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Les fabriques territoriales du raisonnement politique : analyse contextualisée dans quatre territoires de l'Isère / Territorial makings of political reasoning : contextual analysis of four territories in Isère

Sainty, Jessica 03 July 2012 (has links)
Le territoire a-t-il une influence sur le raisonnement politique des individus ? C'est à cette question, en apparence classique, de la science politique que cette thèse entend répondre. A partir d'une enquête menée dans le contexte de l'élection présidentielle française de 2007, nous proposons d'aborder les voies théoriques et méthodologiques d'une étude de l'effet du « territoire » sur les raisonnements et les arguments mobilisés par les individus lorsqu'ils « parlent » de politique. En prenant successivement en compte le territoire comme agrégat de données quantitatives (territoire objectif) puis comme construction sociale opérée par les individus (territoire subjectif), nous proposons de revenir sur les apports d'une approche « écologique » et « processuelle » du raisonnement politique, permettant de comprendre les rouages et l'ampleur de la mobilisation du « territoire vécu » par les individus. La « politique » apparait à la fois comme le résultat d'un repérage des problèmes territoriaux et comme une série de thèmes définis a priori (l'Union Européenne, la mondialisation, le vote lors de l'élection présidentielle), donnant à voir deux aspects distincts de l'influence du territoire sur la politisation des individus. Nos résultats plaident pour le prolongement d'une analyse qualitative et contextualisée des compétences et des raisonnements politiques individuels. / Does the territory influence the way individual reasons about politics? This dissertation aims to answer to this apparently classical question of political science. Based on a survey which was conducted in the context of the French presidential election of 2007, we propose to deal with theoretical and methodological issues about the understanding of the « territory effect » on the way people argue and reason when they « talk about" politics. We successively define the territory as an aggregation of quantitative data (objective territory) and then as a social construction made by individual (subjective territory), in order to argue that an « ecological » analysis of the process that underpin political reasoning is a fruitful way of understanding how and in what extend people use elements from their own territory. Politics appears both as the result of the construction of territorial issues and as a set of public issues (European Union, globalization, presidential election) which gives two different aspects of the way territory can influence the politicization of people. Our results argue that a qualitative and contextualized approach of competences and political reasoning must be deepened.
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La conception de la fonction présidentielle en République démocratique du Congo / The conception of the presidential function in the Democratic Republic of Congo

Mulumba Tshitoko, Martin 05 December 2018 (has links)
Dans un pays où le pouvoir se conquiert et ne se conserve que par la force, la fonction du président de la République est en République démocratique du Congo, celle d'un élu du peuple sans l'être réellement; de facto il exerce le pouvoir d'un monarque absolu. Depuis son accession à l'indépendance en juin 1960, la République démocratique du Congo a fait le choix de l'élection comme seul et unique moyen de dévolution du pouvoir politique, notamment de la fonction présidentielle; celle-ci n'a jamais connu d'alternance démocratique. A partir du coup d’État militaire du Lieutenant Général Mobutu, destituant en novembre 1965 Joseph Kasa­vubu, alors démocratiquement élu en juin 1960 par les deux Chambres du Parlement, le recours à la force s'est imposé dans les faits comme l'unique moyen par excellence d'accès au pouvoir. C'est dans cette optique, que s'explique la conquête du pouvoir de Laurent Désiré Kabila par les armes en mai 1997, et son remplacement par son fils, le Général major Joseph Kabila, qui à l'instar d'un prince, a hérité la présidence de la République en janvier 2001, alors que le Congo est une République théoriquement démocratique ! Devenue comme un grand village et une grande chefferie moderne, organisée autour d'un homme, ayant le monopole de l'autorité et revendiquant la grâce et la sacralité du pouvoir (chef) des chefferies traditionnelles, qu'il combine régulièrement avec les habitus patrimonialistes et monarchistes hérités du roi Léopold II, la République démocratique du Congo paraît être un Etat de droit que dans les textes. Le président congolais n'est autre qu'un monarque à la tête d'une République, il a personnalisé l’État, concentré tous les pouvoirs étatiques et exerce sa fonction sans admettre ou tolérer aucun contre-pouvoir. / In a country where power is conquered and maintained only by force, the office of President of the Republic is in the Democratic Republic of the Congo, that of an elected representative of the people without really being one; de facto he exercises the power of an absolute monarch. Since its independence in June 1960, the Democratic Republic of the Congo has chosen elections as the only means of devolving political power, particularly for the presidential office, which has never experimented democratic political change The use of force has become technically the ultimate means of accessing power since the military coup d'état in November 1965 by Lieutenant General Mobutu which finally deposed Joseph Kasa-Vubu who had been democratically elected in June 1960 by the two houses of Parliament. Laurent Désiré Kabila 's conquest relying on weapons power in May 1997 can then be explained. Then Major General Joseph Ka bila took over from his father. He inherited the presidency of the Republic of the Congo like a prince would do in January 2001, though Congo being a democratic republic! The Democratic Republic of Congo has become a great village and a great modern chiefdom, organized around a man, having the monopoly of authority and claiming the grace and sacredness of power (chief) of the traditional chiefdoms, which he regularly combines with the patrimonialist and monarchist habitus inherited from King Leopold Il, but it seems to be a State of law only in the texts. The Congolese president is none other than a monarch at the head of a Republic, he has personalized the state, concentrated ail state powers and exercised the presidential function without admitting or tolerating any counter-power.
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Arguments by definition : Felipe Calderón’s war on drugs and the power to persuade

Gutiérrez Bayardi, José Oswaldo 12 1900 (has links)
Les études rhétoriques ont documenté la pertinence de la rhétorique présidentielle et le pouvoir du président de définir les enjeux publics par le discours. Cette recherche porte sur les pratiques rhétoriques par lesquelles l'ancien président mexicain Calderón a défini la lutte contre la drogue qui a caractérisé son administration. Je soutiens que Calderón a avancé une définition du problème de la drogue par des pratiques de définition telles que l'association, la dissociation et les symboles de condensation. Mon analyse 1) identifie les pratiques rhétoriques de définition qui ont caractérisé la lutte à la drogue de Calderón; 2) examine les implications de ces pratiques; et 3) aborde les limites auxquelles les politiciens font face en tentant de modifier des définitions préalablement avancées. En conclusion, j’explique comment les métaphores et les pratiques de définition de Calderón ont ouvert un espace rhétorique où les droits humains pouvaient être révoqués et la violence encouragée. / Rhetorical studies have shown the significance of presidential rhetoric and the president’s power to define public issues and policies through discourse. This research addresses how former Mexican president Felipe Calderón defined the fight against drugs that characterized his administration—and the later process of changing his definition. It argues that through the definitional practices of association, dissociation and condensation symbols, Calderón advanced a particular definition of the drug problem in Mexico. Relying on the analysis of presidential public speeches and TV spots, I 1) identify Calderon’s key rhetorical practices of definition; 2) discuss the implications of those practices and the political definitions they sustain; and 3) address the limits politicians face when attempting to change a definition they initially advanced. In conclusion, I discuss how the set of metaphors and definitional practices advanced by Calderón opened up a rhetorical space where human rights could be dismissed and violence encouraged.
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Voter sans élire : le caractère antidémocratique de la réélection présidentielle en Amérique Latine, 1994-2016 / Voting without electing : the antidemocratic effect of immediate presidential reelection in latin America, 1994-2016

Flórez Ruiz, José Fernando 13 October 2017 (has links)
Au cours des 22 dernières années, lorsque les présidents latino-américains au pouvoir ont aspiré à se faire réélire, ils y sont toujours arrivés à moins que leur pays ne connaisse une débâcle économique. Entre 1994 et 2016, dans les 18 démocraties qui composent l’ensemble appelé « Amérique latine », il y a eu 21 tentatives de réélection présidentielle immédiate dont 20 furent couronnées de succès. La seule exception à cette tendance électorale s’est présentée en République Dominicaine en 2004, lorsque le président HIPÓLITO MEJÍA a perdu la réélection car son pays était plongé dans une profonde crise économique. L’interprétation de ces données indique que l’autorisation de la réélection présidentielle consécutive a annulé dans la région la compétitivité électorale, qui est une des conditions fondamentales pour que la démocratie puisse exister. La principale cause de ce phénomène antidémocratique est l’abus du pouvoir présidentiel à des fins électorales, qui fait du chef d’État qui aspire à être réélu un candidat invincible à cause des ressources exorbitantes dont il dispose pour manipuler le résultat des élections. On peut en outre constater une corrélation entre autorisation de la réélection présidentielle immédiate et détérioration progressive de la qualité de la démocratie au cours des deuxièmes et troisièmes mandats du même président, selon le « Electoral Democracy Index ». En définitive, la réélection présidentielle immédiate en Amérique Latine constitue un poison pour la démocratie qu’il convient de proscrire de manière renforcée dans les textes constitutionnels, par le biais de clauses immuables qui puissent garantir l’alternance dans l’exercice du pouvoir présidentiel. / In the last 22 years, whenever Latin American presidents in office sought reelection they always achieved it save in cases of national economic collapse. Between 1994 and 2016, in the 18 democracies that make up the cluster denominated “Latin America”, 21 immediate presidential reelections were attempted out of which 20 resulted in success. The only exception to this electoral pattern took place in Dominican Republic, when in 2004 president HIPÓLITO MEJÍA lost his reelection amidst a profound economic crisis. The interpretation of this data indicates that the exercise of consecutive presidential reelections in the region has ruined electoral competitiveness, which is one of the basic preconditions for the existence of democracy. The chief cause of this antidemocratic phenomenon is the abuse of presidential power for electoral gain, which turns the head of State seeking reelection into an invincible candidate because of the exorbitant amount of resources that he has at his disposal to manipulate electoral results. There is also a correlation between the exercise of immediate presidential reelections and the progressive deterioration of democratic quality during the second and third terms of reelected presidents, as noted by the “Electoral Democracy Index”. In sum, the practice of consecutive presidential reelection in Latin America is a poison for democracy that is advisable to proscribe in a reinforced manner in constitutional texts, by means of eternity clauses that guarantee alternation in the exercise of presidential power.
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Le Président de la république portugaise : la construction de la figure présidentielle portugaise depuis 1986 / The President of the Portuguese Republic : The construction of the portuguese presidential figure since 1986

Canelas Rapaz, Paulo José 06 December 2012 (has links)
La présente thèse dit ce qu’est le Président de la République Portugaise, elle le nomme. Pour ce faire, elle montre comment la figure présidentielle s’est construite depuis 1986, depuis que la démocratie portugaise n’est plus « à l’ombre des épées ». A cette fin, la thèse examine d’abord la légitimité particulière du Chef de l’Etat lusitain, directe mais apartisane. Celle-ci doit être comprise à la lumière de l’histoire politique et constitutionnelle du Portugal qui a connu le parlementarisme éclaté et la dictature personnelle. Elle examine ensuite la position du Président de la République au sein de l’architecture constitutionnelle portugaise au moyen de ses pouvoirs et de ses relations avec le Gouvernement en tant que fonction et en tant qu’organe. Si la présidence portugaise ne détermine pas la politique générale du pays, les différents titulaires de la charge présidentielle ont su participer à la formation de la volonté politique de l’Etat grâce au développement d’une magistrature qui leur est propre. Leurs prises de parole et leurs actions de terrain ont permis au Président de la République d’avoir une réalité par-delà le dispositif constitutionnel. De ces différents éléments, la thèse infère enfin la qualification du régime politique portugais et se clôt sur la dénomination de la figure présidentielle portugaise, telle qu’elle a été et s’est construite. / This doctoral dissertation tells what the President of the Portuguese Republic is and gives it a name. To this end, it shows how the Portuguese presidential figure has built itself since 1986, since the Portuguese democracy has no more been under the “shadow of swords”. To reach this goal, the dissertation begins by focusing on the president’s legitimacy, direct but unpartisan. Its particular legitimacy cannot be understood without referring to Portugal’s political and constitutional history which went through fragmented parliamentarism and personal dictatorship. Then it considers the presidential position within the Portuguese constitutional framework using its powers and looking into its relations with the Government as a function and as an organ. If the Portuguese presidency does not fix the country general policy, it does take part in the State’s will formation due to the emergence of a proper magistracy. Speech and field acts have given a reality to the President beyond the constitutional purview. Finally, this doctoral dissertation infers the qualification of the Portuguese political regime and ends by naming the Portuguese presidential figure, as it has been built and as it has been built itself.
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La mobilisation des jeunes sur les réseaux sociaux pendant les campagnes électorales : l'analyse comparative entre la France et la Russie / Mobilization of young people on social networks during the election campaigns : comparative analysis between France and Russia

Pechenkina, Ekaterina 16 December 2016 (has links)
La présente thèse propose une analyse et une systématisation de l’utilisation des réseaux sociaux en période électorale tant au niveau national que local. Ainsi seront étudiées les techniques numériques utilisées, les formes et les méthodes de communication politique « en ligne » au cours des campagnes présidentielles de 2012 en France et en Russie et les campagnes municipales à Bordeaux et à Moscou en 2014 et 2013. Seront donc comparés les ressorts utilisés dans deux pays différents et qui ont permis de transformer les grands réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram et VKontakte en outils de rassemblement politique attirant de nombreux jeunes à participer activement au processus de campagne.Des entretiens réalisés avec des responsables des mouvements politiques français de Gironde tels ceux des Jeunes socialistes, des Jeunes Populaires et ceux du Front National, il ressort que l’activité numérique en France relève d’un caractère constructif. Ils servent à attirer et mobiliser la jeunesse de moins de 30 ans autours des candidats et de leurs partis grâce à un support en ligne mais s’accompagnent d’un militantisme de terrain, dans la vie réelle.En revanche, il apparaît qu’en Russie, le niveau élevé et l’influence de ces jeunes sur Internet fournit un soutien pour les nouvelles institutions de la société civile. Le succès de la mobilisation des jeunes appartenant à la classe moyenne urbaine relève d’une combinaison de « citoyenneté » et de « massification » de la protestation sur le réseau.En 2013, la volonté et mobilisation active des jeunes dans le projet politique à permis l’émergence de l’opposant Alekseï Navalny, qui a réuni 27% des suffrages et atteint la seconde place aux élections municipales de Moscou. La quasi intégralité de sa campagne a été effectuée sur les réseaux sociaux. Si le fait est courant pour nombre de ses homologues occidentaux, il convient de relever que ce n’est pas habituel pour les politiciens russes. Cette campagne « révolutionnaire » d’A. Navalny a été rendue possible par le fort soutien des jeunes Moscovites qu’il a pu mobiliser sur le plus grand réseau russe : VKontakte. L’organisation de la campagne s’est presque entièrement fondée sur l’utilisation des réseaux sociaux, tant pour la distribution de tracts dans les rues, que la sensibilisation et les collectes de dons. / This thesis will focus on the analysis and systematization of the use of social networks in the presidential campaigns, both in France and in Russia in 2012, as well as in the municipal campaigns in Bordeaux and Moscow, in 2014 and 2013 respectively. The development of this thesis will also include the basic use of technologies, as well as the forms and methods of political online communication at the actual stage of their development.In this thesis, the examination of the political mechanisms used in France and Russia will be carried out in order to assess how social networks such as Facebook, Twitter, Instagram and VKontakte have developed into a powerful tool, with their main aim being to attract more and more young people to actively participate in the election campaigns as well as the voting process in general.Through the conduction of interviews with the chiefs of French Youth Movements, such as the Young Socialists (Gironde), the People’s Young (Gironde), and the Young of National Front (Gironde), we have found that these movements tend to have an overall peaceful nature in France. They aim to attract and mobilize young people (of up to 30 years old) to provide support both online and in the real world, for candidates of the major French political parties, namely the UMP, the Socialist Party and the National Front.In comparison, in Russia, the high level presence and influence of Youth Movements on the Internet provides support for new institutions forming in civil society. The success of the youth mobilization from the urban middle class can be explained by the combination of “civic consciousness” and “massive involvement”.In 2013, young Russians mobilized for active participation in the political life of Alexei Navalny, one of the leaders of the Russian opposition, who managed to obtain 27% of the votes in the municipal elections of Moscow, the equivalent to second place. His «revolutionary” electoral campaign was predominantly transmitted through social networks, notably through the use of VKontakte (the largest social network in Russia), in order to gain a large amount of support from young Moscovites. This action is deemed to be very uncommon among Russian politicians, and is more likely to be seen among Western homologues. Consequently, this led to the distribution of leaflets in the streets, in the subway, going door-to-door, as well as organizing the collection of donations for the campaign across networks.
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Un noir à la Maison-Blanche : du processus de racialisation au rêve américain : analyse de la mise de l'avant des identités de "race", de genre et de sexualités en contexte électoral

Lapointe, Valérie 07 1900 (has links) (PDF)
Le 4 novembre 2008, le 44e président des États-Unis est élu. Un noir fait son entrée à la Maison-Blanche. Obama aura eu raison de dire Yes we can. Par sa victoire, il marquera l'histoire de la nation américaine : il sera, à jamais, le premier président noir des États-Unis. L'élection d'Obama à la présidence permet de mettre en exergue le caractère exclusif que portait la « race » de l'institution présidentielle avant son arrivée à ce haut poste de décision. Ainsi, partant du postulat que l'institution présidentielle n'est pas neutre, mais qu'elle a un genre, une « race » et une sexualité précises, nous entendons nous intéresser aux identités qu'il est nécessaire de mettre de l'avant pour atteindre la présidence. Puisque l'élection d'Obama représente un moment clé dans l'analyse des identités, ce mémoire en fera son étude de cas. Partant de deux allocutions publiques, soit A More Perfect Union et The Victory Speech, ainsi que de deux autobiographies écrites par Obama (Les rêves de mon père et L'audace d'espérer), nous étudions la mise de l'avant des identités en contexte électoral. L'analyse discursive des allocutions publiques et des autobiographies nous permettra d'avancer l'hypothèse qu'en mettant de l'avant son identité racisée et en la juxtaposant à l'idée du rêve américain (Yes we can), Obama a non seulement réitéré les identités dominantes de la présidence américaine (homme, hétérosexuel), mais il a également dépolitisé les enjeux raciaux aux États-Unis. Enfin, l'originalité de la présente recherche se situe au niveau de la prise en compte de l'identité sexuelle de l'actuel président américain, dans la mesure où celle-ci ne fait pas l'objet d'analyse dans la littérature, qu'elle soit classique ou critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : institution présidentielle américaine, genre, « race », sexualité, rêve américain.
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Domination personnelle et élite politique au Gabon (1968-2009) / Personal domination and political elite in gabon (1968-2009)

Ngye, Alain Patrick Patou 26 November 2013 (has links)
La présente thèse éclaire l’intelligibilité du régime politique gabonais sous Omar BONGO (1968-2009). Plus précisément, elle relève que la domination personnelle et l’analyse élitiste sont deux approches complémentaires dans la compréhension du politique au Gabon et partant, en Afrique subsaharienne. Elle montre à cet effet qu’Omar BONGO n’a pas pu compter que sur lui-même pour se maintenir au pouvoir pendant près d’un demi-siècle. Il a dû également s’appuyer sur un groupe d’acteurs, appelé élite politique, dont l’organisation et le fonctionnement étaient néanmoins empreints de son pouvoir personnel. En effet, l’accès à cette élite était régi par le clientélisme et le népotisme, deux rapports d’échange qu’Omar BONGO avait érigés en principe de gestion du personnel supérieur de l’État. Le premier lui permettait de se constituer une clientèle capable d’œuvrer par délégation ou de façon autonome à sa longévité politique. De ce fait, les acteurs qui composaient cette clientèle étaient dotés chacun d’un capital de ressources variées qu’ils activaient et faisaient fructifier de façon à l’aider à conserver son sceptre. La valorisation de ce capital auprès d’Omar BONGO les conduisait d’ailleurs à se livrer une lutte acharnée dans laquelle la fin justifiait les moyens. Quant au népotisme, il amena à Omar BONGO de faire des membres de sa famille officielle et ceux de sa famille officieuse ses proches collaborateurs dans le gouvernement, l’administration présidentielle et le Parti démocratique gabonais (PDG). Politique de l’affection, il lui permettait ainsi d’avoir une emprise plus importante sur l’élite politique et sur l’appareil d’État car, en faisant de son pouvoir une affaire de famille, Omar BONGO savait pouvoir compter sur des acteurs dont la loyauté et la détermination seraient également un atout pour sa longévité politique. / The present thesis lights the intelligibility of gabonese political regime under OMAR BONGO (1968-2009). More precisely, it notices that personal domination and elitist analysis are two supplementary approaches in the understanding of politics in Gabon and in sub-Saharan Africa. It shows with this effect that OMAR BONGO could not count that on itself to stay in power during almost half a century. He must also have leaned on a group of actors, called political elite, of which the organization and functioning being imprinted by its personal power. Indeed, access to this elite was governed by clientelism and nepostism, two reports of exchange which OMAR BONGO had established in principle of management of the upper personnel of the State. The first allowed him to build up clients able of working on the instructions or in an autonomous manner in his political longevity. Because of that, the actors who composed these clients were endowed to each of a capital of various resources which they activated and made bear fruit in order to help him to keep its scepter. The promotion of this capital to OMAR BONGO led them besides to devote themselves a persevered conflict. As for nepotism, it brought to OMAR BONGO to make members of its official family and those of its semiofficial family his close collaborators in the government, the presidential administration and the PDG, the party in power. Policy of affection, it allowed him so to have a more important hold on political elite and on State apparatus. Because, by making of his power a family business, OMAR BONGO knew how he will count on actors among whom fidelity and determination would be also a trump for his political longevity.

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