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Le discours rapporté dans les débats politiques télévisés : formes et fonctions des recours au discours autre : le cas des débats de l'entre-deux-tours des présidentielles françaises (1974-2012) / Reported speech in televised political debates : forms and functions of the use of other speech : the case of the debates between the two rounds of the French presidential elections (1974-2012)

Caillat, Domitille 08 December 2016 (has links)
Inscrite dans le champ de l’analyse du discours en interaction, notre thèse propose une étude des formes et des fonctions des discours rapportés (DR) dans le cadre des six débats télévisés de l’entre-deux-tours des présidentielles ayant eu lieu en France entre 1974 et 2012. Il y est question de déterminer avec précision à quoi sert le DR — dont on pourrait penser qu’il n’est pas véritablement constitutif du genre — dans ces interactions où chacun des candidats poursuit les objectifs particuliers de s’autopromouvoir et de délégitimer son adversaire.L’analyse détaillée des quelques quatre cents extraits recensés dans le corpus montre que les DR répondent, selon leur lieu d’apparition dans l’échange en cours, la nature de leur source (l’adversaire, un tiers extérieur au débat ou le locuteur lui-même) et leur teneur propositionnelle, à trois différentes visées qualifiables d’autopromotionnelle, de défensive et de polémique — visées auxquelles contribuent en outre parfois leur mode de mise en scène para- et non verbale (mouvements de la voix, mais aussi mimiques, postures, regards et gestuelles déployés par le locuteur conjointement au DR).Répondant ainsi à une intuition de départ, ce travail met à jour le fait que non seulement les discours rapportés sont mis au service des objectifs spécifiques des candidats lors des débats, mais encore qu’ils occupent, selon la nature de leur source, des fonctions différentes mais complémentaires (fonctions relatives à la dynamique des échanges et à l’élaboration d’un discours en confrontation, fonctions strictement argumentatives ou encore fonctions relatives à la finalité des débats en eux-mêmes). / Grounded in the framework of the discourse-in-interaction analysis, this work analyses the forms and functions of reported speech within the six second-round debates of the French presidential election taking place in France between 1974 and 2012. Its object is to precisely determine the purpose of reported speech (which one might think that it is not truly constitutive of the genre) within these interactions in which candidates’main aims are self-promotion and the opponent depreciation.By analysing in details the almost four hundreds extracts recorded in the corpus, our work shows that reported speeches aim, depending on their place within the exchanges, their source (the opponent, a third party or the speaker) and their propositional content, three different purposes we can consider as self-promotion, defence and argument — these purposes can be furthermore supported by some para- and non-verbal elements (voice movements, facial expression, posture, eye expression and gesture deployed at the same time).Following an initial intuition, this study reveals that not only reported speeches serve the candidates’ main goals during debates, but also, depending on their source, they assure different and complementary functions (functions serving the dynamic within the exchanges and the construction of a speech in confrontation, functions exclusively argumentative, or also functions relating to the debates global purpose).
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L'ironie dans le discours parlementaire portugais : degrès d'implicitation, indices linguistiques et stratégies discursives. / Irony in Portuguese parliamentary discourse : implicitation degrees, linguistic signals and discursive strategies

Pereira Braz, Ana Cristina 21 November 2017 (has links)
Le sujet de cette recherche est l´analyse sémantico-pragmatico-discursive de l´ironie dans le débat parlementaire portugais. Nous étudions plus particulièrement les degrés d´implicitation de la critique ironique, les indices, les fonctions et les stratégies discursives de l´ironie. Notre approche théorique interdisciplinaire permet de couvrir la pluralité des formes d´expression de l´ironie dans notre corpus, et elle comprend des concepts opératoires émanant notamment: de la théorie des actes de langage (Austin 1962 et Searle 1969 et 1979); des maximes conversationnelles de Grice 1975; de la perspective antiphrastique de l´ironie (Kerbrat-Orecchioni 1980); des théories de la polyphonie linguistique (Ducrot 1984) et de la politesse verbale (Brown & Levinson 1987 et Kerbrat-Orecchioni 2005 et 2010), ainsi que des études sur l´argumentation (Amossy 2000). La première partie de ce travail est consacrée à la caractérisation du discours parlementaire portugais et à l´analyse critique de certaines études sur l´ironie. Dans la deuxième partie, nous étudions les diverses formes de manifestation de l´ironie dans notre corpus, établissant trois grandes classes d´ironie à partir des différents degrés d´implicitation du jugement ironique; nous y dégageons également les indices d´ironie les plus fréquents. Dans la troisième partie, nous nous penchons sur les principales fonctions et stratégies discursives qui sous-tendent l´utilisation de l´ironie dans le genre discursif en question. Cette démarche nous a permis d´envisager l´ironie comme un mécanisme linguistico-discursif de nature axiologique, visant la disqualification d´autrui, au service de l´argumentation et de la persuasion. / The subject of this study is a semantic, pragmatic and discursive analysis of irony in Portuguese parliamentary debate. We study in particular the implicitation degrees of ironic criticism, the signals, the functions and the discursive strategies of irony. Our interdisciplinary theoretical approach covers the multiple forms that irony takes in our corpus, and includes operating concepts deriving from : the speech act theory (Austin 1962 and Searle 1969 and 1979) ; Grice´s conversational maxims (1975) ; the antiphrastic irony´s point of view (Kerbrat-Orecchioni 1980) ; the linguistic theory of polyphony (Ducrot 1984) ; the verbal politeness theory (Brown & Levinson 1987 and Kerbrat-Orecchioni 2005 and 2010) and studies on argumentation (Amossy 2000). The first part of this work focuses on the characteristics of the Portuguese parliamentary discourse and on the critical analysis of different studies on irony. In the second part, we study the different forms of irony in our corpus and identify the most common signals of irony. In the third part, we focus on the main discursive functions and strategies that underlie the use of irony in the discursive genre being analysed. This approach has allowed us to conceive irony as an axiological linguistic-discursive mechanism that aims to depreciate someone, while supporting argumentation and persuasion. / O objeto de estudo deste trabalho é a análise semântico-pragmático-discursiva da ironia no debate parlamentar português. São estudados em particular os graus de implicitação da crítica irónica, os índices, as funções e as estratégias discursivas da ironia. A abordagem teórica interdisciplinar permite contemplar a multiplicidade de formas de expressão da ironia no nosso corpus e inclui conceitos operatórios oriundos nomeadamente: da teoria dos atos de fala (Austin 1962 e Searle 1969 e 1979); das máximas conversacionais de Grice (1975); da perspetiva antifrástica da ironia (Kerbrat-Orecchioni 1980); das teorias da polifonia linguística (Ducrot 1984) e da cortesia verbal (Brown & Levinson 1987 e Kerbrat-Orecchioni 2005 e 2010), assim como dos estudos sobre a argumentação (Amossy 2000). A primeira parte do trabalho é dedicada à caracterização do discurso parlamentar português e à análise crítica de determinados estudos sobre a ironia. Na segunda parte, estudamos as várias formas de manifestação da ironia no corpus em análise, estabelecendo três grandes classes de ironia a partir dos diferentes graus de implicitação da apreciação irónica; identificamos igualmente os índices de ironia mais frequentes. Na terceira parte, debruçamo-nos sobre as principais funções e estratégias discursivas da ironia que subjazem à utilização da ironia no género discursivo em questão. Este procedimento permitiu-nos considerar a ironia como um mecanismo linguístico-discursivo de natureza axiológica, que visa a desqualificação de outrem, estando ao serviço da argumentação e da persuasão.
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La communication politique en Tunisie de 1987 à 2007. : Les rapports du discours politique, la presse écrite et l'opinion publique / Political communication in Tunisia from 1987 to 2007. : Reports of political discourse, press and public opinion

Najjar, Emna 13 June 2015 (has links)
Cette recherche retrace les aspects manifestes et latents d’une rupture structurelle en Tunisie pendant la gouvernance de l’ancien Président Ben Ali (7 novembre 1987 - 14 janvier 2011), au niveau de la dynamique fonctionnelle entre l’instance politique et médiatique d’un côté et l’instance citoyenne de l’autre. Un soulèvement populaire s’est produit dans le pays entre décembre 2010 et janvier 2011 mettant fin au régime de Ben Ali, causé par nombres de facteurs économiques, sociaux et politiques. Cette rupture est aussi l’un des éléments pouvant expliquer cette révolte. Il a été question, dans ce travail, de démontrer les aspects du dysfonctionnement de la dynamique et les facteurs qui ont déclenché et renforcé un malaise populaire. Nous avons choisi d’aborder ce sujet d’un point de vue discursif, en observant et analysant l’interaction de la parole des trois composantes de l’espace public : la sphère politique, médiatique et citoyenne. Tout au long des deux décennies de Ben Ali, une corrélation non dissimulée s’est installée entre pouvoir politique et médias, dont le but est d’assurer et de maintenir la légitimation du président et de son régime. Dans cette corrélation l’instance citoyenne ainsi que sa parole sont écartées en tant qu’acteur actif participant à la vie politique. Elle est cependant présente comme objet d’autorité et d’instrumentalisation. Le fonctionnement et les réactions de cette instance face à un rôle bien assigné et bien défini de la part de l’alliance politico-médiatique ont été approchés à partir du socle conceptuel de la psychologie sociale. Mots-clés : discours politique, analyse de discours, discours de presse, opinion publique, persuasion, réception, psychologie sociale, Tunisie, Ben Ali. / This thesis traces the self-evident and less obvious aspects of the process that led to the overthrow in Tunisia of th regime of President Ben Ali (November 7th 1987 - 14th 2011); it centers on the dynamics behind the conflict between the media and political apparatus and the civilian population. The uprising between December 2010 and January 2011 ended in the dismantling of Ben Ali's regime, due mainly to economic and political factors. This study highlights the failures that led to popular discontent. We center on a discursive viewpoint, observing and analysing the interaction between three components of the public space: the political, media, and citizen spheres. Throughout Ben Ali's rule of two decades, political power and the media blatantly collaborated so as to maintain the legitimacy of the President and his system. This pact also put aside citizen expression, rendering them mute, as they were reduced to an instrument of those in power. We then studied how they sought emancipation and to alter their limited role via a social psychology approach.
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Les déclarations gouvernementales en Belgique (1944-1992). Étude de lexicométrie politique

Deroubaix, Jean-Claude 11 September 1997 (has links) (PDF)
Résumé Saisir la politique à travers son discours, mesurer en quelque sorte le discours politique des uns et des autres pour mieux les comparer et mettre en évidence en quoi, au-delà de la lecture immédiate et quotidiennement politique, ces discours nous renseignent sur le fonctionnement de la société, voilà les objectifs que nous nous sommes assignés tout au long de cette recherche. Le plan de l'exposé s'ajuste étroitement à la stratégie de recherche qui vise à mener de front sans jamais les confondre une réflexion sur l'objet (le vocabulaire du discours politique gouvernemental belge tel qu'il s'exprime entre 1944 et 1992 dans la déclaration liminaire à la prise de fonction d'un nouveau cabinet ministériel), sur la méthode (le choix, la critique et éventuellement la construction de méthodes qui sans être nécessairement nouvelles dans leur principe le sont dans leur mise en œuvre) et sur l'interprétation (en distinguant bien les deux sens du mot selon qu'il s'agisse de l'interprétation linguistico-socio-politique ou de l'interprétation statistique). L'application des méthodes statistiques de la lexicométrie à un corpus de textes politiques n'est pas une simple opération mécanique. En effet comme pour toute application statistique dans quelque discipline que ce soit, le fait de soumettre des “ données ” formellement bien conditionnées à une procédure ou à un ensemble de procédures statistiques, par la grâce à l'informatique, suffit à la production de résultats. On peut imaginer qu'à ce stade commence le travail du chercheur et celui du lexicologue politique en l'occurrence. Nous savons que ce patron est évidemment irréaliste, qu'une recherche se construit et que, d'une certaine façon, elle demeure indissociable d'une réflexion sur les méthodes et sur l'interprétation. Dans cette recherche-ci en particulier, la découverte de la dominance d'un facteur temporel dans la structuration du vocabulaire politique gouvernemental nous a mené à définir une méthode spécifique pour mettre en évidence ce facteur, pour essayer de l'analyser et de comprendre le processus d'évolution du langage politique qui lui est sous-jacent. Ainsi, la production de ce résultat de lexicologie politique a-t-il été indissociable d'une réflexion sur les problèmes de méthodes d'analyse du vocabulaire. La recherche de la structure du vocabulaire des coalitions gouvernementales s'est faite en construisant, pas à pas, une méthode. Le choix des méthodes est intrinsèquement lié au projet de recherche. Nous avons tenu à expliciter à chaque fois pourquoi nous utilisions une méthode et en quoi celle-ci permettait d'atteindre nos objectifs de manière efficace. Nous étions parti de l'hypothèse que le champ lexical des discours gouvernementaux était essentiellement parcouru par les lignes de force principales du domaine politique en régime de démocratie représentative de masse, c'est-à-dire les lignes de force qu'engendre la polarisation entre la gauche et la droite politique, ou celles que définissent en Belgique les polarisations communautaires (entre Flamands et francophones) et philosophiques (entre catholiques et laïques), nous avons cependant conclu à la continuité gouvernementale comme ligne principale de structuration du vocabulaire. Les textes des déclarations des gouvernements belges écrits et prononcés pour obtenir la confiance des Chambres législatives au moment de l'entrée en fonction d'un nouveau cabinet entre 1944 et 1992 forment une série chronologique textuelle lorsqu'ils sont étudiés du point de vue de la distribution du vocabulaire. Les gouvernants puisent dans plusieurs stocks lexicaux pour faire leur déclaration : Un stock est commun à toutes les déclarations et caractérise la déclaration gouvernementale comme genre de littérature politique, stock dont on peut penser que le segment “ le gouvernement qui se présente devant vous ” et la forme “ confiance ” sont de bons représentants ; à coté de ce stock lexical commun subsistent plusieurs autres stocks qui fournissent durant des périodes déterminées leur lot de vocabulaire. C'est la mise en évidence de ces vocabulaires plus fréquemment employés durant une période déterminée qui nous conduisit à qualifier ce corpus de “ chronique textuelle ”. Le cheminement de la recherche nous a tout d'abord conduit à mettre en œuvre l'analyse factorielle des correspondances et des méthodes de classification automatique. L'abandon de notre hypothèse d'un champ lexical principalement polarisé entre la gauche et la droite au profit d'une hypothèse de structuration temporelle du corpus découle de l'AFC du tableau lexical (tronqué en ne retenant que les formes de fréquence supérieure ou égale à 10) qui révèle un effet “ Gutmann ” sensible sur le plan des axes 1 et 2 (forme en S des projections des points-déclarations). Cet aspect de chronique textuelle est confirmé par la comparaison entre l'ordre naturel de rédaction des déclarations et celui de leur représentation sur le premier axe. Une première définition du contenu lexical de la structure temporelle est proposée grâce à l'étude de la répartition des formes. L'hypothèse d'un effet temporel dévoilé par l'analyse factorielle est mis en évidence aussi à travers les méthodes de classification. Ces méthodes ont permis d'affiner la caractérisation des lignes de forces dégagées par l'analyse factorielle en fournissant des typologies de vocabulaire, en répartissant en classes disjointes les différentes sortes de vocabulaire selon leur fréquence d'usage par les gouvernements successifs. Certaines de ces classes de vocabulaire peuvent être envisagées comme des pots communs, des urnes spécialisées ou générales dans lesquelles ont puisé les gouvernements pour bâtir leur discours. Pour détecter les classes de vocabulaire responsables de l'aspect chronologique, nous avons construit une méthode de classification qui tient compte de la connexité deux à deux des déclarations. Ce qui a permis de distinguer les classes de vocabulaire dont l'usage a varié dans le temps, des classes de vocabulaires d'usage stable ou d'usage accidentel. Nous avons dès lors pu proposer un mode de fonctionnement du renouvellement du vocabulaire des discours gouvernementaux qui puisse rendre compte de la chronologicité de l'ensemble. L'intérêt des méthodes utilisées pour aboutir à ce diagnostic et à cette hypothèse de fonctionnement est d'utiliser peu d'hypothèses a priori tant du point de vue statistique (car les méthodes utilisées appartiennent essentiellement au domaine de la statistique descriptive) que du point de vue de la production sociolinguistique (ou politico-linguistique). Guidée par les données lexicales du corpus, notre démarche n'exclut cependant pas une volonté de définir des méthodes applicables à d'autres corpus. La démarche nous semble exportable : choisir (ou construire) la méthode qui permettra de mettre en évidence plus clairement, plus précisément les phénomènes étonnants déjà découverts, et cela au fur et à mesure du dévoilement des structures, des avancées partielles dans la compréhension. Dans la pratique, cette démarche n'a rien de linéaire. D'autres voies ont été envisagées ; nous avons tenu, dans un chapitre consacré aux expériences, à rendre compte d'au moins l'une d'entre elles : l'usage des distances de Levenshtein pour mesurer la “ dissemblance ” entre textes de déclarations en fonction de la manière dont les formes sont agencées dans le discours. Il nous semble qu'au prix de modifications dans l'application, il émerge peut-être un point de vue statistique intéressant sur le vocabulaire et sa mise en œuvre attestée dans un corpus. Enfin, un dernier apport consiste dans ce qui pourrait paraître, assez secondaire : la mise au point d'une méthode standardisée de choix des exemples qui satisfasse à des critères statistiques (les exemples doivent contenir beaucoup de formes appartenant à la liste à illustrer) et contribue à l'interprétation (en mettant en évidence, les formes d'intérêt dans le segment exemplaire). L'outil de recherche d'un exemple proposé doit être considéré comme une généralisation des concordanciers et autres outils de mise en évidence de contextes car il s'agit d'une méthode de visualisation de contextes communs à plusieurs formes lexicales. Le diagnostic de “ chronologicité ” est déduit d'un travail statistique d'analyse du vocabulaire; nous en proposons aussi une interprétation. Plusieurs facteurs concourent à “ fabriquer ” le caractère chronologique du corpus : le rituel de l'énonciation, la mission dévolue au gouvernement et le mode de composition du gouvernement, chacun de ces facteurs n'étant pas indépendant des autres. Le rituel de l'énonciation est un facteur de détermination de la déclaration gouvernementale comme style de discours politique ; il contribue au moins partiellement à la constitution du stock lexical commun. À ce titre, son action devrait être neutre du point de vue de la chronologicité. Toutefois, le rituel de la présentation officielle du gouvernement devant les chambres (qui représentent la nation) implique que le discours soit un discours rassembleur qui s'adresse à la totalité des électeurs et pas seulement à ceux qui ont voté pour la majorité. Ce discours, par définition, se doit de gommer les éléments partisans qui sont présents dans les discours électoraux. De ce fait, ce discours va puiser une partie de ses thèmes dans l'actualité politique, dans les problèmes politiques du moment, mais en mobilisant le vocabulaire commun en usage dans l'ensemble du monde politique pendant la période qui a précédé sa demande de confiance et non un vocabulaire partisan. Les problèmes liés à la guerre, à la mise en place de la Sécurité sociale, à la “ crise ” énergétique, à la transformation institutionnelle n'ont jamais été résolus le temps d'un seul gouvernement. On conçoit donc qu'ils induisent des effets de périodisation dans le vocabulaire du corpus : plusieurs gouvernements successifs vont s'y référer jusqu'à ce qu'ils disparaissent provisoirement ou définitivement de la liste des problèmes de l'heure. Le rituel conduit à diminuer l'impact du lexique partisan dans le discours de présentation, mais il favorise l'émergence d'un vocabulaire caractéristique de la période politique. Sans l'imposer, le rituel implique donc une mise en retrait des aspects partisans du programme politique. Le rôle dévolu au gouvernement comme représentant de l'État renforce cette pression sur l'effacement, dans le discours inaugural, de l'idéologie partisane. Au nom de la continuité de l'État, il conduit à utiliser le vocabulaire des gouvernements précédents pour marquer cette volonté de permanence dans la gestion des problèmes du moment. La contrainte de gestion “ raisonnable ” des affaires d'État, que s'imposent les gouvernements, aligne le discours sur l'actualité politique plutôt que sur la mise en œuvre d'un bouleversement idéologique. Enfin, les cabinets qui ont été investis de l'autorité exécutive durant la période 1944-1992 ont été essentiellement des cabinets de coalition. L'atténuation des programmes est le propre de la discussion autour de la formation d'un gouvernement, la recherche du compromis l'impose. Sans oublier qu'il n'est pas inutile de laisser du flou dans le programme de gouvernement, de recourir donc plus à l'énoncé des problèmes à prendre en considération qu'à la proposition de solutions concrètes. Ceci favorise encore la reprise des thèmes d'actualité et leur vocabulaire plus que la mobilisation d'un vocabulaire partisan. La périodisation du corpus répond donc à une périodisation de la vie politique belge autour de thèmes imposés par la situation sociale, économique, communautaire ainsi que par la situation internationale. La politique partisane est peu présente dans le discours gouvernemental car elle s'exprime dans le discours des partis et dans celui des parlementaires. Le gouvernement unifie le discours partisan dominant. La présence quasi constante dans l'exécutif d'une famille politique (les partis catholiques) inhibe les ruptures ; cette famille se succède à elle-même, ne se désavoue pas et fait du discours gouvernemental un discours “ neutralisé ”. Ceci ne signifie nullement que l'action du gouvernement soit neutre. L'idéologie bien entretenue d'un discours gouvernemental empreint de raison, responsable et qui place l'intérêt de l'État et de la Nation au-dessus des querelles de partis est éminemment favorable aux partis qui se réclament du centre (comme les partis sociaux-chrétiens) au détriment de leurs partenaires plus marqués dans le champ politique traditionnel (libéraux et socialistes) ou communautaire (Volksunie, FDF, Rassemblement wallon). L'exposé de programme gouvernemental se distingue du discours partisan en ce qu'il prétend réunir la totalité de la nation dans un projet commun, laissant au discours partisan le rôle de réunir les électeurs du parti autour d'un programme d'éventuel “ projet commun ”. Les vocabulaires utilisés portent la marque de cette division politique des tâches. En somme, transparaissent dans le discours gouvernemental les éléments, les mots, d'une “ culture ” politique commune aux milieux dirigeants. Cette “ culture ” qui transcende les différences entre partis évolue surtout sous la poussée de la transformation de la société et en fonction des mutations politiques extérieures surtout en Belgique, petit pays soumis aux influences de nations plus puissantes.
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Comparaison des discours publics de Theobald Wolfe Tone (Irlande) et de Louis-Joseph Papineau (Bas-Canada) sur le lien à la Grande-Bretagne et sur la constitution

Guyot, Julie January 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est de rendre compte, en les comparant, des discours publics respectifs de Theobald Wolfe Tone, pour l'Irlande, et de Louis-Joseph Papineau pour le Bas-Canada. Il s'agit de mener cette analyse pour les années de la montée des revendications constitutionnelles et de l'évocation de l'indépendance dans deux territoires politiquement dépendants de la Grande-Bretagne, fin du 18e siècle (1790-1798) et début du 19e siècle (1827-1837). Ces années ont précédé, respectivement, la Rébellion de 1798 (Irlande et l'Union à la Grande-Bretagne, en 1801), et celle de 1837 au Bas-Canada, suivie de l'Union au Haut-Canada, en 1840. De ce point de vue, les grands thèmes retenus pour l'analyse comparative sont naturellement ceux de la dépendance et de la constitution. À partir des écrits publics de Tone, des retranscriptions des discours de Papineau à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada et de ses brochures, ce mémoire propose une analyse du discours public de ces personnages qui ont désiré changer le destin politique de leur «pays» respectif. En Irlande, Theobald Wolfe Tone apparaît d'abord comme un whig progressiste aspirant faire une carrière de parlementaire. Il sera actif politiquement hors du Parlement et publiciste. Au Bas-Canada, Louis-Joseph Papineau sera président de la Chambre d'assemblée coloniale du Bas-Canada de 1815 à 1837. D'abord partisans d'une application autonomiste d'une constitution britannique récente (1782 pour l'Irlande) et relativement récente (1791 pour le Bas-Canada), ils éprouvent ensuite les limites du possible dans l'ordre établi par ces constitutions, puis croient nécessaire de sortir de cet ordre constitutionnel par l'indépendance. Comme réformistes, ils arrivent tous deux à l'idée que le changement n'est possible qu'avec des modifications à la constitution elle-même: Tone prône l'unité de tous les Irlandais, l'«émancipation des catholiques», qui sont en Irlande l'objet d'une discrimination politique légalement instituée et l'application de l'autonomie législative. Papineau pour sa part se fait au Bas-Canada le défenseur de l'idée de l'électivité d'un Conseil législatif, alors dépendant du Conseil exécutif, du gouverneur et du gouvernement métropolitain, et concurrent de l'Assemblée. Ces réformes ne pouvant se réaliser, Tone et Papineau en arrivent à la nécessité, comme moyen, de l'indépendance. Tone la conçoit comme devant se faire immédiatement, par la voie révolutionnaire du recours aux armes et la collaboration de la France. Papineau fait plutôt l'apologie, pour l'immédiat, de mesures «paisibles, légales et constitutionnelles», mais il vante dès les années 1830 la supériorité des institutions américaines et ne se désolidarise pas publiquement de ceux qui en 1837 désirent une résistance armée. Cette recherche a montré que le discours public de Tone constitue d'abord un plaidoyer pour l'autonomie législative de l'Irlande, et que celui de Papineau affirme les prérogatives de l'Assemblée élue dans l'équilibre des pouvoirs au Bas-Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autodétermination, Constitution, Émancipation, Institutions coloniales, Nation, Rébellion, Réforme, 18e siècle, 19e siècle.
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Le président Eisenhower et la crise du satellite Sputnik : entre discours et réalité (1957-1958)

Gauvin, Philippe 10 1900 (has links) (PDF)
En octobre 1957, un événement historique vient bouleverser les États-Unis : le lancement de Sputnik, premier satellite artificiel, propulsé par les Soviétiques. Un mois plus tard, un deuxième satellite est mis en orbite par l'URSS tandis que les États-Unis tirent de l'arrière. Ces lancements créent toute une commotion à laquelle le président de l'époque, Dwight D. Eisenhower, doit faire face. 'Le président Eisenhower et la crise du satellite Sputnik, entre discours et réalité' est une analyse historique des discours du président Eisenhower entourant les lancements des deux premiers Sputniks. Après un survol historique des principaux événements liés au sujet qui nous intéresse, un état de la question permet notamment de cerner comment l'attitude du président Eisenhower envers la crise Sputnik est traitée dans l'historiographie. Puis, une analyse des discours émis entre janvier 1957 et avril 1958 trace les grandes lignes du discours présidentiel d'Eisenhower. Ensuite, ce sont aux discours des mois d'octobre et de novembre 1957, de même qu'à leur réception dans cinq grands journaux des États-Unis, que nous nous intéressons. Ainsi, nous voyons comment ces discours s'insèrent dans la rhétorique propre à Eisenhower, les distinctions à faire entre les discours émis à la suite du lancement du premier Sputnik puis du second, de même que la relation entre réaction médiatique et administration présidentielle. Dans ce mémoire, nous nous interrogeons principalement sur les discours entourant les lancements des Sputniks. Ainsi, nous vérifions si ceux-ci s'intègrent de façon cohérente au discours plus large d'Eisenhower. De plus, nous nous demandons s'il existe une différence notable entre les discours émis à la suite de chacun des lancements des deux premiers Sputniks, de même que sur leur efficacité à convaincre l'opinion publique. Pour y arriver, des dizaines de discours présidentiels et d'articles de journaux ont été minutieusement étudiés. Au terme de ce travail, nous en arrivons à la conclusion que les discours émis à la suite des lancements des Sputnik I et II s'inscrivent en continuité avec le discours général du président, mais que d'importantes distinctions sont à faire entre les deux. En effet, Eisenhower passe de sa figure publique de bon père de famille à celle de leader qui passe à l'action sur la question des satellites spatiaux entre les mois d'octobre et de novembre 1957. Malgré ce changement d'attitude, il semble que l'opinion publique ne soit pas totalement convaincue et que les conflits entourant la crise Sputnik animeront la présidence d'Eisenhower jusqu'à la fin de son mandat en 1961. L'originalité de notre approche repose essentiellement sur l'accent qui est mis sur les discours liés aux lancements des Sputniks. Nous nous posons des questions et y apportons des réponses qui se distinguent de ce qui est paru jusqu' ici dans l'historiographie. De plus, l'importance de l'analyse du discours d'Eisenhower qui est intégrée à ce mémoire est aussi particulière et tranche à l'occasion avec les principales conclusions tirées dans l'historiographie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Eisenhower, Sputnik, Spoutnik, discours, missile gap, satellite, NASA, espace
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La sécurisation de la menace terroriste aux États-Unis, depuis G. W. Bush jusqu'à la fin du premier mandat de Barack Obama

Laliberté-Seyer, Arlow 09 1900 (has links) (PDF)
Notre recherche a comme sujet la lutte contre le terrorisme aux États-Unis depuis le 11 septembre 2001. Notre problématique aborde les changements et les continuités dans la lutte contre le terrorisme menée par les États-Unis durant le premier mandat du président Barack Obama par rapport à son prédécesseur, au niveau des discours et des pratiques. Pour cette recherche, nous employons la théorie de la sécurisation développée par l'École de Copenhague. D'après celle-ci, énoncer un enjeu comme un « problème de sécurité » permet d'obtenir des pouvoirs spéciaux pour s'en occuper, d'une manière déterminée de la part de l'auteur de la démarche sécuritaire (Waever 1995, p.54). À l'aide de ce cadre d'analyse, nous analysons les discours formulés par des acteurs clés (George W. Bush, Dick Cheney, Barack Obama, John O. Brennan) et les politiques qui ont suivies. Notre recherche nous conduit à croire que malgré certains changements et reformulations, il y a une continuité générale de la sécurisation de la menace terroriste sous Obama. Après que les tours jumelles du World Trade Center ont été percutées par deux avions de ligne le 11 septembre 2001, la politique américaine a connu d'importants changements. L'administration du président G. W. Bush a entrepris une lutte contre le terrorisme qui était sans précédent. Selon la théorie de la sécurisation de l'École de Copenhague, c'était un cas de sécurisation à grande échelle. En effet, le gouvernement américain a annoncé une menace urgente mettant en péril l'existence de nombreux objets référents (la souveraineté des États-Unis et de leurs alliés, la sécurité des Américains et du reste du monde...) et a demandé certains droits spéciaux pour s'en occuper. L'administration Bush a pris par la suite plusieurs moyens extraordinaires afin de prévenir et combattre la menace terroriste : interventions militaires en Afghanistan et en Iraq, adoption du Patriot Act, ouverture de la prison de Guantanamo Bay et de centres de détention secret par la CIA, etc. L'élection présidentielle de Barack Obama en 2009 annonçait de nombreux changements dans la politique américaine, notamment au niveau de la lutte contre le terrorisme et la sécurité nationale. Les discours du nouveau président et de John O. Brennan (le conseiller principal pour la lutte antiterroriste entre 2009 et 2012) laissaient croire qu'il en serait ainsi : les troupes américaines seraient retirées d'Iraq, la prison de Guantanamo Bay serait fermée et le gouvernement américain n'emploierait plus la torture. La lutte contre le terrorisme durant le premier mandat du président Obama a toutefois été marquée par davantage de continuités que de changements en comparaison à l'administration précédente. La menace terroriste a continué d'être l'objet d'une sécurisation à travers laquelle le gouvernement a poursuivi des politiques extraordinaires au nom de la lutte contre le terrorisme. Bref, la sécurisation de la menace terroriste s'est poursuivie malgré certaines reformulations et de nouvelles politiques... ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : École de Copenhague, sécurisation, lutte contre le terrorisme, Barack Obama, George W. Bush
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Un noir à la Maison-Blanche : du processus de racialisation au rêve américain : analyse de la mise de l'avant des identités de "race", de genre et de sexualités en contexte électoral

Lapointe, Valérie 07 1900 (has links) (PDF)
Le 4 novembre 2008, le 44e président des États-Unis est élu. Un noir fait son entrée à la Maison-Blanche. Obama aura eu raison de dire Yes we can. Par sa victoire, il marquera l'histoire de la nation américaine : il sera, à jamais, le premier président noir des États-Unis. L'élection d'Obama à la présidence permet de mettre en exergue le caractère exclusif que portait la « race » de l'institution présidentielle avant son arrivée à ce haut poste de décision. Ainsi, partant du postulat que l'institution présidentielle n'est pas neutre, mais qu'elle a un genre, une « race » et une sexualité précises, nous entendons nous intéresser aux identités qu'il est nécessaire de mettre de l'avant pour atteindre la présidence. Puisque l'élection d'Obama représente un moment clé dans l'analyse des identités, ce mémoire en fera son étude de cas. Partant de deux allocutions publiques, soit A More Perfect Union et The Victory Speech, ainsi que de deux autobiographies écrites par Obama (Les rêves de mon père et L'audace d'espérer), nous étudions la mise de l'avant des identités en contexte électoral. L'analyse discursive des allocutions publiques et des autobiographies nous permettra d'avancer l'hypothèse qu'en mettant de l'avant son identité racisée et en la juxtaposant à l'idée du rêve américain (Yes we can), Obama a non seulement réitéré les identités dominantes de la présidence américaine (homme, hétérosexuel), mais il a également dépolitisé les enjeux raciaux aux États-Unis. Enfin, l'originalité de la présente recherche se situe au niveau de la prise en compte de l'identité sexuelle de l'actuel président américain, dans la mesure où celle-ci ne fait pas l'objet d'analyse dans la littérature, qu'elle soit classique ou critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : institution présidentielle américaine, genre, « race », sexualité, rêve américain.
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A integração da América do Sul no discurso da política externa brasileira (1992-2010) / South America integration in Brazilian foreign policy discourse (1992-2010) / L’intégration de l’Amérique du Sud dans le discours de la politique extérieure brésilienne (1992-2010)

Miranda, Samir Perrone de January 2013 (has links)
Ce travail entend d’aborder la construction du discours de la politique extérieure brésilienne, depuis les années 1990, à propos de l’intégration de l’Amérique du Sud. S’engageant dans la perspective des études concernant l’Analyse des Politiques Extérieures, tout en moyennant les notables contributions dans le champ de l’Analyse du Discours, la thèse accompagne le développement de la notion même d’intégration sud-américaine au long des gouvernements d’Itamar Franco, Fernando Henrique Cardoso et Luiz Inácio Lula da Silva. Pour ce faire, on présente d’abord un débat théorique relevant du statut du discours en matière de politique extérieure, suivi d’un bilan des liens historiques entretenus entre le Brésil et ses voisins de l’Amérique du Sud, à fin de mieux discerner les caractéristiques institutionnelles et les acteurs les plus importants impliqués dans le processus de construction du discours de la politique extérieure brésilienne en vue de l’intégration régionale. L’analyse se tourne ensuite vers ces aspects discursifs, particulièrement les déclarations des chanceliers et des présidents brésiliens, pour comprendre leurs conditions d’émergence et l’existence, ainsi que de vérifier les continuités et les ruptures dans le développement de ce “nouveau” concept de région. Le but de la recherche est enfin celui de soulever les éléments majeurs – soient-ils politiques, sociaux ou symboliques – appelés à donner forme à ce discours de la politique extérieure pour l’intégration de l’Amérique du Sud. / Esta tese aborda a construção do discurso da política externa brasileira acerca da integração da América do Sul, particularmente a partir da década de 1990. Através da perspectiva de estudos da Análise de Política Externa e com relevantes contribuições do campo da Análise do Discurso, este trabalho enfoca o desenvolvimento desta noção de integração sul-americana ao longo dos governos de Itamar Franco, Fernando Henrique Cardoso e Luiz Inácio Lula da Silva. Assim, a pesquisa apresenta uma discussão teórica acerca do estatuto do discurso na área de política externa, seguida por um levantamento do histórico de aproximação entre o Brasil e seus vizinhos da América do Sul. Com base nestes elementos, o trabalho examina as características institucionais e os principais agentes envolvidos no processo de construção do discurso da política externa brasileira para a integração regional. A seguir, a análise se volta para os aspectos discursivos, com ênfase nos pronunciamentos dos chanceleres e dos presidentes brasileiros, para compreender suas condições de emergência e existência, bem como verificar as continuidades e rupturas no desenvolvimento desta “nova” noção de região. O objetivo desta análise consiste em identificar os principais elementos políticos, sociais e simbólicos mobilizados na articulação deste discurso da política externa para a integração da América do Sul. / This thesis focuses on the construction of the Brazilian foreign policy discourse concerning the South America integration, particularly from the 1990s. Through the perspective of studies of Foreign Policy Analysis and relevant contributions of the Analysis of Discourse field, this work focuses on the development of this notion of South American integration throughout the governments of Itamar Franco, Fernando Henrique Cardoso, and Luiz Inácio Lula da Silva. Thus, the study presents a theoretical discussion concerning the status of the discourse in foreign policy field, followed for a review of the historical rapprochement between Brazil and its neighbors in South America. On this basis, the work examines the institutional characteristics and the major agents involved in the construction processes of the discourse of Brazilian foreign policy towards regional integration. Then the analysis turns to the discursive aspects, with emphasis on pronouncements of chancellors and presidents of Brazil, to understand their conditions of emergence and existence, as well as verify the continuities and ruptures in the development of this “new” concept of region. The objective of this analysis consists in identifying the main political, social and symbolic elements mobilized in the articulation of this foreign policy discourse to the South America integration.
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A integração da América do Sul no discurso da política externa brasileira (1992-2010) / South America integration in Brazilian foreign policy discourse (1992-2010) / L’intégration de l’Amérique du Sud dans le discours de la politique extérieure brésilienne (1992-2010)

Miranda, Samir Perrone de January 2013 (has links)
Ce travail entend d’aborder la construction du discours de la politique extérieure brésilienne, depuis les années 1990, à propos de l’intégration de l’Amérique du Sud. S’engageant dans la perspective des études concernant l’Analyse des Politiques Extérieures, tout en moyennant les notables contributions dans le champ de l’Analyse du Discours, la thèse accompagne le développement de la notion même d’intégration sud-américaine au long des gouvernements d’Itamar Franco, Fernando Henrique Cardoso et Luiz Inácio Lula da Silva. Pour ce faire, on présente d’abord un débat théorique relevant du statut du discours en matière de politique extérieure, suivi d’un bilan des liens historiques entretenus entre le Brésil et ses voisins de l’Amérique du Sud, à fin de mieux discerner les caractéristiques institutionnelles et les acteurs les plus importants impliqués dans le processus de construction du discours de la politique extérieure brésilienne en vue de l’intégration régionale. L’analyse se tourne ensuite vers ces aspects discursifs, particulièrement les déclarations des chanceliers et des présidents brésiliens, pour comprendre leurs conditions d’émergence et l’existence, ainsi que de vérifier les continuités et les ruptures dans le développement de ce “nouveau” concept de région. Le but de la recherche est enfin celui de soulever les éléments majeurs – soient-ils politiques, sociaux ou symboliques – appelés à donner forme à ce discours de la politique extérieure pour l’intégration de l’Amérique du Sud. / Esta tese aborda a construção do discurso da política externa brasileira acerca da integração da América do Sul, particularmente a partir da década de 1990. Através da perspectiva de estudos da Análise de Política Externa e com relevantes contribuições do campo da Análise do Discurso, este trabalho enfoca o desenvolvimento desta noção de integração sul-americana ao longo dos governos de Itamar Franco, Fernando Henrique Cardoso e Luiz Inácio Lula da Silva. Assim, a pesquisa apresenta uma discussão teórica acerca do estatuto do discurso na área de política externa, seguida por um levantamento do histórico de aproximação entre o Brasil e seus vizinhos da América do Sul. Com base nestes elementos, o trabalho examina as características institucionais e os principais agentes envolvidos no processo de construção do discurso da política externa brasileira para a integração regional. A seguir, a análise se volta para os aspectos discursivos, com ênfase nos pronunciamentos dos chanceleres e dos presidentes brasileiros, para compreender suas condições de emergência e existência, bem como verificar as continuidades e rupturas no desenvolvimento desta “nova” noção de região. O objetivo desta análise consiste em identificar os principais elementos políticos, sociais e simbólicos mobilizados na articulação deste discurso da política externa para a integração da América do Sul. / This thesis focuses on the construction of the Brazilian foreign policy discourse concerning the South America integration, particularly from the 1990s. Through the perspective of studies of Foreign Policy Analysis and relevant contributions of the Analysis of Discourse field, this work focuses on the development of this notion of South American integration throughout the governments of Itamar Franco, Fernando Henrique Cardoso, and Luiz Inácio Lula da Silva. Thus, the study presents a theoretical discussion concerning the status of the discourse in foreign policy field, followed for a review of the historical rapprochement between Brazil and its neighbors in South America. On this basis, the work examines the institutional characteristics and the major agents involved in the construction processes of the discourse of Brazilian foreign policy towards regional integration. Then the analysis turns to the discursive aspects, with emphasis on pronouncements of chancellors and presidents of Brazil, to understand their conditions of emergence and existence, as well as verify the continuities and ruptures in the development of this “new” concept of region. The objective of this analysis consists in identifying the main political, social and symbolic elements mobilized in the articulation of this foreign policy discourse to the South America integration.

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