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Le rôle des organisations paysannes dans la professionnalisation de l'agriculture en afrique subsaharienne : le cas du Cameroun

Achancho, Valantine 17 December 2012 (has links) (PDF)
Dans tous les continents et en particulier dans les pays d'Afrique subsaharienne, les organisations paysannes ont toujours été au centre des politiques de développement de l'agriculture. Nombreuses et diversifiées, les organisations paysannes du Cameroun font l'objet d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics qui depuis près de quatre décennies mettent en place des programmes de développement dont l'objectif principal est d'appuyer la professionnalisation de l'agriculture, à travers une structuration organisée du milieu rural. Le présent travail de recherche analyse le rôle des organisations paysannes dans la professionnalisation de l'agriculture. Il aborde et clarifie les notions de professionnalisation de l'agriculture et d'organisations paysannes à travers une approche sociologique et met en évidence la logique des programmes dits de professionnalisation, de même que les dynamiques d'organisation de producteurs agricoles qui évoluent au Cameroun. L'étude s'appuie sur des données d'observation des dynamiques d'organisations paysannes au Cameroun de 1994 à 2012 ainsi que du suivi des initiatives des projets d'appui aux organisations paysannes et aux filières agricoles. Les données collectées portent également sur une enquête réalisée auprès de 70 organisations paysannes dans les régions de l'Ouest, du Nord-ouest, du Sud-ouest, du Littoral et du Sud du Cameroun. Ces enquêtes ont permis de réaliser des entretiens de groupe avec environ 350 paysans issus d'organisations paysannes, et en particulier d'avoir des discussions plus approfondies avec 20 responsables d'organisations paysannes sur leur parcours et la nature de leur leadership. Sur la base des résultats obtenus, il a pu être établi que la professionnalisation de l'agriculture s'inscrit dans la logique des nouvelles offres " d'innovation " proposées par les partenaires du développement, avec pour objectif de contribuer au développement d'une agriculture plus performante dans les pays d'Afrique subsaharienne." [...] Suite et fin du résumé dans la thèse.
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Le néak sraè, riziculteur khmer : mobilité paysanne, localité et communauté au Cambodge postcolonial

Ménard, Yann 02 1900 (has links)
Dans le Cambodge angkorien, les souverains khmers administraient une paysannerie mouvante par le biais de temples-palais. Lorsque les Français prennent le contrôle, en 1845, ils se retrouvent devant une « masse paysanne inorganisée, inorganique même » (Delvert, 1961 : 201) et restent « confondus devant la mobilité des Cambodgiens » (Forest, 1980 : 30). À l’époque postcoloniale, les ethnologues feront essentiellement le même constat, pendant que John F. Embree (1950) proposera de catégoriser les sociétés indianisées du Sud-Est asiatique comme étant « loosely structured » : postulant une faible intégration individuelle des structures sociales donnant lieu à une prévalence de comportements individualistes ad hoc et à des communautés sans réelle organisation. La proposition fera école. Ces observations paraissent justes, mais l’analyse infructueuse. La structure dont parle Embree s’appuie sur une culture hautement syncrétique qui se reflétait aléatoirement dans les comportements. Mais l’organisation sociale khmère se trouve ailleurs : dans les solutions organisationnelles qui gouvernent les choix des individus lorsqu’ils doivent se regrouper afin d’effectuer des tâches récurrentes. À ce titre, les paysans khmers évoluaient dans une organisation sociale rigoureusement minimaliste et flexible. La maisonnée était l’élément essentiel, tandis que la communauté territoriale locale était contingente et fluctuante. Dans l’environnement naturel généreux du Cambodge, un petit groupe d’individus mobiles réunis sous un même toit pouvait aisément accomplir toutes les tâches nécessaires à sa survie. Alors on ne s’attachait jamais indéfiniment à une localité : seulement à des communautés sans cesse en évolution, centrées autour de pagodes agissant comme des ports d’ancrage. / In Angkorian Cambodia, Khmer rulers administered a moving peasantry through temple-palaces. When the French took over, in 1845, they found what administrators called an unorganized mass of peasants, “even inorganic” (Delvert, 1961: 201) and were confounded by Cambodian peasants’ mobility (Forest, 1980: 30). During the postcolonial era, ethnologists essentially came to the same conclusions, while John F. Embree (1950) proposed to categorize South-East Asian indianized societies as “loosely structured”. He postulated that the prevalence of ad hoc individualistic behavior and the lack of organization found in communities were due to a weak integration of social structures at the individual level. Many ethnologists followed in Embree’s path. These observations appear just but the analysis seems unfruitful. Embree’s structure is modeled on a highly syncretic Khmer culture which was randomly reflected in individual behavior indeed. But Khmer social organization lies elsewhere: In the organizational strategies which govern individual choices when groups must come together to accomplish recurring tasks. In this respect, Cambodian peasants evolved in a social organization that was rigorously minimalistic and flexible. The household was the essential element here, while the local territorial community was incidental. In Cambodia’s generous natural environment, a small mobile group of individuals united under one roof could easily accomplish all the tasks essential to their survival. Thus the Khmer never attached themselves indefinitely to a locality: Only to ever evolving communities, centered on pagodas which acted as anchor harbors.
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Ethnomusicologie et esthétique : de la réflexion épistémologique à la recherche de terrain : une étude comparative de la vocalité de tradition orale au sud de l’Italie

Gervasi, Flavia 11 1900 (has links)
La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (http://www.bib.umontreal.ca/MU). / Cette thèse aborde les problématiques épistémologiques et méthodologiques relatives à l’étude esthétique des pratiques vocales traditionnelles du Salento (sud de l’Italie). Les deux premières parties développent une réflexion épistémologique concernant d’une part le statut ontologique de l’expérience esthétique, de l’autre la pertinence d’une étude esthétique sur un terrain ethnomusicologique. La troisième et la quatrième parties exposent la recherche de terrain réalisée auprès de deux groupes socioculturels bien distincts de chanteurs du Salento : celui des paysans et celui des revivalistes. Ces deux univers en plus d’être caractérisés par deux classes d’âge différentes, s’ancrent dans deux réalités socioculturelles et économiques distinctes : d’une part le monde agro-pastoral ayant subsisté au Salento jusqu’aux années 1960 ; de l’autre la société contemporaine résultant des processus de tertiarisation, d’urbanisation et de globalisation mis en œuvre à partir de la deuxième moitié des années 1970. Le propos de cette thèse est d’expliquer en détail le fonctionnement de l’expérience esthétique de chacun des deux groupes de chanteurs vis-à-vis de leur pratique vocale. Il s’agit notamment de développer deux ethnographies différentes sur la base de caractéristiques socioculturelles et musicales propres à chaque contexte générationnel, étudiant toutes sortes de manifestations esthétiques et particulièrement les discours de nos chanteurs. Notre conclusion ouvre le champ de la comparaison des résultats obtenus au sein des deux enquêtes distinctes. Au-delà de la variété des critères, des comportements, des réactions et des facteurs qui caractérisent l’expérience esthétique des deux générations de chanteurs, nous cherchons à envisager la présence éventuelle d’une constante paradigmatique des critères esthétiques, valable aussi bien pour les chanteurs paysans anciens que pour les revivalistes. / This dissertation addresses epistemological and methodological problems related to studying the aesthetics of traditional vocal practices in Salento. In the first two sections of the dissertation, I examine from an epistemological perspective the ontological status of aesthetic experience and the relevance of studying aesthetics in ethnomusicological fieldwork. In the third and fourth sections I present the results of my fieldwork research, conducted with two distinct socio-cultural groups of Salentine singers: traditional singers and revival singers. In addition to coming from two different generations, these two groups of singers are also rooted in two distinct socio-cultural and economic milieux: in one case, the agro-pastoral world that subsisted in Salento until the 1960s; in the other case, contemporary society, which since the second half of the 1970s has been marked by urbanization, globalization, and the shift to a service economy. This dissertation explains in detail how each of the two groups of singers experience aesthetics. I develop two different investigations based on the socio-cultural and musical characteristics peculiar to each generational context, studying various kinds of aesthetic expressions and especially the singers’ discourse. In the conclusion I compare the results of the investigations I carried out with the two groups. Besides considering the variety of criteria, behaviors, reactions, and other factors that characterize the aesthetic experience of these two generations of singers, I propose that there exists a single, constant paradigm of aesthetic criteria that is valid for both traditional singers and for revival singers.
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Le colono funkeiro et la gaúcha baladeira : pratiques culturelles des jeunes de l'agriculture familiale et recomposition des territoires ruraux au Sud du Brésil / The colono funkeiro and the gaúcha baladeira : cultural practices of family farming’s young people and the recomposition of rural territories in southern Brasil

Chauveau, Hélène 11 December 2017 (has links)
Notre thèse aborde la conjonction entre trois thématiques que les recherches et les acteurs de terrain excluent souvent mutuellement : les jeunes, le milieu rural, les pratiques culturelles et de loisir. Notre problématique est de comprendre comment les pratiques culturelles des jeunes ruraux d'une part, et la recomposition des territoires ruraux au Sud du Brésil d'autre part, s'influencent réciproquement. Les premières sont entendues comme la partie culturelle des pratiques développées par les jeunes durant leur temps libre et la seconde recouvre l'ensemble des éléments permettant d'évoquer une ressignification et une requalification profonde des territoires ruraux. Trois hypothèses sont testées : 1/ les pratiques culturelles sont mobilisées dans les expériences des jeunes ruraux comme une réponse à une crise multifactorielle des milieux ruraux ; 2/ chaque configuration spatiale et profil territorial influe sur les représentations, les moyens et les formes d'action des jeunes ; 3/ les territoires ruraux sud-brésiliens connaissent un processus de recomposition, dans lequel les rôles socio-économiques, culturels, politiques et symboliques des territoires ruraux sont modifiés par les usages de la jeunesse, en particulier par leurs pratiques culturelles.Leur migration vers les villes étant une préoccupation constante des acteurs locaux et des observateurs, les jeunes de 18 à 28 ans, qui sont restés ou allés vivre en milieu rural, sont l'objet principal de ce travail. La façon dont ces jeunes mettent en place et mobilisent leurs pratiques culturelles avec les contraintes imposées par les territoires ruraux sud-brésiliens choisis (manque d'infrastructures culturelles, difficultés pour la mobilité, pressions sociales, conflits de génération, problématique du genre), permet de comprendre comment elles influencent et sont influencées par les recompositions en cours sur ces mêmes territoires. Le Sud du Brésil possède une agriculture familiale forte, ainsi l'image et les fonctions attribuées aux espaces ruraux y ont rapidement évolué au cours des dernières décennies. Dans le même temps, si les pays développés misent sur la culture pour redéfinir leurs capitales et anciens bassins industriels, le rôle de la culture dans les espaces ruraux et agricoles, a fortiori ceux des pays émergents, est négligé. Pourtant, ces derniers se trouvent actuellement devant des choix de société incluant une recomposition des territoires ruraux, que les jeunes rencontrés envisagent comme des espaces de possible.Ce travail de géographie utilise principalement des méthodes de géographie sociale rurale (entretiens, cartographie des données) liées à celles de la sociologie qualitative (récits de vie, observation participante). D'un point de vue du terrain, la démarche comparative permet d'aborder la question de l'influence de certaines caractéristiques du territoire sur notre problématique, avec trois terrains différents, bien que tous situés dans la région Sud du Brésil (Rio Grande do Sul et Santa Catarina). La diversité ainsi que l'unité de problématique qui traverse ces trois territoires permet d'élaborer une typologie reliant les échelles d'appartenances des jeunes et la façon dont ils mobilisent les pratiques culturelles pour les alimenter. Ils ont tous dans leurs parcours de vie été confrontés au départ en ville, mais sont là et s'investissent dans la vie sociale de leurs communautés car elle est la raison de leur choix. Les pratiques culturelles qu'ils développent (théâtre, musique, danse, bals activités traditionnelles, telles que rodéos ou olympiades rurales), leur permettent de s'identifier à une ruralité toujours recomposée, recréée parfois, réinventée souvent. Les actions des mouvements sociaux, des politiques publiques, du secteur privé ou des associations dans ce domaine ont pour objectif de mobiliser les jeunes à des fins diverses. Les jeunes, quant à eux,souhaitent simplement mettre en place des alternatives pour s'approprier leurs lieux ... / This essay intends to point out the conjunction between three thematic areas that the research studies and the actors on the ground would both exclude : young people, rural area, hobbies and cultural practices. Our issue is to understand how both cultural practices of rural youth and the recomposition of rural territories in southern Brasil affect each other. The first are to be understood as the cultural component of young people practices in their spare time and the second covers all the elements leading to a resignification and a deep requalification of rural territories. Three assumptions are tested : 1/ cultural practices are used in the rural youth’s experiences as an answer to a multifactorial crisis of rural areas ; 2/ each spatial configuration and territorial profile influence the representations, the means and courses of action of the young people ; 3/ rural areas of southern Brasil are facing a process of recomposition in which socio-economic, cultural, political and symbolic parts of rural areas are changed by the customs of the young people, in particular by their cultural practices. Their migration to the cities being a constant concern of local players and observers, this work will focus on the young people from 18 to 28 years old who rather stayed or who went to live somewhere else in a rural area. The way in which these young people are setting up their cultural practices with the constraints imposed by rural areas of southern Brasil of their choice – lack of cultural infrastructure, difficulties in mobility, social pressure, generation conflicts, gender issues - provide a means for understanding how these constraints influence and are influenced by the recompositions in progress in these territories. Southern Brasil has a strong family farming and the image and fonctions attributed to rural areas have been evolving rapidly the last few decades. At the same time, if the developed countries are setting their sights on culture to redefine their capital cities and old industrial areas, the role of culture in rural and farming areas – especially those of emerging countries- is neglected. Yet, the latter are faced with societal choices which include a recomposition of rural areas targeted by the young people interviewed. This geographic work mainly uses social-rural geography methods - semi-structured interviews ; mapping data – linked to sociology methods – life stories, participant observation. From the field point of view, the comparative process brings us the essential question of the influence of some characteristics of the area on our issue. The focus was on three different fields – although all located in the southern region of Brasil being Rio Grande Do Sul and Santa Catarina. The diversity but also the common issue that are facing these three territories enable to create a typology bringing together the affiliation scales of young people and how they use cultural practices to nurture them. At different moments in their lives, they were all confronted with the option of moving to a city but they stayed here and play a part in the social life of their communities so important in their choice to stay. The cultural practices they develop -acting, playing music, dancing, balls, traditional activities such as rodeos or rural Olympiad – lead them to identify themselves to a rurality constantly recomposed, sometimes recreated, often reinvented. The actions of social mouvements, public policies, private sector, or associations in this field have the common goal of engaging the youth for multiple purposes. And as for young people, they simply wish to introduce alternatives to take over their living areas.
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Sociologie d'un groupement politique illégitime. Le mouvement Samoobrona (Autodéfense) en Pologne (1991-2010)

Pellen, Cédric 08 December 2010 (has links) (PDF)
L'objet de notre recherche est de saisir les modalités de la genèse, de l'ascension puis de la marginalisation du mouvement Samoobrona (Autodéfense) dans les jeux politiques polonais dits « post-communistes ». Créé en 1992 par un groupement d'exploitants agricoles surendettés et réunissant sous un label commun deux organisations juridiquement distinctes, un syndicat agricole et un parti politique, le mouvement Samoobrona se fait connaître au cours des années 1990 par le « radicalisme » de ses membres lors des manifestations paysannes qui secouent alors la Pologne. Il s'impose au début des années 2000 comme un acteur central du champ politique polonais, réunissant alors plus de 10% des voix aux différentes élections et accédant même un temps au gouvernement, avant d'être à nouveau marginalisé depuis les élections parlementaires anticipées de 2007. En rupture avec les lectures exceptionnalisantes en termes de « populisme » qui en sont communément données, nous montrons dans cette recherche que l'étude de la trajectoire du mouvement Samoobrona gagne à être resituée dans les cadres ordinaires des sciences sociales du politique. En interrogeant les conditions de production d'un groupement politique dans un contexte de redéfinition des règles de la compétition politique, on se donne les moyens de penser les « succès » et les « échecs » du mouvement Samoobrona comme les produits relativement improbables de processus heurtés et hésitants de définition et de légitimation d'une offre de représentation originale et mobilisatrice. Le dédoublement organisationnel du mouvement, à la fois syndicat et parti, permet aux acteurs lui donnant forme d'intervenir conjointement dans des espaces d'interaction variés.. En cela, il joue un rôle décisif dans leur reconnaissance au début de la décennie 2000 comme des participants incontournables de la compétition pour la définition et la représentation des intérêts sociaux ainsi que pour l'obtention de positions de pouvoir politique. Parallèlement, il les empêche cependant d'être perçus comme des acteurs légitimes du champ politique, d'institutionnaliser leur groupement et au final de perdurer dans le champ de la politique institutionnelle.
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LE CHARBON ET SES HOMMES. TENSIONS, COORDINATION ET COMPROMIS DANS LE RESEAU SOCIOTECHNIQUE DE L'EXPLOITATION DU CHARBON DES ALPES BRIANCONNAISES, XVIIIE - XXE SIECLES /

TORNATORE, JEAN LOUIS. TREPOS, JEAN YVES.. January 2000 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : SOCIOLOGIE : Metz : 2000. / 2000METZ003L. 443 ref.
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Le néak sraè, riziculteur khmer : mobilité paysanne, localité et communauté au Cambodge postcolonial

Ménard, Yann 02 1900 (has links)
Dans le Cambodge angkorien, les souverains khmers administraient une paysannerie mouvante par le biais de temples-palais. Lorsque les Français prennent le contrôle, en 1845, ils se retrouvent devant une « masse paysanne inorganisée, inorganique même » (Delvert, 1961 : 201) et restent « confondus devant la mobilité des Cambodgiens » (Forest, 1980 : 30). À l’époque postcoloniale, les ethnologues feront essentiellement le même constat, pendant que John F. Embree (1950) proposera de catégoriser les sociétés indianisées du Sud-Est asiatique comme étant « loosely structured » : postulant une faible intégration individuelle des structures sociales donnant lieu à une prévalence de comportements individualistes ad hoc et à des communautés sans réelle organisation. La proposition fera école. Ces observations paraissent justes, mais l’analyse infructueuse. La structure dont parle Embree s’appuie sur une culture hautement syncrétique qui se reflétait aléatoirement dans les comportements. Mais l’organisation sociale khmère se trouve ailleurs : dans les solutions organisationnelles qui gouvernent les choix des individus lorsqu’ils doivent se regrouper afin d’effectuer des tâches récurrentes. À ce titre, les paysans khmers évoluaient dans une organisation sociale rigoureusement minimaliste et flexible. La maisonnée était l’élément essentiel, tandis que la communauté territoriale locale était contingente et fluctuante. Dans l’environnement naturel généreux du Cambodge, un petit groupe d’individus mobiles réunis sous un même toit pouvait aisément accomplir toutes les tâches nécessaires à sa survie. Alors on ne s’attachait jamais indéfiniment à une localité : seulement à des communautés sans cesse en évolution, centrées autour de pagodes agissant comme des ports d’ancrage. / In Angkorian Cambodia, Khmer rulers administered a moving peasantry through temple-palaces. When the French took over, in 1845, they found what administrators called an unorganized mass of peasants, “even inorganic” (Delvert, 1961: 201) and were confounded by Cambodian peasants’ mobility (Forest, 1980: 30). During the postcolonial era, ethnologists essentially came to the same conclusions, while John F. Embree (1950) proposed to categorize South-East Asian indianized societies as “loosely structured”. He postulated that the prevalence of ad hoc individualistic behavior and the lack of organization found in communities were due to a weak integration of social structures at the individual level. Many ethnologists followed in Embree’s path. These observations appear just but the analysis seems unfruitful. Embree’s structure is modeled on a highly syncretic Khmer culture which was randomly reflected in individual behavior indeed. But Khmer social organization lies elsewhere: In the organizational strategies which govern individual choices when groups must come together to accomplish recurring tasks. In this respect, Cambodian peasants evolved in a social organization that was rigorously minimalistic and flexible. The household was the essential element here, while the local territorial community was incidental. In Cambodia’s generous natural environment, a small mobile group of individuals united under one roof could easily accomplish all the tasks essential to their survival. Thus the Khmer never attached themselves indefinitely to a locality: Only to ever evolving communities, centered on pagodas which acted as anchor harbors.
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Les enjeux socioéconomiques et politiques de l’agriculture familiale paysanne en Algérie : cas de la région jijelienne / Socio-economic and political issues of family farming in Algeria : case of the jijelian region

Bouatrous, Noureddine 29 June 2017 (has links)
L’agriculture familiale apparait comme une alternative pour lutter contre la dépendance aux transnationales et au flux des marchés mondiaux de produits agricoles. Aujourd’hui, de nombreuses études montrent l’efficacité économique de l’agriculture familiale, de son dynamisme et de sa capacité à innover et à s’adapter sans oublier bien sûr, sa capacité à fournir des emplois à plus d’un milliard d’habitants dans les pays du Sud et à contribuer au PIB de ces pays.Ce travail analyse la place qu’occupe l’agriculture familiale rurale au sein d’une économie locale et son rapport avec les acteurs économiques, la population et le marché mais il va aussi essayer de faire ressortir l’influence de cette activité sur les rapports sociaux et sur l’évolution de l’agriculture elle-même. Ajoutons à cela les nouveaux défis qu’elle a à relever : tels que son nouveau cadre juridique, la question foncière, la gestion de l’eau, la pluriactivité, la polyculture, les flux migratoires et leur impact sur les communautés paysannes. L’objet de cette recherche porte sur la région de Jijel que nous connaissons pour l’avoir étudiée pendant nos études de graduation. L’importance de l’agriculture familiale dans cette région a attiré notre attention autant par la population concernée que par le type d’agriculture, sa variété en cultures maraichères, son arboriculture, son apiculture et son élevage. Le problème du dépaysannement du monde rural local, ces dernières années, généré par plusieurs facteurs va prendre aussi une place importante dans notre travail. / Family farming appears to be an alternative to tackling dependence on transnational companies and the flow of global markets for agricultural products. Today, many studies show the economic efficiency of family farming, its dynamism and its ability to innovate and adapt. Without forgetting, of course, its capacity to provide employment to more than a billion people in the southern countries, and its contribution to the P.I.B of these countries.This work will demonstrate the role of rural family farming in a local economy, and its relation with the economic actors, population, and the market. But also, on one hand the influence of this activity on social relations. And the influence exerted by societal changes on family farming, on the other hand. Adding to this, the new challenges it must free; such as: the new legal framework, the land issue, water management, pluriactivity, polyculture, migratory flows and their impact on peasant communities.The Jijel area will be our ground for this study. This field we know well, thanks to the work that we carried out during our graduation studies. The importance of family farming in the region has attracted our attention, through the existence of different vegetable crops, arboriculture, olive growing, beekeeping and various livestock farms. The problem of disorientation of local rural areas in recent years driven by several factors will also take an important place in our work.
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Les transformations de l'agriculture au Burundi sous la colonisation belge (1924-1959)

Mukuri, Melchior 11 April 2018 (has links)
Nos recherches sont centrées sur les transformations de l'agriculture au Burundi de 1924 à 1959. Pour traiter ce sujet, nous avons utilisé les récits de vie et de pratique en interrogeant les témoins et acteurs de ces innovations et avons exploité en plus des documents imprimés les sources archivistiques. Notre objectif était de montrer que l'administration coloniale a gommé les rationalités paysannes, exagéré l'importance des cultures obligatoires et négligé la dimension culturelle du développement. Placé sous le mandat et sous la tutelle belges, cet ancien protectorat allemand pratiquait une agriculture articulée à l'élevage. Ces pratiques qui du reste étaient complexes n'avaient pas qu'un but exclusivement économique; elles répondaient à une efficacité sociale mais elles se heurtaient à des contraintes naturelles, démographiques et sociopolitiques. La puissance coloniale belge tenta de modifier ces pratiques notamment par l'instauration du système des cultures obligatoires La justification immédiate de ces dernières avait trait à la lutte contre les famines et disettes qui étaient fréquentes dans ce pays. Les autres raisons de ces impositions, niées officiellement, visaient l'intégration du Burundi dans l'économie du marché et la fourniture des vivres aux sociétés minières qui oeuvraient dans ce pays. D'autres formes de rationalisations agricoles ont été mises en pratique mais à une échelle de petite envergure: les cultures en collaboration avec les sociétés européennes, les paysannats et les zones d'action rurale. Toutes ces innovations agricoles étaient appliquées par les autorités territoriales et "coutumières" et bénéficiaient de la légitimation par l'Eglise catholique qui a mené une intense mobilisation dans ce domaine. Les intermédiaires agricoles proprement dits usaient dans leur action de la contrainte. Ce moyen de diffusion rendit impopulaire les nouvelles méthodes et désorganisa la vie agricole et les activités quotidiennes des paysans. Ce système des impositions culturales a alimenté l'incitation monétaire et a contribué à l'introduction de nouvelles essences végétales. Néanmoins, il a marginalisé les pratiques culturales paysannes et provoqué dans certains cas des pénuries alimentaires sans parler des migrations rurales vers l'Afrique orientale britannique. Nos recherches visent à montrer qu'une politique de développement rural qui ne tiendrait pas compte de la participation paysanne ne ferait pas long feu. La contrainte et l'arbitraire ne sont en aucun cas favorables au progrès, ils contribuent au contraire au désenchantement des paysans. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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El campesinado de la Amazonia colombiana : construcción territorial, colonización forzada y resistencias

Salgado, Henry 01 1900 (has links)
Dans cette thèse nous démontrons que la paysannerie colombienne s'est constituée telle quelle, à partir de: 1) la construction et de la mise en œuvre des pratiques économiques et agro-productives compatibles avec l'environnement; 2) des habitus et des coutumes qu’elle a inventé et a récré à partir de l'interaction quotidienne avec sa famille et sa communauté et 3) de la lutte politique qu'elle a entrepris tant pour exiger à l'État sa reconnaissance sociale, territoriale et juridique, comme pour arrêter l'avance territoriale des entrepreneurs agraires. Par conséquent, la paysannerie ne peut pas être conçue comme une catégorie conceptuelle construite, a priori , définie dehors de l’histoire, comme un groupe social homogène, et avec caractéristiques égales à niveau global. La paysannerie colombienne, dans sa lutte politique pour la défense du territoire, a affronté à un entrepreneur agraire qui, orienté par une logique unidirectionnelle, élitiste et exclusive de « progrès » et du « développement », a nié à la paysannerie ses droits territoriaux, économiques, sociaux et culturels. De plus, en faisant un usage patrimonial de l’État, il l`a poursuivi, stigmatisé et expulsé de la communauté politique. La paysannerie a affronté un État et un entrepreneur agraire que, depuis l'État d’Exception et de la déclaration de la paysannerie comme “obstacle du développement” et “ennemi de la nation”, ils ont revendiqué le droit, inhérent des souverainetés classiques, de définir qui peut vivre et qui doit mourir. La dynamique historique et successive d'expropriation territoriale de la paysannerie et la mise en œuvre de ce qui est dénommé, dans cette thèse, nécro-politique agraire, ont été cachées dans le concept de “colonisation spontanée” et dans un discours qui présente au paysan comme « héros», «entrepreneur» et «constructeur de patrie», quand il a été obligé par raisons d'ordre économique, juridique et militaire, à entreprendre de nouveaux processus de colonisation forcée. La réponse de la paysannerie à cette dynamique a inclus des résistances de caractère intrasystémique et contre-systémique. Elle n'a jamais décliné à sa lutte par le droit à la terre – qui fait partie de son territoire et considère comme inaliénable - et à son droit d'avoir des droits. En étudiant le cas de la paysannerie de l'Amazonie colombienne, dans cette recherche, nous démontrons que la paysannerie a eu une grande capacité d'affronter les adversités économiques et politiques, et de s’inventer et de se refaire eux-mêmes dans nouveaux espaces. La paysannerie est un sujet social qui a refusé de façon entêtée et permanente, avec ses attitudes et ses actions, à obéir et à être domestiquée par les paramètres de la modernité. Elle s'est refusée à modifier ses dispositions internes et ses manières de voir le monde, son habitus et s’est reconstituée chaque jour dans une modernité qui menace sa subjectivité et son autonomie. La paysannerie formule des projets agro-écologiques, socioéconomiques et d'insertion politique dans un modèle du développement agraire qui insiste de le nier comme sujet avec des droits. / This thesis demonstrates that the Colombian peasantry has been constituted as such, from the construction and implementation of economic and agro-productive practices compatible with the environment; the habitus and costumes that the peasantry itself has invented and recreated in the daily interaction with its family and community; and from the political struggle that it has undertaken not only to demand from the Colombian state its social, territorial and judicial recognition, but also to halt the territorial advance of agrarian businessmen. For these reasons, the Colombian peasantry cannot be considered a conceptual category, a priori constructed, that is a-historically defined as a homogenous social group with the same characteristics at the global level. In their political struggle to defend their territory, the Colombian peasantry has confronted agrarian businessmen who, oriented with an unidirectional logic, and an elitist, exclusive notion of “progress” and “development”, not only have denied the peasantry its territorial, economic, social and cultural rights, but also, in a patrimonial use of the state, have persecuted, stigmatized, and expelled the Colombian peasantry from the political community. The peasantry have confronted a state and a business group that, from the state of exception and their definition of this population group as “obstacles to development” and “enemies of the nation”, have abrogated the right, typical to the classic sovereignties, to decide who can live and who must die. The historical and successive dynamic of territorial expropriation of the peasantry, and the implementation of what is called in this thesis agrarian necro- politics, have been covered up from the concept of “spontaneous colonization” and from the discourse that presents the peasantry as “hero”, “entrepreneur”, “motherland builder”, when the peasantry has been compelled, because of economic, judicial or military reasons, to undertake new processes of forced colonization. The Colombian peasantry, in response to this dynamic, has undertaken intra-systemic and counter-systemic forms of resistance. It has never relented in its struggle for land rights - land that is part of its territory and that is considered inalienable- and for the right to have rights. Studying the case of peasants in the Colombian Amazonian region, it is demonstrated in this research that the Colombian peasantry has great capacity to face economic and political adversities, and to invent and re-do itself in new spaces. Through its attitude and its actions, the peasantry as a social subject has refused, obstinately and continually, to obey and be domesticated for the parameters of modernity. It has resisted against attempts to alter its internal dispositions and ways of seeing the world, its habitus and re-creates itself daily in a modernity that threatens its subjectivity and autonomy. The peasantry puts together agro-ecological, socio-economic and political inclusion projects in the context of an agrarian development model that insists on denying it as a subject with rights. / En esta tesis se demuestra que el campesinado colombiano se ha constituido como tal a partir de la construcción e implementación de prácticas económicas y agro-productivas compatibles con el medio ambiente, de los habitus y costumbres que ha inventado y recreado en la interacción diaria con su familia y comunidad, y desde la lucha política que ha emprendido tanto para exigirle al Estado su reconocimiento social, territorial y jurídico, como para detener el avance territorial de los empresarios agrarios. Por lo tanto, el campesinado no puede ser concebido como una categoría conceptual, a priori construida, que se define de manera a-histórica como un grupo social homogéneo y de iguales características a nivel global. El campesinado colombiano en su lucha política por la defensa del territorio, ha enfrentado a un empresariado agrario que, orientado por una lógica unidireccional, elitista y excluyente de “progreso” y “desarrollo”, no sólo lo ha negado en sus derechos territoriales, económicos, sociales y culturales, sino que además, en un uso patrimonial del Estado, lo ha perseguido, estigmatizado y expulsado de la comunidad política. El campesinado en Colombia ha enfrentado a un Estado y un empresariado que, desde el Estado de Excepción y la declaratoria de este grupo poblacional como “obstáculo del desarrollo” y “enemigo de la nación”, se han abrogado el derecho, propio de las soberanías clásicas, de definir quién puede vivir y quien debe morir. La dinámica histórica y sucesiva de expropiación territorial del campesinado y la implementación de lo que se denomina en esta tesis necro-política agraria, han sido encubiertas desde el concepto de “colonización espontánea” y desde un discurso que presenta al campesinado como “héroe”, “emprendedor” y “constructor de patria”, cuando éste es compelido, por razones de orden económico, jurídico y militar, a emprender nuevos procesos de colonización forzada. El campesinado, en respuesta a esta dinámica, ha incluido resistencias de carácter intra-sistémico y contra-sistémico. Nunca ha declinado a su lucha por el derecho a la tierra –que es parte de su territorio y que considera como inalienable- y por el derecho a tener derechos. Estudiando el caso de campesinos de la Amazonia colombiana, en esta investigación se demuestra que el campesinado ha tenido una gran capacidad para enfrentar las adversidades económicas y políticas, e inventarse y re-hacerse en nuevos espacios. El campesinado es un sujeto social que ha rehusado terca y permanentemente, con sus actitudes y sus acciones, a obedecer y ser domesticado por los parámetros de la modernidad. Se ha resistido a alterar sus disposiciones internas y maneras de ver el mundo, su habitus y se re-constituye cada día en una modernidad que amenaza su subjetividad y su autonomía. El campesinado fórmula proyectos agro-ecológicos, socio-económicos y de inserción política en el marco de un modelo de desarrollo agrario que insiste en negarlo como sujeto con derechos.

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