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Mémoire et oubli de Baudelaire dans l'oeuvre de Proust / Baudelaire : Remembered and Forgotten in Proust

Vernet, Matthieu 23 November 2013 (has links)
Proust est un lecteur régulier et exigeant de Baudelaire, auquel il consacre des pages critiques qui ont compté dans la réception du poète au cours du XXe siècle. Toutefois, les liens qui unissent les deux auteurs sont loin de se réduire à cette dimension métatextuelle et permettent d’interroger plus avant la notion même d’intertextualité. La principale difficulté dans l’identification de la présence de Baudelaire tient à son côté diffus qui s’inscrit dans les linéaments de l’écriture. Loin d’être explicites, les renvois à l’œuvre du poète se font au mieux sur le mode de l’allusion, sinon au gré d’un filtrage intertextuel et culturel qui gomme presque totalement les traces de ce souvenir. Nous proposons de revenir à une définition de l’intertextualité entendue dans un sens large, associant l’étude du texte à l’histoire et à l’anthropologie culturelles, soulignant ainsi que l’écriture est autant mémoire qu’oubli, et, partant, que la mémoire du lecteur n’est pas moins ambivalente. Atteindre le Baudelaire de Proust suppose ainsi de comprendre quelle idée le romancier se faisait du poète, mais aussi par quelles médiations l’œuvre de Baudelaire, passée au filtre des sensations de Proust, de son histoire, de son époque s’est imprimée dans la Recherche. En d’autres termes, il convient tout à la fois d’établir la sociologie d’une lecture et celle d’un lecteur.Apparaissent ainsi deux Baudelaire : l’un est explicite et rapidement usée par la conversation et l’autre innerve la Recherche. On voit qu’un Baudelaire chasse l’autre, et que les réseaux intertextuels ne peuvent être que souterrains. L’œuvre de Baudelaire chez Proust est ainsi lue au prisme de la mémoire et de l’oubli. / A voracious and meticulous reader of Baudelaire, Proust’s non-fiction writing pays substantial attention to the poet, in criticism which would influence the reception of Baudelaire’s work throughout the twentieth century.However, the imbrication of these two writers extends far beyond the issue of metatextuality. Rather, by highlighting the pervasive presence of Baudelaire in Proust’s oeuvre, the object of scrutiny becomes the very notion of intertextuality itself. The challenge of identifying Baudelairean references in the Recherche arises from their diffusion. Seldom explicit, Proust’s allusions to the poet’s work are subtle, if not near camouflaged by the cultural and intertextual filters. This thesis argues for a return to intertextual analysis in the broadest sense of the term, namely a study that devotes attention to the text’s historical and cultural-anthropological facets. In so doing, the thesis underlines how the act of writing involves memory as much as forgetfulness, and that the reader’s memory is as ambivalent as the author’s. But also, and more importantly, my thesis undertakes to demonstrate the ways in which Baudelaire’s poetry is transformed through the Proustian prism: that is, the narrative and mood of the Recherche, being written in a particular period, with a particular aesthetic sensibility. The social conditions of a reading, and the social determinism of a reader, are placed here in parallel. There are thus two Baudelaire in the Recherche. One is referenced explicitly in banal exchanges; the other is referenced implicitly a Baudelaire diffuse who vitalises the Recherche. And so, each Baudelaire chases the other, creating intertextual networks.
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Un aspect du renouveau de la chanson polyphonique française entre 1908 et 1936 : l’émergence d’un nouveau modèle vocal / An aspect of the revival of the French polyphonic song between 1908 and 1936 : the rise of a new vocal model

Cafafa, Marielle 30 November 2013 (has links)
À travers une étude sur le renouveau de la chanson polyphonique française au début du XXe siècle, cette thèse tente de mettre en évidence l’émergence d’un nouveau modèle vocal, lui-même influencé par des styles d’écriture d’époques différentes (musique médiévale, Bach, Bizet, Wagner, etc.). Le corpus analysé comprend les cycles de chansons de Debussy (1908), Ravel, Poulenc (1936) mais aussi ceux de René de Castéra, Albert Doyen, Paul Ladmirault, Jean Langlais ou encore Jacques Pillois, composés sur des poèmes anciens (Charles d’Orléans, Clément Marot, Jean-Antoine de Baïf) ou modernes (Guillaume Apollinaire, Paul Éluard, Paul Fort), précisément à une époque où les chansons de la Renaissance et les chants traditionnels populaires arrangés pour chœur connaissent un immense succès. Ainsi, cette étude se propose-t-elle successivement de s’intéresser aux principales caractéristiques de ce modèle vocal, aux facteurs puis aux enjeux de l’émergence de ce modèle. Ce travail permettra de souligner les points communs entre les cycles intitulés chansons et d’autres pièces composées à la même époque par Darius Milhaud, Jacques Chailley, Angèle Ravizé et bien autres et de déterminer les spécificités de ce répertoire moderne par rapport aux polyphonies profanes de la Renaissance ou même par rapport à des œuvres orphéoniques. / Through a study on the revival of the French polyphonic song at the beginning of the XXth century, this thesis attempts to highlight the rise a new vocal model, influenced by several compositions from différent periods (medieval music, Bach, Bizet, Wagner, etc.). This study is about songs cycles of Debussy (1908), Ravel, Poulenc (1936) but also those of René de Castera, Albert Doyen, Paul Ladmirault, Jean Langlais or Jacques Pillois, composed on ancient (Charles d'Orléans, Clement Marot, Jean-Antoine de Baïf) or modern poems (Guillaume Apollinaire, Paul Eluard, Paul Fort), exactly in a time when the songs of the Renaissance and the traditional folk songs arranged for choir were hugely successful. This study successively focuses on the main features of this vocal model, on the factors and the issues of the rise of this model. This work emphasizes the similarities between the song cycles and pieces composed by Darius Milhaud, Jacques Chailley, Angèle Ravizé and many others, and determines the specifics of this modern repertoire compared to the Renaissance partsongs or even compared to orpheonic works.
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La critique littéraire d’Alfred Jarry à La Revue blanche : édition critique et commentée / The litterary criticism of Alfred Jarry in La Revue blanche : Critical and commented edition

Gosztola, Matthieu 12 October 2012 (has links)
Jarry semble avoir totalement abandonné les complications stylistiques qui caractérisaient ses premiers textes lorsqu’il fait œuvre de critique littéraire à la Revue blanche. En réalité, l’auteur de Messaline continue, mais de façon extrêmement sous-jacente, à pratiquer une forme d’obscurité, elle paradoxale, dans le sens où elle est inapparente, et qui se traduit par le développement constant d’une esthétique du raccourci et par un apparent retrait de sa présence de critique jusque dans l’acte même du compte rendu, Jarry donnant toute sa place au texte commente, en taisant cette façon qu’il a, incessamment, de le citer. Ainsi, ce travail est conduit d’une part par notre souci de faire affleurer la façon dont se fait jour l’esthétique du raccourci (Jarry procède par synthèses incessantes qui, à force d’affirmation, en deviennent soit obscures soit insaisissables) au sein de ces textes apparemment alimentaires que sont les critiques littéraires de Jarry, l’auteur du Surmâle présentant de véritables concrétions de sens, en lien avec la notion d’érudition, dans des domaines extrêmement divers. D’autre part, notre travail vise à montrer comment se fait jour chez Jarry le détournement de l’usage habituel de la citation, qui porte en creux une critique corrosive du statut de critique, l’auteur de la chandelle verte devenant un critique qui ne s’exprime le plus souvent que suivant l’absence totale de propos critique – puisque lorsqu’il s’agit d’énoncer des « jugements », c’est en fait pour continuer de tisser une filiation avec une communauté d’auteurs desquels il se sent proche et ainsi, principalement, avec le lieu du Mercure de France. / Jarry seems to have completely abandoned the learned syntaxic and lexical complications which characterized his first texts when he worked as a literary critic in la revue blanche. in fact, the author of messaline keeps exerting, but in an extremely underlying way, a kind of obscurity. that obscurity is paradoxical, in the sense that it is not apparent and that it ultimately results in the abiding development of an aesthetic of the abridged, and in an apparent setting back of his presence of critic, even in the very act of making reports. jarry gives all the importance to the commented text, hushing up the way he has to quote it, incessantly. thus, this work is led, on the one hand, by our concern of revealing the way the aesthetic of the abridged appears – jarry proceeds by ceaseless syntheses, which, by dint of being asserted, become either obscure or elusive – in those litterary criticisms which seem to be bread and butter work, because the author of le surmâle presents in them real concretions of sense, in connection with the notion of erudition, in extremely diverse fields. on the other hand, our work aims at showing how jarry diverts the usual use of the quotation – that carries a corrosive criticism of the status of critic – the author of la chandelle verte becoming a critic who expresses himself mostly according to the total absence of critical words, because when it is a question of expressing "judgments", this is in fact to continue to weave a filiation with an authors' community of which he feels close to, and thus, mainly, with the place of le mercure de france.
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Le « vieux magasin » de Jean de La Fontaine. Les Fables, les Contes et la tradition européenne du récit plaisant (XVe-XVIIe s.) / Jean de La Fontaine’s « old warehouse ». The Fables, the Tales and the European tradition of merry narratives (XVth-XVIIth centuries)

Rolland, Tiphaine 25 November 2017 (has links)
Bien que La Fontaine ait explicitement placé ses Contes dans la lignée de grands recueils de narrations plaisantes, comme le Décaméron, les Cent Nouvelles Nouvelles ou l’Heptaméron, cette filiation assumée masque deux énigmes. La première concerne la transmission de ces modèles prestigieux jusqu’au poète ; ceux-ci ont en effet connu une diffusion européenne par le biais de compilations anonymes mal connues, agissant comme autant de filtres qu’il faut mieux évaluer. La seconde est celle de l’influence, sous-estimée, de cette production récréative multiforme sur l’autre versant de l’œuvre de La Fontaine, rédigé parallèlement aux Contes : celui des Fables. Il est donc nécessaire de confronter ces deux œuvres du poète, abordées de manière solidaire, à un corpus d’une centaine de recueils de narrations brèves à visée divertissante, écrits entre le XVe et le XVIIe siècle, pour cerner ce que les Contes et les Fables doivent précisément à cette tradition plaisante. L’enquête, fondée sur des investigations archéologiques minutieuses, conduit à mesurer, dans les textes lafontainiens, les reprises (directes ou médiatisées) de canevas facétieux, les modalités d’adaptation stylistique de cet héritage ancien, et les nouveaux mécanismes de différenciation générique entre vis comica et vis gnomica. La relation entretenue par La Fontaine avec ce patrimoine pluriséculaire, associé à une Renaissance gaillarde, permet, plus largement, de mieux comprendre les rapports ambivalents de l’âge classique avec un passé perçu comme plus rieur. Sont ainsi posés les fondements d’une esthétique de l’influence, articulant les recherches génétiques, les micro-analyses littéraires et l’histoire des représentations. / Although La Fontaine claimed that his Tales were deliberately imitating some famous collections of amusing stories, such as The Decameron or French Cent Nouvelles Nouvelles and Heptaméron, two questions remain unresolved. The first one deals with how those prestigious models were passed on to the poet; little-known, anonymous compilations that both spread those narratives throughout Europe and influenced the way they were read, are to be taken into consideration in this process. The second one is about the undervalued influence of these protean entertaining texts on the other part of La Fontaine’s works, written at the same time as his Tales: the Fables. Those two works, tackled as a coherent whole, must therefore be collated to a corpus of about one hundred books collecting short, funny narratives, mainly written between the XVth and the XVIIth century – in order to define the precise debt of the Tales and Fables to this merry literary tradition. Thorough archeological investigations are the basis of this survey that determines, within La Fontaine’s texts, how the poet rewrote some jokes he knew directly or indirectly ; which stylistic devices he invented to adapt this ancient legacy ; how he renewed the way the didactic genres are differentiated from the comic ones. The view La Fontaine had of this long-aged heritage, seen as the product of a saucy Renaissance, entails a broader and better understanding of the ambiguous relations between the classic era and a past supposed to have been more cheerful. This lays the foundations of an aesthetics of influence, which links together genetic research, close-reading of literary texts and history of cultural representations.
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Fiction et autofiction antillaises : la poétique énonciative de Patrick Chamoiseau / Caribbean fiction and autofiction : The poetic utterance by Patrick Chamoiseau

Bourhane-Maoulida, Ahamada 15 February 2013 (has links)
Notre réflexion consiste à analyser, sur le plan narratologique et énonciatif, la fiction et l'autofiction de Patrick Chamoiseau. Le rôle de l'écrivain y est démultiplié. Il instaure le doute dans la caractérisation générique de son œuvre, résolument digressive et paratextuelle. Il s'efforce de donner à lire un dire narratif créole dans une poétique du compromis- l'oraliture – où l'écrit et l'oral se télescopent, où une esthétique plus personnelle se débat dans une esthétique plus dominante. La mise en scène de la parole des personnages est le lieu d'une négociation scripturaire, littéraire : les énoncés mettent en relief le mariage heuristique de la fiction et de la diction, mais aussi de leur interaction intime avec des implicites énonciatifs – au sens bakhtinien de la théorie énonciative – qui traduisent le propre engagement idéologique de l'auteur. Chamoiseau tente d'extraire de sa narration polyphonique un sujet indemne des affres du présent et de l'Histoire. Il le construit par une parole, anodine et sérieuse, qui use de tout un spectre identitaire, pour se dire et dire la communauté. Les échanges prolifèrent ainsi à l'intérieur du rêve, de l'imaginaire, des histoires ou des mémoires que ses textes engendrent. / Our thinking is to analyze, through narratology utterance, fiction and fictionalized autobiography of the writer Patrick Chamoiseau. Its role is multiplied. He creates doubt in characterization of generic text, a strongly digressive and paratextual text. He tries to give a reading to a narrative creole telling in a poetic compromise – the oralture – where written and oral collide, where a more personal aesthetic struggles in a more dominant one. The staging of the characters ‘speech is the place of a scriptural and literary negotiation: the statements highlight the marriage of heuristic fiction and diction, but also their intimate interaction which implicit enunciation – in a Bakhtinian sense of the theory of enunciation – that reflect the author's specific ideological commitment. In his polyphonic narration, Chamoiseau attempts to retrieve a subject free from horrors of the present and History. He built this subject with a trivial and serious word which uses a spectrum of identity, to say and tell the community. Exchanges proliferate inside the dreams, imagination, stories or memories that his lyrics create.
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De l'imitation à l’émulation : la représentation des passions dans les nô de type féminin de Konparu Zenchiku (1405-1470?) / From imitation to emulation : the representation of passions in Konparu Zenchiku’s (1405-1470?) feminine noh plays

Bugne, Magali 25 September 2017 (has links)
Ce travail de thèse interroge la place de la création artistique dans la transmission secrète des savoirs en cours dans les milieux des acteurs de nô au Japon du XIVe au XVe siècle. Notre analyse porte sur les écrits du dramaturge Konparu Zenchiku (1405-1470?), disciple et gendre du fondateur du nô d’apparition Zeami (1363-1443). À partir d’une analyse comparée de deux corpus de textes complémentaires – traités théoriques et canevas de nô – nous mettons en évidence la rivalité et le processus d’émulation qui s’opèrent dans l’œuvre de Zenchiku à partir du socle de références que constituent les écrits de son maître. Nous mettons ainsi en lumière le rôle majeur que joua Zenchiku dans le développement de la pensée esthétique de Zeami qui se traduit sur scène par une revalorisation du rôle cathartique de la représentation esthétique des passions dans le nô. / This thesis investigates the place of artistic creation in the secret transmission of knowledge among noh actors in Japan from the 14th to the late 15th century. Our analysis is based upon the writings of the playwright Konparu Zenchiku (1405-1470?), disciple and son-in-law of Zeami (1363-1443). Based on a comparative analysis of two corpuses of complementary texts - theoretical treatises and noh pays - we highlight the emulation and rewriting process of the knowledge inherited from his master that takes place in Zenchiku's work. In this way, our work exposes Zenchiku's major role in the development of Zeami's aesthetic thought, which is reflected on stage by a revaluation of the catharsis of passion and his aesthetic representation on stage.
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Sherlock Holmes, la patrimonialisation d'un héros populaire

Gougeon, Axelle 08 1900 (has links)
No description available.
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Ariane, vision parlante ? : l’ekphrasis illusionniste chez Catulle et les épigrammatistes hellénistiques / Ariadne, a speaking vision? : illusionist ekphraseis in Catullus and Hellenistic epigrams

Iff-Noël, Flora 04 July 2019 (has links)
Catulle, dans le poème 64, invente une ekphrasis d’un nouveau genre : au lieu de décrire une œuvre d’art dans sa matérialité pour la mettre sous les yeux des lecteurs selon la tradition rhétorique, il fait parler son personnage principal, Ariane. En quoi la figure d’Ariane a-t-elle permis à Catulle d’entériner une évolution de l’ekphrasis entamée par la littérature hellénistique, à savoir la focalisation non sur la matérialité de l’objet, mais sur son sens, une réflexion sur les liens entre vision et diction ? Il convient d’éclairer ce poème majeur de la littérature latine en le réintégrant, d’une part, aux multiples représentations figurées d’Ariane dans l’Antiquité et, d’autre part, à la lignée des ekphraseis précédentes, concept entendu au sens de « texte consacré à une œuvre d’art » pour inclure descriptions mais aussi narrations ou courts dialogues comme ceux des épigrammes ecphrastiques. En particulier, la prise de parole de l’objet d’art se révèle un topos épigrammatique hellénistique qui nécessite une étude systématique. Ce motif, baptisé topos de l’illusionnisme de l’art, mesure la qualité d’une œuvre d’art à sa capacité à sembler sur le point de parler, se mouvoir ou prendre vie. La typologie de ce topos met en évidence l’évolution de l’esthétique et de la relation entre poésie et arts figurés. Le poème 64 de Catulle se révèle alors reprendre ce topos – comme de nombreux textes après lui – pour constituer une surenchère illusionniste dans l’ekphrasis où l’œuvre d’art prend vie. La poétique de Catulle trouve un éclairage nouveau qui permet de mieux tracer la réception de l’esthétique alexandrine à Rome et l’influence de Catulle sur les poètes latins postérieurs. / This interdisciplinary dissertation uses text and image studies, intertextuality and metapoetics to analyze the relationships between vision and diction in ekphraseis understood as texts devoted to works of art, and particularly in Catullus’s canonical poem 64. Poem 64 has puzzled many critics by its “disobedient ekphrasis” of a coverlet: not only does it scarcely describe its subject, but it turns into a long monologue by Ariadne, the main figure woven into the coverlet. I argue that, far from disregarding the coverlet, Catullus elaborates on a topos of Hellenistic ekphrastic epigrams that measures an artwork’s value by its illusionist capacity to “seem about to speak” and “come to life”. My extensive classification of the epigrammatic variants of this topos reveals its presence in Catullus through specific keywords. Ariadne’s representation on the coverlet is so lifelike that it starts to speak. Instead of following the critical tradition which considers Ariadne’s speech as another instance of epic or tragic monologue, I analyze it as a major Catullan innovation, in dialogue with the aesthetic debates of his day. Bringing together Hellenistic and Roman figurative arts and literatures sheds a new light on Catullan poetics and, more generally, on the reception of Alexandrian aesthetics in Rome and on Catullus’s influence on posterior Latin poets.
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Julian de Norwich, mystique et théologie / Julian of Norwich, mysticism and theology

Billoteau, Elisabeth Emmanuelle 19 December 2014 (has links)
Quelles sont les caractéristiques d’une théologie issue de la mystique ? Telle est la question à laquelle nous tenterons de répondre à partir d’un cas particulier, celui des Showings de Julian de Norwich (XIVe-XVe s.). La version longue de cet opus nous permet d’observer un phénomène d’amplification et d’élaboration qui touche les domaines de l’anthropologie, de la christologie et de la théologie trinitaire. Puisant dans l’expérience vive, le propos théologique de Julian est traversé des affects liés à ce vécu. Julian parle de Dieu en ne cessant de parler à Dieu et en établissant avec ses « semblables dans le Christ » une communauté émotionnelle et noétique. Mais une expérience mystique ne donne pas forcément lieu à une théologie mystique au sens où l’entendent le Pseudo-Denys et Jean Gerson. C’est plutôt à une théologie prophétique et visionnaire que nous avons à faire, qui assume pleinement son caractère partiel, situé. Nous nous trouvons ici à un tournant de l’histoire de la théologie et de la spiritualité qui voit l’émergence de deux domaines séparés, celui de la théologie scolastique ou universitaire et celui de la spiritualité, là où la patristique témoignait d’une profonde unité. Les différentes méthodologies mises en œuvre dans cette recherche sont au service d’une étude qui se situe tout à la fois dans le champ de la théologie et de l’histoire de la spiritualité. / What are the main characteristics of a theology stemming from a mystic experience ? This thesis attempts to answer this question by examining an individual case, that of The Showings of Julian of Norwich (C14th- C15th). The Long Text of this opus enables us to observe a development in the fields of anthropology, Christology and Trinitarian theology. Firmly rooted in her experience of life, Julian’s theological discourse is interwoven with the emotions drawn from that experience. Julian speaks about God in speaking to God and in establishing with her « fellow Christians » an emotional and noetic community. But a mystical experience does not automatically give birth to a mystical theology as understood by Pseudo-Dionysius and Jean Gerson. We are rather in the presence of a prophetical and visionary theology that is fully conscious of its partial, limited, and contextualised nature. We find ourselves at a turning-point in the history of theology and spirituality, which sees the emergence of two separate fields that of scholastic theology and that of spirituality, where previously patristic theology bore witness to a profound unity. The different methodologies used in this research are in the service of a study within two distinct fields : those of theology and the history of spirituality.
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Nathalie Sarraute et le double : un dialogue avec Fiodor Dostoïevski

Zanoaga, Cristina 26 October 2012 (has links)
Bien que l'œuvre de Nathalie Sarraute ne traite pas directement du double en tant que motif littéraire, il n'en demeure pas moins que la poétique du double constitue la base d'une large part de ses récits et se manifeste précisément par le biais de la figure de l'équivoque, grâce à une rhétorique qui met en jeu l'inlassable dynamique entre le visible et l'invisible, le dicible et l'indicible, la surface et le contenu, le trompe l'œil et le sous-entendu. Pour révéler la vaste gamme de phénomènes qui s'intègrent à la définition du double chez Sarraute, nous allons nous inspirer, comme elle, de ses lectures de Dostoïevski, écrivain qui entame avec Le Double une métamorphose de la figure héritée de la littérature fantastique. Cette étude porte donc sur la relation qui se tisse entre les textes de Sarraute et Dostoïevski du point de vue de l'évolution de la figure du double. Par la mise en scène d'un sujet en crise qui intériorise l'altérité tout en la reniant sans relâche, Dostoïevski, plus encore que d'autres, semble avoir fourni à Nathalie Sarraute une riche matière de réflexion sur l'identité du personnage, de l'auteur et de l'œuvre littéraire en général. Dès lors que l'altérité perturbe l'unité de toute représentation, le lecteur est conduit à osciller constamment soit entre deux niveaux différents de la réalité, celui des apparences et des ressentis, soit entre les multiples interprétations de ces derniers. L'écriture des tropismes, ces mouvements intérieurs sous-jacents, apparaît de la sorte comme l'écriture de ce qui n'est pas seulement double, mais multiplication de doubles et division infinie. / Even if Nathalie Sarraute's work does not provide an explicit interpretation of the double as a literary device for articulating the experience of self-division, it is obvious that the poetics of the double is present in a wide part of her novels by the means of a rhetoric which brings into play the dynamics of the relationship between what can be visible and invisible, be said and not, the surface and the contents, the illusion and the allusion. In order to study the broad range of phenomena that can be associated to Sarraute's definition of the double, we have been inspired, as herself, by the readings of Dostoevsky, who starts, with The Double, a process of metamorphosis of doppelganger inherited from the fantastic literature. So, the main purpose of our research is to analyze the various relationships that exist between the texts of Sarraute and Dostoevsky from the point of view of the evolution of the double. By drawing a subject in crisis divided between his ambiguous necessity of interiorizing the otherness and denying it, Dostoevsky seems to lead Nathalie Sarraute to question the nature and identity of the characters, of the author and even of the literary work. Since the otherness disturbs the unity of any representation, the reader is lead to waver all the time either between the two different levels of the reality, that of the illusory appearances and that of the tropisms, or between the multiple interpretations of these last ones. Sarraute's writing becomes then writing not only of the double, but also of the multiplication of doubles and of the infinite division.

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