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Deux pensées constitutionnelles révolutionnaires : Robespierre et Condorcet / Two revolutionary constitutional thoughts : Robespierre and Condorcet

Cretin Sombardier, Marie 28 September 2018 (has links)
Pareils à nombre de révolutionnaires français, Robespierre et Condorcet souhaitent rompre avec l'Ancien régime en reconnaissant la souveraineté naturelle du peuple et les droits naturels des hommes. Cependant, en démocrates assumés et conséquents, ils se singularisent en présentant la nécessité du gouvernement représentatif comme une étape provisoire de la réalisation libre et heureuse des hommes et non comme une fin. Convaincus d’une nature humaine perfectible, habilitant l’homme à un devenir libre et heureux, les deux révolutionnaires sont conduits à promouvoir, l’idée d’un droit perfectible et celle d’une constitution transitoire capable d’articuler souveraineté du peuple et gouvernement à la naturalisation progressive des institutions et des hommes. Les progrès de l’autoconstitution du peuple souverain, appuyés par ses représentants provisoires, engagent les conditions d’une autonomisation de la société et ouvrent la voie à celle de l’individu en réconciliant l’État et la société. / Like many French revolutionaries, Robespierre and Condorcet wish to break with the Ancien Régime (Old Regime) by acknowledging the natural sovereignty of the people and the natural rights of men. However, as asserted and consistent democrats, they stand out by presenting the need of a representative government, not as an end, but as a provisional step to men’s achievement of freedom and happiness. Convinced of a perfectible human nature, empowering man to become free and happy, the two revolutionaries are led to promote the idea of a perfectible right and a transitional constitution which can connect sovereignty of the people and government to progressive naturalization of institutions and men. The progress in self-constitution of popular sovereignty, supported by its temporary representatives, sets the conditions of society’s empowerment and paves the way to that of the individual by reconciling the State and the society.
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A confraria de Nossa Senhora do Rosário dos Homens Pretos de Quixeramobim (Ceará - Brasil): identidades e sociabilidades.

BEZERRA, Analucia Sulina January 2009 (has links)
BEZERRA,Analúcia Sulina. A confraria de Nossa Senhora do Rosário dos Homens Pretos de Quixeramobim (Ceará - Brasil): identidades e sociabilidades. (2009). 323f. Tese (Doutorado em Sociologia) – Universidade Federal do Ceará, Departamento de Ciências Sociais, Programa de Pós-Graduação em Sociologia, Fortaleza-CE, 2009. / Submitted by nazareno mesquita (nazagon36@yahoo.com.br) on 2011-11-28T16:44:59Z No. of bitstreams: 1 2009_tese_ AS.Bezerra.pdf: 7423244 bytes, checksum: 5163f2100e499f0a67d5c443aace6c26 (MD5) / Approved for entry into archive by Maria Josineide Góis(josineide@ufc.br) on 2011-11-29T01:02:03Z (GMT) No. of bitstreams: 1 2009_tese_ AS.Bezerra.pdf: 7423244 bytes, checksum: 5163f2100e499f0a67d5c443aace6c26 (MD5) / Made available in DSpace on 2011-11-29T01:02:03Z (GMT). No. of bitstreams: 1 2009_tese_ AS.Bezerra.pdf: 7423244 bytes, checksum: 5163f2100e499f0a67d5c443aace6c26 (MD5) Previous issue date: 2009 / As irmandades ou confrarias de Nossa Senhora do Rosário dos Homens Pretos floresceram no Brasil no período da escravidão, adquirindo grande interesse para os africanos livres e cativos e seus descendentes. Apesar da imposição ao culto católico que lhes caracterizava, essas associações leigas não deixaram de ser um vetor de criação de sociabilidades e de construção de identidades. Assim, poder-se-ia afirmar que elas foram um meio através do qual os negros construíram uma alternativa de existência no mundo que os acolhia, ora aceitando a religião do mestre ora incorporando rituais ou símbolos culturais que rememoravam a pertença às sociedades de onde foram compulsoriamente retirados. Essa ambigüidade talvez fosse a marca que mais lhe singularizava, pois mesmo para sua constituição e existência tinham necessariamente de receber anuência do poder temporal e espiritual através do reconhecimento de seus estatutos ou compromissos. Esses aspectos em maior ou menor grau foram revelados no estudo que agora apresento sobre a irmandade de Nossa Senhora do Rosário dos Homens Pretos, estabelecida na freguesia de Quixeramobim, no interior do Ceará, Brasil, por volta de 1755, por escravos de procedência Angola. Essa representação embora tenha sido pouco engajada na sua criação e nem mesmo tenha sido assimilada pelos membros da associação ao longo de sua existência quase bicentenária, não deixou de ser problematizada com a noção grupo de procedência. Partindo dessa idéia pude também introduzir o conceito de identidade. Além dessa discussão, propus uma descrição etnográfica do processo de constituição e de funcionamento da irmandade, atendo-me à dimensão diacrônica como à sincrônica. Para essa última, o diálogo com descendentes de antigos membros da organização confrarial foi imprescindível, sobretudo ao recuperar a memória da principal sociabilidade da associação: a festa em comemoração do seu orago Nossa Senhora do Rosário. / Les fraternités ou les confréries de Notre Dame du Rosaire des Hommes Noirs sont apparues au Brésil au cours de la période de l'esclavage, en manifestant un grand intérêt pour les Africains, libres et captifs, et leurs descendants. Malgré l'imposition du culte catholique qui les caractérisait, ces associations laïques n'ont pas cessé d'être un vecteur de création de sociabilités et de construction d'identités. Il serait ainsi possible de prétendre que les noirs ont élaboré, à partir des confréries les accueillant dans le Nouveau Monde, des modes alternatifs d'existence en acceptant la religion du maître et en incorporant simultanément les rituels et les symboles culturels mémorisant leur appartenance aux sociétés de provenance. Cette ambiguïté marque probablement ce qui les singularisait en particulier, d'autant plus que pour exister ces associations dépendaient nécessairement de la bénédiction du pouvoir séculier et religieux par la reconnaissance de leurs statuts et de leurs règles. Selon différentes approches, ces aspects sont présentés dans l'étude qui suit sur la fraternité de Notre Dame du Rosaire des Hommes Noirs, située dans la ville de Quixeramobim, dans l'intérieur du Ceará au Brésil, aux alentours de l'année 1755, et accueillant les esclaves issus de la région africaine de l'Angola. L'objet de la recherche, qui ne constitue nullement une revendication, une création ou une assimilation par les membres de cette fraternité au long de son existence presque bicentenaire, problématise la notion de groupe de provenance. C'est à partir de cette problématique que le concept d'identité est ici interrogé. De même, une description ethnographique du processus de constitution et d'organisation de la confrérie est présentée, attentive à ses dimensions diachroniques et synchroniques. Pour cette dernière, le dialogue avec des descendants d'anciens membres de l'organisation de la confrérie a été indispendable, surtout pour recueillir la mémoire du plus important rite de sociabilité de la fraternité : la fête de commémoration de sa patrone Notre Dame du Rosaire.
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La notion de "société ouverte" chez Bergson et Popper / The notion of “open society” in Bergson and Popper’s work

Delsart, Didier 06 July 2018 (has links)
On a l’habitude, concernant Bergson et Popper, de souligner que le second emprunte au premier la notion de « société ouverte » en la détournant de son sens. C’est une erreur : au moment où il met cette notion au centre de La société ouverte et ses ennemis, Popper est persuadé d’être l’inventeur de la notion. Lorsqu’il apprend que Bergson en a fait usage avant lui, il marque la différence entre les deux sociétés ouvertes tout en reconnaissant une similitude entre les deux sociétés closes. Mais comment, si la société close s’oppose, par définition, à la société ouverte, et si les deux notions de « société close » sont similaires, les deux notions de « société ouverte » pourraient-elles être fondamentalement dissemblables ? Nous nous demandons, dans une première partie, jusqu’où les deux sociétés closes peuvent être considérées comme similaires et s’il est possible d’en construire une conception unifiée. Nous cherchons d’abord à montrer comment Bergson et Popper, en partant de problèmes différents, finissent par se rejoindre sur la notion d’une morale naturelle close. Nous montrons ensuite que ces deux modalités du clos — exclusivisme guerrier et holisme conservateur — se trouvent chez les deux auteurs, sans qu’ils ne leur accordent la même importance : un certain nombre de différences souterraines annoncent les oppositions à venir sur la société ouverte. Ces différences n’empêchent toutefois pas l’élaboration d’une conception unifiée de la société close. Nous suivons Bergson pour articuler les deux modalités du clos en considérant que la cohésion sociale trouve en partie sa source dans l’hostilité à l’égard des ennemis. Notre deuxième partie se demande si ce qui apparaît au premier abord comme contradictoire entre les deux sociétés ouvertes ne pourrait pas plutôt être considéré comme des tensions au sein d’une même société ouverte. Nous insistons d’abord sur ce qui peut apparaître comme contradictoire en montrant que l’ouverture n’a pas le même sens chez Bergson et chez Popper : passage de la cité à une société comprenant l’humanité pour le premier, passage à une cité où sont libérés les pouvoirs critiques de l’homme pour le second. La société ouverte de Popper est close pour Bergson, la société ouverte de Bergson relève pour Popper d’une nostalgie pour la société close. Mais la contradiction vient du fait qu’on compare la modalité de l’ouvert que chacun privilégie et qui n’est pas la même. Il faut, pour avoir une vision plus juste, comparer la modalité rationaliste de l’ouverture chez les deux auteurs, et la modalité mystique de l’ouverture chez l’un et chez l’autre. En procédant à cette comparaison, on peut montrer que ces deux modalités sont l’une et l’autre une façon, pour une société, de transcender la nature, d’être créatrice. En ce qui concerne la modalité rationaliste de l’ouverture, c’est Popper qui parvient à en montrer le caractère créateur, sur le plan théorique comme sur le plan pratique — Bergson en étant empêché par sa conception de l’intelligence ; pour ce qui est de la modalité mystique, c’est Bergson qui montre comment elle permet à une société de transcender, au moins partiellement, la nature — Popper en étant empêché par sa conception de l’amour. A partir de là, il ne semble pas impossible d’élaborer une conception unifiée de la société ouverte articulant ces deux modalités : la modalité rationaliste de l’ouverture repose sur la foi en la fraternité humaine, laquelle ne peut trouver son plein élan que dans la modalité mystique. Il est vrai qu’il y a tension entre ces deux modalités de l’ouvert, mais leur équilibre est nécessaire à la société qui s’ouvre : la présence de la modalité mystique évite à la modalité rationaliste, qui permet le conflit, une dégénérescence guerrière ; la présence de la modalité rationaliste évite à la modalité mystique, qui transcende les conflits dans l’enthousiasme, de dégénérer en « nationalisme mystique ». / It is usually said, when talking about Bergson and Popper, that the former borrows the notion of “open society” to the latter and diverts its meaning. It is a mistake: when he puts this notion in the center of The open society and its enemies, Popper is convinced that he is the one who came up with the notion. When he learns that Bergson used it before him, he underlines the differences between both open societies, while admitting a similarity between both closed societies. But how, if the closed society opposes, by definition, the open society, and if both notions of “closed society” are similar, could both notions of “open society” be fundamentally dissimilar?We are wondering, in our first part, to what degree the two closed societies can be considered similar, and if it is possible to build a unified conception of both of them. We are first seeking to show how Bergson and Popper, while starting from different issues, end up reuniting on the notion of a closed natural morality. We are then showing that these two modalities of the closed – warrior exclusivism and conservative holism – are found in both authors, although they don’t give it the same degree of importance: a number of underlying differences are announcing the upcoming oppositions on the open society. These differences, however, do not prevent the elaboration of a unified conception for the closed society. We are following Bergson to articulate both modalities of the closed while considering that social cohesion comes partly from hostility towards enemies. Our second part questions if what first shows up as a contradiction between both open societies could not be considered rather as tensions among one same open society. We first insist on what can appear as contradictory by showing that openness doesn’t have the same meaning for Bergson it does for Popper: for the former, it’s stepping from the city to a society containing humanity. For the latter, it’s stepping to a city where man’s critical powers are liberated. Popper’s open society is closed to Bergson, and Bergson’s open society is, to Popper, an expression of the longing for the unity of the closed society. But the contradiction comes from comparing each author’s preferred modality for openness, which differs. It is necessary, to have a better vision, to compare the rationalist modality of openness for both authors, as well as the mystical modality of openness for one and the other.By proceeding to this comparison, we can show that these two modalities are both a way for a society to transcend nature, for it to be inventive or creative. When it comes to the rationalist modality of openness, Popper is the one who manages to show its creative aspect, in both theory and practice – Bergson being restrained to do so by his conception of intelligence; when it comes to the mystical modality, it is Bergson who shows how it allows a society to transcend, at least partially, nature – Popper being restrained to do so by his conception of love.From this point, it doesn’t seem impossible to elaborate a unified conception for the open society articulating both of these modalities: the rationalist modality of openness is based on faith in human fraternity, which can only reach its fullest with the mystical modality. It is true that there is tension between these two modalities of openness, but their balance is necessary for a society that opens up: the mystical modality’s presence prevents the rationalist modality, that allows conflict, to fall into warrior degeneracy; the rationalist modality’s presence prevents the mystical modality, that transcends conflicts in enthusiasm, to degenerate into “mystical nationalism”.
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Journalisme et influence politique pendant la révolution de 1848 : l’exemple de la Nouvelle gazette rhénane / Journalism and political power during the revolution in 1848 : based on the studies of die Neue Rheinische Zeitung

Mattes, Gudrun 02 March 2015 (has links)
Notre travail a comme objectif d’étudier la fonction de la Nouvelle gazette rhénane pendant la révolution de 1848 en Allemagne. A partir d’un corpus constitué des numéros du journal, y compris les éditions spéciales et les suppléments, notre étude analyse la conception du journal voulue par ses fondateurs, sa réalisation journalistique ainsi que l’évolution de sa ligne politique. Comme outil d’analyse nous nous appuyons sur la notion de l’espace public, notamment de l’espace public bourgeois, conçue par Jürgen Habermas en 1961, mais aussi sur les notions d’un espace public plébéien et d’un espace public prolétarien que la recherche a développées entre-temps. Après avoir étudié l’état de l’espace public en Allemagne, l’évolution du mouvement ouvrier avant et au début de la révolution et les prémices de la Nouvelle gazette rhénane, nous développons l’hypothèse que le journal fut un projet indépendant, explicitement conçu pour l’espace public bourgeois, en parallèle avec le projet de la Ligue des communistes qui, elle, a été créée à l’attention du mouvement ouvrier et pour l’espace public prolétarien naissant. La conception de la Nouvelle gazette rhénane puise ses sources dans les analyses de ses fondateurs, notamment de son rédacteur en chef Karl Marx, notamment en ce qui concerne la situation en Allemagne et en Europe. Suivant ces analyses, le journal a l’exigence de peser sur le cours de la révolution. L’idée de départ est de faire pression sur les parties progressistes de la bourgeoisie. En conséquence sa stratégie est de s’insérer dans le mouvement démocrate afin de pousser les démocrates vers une politique de confrontation avec la monarchie absolue. En s’adaptant au début de son existence aux critères de l’espace public bourgeois, la Nouvelle gazette rhénane correspond aux critères d’excellence de son époque : son travail rédactionnel, son organisation, sa production matérielle et sa distribution sont à la pointe du journalisme politique. Notre étude statistique des articles concernant l’Allemagne et l’étranger montre qu’il s’agit d’un journal prussien qui bénéficie d’un réseau dense de correspondants dans les régions et les Etats d’Allemagne ainsi qu’en Europe. Un accent particulier est porté sur les informations venant des pays européens. Ce fait s’explique par la conception européenne que le journal a de la révolution de 1848.La particularité du journal est à notre sens qu’il a accompagné toutes les modifications de l’espace public pendant la révolution. Sa politique se caractérise par la défense de la révolution et en premier lieu la défense de la liberté de la presse. Confronté à un morcellement et une destruction partielle de l’espace public bourgeois, sa ligne politique évolue d’une critique de la politique des parlements de Francfort et de Berlin vers une ligne de plus en plus insurrectionnelle. Notamment pendant les crises de septembre et de novembre, son influence sur les démocrates est notable sans qu’elle puisse s’imposer entièrement. En réaction à un bilan négatif de la politique du mouvement démocrate, ses rédacteurs quittent leurs fonctions dirigeantes au sein du mouvement au printemps 1849 pour intégrer la fraternité ouvrière (Allgemeine Deutsche Arbeiterverbrüderung) de Leipzig. Cette décision correspond à une orientation vers l’espace public prolétarien ; le processus de cette réorientation est cependant interrompu par la fin de la révolution et ne pourra pas se concrétiser. / Our work has the objective of studying the function of die Neue Rheinische Zeitung during the German revolution in 1848. Our work is based on a corpus that consists of all the numbers of the journal that comprise of special editions and supplements. Our study analyses the conception of the newspaper as imagined by its founders, its journalistic creation as well as the evolution of its political direction. The basis of our analysis is the notion of public sphere, notably the bourgeois public sphere conceived by Jürgen Habermas in 1961 but also the notions of the plebeian public sphere and the proletarian public sphere. These notions had been developped by the research in the meantime.After having studied the situation of the public sphere in Germany and the evolution of the labour movement that already existed at the start of the revolution and the beginnings of die Neue Rheinische Zeitung, we developped the hypothesis that the journal was an independent project conceived for the bourgeois public sphere in parallel with the project of the Communist League, which was created for the attention of the labour movement and the emerging proletarian public sphere. The conception of the Neue Rheinische Zeitung takes its inspiration from his founders, namely chief contributor Karl Marx and his analyses about the situation in Germany and in Europe. According to his analysis, the newspaper had an impact on the course of the revolution. The first idea behind it is to put the progressive parties under pressure. Consequently, his strategy is to enter the democratic movement in order to push its members towards a political confrontation with the monarchy. At the start of its existence, it adapted itself to the criteria of the bourgeois public sphere and therefore matched the criteria and the political standards of journalism at that time in terms of writing skills, organization, production and distribution. Our statistics of the articles dealing with Germany and other foreign countries show that it is about a Prussian newspaper, which benefited from a wide network of correspondents in the regions and states in Germany as well as Europe. Information coming from European countries is extremely important, certainly because of the European conception which the journal developed of the revolution in 1848. A particular feature of the journal is that it followed all the changes of the public sphere during the revolution. Its politics was characterized by the defence of the revolution ad in the first instance of the Freedom of the Press. Confronted by a splitting up and a partial destruction of the bourgeois public sphere, the political movement started moving from a critic of the Parliaments in Frankfurt and Berlin into a more and more insurrectional direction against the government. During the crises of September and November 1848, its influence on the democrats is notable without being completely imposing. In reaction to the negative results of the democratic political movement, the contributors started quitting the leadership in Rhineland in spring 1849 to integrate die Allgemeine Deutsche Arbeiterverbrüderung of Leipzig. The decision corresponded to a changing direction towards the proletarian public sphere whose progress had been interrupted by the end of the revolution and could not be realized.
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L'Économie de communion : devoirs moraux et responsabilité sociale axée sur le relationnel dans l'entreprise

Farhat, Nada 12 1900 (has links)
Au sein de l’économie libérale, est né un modèle d’entreprise conjuguant altruisme et recherche du profit : l’Économie de Communion. À travers sa responsabilité sociale, cette entreprise adopte des stratégies particulières de gestion qui tentent de replacer l’homme au centre de l’activité de l’entreprise. L’objectif du mémoire est de présenter l’Économie de Communion, son but et les différents axes qui la soutiennent, ainsi que sa compréhension de l’interaction du monde des affaires avec l’éthique, la morale et le droit. À la lumière des expériences vécues par 811 entreprises, cet agir économique rend compte de l’efficacité de son mode de gestion au niveau de l’optimisation de la performance entrepreneuriale. L’Économie de Communion met en exergue notamment une approche où la dynamique économique repose sur la solidarité et la fraternité. / Within the liberal economy, a business model was born combining altruism and profit-seeking: the Economy of Communion. Through its social responsibility, this model adopts specific management strategies that try to put people at the center of the firm's activities. The aim of the paper is to present the Economy of Communion, its purpose and the various axes that support it, as well as its understanding of the interaction of the business world with ethics, values and law. In the light of the experience of 811 firms, the Economic of Communion acknowledges the efficiency of its management mode in terms of optimizing entrepreneurial performance. It emphasizes in particular an approach where economic dynamics are based on solidarity and fraternity.
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De l'invention du mourant à la figure de l'agonie. Recherche sur l'ultime épiphanie de la personne incarnée / From the invention of the dying, to the figure of agony : research on the final epiphany of the incarnated person

Tranchant, Blandine 11 January 2017 (has links)
A l’heure où la prise en charge médicale s’avère de plus en plus nécessaire pour accompagner la fin de vie, il nous apparait que sa place est de plus en plus importante et de moins en moins questionnée. Or, réduire la fin de vie à la question du mourant et de sa prise en charge est pour le moins problématique. L’arrêt d’hydratation et d’alimentation, les différentes formes de sédation, l’euthanasie, le suicide assisté, les soins palliatifs résument-ils à eux seuls ce que l’on peut dire de la fin de vie ? Peut-elle se résumer uniquement à une question d’ordre médical ? N’est-elle pas avant tout une question d’ordre existentiel où, à l’heure de notre déclin, nous sommes confrontés à l’agonie ? Souffrance et finitude se trouvent au cœur de notre interrogation et nous poussent à nous confronter au pâtir de la vie, nous dévoilant ainsi comme être de chair. Grâce à la philosophie henryenne, l’agonie va peu à peu se dévoiler comme une occasion ultime de révélation de soi à soi en tant que soi. Face à l’aporie du mal qui frappe, nous découvrons les hommes capables toujours d’y faire face par un effort de repersonnalisation. C’est cet effort nécessaire qui va se dévoiler tant dans le champ métaphysique, que dans le champ éthique, et que dans le champ politique. C’est ce même effort qui amène l’homme à prendre ses responsabilités et à répondre aux questions existentielles. La subjectivité de chacun se doit alors de devenir le centre de l’institution soignante. L’agonie devient possibilité de repenser la place de la personne au sein du système hospitalier : place de la personne soignante, de la personne soignée, de ceux qui accompagnent, tout en développant une éthique de l’accompagnement qui doit ensuite se décliner dans une politique. Car si, métaphysiquement, vivre son agonie ne peut se justifier que par l’Amour, éthiquement, il nous faut construire une nouvelle poétique de l’action faisant place à la fraternité issue de la chair, à l’imagination de l’homme pour répondre à l’appel d’autrui et de la vie, et à la subsidiarité, afin que chacun soit respecté dans son agir et sa conscience. Politiquement, cela nous ouvre alors à un système hospitalier respectueux de chaque « Je Peux » qui se déploie en son sein. Le respect du consentement du patient reste ainsi la pierre angulaire du système hospitalier ; mais il ne peut se construire que dans une alliance avec les soignants. / In the context of today’s world, medical care is becoming increasingly necessary to assist patients at the end of life. It appears that this care is taking on more and more importance and is subject to fewer and fewer questions. is less and less questioned. However, confining the end of life to the state of dying and its medical support is problematic. Can the end of life be resumed as stopping hydration and artificial feeding, sedation in its different forms, euthanasia, assisted suicide, and palliative care? Can it be summed up as a simple medical question? Isn’t the end of life, first and foremost, linked to an existential question in which, at the time of our decline, we come face to face with agony? Finiteness and suffering are at the heart of our questioning as we confront life’s hardships, revealing the mystery of the flesh. With the help of Michel Henry’s philosophy, agony will gradually reveal itself as an ultimate opportunity for self-revelation. Faced with the paradox of evil, we find Man capable of coping with an effort of re-personification. This necessary effort will unfold in the metaphysical, ethical and political fields. This same effort allows Man to take responsibility for himself and to contemplate existential questions. The subjectivity of each person must become the center of the healthcare institution. Agony becomes the possibility to rethink the place of the individual person within the hospital system: the care giver, the care receiver and those supporting them, all while developing an ethical personal assistance which must then translated into policies. Because even if metaphysically, living out agony cannot be otherwise justified but by Love, ethically we must build a new way of operating. We must leave room for fraternity as a consequence of being of the flesh, to imagination in order to respond to our fellow man and our life’s calling, and to subsidiarity so that everyone is respected in his actions and consciousness. Politically, it opens up the possibility of a hospital system respectful of each "I Can" which is echoed within its walls. Respect for the patient's consent remains the cornerstone of the hospital system but can only be built with an alliance with caregivers.

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