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De l'agrandissement des exploitations agricoles à la transformation des paysages de bocage : analyse comparative des recompositions foncières et paysagères en Normandie / From farms enlargment to the bocage landscape dynamics : comparative analysis of the contribution of the farm spatial extension to landscape dynamics in Normandy

Preux, Thibaut 05 December 2019 (has links)
Paysages emblématiques des campagnes de l’Ouest, les bocages ont connu une série de transformations rapides et importantes ces quarante dernières années : érosion du linéaire de haies, changements des usages du sol, rationalisation et agrandissement du parcellaire, banalisation et massification des bâtiments agricoles, enfrichement des secteurs les plus difficiles à exploiter. L’ampleur des ajustements observés souligne le décalage entre ces formes paysagères héritées d’une longue histoire agraire, et l’évolution des systèmes agricoles qui contribuent à les produire.Si la transformation des paysages de bocage est généralement attribuée au tournant « productiviste » du modèle agricole français, les processus socio-techniques à l’origine de ces évolutions sont plus rarement explicités. L’objet de ce travail est d’évaluer plus spécifiquement la contribution de l’agrandissement des exploitations agricoles à la dynamique d’évolution des paysages bocagers de l’Ouest de la France.Ce travail de géographie s’appuie dans un premier temps sur une analyse statistique à l’échelle du grand Ouest de la France, visant à étudier l’effet des transformations foncières sur les structures spatiales agricoles (assolements, parcellaire, linéaires boisés…). Dans un second temps, les dynamiques paysagères et foncières de quatre espaces d’étude (Bessin, Bocage Virois, Sud Manche, Pays d’Auge), situés en domaine laitier et bocager mais présentant des configurations agricoles variées, ont été étudiées entre 2003 et 2016. Ce travail s’appuie notamment sur un dispositif méthodologique original, articulant au sein d’un système d’information géographique à échelle parcellaire (1) la construction d’un suivi à échelle spatio-temporelle fine des dynamiques paysagères (évolution du maillage bocager, de la trame parcellaire et de l’occupation du sol) et (2) la reconstitution de l’évolution de la mosaïque des parcellaires d’exploitations par appariement de plusieurs millésimes du registre parcellaire graphique. L’exploitation de cette base de données spatio-temporelle a permis de mieux comprendre le rôle de la transformation foncière des exploitations agricoles dans la dynamique des paysages bocagers. Enfin, une enquête de terrain a été réalisée auprès de 150 agriculteurs équitablement répartis dans les quatre espaces d’étude, afin d’appréhender les conséquences sociales, techniques et productives de l’agrandissement à l’échelle des exploitations agricoles, qui diffèrent singulièrement selon le type de trajectoire foncière suivie. / Symbolic landscapes of the countryside of the West of France, the bocage landscapes have undergone a series of transformations these last forty years : decrease in hedgerow density, land uses changes, plots extension, normalization and enlargement of farm buildings, spatial extension of wilderness… The intensity of landscape transformations highlights the contradiction between these landscape forms produced by a long agrarian history and the contemporary evolutions of farming systems. The transformation of hedgerow landscapes is generally attributed to the "productivist" turn of the French agricultural model. However, the socio-technical processes behind these changes are more rarely explained.The first purpose of this geography work is to study the effects of changing agricultural systems on agricultural spatial structures, based on a statistical analysis at the scale of the West of France. In a second step, the landscape and land dynamics of four study areas (Bessin, Bocage Virois, Sud Manche, Pays d'Auge), located in the dairy and bocage domain, have been studied between 2003 and 2016. This work is based on an original methodological device, set up in a geographical information system. This structuration of geographic information makes possible to (1) monitor the landscape dynamics (evolution of the hedgerow density, land cover and plot morphology changes) at a fine spatial and temporal scale and (2) to reconstruct the evolution of the mosaic of farm plots, by matching land-parcell identification systems across the time (2007, 2011, 2013). From this spatio-temporal database, we characterized the coevolution of landscape structures and farm territories across the time, in order to better understand the landscape consequences of farm enlargment.Finally, a field survey was carried out among 150 farmers equitably distributed in the four study areas, in order to apprehend the social, technical and productive consequences of the farms enlargment, which differ singularly according to the type of land trajectory followed.
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Communal Conflict and the Geopolitics of Land Tenure, Social Identity and Statehood in North Kivu (Democratic Republic of the Congo)

Pottek, Elias 08 1900 (has links)
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Industrie et développement territorial : l’insertion des sociétés agro-industrielles dans le Delta et la Basse Vallée du fleuve Sénégal (rive gauche) / Industry and territory development : the insertion of agricultural societies in the Delta and the lower Valley of the Senegal River (left River)

Sy, Karalan 18 December 2014 (has links)
L’objectif de la thèse est d’étudier l’insertion des agro-industries dans les territoires et surtoutleur contribution au développement local et régional. Nos recherches ont été effectuées dansle Delta et la basse vallée du fleuve Sénégal (région de Saint Louis du Sénégal). L’étude desentreprises (CSS, SOCAS et GDS) situées dans notre zone d’étude a mis en évidencecertains lieux stratégiques : le Delta et la basse Vallée (espace de production), la région deDakar et l’international comme espace d’approvisionnement et de commercialisation. Cesentreprises contribuent très peu au développement du Delta et de la basse Vallée. Le rôleprépondérant de Dakar au détriment de Saint Louis, les incohérences des politiquesfoncières et de développement régional ainsi que le contexte international et sous-régional(concurrence et fraude) sont autant de facteurs qui expliquent l’impact limité des agroindustriesdans notre zone étude. Notre étude révèle aussi que les prises de terrescristallisent particulièrement des tensions entre les agro-industries et les populations hôtes.D’où la nécessite pour les entreprises d’adopter la politique de RSE, mais aussi pour l’État,de réformer le foncier. La prise en compte des agro-industries dans les plans dedéveloppement local et régional est également une piste à explorer par les élus locaux. / This thesis aims to examine the integration of agricultural industries in the areas andspecifically assess then contribution to the local and regional development. Our research hascovered the Delta and the lower Valley of the Senegal River (the region of Saint Louis ofSenegal). The study of societies (CSS, SOCAS, GDS) located in this area has highlightedcertain strategic places: The Delta and the lower Valley (production area), the region ofDakar and the international market as supplying and marketing area. These societiescontribute very little to the development of the Delta and of the lower Valley. Among thefactors that account for the limited impact of these agricultural industries one can mention theparamount role played by Dakar to the detriment of Saint Louis, the inconsistencies of landand regional development policy as well as the regional an intercontinental context(competition, smuggling). This investigation has also revealed that the appropriation of landsparticularly causes time conflicting relations between agricultural societies and the localpopulations, hence the necessity for these companies to adopt the social responsibility ofcompany’s policy and to reform the land policy. The local councillors should also considertaking into account the agricultural companies in their local and regional development plan.
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Enjeux et dynamiques de l'information géographique dans la gouvernance des territoires urbains du sud-Bénin. : Le registre foncier urbain, un nouvel outil et ses pratiques à l'heure de la décentralisation.

Charles-Dominé, Julie 17 December 2012 (has links)
L'information géographique et ses outils informatiques avec les Systèmes d'Informations Géographiques font figure aujourd'hui d'éléments incontournables pour l'aménagement et la gestion des territoires. Le travail mené s'applique à interroger leur place dans les modalités de gouvernement des territoires et de définition des politiques d'action publique dans les villes des pays des Suds. A partir d'une étude de cas menée sur la région urbaine littorale du Bénin, dans un contexte de présence accrue des agences internationales de développement, on analyse les jeux d'acteurs et les imbrications d'échelles (internationale, nationale, régionale, communale et locale) suscités par la production, l'accès et l'utilisation pratique de cette information et ses outils. Les intérêts de cette recherche se situent au croisement des problématiques de gestion des territoires à l'ère de la mondialisation avec l'essor et la vulgarisation des techniques professionnelles et d'accès à l'information et de la décentralisation et municipalisation censée encourager le rôle des pouvoirs locaux dans le processus de développement des territoires. Cette étude questionne cependant l'adaptabilité de modèles du Nord vers le Sud et leurs possibilités d'appropriations locales : capacité de résistance, de cohabitation et de résilience des valeurs culturelles et des pratiques locales avec les encadrements techniciens et astreignants liés à la diffusion de l'information géographique et ses outils. / Geographic information and its IT tools with the Geographic Information Systems have become necessary elements in territorial development and administration. The aim of this research is to investigate the role of geographic information in the making of territorial government and in the definition of public action policy in the cities and countries of the South. Taking as our starting point a case study carried out in the coastal region of Benin, within a context of the increased presence of international development agencies, particular attention has been paid to the roles of each of the various parties and the intertwining of the various scales (i.e. on a international, national, regional and communal level) brought on by the production, access and practical use of this information and tools. Our research is situated at the crossroads of land management policy, within an era of globalisation with increase and expansion of professional techniques and access to the information and the decentralization and municipalization meant to encourage the role of local authorities in the process of regional development. This study however questions the adaptability of models from North to South and their opportunities for local ownership: resistance, cohabitation and resilience of cultural values and customary practices with technological and binding management augured by the dissemination of geographical information and its tools.
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Conservation et développement en République Démocratique du Congo : pour une approche participative des espaces protégés au Kivu oriental, le cas des chefferies de Bwisha (Nord Kivu) et de Kabare (Sud Kivu) / Conservation and development in the Democratic Republic of the Congo : for a participatory approach to protected areas in eastern Kivu. The case of the chieftains of Bwisha (North Kivu) and Kabare (South Kivu)

Morelle, Thibaut 18 June 2019 (has links)
Cette thèse propose une analyse des projets intégrant la conservation de la nature et le développement en République Démocratique du Congo sur la partie orientale du Kivu, dans la mouvance des approches participatives qui se sont développées à partir des années 1980 au sein des projets de coopération multilatérale. Nous mettons en évidence les espaces à enjeux de conservation qui font l’objet d’une conservation intégrée et concentrent une diversité d’acteurs autour de la gestion des ressources naturelles. Ces articulations se focalisent sur les espaces riverains aux parcs nationaux des Virunga et de Kahuzi Biega particulièrement dans les chefferies de Bwisha et de Kabare. Toutefois, ces régions font face à plusieurs situations aggravantes : la forte densité démographique, les difficiles conditions socioéconomiques dans lesquelles les populations vivent, caractérisées par le manque de terres et la pauvreté. Les acteurs de la conservation doivent prendre en compte ces facteurs puis les différentes formes de conflits qui peuvent concerner les périphéries et les espaces protégés. La conservation est organisée autour d’une opposition de type centre/périphérie entre les espaces naturels protégés à conserver, et les zones riveraines propices aux activités humaines. Cependant, elle engendre des modalités de gestion, de développement parfois en décalage avec les populations, et notamment les pratiques foncières locales, ce qui peut être à l’origine de rapports de force, de conflits dans la gestion des espaces protégés et constituer des obstacles à la participation des populations locales aux activités de conservation. L’étude de la conservation intégrée mise en valeur dans les parcs nationaux et des dispositifs d’aménagement qui en découlent sont au coeur de cette recherche. / This thesis proposes an analysis of projects integrating nature conservation and development in the Democratic Republic of Congo on the eastern part of Kivu, in the movement of participatory approaches which have developed since the 1980s within multilateral cooperation projects. We highlight the areas with conservation issues that are the object of integrated conservation and focus a diversity of actors around the management of natural resources. These articulations focus on the waterfront areas of the Virunga and Kahuzi Biega national parks, particularly in the Bwisha and Kabare chiefdoms. However, these regions face several aggravating situations: high population density, difficult socio-economic conditions in which people live, characterized by a lack of land and poverty. Those involved in conservation must take into account these factors and then the various forms of conflict which may affect the peripheries and protected areas. Conservation is organised around a central/peripheral opposition between protected natural areas to be conserved, and riparian areas conducive to human activities.However, it engenders methods of management, of development sometimes out of step with the populations, and in particular local land practices; this can be at the origin of power relations, conflicts in the management of protected areas and constitute obstacles to the participation of local populations in conservation activities. At the heart of this research is the study of integrated conservation in national parks and the associated management arrangements.
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Du riz et des arbres – L'élimination de l'agriculture d'abattis-brûlis, une constante politique au Laos

Olivier, Ducourtieux 13 March 2006 (has links) (PDF)
L'agriculture d'abattis-brûlis est aujourd'hui pratiquée par 40 à 500 millions de paysans dans les régions tropicales. Depuis plus d'un siècle, un discours dominant condamne ce mode de production ; qualifié d'archaïque et peu productif, il serait une cause majeure de déforestation.<br />L'étude du système agraire de Phongsaly, petite région du Nord Laos, a permis d'appréhender la diversité et la rationalité des pratiques paysannes d'abattis-brûlis, qui se sont différenciées au cours de l'histoire récente du fait d'une intervention croissante de l'Etat. Les résultats locaux sont cohérents avec la revue de la bibliographie existante : la plupart des critiques de ce système de production s'avèrent infondées. Quand elles participent à la déforestation, ce qui n'est pas systématique, les agricultures d'abattis-brûlis en rotation n'y jouent qu'un rôle limité ; l'exploitation forestière et les agricultures pionnières en sont les principales causes. La complexité et la logique des systèmes agraires d'abattis-brûlis sont classiquement méconnues par les groupes sociaux tiers. Les pratiques des essarteurs, généralement des montagnards et de minorités ethniques, sont évaluées par des habitants des plaines en fonction de leurs préoccupations et des utilités qu'ils assignent à la forêt et la montagne. Les scientifiques n'apportent que rarement un éclairage rigoureux et objectif dans ces débats au sein desquels abondent trop souvent les lieux communs. L'agriculture paysanne contribuant souvent positivement à la gestion de l'environnement, il convient de la revaloriser. Les politiques agricoles devraient donc prendre en compte les savoirs et l'expérience des paysans pour la gestion durable des ressources naturelles. L'unique possibilité pertinente est l'association des paysans à l'élaboration et la mise en œuvre des interventions publiques.
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La region du Jari, un laboratoire en Amazonie. Entre conservation et developpement / The Jari River region, a laboratory in the Amazon

Greissing, Anna 24 March 2012 (has links)
Ce travail étudie les composants de l’évolution territoriale et socio-économique de la région du Jari, située au nord de l’Amazonie brésilienne, en identifiant les différents processus de transformation ainsi que les structures spatiales actuelles. Longtemps à l’écart des dynamiques nationales du peuplement et du développement, celle-ci connait, au XXe siècle, un développement socioéconomique en deux étapes : Le premier, au début du siècle, à partir d’une occupation conditionnée par l’extractivisme (exploitation de ressources naturelles de la forêt, comme le caoutchouc ou la noix du Brésil), et organisée autour d’un latifundiaire sur environ 2 millions d’hectares. Le deuxième, plus important, à la fin des années 1960, à partir de l’installation, sur ce même territoire, d’une grande entreprise agro-industrielle, le "projet Jari", par l’entrepreneur et multimillionnaire Américain D.K. Ludwig, qui visait à la production de la cellulose à grande échelle, et entraînait la construction d’une première infrastructure urbaine et industrielle dans une région de forêt primaire jusque-là intacte. Désormais indissociablement liées, les transformations socioéconomiques et territoriales de la région du Jari se sont depuis produites en tant qu’influence ou interaction directe avec l’évolution du projet Jari. Celui-ci, toujours en fonction dans la région aujourd’hui, a lui-même connu des transformations significatives depuis son installation en 1967: fortement polémiquée pour la non rentabilité économique, l’impact environnemental, et le gaspillage en ressources humaines de ses activités d’agrobusiness, le projet Jari du XXIe siècle émerge aujourd’hui, sous une nouvelle gestion (Orsa), comme une entreprise viable, certifiée, et pionnière en matière de responsabilité sociale et environnementale des entreprises en contexte amazonien. Les nouvelles stratégies territoriales développées par celle-ci et basées dans un discours de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, ont permis à la Jari non seulement de conquérir une place stable sur le marché national et international de la cellulose, mais aussi à atténuer une conflit foncier de long date dans la région du Jari, qui a durablement marqué les relations entre l’entreprise, le gouvernement et les populations locales, dont plusieurs ont été déplacées de leurs terres lors de la transformation de larges parties de forêt primaire en plantations d’eucalyptus. La création, par la "nouvelle" entreprise, d’une Fondation sociale, censée de mettre en œuvre des petits projets socio-économiques dans la région, a en outre permis d’avancer le processus d’intégration territoriale visant à inclure enfin les communautés locales et les acteurs politiques à la gestion régionale et à l’utilisation des ressources, jusque-là monopolisée par l’entreprise. Sans être achevé, ce processus forme aujourd’hui la base solide pour une transformation "durable" du Jari, d’une vieille "enclave" économique de l’Américain à une région intégrée dont le potentiel est partagé parmi ses habitants. / This thesis studies the components and phases of the socioeconomic and territorial evolution of the Jari river region, located at the north of the Brazilian Amazon, by identifying its different transformation processes and contemporary spatial structures. Longtime left aloof from national population and development dynamics, the region experiences a two-step economic and social evolution in the XX century: A first occupation, at the beginning of the century, that was conditioned by the exploitation of natural resources (rubber, Brazil nut) and led to the establishment of a "latifundium" covering about 2 million ha; and a second, more important occupation at the end of 1960ies by the an American businessman and multimillionaire D.K. Ludwig. The initiation, by the latter, of a huge agro-industrial enterprise, the "Jari project", aiming at a large-scale production of cellulose, lead to the construction of first urban infrastructures and industrial facilities in a region until then covered with intact primary forest. The socio-cultural, economical and political development of the Jari River region has since been intrinsically linked to the evolution of the Jari project. The project itself, which is still active in the region, has itself known significant change since its building up in 1967: strongly criticized during the 1970ies and 1980ies due to the lack of economic viability of its agro-industrial activities, as well as its ecological impact and its waste of human resources, the project of the XXI century, revived by a new management (Orsa), presents itself as an innovative, lucrative and certified firm, henceforth conscious of its social and environmental responsibility and thus of its pioneer role for the socioeconomic development of the Jari River region where it operates. The territorial strategies developed in this context by the company, which are embedded in a discourse of social and environmental corporate responsibility, have indeed permitted the company not only to establish itself on the national and international pulp market, but also to mitigate the long-standing land conflict between the Jari firm, the government and the local populations, who had been partly displaced from their lands by the transformation of huge parts of the rainforest into eucalyptus plantations. The creation of a firm-interne social Foundation in 2000, commissioned to carry into action small socioeconomic projects in the region, has also allowed to accelerate a process of territorial integration, aiming at including the local communities and political actors into the management of the region and its use of its natural resources, until then monopolized by the company. Not yet fully achieved, this process of territorial integration constitutes today a solid basis for a sustainable transformation of the region in the future, from the old "enclave" of the American into an integrated region whose potential is commonly shared by its habitants.
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Habiter des espaces investis et des espaces gris : une géographie de la constellation agropolitique à l’œuvre au Nord du Mozambique / Inhabiting spaces targeted by investments and grey spaces : a geography of the agropolitical constellation shaping northern Mozambique

Leblond, Nelly 08 December 2017 (has links)
Cette thèse analyse la circulation et la matérialisation du discours qui promeut l’augmentation de la production agricole et l’investissement privé en Afrique afin d’assurer la sécurité alimentaire et le Développement. Elle est fondée sur l’étude de la constellation agropolitique à l’œuvre au Nord du Mozambique, ensemble d’acteurs en interaction autour des enjeux de production agricole. Cette thèse explore à la fois la transformation d’espaces investis et d’espaces gris, laissés pour compte par la politique agricole et les projets de Développement et d’investissement. Cette thèse mobilise la géographie, la political agronomy, et l’étude des sciences et sociétés afin d’étudier les mécanismes de savoir, de pouvoir, d’ignorance, de violence, et de ruse, à plusieurs échelles et dans différents espaces. Ce travail repose sur l’hypothèse selon laquelle les objectifs productifs de sécurité alimentaire et de Développement s’accompagnent de stratégies de gouvernement de populations, de conquêtes de territoires ou encore de capture de ressources portées par une diversité d’acteurs. Cette recherche explore alors la façon dont les représentations de l’agriculture sont articulées pour servir divers enjeux, comment elles participent à des asymétries de pouvoir et de savoir, ainsi que la manière dont elles contribuent à reconfigurer les espaces ruraux. Cette thèse se penche sur la circulation des représentations de l’agriculture au sein de la politique agricole et de projets de développement et d’investissement ciblant le corridor de Nacala. Elle explore l’écart entre ces représentations et celles des sociétés Makhuwa qui l’habitent, ainsi que les mécanismes permettant aux représentations de coexister et de se matérialiser. L’analyse ancrée d’espaces investis et gris montre que les interactions entre les discours sur l’agriculture, leur matérialisation, et le contexte économique et politique Nord mozambicain, alimente des mécanismes de violence structurelle et une politisation des habitants. Cette recherche inductive se fonde sur des méthodes de recherche qualitative : observations, entretiens semi-structurés, immersions dans les sociétés Makhuwa et étude de la littérature grise. Elle est le fruit d'un travail de terrain totalisant un an au Nord du Mozambique. / This thesis analyzes the circulation and the materialization of the discourse promoting the intensification of agricultural production and private investments in Africa to achieve food security and Development. It is based on the study of the agropolitical constellation, i.e. the set of actors interacting around the issue of agricultural production, in northern Mozambique. This thesis explores the transformation of spaces targeted by investments and of grey spaces, neglected by the agricultural policy, Development, as well as investment projects. Theoretical concepts from Geography, Political Agronomy, and Science and Technology Studies, are arrayed to analyze the knowledge and power relations, the ignorance, the manipulations, and the mechanisms of violence interacting over multiple scales and across different spaces. This work relies on the assumption that the productive logic of food security and Development is accompanied with various strategies aiming at the government of populations, the conquest of territories or the capture of resources. This thesis explores the manner in which the representations of agriculture are articulated to serve multiple stakes, the manner they contribute to power and knowledge asymmetries, as well as the processes by which they reshape rural spaces. This thesis investigates the circulation of agricultural representations in the agricultural policy and in several Development and investment projects targeting the Nacala corridor. It documents the gap separating these representations from those of the Makhuwa societies inhabiting the corridor. It sheds light on the mechanisms enabling their coexistence and their materialization. The grounded analysis of grey spaces and spaces targeted by investments reveals the manner the interactions between the discourse on agriculture, its materialization, and the economic and political context of northern Mozambique generate mechanisms of structural violence and a politicization of inhabitants. This inductive research is based on qualitative research methods: observations, semi-structured interviews, immersions in Makhuwa societies, and analysis of grey literature. It is based on field work totaling one year in northern Mozambique.
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Les Karen : Horizons d'une population frontière. Mises en scène de l'indigénisme et écologie en Thaïlande.

Pesses, Abigaël 10 December 2004 (has links) (PDF)
La thèse met en relief l'émergence récente d'un mouvement activiste parmi les montagnards nord-thaïlandais, soutenu par de nombreuses ONG environnementalistes locales et investi dans l'élaboration de modèles alternatifs de préservation des ressources forestières destinés à empêcher la délocalisation de villages implantés dans des « parcs nationaux ». Ce faisant, les montagnards karen créent de ce que j'ai nommé une « éco-tradition », soit une éthique indigène de préservation de l'environnement, inspirée de leurs « savoirs locaux » sur la nature et revisitée à l'aune du discours moderne sur l'écologie et le « développement durable ». L'analyse s'attache alors à détailler le processus de construction et de légitimation de cette éco-tradition sous l'angle des modalités d'articulation entre des logiques locales et transnationales de développement. Cette approche propose ainsi de dépasser la dialectique traditionnelle du rapport entre Etat et minorités pour mettre plutôt en scène la polyphonie des forces sociales et politiques hétérogènes qui interagissent au sein de l'ensemble national autour de l'enjeu crucial du contrôle des ressources naturelles du pays.
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Gérer la ville au Bénin : la mise en œuvre du Registre foncier urbain à Cotonou, Porto-Novo et Bohicon

Simonneau, Claire 04 1900 (has links)
La gestion des villes d’Afrique de l’Ouest pose problème à la période contemporaine : extension urbaine non maitrisée, services de base insuffisants, insécurité foncière. À travers l’aide internationale, d’importantes réformes visant à améliorer son efficacité ont pourtant été mises en place, mais elles semblent avoir été inefficaces. Dépassant ce constat d’échec, la thèse vise à comprendre comment se déroule l’acte de gérer la ville dans les circonstances particulières des villes d’Afrique de l’Ouest. La mise en œuvre du Registre foncier urbain (RFU), système d’information foncière municipal multi-fonctions introduit au Bénin à travers des programmes de développement au début des années 1990, constitue le prisme à travers lequel la gestion urbaine est analysée. Celle-ci est ainsi approchée par les actes plutôt que par les discours. S’appuyant sur une démarche socio-anthropologique, la mise en œuvre de l’instrument est analysée depuis le point de vue des acteurs locaux et selon une double grille de lecture : d’une part, il s’agit de saisir les logiques de l’appropriation locale dont le RFU a fait l’objet au sein des administrations; d’autre part, il s’agit de comprendre son interaction avec le territoire, notamment avec les dynamiques complexes d’accès au sol et de sécurisation foncière. Une étude de cas multiple a été menée dans trois communes : Cotonou, Porto-Novo et Bohicon. Deux ensembles de conclusions en découlent. Tout d’abord, le RFU s’est imposé comme l’instrument pivot de la fiscalité locale, mais est mis en œuvre de manière minimale. Ce fonctionnement particulier est une adaptation optimale à un contexte fait de rivalités professionnelles au sein d’administrations cloisonnées, d’enjeux politico-financiers liés aux différentes sources de revenus communaux et de tensions politico-institutionnelles liées à une décentralisation tardive. Les impacts du RFU en termes de développement des compétences professionnelles nationales sont insuffisants pour réformer la gestion urbaine depuis l’intérieur de l’administration municipale. Ensuite, alors qu’il vise à centraliser l’information sur les propriétaires présumés de la terre, le RFU se heurte à la marchandisation de cette information et à la territorialisation de la régulation foncière. La mise en œuvre du RFU s’en trouve affectée de deux manières : d’une part, elle s’insère dans ces circuits marchands de l’information foncière, avec cependant peu de succès ; d’autre part, elle a un impact différencié selon les territoires de la régulation foncière. En définitive, l’acte de gérer la ville au Bénin n’est pas devenu automatique avec l’introduction d’instruments comme le RFU. La municipalité se repose plutôt sur les piliers classiques de l’action publique, l’administration et le politique, pour gérer la ville plurielle de manière différenciée. À l’endroit des concepteurs d’action publique, cette thèse plaide pour une prise en compte des modes de régulation existant dans les sociétés africaines, fussent-ils pluriels, reconnaissant les voies originales que prend la construction des institutions en Afrique. / The management of West African cities is problematic nowadays: uncontrolled urban sprawl, insufficient basic services, and land insecurity. Yet, major reforms had been put in place with the assistance of international aid to enhance the effectiveness of urban management; which seems to have failed. Going beyond this policy failure statement, the present dissertation aims at understanding how “managing the city” takes place in the particular context of West Africa. The implementation of the Urban Land Registry (RFU), a municipal and multi-purpose land information system that has been put in place in Benin through development programmes in the early 1990s, is the lens through which urban management is examined. Urban management is then studied through the actions taken rather than through the discourses. With a socio-anthropological approach, the implementation of the instrument is analysed from the stakeholders’ perspectives and according to a double analysis grid. On the one hand, the analysis aims at understanding the local appropriation of the RFU inside public administrations; and on the other hand, its aims at comprehending the interaction of the RFU with the territory, in particular with the complex dynamics of access to the land and land security. A multiple case study was conducted in three municipalities: Cotonou, Porto-Novo, and Bohicon. This study led to two main conclusions. First, the RFU is recognized as the key instrument of local taxation, but it is minimally implemented. This particular functioning is an optimal adaptation to a context made of: 1) professional rivalries in a compartmentalized administration, 2) political and financial stakes related to different sources of local revenues, and 3) political and institutional tensions provoked by the late decentralisation. Then, the RFU’s impacts in terms of national professional capacities are insufficient to reform urban management from inside municipal administration. Second, a key function of the RFU that is centralizing information on presumed landowners is impeded by the commodification of land information and by the territorialisation of land regulatory modes. This affects the implementation of the RFU as it takes part in this land information market, but with little success; and its impact is differentiated according to the ‘land regulation territory’ it applies. Finally, ‘managing the city’ in Benin is not an automatic task, even with the introduction of management instruments such as the RFU. Administration and politics continue to shape municipal policies, and the pluralistic city is managed in a differentiated manner. To the designers of public action (policies), this dissertation encourages to take into account existing regulation modes in African societies, even if they are multiple and complex, and it recognises the singular process of institution building in Africa.

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