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La politique monétaire optimale : analyse du critère de bien-être sous ciblage d'inflation et sous ciblage des prix

Lazzarou, Chaimae 19 July 2022 (has links)
Dans ce mémoire, on investigue les réponses des variables et du niveau de bien-être social suite à différents chocs/changements de paramètres sous deux régimes : le ciblage d'inflation (« Inflation Targeting », IT) et le ciblage des prix (« Price Targeting », PT). Dans le cadre d'un nouveau modèle néokeynésien, modèle adopté par les banques centrales et la majorité des études scientifiques dans l'étude des politiques monétaires, la perte en bien-être sous PT est plus faible et robuste aux chocs à la demande, technologique, monétaire et au coût de la production ainsi qu'aux différentes valeurs de l'élasticité de Frisch et de la rigidité des prix. Autre résultat probant de l'étude menée, les anticipations rationnelles constituent un élément fort de la crédibilité et réussite du régime de ciblage des prix. Les réactions des variables sont atténuées et le bien-être quant à lui s'améliore considérablement. Toutefois, les deux politiques imposent un compromis aux décideurs : choisir entre la stabilité de la production et la stabilité de l'inflation.
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Évaluation de la relation entre la courbe de rendement et le taux de croissance future du PIB et impact de la crise financière de 2008 : application au Canada et aux États-Unis

Achade, Arnoldine Florinda 26 January 2021 (has links)
La présente étude analyse la relation entre la courbe de rendement obligataire et le taux de croissance du PIB avant et après la crise financière de 2008. Plusieurs auteurs ont montré que la courbe de rendement obligataire permet de prévoir le taux de croissance économique futur. Selon la littérature économique, la politique monétaire y joue un rôle central. Pendant la crise financière de 2008, les banques centrales de plusieurs pays dont le Canada et les États-Unis ont adopté des politiques monétaires exceptionnelles qui ont mené à des taux d’intérêt très bas pratiquement à 0 %. Il semble donc opportun de vérifier si ce changement de politique monétaire induit par la crise financière a eu un impact sur la capacité de la courbe de rendement à prévoir le taux de croissance futur du PIB. Pour atteindre nos objectifs, nous nous inspirons de la méthodologie utilisée dans Dotsey (1998). Il s’agit d’un modèle d’estimation par les moindres carrés sur plusieurs sous-échantillons. Le test de Chow est aussi effectué en vue de détecter la présence de bris structurel. Les données couvrent la période de 1995T1 à 2019T2. Nous considérons deux sous-périodes soit la période avant la crise financière qui s’étend de 1995T1 à 2007T4 et la période après la crise financière qui va de 2008T1 à 2019T2. Les résultats de l’estimation montrent que la crise financière a eu un impact marqué sur la capacité de la courbe de rendement à prévoir le taux de croissance du PIB, autant au Canada qu’aux États-Unis. Les tableaux de variation des résultats nous laissent penser que l’impact d’une hausse de l’écart de rendement sur le taux de croissance du PIB n’est pas le même d’une période à l’autre pour les États-Unis. Au Canada par contre, l’effet est le même sur la période avant et après la crise financière.
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Les limites de l'intégration régionale internationale : le cas de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)

Ramdé, Mamadou January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La Réforme Financière au centre de l’Efficacité de la Politique Monétaire au Cambodge / The Financial Reform in the center of the Effectiveness of Monetary Policy in Cambodia

Nget, Sovannarith 14 March 2013 (has links)
Après trois décennies des conflits armés, le Cambodge a enfin la capacité d’accélérer sa croissance et l’intégration de son économie dans la région et le monde. Pour cela, le pays doit reconstruire un système financier solide et mettre en place une politique monétaire. Nous proposons une étude de l’efficacité de la politique monétaire de la BNC (Banque Nationale du Cambodge) en tenant compte du fait que le sous-développement du secteur financier amoindrit les effets des canaux de transmission de la politique monétaire.Après avoir abordé les aspects théoriques en mettant en lumière le consensus de la politique monétaire et les différents canaux de transmission, nous passons en revue les travaux empiriques menés sur ce thème tant dans les pays développés, les pays en développement que les pays en transition. Il en ressort que les spécificités des systèmes financiers des différents pays, conditionnent la complexité et les effets des canaux de transmission et que le développement du système financier favorise la conduite de la politique monétaire, ne serait-ce que parce qu’elle étaye la confiance du public. Nous mettons ainsi en évidence l’importance d’une réforme du secteur financier préalable à toute politique monétaire. Par ailleurs, l’évolution du secteur financier est liée au développement économique mais celle-ci est aussi susceptible de créer de l’instabilité financière si le pays ne met pas en place des institutions suffisamment solides. Sa réussite demande que soient préalablement remplies un certain nombre de conditions comme la stabilité macroéconomique, la qualité de la réglementation financière et le développement du marché monétaire. Ce type de stratégie a été mise en place en 2001 (Blueprint [2001]) pour développer un système financier fondé sur les mécanismes du marché ; elle n’a que partiellement abouti. Elle a été revue en 2006 (le FSDS [06-15]) avec pour objectif d’harmoniser le calendrier de la réforme avec les améliorations en matière économiques, politiques, sociales et institutionnelles.Au stade actuel de développement du Cambodge, les canaux de transmission de la politique monétaire ne sont pas tous efficients à cause d’un système financier sous-développé, de globalisation financière et la dollarisation. Nous avons par conséquent mené une étude empirique sur la base de données Cambodgiennes pour évaluer leurs effets. Il en ressort que le canal du crédit n’a pas d’impact sur la croissance économique mais sur le niveau général des prix alors que le canal monétaire a un impact positif à court-terme sur le niveau général des prix. L’agrégat M1 et le crédit sont positivement reliés à court-terme. Notre étude suggère l’existence d’un canal monétaire et l’absence d’un canal du crédit. A la recherche du cadre le plus adapté de la politique monétaire dans le contexte du pays, nous analysons trois stratégies : le ciblage du taux d’inflation, celui du taux de change et celui des agrégats monétaires. Nous prenons aussi en compte les aspects institutionnels de la politique monétaire (l’indépendance, la responsabilité et la transparence de la conduite de la politique monétaire), la stratégie de communication et des mécanismes de décision de la Banque Centrale. Une stratégie basée sur un ciblage des agrégats monétaires semble l’option la plus adaptée. Un ciblage du taux de change paraît être une option secondaire (second-best) pour modérer la volatilité excessive et ancrer les anticipations des agents économiques. / After three decades of the armed conflicts, Cambodia finally has the capacity to accelerate her economic growth and integration into the region and the world. The country must rebuild a sound financial system and put in place an effective monetary policy. We propose to conduct a study on the efficacy of monetary policy of NBC (Central Bank of Cambodia) while taking into account of the underdevelopment of the financial system which weakens the effects of the transmission channels of the monetary policy.Following the literature reviews which highlight the consensus of an effective monetary policy and different channels of transmission, we undertake an empirical review in developed and developing countries. The specificities of financial system of each county condition the complexity and the effects of transmission channels. Moreover, the development of financial system enhances the implementation of monetary policy as long as it enjoys public confidence. We thus emphasize the importance of the reform of financial system prior to conducting an effective monetary policy. Besides, the development of financial system links closely with that of the economy but it is likely to foster financial instability if the country doesn’t have sufficiently sound institutions. The success of the reform requires a number of preconditions such as macroeconomic stability, acceptable quality of regulations, and development of monetary market. The reform was put in place in 2001 (Blueprint [2001]) to develop a sound and efficient financial system based on market mechanisms; it could only partially achieve its objectives. It was revised in 2006 (FSDS [06-15]) to harmonize its objectives with the pace of reform which experienced economic, political, social and institutional improvements.In the current state of development of Cambodia, transmission channels of monetary policy are not fully efficient. We conducted an empirical studies based on Cambodian data to evaluate its effects. It seems that credit channel doesn’t have the impacts on economic growth but on general level of prices while monetary channel has positive and short-term impacts on general level of prices. Our study suggests the existence of a monetary channel and absence of credit channel. In a quest of the suitable monetary policy framework in the current context of the country, we analyze three forms of framework: inflation targeting, exchange rate targeting and monetary aggregate targeting. We also take into account of institutional aspects (independence, accountability, and transparency of the monetary policy implementation), communication strategy, and decision mechanisms of NBC. A monetary policy strategy based on monetary aggregate targeting appears the most suitable option. Exchange rate targeting framework seems to be a second-best option to absorb the excessive volatility and anchor the public expectations.
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Structural Change, Mobility and Economic Policies / Changement Structurel, Mobilité et Politique Economique

Ma, Xiaofei 14 September 2017 (has links)
Il y a quatre chapitres dans cette thèse.Dans le premier chapitre, nous analysons les intéractions entre le marché interbancaire et le risque de défaut souverain dans un modèle d’équilibre général à deux pays, en focalisant sur la transmission de la crise financière récente et la politique monétaire non conventionnelle.Dans le deuxième chapitre, les effets de la dévaluation fiscale sur les indicateurs macroéconomiques et le bien être sont analysés en utilisant un modèle à deux pays en union monétaire o`u les variétés de biens et le commerce sont endogènes.Dans le troisième chapitre, l’impact du facteur démographique sur la croissance du secteur des services à long terme est mis en exergue.Dans le quatrième chapitre, on étudie les effets de la mobilité des travailleurs et de la mobilité du capital dans une union monétaire. / This thesis studies challenges for modern developped economies, including the structural change toward services, population ageing, weak labor mobility in the EMU and unconventional monetary policies after the 2008 financial crisis. The manuscript is divided into four chapters.In the first chapter, we analyze the interaction between interbank markets and default risk using a two-country dynamic general equilibrium model, with a focus on the transmission of the recent financial crisis and unconventional monetary policies.In the second chapter, we investigate the effects of fiscal devaluations on key macroeconomic aggregates and welfare using a two-country monetary-union model with endogenous varieties and endogenous tradability.In the third chapter, we study the impact of demographic factor and the growth of service sector by using a multi-sectoral OLG model, and effectuate counterfactual experiments in which the annual growth rate of young generation is ±1pp than the actual growth rate.In the fourth chapter, we study the potential interactions between financial integration and labor mobility in a currency union facing asymmetric shocks, and simulate the impacts of 2008 financial crisis under different mobility costs.
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La transmission de la politique monétaire dans une Union monétaire : cas de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) / The transmission of monetary policy in a monetary union : the case West African Economic and Monetary Union (WAEMU)

Bationo, Bassambié 11 December 2015 (has links)
L’objectif de ces travaux est d’analyser les canaux de transmission de la politique monétaire dans le contexte d’une union monétaire. Nous avons d'abord procédé à l'analyse de la gouvernance, de l'indépendance et de la transparence du cadre institutionnel de mise en œuvre de la politique mon monétaire aire. En utilisant le modèle d'analyse de Grilli et al. (1991), il ressort que la BCEAO dispose d'un degré d'indépendance élevé, conforme aux banques centrales modernes. Ensuite, l’estimation de modèles VAR structurels sur données trimestrielles, dans lesquels les taux directeurs sont considérés comme exogènes et les autres variables faiblement exogènes, montre l’hétérogénéité・ des effets de la politique monétaire dans les pays membres de l’union et l’existence de deux principaux canaux de transmission à savoir le canal du taux interbancaire et le canal du crédit. Nos résultats confirment des effets des taux d’intérêt directeurs de faible ampleur mais significatifs sur l’inflation et l’investissement. L’effet direct des taux directeurs sur le PIB est faible et non significatif. Enfin, l’étude de la fonction de réaction de la BCEAO permet d’aborder les questions relatives à l’arbitrage entre l’inflation et la production dans la conduite de la politique monétaire. L’estimation d’une règle de Taylor modifiée, intégrant un objectif intermédiaire explicite d'avoirs extérieurs, aboutit à un arbitrage en faveur de l’activité depuis la mise en œuvre de la réforme de la politique monétaire de 1989. / The objective of this work is to analyze the transmission channels of monetary policy in the context of a monetary union. We first analyzed governance, independence and transparency of the institutional framework for implementation of monetary policy. Using the model of Grilli et al. (1991), it appears that the BCEAO has a high degree of independence to modern central banks. Then, the estimated structural VAR models on quarterly data, in which interest rates are considered exogenous and other weakly exogenous variables, shows the heterogeneity of the effects of monetary policy in the member countries of the Union and existence of two main transmission channels namely the interbank rate channel and the credit channel. Our results confirm the effects of interest rate small-scale but significant on inflation and investment. The direct effect of interest rates on GDP is small and not significant. Finally, the study of the BCEAO reaction function to address issues related to arbitration between inflation and output in the conduct of monetary policy. The estimate of a modified Taylor rule, incorporating an explicit intermediate target of foreign assets, resulting in a trade for activity since the implementation of the reform of monetary policy in 1989.
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Essays in macroeconomics and international finance

Coulibaly, Louphou 06 1900 (has links)
No description available.
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La géographie du dollar et la Chine : analyse géoéconomique d'une sédition monétaire

Turgeon Pelletier, Etienne 10 1900 (has links)
L’équilibre économique mondial repose sur une asymétrie structurelle dont les pôles antagonistes principaux sont les États-Unis et l’Asie orientale. À la base de cet axe de tension géographique se trouve la question de la représentation mondiale de la richesse. La domination du dollar permet aux États-Unis un accès disproportionné aux ressources planétaires. Les pays créanciers, dont fait partie la Chine, hésitent à laisser flotter leur monnaie et attaquer l’hégémonie du dollar. Entre temps, les déséquilibres s’intensifient, tout comme les tensions politiques, par l’effet de ce système monétaire qui participe au maintien d’un monde unipolaire. Le système monétaire actuel n’offre aucune perspective endogène quant à la résolution des déséquilibres que son équilibre requiert. Ce mémoire cherche à identifier les stratégies géoéconomiques de la Chine pour se soustraire de l’emprise du dollar. / Present world economic stability rests on a structural asymmetry whose main antagonists are the United States and East Asia. Inducing the very existence of this axis is the question of the worldwide representation of value. The dollar’s domination in this matter allows the United States a disproportionate access to planetary resources. The creditor countries, among which China, hesitate to adopt a floating exchange rate and challenge this peculiar dimension of hegemony directly through the foreign exchange market. As time goes by the global imbalances intensify along with the corresponding political tensions. In effect, the dollarized global monetary system acts as a pillar of a unipolar world. The present international monetary system does not offer, by itself, a resolution to this polarisation process its existence generates. This mémoire offers a perspective on China’s geoeconomic strategies destined to extract itself from the dollar system. This is done through the observation of three sets of indicators : Forex reserves, commercial relations and domestic demand.
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On the dynamic effects of fiscal policy

Tsoungui Belinga, Vincent de Paul 05 1900 (has links)
Dans le sillage de la récession mondiale de 2008-09, plusieurs questions ont été soulevées dans la littérature économique sur les effets à court et à long terme de la politique budgétaire sur l’activité économique par rapport à son signe, sa taille et sa durée. Ceux-ci ont des implications importantes pour mieux comprendre les canaux de transmission et l’efficacité des politiques budgétaires, avec la politique monétaire étant poursuivi, ainsi que pour leurs retombées économiques. Cette thèse fait partie de ce regain d’intérêt de la littérature d’examiner comment les changements dans la politique budgétaire affectent l’activité économique. Elle repose alors sur trois essais: les effets macroéconomiques des chocs de dépenses publiques et des recettes fiscales, les résultats macroéconomiques de l’interaction entre les politiques budgétaire et monétaire et le lien entre la politique budgétaire et la répartition des revenus. Le premier chapitre examine les effets des chocs de politique budgétaire (chocs de dépenses publiques et chocs de recettes fiscales) sur l’économie canadienne au cours de la période 1970-2010, en s’appuyant sur la méthode d’identification des restrictions de signe développée par Mountford et Uhlig [2009]. En réponse à la récession mondiale, les autorités fiscales dans les économies avancées, dont le Canada ont généralement mis en oeuvre une approche en deux phases pour la politique budgétaire. Tout d’abord, ils ont introduit des plans de relance sans précédent pour relancer leurs économies. Par exemple, les mesures de relance au Canada, introduites à travers le Plan d’action économique du Canada, ont été projetées à 3.2 pour cent du PIB dans le budget fédéral de 2009 tandis que l’ "American Recovery and Reinvestment Act"(ARRA) a été estimé à 7 pour cent du PIB. Par la suite, ils ont mis en place des plans d’ajustement en vue de réduire la dette publique et en assurer la soutenabilité à long terme. Dans ce contexte, évaluer les effets multiplicateurs de la politique budgétaire est important en vue d’informer sur l'efficacité de telles mesures dans la relance ou non de l'activité économique. Les résultats montrent que les multiplicateurs d'impôt varient entre 0.2 et 0.5, tandis que les multiplicateurs de dépenses varient entre 0.2 et 1.1. Les multiplicateurs des dépenses ont tendance à être plus grand que les multiplicateurs des recettes fiscales au cours des deux dernières décennies. Comme implications de politique économique, ces résultats tendent à suggérer que les ajustements budgétaires par le biais de grandes réductions de dépenses publiques pourraient être plus dommageable pour l'économie que des ajustements budgétaires par la hausse des impôts. Le deuxième chapitre, co-écrit avec Constant Lonkeng Ngouana, estime les effets multiplicateurs des dépenses publiques aux Etats-Unis en fonction du cycle de la politique monétaire. Les chocs de dépenses publiques sont identifiés comme étant des erreurs de prévision du taux de croissance des dépenses publiques à partir des données d'Enquêtes des prévisionnistes professionnels et des informations contenues dans le "Greenbook". L'état de la politique monétaire est déduite à partir de la déviation du taux des fonds fédéraux du taux cible de la Réserve Fédérale, en faisant recours à une fonction lisse de transition. L'application de la méthode des «projections locales» aux données trimestrielles américaines au cours de la période 1965-2012 suggère que les effets multiplicateurs des dépenses fédérales sont sensiblement plus élevées quand la politique monétaire est accommodante que lorsqu'elle ne l'est pas. Les résultats suggèrent aussi que les dépenses fédérales peuvent stimuler ou non la consommation privée, dépendamment du degré d’accommodation de la politique monétaire. Ce dernier résultat réconcilie ainsi, sur la base d’un cadre unifié des résultats autrement contradictoires à première vue dans la littérature. Ces résultats ont d'importantes implications de politique économique. Ils suggèrent globalement que la politique budgétaire est plus efficace lorsqu'on en a le plus besoin (par exemple, lorsque le taux de chômage est élevé), si elle est soutenue par la politique monétaire. Ils ont également des implications pour la normalisation des conditions monétaires dans les pays avancés: la sortie des politiques monétaires non-conventionnelles conduirait à des multiplicateurs de dépenses fédérales beaucoup plus faibles qu'autrement, même si le niveau de chômage restait élevé. Ceci renforce la nécessité d'une calibration prudente du calendrier de sortie des politiques monétaires non-conventionnelles. Le troisième chapitre examine l'impact des mesures d'expansion et de contraction budgétaire sur la distribution des revenus dans un panel de 18 pays d'Amérique latine au cours de la période 1990-2010, avec un accent sur les deniers 40 pour cent. Il explore alors comment ces mesures fiscales ainsi que leur composition affectent la croissance des revenus des dernier 40 pour cent, la croissance de leur part de revenu ainsi que la croissance économique. Les mesures d'expansion et de contraction budgétaire sont identifiées par des périodes au cours desquels il existe une variation significative du déficit primaire corrigé des variations conjoncturelles en pourcentage du PIB. Les résultats montrent qu'en moyenne l'expansion budgétaire par la hausse des dépenses publiques est plus favorable à la croissance des revenus des moins bien-nantis que celle par la baisse des impôts. Ce résultat est principalement soutenu par la hausse des dépenses gouvernementales de consommation courante, les transferts et subventions. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. Cependant, l'expansion budgétaire pourrait soit n'avoir aucun effet sur la croissance économique ou entraver cette dernière à travers la hausse des dépenses en capital. Les résultats relatifs à la contraction budgétaire sont quelque peu mitigés. Parfois, les mesures de contraction budgétaire sont associées à une baisse de la croissance des revenus des moins bien nantis et à une hausse des inégalités, parfois l'impact de ces mesures est non significatif. Par ailleurs, aucune des mesures n’affecte de manière significative la croissance du PIB. Comme implications de politique économique, les pays avec une certaine marge de manœuvre budgétaire pourraient entamer ou continuer à mettre en œuvre des programmes de "filets de sauvetage"--par exemple les programmes de transfert monétaire conditionnel--permettant aux segments vulnérables de la population de faire face à des chocs négatifs et aussi d'améliorer leur conditions de vie. Avec un potentiel de stimuler l'emploi peu qualifié, une relance budgétaire sage par les dépenses publique courantes pourrait également jouer un rôle important pour la réduction des inégalités. Aussi, pour éviter que les dépenses en capital freinent la croissance économique, les projets d'investissements publics efficients devraient être prioritaires dans le processus d'élaboration des politiques. Ce qui passe par la mise en œuvre des projets d'investissement avec une productivité plus élevée capable de générer la croissance économique nécessaire pour réduire les inégalités. / In the wake of the 2008-09 Global Recession, several issues have been raised in the economic literature about the short and long-run effects of fiscal policy on economic activity with respect to its signs, its size and its duration. These have important implications to better understand the transmission channels and the effectiveness of fiscal policies, along with the monetary policy being pursued, as well as for their economic fallouts. This dissertation is part of this renewed strand of literature to assess how changes in fiscal policy affect economic activity. It therefore relies on three essays: the macroeconomic effects of government spending and tax revenue shocks, the economic outcomes of the interaction between fiscal and monetary policies and the nexus between fiscal policy and income distribution. The first chapter examines the effects of fiscal policy shocks (government spending and tax revenue shocks) on the Canadian economy, building on the sign-restrictions-VAR approach developed by Mountford and Uhlig [2009]. In response to the Global Recession, fiscal authorities in advanced economies including Canada typically implemented a two-phase approach to fiscal policy. First, they introduced unprecedented stimulus packages to revive their economies. For instance, stimulus measures in Canada, introduced through Canada's Economic Action Plan, were projected at 3.2 percent of GDP in the 2009 federal budget while the American Recovery and Reinvestment Act (ARRA) was estimated at 7 percent of GDP. Following the stimulus, they shifted gears, adopting adjustment plans to reduce public debt and ensure long-term fiscal sustainability. Against this backdrop, examining the size of fiscal multiplier is important to informing the effectiveness of such policy measures in reviving or not economic activity. I find that tax-cut multipliers vary between 0.2 and 0.5, while spending multipliers range between 0.2 and 1.1. Spending multipliers tend to be larger than tax-cut multipliers over the last two decades. For policy implications, these results tend to suggest that fiscal consolidations through large spending cuts could be more harmful to the economy than tax-based fiscal adjustments. The second chapter, co-written with Constant Lonkeng Ngouana, provides estimates of the US government spending multiplier over the monetary policy cycle. Government spending shocks are identified as forecast errors of the growth rate of government spending from the Survey of Professional Forecasters (SPF) and from the Greenbook record, further stripped from their predictable components. The state of monetary policy is inferred from the deviation of the Fed funds rate from the target rate, using a smooth transition function. Applying the local projections method to quarterly US data over the period 1965-2012, results show that the federal government spending multiplier is substantially higher under accommodative than non-accommodative monetary policy. The estimations also suggest that federal government spending may crowd-in or crowd-out private consumption, depending on the extent of monetary policy accommodation. The latter result reconciles---in a unified framework---apparently contradictory findings in the literature. These findings have important policy implications. They broadly suggest that fiscal policy is more effective when needed the most (e.g., at times of slack), if supported by monetary policy. They also have implications for the normalization of monetary conditions in advanced economies: the exit from UMP would lead to much lower federal government spending multipliers than otherwise, even if some amount of slack was to remain in the economy. This further highlights the need for a careful calibration of the timing of exit from unconventional monetary policy. The third chapter examines the impact of fiscal expansion and fiscal contraction measures on income distribution in a panel of 18 Latin American countries over the period 1990-2010, with a focus on the bottom 40 percent. It therefore explores how these fiscal measures and their composition have affected the income growth of the bottom 40 percent, their income share growth and economic growth. Fiscal expansions and fiscal consolidations are identified by periods for which there is a significant change in the cyclically-adjusted primary deficit as share of GDP. I find that on average, expenditures-based fiscal expansion are more likely to increase the income of the bottom 40 percent than revenues-based fiscal expansion. This result is mainly driven by government current consumption, transfers and subsidies. In addition, these fiscal expansion measures help to reduce income inequality by improving the income share of the bottom segments of the population while reducing the top income share. However, fiscal expansion could either have no effect on economic growth or prevent the latter through capital expenditures increases. Results for fiscal consolidation are somewhat mixed. Sometime, fiscal consolidation is associated with a decline of the income growth of the less well-off and rising inequality, sometime the impact is non-significant. None of the fiscal contraction measures affects significantly GDP growth. These findings have important policy implications. Countries with some fiscal space could initiate or continue to implement safety nets program--like conditional cash transfer programs--necessary to prevent the vulnerable segment of the population to adverse shocks and to improve their living standards. With a potential of stimulating low-skill employment, a wise fiscal stimulus through government current consumption increases could also play a significant role to reduce income inequality. Also, to avoid capital expenditures that hinder economic growth, efficient public investment projects should be prioritized in the policy making process. This consists of implementing investment projects with higher productivity that can enhance economic growth necessary to reduce inequality.
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Trois essais sur la monnaie unique de la CEDEAO et les défis associés / Three Essays on the single currency of ECOWAS and the associated challenges

Condé, Lancine 19 December 2012 (has links)
Dans le contexte de la mondialisation, le projet d’émission d’une monnaie unique en Afrique de l’Ouest, initié par la CEDEAO en 1999, offre aux petites économies de la sous-Région de nouvelles opportunités. Le marché unique accroitrait la taille des marchés domestiques, favoriserait les économies d'échelle, simulerait la profitabilité des investissements et l’accroissement du Produit potentiel des économies. La présente Thèse étudie les implications associées à cette évolution monétaire projetée, dans la perspective des pays de la sous-Région qui conduisent actuellement une politique monétaire et de change autonome. Les résultats montrent que les économies de la CEDEAO ne sont pas synchrones, notamment par rapport à leur cycle de croissance. L’analyse des mésalignements établit que la non-Participation à une union monétaire ne protège pas contre les déséquilibres de change. Une participation de la Gambie, de la Guinée ou de la Sierra-Leone à l’UEMOA aurait été préférable, entre 1994 et 1999. Mais cet avantage se réduit ou disparaît à partir de 2000. Le bien-Être mesuré par la croissance du PIB ou par l’IDH n’est pas affecté par la participation à une zone ou à une union monétaire. Toutefois, une telle participation a un effet vigoureux, positif et significatif sur le bien-Être mesuré par la consommation par habitant. Globalement, malgré la faible synchronisation des économies, la participation à l’union monétaire en Afrique de l’Ouest est associée à un niveau de mésalignement équivalent ou plus faible que celui de la non-Participation, sauf pour le Ghana et le Nigéria. Mais une telle participation pourrait accroître la consommation par habitant. Le projet de monnaie unique de la CEDEAO est donc pertinent pour les économies de la ZMAO. / The context of the globalization suggests that the project of a West African common currency launched by the ECOWAS commission in 1999 is a potential source of opportunities for the small economies of the sub-Region. The common market will increase the scale of their small domestic markets; facilitate the realization of the scale economies; enhance the profitability of the investments and improve the potential product of the economies. Thus, this thesis aims to analyse the effect of that monetary evolution planned for countries following an autonomous monetary and exchange policy in the West African sub-Region. The results show that the economies of the sub-Region are not symmetric, especially because of their growth cycles. The equilibrium exchange rate analyse proves that the non-Participation in the common currency does not shield the West African economies against the exchange rate misalignment for them. Especially a participation of Gambia, Guinea or Sierra-Leone in the West African Economic and Monetary Union (WAEMU) between 1994 and 1999 would have generated a lower exchange rate misalignment for them. But that effect decreases or disappears as for 2000. On another hand, the participation in a common currency or in a monetary area in Sub-Saharian Africa does not affect the welfare measured by growth or HDI. But, both the participation in the monetary area or in the common currency improves the welfare, measured by consumption by head, strongly and significantly. Ultimately the ECOWAS economies are not robustly symmetric. Relative to the misalignment of the exchange rate the non-Participation in the WAEMU is not better, except for Ghana and Nigeria. For all ECOWAS economies, the participation in a common currency or in a monetary area is better for their welfare, measured by the consumption by head. The ECOWAS common currency project is subsequently relevant for monetary union non-Participants economies of the sub-Region.

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