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L’évolution de l’argument contre l’idéalisme dans la Critique de la raison pureHaar, Deborah L. 05 1900 (has links)
Chacune des éditions de la Critique de la raison pure contient une preuve de la réalité du monde externe : la première se trouve dans le « quatrième paralogisme » et la deuxième dans la « Réfutation de l’idéalisme ». Ce travail examine l’évolution du premier argument vers le deuxième, en rendant compte de deux critiques importantes de la première édition qui ont influencé le second travail de Kant. La deuxième partie de ce travail se concentre sur des problèmes propres à la Réfutation, où sont traités des sujets particulièrement problématiques, tel que la structure de la conscience empirique déterminée, le rôle du permanent dans l’établissement de l’objectivité, ainsi qu’un argument secondaire présenté dans les notes de bas de page du texte principal et de la préface. / Each edition of the Critique of Pure Reason contains a proof for the reality of the external world: the first is located in the “Fourth Paralogism”, the second, in the “Refutation of Idealism.” This work examines the evolution from the first argument to the second, taking into account two significant criticisms of the first edition which influenced Kant’s second attempt. The latter half of this work treats topics particular to the Refutation only, focusing again on the issues which were stumbling blocks, namely the structure of determined empirical consciousness, the role of the permanent in establishing objectivity, as well as a secondary argument found in the footnotes of the main text and preface.
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Contribution à la formation à l'écrit en milieu professionnel : le cas des métiers de la propretéLachaud, Marie-Hélène 16 December 2011 (has links) (PDF)
Cette étude s'intéresse à la formation linguistique des salariés de premier niveau de qualification. Des travaux de recherche montrent que la part langagière occupe une place importante dans l'activité professionnelle des employés, y compris des moins qualifiés. Des formations dites " de base " sont mises en place depuis ces dernières décennies afin de procurer aux personnels qui ne les maîtriseraient pas, les compétences langagières utiles à l'exercice de leur activité professionnelle. Nous nous sommes interrogée sur ces formations. Sont-elles adaptées aux besoins des employés ? Répondent-elles à leurs demandes et à leurs besoins réels ? L'étude entreprise a eu pour but de comprendre comment ces employés utilisent leurs compétences langagières sur leur lieu de travail. Elle repose sur l'hypothèse que dans la formation des adultes, la question du langage au travail doit être élargie à la littéracie et plus particulièrement, à la raison graphique. Les métiers, comme celui d'agent de nettoyage, où la gestion du temps et de l'espace sont des éléments essentiels, constituent un cas intéressant. Les horaires particuliers, la durée de l'intervention et la présence des usagers nécessitent une gestion efficace du temps et de l'espace. Des stratégies spontanées issues de l'expérience sont mises en œuvre par ces employés pour être plus efficaces dans leur activité professionnelle et rendre le travail moins pénible. Les observations de terrain menées dans cette recherche, inspirées de l'ethnologie, montrent que ces travailleurs utilisent effectivement des " tactiques " au sens de M. de Certeau (1990). Mais ces manières de faire sont des compétences ignorées et non valorisées, ni par les employeurs ni par les formateurs. Ainsi cette recherche contribue à une meilleure connaissance du milieu professionnel et permet de proposer des pistes pour des formations linguistiques qui prendraient en considération leurs acquis. En effet, les résultats informent sur la place du langage dans l'activité de nettoyage ainsi que sur ce que l'on peut qualifier de logique au travail : mise au jour de manières de faire, d'astuces et de compétences ignorées ou masquées, pourtant essentielles à l'organisation du travail, notamment dans la gestion de l'espace et du temps.
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Le Rôle de la volonté dans l’acte de la recherche de la vérité chez Thomas d’AquinRaymond, Martin 08 1900 (has links)
Dans la philosophie de Thomas d’Aquin, les puissances principales de l’âme, l’intelligence et la volonté, interagissent dans les activités humaines. Une des activités les plus importantes est identifiée par le docteur comme étant la recherche de la vérité. Cette recherche s’inscrit dans la finalité ultime de l’homme. La vérité, en tant que bien de l’intelligence, est voulue par la volonté qui est un appétit rationnel. Ainsi, selon le Dominicain « la volonté veut que l’intelligence intellige ». Puisque la vérité n’est pas le seul bien proposé au libre arbitre, la volonté doit choisir de poursuivre cette fin au détriment d’autres biens concurrents. Elle doit pour se faire perfectionner les puissances de l’âme par le biais d’habitus et de vertus en plus d’éviter les vices qui conduisent à l’erreur. La recherche de la vérité est, selon Thomas d’Aquin, un acte moral. / According to the philosophy of Thomas Aquinas, the main powers of the soul, the intellect and the will, interact in human activities. One of the most important activities is identified by the doctor as the search for truth. This research is part of the ultimate purpose of man. The truth, which is the good of the intelligence, is willed by the will which is a rational appetite. Thus, according to the Dominican “the will wants that the intelligence thinks.” Because the truth is not the only good proposed to the free will, the will must choose to pursue it to the detriment of other competing goods. To achieve this goal, the will must perfect the powers of the soul through habitus and virtues while avoiding the vices that lead to errors. The search for truth is, according to Thomas Aquinas, a moral act.
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Raison, délire et critique : psychanalyse et critique de la raison chez Adorno et Horkheimer / Reason, madness and critique : psychoanalysis and Critique of Reason by Adorno and Horkheimer / Vernunft, Wahn und Kritik : Psychoanalyse und Vernunftkritik bei Adorno und HorkheimerGrivaux, Agnès 11 June 2018 (has links)
Nous proposons dans ce travail une interprétation de la référence à la psychanalyse chez Adorno et Horkheimer, en partant de son usage dans un champ inattendu, quoique central : la critique de la rationalité. Adorno et Horkheimer affirment, notamment dans la Dialectique de la raison, que la raison, concept à la fois central et structurant pour la société moderne capitaliste, entre en conflit avec elle-même jusqu'à son autodestruction, qui doit être comprise comme passage dans la folie. Nous entendons soutenir que cette affirmation peut être comprise de manière non-métaphorique par le recours à la psychanalyse, à partir d’une double lecture de leurs écrits, à la fois génétique et micrologique. Nous situons la genèse du croisement entre psychanalyse et critique de la rationalité dans leurs premiers travaux, au moment de traiter du rapport entre psychologie et théorie de la connaissance, d’abord dans une perspective philosophique néokantienne, puis dans le cadre du programme de recherches interdisciplinaires des années trente. Ce croisement précoce conduit Adorno et Horkheimer à s’intéresser tant à la part inconsciente qui travaille les processus de connaissance, qu’à la logique des phénomènes apparemment les plus irrationnels. Nous réinterprétons ainsi les travaux des années trente et quarante comme la mise au jour d’une conjonction de formes spécifiques de rationalisation sociale avec la montée de phénomènes sociaux particulièrement irrationnels, notamment liés à l’émergence du fascisme. Cette conjonction mène alors à la thématisation psychanalytique de l’autodestruction de la raison. Notre thèse est que la mise au jour de ce paradigme critique singulier – qui associe approche psychanalytique, critique de la raison et théorie de la connaissance – révèle de façon cohérente et globale la fonction attribuée à la psychanalyse par ces auteurs : rendre compte de la déraison comme effet de la logique contradictoire que la société moderne capitaliste établit entre nature et histoire. Nous pouvons ainsi conclure notre travail en analysant à quelle condition une théorie de la connaissance dialectique et critique est susceptible de ne pas reconduire l’écueil que la psychanalyse a permis d’identifier au niveau social, à savoir la réduction du rapport entre histoire et nature à un rapport de domination. Nous entendons ainsi montrer les potentialités critiques de ce paradigme dans le cadre des débats contemporains sur les pathologies de la raison. / In this study, we will propose an interpretation of the psychoanalytic references in the works of Adorno and Horkheimer, by starting from the way they are used in an unexpected, and yet central, field: the critique of rationality. Especially in Dialectics of Enlightenment, Adorno and Horkheimer affirm that reason, a concept that is both central and structuring to the modern capitalist society, comes into conflit with itself to the point of its self-destruction, which should be understood as a passage to madness. We intend to defend that this affirmation can be understood, by having recourse to psychoanalysis, in a non-metaphorical manner, starting from a double reading, both genetic and micrologic, of their writings. We situate the genesis of the intersection between psychoanalysis and the critique of rationality in their early works, when they were dealing with the relationship between psychology and the theory of knowledge, at first in a neo-Kantian perspective, then within the framework of the program of interdisciplinary research in the thirties. This precocious intersection led them to become interested as much in the unconscious part which works through the process of knowledge, as in the logic of phenomena which are apparently the most irrational. We therefore interpret their works from the thirties and forties as the unveiling of a conjunction of specific forms of social rationalization with the rising of particularly irrational phenomena, especially related to the emergence of fascism. This conjunction then leads to the psychoanalytical thematisation of reason’s self destruction. Our thesis is that by disclosing this singular critical paradigm – which links together the psychoanalytical approach, the critique of reason, and the theory of knowledge – the function attributed to psychoanalysis by these authors can be revealed in a global and coherent fashion: accounting for unreason as an effect of the contradictory logic that the modern capitalist society establishes between nature and history. We can therefore conclude our work by analyzing on what condition a dialectical and critical theory of knowledge is likely to avoid the pitfall that psychoanalysis has allowed to identify at the social level, i.e. the reduction of the relation between history and nature to a relation of domination. In this way, the critical potentials of this paradigm within the framework of contemporary debates on the pathologies of reason can be brought to light.
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Contribution à la formation à l'écrit en milieu professionnel : le cas des métiers de la propreté / Contribution to the training to the writing in occupational environment : the case of the businesses by the cleanlinLachaud, Marie-Hélène 16 December 2011 (has links)
Cette étude s'intéresse à la formation linguistique des salariés de premier niveau de qualification. Des travaux de recherche montrent que la part langagière occupe une place importante dans l'activité professionnelle des employés, y compris des moins qualifiés. Des formations dites « de base » sont mises en place depuis ces dernières décennies afin de procurer aux personnels qui ne les maîtriseraient pas, les compétences langagières utiles à l'exercice de leur activité professionnelle. Nous nous sommes interrogée sur ces formations. Sont-elles adaptées aux besoins des employés ? Répondent-elles à leurs demandes et à leurs besoins réels ? L'étude entreprise a eu pour but de comprendre comment ces employés utilisent leurs compétences langagières sur leur lieu de travail. Elle repose sur l'hypothèse que dans la formation des adultes, la question du langage au travail doit être élargie à la littéracie et plus particulièrement, à la raison graphique. Les métiers, comme celui d'agent de nettoyage, où la gestion du temps et de l'espace sont des éléments essentiels, constituent un cas intéressant. Les horaires particuliers, la durée de l'intervention et la présence des usagers nécessitent une gestion efficace du temps et de l'espace. Des stratégies spontanées issues de l'expérience sont mises en œuvre par ces employés pour être plus efficaces dans leur activité professionnelle et rendre le travail moins pénible. Les observations de terrain menées dans cette recherche, inspirées de l'ethnologie, montrent que ces travailleurs utilisent effectivement des « tactiques » au sens de M. de Certeau (1990). Mais ces manières de faire sont des compétences ignorées et non valorisées, ni par les employeurs ni par les formateurs. Ainsi cette recherche contribue à une meilleure connaissance du milieu professionnel et permet de proposer des pistes pour des formations linguistiques qui prendraient en considération leurs acquis. En effet, les résultats informent sur la place du langage dans l'activité de nettoyage ainsi que sur ce que l'on peut qualifier de logique au travail : mise au jour de manières de faire, d'astuces et de compétences ignorées ou masquées, pourtant essentielles à l'organisation du travail, notamment dans la gestion de l'espace et du temps. / This study concerns the linguistic training of employees with a basic level of qualification. The research work shows that the lingual part has an important place in the professional activity of the employees, including those who are the least qualified. Training courses called basic have been established for the past decades to give to the personnel who do not master them well, linguistic skills useful for the exercise of their professional activity. We have analyzed different types of training. Are they adapted to the needs of employees ? Are they an adapted answer to their expectations and their real needs ? The study undertaken aims to understand how these employees use their linguistic skills in the workplace. It is based on the hypothesis that in training for adults, the issue of language at work should be extended to the issue of literacy and more specifically, to the logic of writing. Jobs, such as those of a cleaning agent, where time and space management are crucial elements, are interesting cases. Particular schedules, work duration and presence of users need an effective time and space management. Spontaneous strategies based on experience are implemented by these employees in order to be more efficient in their professional activity and make the work less difficult. Observations in the field led by this research, inspired by ethnology, show that workers use « tactics» effectively in the sense of M. de Certeau (1990). But these methods are ignored skills which are not appreciated, either by employers, or by trainers. Hence, this research contributes to a better understanding of professional environment and allows approaches for linguistic training that should take into consideration their skills. Indeed the results give information about the place of language in professional activity and about what we can call work logic : updating the know-how, tricks and ignored or hidden skills, which, however, are crucial to work organization, especially in time and space management.
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Du péché à la faute : l'"advertance de raison" et les théologies de l'imputation morales, XVe - XVIIe siècles / From sin to fault : the notion of advertentia rationis and the theologies of moral imputation, 15th-17th centuriesNicolas, Paola 11 December 2015 (has links)
Entre le début du XVe siècle et la fin du XVIIe siècle, la question de la justice de l’élection et de la damnation divine fait l’objet de débats d’une grande virulence entre les théologiens catholiques. Contre la conception luthérienne d’un «Dieu aimant les uns et détestant les autres d’un amour et d’une haine éternels», les Dominicains et les Jésuites interrogent les raisons motivant le châtiment de Dieu, quand les Jansénistes clament que Dieu ne doit rien à personne. Les théologies de l’imputation morale de la période s’affrontent à propos de la définition de l’offense au Créateur, de la question du salut des païens, des conditions d’attribution de la grâce, et portent à leur paroxysme les tensions inhérentes au catholicisme post-tridentin. Ce présent travail montre comment la théologie n’a pas assisté en spectatrice impuissance à l’élaboration du sujet laïc, mais y a participé de manière active et paradoxale. C’est au beau milieu des feux mutuels que se lancent les polémistes que l’on peut suivre la manière dont s’élabore peu à peu la distinction de deux sphères de l’imputation morale – celle de l’homme et celle du chrétien –, et ainsi, la manière dont on vient à concevoir une version sécularisée de la faute morale, ou une offense à la droite raison qui ne soit nullement une offense à Dieu. / Between the beginning of the 16th and the late 17th century, Catholic theologians argue about the justice of the divine election and damnation. Against the Lutheran conception of “a God loving ones but detesting the others with eternal love and hate”, Dominicans and Jesuits question the reasons motivating God reprobation, while the Jansenist position is that “God owes us nothing”. At this period, theologies of moral imputation fight on multiple topics: how to define the offence to the Creator, how to ground pagans’ salvation, what are the conditions of grace attribution, and overall these debates will bring the tensions inherent to post-Tridentine Catholicism into focus. In this work, I show that theology did not passively watch the making of the secular subject but was instead an active and paradoxical player. It is in the middle of the controversy between the different polemists that we can trace back the way the distinction between the two spheres of moral imputation – the one of the men and the one of the Christians – is progressively grounded, and thus, we can understand the path leading to a secularized version of the moral fault, namely, an offense to reason that is not an offense to God.
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Une généalogie de la raison d'État : les racines médiévales de la pensée politique moderne / A Genealogy of Reason of State : The Medieval Foundations of Modern Political ThoughtLe Mauff, Julien 16 September 2015 (has links)
La raison d’État, concept clé de la modernité politique et de la pensée étatique du XVIIe siècle, est approchée à rebours dans cette étude, afin de mieux en saisir les origines, et de comprendre les conditions qui en permettent l’émergence. Par l’adoption d’une méthode généalogique, ce travail vise aussi à concilier l’école historique française des Annales et la tradition anglo-américaine de l’histoire des idées, et à traiter les théories politiques comme un objet historique à part entière. Chaque texte et chaque auteur est donc intégré dans un enchaînement d’influences et de relations sans dénier à chacun son individualité intellectuelle. Parmi les notions principales qui structurent toutes les définitions de la raison d’État, la nécessité, l’utilité publique, l’exception à la loi connaissent des évolutions profondes dès le XIIe siècle, sous l’effet de la redécouverte des Anciens par Jean de Salisbury et plus encore Thomas d’Aquin, du travail des juristes, tant en droit canonique que romain, ainsi que dans la pratique fiscale des XIIIe et XIVe siècles. Les progrès de l’idéologie royale, l’affirmation d’une nécessité spécifique à l’action politique chez Guillaume d’Ockham, et l’essor du concept d’État souverain sous l’influence particulière de Marsile de Padoue, participent aussi de cette élaboration à l’œuvre, notamment dans l’Italie des cités-États. Le parcours s’achève par l’exposition de trois différentes définitions de la raison d’État qui, d’abord chez Machiavel et Guichardin, puis chez Botero, puis enfin chez les juristes dont Ammirato et Canonhiero, ouvrent la voie au triomphe de l’étatisme et au renouvellement des questionnements politiques, à l’aube des Lumières. / This survey attempts to draw a new understanding of reason of State, as a key concept in modern politics and in 17th century State-centered thought. It is therefore studied backwards, in order to better describe its origins, and to understand what conditions enabled its formulation. The genealogic method is chosen as a way to conciliate the French school of the Annales and the anglo-american tradition of history of ideas, and to handle political ideas as historical artefacts. Every text and author is therefore apprehended as a part of a chain of influences and relationships, while intellectual singularities are preserved. Among the main concepts that participate in defining reason of State, necessity, public utility and legal exception evolve deeply from the 12th century, as a result of the rediscovery of ancient authors by John of Salisbury and still more by Thomas Aquinas, of recent developments in canon and roman law, and of new fiscal policies during the 13th and 14th centuries. The improvements of royal ideology, the new necessity specifically applied to political action in William of Ockham’s thought, and the rise of the concept of a sovereign State under the primary influence of Marsilius of Padua, also participate in this preparation, now centered on Italian city-states. The account ends with a view on three different definitions of reason of State, that correspond first to Machiavelli and Guicciardini, then to Botero, and finally to the legal thought of Ammirato and Canonhiero. This outcome paves the way to the triumph of Statism, and to the new developments of political theory during the Enlightenment.
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[fr] LE CONTRACT SOCIAL DANS THOMAS HOBBES / [pt] O CONTRATO SOCIAL EM THOMAS HOBBESNELSON DOMINGOS ANTONIO 07 July 2008 (has links)
[pt] O contrato social em Thomas Hobbes é o objeto de análise
desta dissertação. O contrato emerge em meio aos
conflitos econômicos, políticos e religiosos do século
XVII, em particular na Inglaterra. Seu objetivo principal
é conclamar os indivíduos à obediência ao poder soberano
por meio de um pacto de submissão, pelo qual os
indivíduos transferem-se mutuamente direitos e instituem
um terceiro, uma pessoa artificial com poder para
promulgar as leis, julgar e executá-las; seu poder deve
ser absoluto, indivisível e irrevogável, capaz de impor
medo aos pactuantes e tornar desvantajoso o
descumprimento do pacto, e evitar desse modo, o estado de
natureza, isto é, a guerra de origem religiosa, política
e econômica. / [fr] Le contract social dans Thomas Hobbes est l` object de
cette dissertation. Le contract naît en milieu aux conflits
économiques, politiques et religieux du siècle
XVII, surtout an Anglaterre. Son objectif principal est
convoquer les individus à l`obéissance au pouvoir
souverain, au moyen du pacte de soumission. Les individus
se transfèrent réciproquement leurs droits et instituent un
troisième, une personne artificielle avec pouvoir de
promulguer les lois, juger et exécuter. Ce pouvoir est
absolu, indivisible et irrévocable, capable d` imposer la
peur aux pactuants, faire désavantageux la inobservance du
pacte, et éviter l`état naturel, c`est-à-dire, la guerre
d` origine religieuse, politique et économique.
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La transparence en droit : recherche sur la formation d'une culture juridique. / Transparency in Law : research on the Formation of a Legal CultureKerléo, Jean-François 05 October 2012 (has links)
Quelle culture juridique révèlent les usages de la transparence ? Quels raisonnements se cachent derrière le vernis d’évidence qui caractérise l’emploi de la notion ? La réponse à ces questions requiert une étude générale de la transparence confrontant l’ensemble des matières juridiques qui convoquent le terme. La transparence s’applique en effet aussi bien à l’État et à l’ensemble des autorités publiques, qu’à l’individu et aux entreprises. Il s’agit de comprendre pourquoi et comment une telle notion s’est imposée aussi généralement dans le discours juridique et de rationaliser, en en proposant une typologie, les usages du mot.Produit de la sédimentation de nombreuses notions, la transparence fait partie de l’imaginaire juridique. Elle s’acclimate dans des régimes politiques très différents qui ne sont pas nécessairement démocratiques. Elle correspond à la volonté des acteurs du système juridique de mettre davantage l’accent sur la communication politique, la moralisation du pouvoir, le contrôle des actions individuelles, la performance économique. De ce terreau intellectuel varié, la transparence tire un mode d’être multiple. Son ontologie, nécessairement relative, se traduit à la fois, par les nombreuses dénotations du terme, dont les plus courantes sont la publicité, la motivation, l’intelligibilité, l’accessibilité, etc., et par la multiplicité de ses connotations, orientées vers la démocratie et ses déclinaisons. Ces connotations révèlent un usage rhétorique de la transparence : celle-ci est utilisée à l’appui d’argumentations destinées à légitimer une idée, une norme, un ordre juridique, une autorité, etc.La reconstitution du raisonnement juridique autour de la notion de transparence revient finalement à questionner son propre savoir, c’est-à-dire à analyser les modes d’acquisition et les contenus de l’information nécessaire pour agir, les croyances et les représentations des acteurs, les enjeux du droit et ses rapports à l’efficacité politique et économique. / What legal culture do the uses of transparency reveal? What reasoning is behind the apparently obvious meaning of a concept when it is used? Answering these questions requires the use of a new method which considers law as a particular cultural phenomenon, as well as a comprehensive study comparing the notion of transparency as used in different legal topics. As a matter of fact, transparency applies to the State and all public authorities, as well as to the individual and businesses. This study aims at understanding why and how such a concept has become rampant in legal discourse and rationalizing the uses of the word by proposing its typology.As the product of the sedimentation of many concepts, transparency is part and parcel of legal imagination. It adapts to very different political regimes that are not necessarily democratic. It corresponds to the will of the actors of the legal system to put more emphasis on political communication, the moralization of power, the control of individual actions, economic performance. From this fertile intellectual variety, transparency derives a multiple way of working. Its necessarily relative meaning is visible through the several denotations of the term, the most common ones being publicity, motivation, intelligibility, accessibility, etc., and through its multifarious connotations, oriented towards democracy and its variations. These connotations reveal a rhetorical use of transparency: it is used to support arguments used to justify an idea, a standard, a legal order, an authority, etc.The reconstruction of the legal reasoning about the notion of transparency ultimately leads to the questioning of one's own knowledge, that is to say, the analysis of the modes of acquisition and the contents of the information needed to act, the beliefs and representations of actors, the legal issues at stake, and the relationship of law and political and economic efficiency.
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Mallarmé : les plis et déplis du hasard à la recherche de l’infini : poésie, philosophie et politique / Mallarmé : folding and unfolding chance in search of infinite : Poetry, philosophy and politicsDrigo Agostinho, Larissa 23 January 2015 (has links)
Pour saisir l’importance et le champ d’action du hasard dans la poésie mallarméenne, nous allons procéder selon une démarche triple, recomposer l’histoire politique, poétique et philosophique qui a rendu possible l’apparition et l’instauration du hasard comme événement, à la fois révolutionnaire, créateur et conceptuel. À partir de Baudelaire, la poésie chante les révolutions échouées, mais pour maintenir vivant le désir d’un monde différent. Le hasard dans ce contexte est d’abord l’irruption imprévisible, fulgurante et éphémère d’un désir qui ne trouve pas un espace propre à l’intérieur de la vie sociale, Pour maintenir vivant et vivace le rêve d’un monde différent, la poésie doit : fournir la preuve que son action, tout en étant restreinte, compte ; faire durer un hasard voué à l’évanouissement, en constituant un espace où il puisse demeurer, se multiplier et ainsi retrouver la consistance qui le fera durer. Faire durer le hasard à l’origine de toute nouveauté, c’est la tâche que Mallarmé attribue à sa poésie. Sur le plan philosophique, cette démarche requiert une critique radicale de la raison et de la représentation. Dans ce contexte, Mallarmé a non seulement annoncé le hasard, mais il a cherché à découvrir la logique de ce qui échappe à la raison en composant une oeuvre capable de rendre réel, visible et intelligible, la puissance imprévisible et inépuisable que le hasard enserre. / The purpose of this work is to comprehend the importance and scope of chance in the poetry of Mallarmé. In order to do that, we will proceed according to a three-pronged approach; recompose the political, poetic and philosophical context that made possible the emergence and establishment of chance as an event both revolutionary, creative and conceptual. Since Baudelaire, poetry sings the failed revolutions, but willing to preserve the desire for a different world. Chance in this context is the unpredictable bursts, lightning and transient of a desire that can not find its place within the social life, to keep alive and vivid the dream of a different world, poetry must: provide evidence that its action, even restricted, counts; make last chance doomed to fade, constituting a space where it can remain, multiply itself and thus find the consistency to remain. Prolonging a contingency that creates novelty is the task that Mallarmé attributes to his poetry. Philosophically, this approach requires a radical critique of reason and representation. In this context, Mallarmé has not only announced chance, but he sought to discover the logic of what escapes from reason composing a work capable of making real, visible and intelligible, the unpredictable and inexhaustible power that chance grips.
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