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"Re/membering": Articulating Cultural Identity in Philippine Fiction in English/"Re/membering": l'articulation de l'identité culturelle en littérature philippine anglophone

Martin, Jocelyn 09 March 2010 (has links)
This dissertation examines how Philippine (or Filipino) authors emphasise the need for articulating or “re/membering” cultural identity. The researcher mainly draws from the theory of Caribbean critic, Stuart Hall, who views cultural identity as an articulation which allows “the fragmented, decentred human agent” to be considered as one who is both “subject-ed” by power but/and one who is capable of acting against those powers (Grossberg 1996 [1986]: 157, emphasis mine). Applied to the Philippine context, this writer argues that, instead of viewing an apparent fragmented Filipino identity as a hindrance to “defining” cultural identity, she views the “damaged” (Fallows 1987) Filipino history as a the material itself which allows articulation of identity. Instead of reducing the cultural identity of a people to what-they-could-have-been-had-history-not-intervened, she puts forward a vision of identity which attempts to transfigure these “damages” through the efforts of coming-to-terms with history. While this point of view has already been shared by other critics (such as Feria 1991 or Dalisay 1998:145), the author’s contribution lies in presenting re/membering to describe a specific type of articulation which neither permits one to deny wounds of the past nor stagnate in them. Moreover, re/membering allows one to understand continuous re-articulations of “new” identities (due to current migration), while putting an “arbitrary closure” (Hall) to simplistic re-articulations which may only further the “lines of tendential forces” (such as black or brown skin bias) or hegemonic practices. Written as such (with a slash),“re/membering” encapsulates the following three-fold meaning: (1) a “re-membering”, to indicate “a putting together of the dismembered past to make sense of the trauma of the present” (Bhabha 1994:63); as (2) a “re-membering” or a re-integration into a group and; as (3) “remembering” which implies possessing “memory or … set [ting] off in search of a memory” (Ricoeur 2004:4). As a morphological unit, “re/membering” designates, the ways in which Filipino authors try to articulate cultural identity through the routes of colonisation, migration and dictatorship. The authors studied in this thesis include: Carlos Bulosan, Bienvenido Santos, N.V.M. Gonzalez, Nick Joaquin, Frank Sionil José, Ninotchka Rosca, Jessica Hagedorn, and Merlinda Bobis. Sixty-years separate Bulosan’s America is in the Heart (1943) from Hagedorn’s Dream Jungle (2003). Analysis of these works reveals how articulation is both difficult and hopeful. On the one hand, authors criticize the lack of efforts and seriousness towards articulation of cultural identity as re/membering (coming to terms with the past, fostering belonging and cultivating memory). Not only is re/membering challenged by double-consciousness (Du Bois 1994), dismemberment and forgetting, moreover, its necessity is likewise hard to recognize because of pain, trauma, phenomena of splitting, escapist attitudes and preferences for a “comfortable captivity”. On the other hand, re/membering can also be described as hopeful by the way authors themselves make use of literature to articulate identity through research, dialogue, time, reconciliation and re-creation. Although painstaking and difficult, re/membering is important and necessary because what is at stake is an articulated Philippine cultural identity. However, who would be prepared to make the effort? ------ Cette thèse démontre que, pour les auteurs philippins, l’articulation ou « re/membering » l'identité culturelle, est nécessaire. Le chercheur s'appuie principalement sur la théorie de Stuart Hall, qui perçoit l'identité culturelle comme une articulation qui permet de considérer l’homme assujetti capable aussi d'agir contre des pouvoirs (cf. Grossberg 1996 [1986]: 157). Appliquée au contexte philippin, cet auteur soutient que, au lieu de la visualisation d'une identité fragmentée apparente comme un obstacle à une « définition » de l'identité culturelle, elle regarde l’histoire philippine «abîmée» (Fallows 1987) comme le matériel même qui permet l'articulation d’identité. Au lieu de réduire l'identité culturelle d'un peuple à ce qu’ ils auraint pû être avant les interventions de l’histoire, elle met en avant une vision de l'identité qui cherche à transfigurer ces "dommages" par un travail d’acceptation avec l'histoire. Bien que ce point de vue a déjà été partagé par d'autres critiques (tels que Feria 1991 ou Dalisay 1998:145), la contribution de l'auteur réside dans la présentation de « re/membering » pour décrire un type d'articulation sans refouler les plaies du passé, mais sans stagner en elles non plus. De plus, « re/membering » permet de comprendre de futures articulations de « nouvelles » identités culturelles (en raison de la migration en cours), tout en mettant une «fermeture arbitraire» (Hall) aux ré-articulations simplistes qui ne font que promouvoir des “lines of tendential forces” (Hall) (tels que des préjugés sur la couleur brune ou noire de peau) ou des pratiques hégémoniques. Rédigé en tant que telle (avec /), « re/membering » comporte une triple signification: (1) une «re-membering », pour indiquer une mise ensemble d’un passé fragmenté pour donner un sens au traumatisme du présent (cf. Bhabha, 1994:63); (2) une «re-membering» ou une ré-intégration dans un groupe et finalement, comme (3)"remembering", qui suppose la possession de mémoire ou une recherche d'une mémoire »(Ricoeur 2004:4). Comme unité morphologique, « re/membering » désigne la manière dont les auteurs philippins tentent d'articuler l'identité culturelle à travers les routes de la colonisation, les migrations et la dictature. Les auteurs inclus dans cette thèse sont: Carlos Bulosan, Bienvenido Santos, NVM Gonzalez, Nick Joaquin, Frank Sionil José, Ninotchka Rosca, Jessica Hagedorn, et Merlinda Bobis. Soixante ans séparent America is in the Heart (1943) du Bulosan et le Dream Jungle (2003) du Hagedorn. L'analyse de ces œuvres révèle la façon dont l'articulation est à la fois difficile et pleine d'espoir. D'une part, les auteurs critiquent le manque d'efforts envers l'articulation en tant que « re/membering » (confrontation avec le passé, reconnaissance de l'appartenance et cultivation de la mémoire). Non seulement est « re/membering » heurté par le double conscience (Du Bois 1994), le démembrement et l'oubli, en outre, sa nécessité est également difficile à reconnaître en raison de la douleur, les traumatismes, les phénomènes de scission, les attitudes et les préférences d'évasion pour une captivité "confortable" . En même temps, « re/membering » peut également être décrit comme plein d'espoir par la façon dont les auteurs eux-mêmes utilisent la littérature pour articuler l'identité à travers la recherche, le dialogue, la durée, la réconciliation et la re-création. Bien que laborieux et difficile, « re/membering » est important et nécessaire car ce qui est en jeu, c'est une identité culturelle articulée des Philippines. Mais qui serait prêt à l'effort?
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«L’émergence des grandes puissances : pouvoir symbolique et nouveau rôle de la Chine dans le monde après la Guerre froide»

Chantal, Roromme 12 1900 (has links)
L’émergence de la Chine dans le système international post-guerre froide pose un défi pour la position hégémonique des États-Unis et l’ordre mondial libéral. Lorsqu’ils tentent d’expliquer ce défi, les spécialistes tendent à se concentrer uniquement soit sur le hard power chinois (en particulier, sa puissance militaire) soit sur son soft power (l’attrait de sa culture et idéologie). Cette thèse développe un cadre d’analyse alternatif inspiré de la sociologie de Pierre Bourdieu, articulé autour de la notion de pouvoir symbolique. Elle conçoit la politique internationale en termes d’une lutte symbolique (entre, par exemple, une orthodoxie et une hétérodoxie) dont l’issue est déterminée par au moins trois facteurs cruciaux : contexte, capital et lieux communs. Ce cadre est appliqué à l’analyse du nouveau rôle de la Chine dans le monde depuis la fin de la guerre froide, lequel est indiscutablement l’un des développements les plus remarquables des relations internationales des temps modernes. La thèse démontre que la Chine ne défie pas l’hégémonie des États-Unis et l’ordre mondial libéral au sens conventionnel de la puissance matérielle ou de l’idéologie, mais plutôt au niveau symbolique. La thèse soutient que la conjonction des trois facteurs susmentionnés a été nécessaire à l’influence mondiale de la Chine : (1) la crise de légitimation des États-Unis (sur les plan économique, politique et idéologique), couplée à l’extraordinaire ascension de nouvelles puissances dans le système international comme la Chine, ont créé un contexte historique favorable ou « condition de possibilité »; (2) l’énorme capital symbolique accumulé par la Chine, en raison non seulement de son nouveau statut de grande puissance, mais aussi de son approche pragmatique des questions nationales et internationales, en a fait une source d’inspiration convoitée mondialement ; (3) la mobilisation stratégique par la Chine de son capital symbolique, sous la forme d’un ensemble de lieux communs ‘rhétoriques’, a grandement contribué à légitimer sa puissance, en particulier aux yeux des élites dirigeantes dans le monde en développement, dissimulant ainsi le caractère asymétrique et arbitraire de ses relations. Ensemble, ces trois éléments –contexte, capital, lieux communs– expliquent le pouvoir symbolique de la Chine, c’est-à-dire la perception selon laquelle, contrairement aux États-Unis, elle propose des réponses pertinentes et cohérentes aux problèmes d’organisation sociale, économique et politique de ce monde. L’ascension de la Chine remet ainsi en question le « méta-capital » des États-Unis, c’est-à-dire son monopole sur la production du capital économique, social, culturel et symbolique. L’accent mis sur cette dimension symbolique de la lutte pour définir et imposer la « vision légitime du monde social et ses divisions » révèle une rupture avec la pratique conventionnelle de la politique des grandes puissances, au profit d’une transformation pacifique du système international et d’une diplomatie symbolique. Cet accent sur le pouvoir symbolique ouvre des avenues prometteuses pour l’étude du changement et des sources d’autorité sur la scène politique mondiale, traditionnellement définie comme « anarchique ». / China’s rise within the international system in the post-Cold War era challenges the hegemonic position of the United States and the Western liberal order. In trying to explain this challenge, scholars tend to either focus on Chinese hard power (in particular, its military power) or on its soft power (the attractiveness of its culture and ideology). This thesis develops an alternative Bourdieu-inspired framework addressing symbolic power. It conceptualizes international politics in terms of a symbolic struggle (such as that between orthodoxy and heterodoxy) whose outcome is determined by at least three crucial factors: context, capital and commonplaces. The framework is applied to the analysis of China’s new world role, which is arguably one of the most remarkable developments in modern international relations. The thesis shows that China does not challenge U.S. hegemonic position and the Western liberal order in the conventional sense of material power or ideology, but rather at the symbolic level. The thesis argues that the combination of the three above-mentioned factors has been necessary to China’s worldwide influence : (1) the legitimation crisis of the United States (economically, politically and ideologically), paired with the extraordinary rise of new illiberal powers on the world scene such as China, created a favourable historical context or “condition of possibility”; (2) the huge amount of symbolic capital accumulated by China, not only because of its new status as a great power, but also because of the success of its pragmatic approach to national and international issues, made it become a source of inspiration for countries across the world; (3) the strategic mobilization by China of its symbolic capital, in the form of ‘rhetorical’ commonplaces, greatly contributed to legitimize its power, especially in the eyes of ruling elites in the developing world, thereby dissimulating the asymmetric and arbitrary nature of the Chinese power and relations. Together, these three components -context, capital, and commonplaces- explain the emergence of China as a symbolic power, i.e. the perception that, unlike the United States, China now has the authority to speak the truth and to define causes of and remedies for certain problems and crises. China’s rise challenges the Unites States’ ‘meta-capital’, that is, its monopoly on the production of economic, social, cultural, and symbolic capital. The focus on this symbolic dimension as a ‘weapon’ in the struggle to define and impose the “legitimate vision of the social world and its divisions” reveals a rupture in the conventional practice of great powers politics, pointing to a peaceful transformation of the international system and symbolic diplomacy. It shows that a focus on symbolic power opens promising avenues for the study of change and sources of authority in world politics, traditionally defined as “anarchic”.
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Les mobilités à l'épreuve des aéroports : des espaces publics aux territorialités en réseau. Les cas de Paris Roissy-Charles-De-Gaulle, Amsterdam Schiphol, Francfort-sur-le-Main et Dubai International.

Fretigny, Jean-Baptiste 10 December 2013 (has links) (PDF)
La thèse interroge l'aménagement et l'expérience de quatre grands aéroports internationaux : Paris Roissy-Charles-De-Gaulle, Amsterdam Schiphol, Francfort-sur-le-Main et Dubai International. Elle fait l'hypothèse que ces quatre hubs ou plateformes de correspondance, loin de constituer des non-lieux, sont au contraire des lieux de pouvoir et des laboratoires privilégiés d'observation de nouveaux rapports au lieu et au territoire dans la mobilité. Pôles d'échange ou lieux-mouvements de grande complexité, ces commutateurs sont analysés au regard des mobilités qu'ils mettent en jeu dans l'entre-deux des territoires classiques. C'est la mise en pratique et en catégorie de ces mobilités qui est à l'épreuve dans ces espaces publics non idéalisés, et, par là même, le positionnement de leurs acteurs. L'investigation comparative multi-site des quatre terrains en réseau permet de montrer que ces espaces publics sont de puissants opérateurs d'intelligibilité, de classement et de performance d'un très large spectre de pratiques mobiles, habituellement abordées de manière séparée : notamment touristiques, migratoires ou de travail. La thèse questionne les catégorisations de la mobilité déployées par les acteurs institutionnels dans l'aménagement et le fonctionnement de ces vastes dispositifs spatiaux de savoir et de pouvoir. Elle les confronte aux pratiques et aux représentations des populations contrastées qui investissent ces microcosmes. Ce travail montre combien les expériences de ces lieux, mondiaux par excellence, prennent sens à bien plus large échelle que celle des espaces publics eux-mêmes et interrogent les propres catégories savantes de la mobilité. Soulignant l'efficacité symbolique et pratique de la diffusion de catégorisations normatives par ces lieux, elle en dégage aussi les limites. Elle analyse l'ampleur des formes d'appropriation à l'œuvre dans ces espaces comme des détournements et des contournements des dispositifs aéroportuaires. Elle souligne la contribution majeure des lieux de mobilité aux logiques de placement des individus et des collectifs, d'identification, de confrontation à l'altérité comme de ségrégation. Au cœur des mécanismes de mondialisation et de métropolisation, ce sont les territorialités en réseau, construites dans et par le déplacement, dont les aéroports sont les révélateurs.
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Le bruit des chaînes : recueil de poèmes ; suivi de La poésie de Jean-Noël Pontbriand comme lieu métaphorique de transcendance du langage plus paticulièrement dans Lieux-passages

Lapitre, Huguette Éna 23 April 2018 (has links)
Ce travail est composé de deux parties : une partie création et une partie essai réflexif. La première comprend un recueil de poèmes intitulé Le bruit des chaînes reflétant un imaginaire féminin. Les thèmes de la négritude, de l’esclavage, de la misère, de l’amour et de la spiritualité s’y trouvent convoqués pour illustrer la quête d’un sujet révolté et résigné en marche vers lui-même. Ces principaux thèmes se veulent gestes de signifiance infinie et persistance du phénomène de transcendance métaphorique du langage. L’essai réflexif intitulé La poésie de Jean-Noël Ponbriand comme lieu de transcendance du langage, plus particulièrement dans Lieux-passages, traite du phénomène de transcendance en deux temps. Nous considérons, dans un premier temps, ce phénomène transcendantal par rapport au langage de Lieux-passages de Jean-Noël Pontbriand, avant de faire des incursions dans les recueils des trois poètes suivants : Rina Lasnier, Présence de l ’absence et Les signes, Gaston Miron, L ’homme rapaillé et Jacques Brault, Il n ’y a plus de chemin. Nous montrons comment la transcendance apparaît dans le poème et s’inscrit dans les mots et, plus particulièrement, dans les expressions métaphoriques
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La condition juridique des personnes privées de liberté du fait d'une décision administrative / The legal status of persons deprived of liberty by an administrative decision

Boutouila, Nawal 09 July 2014 (has links)
En empruntant une démarche prospective, l’objectif de cette contribution est de mettre en lumière l’existence d’une évolution de la condition juridique des personnes privées de liberté du fait d’une décision administrative. Si pendant longtemps l’obligation de préserver l’ordre public a été présentée comme conférant de nombreuses prérogatives à l’administration, elle doit désormais être décrite comme une mission de service public devant s’accomplir conformément à un modèle de comportement, sans toutefois que l’on puisse aujourd’hui évoquer l’existence de véritables sujétions à la charge de l’administration. Si cette évolution a été rendue possible, c’est en grande partie grâce à de «nouveaux contre-pouvoirs» qui ont contribué au renforcement de leur protection en participant plus ou moins directement à l’identification des obligations que toute administration qui prend en charge une personne privée de liberté devrait respecter et en concourant à leur défense. / By taking a prospective approach, the main of this work is to highlight the existence of an evolution of the legal status of persons deprived of their liberty for an administrative decision. Though the obligation to preserve public order has long been introduced as granting the administration many prerogatives, it must from now on to be equally described as a public-service mission that should be accomplished in accordance with a particular behavior model, without however, always mentioning the presence of actual constraints at the expense of the administration because of the numerous shortcomings currently affecting the protection system. Presumably, if this improvement has been made possible, it is in mainly due to “this new opposing-force concept” that has contributed to strengthening theirs protection especially by participating in the identification of the obligations that should be respected by all administrations which have to take care of a person deprived of liberty.
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Through the Eyes of Shamans: Childhood and the Construction of Identity in Rosario Castellanos' "Balun-Canan" and Rudolfo Anaya's "Bless Me, Ultima"

Nava, Tomas Hidalgo 09 July 2004 (has links) (PDF)
This study offers a comparative analysis of Rosario Castellanos' Balún-Canán and Rudolfo Anaya's Bless Me, Ultima, novels that provide examples on how children construct their identity in hybrid communities in southeastern Mexico and the U.S. southwest. The protagonists grow and develop in a context where they need to build bridges between their European and Amerindian roots in the middle of external influences that complicate the construction of a new mestizo consciousness. In order to attain that consciousness and free themselves from their divided selves, these children receive the aid of an indigenous mentor who teaches them how to establish a dialogue with their past, nature, and their social reality. The protagonists undertake that negotiation by transgressing the rituals of a society immersed in colonial dual thinking. They also create mechanisms to re-interpret their past and tradition in order to create an image of themselves that is not imposed by the status quo. In both novels, the protagonists have to undergo similar processes to overcome their identity crises, including transculturation, the creation of sites of memory, and a transition from orality to writing. Each of them resorts to creative writing and becomes a sort of shaman who pulls together the "spirits" from the past, selects them, and organizes them in a narration of childhood that is undertaken from adulthood. The results of this enterprise are completely different in the cases of both protagonists because the historical and social contexts vary. The boy in Bless Me, Ultima can harmoniously gather the elements to construct his identity, while the girl in Balún-Canán fails because of the pressures of a male-centered and highly racist society.
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Re/membering: articulating cultural identity in Philippine fiction in English / Re/membering: l'articulation de l'identité culturelle en littérature philippine anglophone

Martin, Jocelyn S. 09 March 2010 (has links)
This dissertation examines how Philippine (or Filipino) authors emphasise the need for articulating or “re/membering” cultural identity. The researcher mainly draws from the theory of Caribbean critic, Stuart Hall, who views cultural identity as an articulation which allows “the fragmented, decentred human agent” to be considered as one who is both “subject-ed” by power but/and one who is capable of acting against those powers (Grossberg 1996 [1986]: 157, emphasis mine). Applied to the Philippine context, this writer argues that, instead of viewing an apparent fragmented Filipino identity as a hindrance to “defining” cultural identity, she views the “damaged” (Fallows 1987) Filipino history as a the material itself which allows articulation of identity. Instead of reducing the cultural identity of a people to what-they-could-have-been-had-history-not-intervened, she puts forward a vision of identity which attempts to transfigure these “damages” through the efforts of coming-to-terms with history. While this point of view has already been shared by other critics (such as Feria 1991 or Dalisay 1998:145), the author’s contribution lies in presenting re/membering to describe a specific type of articulation which neither permits one to deny wounds of the past nor stagnate in them. Moreover, re/membering allows one to understand continuous re-articulations of “new” identities (due to current migration), while putting an “arbitrary closure” (Hall) to simplistic re-articulations which may only further the “lines of tendential forces” (such as black or brown skin bias) or hegemonic practices.<p><p>Written as such (with a slash),“re/membering” encapsulates the following three-fold meaning: (1) a “re-membering”, to indicate “a putting together of the dismembered past to make sense of the trauma of the present” (Bhabha 1994:63); as (2) a “re-membering” or a re-integration into a group and; as (3) “remembering” which implies possessing “memory or … set [ting] off in search of a memory” (Ricoeur 2004:4). As a morphological unit, “re/membering” designates, the ways in which Filipino authors try to articulate cultural identity through the routes of colonisation, migration and dictatorship. <p><p>The authors studied in this thesis include: Carlos Bulosan, Bienvenido Santos, N.V.M. Gonzalez, Nick Joaquin, Frank Sionil José, Ninotchka Rosca, Jessica Hagedorn, and Merlinda Bobis. Sixty-years separate Bulosan’s America is in the Heart (1943) from Hagedorn’s Dream Jungle (2003). Analysis of these works reveals how articulation is both difficult and hopeful. On the one hand, authors criticize the lack of efforts and seriousness towards articulation of cultural identity as re/membering (coming to terms with the past, fostering belonging and cultivating memory). Not only is re/membering challenged by double-consciousness (Du Bois 1994), dismemberment and forgetting, moreover, its necessity is likewise hard to recognize because of pain, trauma, phenomena of splitting, escapist attitudes and preferences for a “comfortable captivity”. <p><p>On the other hand, re/membering can also be described as hopeful by the way authors themselves make use of literature to articulate identity through research, dialogue, time, reconciliation and re-creation. Although painstaking and difficult, re/membering is important and necessary because what is at stake is an articulated Philippine cultural identity. However, who would be prepared to make the effort?<p>------<p><p>Cette thèse démontre que, pour les auteurs philippins, l’articulation ou « re/membering » l'identité culturelle, est nécessaire. Le chercheur s'appuie principalement sur la théorie de Stuart Hall, qui perçoit l'identité culturelle comme une articulation qui permet de considérer l’homme assujetti capable aussi d'agir contre des pouvoirs (cf. Grossberg 1996 [1986]: 157). Appliquée au contexte philippin, cet auteur soutient que, au lieu de la visualisation d'une identité fragmentée apparente comme un obstacle à une « définition » de l'identité culturelle, elle regarde l’histoire philippine «abîmée» (Fallows 1987) comme le matériel même qui permet l'articulation d’identité. Au lieu de réduire l'identité culturelle d'un peuple à ce qu’ ils auraint pû être avant les interventions de l’histoire, elle met en avant une vision de l'identité qui cherche à transfigurer ces "dommages" par un travail d’acceptation avec l'histoire. <p><p>Bien que ce point de vue a déjà été partagé par d'autres critiques (tels que Feria 1991 ou Dalisay 1998:145), la contribution de l'auteur réside dans la présentation de « re/membering » pour décrire un type d'articulation sans refouler les plaies du passé, mais sans stagner en elles non plus. De plus, « re/membering » permet de comprendre de futures articulations de « nouvelles » identités culturelles (en raison de la migration en cours), tout en mettant une «fermeture arbitraire» (Hall) aux ré-articulations simplistes qui ne font que promouvoir des “lines of tendential forces” (Hall) (tels que des préjugés sur la couleur brune ou noire de peau) ou des pratiques hégémoniques.<p><p>Rédigé en tant que telle (avec /), « re/membering » comporte une triple signification: (1) une «re-membering », pour indiquer une mise ensemble d’un passé fragmenté pour donner un sens au traumatisme du présent (cf. Bhabha, 1994:63); (2) une «re-membering» ou une ré-intégration dans un groupe et finalement, comme (3)"remembering", qui suppose la possession de mémoire ou une recherche d'une mémoire »(Ricoeur 2004:4). Comme unité morphologique, « re/membering » désigne la manière dont les auteurs philippins tentent d'articuler l'identité culturelle à travers les routes de la colonisation, les migrations et la dictature. <p><p>Les auteurs inclus dans cette thèse sont: Carlos Bulosan, Bienvenido Santos, NVM Gonzalez, Nick Joaquin, Frank Sionil José, Ninotchka Rosca, Jessica Hagedorn, et Merlinda Bobis. Soixante ans séparent America is in the Heart (1943) du Bulosan et le Dream Jungle (2003) du Hagedorn. L'analyse de ces œuvres révèle la façon dont l'articulation est à la fois difficile et pleine d'espoir. D'une part, les auteurs critiquent le manque d'efforts envers l'articulation en tant que « re/membering » (confrontation avec le passé, reconnaissance de l'appartenance et cultivation de la mémoire). Non seulement est « re/membering » heurté par le double conscience (Du Bois 1994), le démembrement et l'oubli, en outre, sa nécessité est également difficile à reconnaître en raison de la douleur, les traumatismes, les phénomènes de scission, les attitudes et les préférences d'évasion pour une captivité "confortable" .<p><p>En même temps, « re/membering » peut également être décrit comme plein d'espoir par la façon dont les auteurs eux-mêmes utilisent la littérature pour articuler l'identité à travers la recherche, le dialogue, la durée, la réconciliation et la re-création. Bien que laborieux et difficile, « re/membering » est important et nécessaire car ce qui est en jeu, c'est une identité culturelle articulée des Philippines. Mais qui serait prêt à l'effort? <p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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