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Penser le corps, sa puissance et sa destinée chez Spinoza : aux sources de son anthropologie / Understanding the body, its power, and its destiny in Spinoza's philosophy : at the sources of his anthropology

Brown, Julius 08 September 2015 (has links)
Spinoza évaluera la révolution copernicienne et prônera un naturalisme rationaliste et matérialiste contre la tradition onto-théologique, Aristote et Descartes en étant les deux figures clés, sans parler des théologiens et de la Bible. Spinoza interprète l’erreur du géocentrisme comme signalant deux autres erreurs : le dualisme anthropologique classique qui inféodait le corps à l’âme et l’illusion du libre-arbitre. Par la réhabilitation gnoséologique, psychophysique et socio-affective du corps, il prétend conduire l’homme au salut présent, non eschatologique, le réconciliant avec lui-même et avec le Dieu-Nature. La permanence d’une sensibilité anthropologique hébraïque y est prégnante, ce qui n’annule pas des disparités conceptuelles, métaphysiques, sotériologiques et éthiques entre lui et l’Écriture. Ces disparités pourraient rapprocher Spinoza plus d’Aristote que de Descartes. Le projet spinozien tiendra-t-il ses promesses sans retomber dans les travers du mythique et du mystique ? / Spinoza assesses the Copernican revolution and advocates a rationalist and materialistic naturalismagainst the onto-theological tradition, Aristotle and Descartes as the two main figures thereof,theologians and the Bible not to mention. Spinoza interprets the error of geocentrism as indicating twoother errors: classical anthropological dualism which subjugated the body to the soul and the illusion offree-will. By gnoseological, psychophysical and socio-emotional rehabilitation of the body, he claims tolead man to present salvation, not eschatological, reconciling him with himself and with God as Nature.The permanence of Hebraic anthropological sensibility is pregnant, which does not cancel metaphysical,soteriological and ethical disparities between him and the Bible. These disparities could bring Spinozacloser to Aristotle than to Descartes. Will the spinozian project keep its promises without relapsing intothe traps of the mythical and the mystical ?
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Église-Famille de Dieu et protection sociale des prêtres en Côte d’Ivoire : contribution à l’ecclésiologie africaine et perspectives pastorales / Church, God's family and social willfare of the priesis in Côte d'Ivoire : contribution to african ecclesiology and pastoral prospects

Toure, Amany Jean-Rostand 31 March 2015 (has links)
Cette thèse montre que l’ecclésiologie de l’Église-Famille de Dieu peut se construire en articulation avec la question de la protection sociale des prêtres, et que corrélativement la problématique de la protection sociale des ministres sacrés peut se penser par rapport à la théologie de l’Église-Famille de Dieu. Le repérage des failles dans les pratiques ecclésiales de protection sociale des prêtres en cours en Côte d’Ivoire et leur divergence avec les textes du magistère de l’Église m’amènent à considérer un principe : l’organisation d’une protection sociale des prêtres vise à libérer ces derniers des inquiétudes pour l’avenir, qui peuvent nuire à leur ministère et à leur disponibilité dans le temps présent. De plus, lorsqu’elles sont resituées dans le contexte théologique et pastoral de la nouvelle évangélisation, et qu’elles sont mises en dialogue entre elles, la problématique ecclésiologique de l’Église-Famille et celle de la protection sociale des prêtres évoquent l’enjeu majeur de l’engagement social des chrétiens. Si la réception d’une théologie de l’engagement contribue à l’émergence d’un engagement chrétien authentique, l’ecclésiologie entrepreneuriale propose l’entrepreneuriat pastoral comme une autre façon d’entreprendre en Église-Famille pour réussir le pari de la protection sociale des prêtres, conformément au vœu des Pères du Concile repris dans le Code de droit canonique de 1983. / This thesis demonstrates that the ecclesiology of the Church-God’s family can be built in relation to the issue of the social welfare for the priests, and linked to that, the issue of the social welfare for the sacred ministers can be thought about with regard to the theology of the Church as Family of God. The finding of weaknesses in the ecclesial practices of the social welfare for the priests which exists in Côte d’Ivoire and their difference with the Church magisterium texts makes me consider a principle: the organization of a social welfare for priests aims at making them free from worries in the future, which can harm (endanger) their ministry and their availability in the present time. In addition, when they are restored in the pastoral and theological context of the new evangelization, and if they are in connection, the ecclesiological issue of the Church-Family and that of the social welfare for the priests evoke the major stake of the Christians’ social commitment. If the reception of a theology of commitment contributes to an emergence of an authentic Christian commitment, the entrepreneurial ecclesiology suggests the pastoral entrepreneurship as another way to undertake in Church-Family to make a success of the bet of the social welfare for the priests in accordance with the wish of the Council Fathers taken back in the Code of Canon law of 1983.
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«La laïcisation des études médiévales» : l’Institut d’études médiévales de l’Université de Montréal et sa réforme académique de la Révolution tranquille, 1959-1968

Robert, Martin 08 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise analyse les transformations institutionnelles de l’Institut d’études médiévales à l’Université de Montréal entre 1942 et 1968. Pour ce faire, nous nous concentrons sur les effets de la Révolution tranquille sur l’Institut d’études médiévales, une institution d’études supérieures fondée par l’Ordre dominicain en 1930. S’inspirant du courant idéologie de Nouvelle Théologie exposé par Marie-Dominique Chenu, l’Institut embrasse une raison d’être doctrinale et utilise un savoir-faire scientifique pour l’accomplir. En adaptant la méthode historico-critique pour inférer sur l’enseignement du thomisme, l’Institut représente un amalgame religieux-scientifique intéressant à étudier pour comprendre les effets de la laïcisation de l’Université de Montréal sur ses structures, sa culture et ses institutions. Nous décrivons le parcours de cette institution à travers la Grande noirceur, la Révolution tranquille et la laïcisation de la Charte universitaire de l’Université de Montréal. Grâce à l’analyse des dépôts d’archives de l’Université de Montréal et de la Province canadienne de l’Ordre dominicain, nous décrivons l’histoire institutionnelle de l’Institut d’études médiévales selon l’évolution de ses espérances et de ses fonctions à l’Université. Par l’analyse de ses énoncés de mission, nous décrivons comment l’Institut s’adapte pour se mettre en phase avec l’évolution structurelle et culturelle de sa société québécoise / This master's thesis analyses the institutional transformations of the Institut d'études médiévales of the Université de Montréal between 1942 and 1968. To do so, we focus on the effects of the Quiet Revolution on the Institut d'études médiévales, an institution of higher learning founded by the Dominican Order in 1930. Inspired by the Nouvelle Théologie outlined by Marie-Dominique Chenu, the Institute embraces a doctrinal raison d'être and uses scientific know-how to achieve it. By adapting the historical-critical method to infer the teaching of Thomism, the Institute represents an interesting religious-scientific amalgam to understand the effects of the secularization of the Université de Montreal on its structures, its culture, and its institutions. We describe the journey of this institution through La Grande Noirceur, the Quiet Revolution, and the secularization of the university’s Charter. Through the analysis of the archives of the Université de Montreal and the Canadian Province of the Dominican Order, we describe the institutional history of the Institut d'études médiévales according to the evolution of its hopes and of its functions at the university. Through the analysis of its mission statements, we describe how the Institute adapts to keep pace with the structural and cultural evolution within Quebec’s Quiet Revolution.
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Ordre et temps. Eric Voegelin, Karl Löwith et la temporalité du politique / Order and Time. Eric Voegelin, Karl Löwith and the Politics of Time

Godefroy, Bruno 05 May 2017 (has links)
Dans le chapitre du Contrat social consacré à la mort du corps politique, Rousseau rappelle que cette mort est « la pente naturelle et inévitable des Gouvernements les mieux constitués ». En effet, poursuit-il, « si Sparte et Rome ont péri, quel État peut espérer de durer toujours ? Si nous voulons former un établissement durable, ne songeons donc point à le rendre éternel ». Malgré l’avertissement de Rousseau, la tendance à rendre l’ordre politique éternel semble être un phénomène constant, jusqu’à nos jours. En témoigne l’idée d’une « fin de l’histoire » résultant de l’alliance du capitalisme et de la démocratie libérale, ou d’un modèle occidental se comprenant comme la réalisation du seul but de l’histoire, à laquelle ne s’opposeraient que des puissances « retardatrices ». À travers ces phénomènes se manifeste une « politique du temps », un discours de légitimation de l’ordre politique donnant un sens politique à sa dimension temporelle.Compris de cette manière, le problème que pose la « politique du temps » ne peut être abordé par une critique limitée à ses derniers avatars, telle la thèse de la fin de l’histoire. Il est au contraire nécessaire de remonter à la racine du problème, c’est-à-dire à la place qu’occupe cette question au sein du rapport entre temps et politique. Si la politique du temps s’avère aussi tenace, c’est en effet parce qu’elle s’inscrit dans un questionnement intrinsèquement lié à l’ordre politique, confronté à la nécessité d’assurer son « être-dans-le-temps ». La politique du temps répond à cette nécessité par une politisation du temps et de l’histoire pouvant conduire, dans sa forme extrême, à une éternisation de l’ordre politique, qui prétend alors englober la totalité du temps, du passé au futur.Compte tenu de la persistance de cette conception temporelle de l’ordre politique, de même qu’il ne suffit pas de limiter la critique à ses avatars actuels, de même serait-il impropre de la diriger contre sa seule forme extrême, dans la mesure où ce sont précisément certains discours proclamant la fin des idéologies qui tendent à reproduire aujourd’hui les structures de la politique du temps. Par conséquent, ce n’est qu’en abordant dans son ensemble le problème formé par la atemporalisation du politique et la politisation du temps qu’il est possible d’attaquer à la racine ce type de discours de légitimation, sous toutes ses formes.Pour mener à bien ce projet, deux objectifs complémentaires, correspondant aux deux fils directeurs de l’analyse, sont traités en parallèle. D’une part, nous proposons de systématiser la question du temps politique afin de montrer les grands traits communs aux phénomènes qui s’y rattachent et quelles directions s’ouvrent à la critique. Le second axe de lecture met l’accent sur les œuvres d’Eric Voegelin et de Karl Löwith en tant qu’elles apportent une contribution décisive tant à la systématisation du problème que, surtout, à son dépassement.Notre hypothèse de départ est que Löwith et Voegelin eux-mêmes sont conscients de la relation problématique entre temps et politique et cherchent, par l’intermédiaire de la dimension temporelle, à aborder un problème politique dont l’importance s’explique non seulement par la situation historique à laquelle ils sont directement confrontés, mais aussi par sa valeur systématique intrinsèque, en tant qu’il représente une évolution de la conception du politique. Tous deux sont convaincus de la nécessité de surmonter le nihilisme et l’absence de toute fondation durable en tant que tels, c’est-à-dire de surmonter la temporalisation radicale de l’ordre politique, mais également les tentatives visant à l’éterniser. C’est dans ce cadre que prennent sens leurs projets, qui cherchent à dissocier le politique et le temps et, en repensant leur relation, à éviter que tout point de référence permanent ne soit dissout par le cours du temps sans toutefois produire une éternité artificielle et absolue. / In the chapter of the Social Contract on the death of the body politic, Rousseau emphasizes that its death is “the natural and inevitable propensity even of the best constituted governments”. Indeed, he continues, “if Sparta and Rome have perished, what state can hope to last for ever? If we want the constitution we have established to endure, let us not seek, therefore, to make it eternal”. Despite Rousseau’s warning, the tendency to make the political order eternal seems to be a pervasive phenomenon even in our time, as can be seen in the idea of an “end of history” that results from the combination of capitalism and liberal democracy, or in a Western model conceived as the realisation of the sole aim of history that only “delaying” powers would resist. These are examples of a “politics of time”, a concept that refers to a type of discourse contributing to the legitimization of the political order by giving a political meaning to its temporal dimension. Understood in this way, the problem of the “politics of time” cannot be addressed by focusing only on its recent developments, such as the “end of history” thesis, it is also crucial to understand these developments in the broader context of the relation between time and politics. Consequently, only a fundamental critique can put an end to the “politics of time”. The origin of the persistence of the “politics of time” has to be traced back to an essential problem that the political order is facing, namely the necessity to ensure its existence in time. The “politics of time” answers this problem by politicizing time and history, which can lead, in its most extreme form, to an eternisation of the political order that pretends to last for all time.Considering that this temporal conception of the political order is still widely present in many contemporary discourses, it would be insufficient to limit the critique to contemporary phenomena or to the extreme forms of the politics of time in modern ideologies, since precisely some proclamations of the end of ideologies tend to repeat the structure of the politics of time. It is therefore necessary to tackle the problem of the temporalisation of politics and politicisation of time as a whole. This is the only way to question the different occurrences of this kind of legitimising discourse.To achieve this, this study has two parallel aims. First, I begin by reconstructing a systematic account of the question of political time in order to highlight the main characteristics of the phenomena that are related to it. My second aim is to analyse Eric Voegelin’s and Karl Löwith’s works regarding their contribution to the systematisation of the problem, but first and foremost insofar as they offer an answer to it.Central to this work is the claim that Löwith and Voegelin not only develop a theory of the problematic relation between time and politics, but also defend a solution to tackle this problem. This problem, as they see it, is not restricted to their particular historical situation but remains of interest as an evolution of the concept of the political itself. Both Löwith and Voegelin are convinced that nihilism and the lack of any durable foundation must be overcome as such or, in other words, that it is necessary to overcome not only the temporalisation of the political order but also the attempts to “eternalise” it. The meaning and significance of Löwith’s and Voegelin’s projects appear clearly in this framework, as they can be seen as two attempts to dissociate the political from the temporal and, by reworking this relation, to prevent the relativisation of any durable foundation in the flow of time without, however, creating an artificial and absolute eternity.
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Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau et le catholicisme libéral au Canada français (1820-1898)

Dupuis, Jean-Claude 11 April 2018 (has links)
Archevêque de Québec (1871-1898) et premier cardinal canadien (1886), Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau (1820- 1898) neutralisa l'action politique du clergé pour pacifier les relations entre l'Église et l'État dans un difficile contexte de majorité anglo-protestante. Il pensait que le libéralisme canadien était de nature strictement politique (forme élective de l'État) et qu'il ne se rattachait pas au libéralisme doctrinal (laïcisme de l'État), alors condamné par l'Église. Il s'opposa victorieusement aux catholiques intransigeants (Mgrs Bourget et Laflèche) qui cherchaient, au nom de l'esprit antilibéral du Syllabu s (1864), à restaurer la suprématie de l'Église sur l'État. Par réalisme, Mgr Taschereau entendait plutôt établir un régime d'autonomie mutuelle et de collaboration pratique entre les deux puissances. Ses adversaires lui reprochaient de défendre mollement les droits de l'Église et même d'ouvrir la porte à un certain laïcisme en séparant la religion de la politique. Mais le Saint-Siège approuva son attitude pragmatique et modérée, qui heurtait moins l'esprit du temps et qui épargna peut-être au Canada un grave conflit entre la majorité anglo-protestante et la minorité franco-catholique. Notre problématique est de savoir si la politique de Mgr Taschereau s'inscrivait dans l'école de pensée catholique libérale de la seconde moitié du XIXe siècle, telle que représentée notamment en France par Charles de Montalembert et Mgr Félix Dupanloup. À partir de la correspondance officielle de l'archevêché de Québec et des écrits polémiques du temps, nous essayons de voir si les prises de position de Mgr Taschereau reposaient sur une vision catholique libérale des rapports entre l'Église et l'État. Nous étudions les thèmes suivants: la nature du libéralisme canadien, l'action électorale du clergé, les rapports entre le droit civil et le droit canon, le rôle de l'Église en éducation, les enjeux de la querelle universitaire Québec-Montréal, et les interventions de Rome en faveur de l'archevêque. La pensée de Mgr Taschereau se conformait à l'orthodoxie doctrinale de l'Église de son temps, marquée par l'esprit du Syllabus. Mais son action dénotait certaines caractéristiques du catholicisme libéral montalembertien. Mgr Taschereau était, en ce sens, un "catholique modéré" qui, suivant ses propres mots, "prenaient les hommes tels qu'ils sont, et non tels qu'ils devraient être".
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Analyse empirique et théologique du principe de la participation active dans deux communautés rituelles montréalaises

Bokossa, Damien 04 1900 (has links)
La présente thèse a pour principal objectif l’analyse empirique et théologique de la participation active (PA) des pratiquants dominicaux au sein de deux communautés montréalaises catholiques romaines. Les débats portant sur l’objet de l’étude sont encore ouverts eu égard aux récentes réappropriations religieuses des contemporains et aux nouveaux modes culturels. Cette thèse se penchera succinctement sur le sens historique de ce principe, pour ensuite privilégier l’évolution contemporaine des discussions. Ce sont, tout particulièrement, les catégories de participation théologale, externe, interne, communautaire et d’expérience liturgique qui constitueront le cadre d’observation qualitative de cette étude. La notion de PA est en pleine évolution depuis la réforme voulue par Vatican II. En s’appuyant sur des postures théologiques récentes, cette thèse vise à savoir comment les différents paramètres de la PA sont perçus et vécus chez certains pratiquants. Du point de vue pastoral, cette thèse prend appui sur ce courant théologique pour interroger les manières de faire participer les pratiquants pour leur faire vivre authentiquement le mystère eucharistique en s’inspirant notamment des perspectives patristiques. Elle procède aussi à l’étude de l’expérience liturgique des pratiquants suivant les traces de Join-Lambert et de Jean Séguy. Ces théologiens ont traité des problématiques liées au champ émotionnel de la liturgie, Séguy le subordonnant au rituel régulé et rationnel dans le Catholicisme romain. Tout en faisant état des dissidences théologiques concernant cette notion, sujet à controverse, cette thèse conclut que les réformes conciliaires ont eu des impacts positifs sur la pratique liturgique. Elle indique que la participation liturgique paraît moins envisagée sous l’angle d’un rapport implicatif, que d’un rapport électif à la liturgie dominicale. Exprimant des attentes à la fois rituelles rationnelles et rituelles émotionnelles, les pratiquants recherchent davantage l’expérience d’une rencontre personnelle avec Dieu, alors que certains valorisent l’assemblée elle-même. Ensuite, la thèse révèle les enjeux liés au défi ministériel. Surgit la question de la centralité de la figure du prêtre, à l’heure de la synodalité en Église. / The main focus of this thesis is the empirical and theological analysis of the active participation (AP) of Sunday churchgoers in two Roman Catholic Montreal communities. Debates on the object of the study are still open in view of the new religious reappropriations of contemporaries and new cultural modes. This thesis will briefly examine the historical meaning the notion of AP, to then focus on the contemporary evolution of the debate. It is, in particular, the categories of external, internal, community participation and liturgical experience that will constitute the qualitative observation framework of this study. The concept of PA is in full evolution since the reform desired by Vatican II. Based on recent reflections, this thesis aims to know how the different parameters of AP are perceived and experienced by some practitioners. From a pastoral point of view, this thesis is based on this theological current to question the ways of involving practitioners in order to make them live authentically the Eucharistic mystery by drawing inspiration in particular from patristic perspectives. It also proceeds to the study of the liturgical experience of practitioners following in the footsteps of Join-Lambert and Jean Séguy, theologians who have dealt with issues related to the emotional field of the liturgy, Séguy subordinating it to regulated and rational ritual in Catholicism. While noting the theological disagreements concerning this controversial notion, this thesis concludes that the conciliar reforms have had positive impacts on liturgical practice. It indicates that liturgical participation seems less envisaged from the angle of an implicative relationship, than of a selective relationship to the Sunday liturgy. Expressing both rational ritual and emotional ritual expectations, practitioners seek more the experience of a personal encounter with God, while just some value the assembly itself. Then, the thesis reveals the issues related to the ministerial challenge. The question of the centrality of the figure of the priest arises at a time when synodality in the Church is being considered.
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Nulle part ailleurs : la poétique de l'absence dans le Livro do desassossego, de Fernando Pessoa

Pereira Milazzo, Daniel 08 1900 (has links)
Cette thèse propose une réflexion originale sur la construction d’une poétique de l’absence dans le Livro do desassossego (Livre de l’intranquillité) de Fernando Pessoa (1888-1935). Plus grande œuvre en prose de l’écrivain portugais, le Livro est une œuvre inachevée et inachevable, en raison tant de sa forme que de son contenu. En fait, c’est la négation du livre, l’anti-livre. Attribuées par Pessoa à son demi-hétéronyme Bernardo Soares, les centaines de fragments tissent en filigrane une quête vers la compréhension de ce qu’est l’absence et des modalités de sa manifestation. Participe à cette quête la réflexion sur l’absence de l’être, dont l’interrogation mobilise le dialogue avec des sources anciennes, notamment chez Parménide, Héraclite et Augustin. L’absence se manifeste aussi dans le moyen entrepris pour l’investiguer : le langage. À ce sujet, l’analyse des piliers de la théologie négative, inaugurée par Pseudo-Denys l’Aréopagite et basée sur le lien avec ce qui est impossible à dire, apporte une perspective décisive pour illuminer la démarche de Pessoa. Pour réfléchir au mystère enfoui dans le Livro, mystère qui est aussi son moteur et l’essence de la parole, l’herméneutique de certains passages de la Bible s’avère un important atout, notamment dans la question concernant le nom de Dieu. Ma thèse démontre que, comme dans les Écritures, le Livro porte un nom secret. Dans ce contexte, en comprenant la place de l’absence dans le langage de Pessoa, la thèse évoque la théorie kabbalistique du langage chez Gershom Scholem, dans laquelle le nom de Dieu et l’essence de la parole recèlent et révèlent à la fois. Cette absence se déploie aussi dans le questionnement d’une subjectivité poreuse et plurielle, qui se heurte à des énigmes existentielles et articule l’absence du je. Cette thèse met en exergue également le lien explicite entre l’absence et l’amour : le rapport à l’absence, surtout l’absence de l’autre, produit des sentiments. Du rapport affectif à l’absence surgit l’amour, qui comporte un surplus, un élan. Comme chez Dante, l’amour chez Pessoa se déplie dans l’espace de la distance et dans la jouissance d’un affect irréalisable. À travers la parole poétique, Pessoa quête l’absence par, dans et du langage. / This thesis proposes an original interpretation regarding the construction of a poetics of absence in the Livro do desassossego (Book of Disquiet) by Fernando Pessoa (1888-1935). A major prose work by the Portuguese writer, the Livro is a work unfinished and unfinishable, both in form and content. In fact, it runs counter to the book; it is an anti-book. Hundreds of fragments assigned by Pessoa to his half-heteronym Bernardo Soares weave a search towards the meaning of absence and the ways it manifests itself. Such searching includes thoughts on the absence of being, whose interrogation calls for a dialogue with ancient sources, especially Parmenides, Heraclitus and Augustine. The absence also manifests itself in the medium used to investigate it: language. In that regard, the analysis of negative theology’s main ideas, initially articulated by Pseudo-Dionysius the Areopagite and based on the link with what cannot be said, offers a decisive perspective for illuminating Pessoa’s project. In thinking about the hidden mystery in the Livro, a mystery that is both its source and the word’s essence, the hermeneutics of certain passages of the Bible offer a crucial advantage, in particular when the name of God is discussed. My thesis demonstrates that, as in the Scriptures, the Livro carries a secret name. In this context, in understanding the place of absence in Pessoa’s language, the thesis evokes Gershom Scholem’s kabbalistic theory of language in which the name of God and the word’s essence conceal and reveal at the same time. Such absence also appears in the questioning of a porous and plural subjectivity, which comes up against existential enigmas and articulates the absence of the self. In the same vein, this thesis emphasizes the link between absence and love: being attached to absence, mainly the absence of the beloved, produces feelings. From this affective link to absence comes love, which also leads to a surplus and an elan. As with Dante, for Pessoa love comes about at a distance and in the joy of unrealizable affect. By means of poetic expression, Pessoa searches the absence of language, through language and inside language. / Esta tese propõe uma reflexão original sobre a construção de uma poética da ausência no Livro do desassossego, de Fernando Pessoa (1888-1935). Mais importante obra em prosa do escritor português, o Livro é uma obra inacabada e inacabável, em razão tanto de sua forma quanto de seu conteúdo. É, na verdade, a negação do livro, um anti-livro. Atribuídas por Pessoa a seu semi-heterônimo Bernardo Soares, as centenas de fragmentos tecem em filigrana uma busca rumo à compreensão do que é a ausência e das modalidades de sua manifestação. Participa desta busca a reflexão sobre a ausência do ser, cuja interrogação mobiliza o diálogo com fontes antigas, notadamente Parmênides, Heráclito et Santo Agostinho. A ausência também se manifesta no meio utilizado para a investigar: a linguagem. Sobre este assunto, a análise dos pilares da teologia negativa, inaugurada por Pseudo-Dionísio Areopagita e baseada na relação com aquilo que é impossível dizer, oferece uma perspectiva decisiva para iluminar o projeto de Pessoa. Para refletir sobre o mistério escondido no Livro, mistério que é também seu motor e a essência da palavra, a hermenêutica de algumas passagens da Bíblia se confirma como uma importante vantagem, principalmente na discussão sobre o nome de Deus. Minha tese demonstra que, como nas Escrituras, o Livro carrega um nome secreto. Neste contexto, entendendo o lugar da ausência na linguagem de Pessoa, a tese evoca a teoria cabalística da linguagem segundo Gershom Scholem, na qual o nome de Deus e a essência da palavra tanto ocultam quanto revelam. Esta ausência se desenvolve também no questionamento sobre uma subjetividade porosa e plural, que se confronta com enigmas existenciais e articula a ausência do eu. Esta tese também destaca o elo explícito entre a ausência e o amor: a relação à ausência, sobretudo a ausência do outro, produz sentimentos. Da relação afetiva à ausência surge o amor, que comporta um excedente, um élan. Como se percebe em Dante, o amor em Pessoa se desdobra no espaço da distância e na experiência de um afeto irrealizável. Por meio da palavra poética, Pessoa busca a ausência da, dentro e através da linguagem.
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Pour une théologie christologique des religions : Tillich en débat avec Troeltsch

Aveline, Jean-Marc 27 February 2021 (has links)
La recherche effectuée pour cette thèse a pour but d’établir que c’est en développant, dans la Dogmatique de 1925, une interprétation christologique de l’histoire, interprétation dont l’objectif était de résoudre théologiquement, mais autrement que Barth, le problème posé par Troeltsch à partir de la critique, par l’histoire des religions, de la prétention du christia-nisme à l’absoluité, que Tillich a posé les fondements de sa réflexion future sur la rencontre du christianisme avec les religions. Dès lors, la réflexion élaborée dans les années soixante, loin de représenter un tournant dans la pensée de Tillich, comme on l’a trop souvent laissé entendre, suite aux déclarations de Mircea Eliade, en constitue plutôt l’un des fruits les plus mûrs, susceptible d’apporter une contribution à la fois originale et non encore entrevue, à la recherche contemporaine en théologie des religions
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La notion de grâce irrésistible dans la Response aux calomnies d'Albert Pighius de Jean Calvin / Notion de grâce irrésistible dans la Réponse aux calomnies d'Albert Pighius de Jean Calvin

Pinard, André 11 April 2018 (has links)
La thèse présente la doctrine de la grâce mise de l'avant dans la Response aux calomnies d'Albert Pighius (RCAP), publiée en 1543 par Jean Calvin, afin de savoir si, d'après le réformateur, l'élu peut résister à la grâce de Vinitium fidei. Une autre question consiste à savoir si l'absence d'usage de la racine « irresistibil- » dans les contextes d'emploi du mot « gratia », chez le réformateur, nous oblige à considérer anachronique l'usage - en études calviniennes - du syntagme « grâce irrésistible » popularisé environ un siècle plus tard. Selon nous, la notion de grâce irrésistible constitue, chez Calvin, le corollaire de la notion de serf arbitre. Évolution terminologique ne signifie pas discontinuité. L'approche historique sous-tend notre recherche dont la RCAP, en ses versions française et latine, représente la source principale. Nous avons aussi tenu compte des autres ouvrages calviniens d'importance majeure pour le thème, dont les versions latine (1539) et française (1541) de l'Institution chrétienne, de même que du De libero hominis arbitrio et de gratia divina (DLHA) de Pighius. Deux chapitres de mise en contexte sont suivis de deux autres consacrés à l'analyse de la RCAP, faisant intervenir l'information d'incidence peccatologique et sotériologique. Un dernier chapitre nous a permis d'effectuer la synthèse thématique de l'information recueillie. Les passages les plus pertinents renvoient au De correptione et gratia d'Augustin, dans le cadre duquel sont distinguées la grâce résistible de l'économie adamique prélapsaire et la grâce de l'économie chrétienne - irrésistible - qui assure infailliblement le salut et à laquelle les élus ne peuvent résister. Sont soulignés le caractère irrésistible de l'inspiration secrète, de l'appel intérieur et de l'attrait spirituel, le lien entre l'irrésistibilité de Yinitium fidei et la doctrine de la sanctification, puis son incidence sur la piété chrétienne. La présente étude nous amène à constater que, selon l'enseignement de la RCAP de Jean Calvin, les élus ne peuvent résister à la grâce de l'initium fidei. L'usage du syntagme « grâce irrésistible » n'est donc pas anachronique. En outre, la nécessité d'une traduction plus fidèle du terme « arbitrium » dans les textes théologiques de la Réformation a été mise en lumière
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Le mode d'être des objets intentionnels : une étude du rôle constituant de l'intellect chez Thierry de Freiberg / On the mode of being of intentional objects : the constitutive function of the intellect by Dietrich of Freiberg (1250-1310)

Decaix, Véronique 18 March 2013 (has links)
Cette thèse traite de la doctrine catégorielle, de l’ontologie et de la théorie de la connaissance de Dietrich de Freiberg dans le De origine rerum praedicamentalium. L’enjeu principal est d’étudier la fonction constitutive que l’intellect opère sur catégories et sur l’étant en tant que tel. La première partie replace le traité dans le contexte historique des débats à l’université de Paris à la fin du XIIIe siècle touchant au statut des catégories et à la manière d’ordonner les genres réels de l’étant. Elle confronte la dérivation essentielle des prédicaments chez Dietrich aux modèles de systématisation élaborées par ses prédécesseurs, tels qu’Albert le Grand, Thomas d’Aquin, Henri de Gand. La deuxième partie s’attache aux objets constitués par l’intellect : l’Un comme principe du nombre et de la division, la relation et le temps. La dernière partie enquête la modalité sur laquelle l’intellect opère cette activité sur l’étant et montre en définitive que le sujet de la métaphysique, l’être quiditatif des étants, se situe à la croisée de la logique et du réel / This thesis deals with Dietrich of Freiberg’s doctrine of categories, ontology and theory of knowledge, as present in the treatise De origine rerum praedicamentalium. The primary aim is to examine the constitutive function the intellect exercises on the categories and being as being. The first part of this thesis replaces the treatise in the historical background of the late 13th century debates from the University of Paris regarding the nature of categories and the manner of organizing the real genera of being. It compares Dietrich’s deduction of the categories with the systematization of some of his predecessors such as Albert the Great, Thomas Aquinas and Henry of Ghent. The second part of the thesis deals with the objects caused by the intellect: the One as principle of number and division, relation and time. The last part investigates the manner in which the intellect exercises its constitutive power on being and demonstrates in the final analysis that the subject of metaphysics, the quiditative being of things, is placed at the intersection of logic and reality

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