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Enseigner les lettres au XIXe siècle. Histoire sociale et politique comparée des professeurs de l'enseignement secondaire public en Belgique et en Italie (1850-1914)

Donato Di Paola, Mara 23 November 2018 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche avait pour ambition d’éclairer un aspect méconnu de l’histoire politique et sociale des bourgeoisies éduquées en Europe au XIXe siècle :le rôle joué par l’enseignement des lettres dans les écoles secondaires publiques dans le processus de construction de l’identité nationale, par le biais de l’enseignement des langues nationales et de la promotion de la culture humaniste par les professeurs. Son objectif était donc de mettre en lumière la fonction de l’enseignement secondaire dans le développement du sentiment d’identité nationale, la mission attribuée aux professeurs comme élite formant une élite, enfin la place des lettres, des langues nationales et des humanités dans ce contexte. La recherche a pris la forme d’une étude comparée de cette problématique en Belgique et en Italie durant la période (1850-1914). À cette époque, la Belgique et l’Italie étaient deux États très jeunes en quête d’identité, tenus de se construire sur les bases d’un passé aux contours géographiques et politiques hétérogènes. Avec un léger décalage dans le temps - l’unité italienne ayant été réalisée 30 ans plus tard que l’accession de la Belgique à l’indépendance -, leurs gouvernements se sont trouvés confrontés aux mêmes problèmes. Souvent mal payés et mal formés, les professeurs étaient soumis aux caprices des autorités communales, qui régissaient l’enseignement, et au pouvoir des petits notables locaux, qui pratiquaient les recommandations ad personam. Le projet éducatif des élites libérales était d’autre part un projet citadin loin des préoccupations des masses paysannes. Last but not least, dans les deux pays, l’Église et le parti catholique était très présents et jouaient un rôle considérable en matière d’enseignement. Pour aborder cette problématique complexe et multidimensionnelle, il a semblé nécessaire de combiner trois approches, en écho aux trois questions énoncées. La première concerne le contexte politique et institutionnel :le développement progressif d’un enseignement étatique et la professionnalisation de la carrière professorale ;la deuxième porte sur la figure des professeurs de lettres en tant qu’intelligentsia promotrice de la culture humaniste ;la troisième est centrée sur l’enseignement des langues nationales et des lettres classiques. Au plan méthodologique, le projet, appuyé sur le dépouillement de ressources archivistiques variées, conjugue l’étude macro-historique des développements politiques, une enquête micro-historique sur les origines sociales et les conditions de travail des professeurs de deux établissements renommés des deux pays, l’Athénée royal de Bruxelles et le Liceo Beccaria de Milan, et, entre ces deux extrêmes, l’analyse des programmes scolaires, des horaires, des manuels et des auteurs étudiés. Toutes ces questions sont approchées dans leur dimension européenne en prenant résolument en compte la circulation transnationale des savoirs et des pratiques, notamment la forte influence exercée sur les systèmes éducatifs belge et italien par les modèles allemand et français. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Cultiver la différence: Histoire du développement de la gynécologie à Bruxelles (1870-1935)

De Ganck, Julie 01 March 2016 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’histoire du développement de la gynécologie en tant que spécialité médicale dans le contexte bruxellois. La période considérée s’étend entre 1870 et 1935. Le début de cette période est marqué par l’émergence concomitante de la chirurgie abdominale et d’un débat social et politique sur la place et les droits des femmes dans la société belge. Les femmes sont avant tout définies comme des mères et des épouses. C’est pourquoi leur désir d’émancipation et leur entrée dans la modernité n’est, pour les contemporains, envisageable qu’en adéquation avec cette fonction sociale première. L’amélioration du sort des femmes, une cause qui se développe à la fin du siècle, passe par la protection de la maternité. Dans ce contexte, la gynécologie se profile comme une discipline chirurgicale de pointe avec une vocation sociale forte :protéger et améliorer le sort des femmes grâce à la prise en charge de leur santé reproductive. Cette vocation sociale est explicitement revendiquée par les professionnels lorsqu’ils tentent de faire reconnaître la gynécologie en tant que spécialité au sein des hôpitaux et de l’université. Au moment de son essor, la gynécologie est un domaine de pratiques chirurgicales prisée par les chirurgiens. Pourtant, la gynécologie est également proche d’une autre discipline — l’obstétrique — à travers son lien avec la gestion sociale de la capacité reproductive. Une tension existe donc dès le départ dans le processus de spécialisation de la gynécologie à Bruxelles entre, d’une part, une occupation dense du champ professionnel par les chirurgiens et, d’autre part, une proximité forte avec l’obstétrique en termes de vocation sociale. Cette concurrence existe durant tout la période entre les chirurgiens et les obstétriciens. Les deux groupes souhaitent annexer la gynécologie à leur domaine de pratique. La pratique de la gynécologie reste dans le giron des chirurgiens pendant la majorité de la période. Cependant, au terme du processus analysé, les leaders de la profession gynécologique bruxelloise oeuvrent au rapprochement de la gynécologie et de l’obstétrique dans le but de constituer un grand domaine scientifique consacré à la physiologie de la reproduction. En 1935, tout est en place à Bruxelles pour réunir les deux disciplines. Il faut cependant encore attendre l’après Seconde Guerre mondiale pour que cette union soit officiellement institutionnalisée à l’université ainsi que dans la loi. En Belgique, les deux disciplines ont été officiellement jumelées — pour former la gynécologie-obstétrique — lors de la reconnaissance légale du statut de médecin spécialiste en 1957. En consacrant cette union, la législation confirme et formalise le lien déjà bien établi dans les théories et pratiques médicales entre santé féminine et santé reproductive. Le fait que cette reconnaissance soit passée par leur union à l’obstétrique pour former une discipline dédiée à la fois aux femmes, à la maternité et aux questions de reproduction humaine est significatif. Cela indique la relation de dépendance entre l’existence de la gynécologie en tant que spécialité et ce qui fonde socialement la différence des femmes. Cette relation est au cœur de l’analyse de la présente thèse. Pour exister et se démarquer, les gynécologues ont dû cultiver la différence des femmes.La thèse est organisée en sept chapitres. Chacun problématise une étape ou un aspect du développement de la gynécologie à Bruxelles entre 1870 et 1935. Les facteurs considérés dans l’histoire de ce développement sont très variés :ils sont de nature législative, administrative, professionnelle ou scientifique. Le premier chapitre est consacré aux débats politiques et professionnels sur le travail féminin dans les mines et leur accès à la profession médicale. Le sexualité féminine et la maternité sont au coeur des débats aboutissant à la restriction du travail des femmes dans les mines et à leur interdiction de l’exercice de la médecine. Lorsque ces dernières ont finalement accès à la profession en 1890, les premières femmes médecins et les féministes voient dans la pratique médicale des femmes un moyen d’améliorer le sort féminin à travers la diffusion des notions d’hygiène scientifique appliquées à la sphère domestique et à la maternité. Ces discours se concentrent sur les femmes pauvres. Le corps et le rôle d’éducatrice des femmes laborieuses sont l’objet d’une inquiétude grandissante parmi les réformateurs sociaux et les médecins. Leur mode de vie et leur travail est mis en opposition avec la réalisation de leur destinée :la maternité. Le second chapitre présente l’émergence de la gynécologie dans le monde bruxellois à travers la création d’un société savante de gynécologie et d’obstétrique, l’institution d’une chaire de gynécologie et l’organisation d’un service hospitalier spécialisé dans les hôpitaux publics de la capitale. Les différents acteurs impliqués dans l’institutionnalisation de la gynécologie soulignent la plus-value et l’importance sociale de la gynécologie pour protéger la santé reproductive des femmes pauvres en particulier. Dans le troisième chapitre, ce sont les discours autour de la pudeur féminine qui sont analysés. La pudeur féminine représente le versant moral de la protection de la santé et de la condition des femmes. La corruption des sentiments féminins au cours de l’examen gynécologique est redoutée. Aussi, les conditions dans lesquelles cet examen se déroule dans les hôpitaux est l’objet d’une attention particulière. En effet, les hôpitaux de l’assistance publique, destinés à la population pauvre, accomplissent une mission importante de l’Etat moderne. Ils représentent la bonté et la justice du gouvernement. A la fin du 19e siècle, les revendications égalitaires se manifestent avec une force nouvelle, pour le suffrage universel notamment. Dans ce contexte, l’atteinte à la pudeur des femmes pauvres à l’hôpital prend la valeur d’une allégorie sociale et politique. L’importance de la pudeur féminine et la multiplication des pratiques gynécologiques dans l’espace hospitalier rendent impératif d’organiser des espaces spécialement dédiés à leur examen intime. La spécialisation de la gynécologie trouve ici un ressort puissant. En effet, la création d’espaces particuliers semble nécessiter et justifier l’existence de médecins spécialisés dans le soin des femmes. Le chapitre quatre présente les débuts de la pratique de la chirurgie abdominale en Belgique entre 1870 et 1890. L’ovariotomie — l’extraction d’un ovaire — a été la première opération abominable réalisée en 1870 par des chirurgiens adeptes de la méthode de Lister et des nouvelles théories scientifiques sur les microbes. Ces chirurgiens mettent au point des procédures chirurgicales permettant de diminuer la mortalité opératoire. Ce faisant, ils posent un regard nouveau sur les maladies des ovaires. L’extraction des ovaires malades est désormais préconisé de manière précoce afin d’éviter des complications, alors que précédemment la chirurgie était considérée comme un dernier recours. Les opérations d’ovariotomie se multiplient progressivement entre 1870 et 1890. A cette date, de vives critiques émergent du monde médical. Les derniers opposants au « microbisme » voient, avec raison, la gynécologie comme le fer de lance de la bactériologie en Belgique. Ils prennent donc la gynécologie pour cible de leurs critiques et ne manquent pas de souligner le danger social que représente la chirurgie dans la pratique de la médecine des femmes. Ils accusent les chirurgiens en général, et les gynécologues en particulier, de pratiquer trop d’ovariotomies et ainsi de « mutiler » les femmes. Les gynécologues retournent cette critique à leur avantage. Les « abus » de la chirurgie gynécologique ne feraient que démontrer l’importance de la reconnaissance et de l’enseignement de la gynécologie comme spécialité. En effet, les « abus » seraient le fait de chirurgiens peu expérimentés dans le soin des femmes, incapables d’effectuer un bon diagnostic ou ignorant les méthodes de traitements préventifs. Les compétences particulières des gynécologues seraient donc la meilleure réponse à cette crainte de la dénaturation des femmes par la chirurgie. Le chapitre cinq rend compte des pratiques de chirurgie gynécologique et des débats à leur sujet entre 1890 et 1910. La nouvelle génération de chirurgiens et de gynécologues adeptes de la bactériologie atteint à cette époque une position de leadership. Ils sont devenus chefs de services hospitaliers, professeurs d’université ou ont établi leur propre clinique privée dédiée aux soins chirurgicaux des femmes. Les chirurgiens-gynécologues sont confrontés à de nombreuses femmes présentant des douleurs pelviennes invalidantes causées par des pathologies diverses. Pour lutter contre ces douleurs, les gynécologues sont fréquemment amenés à pratiquer des opérations radicales, c’est-à-dire des ablations d’organes génitaux (ovaires et/ou utérus). Ces opérations et leur généralisation suscitent un débat médical autour des indications opératoires en gynécologie. Contrairement à la période envisagée dans le chapitre précédent, la légitimité de la gynécologie et des opérations n’est pas directement remise en question. Le débat porte ici sur le choix entre différentes méthodes chirurgicales et la nécessité de privilégier les traitements conservateurs (des organes), malgré que ces derniers traitements soient plus longs, plus compliqués et souvent moins efficaces. Dans la pratique cependant, les gynécologues soignent un grand nombre de femmes pauvres qui n’ont ni les moyens ni le temps nécessaire à la poursuite d’un traitement médical long et couteux. Les chirurgiens-gynécologues adoptent de ce fait une approche pragmatique :ils ont recours plus directement aux traitements radicaux sur les femmes pauvres pour supprimer leurs douleurs et leur permettre de reprendre leur travail. Les conditions sociales pèsent donc de tout leur poids sur le choix des méthodes thérapeutiques. La multiplication des opérations gynécologiques radicales met en lumière le rôle « moral » et sexuel des ovaires (bientôt décrit à travers le concept d’hormones). Les troubles liés aux castrations opératoires sont soulignés grâce au suivi médical des femmes opérées depuis plusieurs années. Dans le dernier tiers du 19e siècle, les ovaires représentent l’essence physique de la féminité. Aussi, la castration opératoire fait planer la crainte d’une dénaturation des femmes. Les fonctions ovariennes sont en effet mise en lien avec les fonctions sociales féminines. Les femmes castrées ne seraient plus des femmes à part entière :leur inclinaison pour leur rôle domestique et leur mari serait altérée par les opérations gynécologiques. La stérilisation induite par ces opérations transforme également la relation intime entre un mari et sa femme dans le cadre d’un mariage catholique hétérosexuel voué à la reproduction. Infertile, la sexualité conjugale est assimilée à la débauche. Constatant les conséquences physiques et morales des ovariotomies, les chirurgiens-gynécologues mettent au point de nouvelles techniques opératoires permettant d’extraire des parties d’ovaires malades tout en en préservant les parties saines. Les fonctions ovariennes sont dès lors préservées. Malgré cette évolution des techniques chirurgicales, les opérations radicales restent fréquentes chez les femmes pauvres. Ce sont encore les conditions sociales et économiques vécues par les classes laborieuses qui sont en cause selon les acteurs. N’ayant ni les moyens financiers ni l’éducation pour se soumettre à des traitements longs et à un suivi médical fréquent, les femmes laborieuses consulteraient les gynécologues trop tardivement dans la maladie, à un moment où les organes seraient déjà largement envahis. Les traitements gynécologiques se révèlent donc insuffisants à protéger la capacité reproductive des femmes pauvres. En effet, les structures sociales et économiques se répercutent lourdement sur les modes de prise en charge thérapeutique. Par ailleurs, alors qu’ils se donnent pour vocation sociale la préservation de la maternité et la sexualité féminine, les traitements gynécologiques sont accusés de porter atteinte à la nature féminine. Vers 1910, l’approche chirurgicale est devenue une limite à dépasser en gynécologie. Les leaders de la profession souhaitent promouvoir les recherches physiologiques sur les organes génitaux féminins dans l’espoir de mieux comprendre l’évolution des maladies, de préserver ou de restaurer la fonction reproductive. Les sixième et septième chapitres analysent en détail leurs démarches institutionnelles pour atteindre cet objectif. Malgré le consensus existant parmi les professionnels d’allier davantage l’obstétrique et la gynécologie au sein d’un grand domaine d’étude, ce projet n’est pas réalisable à Bruxelles durant l’entre-deux guerres. Un conflit entre l’université et l’administration générale des hospices civils à propos de la gestion des hôpitaux bloque les entreprises des gynécologues universitaires. La gynécologie reste de ce fait dans le giron des chirurgiens généraux tant dans les hôpitaux publics qu’à l’université. Gynécologues et obstétriciens réussissent cependant à manoeuvrer pour rapprocher institutionnellement leurs deux services dans les nouveaux hôpitaux universitaires construits à cette époque. Ce rapprochement spatial prépare le terrain de la réunion des deux disciplines au sein d’une même chaire après la Seconde Guerre mondiale. En conclusion, il ressort de cette étude que les leaders de la gynécologie bruxelloise ont promotionné la gynécologie en la présentant comme une discipline nécessaire à la protection de la maternité et de l’amélioration du sort des femmes pauvres. La gynécologie bruxelloise s’est donné pour vocation de protéger le sexe féminin des conséquences supposées néfastes de la société moderne et industrielle. Cette thèse a démontré que la gynécologie a été incapable de remplir ce rôle. Au contraire, c’est la structuration sociale et économique de la société belge qui a représenté une entrave considérable à une prise en charge préventive et conservatrice de la santé sexuelle féminine des plus pauvres en gynécologie. La réunion de la gynécologie et de l’obstétrique au sein d’un domaine commun a constitué l’étape ultime de la reconnaissance du rôle social de la gynécologie en tant que protecteur de la santé reproductive féminine. En se présentant comme les protecteurs des femmes, les gynécologues ont endossé un rôle de régulateur social de la sexualité féminine, en accord avec les attentes de genre de leur époque. En ce sens, le développement de la gynécologie à Bruxelles entre 1870 et 1935 est fondé sur une culture de la différence sociale des femmes. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Opposizioni: Il Memoriale Italiano ad Auschwitz, «Oppositions» e la nascita della Scuola di NY

Carboni Maestri, Gregorio 03 March 2015 (has links)
info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Para além de partidas e de chegadas : migração e imaginário entre o Brasil e a França, na contemporaneidade = Au delà des allers - retours : migration et imaginaire entre le Brésil et la France dans la contemporanéité

Alves Amorim, Marina 21 December 2010 (has links) (PDF)
L'objet de cette recherche de type historique est l'imaginaire contemporain des Français vis à vis du Brésil et des Brésiliens vis-à-vis de la France. Concevant l'imaginaire non pas comme l'opposé du réel mais comme l'une des deux facettes qui le compose, nous nous proposons de dévoiler l'imaginaire qui, aujourd'hui, relie le Brésil et la France, sans perdre de vue sa dimension historique. Le point de départ retenu est l'imaginaire même de Brésiliens et de Français tel qu'il se donne à voir à travers les entretiens d'histoire orale que nous avons réalisés. D'un côté, ont été interviewé quinze Français qui habitent ou qui ont habité au Brésil, six Français qui voyageaient ou qui avaient voyagé dans ce pays ainsi que six Français qui n'y avaient jamais mis les pieds ; de l'autre, dix-huit Brésiliens qui vivent ou qui ont vécu en France, quatre Brésiliens qui voyageaient ou avaient voyagé dans ce pays et six autres Brésiliens qui n'étaient jamais allés dans ce pays. A ces entretiens s'ajoutent ceux de cinq Franco-Brésiliens. Au moment de l'analyse des sources nous avons choisi de centrer notre recherche sur les témoignages des migrants, aussi bien de Français qui vivent ou qui ont vécu au Brésil que de Brésiliens qui vivent ou qui ont vécu en France. Et, en ce qui concerne les migrants temporaires, nous nous sommes particulièrement intéressés à ceux qui l'ont fait pour des raisons d'études. Notre fil conducteur était la recherche de réponses à cinq questions. Qu'est-ce qui conduisaient les Brésiliens à s'installer définitivement à Rennes (France) ? Et les Français à Belo Horizonte (Brésil) ? Pour quelles raisons les Brésiliens iraient étudier en France ? Et les Français au Brésil ? Qu'allaient montrer de l'imaginaire concernant le pays de destination les raisons qu'ont poussé ces sujets à migrer ? C'est entre les lignes de ce voyage vers l'autre que constitue la migration que nous avons tenté de saisir l'imaginaire sur cet " autre " du sujet qui migre.
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Le Brésil entre le mythe et l´idéal : la réception de l´œuvre de Gilberto Freyre en France dans l´après-guerre / Brazil between myth and the ideal : The reception of Gilberto Freyre’s works in postwar France

Barbosa da Silva Andrade, Cibele 08 December 2011 (has links)
Cette thèse a pour objectif l’étude de la réception de l’œuvre du sociologue brésilien Gilberto Freyre, en France, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale. Etant donné l’enthousiasme suscité par Freyre auprès de chercheurs comme Lucien Febvre, Fernand Braudel, Roger Bastide entre autres, nous avons cherché à mieux comprendre les raisons qui ont persuadé ces hommes de science de souligner l’importance de l’ouvrage Maîtres et Esclaves au regard de leurs propres débats.L’hypothèse que nous défendons dans cette étude est que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la réception de Freyre en France, n’a pas été liée, en premier lieu, au regard exotique sur le Brésil – bien que l’ouvrage y ait part – ni même à la contribution historiographique de Freyre en tant que précurseur supposé des innovations épistémologiques mises en œuvre par les historiens des Annales. Nous avons choisi de montrer qu’il n’est vraiment possible de comprendre l’acceptation de Gilberto Freyre en France que si nous prenons en considération les contingences historiques de la période concernée, grosse de facteurs d’ordre politico-idéologique, épistémologique et culturel, outre ceux à caractère institutionnel et personnel, comme, par exemple, le réseau de sociabilité construit par l’auteur auprès d’intellectuels de renom, ou sa présence à des forums internationaux, tels que l’UNESCO. En nous appuyant sur une documentation épistolaire, textuelle et iconographique, nous avons cherché à discerner, dans ses grandes lignes, la manière dont les idées de Freyre s’emboîtaient et interagissaient avec les différents horizons d’attente français des années 1950. / The objective of this thesis was to study the reception of the Brazilian sociologist Gilberto Freyre’s works in France after the Second World War. Going from the starting point of the enthusiasm of Freyre’s reception by experts like Lucien Febvre, Fernand Braudel and Roger Bastide, among others, we sought to attain better comprehension of the reasons that convinced these intellectuals to highlight the importance of the work Maîtres et Esclaves as a function of their own debates. What we advocate as a hypothesis in this thesis is that, contrary to what might be thought about Freyre’s reception in France, it was not primarily related to viewing Brazil as exotic (although the work made a contribution in this respect) or even to Freyre’s historiographic contribution as a supposed precursor of the epistemological innovations made by the historians of Annales. We have instead shown that it is only possible to comprehend Freyre’s acceptance in France by taking into consideration the historical contingencies of the period, full of factors of a political-ideological, epistemological, cultural and scientific nature, and those of institutional and personal nature, such as the study of the sociability network that Freyre constructed with prominent intellectuals within the French scene or his presence in international forums like UNESCO. Based on epistolary, textual and iconographic documentation, we have sought to identify, along general lines, the ways in which Freyre’s ideas fitted in with and interacted with different levels of expectations in France in the 1950s.
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Un réformisme islamique dans l'Algérie coloniale : oulémas ibadites et société du Mzab (c. 1880 - c.1970) / Islamic reformism in colonial Algeria : Ibadi scholars and Mizabi society (c. 1880 - c.1970)

Jomier, Augustin 02 July 2015 (has links)
Cette thèse explore la question du réformisme musulman dans un contexte colonial. Afin d’en embrasser toutes lesdimensions, culturelles, sociales et politiques, elle envisage le phénomène transnational du réformisme à une échellelocale, à partir de la région du Mzab, dans le Sud algérien, en se fondant sur des écrits en langue arabe des oulémasibadites et des sources coloniales en langue française.Entre les années 1920 et 1960, des oulémas ibadites du Mzab s’approprient le mot d’ordre de la réforme (iṣlāḥ) pour donner un sens aux profonds changements que connaît la région depuis les années 1880 et son passage sous souveraineté française. Par ce slogan de la réforme, ceux qui se nomment « réformistes » s’emparent du magistère religieux et le transforment. Ils redéfinissent l’« orthodoxie » ibadite et redessinent les contours de leur communauté.Envisager l’Algérie à partir de l’une de ses sociétés sahariennes offre aussi une alternative au cadre d’analyse colonial. Cette thèse montre que les espaces de référence et de circulation des acteurs se construisent entre plusieurs échelles qui vont du local, la vallée du Mzab, à l’ensemble du monde majoritairement arabophone et musulman.Cette histoire ne provient pas que de l’interaction avec le fait colonial. Elle résulte également de l’autonomie historique des acteurs algériens. / This thesis explores the issue of Islamic reformism in a colonial context. In order to grasp every dimension of this issue, on a cultural, social and political level, this research considers the transnational phenomenon of reformism at a local scale, from the Mzab region in Southern Algeria, through sources written in Arabic by Ibadi scholars (‘ulāma) and in French by the colonising powers.From the 1920s to the 1960s, Ibadi scholars in the Mzab took over the slogan of Reform (Iṣlāḥ) to make sense of the profound changes affecting the area since the 1880s and its passage under French sovereignty. Through this slogan of reform, those who call themselves “reformists” seize the religious authority and transform it. They redefine Ibadi "orthodoxy" and redraw the boundaries of their community. Studying Algeria through one of its Saharan societies also offers an alternative to the analytical frame of colonial studies. This thesis shows that the people/historical actors circulate and think in different scales, ranging from local, the Mzab valley, to the entire Arabic-speaking and Muslim world. This history doesnot come merely from the interaction with colonialism. It also results from the historical autonomy of the Algerian agents.
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"La féminité, un beau mot qui disparaît lentement". Réaménagement d'une norme en crise (Belgique-France, 1960-1980).

D'Hooghe, Vanessa 18 November 2015 (has links)
Cette recherche porte sur le réaménagement du modèle de féminité durant les deux décennies 1960 et 1970, en Belgique et en France. La féminité est alors déclarée en voie de disparition tout en étant omniprésente dans les débats de société. La question de la recherche est de savoir si le modèle est bouleversé ou réaménagé par des phénomènes « nouveaux » tels que le travail des femmes, la libération sexuelle ou encore le féminisme. La recherche se base sur des sources publiées, la télévision, la radio et les mémoires d’écoles sociales et d’université. La première partie est consacrée aux bases du modèle de féminité. Elle détermine ses caractéristiques au début des années 1960. Elle étudie ensuite comment le modèle est réaménagé face aux bouleversements du féminisme et se penche sur la reformulation des fondations scientifiques du modèle. Elle se termine sur l’observation des modèles de féminité belge et français face aux modèles venus d’ailleurs. La deuxième partie porte sur le réaménagement des différentes facettes traditionnelles de la féminité, à savoir les rôles de mère, de ménagère et d’épouse. Elle observe la façon dont ces facettes sont bouleversées ou non par deux facettes « émergentes », le travail et la sexualité, dont la nouveauté est questionnée au regard de l’histoire. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Africando ; Bilan 1988-2009 et projets 2010-2018. Vol. I Rapport pour l'habilitation à diriger des recherches

Cahen, Michel 23 November 2010 (has links) (PDF)
Ce rapport d'HDR a été conçu comme un « super-rapport d'activité » d'un chercheur aux deux tiers de sa carrière. Il reprend donc, et met en perspective, les grands thèmes de la recherche menée sur l'Afrique de colonisation portugaise au XXe siècle, en montrant en quoi il ne s'agit pas seulement d'une recherche « enracinée » (nécessaire et revendiquée) mais aussi d'une contribution généraliste au développement de la discipline historique, notamment autour des concepts de créolité, d'« État colonial » et d'« État sans nation », de « corps sociaux », d'ethnicité et de « nationisme », etc. La partie projet énonce non seulement les actions pour en finir avec les nombreux projets... en retard, mais propose aussi un programme international de recherche sur la colonialité, concept perçu comme bien meilleur que les approches postcoloniales afin d'exprimer l'hétérogénéité spatiale et sociale du monde, historiquement construite autour de formes non capitalistes de domination capitalistes à la périphérie. Il montre en quoi l'Afrique d'ancienne colonisation portugaise est très utile, du point de vue heuristique, pour étudier la colonialité
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La Crise constitutionnelle des Communautés européennes 1965-66 : origines, développement, conséquences / The Constitutional Crisis of the European Communities 1965-66 : origins, development and conséquences / Die konstitutionelle Krise der Europäischen Gemeinschaften 1965-66 : ursachen, Verlauf und Folgen

Bajon, Philip Robert 25 June 2010 (has links)
La crise de la chaise vide dans la Communauté Economique Européenne (CEE) a éclaté après un désaccord fondamental entre la Commission de la CEE, le gouvernement français et les gouvernements partenaires de la France sur le financement de la Politique Agricole Commune. Le président français Charles de Gaulle donnait l’ordre de boycotter le Conseil des Ministres de la CEE et ses groupes de travail. Dans sa fameuse conférence de presse du 9 septembre 1965, il aggravait la crise en demandant la révision du Traité de Rome pour supprimer le vote à la majorité au Conseil des Ministres et pour dégrader la Commission de la CEE. Les partenaires de la France, sous la direction de la République Fédérale d’Allemagne, s’opposaient à la politique française et invitaient la France pour participer à une conférence extraordinaire sur les questions politiques, qui s’est déroulée en Janvier 1966 au Luxembourg. Bien que le président de Gaulle n’ait pas pu faire prévaloir sa conception, la crise de la chaise vide a finalement abouti à un ralentissement de l’intégration politique de l’Europe occidentale. / The empty chair crisis in the European Economic Community (EEC) occurred after a serious disagreement between the EEC Commission, the French government and France’s EEC partners over the financing of the Common Agricultural Policy. French president Charles de Gaulle instructed his diplomats to boycott the EEC Council of Ministers and related institutions. He escalated the crisis in autumn 1965 by demanding the revision of the EEC Treaty to obtain a veto right in the EEC Council of Ministers and to limit the EEC Commission’s political ambitions. France’s partners, under German leadership, opposed the French politics and invited the French government to a crisis conference, which was eventually held in January 1966 in Luxembourg. Although president de Gaulle was unable to implement his political conception, the crisis of the empty chair had lasting effects on the development of political integration in Western Europe.
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La politique culturelle française du Brésil de 1945 à 1970 : institutions, acteurs, moyens et enjeux / French cultural policy in Brazil from 1945 to 1970 : actors, institutions, strategies and issues

Pereira, Marcio Rodrigues 04 June 2014 (has links)
C’est dans le contexte de l’accentuation des disputes entre les empires européens, qu'afin de préserver son empire et d’augmenter son pouvoir politique et économique dans le monde, la France inaugure sa politique culturelle internationale durant l’ultime quart du XIXe siècle. Toutefois, c’est surtout à partir de la dernière année de la Seconde Guerre mondiale que nous constatons une politique culturelle internationale plus pragmatique et une constante augmentation du budget, utilisé par le ministère des Affaires étrangères, pour le rayonnement de la culture française dans le monde. Au Brésil, entre 1945 et les années 1970, cet effort se traduit par la mise en place, par la diplomatie français sur place et au Quai d’Orsay, de stratégies visant à étendre la présence culturelle française sur tout le territoire national (avant la guerre les éléments culturels français sont, de façon disproportionnée, concentrés dans l’axe Rio de Janeiro - São Paulo) et à tous les groupes sociaux (avant 1945 la culture française ne touche pratiquement que l’élite brésilienne). / In the context of heightened disputes among European empires, France launches its international cultural policy during the last quarter of the 19th century to preserve its empire and increase its political and economic power in the world. However, it is from the last year of World War II that the French Ministry of Foreign Affairs uses a more pragmatic policy for international cultural affairs, which includes an increasing budget, to influence French culture in the world. At the Quai d’Orsay, and in Brazil, the French diplomatic effort between 1945 and the 1970s results in established strategies to extend the French cultural presence throughout the national territory and all social groups of Brazil. Before the war, French cultural elements are disproportionately concentrated in the axis Rio de Janeiro–São Paulo; before 1945, French culture influences mostly the Brazilian elite.

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