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Le discours "En l’honneur de Rome" d’Aelius Aristide (or. XXVI K) : histoire de la tradition et édition critique / The speech "To Rome" of Aelius Aristides (or. XXVI K) : history of tradition and critical edition

Di Franco, Matteo 28 September 2017 (has links)
La présente thèse propose une recherche sur la tradition textuelle et l’édition critique du discours Εἰς Ῥώμην (En l’honneur de Rome) d’Aelius Aristide (IIe siècle apr. J.-C.). Le discours, prononcé à Rome en 144 apr. J.-C., est un éloge de l’Empire romain. La première édition critique du discours fut publiée par B. Keil en 1898 ; au cours du XXe siècle deux philologues ont préparé des éditions comportant un texte critique, en s’appuyant sur l’apparat de Keil. La thèse est organisée en une introduction générale et deux parties, suivies par la bibliographie et quatre annexes. La première partie est consacrée à la recherche sur la tradition textuelle du discours, et est structurée en six chapitres. La deuxième partie consiste dans l’édition critique du discours En l’honneur de Rome, avec apparat critique et des témoignages de la tradition indirecte. Le texte grec est suivi par un apparat complémentaire donnant les leçons des manuscrits mineurs et des notes critiques. / The purpose of the present thesis is to perform a research on the textual tradition and the critical edition of Aelius Aristides’ speech Εἰς Ῥώμην (To Rome) (2nd century CE). Delivered in Rome in 144 CE, this speech is a praise of the Roman Empire. The first critical edition of the speech was published by B. Keil in 1898; in the 20th century, two philologists prepared editions with critical text, based on the apparatus of Keil. The thesis consists of a general introduction and two parts, followed by the bibliography, and four appendices. The first part explains the research on the textual tradition of the speech, and is structured in six chapters. The second part consists of the critical edition of the speech To Rome, with critical apparatus and the testimonies of the indirect tradition. The Greek text is followed by a complementary apparatus offering the variant readings of the minor manuscripts and some critical notes.
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Figures et fictions d'auteur chez Lucien de Samosate / Authorial figures and fictions in Lucian of Samosata

Diarra, Myriam 25 November 2017 (has links)
Partant du constat de l'omniprésence de Lucien dans son corpus, notre thèse se propose de dresser un panorama des autoreprésentations auctoriales dans l'ensemble de l'œuvre de Lucien de Samosate, mais dans une perspective résolument théorique. En effet, parce qu'il se constitue comme point focal de sa propre œuvre, Lucien a souvent tendance à faire l'objet d'une lecture biographique de la part de la critique. Cette thèse se donne pour objet de redonner à l'autoreprésentation de l'auteur son sens de geste poétique. En choisissant le terme de figure, auquel on donne ici un sens plus restreint qu'à celui de persona, on s'intéressera uniquement aux moments où l'auteur fait explicitement l'objet de son propre discours.La première partie de notre thèse consiste donc en une importante typologie des mises en scène de soi chez Lucien: on part des apparitions les plus explicites de l'auteur en contexte référentiel, dans le corpus oratoire ou biographique, pour traiter ensuite de la partie fictionnelle du corpus. L'un des objectifs de ce travail est en effet de redonner à Lucien sa place de pionnier dans l'invention de l'autofiction.La seconde partie de notre thèse tire les conclusions poétiques de cette typologie, en dégageant aux autoreprésentations de l'auteur une double fonction : d'abord, elles doivent dire l'individu social et intellectuel, mais dans une démarche qui transcende les genres et la séparation traditionnelle entre référentialité et fiction. Ensuite, les figures de l'auteur ont pour fonction de servir de vecteur à un message métapoétique extrêmement riche, qui va de la théorie de la fiction à celle de la réception. / The starting point of this PhD thesis was the constatation of Lucian's omnipresence within his own corpus. This phenomenon often led critics to have an excessively biographical approach to this author. The aim of this thesis is thus to give an account of the vast scope of self-representations within Lucian's corpus, in a theoretical perspective, in order to show that the staging of the self can be seen as a poetical gesture. The first part of this work thus consists in a typology of all the auctorial self-representations that can be found within Lucian's œuvre. It ranges from the most explicit forms of authorial presence, in referential works, such as prolaliai and biographies, to the most fictional part of the corpus. The aim of this work is to establish Lucian's position as a pioneer in the invention of autofiction.The second part of this thesis draws the theoretical conclusions of this typology, by showing that authorial self-representations have two main functions : first, they help defining Lucian's social and intellectual identity, beyond generic boudaries ; second, they serve a metaliterary purpose : as vicarious surrogates, Lucian's doubles appear as a powerful means of expressing his aesthetical views.
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Clio dans les romans grecs : l’Histoire chez Chariton et Héliodore / Clio in Greek Romances : History in Chariton and Heliodorus’ novels

Romieux-Brun, Élodie 06 December 2014 (has links)
Les références à l’Histoire sont très présentes dans le Roman de Chairéas et Callirhoé de Chariton (Ier siècle ap. J.-C.) et dans les Éthiopiques d’Héliodore (IVe siècle ap. J.-C.). Elles sont exprimées selon des modalités très variées. Les intrigues se déroulent à l’époque classique. Elles font allusion à un grand nombre d’épisodes et de personnages historiques. Les jeux d’intertextualité avec Hérodote et de Thucydide sont nombreux. Ces procédés font écho à des pratiques d’écriture courantes chez les orateurs. La souplesse de la forme romanesque, qui n’est pas encore codifiée, permet de mettre en scène une représentation du passé riche et innovante. Les démarches des deux romanciers sont différentes. Le Roman de Chairéas et Callirhoé met en scène une grande diversité de références au passé, donnant à lire un condensé de l’Histoire grecque de l'époque classique à Alexandre. Les jeux d’intertextualité avec l’œuvre de Thucydide suggèrent une réflexion sur la transformation de l’Athènes classique. Les échos à différents personnages historiques reflètent l’évolution des valeurs morales de l’époque classique à l’époque impériale. Se dessine ainsi, à travers les références historiques, une réflexion sur l’exercice du pouvoir, en lien avec les écrits des orateurs. Les Éthiopiques présentent des jeux d’intertextualité très élaborés avec les Histoires d’Hérodote. À travers ces échos, le romancier affirme la profonde innovation que constitue le genre romanesque. Les références à l’Histoire dessinent les contours d'un univers romanesque original, qui trouve sa place entre Histoire et légende. Elles expriment des enjeux politiques et moraux présents chez les orateurs. / References to history are frequent in the Greek novels Chaireas and Callirhoe, by Chariton (1th century AD), and Aithiopika, by Heliodorus (4th century AD.) These references take a variety of forms. The novels are set in the classical period, but they refer to a wide range of events and historical figures. They also feature rich intertextual engagement with the histories of Herodotus and Thucydides, in a way that recalls the allusive practices of contemporary orators. Thanks to the flexibility of the novel framework, which had not yet been codified, the authors represent the past in innovative, complex, and divergent ways. The Romance of Chaireas and Callirhoe, I demonstrate, exhibits a large variety of references to the past, giving a condensed summary of Greek history from the classical era to Alexander the Great. Echoes to Thucydides suggest thoughts on the transformation of Athens, while references to different historical figures reflect the change of moral values from the classical era to imperial times. The references to the past are linked to political thoughts, in connection with orators' discourses. The Aithiopika, by contrast, presents elaborate allusions to Herodotus Histories. Through these echoes, the novelist affirms the profoundly innovative capacity of the Greek novel as a genre. References to history, I conclude, draw the outlines of an original fictional universe, which finds its place between history and legend, and serve as a counterpoint to the political and moral frameworks developed in oratorical contexts.
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Traduction et commentaire de huit discours de Dion Chrysostome (XXI « Sur la beauté », XXVIII et XXIX « Mélancomas I et II », LXVII « Sur l'opinion populaire », LXVIII « Sur l'opinion », LXX « Sur la philosophie », LXXI « Sur le philosophe », LXXII « Sur l'apparence physique ») / Translation and commentary of eight speeches of Dion Chrysostom (XXI «On the beauty », XXVIII and XXIX « Melancomas I and II », LXVII « On the popular opinion », LXVIII « On the opinion », LXX « On the philosophy », LXXI « On the philosopher », LXXII « On the physical appearance »)

Dumont-Dayot, Isabelle 25 May 2019 (has links)
Dion de Pruse, dit Chrysostome (40 après J. C. - 120 après J. C.) est un personnage protéiforme, un rhéteur dont près de 80 discours sont parvenus jusqu’à nous. Si ses discours politiques ont déjà été traduits en français, de nombreux discours moraux ne le sont pas encore. Ma thèse consiste à traduire, annoter et commenter huit discours moraux, les discours XXI « Sur la beauté », XXVIII et XXIX, deux éloges de l’athlète Mélancomas, LXVII et LXVIII sur la δόξα, l’opinion populaire et l’opinion personnelle, LXX « Sur la philosophie », LXXI « Sur le philosophe », et LXXII « Sur l’apparence physique ». Si ces discours ont des dates, des formes et des thèmes différents, ils présentent tous une réflexion sur l’apparence, soit sur la tenue vestimentaire, sur l’entretien du corps et sur les liens entre le corps et l’esprit, soit sur les idées reçues qui sont des illusions influençant l’esprit. Ils ont des enjeux philosophiques et moraux : Dion s’interroge sur le corps et plus largement sur la condition humaine. Il livre une réflexion sur la Beauté et décrit la « palette des émotions » avec laquelle les hommes doivent composer. Il s’interroge sur les préoccupations quotidiennes, souvent considérées comme superficielles et futiles. Enfin, il se demande si se fier aux apparences revient toujours à se laisser aveugler par des illusions. Cette thèse a donc pour projet de diffuser les idées de ces textes ainsi que de montrer leur intérêt littéraire et les échos qu’ils trouvent à notre époque. Si Dion est éloigné de nous dans le temps et dans l’espace, ses préoccupations sont proches des nôtres. / Dion de Pruse, dit Chrysostome (40 après J. C. - 120 après J. C.) est un personnage protéiforme, un rhéteur dont près de 80 discours sont parvenus jusqu’à nous. Si ses discours politiques ont déjà été traduits en français, de nombreux discours moraux ne le sont pas encore. Ma thèse consiste à traduire, annoter et commenter huit discours moraux, les discours XXI « Sur la beauté », XXVIII et XXIX, deux éloges de l’athlète Mélancomas, LXVII et LXVIII sur la δόξα, l’opinion populaire et l’opinion personnelle, LXX « Sur la philosophie », LXXI « Sur le philosophe »,et LXXII « Sur l’apparence physique ». Si ces discours ont des dates, des formes et des thèmes différents, ils présentent tous une réflexion sur l’apparence, soit sur la tenue vestimentaire, sur l’entretien du corps et sur les liens entre le corps et l’esprit, soit sur les idées reçues qui sont des illusions influençant l’esprit. Ils ont des enjeux philosophiques et moraux : Dion s’interroge sur le corps et plus largement sur la condition humaine. Il livre une réflexion sur la Beauté et décrit la « palette des émotions » avec laquelle les hommes doivent composer. Il s’interroge sur les préoccupations quotidiennes, souvent considérées comme superficielles et futiles. Enfin, il se demande si se fier aux apparences revient toujours à se laisser aveugler par des illusions. Cette thèse a donc pour projet de diffuser les idées de ces textes ainsi que de montrer leur intérêt littéraire et les échos qu’ils trouvent à notre époque. Si Dion est éloigné de nous dans le temps et dans l’espace, ses préoccupations sont proches des nôtres.
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EMPEIRIA. La querelle de l'expérience (Aristote, Platon, Isocrate) / EMPEIRIA. The quarrel of experience (Aristotle, Plato, Isocrates)

Ribas, Marie-Noëlle 20 November 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat étudie la manière dont Aristote, Platon et Isocrate font du recours à la notion d’empeiria et de la promotion d’une certaine conception de l’expérience, le moyen de se défendre contre l’accusation d’inexpérience qui les vise et de polémiquer entre eux sur la question de l’excellence, dans les domaines théorique, technique et pratique. Cet examen permet d’éclairer sous un jour nouveau la question de l’empirisme antique, en considérant, d’une part, la critique que Platon et Aristote adressent à une certaine conception empirico-sophistique des savoirs et de la pratique, en reconsidérant de l’autre, le supposé empirisme d’Aristote. Si la notion d’empirisme n’a pas d’équivalent en grec, Platon fait de la notion d’empeiria, désignant une forme de pratique non-technique ignorant les causes, un instrument polémique permettant de souligner le défaut de technicité des différentes techniques, que les sophistes se font forts de transmettre. En mettant l’accent sur « l’expérience de la vérité », Platon remet en question l’empirisme de ceux qui ignorent la valeur théorique et pratique de la connaissance des réalités intelligibles. Aristote poursuit la réflexion, en reconsidérant le rôle positif, cognitif et pratique, de l’empeiria comme connaissance acquise à partir de la sensation. Aristote poursuit la critique d’un certain empirisme, dont se rendent coupables tous ceux qui échouent à s’élever à la connaissance de l’universel, tout en déplorant le défaut d’empeiria de ceux dont le savoir est purement théorique. Si comme Platon, Aristote n’est pas un empiriste, parce qu’il refuse de faire de la sensation le principe de la connaissance et le critère du vrai, son rationalisme diffère de celui de Platon, par le rôle reconnue à la sensation et l’expérience dans les domaines théorique, technique et pratique. Cette étude entend révéler l’urgence de distinctions en philosophie de la connaissance dans le cadre des études anciennes, comme la distinction entre le rationalisme logique de Platon et le rationalisme empirique d’Aristote, par exemple, permettant de mesurer l’originalité des doctrines antiques sur des problèmes aussi fondamentaux que l’origine et le principe de la connaissance et de l’action bonne. / This dissertation investigates how Aristotle, Plato and Isocrates use the notion of empeiria and promote a certain conception of experience, in order to defend themselves from the charge of inexperience made against them, and also in order to debate about the question of excellence in the theoretical, technical and practical fields. This study sheds some new lights on ancient empiricism, by investigating, on one hand, Plato’s and Aristotle’s criticism against an empiricist sophistic approach of knowledge and action, and, on the other hand, the so-called Aristotelian empiricism. Although the concept of ‘empiricism’ has no equivalent in Greek, Plato uses the notion of empeiria to designate a non-technical form of action, in order to underlie a lack of technicality and to question the value of what some sophists claim to teach under the name of technai. While insisting on a philosophical kind of experience of truth, Plato criticizes what appears to be the empiricism of those who ignore the theoretical and practical value of the knowledge of intelligible realities. Aristotle goes beyond this stance by re-evaluating positively the role of empeiria, both in its cognitive and practical aspects, as a specific kind of knowledge, derived from sense-perception. He still criticizes the empiricism of those who fail to reach a certain kind of knowledge, namely the knowledge of universals, but also adds a criticism against those who lack the knowledge of particulars acquired through sense-perception and experience.If Aristotle is no more an empiricist than Plato, since he does not recognize sense-perception as the principle of knowledge and as the criterion of the truth, his rationalism is quite different from Plato’s, because of the important role he gives to sense-perception and experience in all areas. This study intends to break through in the direction of some distinctions in ancient philosophy, such as the distinction between Plato’s logical rationalism and Aristotle’s empirical rationalism, which would enable us to re-evaluate the originality of the Ancients on some fundamental issues like the problem of the origin and principle of knowledge and of good action.
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Formes et fonctions du paysage dans l'épopée hellénistique et tardive / The forms and functions of the landscape in hellenistic and late epic

André, Laury Nuria 08 December 2012 (has links)
Notre travail se propose d'analyser les formes et les fonctions que peut revêtir le paysage dans un corpus de textes épiques posthomériques. Les Argonautiques d'Apollonios de Rhodes et leur réécriture tardive anonyme, les Argonautiques Orphiques, les Posthomériques de Quintus de Smyrne, la Prise d'Ilion de Triphiodore et les Dionysiaques de Nonnos de Panopolis nous offrent un champ d’investigation fructueux pour analyser les représentations littéraires du paysage de manière transhistorique. Nos textes opèrent une première transformation du paysage épique archaïque qui est d'abord l'image du monde avec laquelle il se confond (adéquation posée entre bouclier, île et monde) en détachant de cette équation le paysage pour lui conférer une plus grande autonomie. Le monde devient une mosaïque de paysages autonomes qui gagnent en épaisseur du fait qu'ils se chargent d'une dimension identitaire. La polymorphie du paysage donne alors sa texture mouvante au monde des Grecs : c'est la dimension plastique et artiste que le texte de poésie épique emprunte pour mettre en mots ces images du monde qui révèle les formes du paysage épique. Une diversité de schèmes paysagers émergent et ouvre l'intertexte littéraire à l'hétérogénéité des formes artistiques. De cette fusion de processus et de formes naît une singularité bien antique de perception et de traduction du paysage : la merveille. Paysage et merveille s'entremêlent étroitement au point de se substituer l'un à l'autre : c'est là une définition possible du paysage antique à partir de la période hellénistique. Mais le paysage ainsi identifié et construit appartient aussi au monde dont il contribue à imager la forme. Il est clairement localisé d'un point de vue géographique : image vivante d'une partie du monde il lui offre son identité par ses caractéristiques topiques singulières. Il est une forme d'identification régionale et confine au vernaculaire. Le paysage devient un instrument de promotion intellectuelle et culturelle. Entre diversité formelle et singularité locale, le paysage voyage entre fiction et réel : ses modalités de construction empruntent au littéraire et à l'artistique et s'étendent ensuite grandeur nature. Le genre épique, marqué par l'intertextualité innovante, fait du paysage l'image même du processus de transposition et d'adaptation. Manifestation de l'exercice d'une subjectivité antique singulière puis collective, instrument de mesure du travail de l'imaginaire à l’œuvre dans les processus complexes de réception littéraire et culturelle, le paysage antique entre transmission et invention, s'ouvre à l'expérience quotidienne et sociale. Son existence antique est effective. / The undertaking of this work is to analyze the forms and functions that the landscape can take in a corpus of posthomeric epic texts. The Argonautica of Apollonius of Rhodes and its late anonymous rewriting The Orphic Argonautica, the Posthomerica of Quintus Smyrnaeus, the Ilioupersis of Triphiodorus, and The Dionysiaca of Nonnus Panopolitanus provide us with a fruitful field of investigation for the analysis of the literary representations of the landscape as transhistorical. Firstly, our texts operate one transformation of the archaic epic landscape that is first the image of the world with which it merges (the conformity placed between shield, island, and world) by separating the landscape from this equation and giving it greater autonomy. The world is a mosaic of autonomous landscapes that gain texture as they take on a dimension of identity. The polymorphism of the landscape then gives its moving texture to the world of the ancient Greeks : the plastic and artist dimension is borrowed by the Epic text to put into words the images of the world, which reveal epic landforms. A variety of landscape patterns emerges and opens the literary intertext to the heterogeneity of artistic forms. From this fusion of process and forms, a singularity arises, a singularity particularly antique of the perception and the translation of the landscape : wonder. Landscape and wonder mingle so narrowly as to substitute one for the other : this is a possible definition of the ancient landscape from the Hellenistic period. But the landscape as thus identified and constructed also belongs to the world the image of which it contributes to form. It is clearly localized in a geographical perspective : the landscape becomes a vivid picture of the world and the former offers the latter its identity by its unique topical characteristics. It is a form of regional identification and it is sometimes confined to the vernacular. The landscape becomes an instrument for intellectual and cultural promotion. Between formal diversity and local singularity, the landscape travels between fiction and reality : its construction methods borrow from the literary and artistic and then extend to nature. The epic genre, characterised by innovative intertextuality, makes the landscape the image of the process of transposition and adaptation. As a manifestation of the exercise of a singular and then a collective ancient subjectivity, the landscape is an instrument for measuring the unfolding of the imagination at work in the complex process of literary reception and cultural transmission ; the ancient landscape between transmission and invention, opens itself up to the everyday and social experience. Its ancient existence is effective.
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Aspects de la représentation de l'autre dans les romans grecs et les Métamorphoses d'Apulée / Aspects of the representation of the other in the Greek novels and The Metamorphoses of Apuleius

Vieilleville, Claire 12 December 2015 (has links)
Les romans grecs et les Métamorphoses d’Apulée – même si les modalités sont différentes pour ce dernier – sont des fictions en prose qui fonctionnent autour de topoi auxquels la figure de l’Autre n’échappe pas. Bien que le monde grec soit alors radicalement différent de ce qu’il était au Ve siècle avant J.-C., période à laquelle l’identité grecque est construite par opposition à la figure du barbare, les romanciers qui prennent la plume à partir du Ier siècle avant notre ère utilisent un certain nombre de stéréotypes hérités de l’époque classique, alors mise à l’honneur par le mouvement de la Seconde Sophistique. Il s’agit d’étudier dans le détail certains éléments de la représentation de l’Autre pour déterminer qui il est, comment il se comporte, ce qui le constitue en Autre. Puis, à partir de cette esquisse, nécessairement incomplète, d’évaluer ce que cette représentation peut induire sur l’image de l’identité grecque à l’époque impériale, par le jeu de miroir que F. Hartog a décelé dans l’œuvre d’Hérodote. Une première partie est consacrée aux rapports entre l’homme et l’animal ainsi qu’à l’image de la sauvagerie, ce qui permet d’explorer les bornes romanesques de l’humanité. La seconde partie s’attache à des éléments que l’époque classique a plus particulièrement mis en avant pour distinguer les Grecs des non-Grecs : le critère de la langue, l’art de faire la guerre et le discours politique qui est tenu sur les institutions barbares. La troisième partie étudie la place des dieux et des pratiques religieuses dans la définition de l’Autre. J’espère ainsi contribuer à la compréhension du genre romanesque et des représentations culturelles de l’empire « gréco-romain ». / The Greek novels and The Metamorphoses of Apuleius, even if it is in different terms for the last, are prose fictions which are based on topoi, and the figure of the Other is one of them. Although the Greek world was radically different of what it was in the fifth century BC, time during which Greek identity is contructed as opposed to the figure of the barbaros, the authors of novels, who wrote from the first century BC onward, used some stereotypes inherited from classical period, which was celebrated by the Second Sophistic movement. The aim of this thesis is to study in detail some elements of the representation of the Other to determine who it is, how he behaves, what makes him other. Then, from this sketch, necessarily incomplete, to evaluate what this representation says about the image of Greek identity in the imperial age, according to the play of the mirror detected by F. Hartog in the text of Herodotus. The first part of the thesis is dedicated to the relationship between man and animal and to the image of savagery, in order to explore the novelistic limits of humanity. The second part concentrates on elements that classical period had particularly insisted on to promote the distinction between Greeks and non-Greeks : the linguistic criterion, the way to make war, and the politic discourse on the barbaric institutions. The third part study the place of the gods and of religious practices in the definition of the Other. I hope to contribute to the understanding of novel genre and of cultural representations of the « greco-roman- empire ».

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