doter l'Union d'un pouvoir fiscal et son budget d'impôts européens. Ainsi en irait-il du soutien à l'achèvement de l'Union économique et monétaire et de l'intégration politique européenne. / The European Union financing is ambivalent. It definitely contributed to strengthen the European integration but not necessarily the political integration. The replacement of financial contributions from the Member States by own resources, by the Council decision of 21 April 1970, constituted a founding stage in the European budgetary and financial system building. However, this method of financing did not fulfill its obligation. The own resources system, intended to guarantee financial autonomy, has undergone a significant and gradual deterioration so that Union is again widely dependent on national public finances but also on national decisions, from which it was supposed to be fully emancipated. In spite of its adoption by the European Parliament, direct representative of the European citizens, the European budget is subjected to a close state supervision, as decisions on revenues and expenditures are taken within a respectful frame of Member States' sovereignty. The European financial system has not kept abreast of the Union developments and appears as one of its Achilles heel. Its Jack of performance and relevance invite us to consider the opportunity of empowering the Union with European fiscal power and its budget with European taxes. Such would be the case for the support of economic and monetary Union achievement and European political integration.

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