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Le "faire-semblant" en procès : examen et défense de la philosophie de Kendall L. Walton / The Trial of Make-Believe : Examining and Defending Kendall L. Walton's Philosophy

Schuppert, Guillaume 25 June 2019 (has links)
Les fictions posent problème en philosophie, que l'on soit porté sur les considérations ontologiques, épistémologiques, logiques ou esthétiques. Dans un livre important nommé Mimesis as Make-Believe (1990), Kendall Walton proposa une théorie de la représentation qui révolutionna notre compréhension des fictions. En résumé, elle met en avant la notion de fictionalité, ou vérité dans la fiction, qu'elle définit en termes de prescription imaginative. La présente étude porte sur la philosophie de Walton, sur la théorie de Mimesis, sur les critiques qu'elles ont reçues. La première partie est une présentation de la méthodologie philosophique de Walton et d'un de ses articles les plus influents, "Categories of Art" (1970). La seconde partie est un commentaire détaillé de Mimesis, construit sur une opposition entre la théorie de la représentation de Nelson Goodman (1968) et celle de notre philosophe. La troisième partie concerne les critiques reçues par la théorie. Une partie d'entre elles proviennent de philosophes qui admettent les principes fondamentaux de sa théorie : ce sont les critiques intentionnalistes de Gregory Currie (1990), Peter Lamarque et Stein Olsen (1994), ou encore Jerrold Levinson (1993). Je défends que ces critiques sont inopérantes. Une autre partie d'entre elles proviennent de philosophes qui cherchent à miner ces principes fondamentaux : ce sont les critiques de Stacie Friend (2008), Derek Matravers (2014), voire de Walton (2015) lui-même. Je défends que, bien comprises, ces critiques ne sont pas décisives, mais qu'elles sont importantes. Elles devraient nous orienter vers une meilleure compréhension des aspects sémiotiques de la fictionalité. / The ordinary concept of fiction raises ontological, epistemological, logical and aesthetical questions. Kendall Walton's Mimesis as Make-Believe (1990) introduced a groundbreaking theory on fiction and representation. According to his main claim, the practice of appreciating representational works of art shares significant similarities with the practice of playing games of make-believe. According to Walton, both activities rely on the concept of fictionality, the fact of being true in the fiction, which is understood in terms of prescriptions to imagine. My dissertation consists of an introduction to Walton's philosophy, a commentary of Mimesis' theory of make-believe and a defense against their critics. The first part provides a presentation of Walton's philosophical methodology and discusses one of his most famous articles, "Categories of Art" (1970). The second part provides a detailled commentary of Mimesis, based on a confrontation between Nelson Goodman's theory of representation and Walton's one. The third part is dedicated to analyse the criticisms that are encountered by the theory. A first set of criticisms comes from philosophers admitting the fundamental principles of the theory : those are Gregory Currie (1990), Peter Lamarque and Stein Olsen (1994), or Jerrold Levinson (1993). I argue that those objections are groundless. Another set of criticisms comes from philosophers attempting to undermine the fundamental principles of the theory : those are Stacie Friend (2008), Derek Matravers (2014), or even Walton himself (2015). According to me, those objections are on the right tracks if correctly understood, but fall short from being decisive. Nevertheless, I argue they should lead us to develop a research on the semiotic aspects of fictionality.
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Restitution de la poésie ˸ la portée des écrits théoriques dans l'œuvre de Gerard Manley Hopkins / The Restitution of Poetry ˸ the Scope of the Theoretical Writings in the Works of Gerard Manley Hopkins

Draper, Michèle 10 December 2018 (has links)
L’introduction rappelle l’importance et l’intérêt des proses des Journals, des Oxford Essays and Notes, et des écrits dévotionnels, qui doivent être lus en continuité avec la poésie. Le chapitre I se consacre à la restitution des phénomènes naturels et perceptifs chez Hopkins, à la description et à l’analyse des termes d’inscape et d’instress dans les Journals, à la pratique de la prose descriptive chez Hopkins. Le chapitre II examine l’héraclitéisme de Hopkins dans le poème That Nature is a Heraclitean Fire and of the Comfort of the Resurrection. La résurrection est l’autre nom de la restitution (ou apocatastasis) qui donne la première explication de notre titre. Nous y observons le traitement de la description dynamique de la nature, en liaison avec les Journals, et l’ensemble des essais théoriques des années 1863-68, puis leur résonance sur la vingtaine d’années d’activité du poète. Le chapitre III se consacre à l’examen de l’essai « Parmenides » de 1868 qui permet de comprendre l’origine des termes essentiels d’instress et d’inscape dans la traduction commentée du Poème de Parménide, et l’emploi ultérieur de ces termes dans les définitions de la poésie. Le chapitre IV examine la définition de la poésie selon Hopkins, la constitution dialectique de la poésie, en fonction d’un triple trajet, confrontant les Essais d’Oxford, les poèmes et la tradition philosophique. On y relie de manière croisée l’interprétation de la dialectique de Platon, le réalisme d’Aristote à la question de l’imagination, de la fantaisie et de la voix. Ces éléments permettent l'analyse des liens entre langage poétique, vérité et réalité. Le chapitre V se consacre à l’analyse de la place de l’homme singulier dans cette pensée, aux définitions de la poésie, en confrontant les premiers essais d’esthétique aux usages plus tardifs des théologies hypostatiques et eucharistiques ainsi qu’à l’écriture des poèmes. La lecture de Duns Scot conduit à examiner les notions de pitch et de sake, considérées comme autant d’étapes pour parvenir à une définition poétique de l’homme. Le chapitre VI se consacre au développement de la notion d’imagination rythmique et à l’analyse du rythme bondissant, la clef de voûte de la pensée et de la pratique de Hopkins, par un examen des poèmes, des liens avec les poétiques de Wordsworth et de Coleridge, la métaphysique, la pensée du théâtre, la tradition pindarique. La conclusion tente de montrer qu’avec Hölderlin, et Coleridge, Hopkins est une des figures majeures de la pensée de la poésie, ce qui explique l’influence de ses écrits sur la poésie et la poétique du XXe siècle. / Hopkins’ Oxford Essays and Notes as well as his prose writings are of particular relevance for the understanding of his work at large. Chapter I analyzes Hopkins’ Journals and the restitution of natural phenomena and sensations, as well as the use of inscape and instress in descriptive contexts. Chapter II analyzes Hopkins’ Heracliteanism in the poem That Nature is a Heraclitean Fire and of the Comfort of the Resurrection. Resurrection is a synonym for restitution (or apocatastasis in Greek, explaining our choice of the title). We concentrate on the dynamic description of nature in the Journals and the resonance of the Oxford Essays over the twenty years of Hopkins’ activity as a writer and poet. The third chapter is devoted to the 1868 essay « Parmenides », in which we trace the origins of the key-terms of inscape and instress as translations from the Greek of Parmenides’ Poem. Chaper IV examines the import of these notions in Hopkins’ definitions of poetry, the constitutive dialectics of poetry by analyzing the following topics in the Oxford Essays : poetry, its relation to philosophy, to Plato’s dialectics, to Aristotle’s realism and ethics, the definition of voice, imagination and fancy, as well as the analysis of the links between poetical language, truth and reality. Chapter V concentrates on the analysis of man’s singularity by confronting Hopkins’ early aesthetical theories and his more mature uses of hypostatical and eucharistic theologies, in the light of Duns Scotus’s influence. The relation of poetry, theology and anthropology leads us to examine the key notions of pitch and sake in Hopkins’ poetic definition of man. Chapter VI is devoted to the analysis of Hopkins’ rhythmical imagination and sprung rhythm, the keystone of his thought and practice, in relation to his interpretation of Wordsworthian and Coleridgean aesthetics, metaphysics, dramatic theory, poetics and the Pindaric tradition. To conclude, we focus on the importance of Hopkins, as one of the greatest representatives of poetic thought in the XIXth Century along with Coleridge and Hölderlin, hence his influence in XXth century poetry and poetics.
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Effects of imagery use in basketball free throw shooting

Cannon, Jamaal Edward 01 January 2008 (has links)
This project examines imagery use and its effect on basketball free throw shooting. It analyzes the literature on imagery and free throw shooting, in order to understand the actual effects that imagery has when used with free throwing shooting.
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« Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire...» Écriture philosophique et transformation politique en France, 1750-1780 / Discursive practices and representations of politics : writing, transformation of man and modification of the public sphere in political philosophy in France between 1750 and 1790.

Revel, Ariane 07 December 2017 (has links)
Quelle est l’utilité du philosophe en politique ? L’objet du présent travail est d’interroger la manière dont cette question a pu être posée et la façon dont on a pu y répondre, en France, dans les années qui vont du milieu du XVIIIe siècle jusqu’à 1780 environ. Dans un contexte qui se caractérise à la fois par l’omniprésence du discours philosophique et par son absence d’autonomie, on se propose de cerner la façon dont sont identifiés les effets possibles des écrits politiques des philosophes. Deux problèmes se posent alors. D’une part, il s’agit de déterminer à quelles conditions le discours philosophique sur la politique est jugé utile, et quel type de prise il doit assurer sur son objet pour être évalué comme tel. D’autre part, la question des effets produits par le texte doit nous inviter à considérer la manière dont le rapport entre le philosophe et ses lecteurs s’établit à travers le texte : comment se fait la communication des idées, et quelles sont ses conséquences pratiques ? Quels liens faut-il établir entre connaissance et action ?Notre enquête a procédé en deux approches successives. Dans un premier temps, nous avons cherché à repérer les termes dans lesquels dont on pose, dans cette seconde moitié du XVIIIe siècle, la question des effets des ouvrages politiques écrits par des philosophes. Ce travail nous a permis notamment de mettre en évidence le fait que l’utilité d’un écrit est envisagé dans une double dimension : dans la mesure où il est susceptible d’affecter le monde mais aussi dans la mesure où il est susceptible de contribuer au progrès de la connaissance et d’alimenter un débat intellectuel. Dans un cas comme dans l’autre, la forme et le style de l’ouvrage sont considérés comme centraux pour assurer son effet auprès du lecteur et le faire, à son tour, penser. Dans un second temps, nous nous sommes intéressé à quelques exemples d’un genre particulier : les textes de conseil de Rousseau et de Diderot à propos de la Corse, de la Pologne et de la Russie nous ont permis d’analyser la manière dont le philosophe définit son rôle par rapport au législateur, mais aussi dont il s’essaie à élaborer un langage qui tout à la fois lui permette de saisir son objet dans sa singularité et de se faire entendre auprès de son lecteur. Nous avons vu à travers ces deux approches se dessiner une sphère propre de la parole du philosophe en politique. À distance de l’action, le philosophe est l’homme de la vérité ; la contestation progressive de la référence au philosophe-législateur laisse la place à un usage critique de la connaissance. La fécondité politique de la parole philosophique apparaît alors non dans sa capacité à instituer mais à faire imaginer d’autres institutions possibles. / What is the purpose of the philosopher in politics? We examine the way in which this question has been posed and the way in which it was answered in France in the years from the mid-18th century to about 1780. For a context characterized both by the omnipresence of philosophical discourse and its lack of autonomy, we put forward our understanding of the way the possible effects of the political writings of philosophers are identified. Two problems then arise. On the one hand, there is the question of determining under what condition philosophical discourse on politics is deemed useful, and what type of hold it must have on its object to be evaluated as such. On the other hand, the question of the effects produced by the text should invite us to consider how the relationship between the philosopher and his readers is established through the text: how are the ideas communicated, and what are the direct consequences? What is the relationship between knowledge and action?Our investigation has taken two subsequent approaches. First, we sought to identify the terms in which the question of the effects of political works written by philosophers was raised in the second half of the eighteenth century. This has enabled us to highlight the fact that the usefulness of writing is envisaged in two dimensions: insofar as it is likely to affect the world but also insofar as it is likely to contribute to the progress of knowledge and to fuel an intellectual debate. In either case, the form and style of the work are considered central to ensure its effect on the reader and encourage him to think. In a second phase, we sought out examples of a particular genre: Rousseau and Diderot's writing on Corsica, Poland and Russia allowed us to analyze how the counseling philosopher defines his role in relation to the legislator but also attempts to elaborate a language which at the same time allows him to grasp his object in its singularity and to make himself heard by his reader. These two approaches have shown us a distinct sphere of the philosopher's word in politics. While keeping his distance from action, the philosopher is the man of truth; the gradual contestation of the reference to the philosopher as legislator leaves room for a critical use of knowledge. The political fecundity of the philosophical word then appears not in its capacity to institute but rather to facilitate imagining other possible institutions.
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Le temps du désir : ontologies de l'imaginaire et de l'affectivité chez Sartre, Merleau- Ponty et Grimaldi / The temporality of desire : ontologies of the imaginary and affectivity in the philosophies of Sartre, Merleau-Ponty and Grimaldi

Lapierre, Christopher 06 December 2013 (has links)
Le présent travail vise à confronter les ontologies de l’imaginaire de Sartre, Merleau-Ponty et Grimaldi. Empruntant la voie d’une critique du bergsonisme, chacune de ces philosophies s’élabore en accordant une valeur ontologique au négatif et en reconsidérant la signification de la temporalité. La réflexion sur le statut de l’image, et plus avant, sur les relations entre réel et imaginaire, présent et passé, conscient et inconscient, laisse émerger un sens original de la négativité. Merleau-Ponty et Grimaldi opposent ainsi à la dialectique de l’être et du néant l’idée d’une négativité qui pénètre l’être de part en part, le premier ouvrant la voie d’une alternative phénoménologique, le second lui préférant une alternative métaphysique. Ils prétendent par là, mieux que Sartre, rendre raison de la passivité de la subjectivité, de ses attaches dans l’être, source vive du mensonge à soi-même. Les limites de l’ontologie sartrienne trouvent leur origine dans une certaine idée de la conscience qui verrouille d’emblée les relations entre imagination et affectivité. C’est au contraire le libre jeu de cet axe qui rend possible le débordement de l’horizon de visibilité de la subjectivité en direction d’un certain invisible. La jonction concrète de l’imagination et de l’affectivité se déploie alors aux parages de la notion de désir, qui donne son sens rigoureux à la négativité dépistée initialement : à la différence de Sartre, Merleau-Ponty et Grimaldi pensent le caractère médiatisant de l’être compris comme désir et théorisent un décentrement radical de la subjectivité qui culmine pour l’un dans une pensée de l’intercorporéité, pour l’autre dans une éthique du don de soi. / This study aims at confronting the ontologies of the imaginary of Sartre, Merleau-Ponty and Grimaldi. Following the path of a critical assessment of Bergsonism, each of these philosophies develops by granting ontological value to the negative, and through a reconsideration of the meaning of temporality. A new approach of negativity emerges from the reflection on the status of the image and further, upon the relationships between real and imaginary, past and present, conscious and subconscious. Merleau-Ponty and Grimaldi thus reject dialectics of being and nothingness in favour of the idea of a negativity thoroughly penetrating being itself; the first one opening the way for a phenomenological alternative, and the second favouring a metaphysical alternative. They thereby claim to account, better than Sartre does, for the passivity of subjectivity, its rootedness in being–the living source of self-deceiving.The limitations of Sartrean ontology on the subject derive from a specific view of consciousness which locks off the relation between imagination and affectivity. On the contrary, the free play of this axis allows for the overflowing of the horizon of visibility of subjectivity toward a certain invisible. The concrete junction of imagination and affectivity then spreads out into the region of the notion of desire, which gives its determinate meaning to the negativity detected in the beginning. Unlike Sartre, Merleau-Ponty and Grimaldi study the mediatizing character of being understood as desire, and they theorize about a decentring of subjectivity culminating for Merleau-Ponty in a thought of intercorporeity and for Grimaldi in an ethics of self-sacrifice.
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Vers une poïétique de soi ou les enjeux d'une nouvelle interprétation de l'être : les possibilités et les limites du renouvellement de la Métaphysique de Kant à Bachelard / Towards a poïetic of are or the stakes of a new interpretation of the being : the possibilities and the limits of the renewal of the Metaphysics from Kant to Bachelard

Aiello, Christine 15 December 2012 (has links)
L’être demeure encore et toujours aujourd’hui un objet extrêmement mystérieux et polémique pour les philosophes comme pour l’individu que nous sommes. Face à la réapparition perpétuelle de cet objet sous la forme d’une interrogation fondamentale, la question est celle de savoir si nous sommes face à un problème insoluble pour la raison ou bien confrontés à un problème méthodologique qu’il convient de relever. Au-delà d’une nouvelle tentative de destruction de la Métaphysique sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions chez les postmodernes, nous devons tenter de réfléchir aujourd’hui sur la véritable positivité du questionnement de l’être. Allant de Kant à Bachelard nous voyons alors s’ouvrir progressivement au cours de l’histoire le chemin d’une autre pratique qui peut se définir ici comme une poïétique de soi. / The “being” remains still and always today an extremely mysterious and polemic object for the philosophers as for the individual who we are. Face to the perpetual reappearance of this object in the form of a fundamental interrogation, the question is to know if we are confronted to an insoluble problem for the reason or if it is a methodological problem which it is advisable to raise. Beyond of a new attempt at destruction of Metaphysics in all its forms and its dimensions by the postmoderns, we must try to reflect today on the true positivity of the questioning of the “being”. From Kant to Bachelard, we are seeing a gradual opening during the history through the way of another practice which can be defined in that case as a self poïetic.
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Le cinéphile à la découverte de sa nostalgie : une circumambulation sous le signe de Wong Kar Wai / A cinephile approaching his nostalgia : a circumambulation under the sign of Wong Kar Wai

Tsai, Wen-Sheng 04 July 2018 (has links)
Comment faire un travail scientifique si le chercheur est déjà trop obsédé par son objet d’étude et si, d’ailleurs, ce dernier n’est pas seulement un objet réifié mais doté d’une certaine réalité de l’âme ? La distance délicate entre le subjectif et l’objectif est ainsi l’enjeu principal de cette thèse, une recherche dont le chercheur est un cinéphage devenu cinéphile, qui est hanté par sa passion pour son objet bien vivant qu’est le cinéma de Wong Kar Wai mais qui a envie de vivre symboliquement cette passion. Il s’agit donc de l’équation personnelle d’après C. G. Jung et de cette distance ironique selon Antoine de Baecque. Vis-à-vis d’une telle difficulté méthodologique qui est en fait une occasion très généreuse, une approche empirique et une attitude religieuse se proposent. D’où le chercheur-cinéphile se lance dans un itinéraire homérique, à la recherche de son mythe du cinéma total qui n’est rien d’autre que son archétype du cinéma dont le symbole vivant se veut exactement Wong Kar Wai. Cette recherche devient, au fur et à mesure, une découverte, vu que la nostalgie n’est pas ailleurs, mais chez soi. Dans une telle circumambulation sous la forme d’une mise en abîme, le rapprochement entre une histoire du cinéma et une Histoire du cinéma n’est qu’inéluctable. Re-contextualisés sont les souvenirs personnels du chercheur du cinéaste hongkongais et plusieurs protagonistes rencontrés dans sa cinéphilie (Bresson, King Hu, Langlois, Bazin, Tarkovski, la bande de Truffaut, Dumont, etc.) sur la route et envisageable est une filiation toujours en devenir entre ce qui arrive avant et ce qui vient après. Que ces pages soient une scène de la création-critique et que la fonction cinéphile se manifeste à travers elle. / How to conduct a scientific work if the researcher is himself already incurably obsessed by his study material? This question fits in quite well for the present case, since the PhD student is an inveterate lover of Wong Kar Wai’s cinema. In other words, the situation is that of a cinephage-turned-cinephile — extremely conditioned by a living work inescapably defined by an amorous aura — who is trying to find a way out, in a relatively rational way, that is to say, symbolically, to deal with this entanglement as mise en abyme. Two methodological as well as deontological perspectives are thus drawn on, “the personal equation” adapted by C. G. Jung and “the ironic distance” coined by Antoine de Baecque. Hopefully, the writing of this dissertation could be regarded as a circumambulation whose goal is nothing more than its very process which is a nostalgic yearning for the cinema archetype, or, in terms of André Bazin’s idea(l): the myth of total cinema.
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Le discours de la méthode selon G. K. Chesterton : l'itinéraire d'une pensée / The discourse on the method according to G. K. Chesterton : a mind’s journey

Ardoin, Myriam 02 December 2017 (has links)
Partant du constat que le monde dans lequel nous vivons requiert, pour le comprendre, l’élaboration d’une pensée critique efficace, cette thèse analyse, par le biais du mode littéraire du récit de détection, l’itinéraire de la pensée de Chesterton comme méthode de raisonnement et ensemble de stratégies intellectuelles. De la même manière que Descartes proposait d’exposer sa méthode « pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences » (Discours de la méthode), nous exposons ici les mécanismes d’une manière de penser originale. En convoquant son imagination et sa « philosophie des contes de fées », Chesterton redécouvre ce qui lui était familier, voit au-delà des apparences et échappe à la folie, qu’il redéfinit comme la conséquence de l’isolement de la raison pure. Sa pensée visuelle, progressant par métaphores, analogies et paradoxes, est une pensée visionnaire, capable de renverser les perspectives pour mieux voir le monde et en saisir le sens. La pensée chestertonienne, fuyant toute forme d’isolement et de solipsisme, se construit sur différents modes dialogiques : Chesterton pense toujours avec ou contre d’autres sujets pensants, d’autres formes de pensée, et invite son lecteur à le suivre dans ce cheminement intellectuel. / As Critical thinking appears more and more vital to understand the world we live in, this study resorts to detective fiction considered in its literariness to analyse the itinerary of Chesterton’s mind, both as a method of reasoning and a set of intellectual strategies. In the same way as Descartes set out his method “of rightly conducting one’s reason and of seeking truth in the sciences” (The Discourse on the Method), we intend to show the mechanisms underlying an original way of thinking. By summoning his imagination and his “ethics of elfland”, Chesterton rediscovers the things he was familiar with, sees beyond appearances, and avoids madness, which he redefines as the consequence of the isolation of pure reason. His visual mind, which progresses by way of metaphors, analogies and paradoxes, is a visionary mind that can reverse perspectives in order to see the world better and grasp its meaning. By keeping away from any form of isolation or solipsism, the Chestertonian way of thinking operates according to different dialogic modes – Chesterton always thinks with or against other thinking subjects or other forms of thinking, and invites his reader to follow him on this intellectual path.
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L'extravagance : enjeux critiques des représentations d'une notion dans le théâtre et le roman du XVIIe siècle (1623-1666) / Extravagance : Critical Stakes of a Notion's Representations in Theater and Novel in French Seventeenth-Century (1623-1666).

Poulet, Françoise 24 November 2012 (has links)
L'objectif de nos recherches consiste à définir la notion d'extravagance en l'inscrivant dans le contexte qui en voit l'essor littéraire, de l'année 1623 (avec L'Histoire comique de Francion de Sorel) à 1666 (avec Le Misanthrope de Molière et Le Roman bourgeois de Furetière) ; il s'agit de montrer comment cette notion rend compte des enjeux socioculturels, littéraires et esthétiques du premier XVIIe siècle. Nos travaux s'inscrivent dans une perspective pluridisciplinaire : l'extravagance convoque à la fois le domaine de la médecine, l'histoire des traitements et de l'enfermement du fou, la question philosophique des rapports réversibles entre folie et sagesse, domaines que nous étudions en miroir des représentations littéraires de la déraison. Le trouble qui atteint l'extravagant perturbe son imagination en n'altérant que faiblement son entendement. Un savoir mal maîtrisé et des lectures nocives, qui sont souvent des romans, sont la cause de son délire : contrairement à l'idiot, son esprit n'est pas vide, mais interprète de manière erronée ce qu'il perçoit du monde. Ce trouble de l'esprit l'amène également à s'écarter du comportement prescrit dans l'espace social. Face au modèle de l'honnête homme, défini par les traités de civilité, l'extravagant est incapable de respecter les codes de la bienséance et de la politesse. Cette lecture nous permet de proposer une interprétation renouvelée des types comiques que l'on trouve dans les comédies et les histoires comiques des années 1620-1660, tels le capitan-matamore, le pédant, le provincial, etc... / The purpose of our research is to define extravagance by looking at this notion in context when it experienced its first literary successes, that is from 1623 (with L'Histoire comique de Francion by Sorel) to 1666 (Le Misanthrope by Molière and Le Roman bourgeois by Furetière). We therefore aim at showing how it illustrated sociocultural, literary and esthetical issues in the early seventeenth century. Our research is carried along pluridisciplinary lines: extravagance deals at the same time with medicine, the history of cures and the imprisonment of the insane and the philosophical question of reversible links between madness and wisdom, and this is why I am studying these fields while analysing literary representations of madness. The extravagant's disorder disturbs his imagination without really impairing his understanding. Uncontrolled knowledge and noxious readings, which are often novels, are responsible for his madness. Unlike the fool, his mind is not empty, but it blurs the way in which he perceives the world. Such mental confusion also makes him move away from accepted social behaviours. As opposed to the model of the honest man as defined by treatises of courtesy, the extravagant man cannot abide by proprieties and polite codes. This perspective leads me to formulate a new interpretation of the comic characters we can find in comedies and comic novels from the 1620-1660 era, such as the braggart, the pedant, the countryman, and so on...
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L'imaginisation du réel: pour une politique des imaginaires singuliers :le combat du bien et la vengeance possible illustrés par la mythologie de saint Georges et le cinéma de Quentin Tarantino

Miller, Richard 14 January 2011 (has links)
Un corps humain n’est pas le réceptacle passif d’impressions. Il n’est condamné à aucun « réel » qui s’imposerait à lui. Tout au contraire crée-t-il, continûment et spontanément, des images singulières de la réalité. Cette faculté d’imaginisation est le sujet de la présente thèse, ainsi que la conséquence qui s’ensuit, pour chaque individu, de ne pouvoir que croire en une réalité toujours déjà imaginisée. L’imaginisation sera envisagée selon une double visée :en tant que faculté (laquelle produit des effets concrets, historisants), et en tant que qualité originelle de l’être humain.<p>Poser que l’imaginisation est la qualité qui définit l’appartenance à l’humanité induit entre autres que la raison est renvoyée à un statut second :elle est un choix possible à l’intérieur d’une création incessante d’images-réalités, par où se constitue singulièrement une fiction enveloppante de la vie. Notre objectif n’est pas de déprécier le choix en faveur de la raison en indiquant qu’il serait, à tout coup, contraint et réducteur. Mais ne plus être en mesure – parce que l’être humain est d’emblée appréhendé en tant qu’être de raison (ens rationis) – de penser que la raison requiert un choix et qu’elle ne « va » pas de soi, c’est se couper de tout accès à la question :« Qu’est-ce que l’homme ?».<p>Nous voulons considérer l’être humain en tant qu’il imaginise le réel en y adjoignant une part fictive qui, à la fois, précède, intègre et outrepasse la « simple » raison. Fiction enveloppante forcément ignorée par le rationalisme positiviste, alors qu’elle est attachée de façon indissoluble à la vie de chacune et de chacun ;tous étant les acteurs individuels d’une histoire personnelle et collective.<p>Avant d’être un être de raison, l’homme est un être vivant qui imaginise singulièrement les choses, les situations, les évènements, ses semblables… Il en résulte une complexité telle qu’aucun échange, aucune relation, aucune cohabitation, ne peuvent à priori être déterminés rationnellement. Dès lors, si les présentes recherches ne portent pas directement sur le politique, celui-ci en constitue l’horizon, voire la finalité ultime. L’expérience nous apprend en effet que pour qu’une philosophie politique puisse être politiquement pertinente et utile, il faut qu’elle soit fondée non pas sur ce que l’on voudrait que les hommes soient, mais sur ce qu’ils sont. Non pas sur les hommes rationnels que la théorie souhaiterait qu’ils fussent, mais sur des êtres ayant un corps fait de mémoire, de peurs et de rêves. <p>En ce sens, nous partageons le questionnement quant à la nécessité d’une approche qui prendrait en compte « la totalité des dimensions de la vie humaine, le mythe comme la raison, le religieux comme le juridique, non pour les confondre, mais pour les articuler ensemble » .Notre plaidoyer est double, mais non contradictoire :il s’agit de penser une plus grande complexification du politique que celle définie par la raison identitaire – héritée de l’ère moderne et des Lumières – et qui est factuellement dépassée par le monde/mondialisé qui constitue désormais le territoire de toute politique. Cela n’est possible qu’en affrontant le fait que les hommes ne sont pas que raison, mais sont avant tout des imaginaires singuliers. Fonder, en ce sens, une politique requiert préalablement la définition de ce que l’on entend par imaginaires singuliers, et impose d’en repérer les modes d’agir, non plus seulement au niveau de l’histoire, ni même d’une histoire culturelle, mais d’une génésie culturelle :tel est l’objectif des recherches que l’on va lire. Celles-ci sont illustrées principalement par deux exemples paradigmatiques :la mythologie chrétienne, et le cinéma en tant qu’art de l’univers mytho-technique.<p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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