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Un "îlot brassicole" : brasseurs et brasseries à Lyon et dans le Rhône (fin XVIIIe siècle - 1914) / A « Brewing Islet » : brewers and Breweries in Lyon and the Rhône (End of the Eighteenth Century – 1914)

Thinon, Romain 17 May 2016 (has links)
Le XIXe siècle est en France celui de la bière : production et consommation annuelles passent en l’espace de cent ans de moins de trois à plus de quinze millions d’hectolitres. Profitant de sa position de carrefour commercial et de la qualité de ses eaux, Lyon occupe une place à part dans ce marché de masse en construction. Remettant en question l’hermétisme de supposées frontières alimentaires, la ville se démarque en effet dès les dernières années de l’Ancien Régime par un notable recours à la boisson houblonnée et la fabrication d’un produit aux qualités organoleptiques bien particulières qu’elle exporte en direction d’un large quart Sud-est du pays. Savamment entretenue, cette position originale fait de la cité rhodanienne l’un des principaux centres de production de bière français de la première moitié du siècle. La donne change à compter du Second Empire. Aux évolutions des modes et pratiques alimentaires à l’égard des alcools s’ajoutent décloisonnement des marchés et avancées technologiques affectant de manière irrémédiable l’activité. Le secteur brassicole régional, très largement lyonnais, passe ainsi en quelques décennies d’une structure artisanale voyant coexister une myriade de petits établissements employant quelques individus et produisant chacun annuellement quelques centaines d’hectolitres à une dimension industrielle où un nombre réduit de grandes usines concentrent main-d’œuvre, capitaux et parts de marché. L’encadrement réglementaire lui-même, qu’il s’agisse de législation professionnelle ou de régulation de l’insalubrité, et les politiques fiscales, à l’échelle de la ville comme du pays, participent à cette transition. Alors que la redéfinition des logiques urbaines et commerciales impacte directement les pratiques des brasseurs en les forçant à revoir leurs procédés de fabrication et leurs stratégies de formation, d’approvisionnement et de vente, c’est la progressive structuration d’une filière de la bière qui apparaît en filigrane. Il faut néanmoins se garder de voir ces entrepreneurs comme de simples victimes de mouvements qui leur échappent : plus que spectateurs d’une révolution protéiforme, ils s’en font les acteurs. L’étude prosopographique de 337 parcours considérés dans leurs dimensions individuelles et collectives atteste de la pluralité des destins : quand le modèle de la petite entreprise permet aux artisans les plus audacieux, qu’ils viennent d’un ailleurs professionnel ou géographique (sont notamment mises à jour les origines germaniques et alsaciennes de nombre d’entre eux), de valoriser leur travail et de satisfaire leurs ambitions, celui de l’industrie fait d’une poignée seulement de véritables brasseurs d’affaires. Ce seront les seuls à survivre, la plupart de leurs collègues et concurrents payant à terme les effets conjoints de la conjoncture économique, de la rationalisation du marché et des tragédies familiales. À l’orée du premier conflit mondial, seules six brasseries sont encore opérationnelles : ayant démontré sa précoce capacité d’adaptation en modifiant sa structure afin de donner aux établissements subsistants les moyens d’assimiler la modernisation productiviste, le monde brassicole rhodanien fait figure d’exception parmi les activités pré-industrielles, a fortiori parmi celles relevant du secteur agroalimentaire. / In France, the nineteenth century is the age of beer: in a hundred years, annual production and consumption grow from less than three to more than fifteen million hectolitres. Thanks to its advantageous commercial position and the quality of its waters, Lyon occupies a unique place in this developing mass-market. Calling presumed alimentary boundaries into question, the city distinguishes itself as soon as the end of the Ancien Régime through a wide use of the hoppy beverage and the making of a product with specific organoleptic qualities being exported to the southeast quarter of the country. Skilfully maintained, this original situation turns Lyon into one of the main French beer production centres of the first half of the century. Things change with the advent of the Second Empire. New drinking trends and habits, birth of a European then worldwide consumption market and substantial scientific and technical improvements combine themselves to change the activity into a definite way. Thus, the Rhône brewing sector, leaded by Lyon’s breweries and initially made of numerous and small short-lived handcraft production units selling locally only, becomes in a few decades an industry operating towards foreign markets and formed by a handful of big factories gathering workforce, capitals and market share. Regulatory framework itself (professional legislation or insalubrity control) and fiscal politics on national and municipal scales contribute also to the transition. Since they have to adapt their manufacturing and formation processes, as well as supplying and selling strategies, the redefinition of urban and commercial logics has a direct impact on brewers’ practices: in a wider sense, it is the organization of the beer sector which progressively reveals itself. However, it would be untrue to see these businessmen as powerless victims of an uncontrolled process. More than spectators, they are actors of a protean revolution. The prosopographical study of 337 careers considered in their individual and collective dimensions prove the plurality of fortunes: while the model of the small business allows audacious craftsmen whatever their professional and geographical origins (many of them come from Alsace and Germany) to succeed by highlighting their work and satisfying their ambitions, the industrial model is more selective. In the medium term, only a few businessmen will survive, their smaller colleagues and competitors suffering the joint effects of economic conjuncture, market rationalization and family tragedies. At the edge of World War One, six breweries are still in operation: having proven its early adaptation ability by modifying its structure in order to assimilate the productivist modernization, the Rhône brewing sector can be considered as an exception among the pre-industrial activities, a fortiori among those from the food-processing sector.
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L'institution des nipûtum dans les royaumes paléo-babyloniens, 2000-1600 av. J.-C.

Scouflaire, Marie-France A. 28 April 2008 (has links)
Les deux codes de lois de l'époque babylonienne ancienne consacrent plusieurs rubriques à la nipûtum, elles ont été transcrites, traduites et commentées à de multiples reprises. D’autre part, des dizaines de textes éparpillés, auxquels il n'est fait que de vagues allusions dans les commentaires, abordent le même sujet; chaque fois qu'ils sont cités, ils ne le sont que parce qu'ils peuvent éclairer un peu le sens des codes .<p>Nous avons décidé d'agir en sens contraire de la recherche traditionnelle et de proposer une définition de la nipûtum grâce aux textes de la pratique .Les codes semblent en effet traiter de l'anormal plutôt que du normal .La nipûtum n'y est définie qu'en termes d'abus :saisie non justifiée ou mauvais traitements pouvant entraîner la mort de la personne saisie .De plus, ils ne parlent de la nipûtum qu'en cas de dettes et seulement pour des opérations entre particuliers, mettant face à face un banquier tout puissant et un citoyen pauvre en difficulté .<p>L'institution des nipûtum se met tout d'abord en valeur par sa grande extension chronologique, elle est présente dès le début des dynasties amorrites jusqu’au dernier roi de Babylone, soit pendant trois siècles .En ce qui concerne la répartition géographique, elle est en usage dans l'ensemble de la Mésopotamie, du nord au sud, de Sippar à Ur, et d'est en ouest, même dans des zones tout à fait éloignées, comme Mari .<p>\ / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Union et désunion de la noblesse en parade. Le rôle des Pas d'armes dans l'entretien des rivalités chevaleresques entre cours princières occidentales, XVe-XVIe siècles (Anjou, Bourgogne, France, Saint-Empire) / Union and disunion of the Nobility. The role of Passages of Arms in games of rivalries in princely courts during the fifteenth and sixteenth century (Anjou, Burgundy, France, Empire)

Bureaux, Guillaume 20 November 2018 (has links)
Apparus en 1428 en Espagne, le Pas d’armes est un parfait exemple de l’indéniable intérêt porté par la noblesse, de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance, aux arts martiaux, littéraires et théâtraux. Il s’agit, en réalité, d’une évolution de la joute et du tournoi au cours duquel un ou plusieurs chevaliers est volontaire pour garder un carrefour, une porte ou tout autre lieux symbolique. Pour différencier ces exercices des joutes, les organisateurs publient des chapitres, ou lettres d’armes, plusieurs mois en avance. Ils sont souvent constitués de deux parties, la première venant placer les chevaliers assaillants et défenseurs dans un univers magique et fantastique, le seconde présentant les règles du jeu. Notons également que la majeure partie des Pas plonge les chevaliers dans un monde fictionnel, en particulier inspire de la légende arthurienne, grâce aux chapitres, aux décors et, naturellement, aux costumes. Témoignages des contacts transculturels existent entre les cours d’Anjou et de Bourgogne avec celles d’Espagne, les Pas d’armes sont organisés à des moments décisifs pour les cours, qu’il s’agisse de mariages, de traités de paix ou d’un temps d’après-guerre ; et tous remplissent un rôle commun : mettre en lumière l’unité chevaleresque autour du Prince et de son pouvoir. Invariablement, c’est le Prince qui sort vainqueur des événements qui ont lieux au sein de sa cour. Il s’agit essentiellement pour le prince de mettre en scène son pouvoir dans ce « jeu-mimique » où l’important n’est pas tant le combat que le spectacle et la mise en lumière du pouvoir princier, tant culturel, financier que militaire. / Appearing in 1428 in Spain, the Pas d’Armes are a real example of the undeniable interest held by the nobility of the end of the Middle Ages and the beginning of the Renaissance in the arts of warfare, in literature, and theater. It is in reality an evolution of the joust and tournament in which one or several knights volunteer to keep a crossroad, a door or another symbolic place. To differ from the joust, the organizers publish chapters, or letters of weapons, several months in advance. They consisted of two parts, the first one coming to place the knights defenders and aggressors in a magic and fantastic universe, the second containing rules to be followed. It is also necessary to note that the great majority of Pas place the knights in a fictional world, in particular regarding Arthurian legend, by means of chapters, present scenery around the lists and, naturally, costumes. Testimonies of transcultural contacts between the Valois ‘courts of Anjou and Burgundy and Spanish courts, the Pas d’armes are organized at courtly decisive moments like marriages, treaties of peace or just after a war, all the Pas d’armes had a common role : to highlight the unity of knighthood around the Prince and his power. On each occasion is the Prince who emerges victorious from all the entertainment organized at his court. Essentially, it is a way for the prince to dramatize his power in this “game – mimicry” where the important thing was not so much the fighting but the scenery and the highlighting of cultural, financial and military power of the court.
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Organisation administrative du bureau de l'agriculture d'Umma à l'époque de la Troisième Dynastie d'Ur

Vanderroost, Nicolas 10 December 2012 (has links)
L’objectif de l’étude consiste en l’analyse de l’organisation administrative du bureau de l’agriculture de la province d’Umma à l’époque de la Troisième Dynastie d’Ur. La comparaison avec la situation qui prévaut dans la province méridionale de Girsu-Lagaš montre que le secteur agricole d’Umma est environ cinq fois moins important que de sa voisine.<p>L’étude identifie les districts agricoles de la province d’Umma et leurs responsables. Elle définit en outre le nombre de charrues utilisées pour cultiver les terres arables de l’état ainsi que leur répartition par district.<p>Elle propose enfin dans un deuxième volume une prosopographie des administrateurs de domaines agricoles et des laboureurs. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Portrait collectif de grands banquiers belges, Bruxelles - Liège - Anvers, 1830-1935: contribution à une histoire des élites / Collective portrait of Belgian bankers, Brussels - Liège - Antwerp, 1830-1935: contribution to a history of elite

Tilman, Samuel 13 May 2004 (has links)
Portrait collectif de grands banquiers belges Bruxelles-Liège-Anvers (1830-1935). Contribution à une histoire des élites (2 volumes)<p><p>Cette recherche, divisée en trois parties, est une première tentative visant à donner une vision prosopographique assez complète d’un groupe patronal dans la Belgique indépendante d’après 1830. Après avoir défini les principales caractéristiques sélectives de l’échantillon de 382 banquiers, la première partie de la thèse tente de synthétiser de manière principalement quantitative les traits distinctifs de l’élite à l’étude. La seconde partie, alternant approches quantitative et qualitative, propose des pistes de réflexion relatives aux réseaux mis à profit par les banquiers belges dans la constitution de leur tissu relationnel. La dernière partie essaye, en quelques pages synthétiques, de replacer les apports de cette recherche prosopographique dans le contexte économique de l’époque. Elle tente ainsi de jeter des ponts entre l’histoire économique et sociale, toutes deux utiles pour bien cerner les particularités du groupe de banquiers étudiés.<p><p><p><p>Collective portrait of Belgian bankers Brussels-Liège-Antwerp (1830-1935).<p>Contribution to a history of élite (2 volumes).<p><p>This research, which is divided in three parts, aims to give for the first time a quite exhaustive “prosopographic” vision of a group of entrepreneurs in post 1830 independent Belgium. The first part is twofold: it defines the principal criteria of selection of the 382 strong sample of bankers, then aims to synthesize from a quantitative point of view the distinctive features of the elite under study. The second part, which relies on both quantitative and qualitative approaches, offers fresh thinking tracks as to the networks set up by Belgian bankers and the benefits thereof from a relational perspective. The final part aims, quite concisely, to set the contributions of this research back in their original economic context, thus bridging the gap between economic and social history, both equally useful to outline the features of the bankers under consideration. <p><p> <p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The Episcopal congregation of Charlotte Chapel, Edinburgh, 1794-1818

Harris, Eleanor M. January 2013 (has links)
This thesis reassesses the nature and importance of the Scottish Episcopal Church in Edinburgh and more widely. Based on a microstudy of one chapel community over a twenty-four year period, it addresses a series of questions of religion, identity, gender, culture and civic society in late Enlightenment Edinburgh, Scotland, and Britain, combining ecclesiastical, social and economic history. The study examines the congregation of Charlotte Episcopal Chapel, Rose Street, Edinburgh, from its foundation by English clergyman Daniel Sandford in 1794 to its move to the new Gothic chapel of St John's in 1818. Initially an independent chapel, Daniel Sandford's congregation joined the Scottish Episcopal Church in 1805 and the following year he was made Bishop of Edinburgh, although he contined to combine this role with that of rector to the chapel until his death in 1830. Methodologically, the thesis combines a detailed reassessment of Daniel Sandford's thought and ministry (Chapter Two) with a prosopographical study of 431 individuals connected with the congregation as officials or in the in the chapel registers (Chapter Three). Biography of the leader and prosopography of the community are brought to illuminate and enrich one another to understand the wealth and business networks of the congregation (Chapter Four) and their attitudes to politics, piety and gender (Chapter Five). The thesis argues that Daniel Sandford's Evangelical Episcopalianism was both original in Scotland, and one of the most successful in appealing to educated and influential members of Edinburgh society. The congregation, drawn largely from the newly-built West End of Edinburgh, were bourgeois and British in their composition. The core membership of privileged Scots, rooted in land and law, led, but were also challenged by and forced to adapt to a broad social spread who brought new wealth and influence into the West End through India and the consumer boom. The discussion opens up many avenues for further research including the connections between Scottish Episcopalianism and romanticism, the importance of India and social mobility within the consumer economy in the development of Edinburgh, and Scottish female intellectual culture and its engagement with religion and enlightenment. Understanding the role of enlightened, evangelical Episcopalianism, which is the contribution of this study, will form an important context for these enquiries.
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Le politique au village. Histoire sociale de l'institution municipale, 1800-1940. Arrondissement de Villefranche (Rhône) / Politics on the scale of villages. Social History of the Municipal Institution, 1800-1940. District of Villefranche (Rhône)

Charcosset, Gaëlle 29 June 2018 (has links)
L’institution municipale est restée à l’écart des recherches menées en histoire sur le 19e siècle sinon sous l’angle d’une prosopographie des maires et sous celui des élections municipales de la monarchie de Juillet. Les apports des autres sciences sociales – sociologie, anthropologie, ethnologie – ont renouvelé les approches, ainsi que l’histoire sociale fine. Cette recherche propose une analyse sociale et politique de cette institution, inscrite sur la longue durée (1800-1940) et sur un terrain resserré (un arrondissement et plus particulièrement cinq communes). Au moyen de bases de données relationnelles permettant une agrégation des données à différentes échelles de temps et d’espaces, elle vise à identifier les édiles (maires, adjoints, conseillers municipaux) pour eux-mêmes, dans une approche prosopographique, puis relativement pour définir leur représentativité (échelle de l’arrondissement) et pour les inscrire dans les relations qu’ils entretiennent avec les autres acteurs de la vie municipale (échelle communale).Cette analyse permet de mettre au jour une institution municipale que les villageois se sont appropriés au cours du 19e siècle, en reconnaissant une autorité au maire qui s’est construite d’abord dans l’opposition à celle du desservant et qui dépasse le cadre donné par la loi. De fait, les outrages à leur encontre sont peu nombreux et permettent d’appréhender non les limites de l’autorité consentie à la fonction mais le défaut d’exercice de son dépositaire. De même, les élections municipales font l’objetd’une préparation, d’une mobilisation et d’un contrôle – parfois jusqu’à la protestation électorale qui constitue alors un troisième tour – qui donnent la légitimité aux élus.L’identification des édiles a également permis de nuancer le portrait qu’il en est généralement dressé : s’il existe bien des familles éligibles parfois très anciennement implantées dans les communes d’exercice, la part de conseillers municipaux mobiles reste forte pendant tout le 19e siècle avant de se réduire progressivement. La reconstitution des carrières municipales montre aussi que l’accession au conseil municipal n’est pas définitivement acquise du fait d’une compétition électorale réelle.Quoiqu’un cadre légal précis préside la prise de décision au sein de l’institution municipale, la comparaison des modes de gouvernement d’une commune à l’autre fait émerger deux extrêmes, de l’exercice solitaire du maire à une décision prise collégialement par le conseil municipal dont le maire se fait le porteur. Entre ces deux extrêmes, les situations sont nombreuses et, si dans certaines communes, l’un s’impose davantage que l’autre, il existe aussi des mouvements de fluctuation en fonction des rapports de force qui se dessinent.Enfin, ce politique défini comme organisation du pouvoir au sein de la société, n’est pas enfermé dans les limites communales : les conflits au sein des conseils municipaux mettent au jour des réseaux sociaux qui sont également culturels et porteurs de sensibilités politiques ; c’est alors à une échelle intercommunale qu’ils prennent sens, marqués par les scansions nationales. / Historical researches on the nineteenth century have left aside Municipal institutions, except from the point of view of a prosopography of mayors and municipal elections of the July Monarchy. The contributions of other social sciences - sociology, anthropology, ethnology - have renewed the approaches, as well as the one on precise social history. This research puts forward a social and political analysis of this institution, registered on the long term (1800-1940) and on a tightened ground (a district and more particularly five localities).By means of relational databases allowing the aggregation of data at different scales of time and spaces, it aims at identifying the city councilors (mayors, deputies, councilors) for themselves, in a prosopographic approach, then relatively to define their representativeness (district scale) and to register them in the relationships they maintain with the other actors in municipal life (municipal scale).This analysis brings to light a municipal institution that villagers took over during the 19th century, by recognising an authority to the mayor and which was first shaped in opposition to that of the parish priest and which then overtook the given law framework. In fact, the outrages against them are few and allow to understand not the limits of the authority granted to the function but the lack of exercise of its depositary. In the same way, municipal elections deal with preparation, mobilisation and control -sometimes up to the electoral protest which constitutes then a third roundwhich brings legitimacy to the elected ones.The identification of the city councilors has also qualified the portrait that is generally drawn up: if there are many eligible families sometimes anciently established in the municipalities of exercise, the share of the moveable city councilors remains strong throughout the 19th century before gradually decreasing. The reconstitution of the municipal careers also shows that the access to the municipal council is not definitively acquired because of a real electoral competition.

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