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Le personnel de la Compagnie des Hauts-Fourneaux de Chasse-sur-Rhône pendant les Trente Glorieuses (1945-1966) : de la croissance à la crise / The Chasse-sur-Rhône's blast furnaces staff during the "Trente Glorieuses" (1945-1966) : from growth to crisisBonfils-Guillaud, Cyril 27 June 2018 (has links)
L’étude du personnel des Hauts-Fourneaux de Chasse pendant les Trente Glorieuses porte sur des catégories professionnelles diverses, sur leurs trajectoires et sur leur travail. Les politiques d’entreprises variées sont inégales selon les âges, sexes et nationalités. Les rapports entre salariés et dirigeants sont faits de collaborations en raison d’intérêts communs comme de tensions. Ils s’établissent dans un contexte de restructuration de l’industrie régionale et de l’évolution inégale des productions. La modernisation de l’outillage productif est alors régulièrement mobilisée, ce qui a un effet sur l’emploi et surtout sur le travail. La fin de cette période est marquée par des luttes pour maintenir ses activités sidérurgiques rassemblant au-delà du personnel de l’usine. Le site est pourtant restructuré et le personnel doit se reconvertir. Les sources à la fois publiques et privées, écrites et orales, sont diverses. / The study of Chasse-sur-Rhône’s blast furnaces staff deals with their various professional categories, careers and work. The varied companies’ policies are unequal when it comes to age, sex and nationality. The relationships between workers and managers rely on collaborations due to common interests as well as tensions. They are built in a context of regional industry redevelopment and unequal evolution of productions. The modernization of the productive tools is thus regularly activated, which has an impact on employment but mostly on work. The end of this period is characterized by struggles to maintain the steel activity gathering beyond the factory staff. However the site is redeveloped and the staff must redeploy. The various sources are both public and private, written and oral.
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L'ambivalente libéralisation du droit du travail en République de Djibouti / The ambivalent nature of the liberalization of the labour law in Republic of DjiboutiSaid Wais, Ilyas 05 October 2015 (has links)
En accédant à l'indépendance, la République de Djibouti, comme la plupart des pays anciennement colonisés, a reconduit le droit du travail mis en place pendant la période de colonisation. Il s'est agi pour les nouvelles autorités djiboutiennes de faire perdurer une réglementation faisant de la loi l'outil exclusif d'encadrement des relations de travail. Cette situation, caractérisée par une absence de créativité normative unique en Afrique, a duré presque un demi-siècle, jusqu'aux années 90. A cette époque, le pays a été atteint par la crise économique et financière. Ceci a contraint l'Etat djiboutien à se tourner vers les Institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale) qui l’ont appelé à se désengager de la vie économique et sociale. La réforme du droit du travail entamée en 1997 et confirmée par l'adoption d'un nouveau Code du travail en 2006 s'est inscrite dans cette optique.Malgré l'offensive libérale, le nouveau droit du travail porte la marque d’une hétéronomie persistante. Toutefois, une contractualisation relative mais significative de l'encadrement juridique des relations de travail est engagée. Ainsi, les normes étatiques issues de la législation antérieure sont largement reconduites pour garantir la santé et la sécurité au travail ainsi que pour limiter et répartir le temps de travail. En revanche, en matière de fixation de la rémunération, la réforme libérale a donné lieu à une large déréglementation.A ce jour, la réforme ne paraît pas être allée au bout de sa logique libérale. Elle ne s'est pas traduite par un retrait radical de la puissance publique. Il ne fait toutefois aucun doute qu'on est bien passé du recours exclusif à la loi pour la détermination des conditions d'emploi, de travail et de rémunération, à la possibilité d'intervention, de façon inégale en fonction des matières, du contrat individuel ainsi que des conventions et accords collectifs. / Upon gaining independence, The Republic of Djibouti, as is the case with most of former colonies, renew the labour law implemented during the colonial period. For Djiboutian authorities, it is a matter of preserving a regulation which is the exclusive tool for managing working relations. This situation which is marked by the lack of a normative creativity, only peculiar to Africa, has lasted for half of a century and went on up until the 90’s during which the country witnessed a financial and economic crisis. Beset with this crisis, the Djiboutian state turned to the international financial institutions (IMF, World Bank) which impel it to disentangle from social and economic life. The reform of labour law which began in 1997 and materialized by the adoption of the new Labour Code of 2006 is truly a part of this approach.Despite the liberal offensive, the new modification which is currently under way is characterized by the remarkable persistence of heteronomy and a relative yet significant contractualization of the legal framework of working relations. With regards to the working conditions, the state standards derived from former legislation are mostly renewed to not only ensure the hygiene and the security at the work place but to limit and organize the working time. However, regarding the setting of remunerations, the liberal reform leads to a large deregulation.Up to this day, the reform has not fulfilled its liberal purpose. It has failed to result in decrease of public power. However, there is no doubt that there has been a shift from the exclusive recourse to terms and conditions of employment, work, and remuneration to the possibility of intervention, to varying degrees and according to the matters, of individual contracts as well as the conventions and collective agreements.
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Les Responsabilités à l'occasion des conflits collectifs de travail : une étude du droit sénégalais des conflits collectifs à la lumière du droit français. / The Responsibilities on the the collective conflicts of works : a study of the right Senegalese of the collective conflicts in the light of the French law.Diouf, Birame 07 December 2010 (has links)
Ancienne colonie française, le Sénégal à l'instar de beaucoup d'autres pays de l'Afrique Occidentale Française (AOF) a subi l'influence du droit français.Cependant, après les indépendances, les jeunes Etats africains, bien que s'inspirant toujours de cet héritage commun que constitue le droit français, ont essayé de bâtir leur propre législation en tenant compte des contextes sociologique, politique, mais surtout économique. Ainsi, au Sénégal, le législateur, sous prétexte des réalités locales, mais aussi de la nécessité du développement, a instauré un droit des relations collectives de travail en général, et des conflits collectifs du travail en particulier, fondée sur une conception assez particulière du syndicalisme, qui vise à accentuer leur responsabilité (sans pour autant occulter celle des grévistes) et qui finalement, aboutit à une limitation du droit de grève, qu'on jugera excessive. Ainsi, force est de constater qu'aujourd'hui, ce droit sénégalais des conflits collectifs tranche sur plusieurs points avec le droit français.L'étude de la responsabilité à l'occasion des conflits collectifs de travail nous permet de faire le bilan, de voir ce qui reste de cet héritage juridique que constitue le droit français, et dans quelle mesure il peut toujours constituer une référence pour le Sénégal, compte tenu des objectifs visés et surtout du contexte nécessairement différent dans lequel s'exercent les conflits collectifs du travail. / The Former French colony , Senegal following the example of many of the other countries of French West Africa ( AOF) underwent the influence of the French law.However, after the independences, the young African States, although being always inspired by this common inheritance which establishes the French law, tried to build their own legislation by taking into account sociological, political, but especially economic contexts. So, in Senegal, the legislator, under pretext of the local realities, but also the necessity of the development, established a law of the collective working relations generally, and the collective conflicts of the work in particular, based on a rather particular conception of the trade unionism, which aims at stressing their responsibility (without hidting that of the strikers) and which finally, ends in a limitation of the right to strike, which we shall judge. So, we have to admit that today, this right Senegalese of the collective conflicts cuts on several points with the French law.The study of the responsibility on the occasion of the collective working conflicts allows us to draw up the balance sheet, to see what stays of this legal inheritance which establishes the French law, and in which measure he can always establish a reference for Senegal, considering the aimed objectives and especially considering the inevitably different context in which practice the collective conflicts of the work.
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Le Printemps érable au Journal de Montréal : figures de l’imaginaire social et mise en récitRoy, Jean-Philippe 08 1900 (has links)
Le présent mémoire se penche sur la couverture de la grève étudiante québécoise de 2012, souvent appelée le Printemps érable, dans les pages du Journal de Montréal. Dans une approche sociocritique des textes (Claude Duchet, Edmond Cros, Régine Robin) et en mettant à l’épreuve le concept d’imaginaire social tel qu’il a été réélaboré par Pierre Popovic, nous nous demandons en quoi et comment ce média a pu favoriser les antagonismes entre les groupes sociaux en cause. En analysant la couverture journalistique, aussi bien les premières pages, les caricatures, les reportages, les chroniques que les lettres des lecteurs, et en étudiant la façon dont ce corpus interagit avec les dimensions iconique et poétique de l’imaginaire social, nous parvenons à dégager des effets de mise en récit, de poétisation et de fictionnalisation fort singuliers. Si notre hypothèse théorique est celle d’un lien dynamique entre le corpus et les représentations qui circulent dans l’imaginaire collectif, notre hypothèse herméneutique, elle, nous mène à explorer la manière dont ce quotidien montréalais a construit et diffusé des figures de substitution aux intervenants réels par lesquelles chacun pouvait peu ou prou se sentir interpellé : l’Automobiliste, le Contribuable, le Démocrate, le Commerçant, le Ti-Joe connaissant, l’Enfant roi, l’Artiste, le Bébé gâté, le Radical, l’Intimideur, le Gauchiste, le Terroriste. Regroupées en deux factions rivales, la « Rue » et la « Majorité silencieuse », ces figures substitutives ont participé à l’émergence d’un récit particulier des événements, celui d’un assaut hypocrite et pernicieux porté à la démocratie québécoise. Quand un journaliste titre « Party au centre-ville », que suggère-t-il sur les grévistes et comme récit de la manifestation? Que révèle le diptyque caricatural proposé par Marc Beaudet replongeant le lecteur tout droit en pleine crise d’Oka? Que vient faire dans cette histoire le dernier film de Christopher Nolan, Batman, The Dark Knight Rises? Voilà le genre de questions auxquelles ce mémoire apporte très concrètement des réponses. / This Master’s essay examines coverage of the 2012 Quebec student protests, often called the « Maple Spring », by the Journal de Montréal. Through a sociocritical approach (Claude Duchet, Edmond Cros, Régine Robin) and using the concept of social imaginary (Pierre Popovic), we ask why and how this publication could breed antagonism between the social groups in question. By dissecting the journalistic coverage (front pages, caricatures, articles, columns, readers’ opinions) and studying the interactions between this corpus and the iconic and poetic dimensions of the social imaginary, we come to identify singular storytelling effects, as well as poeticization and fictionalization effects. If our theoretical hypothesis is based on a dynamic link between the corpus and some active representations in the collective imaginary, our hermeneutic hypothesis leads us to explore the different ways in which the Montreal daily constructed and provided substitution figures for its actual speakers through which readers could more or less take position : the Driver, the Taxpayer, the Democrat, the Business Owner, the Know-It-All, the Spoiled Brat, the Over-Indulged Child, the Artist, the Radical, the Bully, the Lefty and the Terrorist. Grouped into two rival factions, the "Street" and the "Silent Majority", these substitution figures were all key players in the emergence of a certain reshaping of events suggesting a hypocritical and pernicious assault against Quebec democracy. When a journalist titles his text "Party downtown," what does he implies about strikers and the narrative of the event? What does the caricature diptych proposed by Marc Beaudet, bringing the reader right back in the middle of the Oka crisis, reveal? How is Christopher Nolan’s last film, Batman: The Dark Knight Rises relevant to the « Maple Spring »? These are some of the questions that this essay endeavour to answer in very concrete terms.
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Les effets du régime des services essentiels sur la négociation collective : études de cas dans les secteurs du transport en commun et de la santé et des services sociauxDubé, Edith 06 1900 (has links)
Au Québec, les négociations collectives dans les secteurs public et parapublic ainsi que dans les services publics sont assujetties aux règles du Code du travail (L.R.Q. C.-27). Certains secteurs dispensant des services dits essentiels, comme le transport en commun et le secteur de la santé et des services sociaux, ont à respecter des règles particulières, différentes de celles des autres secteurs assujettis au régime général édicté par le Code. Ces règles particulières constituent ce qu’on appelle le régime des services essentiels.
Les négociations dans les services essentiels comportent des particularités importantes – considérations politiques et absence de substituts des services publics pour la population – qui les distinguent de façon notable des négociations qui se déroulent sous l’égide du modèle général de négociation collective édicté au Code et applicable dans les autres secteurs (Bergeron et Paquet, 2006).
Quels sont les effets du régime des services essentiels sur la négociation collective dans le secteur du transport en commun et de la santé et des services sociaux? Dans le cadre de cette recherche, nous avons examiné les effets du régime des services essentiels (les règles du Code du travail et les décisions du Conseil des services essentiels) sur différents aspects de la négociation collective : 1) la mobilisation, 2) le rapport de force, 3) les moyens de pression, 4) le déroulement des négociations, 5) l’arrêt de travail, 6) les résultats de la négociation collective et 7) le climat de travail.
Afin d’étudier ces négociations atypiques dans notre système de relations industrielles, nous avons réalisé deux études de cas (secteur du transport en commun et secteur de la santé et des services sociaux). Les résultats indiquent bien que le régime des services essentiels influence le processus de négociation collective dans ces secteurs. Par contre, la comparaison des deux secteurs montre que les règles additionnelles auxquelles est assujetti le secteur de la santé et des services sociaux n’apparaissent pas affecter de façon déterminante le processus de négociation collective. / In Québec, collective bargaining in the public sector is to follow the rules established by the Labour Code (L.R.Q. C.-27). Certain sectors, providing essential services such as the public transit sector and the health and social services sector have additional rules. Those rules are referred to as the essential services legislation. Negotiations occurring within this structure have noticeable differences - the exclusion of political considerations, on the one hand, and the lack of a replacement for public services for the public, on the other hand – that distinguishes them from the more common framework of collective bargaining established by the Labor Code for other sectors of activity (Bergeron et Paquet, 2006).
We ask the question: what are the impacts of the essentials services legislation on collective bargaining? For this research project, we have analysed the impact of the essential services legislation (rules by the Labor Code and decisions rendered by the Essential services board) on different aspects of collective bargaining: 1) mobilization, 2) power bargaining, 3) pressure tactics, 4) flow of negotiation, 5) work stoppage, 6) results of collective bargaining and 7) work climat.
We carried out two case studies in order to study the atypical negotiations in our industrial relations system. The first study was in the public transit sector and the second in the health and social services sector. The results demonstrate that the essential services legislation influences collective bargaining. But the additional constraints in the social services sector do not seem to influence, on a larger scale, the collective bargaining for that sector of activity.
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Le service minimum et les services essentiels : étude française confrontée au droit québécoisFontaine, Laurence Léa 11 1900 (has links)
"Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Docteur en droit (L.L.D)" / II n'existe plus de grève dans les services publics sans que soit evoqué, voire réclamé ou exigé le service minimum. Le droit français n'offre qu'une législation très parcellaire et
floue en la matière. Malgré de nombreuses propositions de loi, le législateur fait preuve d'inertie. Cette attitude s'explique notamment par la grande difficulté technique de la tâche
imposant de concilier les deux principes de valeur constitutionnelle que sont le droit de grève
et la continuité des services publics.
Cette étude tend a mettre en exergue les interrogations relatives au service minimum et
s'efforce de déceler la solution qui serait la mieux adaptée dans le système juridique français. Afin de
donner plus de relief à la recherche, le choix a été fait de l'aborder en s'inspirant du droit étranger. Le
modèle choisi est originaire du Canada, et plus exactement du Québec. II bénéficie d'un recul d'une
vingtaine d'années et offre de ce fait, une expérience riche d'enseignements.
La création d'un service minimum applicable aux services publics exige une analyse
tant de la notion que de sa mise en ceuvre. Concrètement, iI s'agit d'identifier les fondements
du service minimum, de délimiter son champ d'application mais aussi de le définir en termes
qualitatif et quantitatif, d'envisager sa mise en ceuvre par la voie négociée avec des acteurs
spécifiques et de présenter les moyens permettant d'assurer son effectivité. / Every public sector strike brings up the question of a need for a skeleton service. In this area
French law is extremely fragmentary and vague. In spite of numerous attempts to introduce legislation
no law has been voted. The main reason has been the considerable technical difficulty in reconciling
the two basic constitutional principles ofthe right to strike and the continuity of public services.
This study brings into focus the problems and questions arising from the idea of a skeleton
service and attempts to identify the most practical solution in the context of French law. To give
clearer defmition to the study, the Quebec legislation in this field was used as a model. It has been in
force for twenty years and this offers many practical lessons.
Setting up a skeleton service in the public sector has to be based on an accurate definition of
the notion itself as well as its concrete application. Its underlying principles and field of application
have to be defined. Qualitative and quantitative aspects, bargain procedures and partners, necessary
resources, all have to be identified.
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De la grève de l'amiante au lobby pro-chrysotile : la question de l'amiante chez les syndicats québécois de l'amiante, 1973-1983Marier, Micheline 04 1900 (has links)
Au début des années 1970, les travailleurs de l'amiante de Thetford Mines et d'Asbestos ont entrepris un combat pour assainir leurs milieux de travail et leurs villes, dans lesquelles les mines étaient imbriquées. À Thetford Mines, ils ont mené une longue grève de sept mois et demi qui a conduit à la mise sur pied du Comité d'étude sur la salubrité dans l'industrie de l'amiante, puis, avec l'élection du jeune Parti québécois, à la Loi sur la santé et la sécurité du travail qui introduisait les principes de l'élimination des dangers à la source et de la participation des travailleurs à son application. La crédibilité de leurs syndicats s'en trouvait renforcée. Mais bientôt la montée d'un mouvement international visant à bannir l'amiante et la crise économique du début des années 1980 allaient porter un dur coup à l'industrie et entrainer un déclin que rien ne pourrait arrêter. Les travailleurs miniers, qui s'étaient unis contre leurs employeurs et parfois contre l'État dans leur combat pour la santé, s'allièrent dès lors à leurs entreprises et aux pouvoirs publics pour promouvoir le minéral et tenter de préserver leurs emplois et la vitalité de leurs régions. Ils n'ont jamais envisagé l'arrêt de la production d'amiante car ils ont toujours considéré qu'il est possible d'en maitriser les risques et ils défendirent bec et ongles leur produit en arguant du caractère sécuritaire de ses utilisations modernes, malgré un consensus international grandissant à l'encontre de cette thèse. / The asbestos workers in the cities of Thetford Mines and Asbestos launched a campaign for better working conditions and healthier living conditions despite the entanglement of the mines in the heart of their cities, in the early 1970s. The unions in Thetford Mines together led a long, seven-and-a-half month strike, which culminated with the establishment of a committee on hygiene in the asbestos industry (Comité d’étude sur la salubrité dans l’industrie de l’amiante), and then, with the election of the young Parti Québécois, with a new occupational safety and health law which implemented the principles of eliminating dangers at their source, as well as that of worker participation in the endeavour. The asbestos unions had become credible political players. But the rise of an international movement to ban asbestos, along with the economic crisis of the early 1980s, dealt a crushing blow to the industry from which it would never recover. The miners, who had come together to take on their employers - and the government in some cases – to better their health, soon sided with industry and the public authorities to promote asbestos as a way to preserve their jobs and the life of their surrounding areas. They had never considered ceasing asbestos production because they believed the hazards could be controlled, and they persisted in their steadfast defense of the safety of the product even as an international consensus formed against this thesis.
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Le service minimum et les services essentiels : étude française confrontée au droit québécoisFontaine, Laurence Léa 11 1900 (has links)
II n'existe plus de grève dans les services publics sans que soit evoqué, voire réclamé ou exigé le service minimum. Le droit français n'offre qu'une législation très parcellaire et
floue en la matière. Malgré de nombreuses propositions de loi, le législateur fait preuve d'inertie. Cette attitude s'explique notamment par la grande difficulté technique de la tâche
imposant de concilier les deux principes de valeur constitutionnelle que sont le droit de grève
et la continuité des services publics.
Cette étude tend a mettre en exergue les interrogations relatives au service minimum et
s'efforce de déceler la solution qui serait la mieux adaptée dans le système juridique français. Afin de
donner plus de relief à la recherche, le choix a été fait de l'aborder en s'inspirant du droit étranger. Le
modèle choisi est originaire du Canada, et plus exactement du Québec. II bénéficie d'un recul d'une
vingtaine d'années et offre de ce fait, une expérience riche d'enseignements.
La création d'un service minimum applicable aux services publics exige une analyse
tant de la notion que de sa mise en ceuvre. Concrètement, iI s'agit d'identifier les fondements
du service minimum, de délimiter son champ d'application mais aussi de le définir en termes
qualitatif et quantitatif, d'envisager sa mise en ceuvre par la voie négociée avec des acteurs
spécifiques et de présenter les moyens permettant d'assurer son effectivité. / Every public sector strike brings up the question of a need for a skeleton service. In this area
French law is extremely fragmentary and vague. In spite of numerous attempts to introduce legislation
no law has been voted. The main reason has been the considerable technical difficulty in reconciling
the two basic constitutional principles ofthe right to strike and the continuity of public services.
This study brings into focus the problems and questions arising from the idea of a skeleton
service and attempts to identify the most practical solution in the context of French law. To give
clearer defmition to the study, the Quebec legislation in this field was used as a model. It has been in
force for twenty years and this offers many practical lessons.
Setting up a skeleton service in the public sector has to be based on an accurate definition of
the notion itself as well as its concrete application. Its underlying principles and field of application
have to be defined. Qualitative and quantitative aspects, bargain procedures and partners, necessary
resources, all have to be identified. / "Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Docteur en droit (L.L.D)"
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Les effets du régime des services essentiels sur la négociation collective : études de cas dans les secteurs du transport en commun et de la santé et des services sociauxDubé, Edith 06 1900 (has links)
Au Québec, les négociations collectives dans les secteurs public et parapublic ainsi que dans les services publics sont assujetties aux règles du Code du travail (L.R.Q. C.-27). Certains secteurs dispensant des services dits essentiels, comme le transport en commun et le secteur de la santé et des services sociaux, ont à respecter des règles particulières, différentes de celles des autres secteurs assujettis au régime général édicté par le Code. Ces règles particulières constituent ce qu’on appelle le régime des services essentiels.
Les négociations dans les services essentiels comportent des particularités importantes – considérations politiques et absence de substituts des services publics pour la population – qui les distinguent de façon notable des négociations qui se déroulent sous l’égide du modèle général de négociation collective édicté au Code et applicable dans les autres secteurs (Bergeron et Paquet, 2006).
Quels sont les effets du régime des services essentiels sur la négociation collective dans le secteur du transport en commun et de la santé et des services sociaux? Dans le cadre de cette recherche, nous avons examiné les effets du régime des services essentiels (les règles du Code du travail et les décisions du Conseil des services essentiels) sur différents aspects de la négociation collective : 1) la mobilisation, 2) le rapport de force, 3) les moyens de pression, 4) le déroulement des négociations, 5) l’arrêt de travail, 6) les résultats de la négociation collective et 7) le climat de travail.
Afin d’étudier ces négociations atypiques dans notre système de relations industrielles, nous avons réalisé deux études de cas (secteur du transport en commun et secteur de la santé et des services sociaux). Les résultats indiquent bien que le régime des services essentiels influence le processus de négociation collective dans ces secteurs. Par contre, la comparaison des deux secteurs montre que les règles additionnelles auxquelles est assujetti le secteur de la santé et des services sociaux n’apparaissent pas affecter de façon déterminante le processus de négociation collective. / In Québec, collective bargaining in the public sector is to follow the rules established by the Labour Code (L.R.Q. C.-27). Certain sectors, providing essential services such as the public transit sector and the health and social services sector have additional rules. Those rules are referred to as the essential services legislation. Negotiations occurring within this structure have noticeable differences - the exclusion of political considerations, on the one hand, and the lack of a replacement for public services for the public, on the other hand – that distinguishes them from the more common framework of collective bargaining established by the Labor Code for other sectors of activity (Bergeron et Paquet, 2006).
We ask the question: what are the impacts of the essentials services legislation on collective bargaining? For this research project, we have analysed the impact of the essential services legislation (rules by the Labor Code and decisions rendered by the Essential services board) on different aspects of collective bargaining: 1) mobilization, 2) power bargaining, 3) pressure tactics, 4) flow of negotiation, 5) work stoppage, 6) results of collective bargaining and 7) work climat.
We carried out two case studies in order to study the atypical negotiations in our industrial relations system. The first study was in the public transit sector and the second in the health and social services sector. The results demonstrate that the essential services legislation influences collective bargaining. But the additional constraints in the social services sector do not seem to influence, on a larger scale, the collective bargaining for that sector of activity.
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Bien se souvenir : représentation de la violence politique et de la mort dans La Constellation du Lynx, de Louis Hamelin, suivi de La vingt-troisième nuit, romanCollinge-Loysel, Clarence 12 1900 (has links)
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