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EMPEIRIA. La querelle de l'expérience (Aristote, Platon, Isocrate) / EMPEIRIA. The quarrel of experience (Aristotle, Plato, Isocrates)

Ribas, Marie-Noëlle 20 November 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat étudie la manière dont Aristote, Platon et Isocrate font du recours à la notion d’empeiria et de la promotion d’une certaine conception de l’expérience, le moyen de se défendre contre l’accusation d’inexpérience qui les vise et de polémiquer entre eux sur la question de l’excellence, dans les domaines théorique, technique et pratique. Cet examen permet d’éclairer sous un jour nouveau la question de l’empirisme antique, en considérant, d’une part, la critique que Platon et Aristote adressent à une certaine conception empirico-sophistique des savoirs et de la pratique, en reconsidérant de l’autre, le supposé empirisme d’Aristote. Si la notion d’empirisme n’a pas d’équivalent en grec, Platon fait de la notion d’empeiria, désignant une forme de pratique non-technique ignorant les causes, un instrument polémique permettant de souligner le défaut de technicité des différentes techniques, que les sophistes se font forts de transmettre. En mettant l’accent sur « l’expérience de la vérité », Platon remet en question l’empirisme de ceux qui ignorent la valeur théorique et pratique de la connaissance des réalités intelligibles. Aristote poursuit la réflexion, en reconsidérant le rôle positif, cognitif et pratique, de l’empeiria comme connaissance acquise à partir de la sensation. Aristote poursuit la critique d’un certain empirisme, dont se rendent coupables tous ceux qui échouent à s’élever à la connaissance de l’universel, tout en déplorant le défaut d’empeiria de ceux dont le savoir est purement théorique. Si comme Platon, Aristote n’est pas un empiriste, parce qu’il refuse de faire de la sensation le principe de la connaissance et le critère du vrai, son rationalisme diffère de celui de Platon, par le rôle reconnue à la sensation et l’expérience dans les domaines théorique, technique et pratique. Cette étude entend révéler l’urgence de distinctions en philosophie de la connaissance dans le cadre des études anciennes, comme la distinction entre le rationalisme logique de Platon et le rationalisme empirique d’Aristote, par exemple, permettant de mesurer l’originalité des doctrines antiques sur des problèmes aussi fondamentaux que l’origine et le principe de la connaissance et de l’action bonne. / This dissertation investigates how Aristotle, Plato and Isocrates use the notion of empeiria and promote a certain conception of experience, in order to defend themselves from the charge of inexperience made against them, and also in order to debate about the question of excellence in the theoretical, technical and practical fields. This study sheds some new lights on ancient empiricism, by investigating, on one hand, Plato’s and Aristotle’s criticism against an empiricist sophistic approach of knowledge and action, and, on the other hand, the so-called Aristotelian empiricism. Although the concept of ‘empiricism’ has no equivalent in Greek, Plato uses the notion of empeiria to designate a non-technical form of action, in order to underlie a lack of technicality and to question the value of what some sophists claim to teach under the name of technai. While insisting on a philosophical kind of experience of truth, Plato criticizes what appears to be the empiricism of those who ignore the theoretical and practical value of the knowledge of intelligible realities. Aristotle goes beyond this stance by re-evaluating positively the role of empeiria, both in its cognitive and practical aspects, as a specific kind of knowledge, derived from sense-perception. He still criticizes the empiricism of those who fail to reach a certain kind of knowledge, namely the knowledge of universals, but also adds a criticism against those who lack the knowledge of particulars acquired through sense-perception and experience.If Aristotle is no more an empiricist than Plato, since he does not recognize sense-perception as the principle of knowledge and as the criterion of the truth, his rationalism is quite different from Plato’s, because of the important role he gives to sense-perception and experience in all areas. This study intends to break through in the direction of some distinctions in ancient philosophy, such as the distinction between Plato’s logical rationalism and Aristotle’s empirical rationalism, which would enable us to re-evaluate the originality of the Ancients on some fundamental issues like the problem of the origin and principle of knowledge and of good action.
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Évaluation de la qualité des documents anciens numérisés

Rabeux, Vincent 06 March 2013 (has links)
Les travaux de recherche présentés dans ce manuscrit décrivent plusieurs apports au thème de l’évaluation de la qualité d’images de documents numérisés. Pour cela nous proposons de nouveaux descripteurs permettant de quantifier les dégradations les plus couramment rencontrées sur les images de documents numérisés. Nous proposons également une méthodologie s’appuyant sur le calcul de ces descripteurs et permettant de prédire les performances d’algorithmes de traitement et d’analyse d’images de documents. Les descripteurs sont définis en analysant l’influence des dégradations sur les performances de différents algorithmes, puis utilisés pour créer des modèles de prédiction à l’aide de régresseurs statistiques. La pertinence, des descripteurs proposés et de la méthodologie de prédiction, est validée de plusieurs façons. Premièrement, par la prédiction des performances de onze algorithmes de binarisation. Deuxièmement par la création d’un processus automatique de sélection de l’algorithme de binarisation le plus performant pour chaque image. Puis pour finir, par la prédiction des performances de deux OCRs en fonction de l’importance du défaut de transparence (diffusion de l’encre du recto sur le verso d’un document). Ce travail sur la prédiction des performances d’algorithmes est aussi l’occasion d’aborder les problèmes scientifiques liés à la création de vérités-terrains et d’évaluation de performances. / This PhD. thesis deals with quality evaluation of digitized document images. In order to measure the quality of a document image, we propose to create new features dedicated to the characterization of most commons degradations. We also propose to use these features to create prediction models able to predict the performances of different types of document analysis algorithms. The features are defined by analyzing the impact of a specific degradation on the results of an algorithm and then used to create statistical regressors.The relevance of the proposed features and predictions models, is analyzed in several experimentations. The first one aims to predict the performance of different binarization methods. The second experiment aims to create an automatic procedure able to select the best binarization method for each image. At last, the third experiment aims to create a prediction model for two commonly used OCRs. This work on performance prediction algorithms is also an opportunity to discuss the scientific problems of creating ground-truth for performance evaluation.
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Baudelaire et la vérité poétique / Baudelaire and Poetic Truth

Foloppe Ganne, Régine 17 December 2015 (has links)
Notre hypothèse de travail est la suivante : sous le couvert d’un pacte de fausseté et de jeu, Baudelaire met en œuvre le passage vers une poésie qui, pour s’interroger désormais profondément sur elle-même (fondements, référents, métamorphoses, essence et nécessité), exige et engendre sans cesse son foyer propre de vérité, au-delà de tout système. Ainsi, à la différence de ses prédécesseurs, le poète ne fait plus porter principalement son attention, ses efforts, ses doutes et soupçons, sur la portée lisiblement et socialement constructive de ce qu’il écrit, mais sur le rapport entre une apparence poétique ou artistique qui se tient (la figure, l’image) et le tréfonds de l’homme, soit un certain effondrement. La perspective esthétique et morale que nous cherchons donc à définir dans l’œuvre baudelairienne interroge le lien de la parole avec celui qui l’émet d’une part, et celui qui la reçoit d’autre part : la mise en cause de la langue en tant que vecteur effectif est donc posée, ainsi que la recherche anxieuse qui l’accompagne. À la fois nés et déjà distanciés du Romantisme, ce nouveau point de mire et cette réflexivité libèrent, exacerbent et menacent le poétique : c’est ainsi qu’à travers les motifs de l’hypocrisie, du mensonge, du masque, et de l’art lui-même, le poète défie cet idéal au fur et à mesure qu’il l’initie, tout en vivant une véritable passion poétique dans laquelle il s’investit et se consume, corps et esprit, non sans une forme d’intégrité. Tels sont les paradoxes envisagés. En quels termes peut-on parler de vérité poétique dans l’œuvre de Baudelaire ? En extrait-il l’idée vers un déploiement et une postérité assurément fertiles, ou bien l’étouffe-t-il dès sa source dans la clairvoyance qui le caractérise ? Une telle lucidité peut-elle travailler contre l’authenticité du geste artistique ? Où, quand et comment se joue donc le vrai du poème ? Pourquoi et vers quoi ? En quoi l’œuvre trouve-t-elle à travers ce fil une cohérence particulièrement éclairante en tant qu’initiatrice de la modernité ? Mais également, avec quelles limites ? Comment et pourquoi le sens poétique peut-il et doit-il échapper au souci dialectique, donc se jouer pareillement des travestissements et de toute adhérence systématique - notamment d’une fidélité à toutes les évidences de gravité ? Il s’agit donc de tenter de comprendre en quoi le poétique, à partir de Baudelaire, et conséquemment à son travail, dans les transports et substitutions qu’il suppose, dans son improuvable et sa mystification, mais également dans la rigueur qui le caractérise, peut-être mis est en rapport avec le vrai, non pas selon des systèmes constants extérieurs et préalables, mais selon des entrées, des perspectives interférant avec la parole créatrice, notamment avec l’expérience de l’inspiration, de la composition, et de la lecture du symbole. Puisque telle vérité ne peut évidemment pas être posée comme un théorème ou axiome positivement prouvés et applicables, elle ne sera donc pas envisagée à travers un prisme théorique et philosophique précis, mais bien confrontée méthodiquement à la littérarité du texte, au poème, en ce qu’il présente et initie une forme d’existence intrinsèque, dont l’originalité et le paradoxe seraient précisément de ne pas être positive, au sens d’appuyée sur quoi que ce soit de préjugé, où tendue à dessein vers un objectif prescrit. / Our working hypothesis is as follows : under the cover of a pact of falsehood and play, Baudelaire implements the passage toward a poetry which, in order to deeply question itself henceforth with regard to its groundings, referents, metamorphoses, essence, and necessity, requires and incessantly engenders its own center-of-truth beyond any system. Thus, as distinct from his predecessors, the poet no longer aims his attention, efforts, doubts and suspicions at the readably and socially constructive import of what he writes, but at the relation between a poetic or artistic appearance that holds together (the figure, the image) and the inmost depths of humankind, that is, a certain dejection or collapse. The esthetic and moral perspective we seek thus to define in Baudelaire’s work questions the connection between the word and the person emitting it on the one hand, and those receiving it on the other: hence the calling into question of language as an actual vector as well as the anxious research that accompanies it are posed. At once born of and already distanced from Romanticism, this new focus and reflexivity free, exacerbate, and threaten the poetical: thus, by way of the motifs of hypocrisy, lying, the mask and art itself, the poet challenges this ideal in the very process of initiating it, all the while living a veritable poetic passion in which he invests and consumes himself, body and mind, not without a form of integrity. Such are the paradoxes envisioned. In what terms can one speak of poetic truth in Baudelaire’s work? Does he extract the idea of it toward an unfolding and assuredly fertile posterity or else does he stifle the upsurge with his characteristic clairvoyance ? Can such lucidity work against the authenticity of the artistic gesture? Where, when, and how does trueness come into play in a poem ? Why and with a view to what? In what manner does the work, by way of this strand, find a particularly illuminating coherence as initiator of modernity? But equally, within what limits? How, why, can and must poetic meaning escape dialectical concerns and hence deceive, likewise, all travesties and systematic adherence — and especially faithfulness to all obvious facts of solemnity? It’s about attempting to understand in what way the poetical, starting with Baudelaire, and as a result of his work, within the transfers and substitutions it presupposes, in its unprovability and its mystification, but equally in the rigor that characterizes it, may be placed in relation with the true, not according to constant external and pre-existing systems, but according to access-ways, perspectives interacting with creative speech, namely with the experience of inspiration, composition, and the reading of symbols. Since such a truth obviously cannot be posed as a theorem or axiom positively proven and applicable, it will therefore not be envisioned through a precise theoretical and philosophical prism, but rather confronted methodically with the literariness of the text, with the poem, in that it presents and initiates an intrinsic form of existence whose originality and paradoxy would be precisely not to be positive, in the sense of supported by anything pre-judged whatsoever, or tending by design toward any prescribed objective.
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Jouer avec le faux. Recherches sur les processus mentaux à l'oeuvre dans la lecture des textes de fiction.

Hill, Brian 03 July 2006 (has links) (PDF)
Il est bien connu que la fiction, alors qu'elle est distincte de la réalité, entretient avec elle des similitudes importantes. Quant aux contrefactuels, leur rapport à la réalité est lui aussi double : ils renvoient, certes, à des situations irréelles, mais aux situations irréelles les plus similaires µa la réalité. Cette perspective dominante repose cependant sur la notion de similitude, laquelle est non seulement évasive, mais variable. Une analyse plus poussée du rapport entre la fiction et la réalité d'une part, et entre les contrefactuels et la réalité d'autre part, est-elle possible ? Ce travail offre un cadre conceptuel qui permet une approche approfondie de ces rapports, en mettant l'accent sur leur dynamique. En développant, d'abord dans le cas de la psychologie de la fiction, ensuite dans le cas des contrefactuels, une représentation fine de l'état de ce rapport à un instant particulier, et une théorie de son changement, on se donne des outils pour comprendre non seulement les détails du rapport entre la fiction (respectivement les contrefactuels) et la réalité à un moment donné, mais également le développement antérieur qui a mené à la situation où ce rapport, avec ces propriétés, est à l'oeuvre.
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Les faits justificatifs de la diffamation / The special justifications of defamation

Hahn de Bykhovetz, Bérénice 16 November 2018 (has links)
Les faits justificatifs de la diffamation témoignent de la difficile conciliation entre le droit à la protection de l’honneur et le droit à l’information. Le domaine de l’exception de vérité (art. 35 de la loi du 29 juillet 1881), délimité par trois exceptions en 1944, fut rapidement critiqué, en ce qu’il ne permettait pas la justification des imputations les plus utiles à la société. En outre, la sévérité des conditions de fond et de forme de la preuve de la vérité fit le plus souvent obstacle à la relaxe. En réaction, la jurisprudence créa le fait justificatif de la bonne foi, fondé sur quatre critères accessibles (but légitime, sérieux de l’enquête, prudence et mesure dans l’expression, défaut d’animosité personnelle et favorisant un droit du public à l’information de qualité. À la fin du XXème siècle, ce système fut profondément mis en cause, comme étant contraire à la jurisprudence de la CEDH relative à l’article 10 CESDH, laquelle impose une protection accrue des propos d’intérêt général ou politiques. En conséquence, le Conseil constitutionnel supprima deux des trois limites à l’exception de vérité, qui n’est plus interdite que dans domaine de la vie privée. Ce nouvel arbitrage entre les deux valeurs en conflit n’apparaît pas satisfaisant, d’autant que la preuve de la vérité est toujours entravée par des conditions drastiques. En 2008, la Cour de cassation intégra de manière radicale les critères strasbourgeois à sa jurisprudence sur la bonne foi. Elle se dirige aujourd’hui vers une formule plus équilibrée, fondée sur l’application proportionnelle des quatre critères traditionnels corrigés à la lumière des principes de la CEDH. Cependant, elle applique également les critères strasbourgeois à d’autres infractions attentatoires à la liberté d’expression, qui ne bénéficient pas de la structure d’accueil des faits justificatifs de la diffamation. Pour ces cas, au lieu de l’adoption du contrôle de proportionnalité envisagée, la création d’un fait justificatif générique fondé sur l’article 10 de la CESDH est proposée, plus respectueuse de la logique pénale. / The special justifications applicable to defamation bare witness to the difficult conciliation between the right to protect ones honor and the public’s right to information. The area of the defence of truth (art. 35 of the 29 July 1881), delineated by three exceptions in 1944, was rapidly critiqued, preventing the justification of some of the most socially useful imputations. Furthermore, the defence of truth was subjected to highly rigourous formal and substantial requirements that often prevented ones acquittal on the basis of that demonstration. In reaction, the case-law created another special justification for defamation, based on good faith, and founded on four accessible criterias (legitimate aim of the information, serious verification, moderation of tone and caution in the choice of words, lack of personal animosity) that favorise the public’s right to quality information. At the end of the 20th century, this system was profoundly questioned, as being against the case-law of the CEDH, that requires a stronger protection of freedom of speech (article 10 CESDH) in connexion with debates of general interest or political discussions. Consequently, the Constitutional council repealed two of the three limits within the defence of truth, which is now only forbidden in the area of ones private life. This new arbitration between the two conflicting values doesn’t seem satisfying, especially since the defence of truth is still impeded by drastic conditions. In 2008, the Court of cassation integrated in a radical manner the CEDH criterias to its case-law on good faith. The case-law today steers towards a more balanced formula, founded on a proportional application of the four traditional criterias corrected in the light of the principes of the CEDH. However, the Court of cassation equally applies the CEDH criterias to other detrimental offences towards the freedom of expression, that do not benefit from the structural support of the special justifications of defamation. For those offences, instead of adopting the envisioned control of proportionality, it is proposed to create a generic justification, founded on the article 10 of the CESDH, that would be more consistent with the logic of criminal law.
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La justice en transition. Le cas du Burundi / Justice in transition : the case of Burundi

Matignon, Emilie 06 September 2012 (has links)
En réponse aux cycles de violences de masse et à la guerre civile qui ont jalonné son histoire douloureuse, le Burundi s’est engagé dans un processus de justice transitionnelle, officiellement depuis la signature des Accords de paix d’Arusha en 2000. Malgré la mobilisation des énergies internationales et l’omniprésence de la problématique au sein du débat public depuis douze ans, seules des consultations nationales destinées à recueillir l’avis de la population burundaise sur le sujet ont été organisées en 2009. Á l’aube de la mise en place d’une Commission Nationale de Vérité et de Réconciliation, à laquelle devrait être associé un tribunal spécial, le constat de la nature globale de la justice transitionnelle s’impose. Cette globalité s’exprime à travers le recours à des instruments à la fois judiciaires et extra-judiciaires mais également à des outils ayant vocation à s’appliquer de façon immédiate (ou conjoncturelle) et durable (ou structurelle). D’une part, dans une perspective normative et légaliste, le processus global de justice transitionnelle semble être cause d’inerties et de blocages comme peut a priori l’illustrer le cas du Burundi. D’autre part, à la lumière d’une approche systémique et inclusive, la globalité est au contraire source d’évolutions et d’émulations qui stimulent la créativité de la justice transitionnelle comme le démontre également le Burundi. Cette justice elle-même en transition est en réalité une justice réconciliatrice porteuse de doutes mais aussi d’espoirs. Elle est une justice complexe qui s’invente chaque jour, qui ne peut être efficace et efficiente qu’à condition d’être adaptée, légitime et appropriée par ceux à qui elle est destinée. Elle implique que soient trouvées des réponses satisfaisantes aux souffrances et aux besoins indissociables des victimes et des auteurs des violences de masse d’hier et des injustices sociales d’aujourd’hui. Elle a aussi pour ambition de prévenir la commission des crimes du futur en participant au renforcement de l’État de droit et, de façon plus globale, de rompre avec l’histoire de violences symboliques et actives subies et perpétrées au Burundi. / As an answer to cycles of mass violence in Burundi, a transitional justice process has been opened. The Burundian case study presents some particularities among this kind of process. Whereas the Arusha peace and reconciliation agreement for Burundi in 2000 decided setting up two transitional justice instruments, a special court and a Truth Reconciliation Commission, the transitional justice process has not begun yet. Only National Consultations were organized in 2009. The negotiations and the mediation occurred during the ongoing war. There were no winners and no losers but just armed men who decided to discuss in order to conquer the power and then to keep it. That may explain why negotiations were so longer and staggered. A sort of consociativisme system was set up in Burundi as the model organization of power-sharing. Inside the politic game of power-sharing the peace-justice dilemma appears through instrumentalization of retributive justice which is assimilated to justice and the truth and pardon which claim referring to peace. Another particularity is found regarding numerous judicial and legal reforms relatively to children rights, lands conflict, electoral law or Criminal Code. On the eve of the implementation of the Truth Reconciliation Commission, the global nature of the transitional justice process is obvious. The Burundian context appears as an illustration of the extensive meaning of transitional justice which represents a justice in transition. The global nature of the matter is emerging through its temporal and disciplinary versatility. On one hand, transitional justice seems to be past justice, currently justice and future justice at the same time and on the other hand it may take several forms out of the official one, initially predicted. In a legalist and normative view, global nature of justice in transition might cause deadlock regarding the case of Burundi. In a systemic and multidisciplinary perspective, global nature of justice in transition reveals change capacities according to the case of Burundi. What really matter in such transitional justice process is relieving victims and perpetrators’sufferings which are undeniably linked and bringing answers to each protagonist of the crime as to the society with the permanent and ambitious aim of reconciliation.
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De la production de connaissances de recherche enlittérature. : Étude comparative sur la recherche littéraire en Afriquefrancophone. / : On the production of researched knowledge in literature. Comparativestudy of literary research in francophone Africa.

Kremling, Julius January 2018 (has links)
Cette présente étude répond aux trois questions de recherche suivantes : Y-a-t-il une épistémologie africaine (francophone) ? Comment la méthodologie de la recherche littéraire se définit-elle ? Quelles sont les méthodes exactes employées par la recherche littéraire dans un contexte africain ? En nous appuyant sur l’oeuvre philosophique de Paulin J. Hountondji nous avons développé un concept de savoir africain. En l’absence des théories africaines sur la recherche littéraire nous recourrons aux théories formulées dans un contexte européen, par des chercheurs tels que Kathrin Busch, Ivan Jablonka et Corina Caduff. Ensuite, quatre oeuvres littéraires africaines, Wala Bok. Une histoire orale du hip hop au Sénégal de Fatou Kandé Senghor, Bribes d’une vie nigériane de Françoise Ugochukwu, La Gloire des imposteurs, lettres sur le Mali et l’Afrique d’Aminata Dramane Traoré et de Boubacar Boris Diop et Bogo. Notes de travail chez des potières à Bamako d’Emmanuelle Samson ont été analysées pour identifier les méthodes exactes employées par la recherche littéraire en Afrique. / This study answers the following three research questions : Does an African (francophone) epistemology exist ? How is the methodology of literary research defined ? What are the exact methods used by literary research in Africa ? Building on the philosophical work of Paulin J. Hountondji we develop a concept of African knowledge. In the absence of African theories of literary research we call upon European theories proposed by researchers such as Kathrin Busch, Ivan Jablonka and Corina Caduff. Next, four literary works, Wala Bok. Une histoire orale du hip hop au Sénégal by Fatou Kandé Senghor, Bribes d’une vie nigériane by Françoise Ugochukwu, La Gloire des imposteurs, lettres sur le Mali et l’Afrique by Aminata Dramane Traoré and Boubacar Boris Diop and Bogo. Notes de travail chez des potières à Bamako by Emmanuelle Samson are analyzed to identify the exact literary research methods used in Africa.
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Les Antigones espagnoles : modalités esthétiques et idéologiques des reprises de la figure mythique, de la Guerre Civile à la Transition / Rewriting Antigone : ideology and aesthetics in the Spanish versions of the tragedy, between the Civil War and the transition to democracy

Blin, Fanny 22 September 2017 (has links)
En réponse au traumatisme de la division nationale suscitée par la guerre civile et cristallisée pendant le franquisme, la figure d’Antigone resurgit avec force dans la dramaturgie espagnole. Le parcours de résistance de cette héroïne grecque devient, sous la plume des auteurs espagnols du XXème siècle, l’emblème de la « juste mémoire » (Ricœur, 2000). Partant de l’hypothèse que le corpus des Antigones espagnoles constitue un ensemble relevant d’une dynamique commune de relecture de l’histoire, cette thèse recherche, à travers un travail comparatif des structures et des symboliques, la cohérence des versions catalanes, galiciennes et castillanes, de l’exil comme de l’intérieur, pour la période comprise entre 1936 et 1989. Dix-huit pièces sont ainsi mises en perspective pour démontrer la conquête de discours mémoriels et compensatoires à partir des sources hypotextuelles que constituent la tragédie de Sophocle, mais aussi les autres versions théâtrales du mythe. La première partie examine les procédés de réécriture du mythe, de l’histoire et de la tragédie, pour qualifier les pièces et déterminer un éventuel noyau mythique ou un schéma référentiel récurrent. La notion de « (re)configurations contemporaines » au prisme du contexte politique émerge alors pour désigner les objets de ce travail. La deuxième partie analyse les convergences esthétiques et les motifs récurrents dans les textes, car les Antigones espagnoles contemporaines placent au centre de la scène la métaphore de la marge pour figurer l’exclusion politique, ou encore celle du chemin pour représenter les destins brisés et l’exil. Fondamentalement, ces œuvres forgent un tombeau littéraire pour les défunts oubliés, mais aussi un monument en l’honneur des invisibles. La dimension esthétique de cette place théâtrale compensatrice ouvre une réflexion sur son sens cathartique dans une société en recomposition pendant la Transition. En effet, le troisième volet de cette thèse est centré sur la théâtralisation de l’histoire : il s’agit d’étudier les dispositifs de déconstruction des récits nationaux à travers les différents réagencements du mythe des Labdacides. Cette clé de lecture révèle les stratégies de démythification-remythification qui président aux nouvelles charges sémantiques des épisodes mythiques, dépeignant un autoportrait déformant de la communauté espagnole en crise. À l’horizon de ces pratiques de réécriture, se lit la conception d’une époque historique comme une épopée, que la parole cérémonielle et le dispositif scénique peuvent contribuer à purger, par une distance qui englobe un large prisme, de la sacralité au grotesque. / Echoing the traumatic conflict within the nation caused by the Civil War and crystallized during Franco’s era, Antigone’s reappearance was extremely intense in Spanish dramatic creation. In contemporary rewritings, the resistance of this tragic character from Greek mythology turned out to be the emblem of a “fairer memory” (Ricoeur, 2000). This work asserts that the Spanish Antigones converge and share a common signification when it comes to rewriting History; and resorts to a comparative study of structures and symbols to shed light on the continuity between the Castilian, Catalan and Galician versions, between those written in exile or not, from 1936 to 1989. In order to establish the common dynamic, eighteen plays are compared, whose key idea is to create a memorial and a redeeming discourse based on the Greek sources but also inspired by other versions of the tragedy. Therefore, the first part examines the strategies implemented to rearrange the mythical pattern, the historical context and the tragic genre. This leads to the conclusion that there is no permanent mythical core nor a fully recurrent referential scheme. As such, the notion of “contemporary (re)configurations” through the prism of politics seems relevant to describe the rewritings. The second part analyses the aesthetic convergences and the recurring themes and metaphors throughout the texts and concludes that in the contemporary Spanish Antigones, the image of the margins embodying exclusion takes on centre stage while the image of the path is resorted to in order to evoke broken destinies and exile. Basically, these plays create a literary tomb for the forgotten deceased but also a monument in honour of the invisible –alive– ones. The aesthetic dimension of this compensatory play requires a reflection upon its cathartic sense in a transforming society during the Transition to democracy. Indeed, the third part of this work focuses on the dramatization of History, making it crucial to study the scenic devices that dismantle the official stories and political myths. This reveals the strategies of “demystification” followed by new mythifications that portray a distorting image of the Spanish community in crisis. Ultimately, these practices of rewriting show that the playwrights conceived their time as an epic and mythical phase which could be purged by theatrical ceremonial thanks to a distancing effect that covers a large prism, from sacred to grotesque.
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PAYT de 3éme génération: contributions d'amélioration et de normalisation dans le cadre du coût-vérité des déchets ménagers

Voronine, Valérie 03 December 2014 (has links)
Dans la cadre des « Pay as You Throw » ou système de redevance incitative, le montant payé par chaque ménage est lié à la quantité de déchets émis. Les fonds générés par un système PAYT varient d’un cas à l’autre et ne couvrent pas forcément les coûts réellement engendrés. C’est ce que nous avons dénommé les PAYT de 1ère génération.<p>L’autorité peut décider d’aller plus loin en appliquant une redevance représentant le coût exact de la gestion des déchets. Pour ce, elle doit établir une comptabilité analytique des postes liés à la gestion des déchets. C’est le cas de la Région wallonne qui à travers l’application de son coût vérité des déchets impose une couverture des coûts s’approchant des 100%. Nous appelons ce concept « PAYT de 2ème génération ». <p>La condition préalable est de disposer, dès la mise en place de système PAYT, d’un cadre standard d’expression des coûts. Or, en Région wallonne, le cadre commun a été réduit à une simple énumération de libellés de recettes et dépenses, traduisant des concepts généraux.<p><p>Notre travail propose, d’une part, une normalisation du calcul et le développement d’une méthodologie de comptabilité analytique basée sur les règles de comptabilité budgétaire communale. <p>Parallèlement, l’application du coût-vérité ne donne qu’une image financière de la gestion des déchets des villes et communes. En aucune façon, il ne donne d’information concernant le niveau de service offert, ni le niveau des performances environnementales. Notre travail propose donc, d’autre part, l’ajout d’un calcul des performances environnementales et des services comme piste d’amélioration du système coût-vérité wallon. <p>Nous représentons virtuellement la gestion des déchets par une pyramide reposant sur 3 piliers :le coût, l’environnement et les services, et dont la hauteur représente la quantité produite. Sous le prisme du développement durable de nos villes et communes, la gestion des déchets devrait atteindre un parfait équilibre entre efficacité environnementale, accessibilité économique et acceptabilité sociale en assurant une qualité de vie aujourd’hui et demain pour les générations futures. <p><p>Le coût vérité wallon, déjà PAYT de 2ème génération puisqu’il impose une maîtrise transparente des coûts, deviendrait, en intégrant ces notions de développement durable, PAYT de 3ème génération.<p> / Doctorat en environnement, Orientation gestion de l'environnement / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les interférences entre instances civiles et pénales parallèles : contribution à l'étude de la cohérence en matière juridictionnelle / Interference between parallel civil and penal proceedings : contribution to the study of coherence in juridictional matters

Wittmann, Valérie 18 February 2011 (has links)
ALes instances civile et pénale parallèles suscitent des risques de contrariétés que le droit positif prévient traditionnellement par l'utilisation de la règle de l'autorité du pénal sur le civil et du sursis à statuer de l'article 4 du Code de procédure pénale. Or ce double mécanisme de la primauté du pénal sur le civil est tout à fait singulier. Il assure en effet une cohérence entre les motifs des décisions concernées, dont le droit positif ne se soucie guère au sein des autres contentieux. Il est de plus unilatéral, puisqu'il ne joue qu'au bénéfice des décisions pénales. Justifié initialement par l'importance et les garanties de vérité des décisions pénales, il s'avère cependant, à l'analyse, largement discutable. Quant à ses fondements d'abord, ce mécanisme assure certes une certaine cohérence des choses jugées, mais maintient une apparence de vérité plus qu'il ne la garantit. Or précisément, la cohérence entre motifs de jugements distincts n'est légitime qu'autant qu'elle sert l'objectif de vérité. Quant à son régime, ensuite, l'autorité du pénal sur le civil entrave la liberté du juge civil et viole, par son caractère absolu, le principe du contradictoire, tandis qu'une application systématique du sursis à statuer est source de lenteur des procédures et contrevient à l'objectif de célérité. Afin de pallier ces inconvénients, le législateur et la jurisprudence se sont d'abord efforcés de restreindre les effets les plus néfastes de ce principe, en dissociant les concepts civils et répressifs, puis en le cantonnant étroitement. Néanmoins, l'objectif de célérité l'a finalement emporté, et le législateur, par la loi du 5 mars 2007, n'a maintenu le caractère obligatoire du sursis à statuer de l'article 4 qu'à l'égard de l'action civile en réparation du dommage né de l'infraction. Le nouveau dispositif consacre désormais le principe d'une indépendance des procédures parallèles, au risque de l'incohérence, même si pour l'heure les juridictions du fond tiennent compte du risque de contrariété et maintiennent la règle de l'autorité du pénal sur le civil. Il conviendrait néanmoins de revenir sur cette dernière règle, et d'attribuer aux énonciations qui constituent le soutien nécessaire de la décision pénale, la valeur d'une présomption réfragable de vérité. Il serait ainsi tenu compte des spécificités des décisions pénales, de même que seraient préservées les exigences, parfois antagonistes, d'autonomie des juridictions, de cohérence des choses jugées, et de recherche de vérité. / AWhen civil and penal proceedings occur in parallel, there is a risk of conflicting judgments, which positive law traditionally precludes by making penal proceedings paramount and by deferring adjudication on article 4 of the Criminal Code. This double mechanism, which ensures supremacy of criminal proceedings over civil proceedings, is quite singular. Indeed, it guarantees that the justifications for the decisions made are coherent. In other contentious matters, positive law pays little attention to such concerns. Moreover, it is unilateral, since it exclusively favours criminal law decisions. Though this supremacy was initially justified by the notion that criminal law decisions guaranteed truth, analysis has shown that this is largely debatable. First of all, with regard to the foundations themselves, this mechanism of course ensures a certain coherence of the matters judged, but maintains an appearance of truth rather than a guarantee of truth. Yet, precisely, the coherence of the justifications for distinct judgments is only legitimate insofar as it seeks to determine the truth. Then with regard to the system itself, the supremacy of criminal over civil proceedings interferes with the freedom of the civil judge, and violates by its absolute nature, the adversarial principle, while the systematic deferral of adjudication slows down procedures and undermines the objective of celerity. In order to remedy these drawbacks, legislators and jurisprudence have made an effort to limit the most damaging effects of this principle, by dissociating civil from repressive concepts, then by compartmentalising each within strict limits. Nevertheless, the objective of celerity finally won the day and legislators, through the law of 5th March 2007, retained the compulsory nature of the deferral of adjudication of article 4, but only with regard to civil action for damages resulting from the offence. The new law now establishes the principle of independence of parallel proceedings, even though it carries a risk of conflicting results. For the time being, however, the jurisdictions take into account the risk of conflicting results and have maintained the supremacy of criminal proceedings over civil proceedings. It is nonetheless desirable to revise the recent law, and to incorporate in the reasons which are necessary support for the criminal decision, the value of a refragable presumption of truth. The specific nature of decisions in criminal proceedings would thus be taken into account, and the sometimes antagonistic requirement of autonomy of the different jurisdictions, the coherence of the matters being judged, and the search for truth would thus be preserved.

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