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L'Académie Julian et ses élèves canadiens : Paris, 1880-1900

Montiège, Samuel 05 1900 (has links)
Thèse dirigée sous la direction conjointe de Lise Lamarche et Jean Trudel. / Cette thèse étudie les relations artistiques entre le Canada et la France à la fin du XIXe siècle et définit la place qu’occupe l’atelier libre qu’est l’Académie Julian dans le réseau artistique parisien, tout en privilégiant comme étude de cas le passage de ses élèves canadiens entre 1880 et 1900. Soucieux d’entreprendre une étude fouillée sur cette institution artistique et de revenir aux documents d’archives et autres témoignages, nous privilégions la voix des étudiants et des journalistes de l’époque pour décrire tant l’atmosphère que le fonctionnement de l’Académie Julian en précisant notamment les stratégies développées par Rodolphe Julian lui-même pour faire de cette école un lieu quasi incontournable pour qui veut suivre une formation artistique de qualité. La personnalité de Rodolphe Julian, tout comme celle de Marie Bashkirtseff – que nous percevons comme le porte-parole « visible » de l’Académie Julian – seront mises à l’avant-plan puisque, en plus des élèves eux-mêmes, ces deux personnes furent les véritables ambassadeurs promotionnels de l’établissement. Rodolphe Julian, entrepreneur hors norme, doit être étudié pour lui-même afin d’appréhender la complexité propre au personnage et de saisir pleinement l’originalité de son école. Notre étude se penchera sur l’homme et son établissement qui ont incité des générations d’étudiants, dont les peintres canadiens – amateurs curieux ou professionnels accomplis – à cumuler, en plus d’un savoir-faire technique acquis par leur formation dans cet établissement, des labels de promotion et de visibilité (prix, médailles, distinctions) favorables au plein épanouissement commercial d’une carrière artistique au Canada. L’art français est alors fort prisé par la classe dominante canadienne désireuse d’acquérir pour ses salons un portrait ou un paysage. En cela, l’acquisition d’un enseignement rigoureux basé sur l’étude de la composition et du modèle nu répondra à cette attente de la clientèle tout en ayant par la suite un impact direct dans les méthodes d’apprentissage offertes au pays. Un grand nombre des anciens élèves canadiens de l’Académie Julian chercheront par leur formation à propager et à implanter un système d’enseignement des arts similaire à celui acquis à l’Académie Julian, permettant ainsi à des générations d’artistes de bénéficier de leur expérience outre-Atlantique comme d’autres artistes-professeurs l’avaient fait avant eux. L’axe principal de la thèse repose sur l’idée selon laquelle l’éclatement progressif de la reconnaissance de l’École des beaux-arts au profit des ateliers privés transforme les prérequis à l’accès à la formation et présente, dans son lien à l’économie – dans le rapport art et industrie – l’artiste comme un entrepreneur qui adapte et développe son discours et sa production à la demande du marché. Au Canada, l’offre d’éducation technique et de formation professionnelle met de l’avant un modèle artistique français. En ce sens, le voyage qu’entreprennent les artistes en direction de la ville de Paris prend tout son sens comme destination d’étude et de labellisation du statut de l’artiste. En plus de faire l’histoire de l’Académie Julian et de son fondateur, Rodolphe Julian, l’objectif de cette thèse est de répertorier la présence des artistes canadiens dans cette école tout en soulignant l’apport qu’offre cette institution dans la reconnaissance de la formation artistique liée au système honorifique que l’école et ses professeurs parviennent à contrôler en favorisant leurs élèves au Salon. Pour atteindre notre objectif, nous privilégions une division en trois chapitres, reliés l’un à l’autre par une thématique commune, soit l’éducation artistique française. Dans la logique qu’impose le déplacement outre-Atlantique des peintres, le premier chapitre aborde cette question du point de vue canadien pour ensuite définir le contexte français. Dans cette première partie, nous présentons les structures à la disposition des artistes au Canada et nous précisons le réseau de formation disponible au XIXe siècle. Les figures clés que sont Napoléon Bourassa ainsi que l’abbé Joseph Chabert sont prises en exemple pour aborder la question de la formation artistique au pays où le modèle pédagogique français est utilisé. La commande du curé Sentenne pour la chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur de la basilique Notre-Dame de Montréal illustre la quasi-nécessité qu’ont les peintres canadiens de devoir faire le voyage en direction de Paris pour poursuivre leur formation artistique et permet de comprendre que le lieu de production est tout aussi important pour l’œuvre que pour l’artiste. À cette époque, la renommée de l’École des beaux-arts de la ville de Paris, avec la réforme de 1863, fait de cet établissement l’un des plus prestigieux du monde. Toutefois, malgré des efforts de restructuration, l’établissement reste en marge de son époque ce qui favorise l’essor des « Académies libres » dont la plus célèbre est l’Académie Julian. Le second chapitre est entièrement consacré à cette école et à son fondateur, présenté comme un homme d’affaires avisé et un petit maître de la peinture. Jusqu’alors reléguée au second plan par rapport à son Académie, l’étude du personnage permet de saisir l’originalité de son établissement lorsqu’il décide, entre autres, d’y accepter les femmes. Conscient du potentiel qu’offre son école – susceptible d’accueillir des artistes du monde entier – nous analysons les stratégies d’expansion et de promotion de l’Académie mises en place par Rodolphe Julian et nous nous attardons à l’utilisation du personnage de Marie Bashkirtseff pour atteindre ces deux objectifs. Le troisième chapitre définit pour sa part les motifs et la formation acquise auparavant qui incitent les peintres de notre corpus à vouloir poursuivre leur formation artistique à Paris, et plus particulièrement chez Julian. Le milieu socio-économique (et socio-linguistique, tous deux liés) et l’influence d’un maître de formation européenne apparaissent comme des facteurs propices à leur inscription à l’Académie Julian et c’est par les archives de l’école que nous mettons à jour les différents abonnements et le temps passé dans cet établissement par les peintres canadiens. Les inscriptions disponibles sur les fiches d’abonnement permettent – avec l’analyse de témoignages connexes – de définir le fonctionnement de cette institution de formation artistique. Ainsi, à partir de documents d’archives, le séjour parisien du peintre canadien Joseph Saint-Charles fait l’objet d’une étude de cas qui permet de relier l’artiste à l’Académie Julian, mais aussi de déterminer les stratégies qu’il met en place pour se faire reconnaître comme peintre professionnel, en France, mais aussi au Canada lorsque ses succès sont rapportés dans les journaux. Malgré la disparition des registres de l’école, nous abordons cependant la question des Canadiennes de passage à l’Académie Julian et soulignons les inégalités qui subsistent entre les sexes. Malgré certaines disparités, il n’en demeure pas moins que même pour la gent féminine, l’établissement se présente comme un tremplin d’insertion et de reconnaissance de la pratique artistique, que ce soit par l’acquisition d’un apprentissage académique traditionnel où prédomine la maîtrise du dessin ou par le fait d’obtenir la « correction » des maîtres consacrés de la peinture française. Bien qu’il faille reconnaître le fondement des critiques que rapportent les élèves sur leur passage à l’Académie Julian, nous remarquons que, pour la plupart, le but véritable de leur inscription vise à les préparer à leur future carrière comme artistes professionnels et leur permet d’obtenir la consécration qu’offre le fait d’être admis au Salon national des artistes français avec l’appui de l’école et de ses professeurs, qui orienteront ce que certains qualifieront de « produit Julian ». / This thesis examines the artistic relations between Canada and France at the end of the nineteenth century, and the legacy of the ‘ateliers libres’ of the Académie Julian within the Parisian arts network. Through a case study, it focuses on the experience of Canadian students at the institution between 1880 and 1900. A conscious desire to provide a detailed study of this art institution drawing upon its annals and various personal accounts underlies the recourse to testimonies by students and journalists of the time to describe the prevailing atmosphere at the Académie Julian as well as its general management, its origin, and the strategies adopted by Rodolphe Julian himself to shape his school into ‘the institution de rigueur’ for those who sought artistic training of the highest calibre. Along with the students themselves, the personality of Julian as well as that of Marie Bashkirtseff – considered to be the "visible" spokesperson of the Académie – are at the forefront of this research since these two individuals were the true ambassadors of the Académie. Rodolphe Julian, an exceptional entrepreneur, must be examined in his own right to provide an understanding of his complexity and to fully grasp the originality of his Académie. This research examines both the man and his school, which together enticed generations of students, including Canadian painters (curious amateurs and accomplished professionals alike) to acquire not only the technical know-how during their training at the Académie Julian but also earn accolades and awards (prizes, medals and distinctions) inextricably associated with a commercially successful artistic career in Canada. During that period, French art was highly valued by the dominant Canadian upper and middle classes eager to purchase portraits and landscapes to adorn their living rooms. Indeed, rigorous instruction based on the study of composition and nudes met students’ expectations and directly influenced training methods in their home country. As a result of their training, a large number of former Canadian students of the Académie Julian sought to perpetuate an art education system similar to that of the Académie Julian, thus enabling generations of artists to benefit from their transatlantic experiences as other artist-professors had done before them. The main thrust of this thesis is its contention that the progressive change in perception of the École des Beaux Arts towards recognition of the "ateliers privés" influenced training prerequisites, shifting the artist into an economic space, intertwining the arts with industry: the artist as entrepreneur capable of adapting and developing his discourse and production in response to market conditions. In Canada, the diversification of technical education and professional training favoured the French artistic model. For artists, studying in Paris was meaningful; it was also a means of enhancing their status. In addition to tracing the history of the Académie Julian and that of its founder, Rodolphe Julian, this thesis also seeks to identify the presence of Canadian artists in the Académie, and to highlight its contribution to the recognition of fine arts training and its interplay with the honorary system of the Salon, which the Académie and its instructors controlled, by favouring their students. This thesis comprises three chapters, each linked by an overarching theme: the French art education system. Defining the French artistic context from a Canadian perspective, Chapter 1 deals with painters who were compelled to cross the Atlantic. The first section outlines the training possibilities available to artists in Canada and the training network available to artists in the 19th century. In covering the topic of art education in a country where the French teaching model prevailed, key figures such as Napoléon Bourassa and Abbé Joseph Chabert, are cited. Curé Sentenne’s commission for Montréal’s Notre-Dame Sacré-Cœur chapel of the Notre-Dame Basilica illustrates the near necessity for Canadian painters to travel to Paris to pursue their artistic training and helps explain why the place of production was just as important for an artwork as it was for the artist. At that time the reputation of the École des Beaux-Arts in Paris, consolidated by the reform of 1863, made this establishment one of the most prestigious in the world. However despite restructuring efforts, the Académie remained out of touch with the times, and this favoured the rise of the ‘Académies libres’, the most famous of all being the Académie Julian. Chapter II is devoted entirely to the Académie Julian and its founder, an astute businessman and ‘petit maître de la peinture’. The study of the man himself, which has so far served as a backdrop to a more detailed study of the Académie reveals the innovative nature of his establishment particularly with regard to his decision to admit women to study in his studios. Aware of the prospects his school offered, he was willing to accommodate artists from all over the world. His strategies for the expansion of the Académie are analyzed as well as the role of Marie Bashkirtseff in this respect. Chapter III describes the motivations and preliminary apprenticeships, which encouraged the artists being studied here to pursue their education in Paris, specifically at the Académie Julian. The socio-economic context – perhaps the socio-linguistic as well, since they are interrelated – and the influence of a master of European training appear to be the deciding factors. The institution’s archives shed light on the registration of Canadian painters and the time they spent there. The entries in the records of the Académie along with various personal accounts make it possible to understand how this training institution was managed. Based on information retrieved from the archives, the time that Canadian painter Joseph Saint-Charles spent in Paris is used as a case study not only to link the artist to the Académie Julian but also to determine the strategies which enabled him to be recognized as a professional painter in France as well as in Canada where his successes were widely reported in the press. Although there is no record of Canadian women in the archives of the Académie Julian, their role is nevertheless analyzed, underlining the prevailing gender inequalities. In spite of certain disparities, for female artists the Academy nevertheless constituted a springboard for inclusion and recognition of their artistic practice, whether it was through acquiring a traditional academic apprenticeship where the mastery of drawing prevailed or by working “under the guiding hands” of acclaimed Masters of French painting. Although the validity of criticisms leveled by students against their school must be acknowledged, for most of them the real purpose of their enrolment was to prepare their future careers as professional artists, facilitate their rite of passage to the "Salon national des artistes français", thanks to the support of the Académie and its instructors, and be “emblazoned” with the ‘Julian trademark’.
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Liberté, égalité, fraternité, la place des réfugiés de Saint-Domingue et de la France à La Nouvelle-Orléans vue par les correspondances d’Henri de Ste Gême (1767-1842)

Cadorette, Mickaël 04 1900 (has links)
Au cours de sa vie de 1767 à 1842, Henri de Ste Gême un émigré de la Révolution française immigrera à Saint-Domingue où il combattra pour les armées britanniques et républicaines tour à tour. Immigrant à Cuba et à La Nouvelle-Orléans par la suite, il participera à la bataille de La Nouvelle-Orléans où il recevra les éloges du général Jackson. Ste Gême retournera en France en 1818 où il laisse le soin de ses affaires louisianaises à ses amis, dont Jean Boze qui écrira de véritables chroniques sur tout ce qui se passe à La Nouvelle-Orléans. Les correspondances de Boze témoignent de l’évolution de La Nouvelle-Orléans au cours des années 1830 à une période où les francophones passent d’une population majoritaire à minoritaire. Cette américanisation et cette diversification de la population sont décrites par Boze, un réfugié de Saint-Domingue, qui porte une attention particulière à cette catégorie de la population ainsi qu’aux liens qu’ils entretiennent avec les autres francophones. De plus, les correspondances de Boze sont révélatrices de l’importance qu’occupe la France dans la Louisiane américaine au cours de la décennie 1830 spécialement, où La Nouvelle-Orléans représente une enclave du monde atlantique français et où les habitants francophones développent une identité hybride. / During his lifetime from 1767 to 1842, Henri de Ste-Gême, an émigré of the French Revolution migrated to the French colony of Saint-Domingue where he fought for both the British and the Republican armies. Afterwards he migrated to Cuba and to New Orleans where he fought under the command of General Andrew Jackson during the Battle of New Orleans and was praised for his service. Henri de Ste-Gême returned to France in 1818 and imparted the Louisiana business to his friends. Notably, it was Jean Boze who would later write chronicles about what was going on in New Orleans. This correspondence serves as a witness to the evolution of New Orleans during the 1830s at a moment where the Francophones went from being a majority to a minority. Further, this Americanization and diversification of the population is described by Boze, a Saint-Domingue refugee, who devotes special attention to this part of the population and to their relationship with other francophones during that time period. Furthermore, Boze’s correspondence reveals France’s importance in American Louisiana particularly in the 1830s, when New Orleans formed an enclave in the French Atlantic world and when the French-speaking population developed a hybrid identity.
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La Junte des Philippines de Goya (1815) : regard sur le pouvoir colonial espagnol et le capitalisme financier

Occhietti, Raphaelle 06 1900 (has links)
Notre analyse de l’imposante toile de Francisco Goya L’Assemblée de la Compagnie Royale des Philippines dite La Junte des Philippines (1815) vise à sortir cette œuvre de l’isolement où les études antérieures l’ont en grande partie maintenue. Nous désirons réinsérer ce tableau au cœur des dynamiques artistiques et économiques mondiales à l’orée du XIXe siècle. Le regard lucide que nous portons sur le tableau de Goya s’appuie sur une approche historique issue de la pensée postcoloniale actuelle. Par un renversement de perspective depuis la salle de réunion vers l’empire espagnol, nous plaçons l’œuvre dans une trame de relations mondiales entre la métropole et ses colonies. La Junte des Philippines révèle alors un point de vue particulier sur l’impérialisme espagnol en déclin. Loin d’être close sur elle-même, l’œuvre articule une série de thématiques qui répondent aux exigences artistiques de l’époque, notamment de la bourgeoisie libérale. Le traitement qu’opère La Junte de la commémoration d’une rencontre d’actionnaires met au jour une conception visuelle du capitalisme mercantile et financier présent en Espagne et en Angleterre. L’intrigue artistique que déploie Goya possède une signification d’envergure historique qui contribue à la valeur d’actualité de La Junte des Philippines. / This thesis is a study of Francisco Goya’s imposing painting The Assembly of the Royal Company of the Philippines, more commonly known as The Junta of the Philippines (1815). It seeks to remove the work from the isolation in which previous studies have largely kept it confined and to situate it at the core of the global artistic and economic nexus that marked the early nineteenth century. My account is informed by a historical approach that is anchored in current postcolonial theory. By inverting the painting’s perspective, to open it from the assembly room onto the Spanish Empire, I place the work at the centre of a rich web of global relationships that link the metropole and its colonies. Seen in this light, the Junta of the Philippines evinces a particular point of view of the Spanish Empire in decline. Far from being closed in on itself, the work articulates a series of themes that respond to the artistic demands of the time, namely those of the liberal bourgeoisie. Goya’s depiction of a meeting of stockholders expounds a particular visual conception of British and Spanish merchant and financial capitalism. The artistic intrigue that Goya weaves in The Junta of the Philippines reverberates on a broad historical scale that confirms the painting’s present-day relevance. / Nuestro estudio sobre la imponente pintura de Francisco Goya La Asamblea de la Compañía Real de Filipinas llamada La Junta de Filipinas (1815) pretende sacar esta obra del aislamiento donde los estudios anteriores lo mantuvieron en gran parte. Deseamos reinsertar este cuadro al corazón de las dinámicas mundiales artísticas y económicas al lindero del siglo XIX. La mirada lúcida que damos al cuadro de Goya se apoya en un enfoque histórico nacido del pensamiento poscolonial actual. Por una caída de perspectiva desde la sala de reuniones hacia el imperio español, colocamos la obra en una trama de relaciones mundiales entre la metrópoli y sus colonias. La Junta de Filipinas revela entonces un punto de vista particular sobre el imperialismo español en decadencia. Lejos de ser cerrada, la obra misma articula una serie de temáticas que responden a las exigencias artísticas de la época, particularmente de la burguesía liberal. El tratamiento que opera La Junta de la conmemoración de un encuentro de accionistas da a luz una concepción visual del capitalismo mercante y financiero presente en España y en Inglaterra. La intriga artística que despliega Goya posee un significado de envergadura histórica que contribuye al valor de actualidad de La Junta de Filipinas.
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Étude comparative sur les manifestations du genre dans les crimes d’empoisonnement au Québec à la fin du XIXe siècle

Courtemanche, Stéphanie 04 1900 (has links)
Au XIXe siècle émerge une criminologie naturalisante qui définit l’empoisonnement comme un crime féminin. L’étude proposée explore le lien qui s’établit entre le sexe de la personne criminelle, son genre et le moyen de perpétration de son acte meurtrier par l’analyse des procès pour empoisonnement répertoriés au Québec pour la période allant de 1867 à 1900. Comparant les procès d’empoisonneurs aux procès d’empoisonneuses, confrontant les acteurs historiques à leurs situations vécues, la recherche parcourt les manifestations du genre dans les méthodes criminelles employées par les accusé-e-s ainsi que dans les discours produits à leur endroit tout au long du processus judiciaire. Les résultats sont révélateurs des normes sexuelles en vigueur dans la société québécoise à la fin de l’époque victorienne et s’insèrent dans la lignée des études sur la régulation sociale au Québec. / In the nineteenth century emerges a naturalizing criminology which defines poisoning as a female crime. The proposed study explores the relationship developed between the gender of the criminal person, the kind and the commission of his murderous act and that, through the analysis of trials for poisoning listed in Quebec from 1867 to 1900. Comparing the male poisoners’ trials to the female poisoners’ trials as well as the historic players to their life situations, the search runs through the events of its kind in the criminal methods employed by defendants and in the resulting speeches concerning them throughout the judicial process. The results are indicative of sexual norms in Quebec society at the end of the Victorian era and fit into the tradition of social regulation studies in Quebec.
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Genre et société à Lima pendant la seconde moitié du XIXe siècle : analyse de l'oeuvre de Mercedes Cabello de Carbonera (1842-1909) / Gender and society in Lima during the second half of the 19th century : analysis of Mercedes Cabello’s works (1842- 1909)

Cárdenas Moreno, Mónica 02 October 2013 (has links)
Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, Lima était une ville en train de se moderniser grâce à la richesse du guano. Dans les années 1870 émerge un groupe de femmes de lettres qui s'appuient sur la presse et les institutions littéraires. Elles trouvent des espaces ouverts à leur expression artistique et à leurs idées comme les Veladas Literarias. Après la Guerre du Pacifique (1879-1883), après l'occupation de la ville de Lima par l'armée chilienne, quelques intellectuels ont évolué vers une écriture plus critique de la société. Mercedes Cabello de Carbonera (1842-1909) est la première romancière au Pérou avec une production très importante. Elle construit ses romans à partir d'un regard sociologique sur la condition de la femme, car elle croit que de cela dépend la transformation morale de la société, et par conséquent le progrès.Nous développons notre recherche en trois parties. Dans la première, nous nous occupons du contexte politique, social et culturel et de l'éducation en particulier des femmes de lettres comme Cabello. Dans la deuxième partie, nous analysons les articles et les six romans de Cabello divisés en trois périodes (les romans traditionnels, les romans de la réécriture et les romans de la transgression) ; finalement, dans la dernière partie, nous établissons une comparaison avec d'autres femmes de lettres de l'époque : Soledad Acosta, Colombienne, et Emilia Pardo Bazán, pour distinguer la singularité du réalisme péruvien, et la représentation de la femme, par rapport à la production littéraire d'autres pays hispanophones. / During the second half of the 19th century, Lima was a city in the process of modernization thanks to the wealth proved from the exploitation of the guano. In this context, in the 1870's, emerges a group of women of letters, supported by the press and the principal literary institutions. They find receptive spaces to their ideas and artistic expressions as the Veladas Literarias. Nevertheless, after the War of the Pacific (1879-1883) and especially after the occupation of Lima city by the Chilean army, some intellectuals changed their literary proposal toward one more critical of the society. Among them, one of the most prolific and important was Mercedes Cabello de Carbonera (1842-1909). She constructed her novels with a sociological concern to the condition of women because she believes that they are responsible for the moral transformation of the society and, therefore, its own progress.This dissertation is structured in three parts. The first deals with the political, social and cultural context in which the women of Lima were formed, especially the women of letters such as Cabello. The second part will examine six novels and several articles by the author. With this purpose we have subdivided her work in three parts (traditional novels, novels of the rewriting and novels of the transgression). Finally, we have made a comparison with two contemporaneous female writers of the same period, Soledad Acosta de Samper (Colombian novel) and Emilia Pardo Bazán (Spanish novel), to attempt to distinguish the singularity of Peruvian realism and the representation of women in relation to the literary production of other Spanish-speaking countries.
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L'émergence d'une juridiction administrative moderne : le conseil de préfecture de la Gironde : (an VIII - IIème République) / The emergence of a modern administrative jurisdiction : the Council of prefecture of the Gironde : (Year VIII – Second Republic)

Viudès, Philippe 25 January 2013 (has links)
Le 17 février 1800, la création du Conseil de préfecture, contemporaine de celle du Conseil d’Etat moderne, marque un tournant dans l’histoire de la justice administrative en France. Pourtant, malgré le renouveau de l’histoire du droit administratif depuis une quarantaine d’années, le Conseil de préfecture reste le plus souvent considéré comme ne faisant partie que de la préhistoire de la juridiction administrative moderne. L’image du Conseil de préfecture est celle d’un organe administratif à peu près inutile, d’un simple bureau de contentieux composé de juristes de second ordre inféodés au préfet. La récurrence de ces jugements soulève une réelle interrogation scientifique qui ne pouvait être utilement abordée que par l’étude du fonctionnement concret de cette institution. Ainsi, l’exploration de l’histoire du Conseil de préfecture de la Gironde, dans sa praxis quotidienne, permet de vérifier si, malgré les carences de la loi du 28 pluviôse an VIII, sa fondation a ou non marqué l’émergence d’une juridiction administrative moderne dans ce département. / On February 17, 1800, the creation of the Council of prefecture, contemporary of that of the modern Council of State, marks a turning point in the history of administrative justice in France. However, despite the revival of the history of the administrative law in the last forty years, the Council of prefecture is remains most often regarded as belonging to the prehistory of modern administrative jurisdiction. The Council of prefecture is viewed as a virtually useless administrative organ, as a simple legal department composed of second class lawyers paying allegiance to the prefect. The recurrence of these judgments raises a real scientific interrogation which could usefully approached by the study of the concrete function of this institution. Thus, the exploration of the history of the Council of prefecture of the Gironde, in its daily praxis, allows the verification if, despite the deficiencies of the Law of the 28 pluviôse, year VIII, its foundation has or not marked the emergence of a modern administrative jurisdiction in this department.
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Les professeurs de l'université de Paris au XIXème siècle et le droit romain / The professors at the university of Paris in the XIXth century and roman law

Ducret, Patricia 16 November 2012 (has links)
Notre recherche sur les professeurs de droit romain à l’Université de Paris au XIXe siècle tente de démontrer la constitution d’une école historique. La prosopographie met en lumière le milieu géographique et social des professeurs par le biais des contrats de mariage, des déclarations de successions et des inventaires après décès. Après avoir examiné la vie privée des romanistes, nous avons étudié leur parcours depuis leurs études doctorales jusqu’à l’obtention d’une chaire, en observant le mode d’accès au professorat. Nous avons aussi voulu mettre en exergue leur choix de carrière : la recherche, l’enseignement, la carrière administrative, la pratique juridique, la magistrature ou la politique. Enfin, nous voulions déterminer dans quelle mesure il existait une école historique chez les romanistes, malgré le carcan exégétique. Pour cela nous les avons dissociés des civilistes et avons recherché leurs spécificités puisqu’ils s’en différenciaient dans leurs conceptions et méthodes d’enseignement, comme en témoigne leur production scientifique. Nos sources nous ont conduite à puiser dans le vaste patrimoine que constituent leurs oeuvres pour déterminer les domaines du droit romain qu’ils privilégiaient. Les romanistes ont réussi à faire triompher une méthode évolutive, même sous l’emprise exégétique, pour constituer progressivement ce que nous appelons une « école historique romaniste / Our research concerning the professors of Roman Law at the University of Paris in the XIXth century attempts to demonstrate the emergence of a historical school of thought. It’s prosoprography that brings to light the Professors’ geographical and social environment through marriage contracts,declarations of inheritance and inventories after death. After examining at the Romanists’ private life,we studied both their career paths from their PhD studies up to their professorships and the means of access to this Professorship.We also intended to highlight their career choices : research, teaching,administrative responsibilities, practice of law, judiciary or politics. Finally, we aimed to determine the extent to which a Romanist historical school of thought existed in spite of the exegetical straightjacket. To reach that goal, we separated them from the Civilists and looked at their own specificities as they differed in both the conception and the methods of teaching as shown by their scientific output. Our sources led us to draw on their works to determine which fields of Roman Law they would have favoured. The Romanists succeeded in ensuring the triumph of an evolutionary approach, despite being under an exegetical constraint, which gradually built up to what we can definitively call a “Romanist historical school of thought
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Aspects du franco-roumanisme culturel et linguistique à la lumière des documents juridico-administratifs des pays roumains (1828-1848)

Cibian, Aura-Celestina 25 February 2012 (has links)
À commencer avec les premiers contacts présentés dans le Chapitre 1, jusqu'à l'essor des relations franco-roumaines, nous avons restitué par cette thèse une image sur la manière dans laquelle a été bâtie et développée l'histoire commune des deux peuples, de sorte que nous pouvons parler finalement du franco - roumanisme en tant que phénomène d'ampleur. Le document sur lequel se basent nos études est la première édition du Règlement Organique, rédigé en alphabet cyrillique, mais la variante qui nous a été très utile est la variante bilingue, roumaine - française, préservée dans les Annales Parlementaires de la Roumanie, 1890. Elle a été une source très riche d'exploitation lexicale, stylistique, morphosyntaxique et de la traduction, aspects abordés dans le Chapitre 3. Celui-ci, nous l'avons structuré en deux parties : théorique, comprenant les principes de deux grands noms de la stylistique, Charles Bally, représentant suisse et Tudor Vianu, représentant roumain et des théoriciens de la traduction parmi lesquels : Georges Mounin, Marianne Lederer, John Catford, Henri Meschonnic, Algirdas-Julien Greimas, Eugene Nida, etc. et pratique, avec des analyses contrastives franco-roumaines, sur des exemples de la variante roumaine – le texte source et la variante française – le texte cible. A la fin de notre thèse, dans le Chapitre 4., nous avons exposé quelques aspects du franco - roumanisme actuel et de la variante actuelle de la Constitution roumaine, variante bilingue qui reflète très bien le saut considérable du XIXe siècle à l'époque actuelle. / Starting with the first contacts mentioned in Chapter 1., to the flourishing of French-Romanian relationships, we have offered through this thesis an image of how has been built and developed the common history of two peoples, so that we can speak afterward of the significant French-Romanian phenomenon. The document that constitutes the basis of our studies is the first edition of the Romanian Constitutional Texts, written in Cyrillic Alphabet, but the version that has been very useful to us is the bilingual French-Romanian version preserved in the 1890 Romanian Parliamentary Annuaries. This has been a very rich source for our lexical, stylistic, morphological, syntactical and translation analysis, aspects presented in Chapter 3. We have structured it into two sections: a theoretical one, having in center two important names in stylistics, Swiss and Romanian representatives, Charles Bally and Tudor Vianu and different translation theoreticians such as: Georges Mounin, Marianne Lederer, John Catford, Henri Meschonnic, Algirdas-Julien Greimas, Eugene Nida, etc.; the second part is a practical one, with contrastive French-Romanian analysis of the two texts: the Romanian text (the source-text) and the French text (the target-text). At the end of our thesis, in Chapter 4, we have detailed some aspects of the nowadays version of the Romanian Constitutional Texts, bilingual version reflecting very well the significant progressive steps taken from the 19th century until now.
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L'éducation aux confins de l'Empire : la scolarisation des filles et l'entrée des femmes arméniennes dans l'espace public au Caucase : (milieu du XIXe - début XXe siècle) / Education on the edge of Empire : schooling girls and winning public roles for Armenian women in the Caucasus : (mid 19th century - early 20th century)

Papikyan, Hayarpi 23 November 2017 (has links)
Cette thèse met en lumière l'histoire de l'éducation des filles arméniennes du milieu du XIXe au début du XXe siècle en analysant pour la première fois cette histoire dans le contexte général des événements politiques qui ont influencé son développement. Elle explore également le travail des femmes arméniennes en tant que pédagogues, organisatrices et donatrices des écoles de filles. Cette recherche est fondée sur un large éventail de sources publiques et privées : rapports, programmes et règlements scolaires, publications de presse (éditoriaux, correspondances, nouvelles, annonces générales et publicitaires), œuvres littéraires, discours publics, mémoires, journaux intimes, autobiographies et lettres. Celles-ci révèlent la progression de l'éducation des filles des cours particuliers et de la formation archaïque par des femmes pieuses et des diaconesses jusqu'à la fondation d'écoles régulières pour les filles et à une forme d'éducation similaire à celle de leurs frères. Le développement de l'éducation et des écoles de filles arméniennes s'est déroulé dans le contexte triplement tumultueux des politiques coloniales et répressives du gouvernement russe au Caucase, des efforts de l'Église arménienne pour maintenir son autorité et son pouvoir sur les communautés arméniennes, et de la croissance du mouvement national et révolutionnaire des arméniens. Cette recherche souligne la façon dont la question de l'éducation des filles arméniennes a émergé et évolué. Elle montre également comment ce changement a amené les femmes arméniennes à assumer un rôle public, à établir des écoles, des organismes de bienfaisance, des bibliothèques, à écrire et à traduire de la littérature pour enfants, à organiser une série d'activités de collectes de fonds pour les écoles de filles (bazar de charité, loterie publique, vente de broderies, théâtres et concerts) et à participer au mouvement révolutionnaire. Cette thèse s'inscrit dans l'actualité des recherches en sciences de l'éducation sur la scolarisation, les programmes et les institutions scolaires du XIXe et du début du XXe siècle. Elle s'engage également dans les débats sur l'éducation des filles et l'histoire des femmes dans l'Europe de l'Est et au Caucase. Cette recherche contribue enfin aux Études Arméniennes en écrivant un chapitre essentiel et inédit de l'histoire arménienne sur la présence et le rôle des femmes dans les événements politiques, sociaux et culturels majeurs du XIXe et du début du XXe siècle. / This dissertation brings to the light the story of the late-mid-nineteenth century and early twentieth-century education of Armenian girls for the first time by placing it in the context of the general political events that influenced its development. It also examines Armenian women's work as educators, organisers and sponsors of girls' schooling. The research is based on a wide array of public and private sources: school reports, programs and regulations, press publications (editorials, correspondences, news, announcements and advertisements), literary works, speeches, memoirs, diaries, autobiographies and letters, which reveal the period's progression from girls receiving private tutoring and an archaic training by deaconesses and celibate devotees to establishing regular schools for girls and providing them a similar form of education as their brothers. The development of Armenian girls' schools and education took place in the turbulent context of the repressive colonial politics of the Russian Government in the Caucasus, the efforts of the Armenian Church to maintain its authority and power over the Armenian communities and the growing Armenian national-revolutionary movement. The research uncovers the nuances of changing consciousness about Armenian girls' education and shows how it led Armenian women to assume public roles, establish schools, charities, libraries, write and translate children's literature, undertake a wide range of fund-raising public activities for girls' schools (charity bazaars, public lotteries, embroidery sales, theatres and concerts) and enter the revolutionary movement. This dissertation joins a vibrant conversation in the educational sciences about nineteenth and early twentieth-century schooling, programs and institutions. It also engages in the discussions about Eastern-European and Caucasian girls' education and women's history. The research also contributes to Armenian Studies by restoring to Armenian history a missing and vital chapter about women's presence and role in the late nineteenth and early twentieth-century major political, social and cultural developments.
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Les restaurations du décor sculpté du château de Blois au XIXe siècle à travers l'étude de son fonds lapidaire / The restorations of the decorative patterns of the Château de Blois in the 19 th [nineteenth] century through the analysis of its lapidary collection

Chaumier-Bouron, Morgane 22 March 2016 (has links)
Classé sur la première liste des monuments historiques et premier édifice civil à bénéficier d’une restauration ordonnée et financée par l’État, le château de Blois voit se succéder, dès 1843, deux chantiers de réhabilitation respectivement dirigés par Félix Duban (1797-1870) et Anatole de Baudot (1834-1915). Remarquable synthèse de l’histoire de l’architecture française, le château est aussi le terrain d’expérimentation de diverses conceptions, méthodes et techniques de restauration qui, apparaissant au XIXe siècle, animent le débat national au centre duquel se place Viollet-le-Duc. L’inventaire et l’analyse inédits du fonds lapidaire du château de Blois, collection à laquelle sont associés les études, modèles avant exécution et moulages en plâtre des motifs décoratifs avant restauration, permettent de renouveler les connaissances sur le décor sculpté des ailes Louis XII et François Ier. Grâce à la mise en perspective des plâtres, des pierres déposées, des façades actuelles, des sources manuscrites et iconographiques, cette étude révèle les spécificités de chacune des deux restaurations, leur opposition et leur complémentarité. Elle met en évidence deux perceptions différentes de la Renaissance et la façon dont elles sont traduites dans la pierre par les architectes du XIXe siècle. Le château de Blois est ainsi un chantier-modèle, tant par l’exemplarité des restaurations dont il est l’objet que par l’intégration, assumée, du XIXe siècle à son histoire / Classified on the first list of “Historic Monuments” and the first civil building to have its restoration requested and funded by the French State, the Chateau of Blois was the object of two renovation programmes starting in 1843 and respectively supervised by Félix Duban (1797-1870) and Anatole de Baudot (1834-1915). An outstanding synthesis of the history of French architecture, the chateau was also the experimenting field for various techniques, methods and approaches of restoration appearing in the 19th century and stimulating the national debate, in which Viollet-le-Duc played a major role. These unique inventory and analysis of the lapidary collection of the Chateau of Blois, to which are added the studies, the mock models, and the plaster casts of the decorative patterns before their restoration, allow to renew the knowledge about the carved décor of the Louis XII’s and the Francis I’s wings. This study puts into perspective the plaster casts, the stones taken off the facades, the present facades, the manuscript and iconographic sources, and it hereby brings to light the specificities of each restoration campaign, their differences and their complementarity. It highlights two different perceptions of the Renaissance and the way they were expressed in the stone by the 19th-century architects. Thus, thanks to its exemplary restoration and the way it integrated the 19th century into its own history, the Chateau of Blois acts as a true model for restoration campaigns

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