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Le réductionnisme et l'esprit d'abstractionTourigny, Isabelle 19 April 2021 (has links)
L'esprit humain abstrait et isole les parties d'un sujet pour les examiner, en déduire les conclusions et les vérités. Cette réaction est appelée réductionnisme et permet de connaître et de faire avancer la connaissance. Par contre, l'esprit en vient à négliger la globalité du sujet et cette tendance à réduire crée un problème d'esprit d'abstraction. Notre société s'est laissée aveugler par les sciences et les techniques au point d'en oublier les valeurs et le sens de la vie. L'abstraction a pour effet de rendre l'homme paresseux intellectuellement puisqu'il n'est plus formé à penser par lui-même mais à se fier à l'avis de spécialistes. Ce mémoire examine ce qu'est le réductionnisme ainsi que ses différentes formes afin de le repérer dans le monde qui nous entoure. Il en étudie les conséquences afin de proposer des solutions à ce problème qui tend à devenir un danger important au 21e siècle.
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Les divers problèmes de la causalité mentale : de Davidson à KimPatry, Sébastien January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le réductionnisme dans le Traité de la nature humaine de David HumeNoisette, Kim January 2016 (has links)
Résumé : À l’aube des études humiennes, Norman Kemp Smith appelait à représenter Hume « suivant toutes ses nombreuses activités », comme s’il pressentait que l’étude de la pensée humienne pouvait s’avérer un labyrinthe dans lesquels les commentaires pouvaient s’égarer et se perdre de vue. Ce pressentiment, on peut le dire aujourd’hui, s’est avéré juste, et il porte avec lui une clé de lecture : pour dépasser la représentation parcellaire, fragmentée et ultimement incohérente d’un Hume kaléidoscopique, le mieux est peut-être de s’intéresser à ses activités. La présente thèse vise à circonscrire la pratique humienne de la philosophie, ou, pourrait-on dire, du travail épistémologique et conceptuel, dans l’espace de son magnum opus, et cela à l’aide d’une clé de lecture : celle du réductionnisme. Si le Traité est une oeuvre que l’on peut qualifier d’empiriste, on ne saurait la lire seulement par ce biais ou par celui de questions localisées, et nous montrons que le projet du Traité ne peut se comprendre qu’en voyant comment Hume tente d’y réduire la et les connaissances à des dépendances ou à des parties de sa propre théorie de la nature humaine. Pour cela, nous procédons via quatre chapitres. D’abord, nous tentons de circonscrire les caractéristiques les plus importantes du projet humien, c’est-à-dire de ce que Hume avait l’intention de développer à travers les contenus particuliers du Traité ; ensuite, nous nous concentrons sur la base dont Hume part et dont il se servira pour accomplir des réductions, base que l’on peut appeler une théorie des perceptions doublée d’une théorie de l’esprit (principes, facultés, relations) ; ces deux théories, couplées à un standard strict pour obtenir le statut de « vraie idée » ou d’idée intelligible, semblent amener de par leurs prémisses assez directement au scepticisme, et c’est pourquoi on traitera du scepticisme avant d’évoquer les aspects « naturalistes » du Traité au-delà des éléments de base de la théorie des perceptions et de l’esprit, soit une manoeuvre qui ne suit pas tout à fait l’ordre humien d’exposition mais nous semble suivre un certain ordre des raisons ; enfin, la quatrième partie nous permettra de passer en revue diverses réductions opérées par Hume, celles qui mènent au scepticisme pyrrhonien mises à part, ce qui nous permettra de voir quelles sont les limites et les problèmes afférents à son réductionnisme particulier. Refondateur, systématique et totalisant dans ses intentions, le Traité suit bien plus qu’un projet simplement empiriste, et on verra que dans la démarche humienne l’empirisme apparaît davantage dans les conclusions qu’au point même de départ. En le lisant comme le lieu et la conséquence d’une orientation que l’on peut dire réductionniste, on peut trouver dans le Traité un fil conducteur qui, en dépit de problèmes plus ou moins importants rencontrés en cours de route, ne se rompt pas. / Abstract : At the dawn of Hume studies, Norman Kemp Smith called to study the philosopher “in all his manifold activities,” as if he foresaw there a serious risk for the comments to lose themselves as well as each other. Today, it can be said that Kemp Smith’s foreseeing was legitimate. Fortunately, it is possible to find here a reading key: in order to go beyond fragmented and ultimately incoherent readings of Hume, the better way to proceed may consist into focusing on his activities. The present dissertation aims at delineating Hume’s practice of philosophy, or rather his conceptual and epistemological work, in his magnum opus, by focusing on why, how and when he makes reductions. As well-known, the Treatise is an empiricist work, but can never be fully understood if one focuses only on that aspect or on local and tangential questions, and we aim at showing that the Hume’s project and development of said project can only be understood by following how the philosopher tries to reduce most (if not all) knowledge to dependencies of his own theory of human nature. In order to do that, we proceed through four chapters. First, we circumscribe the most important features of the project before and behind the Treatise, which is, what Hume intended to develop through the particular contents of the work. Second, we focus on the conceptual basis from where Hume accomplishes reductions, a basis we call his theory of perceptions, on which is grafted a theory of mind (principles, faculties, relations). These theories, associated to an intention to boil down everything into perceptions as well as to a strict standard to give a mental content the status of a “true idea,” seem to lead straight to skepticism, and this is why the third chapter will focus on the skeptical overtones of the Treatise before looking into aspects commonly referred to as “naturalist.” Though this maneuver does not exactly follow Hume’s own order of exposition, it follows, we think, a specific order of reasons. Finally, on the fourth chapter we review various reductions Hume proceeds (apart from those that lead to a Pyrrhonian skepticism), which will allow us to highlight the limits and problems that stem from his particular breed of reductionism. Following a foundationalist, systematic and totalizing project, Hume’s Treatise is much more than simply empiricist, and as we will see the empiricist aspect appears more as a set of conclusions than as a starting point. Read as both a place and an effect of a reductionist orientation, the Treatise shows a common threat which, in spite of sometimes important problems met on the spot, never breaks.
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La théorie de la réalisation par sous-ensembles de Shoemaker et l’exclusion causaleRioux, Catherine 23 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016 / Le paysage philosophique en théorie de l’action contemporaine est largement façonné par l’argument de l’exclusion causale de Jaegwon Kim. Cet argument menace apparemment le physicalisme non réductionniste, position ontologique qui affirme l’irréductibilité des propriétés mentales aux propriétés physiques. C’est qu’il mène à la conclusion que les propriétés mentales sont soit des propriétés physiques, soit des épiphénomènes. J’examine une tentative récente et prétendument non réductionniste d’éviter les conclusions de l’argument de l’exclusion causale, soit la théorie de la réalisation par sous-ensembles de Shoemaker. Cette théorie espère remplacer le fonctionnalisme en tant que conception dominante des rapports psychophysiques. Je tente de prouver qu’elle échappe aux critiques de Kim seulement au prix de l’abandon du non-réductionnisme. En effet, si la perspective de Shoemaker a le mérite d’éliminer la surdétermination habituellement associée aux effets psychophysiques, elle ne reconnaît toutefois pas l’existence de pouvoirs causaux proprement mentaux.
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La nécessité d'une multiplicité de concepts de gène en biologieLarouche Maltais, Pier-Yves 09 1900 (has links)
Le concept de gène est central en biologie. Certains ont avancé (Ruse (1971, 1976)) que la génétique classique pouvait être réduite à la génétique moléculaire. Dans le même ordre d'idée, Richard Dawkins, dans The Extended Phenotype, offre une double définition de son concept de gène qui présuppose qu'il soit possible d'opérer cette réduction. Nous comptons montrer que la génétique moléculaire et la génétique des populations ont chacune leurs problématiques propres en reconstituant l'histoire de la génétique depuis Darwin. Ensuite, nous expliciterons la position de Dawkins et soulignerons les contradictions auxquelles il parvient en raison de cette réduction infondée. À la suite de quoi, nous nous attarderons aux nouvelles découvertes moléculaires qui montrent qu'il n'est pas possible d'opérer la réduction d'un des concepts à l'autre. Nous terminerons en soulignant que la thèse génocentriste de Dawkins n'est pas mise en péril par l'abandon de la réduction, mais qu'il est nécessaire de tempérer ces prétentions. La conclusion globale de ce mémoire est qu'il est possible d'admettre le concept de Dawkins, mais pas la manière dont il l'utilise. Le concept est bon, il n'est tout simplement pas dans le bon cadre théorique. / The concept of gene is of great importance in biology. Some philosophers asserted (Ruse (1971, 1976)) that classical genetics can be reduce to molecular genetics. Similarly, in The Extended Phenotype, the definition of the gene Richard Dawkins is giving presupposes such a reduction. By reconstituting the history of genetics since Darwin, we will show that population genetics and molecular genetics are interested in problems of their own. Then, we will explain Dawkins' position and stress contradictions which follow from that illegitimate reduction. Afterward, we'll show that new molecular researches refute the possibility of reducing the concept of population genetics to a concept of molecular genetics. One of our conclusion is that the gene's eye view has not to be dropped out. It is only necessary to temper these claims. The most important conclusion of this memoire is that the concept Dawkins is using is legitimate, but not the way he is using it. The concept does not fit in Dawkins' conceptual framework.
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Émergence et problème corps-esprit : vers une caractérisation contemporaine de la notion d’émergence et de son application en sciences cognitives / Emergence and mind-body problem : about a contemporary definition of the notion of emergence and its application in cognitive sciencesSoubeyran, Anaïs 19 December 2012 (has links)
Dans la posture émergentiste classique et sa réinterprétation par les premières sciences cognitives, la notion d'émergence ne fait que traduire un consensus anti-réductionniste et n'a aucune véritable pertinence explicative. Pourtant aujourd'hui, les systèmes multi-agents en informatique et la théorie des systèmes dynamiques non linéaires en physique et en biologie, permettent d'ouvrir la «boîte noire» de l'émergence.Il devient possible de définir l'émergence non plus comme la survenance magique de propriétés ontologiquement irréductibles, mais comme la bifurcation dynamique d'un système vers une organisation macroscopique robuste computationnellement et fonctionnellement irréductible, c'est-à-dire non interprétable en termes des propriétés micro-causales du niveau de base. Les propriétés émergentes n'existent qu'en tant qu'elles sont fonctionnelles pour un détecteur de haut niveau.Si des systèmes physiques peuvent instancier des propriétés fonctionnellement irréductibles et relatives à un certain niveau de détection, alors l'irréductibilité fonctionnelle n'est par un argument contre le physicalisme, etil n'est plus possible d'affirmer qu'une propriété n'est pas fonctionnelle simplement parce que l'on ne parvient pas à la fonctionnaliser, puisque son impossible fonctionnalisation peut signifier que l'on ne se situe pas au bonniveau de détection. L'irréductibilité fonctionnelle des propriétés phénoménales ne serait donc pas un argument suffisant pour les exclure du domaine physique. La notion d'émergence ne permet pas de résoudre le problème corps-esprit, mais elle permet d'envisager qu'un tel « problème difficile » puisse survenir dans cadrephysicaliste. / In the classical emergentist position and its re-interpretation within the early cognitive sciences, the notion of emergence transposes only an anti-reductionist consensus and does not contain any pertinent explicative value. Yet today, as a consequence of the multi-agent systems in informatics along with dynamic non-linear theories in both physics and biology, the formerly dubious notion of emergence has become a relevant and informative concept.Emergence was defined as magic supervenience of ontologically irreducible properties. Today in contrast, one views the notion of emergence in terms of dynamic bifurcations to a robust macroscopic organization computationally and functionally irreducible, that is to say it can not be analyzed in terms of their micro-causal components. Emergent properties exist if and only if they are functional for a higher level of detection.This means that functional irreducibility is not an argument against physicalism, nor is it possible to state that a certain property is not functional simply because we are unable to give it a functional interpretation, for itmight signify that one is not situated within the correct level for its detection. The functional irreducibility of some phenomenal properties will not therefor be a sufficient argument to exclude them from the physical realm. The notion of emergence does not resolve the mind-body problem but it does permit considering that such a problem can occur within the physical world.
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Pour un modèle de l'explication pluraliste et mécaniste en psychiatrieGoyer, Simon 05 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, je présente et j'évalue trois modèles de l'explication en psychiatrie, à savoir (1) l'interprétation réductionniste que je fais des modèles déductif-nomologique (DN) et inductif-statistique (IS) de Carl Gustav Hempel (et Paul Oppenheim); (2) le modèle de l'explication réductionniste et mécaniste formulé par John Bickle et (3) le modèle de l'explication pluraliste et mécaniste développé par le psychiatre et chercheur Kenneth S. Kendler. Au premier chapitre, je présente la conception syntaxique des théories scientifiques. J'y présente, en outre, les modèles DN et IS qui s'inscrivent dans cette conception. J'y expose aussi mon interprétation réductionniste de ces modèles. Je termine ce chapitre par une présentation du modèle de la réduction interthéorique d'Ernest Nagel. Au deuxième chapitre, je présente une critique des modèles de la réduction interthéorique de Nagel et de Kenneth F. Schaffner. De plus, j'expose trois problèmes que rencontrent les modèles DN et IS. En montrant les failles de ces derniers, je conclus trois choses : (a) il n'est pas possible d'interpréter de manière réductive les modèles DN et IS; (b) ces modèles, même non interprétés de manière réductionniste, sont problématiques et, pour cela, inapplicables en psychiatrie; (c) la conception syntaxique des théories est un cadre inadéquat pour concevoir l'explication en médecine mentale. Dans le troisième chapitre, je présente la conception sémantique des théories scientifiques. Suivant cette conception, une théorie est une famille de modèles. On peut définir le terme « modèle » de plusieurs manières. Patrick Suppes, Bas C. Van Fraassen et Ronald N. Giere ont proposé une définition de ce terme. J'adopte celle de Giere. Puis, j'expose la notion de modèle mécaniste qui peut être subsumée sous la conception des modèles de ce dernier. Je montre qu'un modèle mécaniste est pertinent pour représenter l'explication d'un trouble de santé mentale. Je termine en rejetant le modèle mécaniste et réductionniste de Bickle et en défendant le modèle mécaniste et pluraliste de Kendler.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : philosophie des sciences, philosophie de la psychiatrie, explication, réduction, conception syntaxique des théories, conception sémantique des théories, modèle, causalité, psychiatrie, troubles de santé mentale, neurosciences.
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Causalité mentale et réductionnisme chez Jaegwon Kim.Lacroix, Christian 04 March 2021 (has links)
Dans ses plus récents écrits, Jaegwon Kim soutient que seule une approche réductionniste est en mesure de rendre compte de la causalité mentale tout en respectant nos convictions physicalistes. Ce faisant, il va à rencontre de la tendance actuelle en philosophie analytique de l’esprit représentée par le physicalisme non-réductif. Je tente ici d’évaluer si Kim réussit à faire du réductionnisme une approche valable et intéressante. Pour ce faire, je présente en détail et commente l’argument de Kim servant à réfuter le physicalisme non réductif, de même que les deux modèles de réduction qu’il a élaborés. Je conclus que Kim réussit à réfuter le physicalisme non-réductif, mais que le réductionnisme qu’il propose ne présente qu’un intérêt limité puisqu’il laisse de côté les qualia. Aucune solution satisfaisante ne semble donc pouvoir être apportée au problème de la causalité mentale.
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Enjeux politiques du rationalisme critique chez Karl Popper.Abessolo Metogo, Christel-Donald 27 June 2013 (has links) (PDF)
L'intérêt de l'humanité pour la connaissance se joue sur deux fronts : celui de la réduction de l'ignorance, et celui de l'action tant individuelle que collective. Aussi la manière dont nous acquérons le savoir est-elle essentielle, parce qu'elle préjuge aussi bien de notre perception du monde que de notre conscience de nous-mêmes et de la société. Car si, avec la raison comme alliée, l'homme se découvre des potentialités illimitées, nous aurions pourtant tort de passe outre une stricte réalité, celle de notre ignorance infinie, celle, au fond, de notre incapacité à cerner, de façon sûre et certaine, quoi que ce soit de ce monde complexe et en évolution constante qui nous accueille. C'est pourquoi, pour Karl Popper, toute rationalité véritable doit être critique, c'est-à-dire pluraliste et débattante, seule façon de considérer objectivement l'écart qui nous sépare de la vérité et, par suite, d'agir avec prudence et discernement, dans l'intérêt de la science comme dans celui de la collectivité.
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La personne selon Paul Ricoeur : une institution narrativeRodrigue, Tobi 05 1900 (has links)
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